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 Bad things never comes alone (Lou)

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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyLun 23 Nov - 22:09

Bad things never comes alone
Lou & Mitchell


Il était là, assis dans le noir. Il observait la porte d'entrée sans relâche, son arme dans sa main droite et une bière dans l'autre. Il attendait avec impatience que la porte s'ouvre, qu'elle lui fasse face. «Allez montres le bout de ton nez, Aberline.» Qu'il murmurait, perdant peu à peu patience.

Il repensait aux dernières semaines qui s'étaient écoulées, des semaines fortes en émotion et en rebondissement. Il avait perdu sa plus fort alliée qui avait finalement apprit la vérité au sujet d'Aaron. Son frère lui avait également tourné le dos après une terrible dispute dans la cuisine du restaurant. Un cadavre avait été livré quelques jours avant un cadavre signé la ruche. S'en était trop pour l'Américain qui avait l'impression que Lou Aberline avait enclenché un système pour le faire tomber. Ça ne pouvait pas être une coïncidence et il avait besoin de remettre les pendules à l'heure. Il avait appris de la bouche de Raelyn qu'elle lui avait soufflé la vérité et cela avait suffit à allumer la mèche. Il s'était imaginé tous les scénarios possible. Comment avait-elle su ? Il n'avait pas le souvenir de luis avoir dit un jour – pas même lors d'une partie de jambe en l'air- ce qu'il s'était passé avec Aaron, un secret qu'il avait durement gardé une quinzaine d'années mettant dans la confidence son frère uniquement. Il s'était senti impuissant, prit au dépourvu par la blonde, ce qui lui fit grincer des dents. Il voulait la peau de Lou Aberline, sûrement autant qu'elle voulait la peau de Mitchell Strange. Les signaux étaient clairs, elle lui avait déjà déclaré la guerre des mois auparavant pour qu'il lui cède de la place dans les rues pour son business. Ça l'avait bien faire rire à cette époque, il ne l'avait pas prise au sérieux et pourtant elle continuait à vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. Était-ce donc leur destin de vivre une guerre sans fin ? Il soufflait fortement. Il regrettait de lui avoir laissé l'opportunité de s'en prendre à lui et il était bien décidé à avoir l'avantage à nouveau.

Il s'était risqué à rejoindre l'appartement de la jeune femme, une arme à feu dans la poche bien décidé à en découdre avec cette traîtresse. Entré dans l'immeuble ne s'était pas avéré compliqué, à sa plus grande surprise. Il s'était contenté d'entrer lorsque quelqu'un sortait et crocheter la serrure de la porte d'entrée de l'appartement était un jeu d'enfant pour lui qui n'en n'était pas à son coup d'essai. Après une petite inspection des lieux pour s'assurer qu'il n'y avait personne, il prit place sur une chaise et patienta. Les minutes passaient, de quoi faire bouillir son sang d'avantage. Il ne pouvait pas se défiler, pas cette fois, bien que la question sur sa capacité à lui mettre une balle dans la tête était aux abords de son esprit. Il se demandait presque chaque soir la raison qui le poussait à la laisser en vie et ne trouvait aucune réponse crédible à se donner. Elle avait laissé une emprunte en lui, elle avait fait de lui ce qu'elle voulait. Ils avaient partagé bien plus qu'une bonne baise, elle avait porté son enfant, un sujet qu'ils avaient gardé secret. Il y repensait des fois. Il s'imaginait avoir pris une autre décision en la persuadant d'aller au bout de sa grossesse. Devenir père, alors qu'il avait renié ce désir tout au long de sa vie pour ne pas être une pâle copie de son père. Tout aurait été bien différent à présent si ça avait été le cas et il lui arrivait de le regrettait. Il chassait rapidement ses pensées de son esprit, riant sarcastiquement. Il perdait sûrement la tête en ayant ce genre de pensée. Heureusement des bruits de pas ne tardèrent à s'entendre tout comme le bruit d'une clé entrant dans la serrure. Elle était là, son arme était chargée. L'heure de Lou Aberline était arrivée.


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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyMar 8 Déc - 21:14

► BAD THINGS NEVER COMES ALONE
@Mitchell Strange & LOU ABERLINE

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“Oh.”
Elle avait ouvert la porte et allumé la lumière pour tomber sur la silhouette menaçante de Mitchell qui l’attendait là, canon en main. Et elle ne hurla pas, ni de peur, ni de surprise. Elle ne trembla pas et n’eut pas le coeur à rire. Non, Lou ne trouva rien d’autre à dire que oh. La voyelle soufflée non sans lassitude après la journée qu’elle avait dans les pattes, simple et banale, comme si la scène n’avait plus rien d’exceptionnel vis-à-vis de son nouveau quotidien. Les matinées étaient au bowling à gérer la Ruche en personne, s’assurer que les affaires roulaient, que les dealers filaient droit, que la came rentrait et sortait et que le cash s’accumulait dans les caisses. Elle allait voir les combats, surveillait les bookers, faisait gonfler les paris. Elle recevait des fournisseurs, des distributeurs, des gens en mal de thunes qui avaient la mauvaise idée d’emprunter auprès d’eux. Puis elle allait en répétition, dans l’après-midi, pas qu’elle oublierait ce foutu show qu’elle faisait encore et encore depuis deux ans. Elle était sur scène trois soirs par semaine. Les autres soirs, elle traînait de bar en club, disséminait la coke, l’héroïne, la meth, l’exta des abeilles. Elle n’hésitait pas piquer elle-même un addict en trop mauvais état pour se shooter lui-même. Elle avait les mains dans le cambouis, Lou, à toute heure de la journée. Des heures qu’elle ponctuait de lignes de poudre. Des lignes de plus en plus fréquentes alors que la fatigue et le stress noyaient ses nerfs trop fragiles. On avait essayé de la tuer deux fois depuis que la Ruche était née. On avait passé à tabac son petit-ami. On lui avait tourné le dos. On lui avait dit d’arrêter, Lou, que tout ceci était de la folie, que ses ambitions étaient trop hautes, que sa vengeance la consumerait avant qu’elle ne puisse l’appliquer. Et elle persistait, même si elle sentait ses épaules faiblir, son échine se briser, sa volonté vaciller. Elle persistait parce qu’elle n’avait plus rien d’autre. Ironiquement, son univers devait tourner autour de Mitchell, encore et toujours. Et il était là, devant elle. La jeune femme ne s’y attendait pas et pourtant, elle n’était pas surprise. Elle appréciait même la mise en scène très Doctor No que lui servait son ancien boss. Elle vit le pistolet et ne réagit pas. Lou se contenta de lâcher mollement son sac dans l’entrée et de marcher, comme chez elle -puisqu’elle était chez elle. “Quitte à te taper l’incruste chez moi, tu pourrais au moins apporter des bières.” Bien sûr, il n’était pas venu pour boire avec elle et discuter du bon vieux temps en rivals cordiaux. Et bien sûr, comme à chaque fois que Strange se trouvait face à elle, celui-ci avait la ferme intention de la tuer. Pourtant, elle était toujours là, et la jeune femme n’avait aucun doute quant au fait qu’ils sortaient de nouveau tous deux bien en vie de cette nouvelle entrevue. Ses pieds déchaussés la portèrent jusqu’à la cuisine ouverte où le carrelage rafraîchissait ses orteils nus. Elle ouvrit en grand le frigo neuf qu’elle s’était offert en même temps que l’emménagement dans cet appartement. Du bac à légumes -ou bac à bière- elle sortit deux bouteilles qu’elle décapsula sur le bord du comptoir de l’îlot central. “Heureusement pour toi, j’ai que de l’IPA.” Plus forte en goût et en alcool, c’était sa préférence et Lou savait que le boss appréciait les boissons fortes. Tout naturellement, elle s’approcha de lui et lui tendit une bouteille. A la lumière artificielle du salon, elle paraissait fatiguée. Lou n’avait jamais fait son âge et pourtant, en quelques mois, des années auxquelles elle avait échappé s’étaient imposées sur les traits de son visage. “Je te manquais ?” elle demanda, esquissant un sourire, comme s’il n’existait pas de possibilité selon laquelle Mitchell appuierait sur la gâchette dans la seconde suivante et la laisserait se vider de son sang sur son tapis neuf.
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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyDim 3 Jan - 0:33

Bad things never comes alone
Lou & Mitchell


Dans la tête de l'Américain, c'était clair comme de l'eau de roche. Ce soir Lou Aberline allait cesser de respirer une bonne fois pour toute et rien n'allait pouvoir se mettre à travers son chemin. Non rien. Il en avait assez de cette guerre sans fin, une guerre qui au final n'avait plus aucun sens et qui ne cessait de le rabaisser aux yeux de tous. Lui coller une balle dans la tête l'aiderait à rebondir, à montrer à tous ceux qui se posaient la question qu'il n'était pas devenu le genre à se cacher derrière ses hommes sans même réagir face à la menace. Il serrait le poing rien qu'en y pensant. Sa colère ne cessait de croître au fil des secondes qui précédait l'arrivé de la jeune femme. Il repensait à tous les dégâts qu'elle avait causés, à toutes ces fois où il aurait pu mettre fin à sa vie, en vain. Il pouvait s'en prendre qu'à lui-même au final Mitchell. Si dès le départ, il avait agi, il ne serait pas là assis dans cet appartement une arme à la main et aurait toujours sa place de roi de la rue. Il soupirait, s'impatientant presque de ne pas la voir arriver jusqu'à entendre la clé dans la serrure. Serrant d'une main ferme son arme, il ne manqua pas de l'accueillir avec un grand sourire, faux bien évidemment. «J'ai failli perdre patience.» Qu'il disait comme si elle était en retard à leur entrevue. Il l'observait s'avancer jusqu'au frigo, se demandant comment une petite crevette comme Lou Aberline arrivait à semer autant de trouble dans sa vie. Elle se pavanait là, devant lui, agissant comme si une arme n'était pas pointée sur elle et ça le titillait le brun, ça lui donnait envie d'en finir d'entrer de jeu, sans même pouvoir savourer l'instant qu'il avait imaginé dans sa tête. Il restait silencieux quelques instants face à l'attitude de la jeune femme. Il saisissait la bière qu'elle lui tendait, pourquoi refuser après-tout. « Tu as toujours su comment m'amadouer.» Qu'il disait en prenant une gorgée de la bière. «Mais malheureusement, ça ne suffira pas ce soir.» Qu'il ajoutait avant qu'elle lui demandât si elle lui avait manqué. Autrefois, il aurait pu répondre oui à cette question, mais aujourd'hui, ce genre de question était considéré uniquement comme de la provoc. «Et si tu posais ton joli petit cul sur ce fauteuil, je pense qu'on a quelques mots à se dire.» Il lui montrait au même moment le dit fauteuil avec son arme. « Tu as l'air d'être au bout de ta vie chérie.» Le comble. «La vie de gangster te fatigue ? Ou bien c'est le bordel que tu sèmes sur ton passage qui te donnes cet air ?» Il la fixait le regard rempli de haine. «Ah, mais non je suis con, t'as sûrement dû abuser de la poudre. Pour ne pas changer. Je ne sais même pas pourquoi tu essayes de te donner du style, tu ne pourras jamais m'arriver à la cheville, t'es qu'une droguée.» Il finissait sa bière d'un seul coup, laissant tomber la bouteille au sol qui ne manqua pas de rebondir avant de se briser. « Oups. T'en fais pas ça sera nettoyer en même temps que ton sang.» Il se leva afin de s'approcher d'elle, gardant toujours son arme en direction de la fine silhouette de son interlocutrice. Il passait une main sur sa joue droite en la regardant droit dans les yeux. «Ce si beau visage.» Il soupirait théâtralement avant de s'éloigner. «On va faire un petit jeu, ça va être tout simple, tu verras.» Il marquait une petite pause pour reprendre place là ou il était assis. «Cinq questions chacun, auquel on va répondre avec beaucoup de sincérité, ça va de soi, puis à la fin du jeu, je te colle une balle dans la tête et on en parle plus !» Il arborait un sourire des plus monstrueux. « Tu commences ! »


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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyMar 12 Jan - 23:15

► BAD THINGS NEVER COMES ALONE
@Mitchell Strange & LOU ABERLINE

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«J'ai failli perdre patience.»
"Désolée, si j'avais su qu'on avait un date j'aurais même fait un effort vestimentaire." fit Lou d'une voix presque lasse tandis que la surprise de trouver Mitchell dans son salon disparaissait aussi furtivement qu'elle l'avait frappée. La théâtralité de son ancien patron n'était plus à prouver ; grands gestes, grands rires, menaces arme au poing. Cela donnait toujours une dimension spéciale à leurs entrevues, comme des parenthèses au sein du vrai monde. Un monde dans lequel ils se dévoraient l'un l'autre, tiraient sur le steak chacun de leur côté. Un monde bien plus brutal et cruel que tout ce que le comportement détaché de la jeune femme laissait deviner. Bière sortie du frigo, désormais dans la main de Strange, Lou l'accueillait chez elle comme s'il était aussi bienvenu qu'une vieille connaissance lors d'une visite impromptue, et en la banalisant ainsi, elle désamorçait le dramatique de la situation. «Tu as toujours su comment m'amadouer. Mais malheureusement, ça ne suffira pas ce soir.» La jeune femme haussa les épaules, incrédule. "Pas même avec mes meilleurs puppy eyes ? Mince alors." Qu'elle était lointaine l'époque où elle aurait tout fait pour lui plaire, pour rester sa préférée. Les minauderies, les battements de paupières, les jupes courtes, les poses lascives. Tout pour son attention, pour se sentir spéciale. Pour se faire aimer de la seule manière qu'elle connaissait. «Et si tu posais ton joli petit cul sur ce fauteuil, je pense qu'on a quelques mots à se dire.» Sans objection, elle s'exécuta et prit place dans le sofa, face à lui. Elle lâcha un soupir en s'asseyant. « Tu as l'air d'être au bout de ta vie chérie. La vie de gangster te fatigue ? Ou bien c'est le bordel que tu sèmes sur ton passage qui te donne cet air ? Ah, mais non je suis con, t'as sûrement dû abuser de la poudre. Pour ne pas changer. Je ne sais même pas pourquoi tu essayes de te donner du style, tu ne pourras jamais m'arriver à la cheville, t'es qu'une droguée.» Elle pouvait admettre être fatiguée, et oui, la vie de gangster n'était pas l'aventure romancée qu'elle avait vue dans les films en noir et blanc. Elle avait sous-estimé l'ampleur de la machine qu'elle avait lancée et les responsabilités qui allaient de pair. Cette même pression qui avait ouvert la brèche dans laquelle ses vieux démons s'étaient engouffrés pour lui susurrer à l'oreille que la coke lui ferait du bien, qu'elle le méritait. Mais ce que Mitchell tentait de faire était de la discréditer, de la rabaisser tout en entretenant l'illusion de son propre piédestal. Et ça, elle le refusait. "Du style ? Tu crois vraiment que je fais tout ça pour une question de style ? Tu comprends vraiment rien à rien. C'est pour ça que tu crèveras avant moi.." souffla-t-elle. Lou avait des projets, des plans. Elle n'allait pas se donner des airs et tenter d'égaler Strange comme s'il était une sorte de modèle ou d'inspiration ; elle allait le détrôner, et le tuer. Elle allait faire de lui la petite souris de leur jeu qui durait depuis des années afin qu'il ressente ce qu'elle avait ressenti. Puis elle allait l'écraser sous sa semelle comme le cafard qu'il était. « Oups, fit Mitchell en lâchant sa bouteille sur le sol, faisant légèrement sursauter la brune. T'en fais pas ça sera nettoyé en même temps que ton sang.» La certitude de Strange faisait naître une gerbe de doute dans le fort intérieur de l'australienne. Avait-elle assez secoué la fourmilière pour qu'il se décide enfin à mettre ses menaces à exécution ? Lui arracher Raelyn et monter son frère contre lui, était-ce ce dont il avait besoin pour enfin mettre un terme à leur mascarade ? L'oeil malsain, il vint frôler la peau de sa joue du bout des doigts comme on admire une dernière fois une bête avant l'abattoir. «Ce si beau visage. - Touches-y encore une fois et je te bouffe une phalange.» Lou pencha la tête dans la direction opposée pour s'éloigner du toucher de Mitchell. Son regard noir ne laissait planer aucun doute ; l'animal savait mordre et ne ferait preuve d'aucune hésitation. Elle n'était plus à lui, sa petite chose, mais il ne daignait toujours pas le voir. Alors qu'il retournait s'asseoir, il reprit: «On va faire un petit jeu, ça va être tout simple, tu verras. Cinq questions chacun, auxquelles on va répondre avec beaucoup de sincérité, ça va de soi, puis à la fin du jeu, je te colle une balle dans la tête et on en parle plus !» Les yeux de Lou se plissèrent. Pourquoi ce jeu ? Pourquoi cinq questions ? Que voulait-il savoir au point de mettre au point cette mise en scène ? "Ça donne envie dit comme ça." ironisait-elle, la moue défiante. Dix questions, cela lui laissait amplement le temps de trouver un moyen de se sortir de cette situation, une pirouette, ou de tourner l'affaire à son avantage, et déjà son esprit cherchait une issue tandis que Strange lui donnait à main du premier tour. "Je t'ai déjà posé une question et tu n'y as pas répondu. Mais je te donne une seconde chance, cadeau." Elle glissa sa main dans ses cheveux, l'air faussement magnanime pendant que l'américain se demandait probablement à quoi elle faisait référence. Et sans manquer l'opportunité de le titiller d'entrée de jeu, Lou répéta donc ; "Je t'ai manqué ?"
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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyVen 22 Jan - 23:02

Bad things never comes alone
Lou & Mitchell


Le silence avant l’arrivé de Lou Aberline raisonnait comme le son d’une horloge faisait tic tac dans la tête de l’Américain. La voir arriver l’avait en quelque sorte soulager, son sourire ne s’était pas retenu de le faire remarquer. Il l’accueillait chez elle avec audace et sans surprise elle lui répondait avec autant d’audace. Il fronçait les sourcils assez rapidement en l’entendant parler. Elle n’avait pas eu la réaction qu’il attendait et ça le chagrinait fortement, mais fort heureusement il ne perdait pas pied. La théâtralité de leur échange s’était fortement amélioré au fil du temps et ressemblait presque à un rendez-vous trimestriel ou à une situation de déjà-vu. Finalement, chacun quittait les lieux sans aucune égratignure et ça recommençait, encore et encore. Pour l’Américain, il était temps d’y mettre fin. Il était temps d’envoyer valser la belle créature qu’il avait chérit pas le passé. Elle avait fait son temps, il avait été bien trop indulgent et il ne pouvait plus se permettre d’être faible, pas s’il voulait garder sa place de choix. « Oh crois-moi, tu aurais pu porter n’importe quoi, ça n’aurait pas changer ton destin.» Il marquait une petite pause. « Un destin qui est scellé malheureusement, un destin qui va te conduire tout droit en enfer. Mais si tu le souhaites tu pourras me réserver ta plus belle tenue pour quand je t’y rejoindrais !» Il lui faisait un sourire des plus détestable pour accompagner ses dires. Le brun ne se faisait aucune illusion, la moitié de sa vie c’était consacré sur le crime, si enfer il y a, il y avait déjà sa place.

Finalement elle ne prenait pas si mal sa présence dans son appartement, du moins en apparence. Elle jouait de la situation et ça avait tendance à l’énerver. Certes, à une époque, elle aurait pu lui faire faire n’importe quoi avec un simple sourire, mais à présent il se mordait les doigts, regrettant de s’être laisser berné par sa principale faiblesse que sont les femmes. Il ne rebondissait pas sur sa question qui était remplie d’ironie, se contentant de lever les yeux au ciel avant de l’inviter sous la menace à prendre place. Il se permettait de la rabaisser, de tester sa capacité à jouer le rôle qu’elle s’était donné et l’écoutait avec un grand sourire, des plus théâtrale bien sûr. « Peu importe, ce style ne colle pas du tout avec ta personne. Regarde-toi, t’es comme une petite crevette qui veut sortir du lot au milieu d’autres crevettes se battant sur un plat. » Qu’il disait avant de poursuivre dans son jeu, laissant tomber sa bouteille sur le sol. Il était sûr de lui lors de son discours, ne laissant planer aucun doute sur le fait que ce soir-là, Lou Aberline soufflerait son dernier souffle. Perdre Raelyn avait été un coup dur, mais perdre son frère avait déclenché une rage en l’Américain que seul sa soif de vengeance pouvait guérir. Il s’approchait d’elle et laissait sa main parcourir sa joue, du moins jusqu’à qu’elle le repoussa. Il ne manqua pas de saisir directement ses deux joues d’une main pour les serrer assez fort dans sa main tout en la regardant droit dans les yeux. « Essaye toujours, mais si j’étais toi j’éviterai, je n’aimerai pas aggraver ton apparence pour ton enterrement.» Il lâcha son visage d’un geste assez brutal avant de retourner à sa place, lui proposant un petit jeu pour rompre la glace. Il fixait les règles du jeu et ne fut pas surpris lorsqu’elle les détourna. Elle voulait le prendre à son propre jeu, le défier sûrement et ça n’efface pas son sourire pour autant. « Ne commence pas à vouloir renverser la vapeur, la réponse est évidente. » Qu’il disait. « Quand tu m’as poussé vers la case prison, il y a eu une période ou ta présence m’aurait fait plaisir, puis j’ai appris la vérité et depuis Je n’ai pas cessé de te haïr depuis, donc non, pas une seule seconde, bien au contraire.» Il répondait malgré tout à sa question pour lui faire preuve de la haine qu’il avait envers elle. Il se rallumait une cigarette avant de prendre la parole à nouveau. « Je crois que c’est à mon tour.» Il soufflait la fumer de sa cigarette. « Comment as-tu su pour Aaron ?» Il ne passait pas par quatre chemins, il n’avait pas que ça à faire. Raelyn lui avait tourné le dos parce qu’elle avait ouvert sa gueule et il voulait plus de détails.



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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyJeu 28 Jan - 18:14

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@Mitchell Strange & LOU ABERLINE

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Il ne comprenait pas ses motivations. Est-ce que cela l’étonnait ? Pas vraiment. Mitchell vivait sans son petit monde, cloîtré sans attention pour ceux qui l’entouraient. Un monde qui tournait autour de lui seul, de son besoin de pouvoir, sa nature violente. Un trou noir plutôt, dont l’attraction avait commencé par détruire tout ce qu’il touchait pour finalement se détruire soi-même. Là encore, il était trop aveugle pour accepter de croire qu’il était mis à mal par Lou, qu’elle devenait une menace à son règne. C’était ce déni bouffi d'orgueil qui accélérait sa chute, minute après minute, tandis qu’il était venu perdre son temps ici. Il vacillait, sur le point de trébucher, et plutôt que d’adopter une solution finale pour le Club, pour ceux supposés être sa famille, il poursuivait une vendetta personnelle à laquelle il était incapable de mettre un terme. Il méritait d’être détrôné. Tous le comprenait désormais, la jeune femme leur ouvrait doucement les yeux. Mais pas lui, non. Conforté dans son illusion de contrôle, il se pavanait comme si la vie était une scène de théâtre. Le mécontentement dans les rangs grondait. Lou jouait les tambours de guerre. Derrière un visage impassible, elle renfermait sa propre colère, sa rage ; elle s’en était fait une armure pour étouffer ses peurs et sa vulnérabilité. Était-ce suffisant pour outrepasser son naturel de fuyarde ? « Peu importe, ce style ne colle pas du tout avec ta personne. Regarde-toi, t’es comme une petite crevette qui veut sortir du lot au milieu d’autres crevettes se battant sur un plat. » La jeune femme avait l’impression d’entendre cette voix intérieur qui ne cessait de lui répéter qu’elle n’était pas à la hauteur, qu’elle n’avait pas les épaules, qu’elle se ferait manger toute crue. Une voix qui, sans qu’elle ne le réalise jusqu’à présent, sonnait comme Mitchell. C’était le même accent américain qui l’avait harcelée dans ses cauchemars lorsqu’elle était en fuite. “Un crustacé, vraiment, c’est ce que t’as trouvé de mieux ?” sifflait-elle entre ses dents comme si, dans le fond, une partie d’elle ne pensait pas qu’il avait raison. Elle ne pouvait pas s’accorder le luxe de douter, de toute manière. Elle s’était embarquée là-dedans et maintenant, elle était enfoncée jusqu’au cou. Alors elle puisait dans sa colère, son vœu de ne plus jamais avoir le rôle de la victime. Elle ne se laisserait pas malmener par Strange et sa visite impromptue.

Plutôt que d’immédiatement mettre une balle dans la tête de Lou et s’en débarrasser pour de bon, le brun optait pour un jeu de questions. Lou comprit rapidement que l’échange serait en réalité à sens unique ; elle n’avait besoin de rien de sa part tandis que lui cherchait des réponses. Comment la crevette avait-elle pu l’ébranler ? Cependant, puisqu’on lui laissait la parole, Lou comptait bien l’utiliser pour tenter de sauver sa peau. « Ne commence pas à vouloir renverser la vapeur, la réponse est évidente. Quand tu m’as poussé vers la case prison, il y a eu une période où ta présence m’aurait fait plaisir, puis j’ai appris la vérité et depuis je n'ai pas cessé de te haïr depuis, donc non, pas une seule seconde, bien au contraire.» Elle pencha la tête, fit la moue. Pas une seule seconde ? Même pas en fermant les yeux lorsque personne d’autre que sa main droite ne voulait de sa compagnie ? Quand les draps étaient froids depuis la mort de Mavis ? “J’en crois pas un mot.” dit-elle avec un petit sourire. En revanche, elle croyait qu’il se réfugiait dans sa colère, lui aussi, afin d’étouffer toute autre émotion. « Je crois que c’est à mon tour. Comment as-tu su pour Aaron ? » Lou haussa les épaules ; ayant déjà joué cette carte, elle ne voyait pas de raison de ne pas dire la vérité à Strange. “Je t’ai entendu en parler avec Alec un jour.” Oui, elle savait, ce n’était pas bien d’écouter aux portes. Elle était pourtant douée pour ça. “Ou plutôt, j’ai entendu Alec gueuler à ce sujet parce qu’il avait toujours pas avalé la pilule, et toi t’en foutre royalement. Sur le moment, je pensais pas utiliser cette info un jour. Puis l’occasion s’est montrée.” Raelyn, Amos, le parking du bowling, le reste était une histoire qu’il connaissait mieux qu’elle. Lou était curieuse de savoir comment la blonde avait fait ses adieux aux Club suite à cette révélation, mais cela n’était pas vraiment important ; le résultat était là. Elle avait amputé Mitchell d’un de ses plus fidèles lieutenants. “A moi.” Le temps d’une courte réflexion, la jeune femme sortit un sachet de poudre de ses poches, en déposa un petit monticule sur le dos de sa main, et inhala le tout. Elle songea à quelques questions sérieuses, mais l’idée de jouer un jeu imposé par Strange titillait forcément son esprit de contradiction. Alors après quelques secondes, elle décida de continuer à lui marcher sur les nerfs ; “De quelle couleur était le cheval blanc d’Henri IV ?” Un rire absurde lui échappa. Oui, elle se fichait de lui, et oui, elle avait parfaitement conscience qu’il pourrait la punir en appuyant sur la gâchette. Peut-être récolterait-elle une droite dans sa bouille juvénile. Peut-être qu’elle aurait un bon point pour le culot.

Spoiler:
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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyLun 1 Fév - 22:22

Bad things never comes alone
Lou & Mitchell


Il s’était perdu dans sa vendetta, il s’était engouffré dans son désir de vengeance et il avait négligé tout le reste. Le Club, sa famille. Il dégringolait et n’avait pas voulu écouter lorsqu’on l’avait prévenu des conséquences possibles de ses choix. Il le savait qu’il aurait dû écouter Raelyn, mais comme toujours, il n’en avait fait qu’à sa tête. « Et encore, je trouve qu’un crustacé, c’est plutôt glorifiant pour te définir. » Qu’il répondait en levant les yeux au ciel. A ses yeux elle était une vermine, un nuisible et encore. « Tu fais la dure, mais nous savons tous les deux qu’un jour, tu regretteras de t’être lancé là-dedans. Pourquoi au final ? Pourquoi avoir choisi ce chemin …» Lui-même se posait ce genre de question quelques fois. Un jour dans sa vie, il a eu le choix, le choix de ne pas être un criminel et à ce jour, il ne pouvait pas répondre à cette question, il ne niait même pas qu’il s’agissait d’un très mauvais choix. « Heureusement pour toi, il te reste juste le temps de regretter d’avoir croisé mon chemin un jour.»

Il fronçait les sourcils, serrait les poings et la haïssait d’avantage au fil des secondes. Elle jouait Aberline, elle se fichait de lui, quel culot dans sa position et pourtant, il ne pouvait pas s’empêcher de relever une part d’audace de sa part. Il se levait de son siège faisant quelques pas avant de se retrouver derrière la jeune femme. De nombreuses idées lui venu à cet instant. Il pouvait décider d’en finir, mais il s’était juré de la regarder droit dans les yeux lorsqu’il appuiera sur la détente, alors il attrapa d’une main sa chevelure et la tira fermement et surtout brutalement vers l’arrière. « Tu devrais arrêter de faire la maline, ça en devient lassant !» Qu’il disait en la regardant dans les yeux alors que sa tête penchait vers l’arrière. « Je devrais couper une mèche de tes cheveux pour garder un souvenir de cette merveilleuse soirée que nous sommes en train de passer. » Qu’il ajoutait en penchant la tête pour final la relâcher d’un seul coup. « Oh et puis non, je n’aimerais pas que tu viennes me hanter. » Il retournait face à la jeune femme, se mettant à sa hauteur. « Maintenant, je te le demande gentiment, joue le jeu où tu vas finir défigurer pour ton enterrement. Ça serait dommage qu’on ne te reconnaisse pas du tout. » Il soupirait longuement et se décidait à finalement lui mettre une forte claque que lui-même n’avait pas vu venir. « Y a que les gestes qui comptent non ?» Il lui faisait un sourire et retournait s’asseoir. Bien sûr, il ne prenait pas le temps de répondre à sa question. « Pourquoi à l’époque, tu n’es pas venu me voir pour me parler des flics au lieu de jouer la balance ? Tu avais plusieurs options et tu as choisi celle de la trahison. » Il le niait la plupart du temps, mais il avait encore du mal à digérer ce que Lou Aberline lui avait fait en 2015 et s’ils en étaient là aujourd’hui, c’était bien à cause de cet événement. Depuis l’Américain n’était plus le même, il s’était noyé dans une paranoïa sans nom et avait réussi à se mettre la plupart de ses alliés à dos. Il avait réussi à redresser la barre durant un temps, mais la force dans ses bras ne lui permettait plus de la maintenir. Il ne se rendait pas compte qu’il en était à ce stade par sa faute, non, il cherchait des coupables et Lou Aberline arrivait tout en haut de la liste. Oui, c’était sa faute à elle, rien que la sienne.  « Pourquoi avoir choisi une vie de fuyarde ?» Surenchérit-il en croisant les bras, son arme toujours présente entre ses doigts.




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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyMar 2 Fév - 23:23

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Bien sûr, il ne répondit pas à la question. Il ne parut pas apprécier la provocation non plus. Strange, en quelques pas, rompit l’écart entre Lou et lui, et la manière dont sa main agrippa ses cheveux la propulsa des années en arrière. Elle revécut la douleur dans sa nuque, ses épaules, l’ensemble de son crâne. L’impression de vulnérabilité, de fragilité remonta dans sa gorge tordue en arrière. Elle attrapa sa main, planta ses ongles, mais la poigne de l’américain était trop forte. "Tu te prends encore beaucoup trop au sérieux pour quelqu'un qui est en train de tout perdre." sifflait-elle entre ses dents en cherchant son regard, sauvant la face autant qu’elle le pouvait encore comme si elle ne le craignait pas, comme si elle ne sentait pas des mèches de sa chevelure se rompre entre ses doigts. Lorsqu’il finit par la relâcher d’un geste violent, son sang battait dans ses tempes. Ses cheveux barraient son visage, un rideau derrière lequel, pour une fraction de seconde, elle souffla en réalisant que Mitchell, malgré son petit jeu, ne plaisantait pas cette fois. Et si une partie d’elle en doutait encore, la gifle qui fit vriller son visage vint le confirmer. Son cerveau trembla entre les parois de son crâne. Sa joue vibrait sous l’empreinte rouge de la main de Mitchell, au moins aussi grande que sa tête. A travers la douleur, une seule chose lui traversa l’esprit : enfin. "C'est ce que t'as fait de plus couillu depuis que t'es sorti de taule, je te félicite." elle souffla dans un ricanement. C’était à peine s’il l’avait malmenée, toutes ces fois où il en avait eu l’occasion. Des menaces, des grands discours, ça oui. Il était au moins aussi impossible à taire qu’elle. Mais cette fois était différente.

Strange se rassit, Lou arrangea ses cheveux et tenta d’oublier la sensation qui brûlait sa peau. Elle croisa son regard, le captura de nouveau, ne le lâcha plus, de nouveau sérieuse, prête à jouer. La question suivante tomba et elle retint un soupir. Ils repassaient le même disque encore et encore, sa version de ce qu’il s’était passé ne changeait pas, mais lui refusait toujours de la croire. Mais il la faisait répéter, peut-être dans l’espoir qu’elle avoue, qu’elle dise ce qu’il voulait entendre -la seule chose qui justifiait sa haine envers elle et les horreurs qui allaient avec. "J'ai rien choisi du tout, je savais pas qu'elle était flic." Elle avait baissé sa garde face à une femme qui semblait sincèrement intéressée par un rôle au sein du Club, par la vie que le gang avait à offrir à l’époque. Jamais ne se serait-elle doutée qu’elle se faisait rouler dans la farine par un agent. "Je t'ai déjà dit que j'ai rien voulu de tout ça." La descente de police, son arrestation, c’était autant d’événements pour lesquels elle prenait le blâme mais refusait le titre de trahison. Ses doigts se resserrent autour des accoudoirs de son fauteuil. Pourquoi persistait-il à demander s’il ne la croyait jamais ? S’il ne pouvait pas voir la vérité ? "C'est toi qui a fait de moi une fuyarde en refusant de me croire. Je t'ai dit que je n'ai jamais voulu te trahir et tu as refusé de l'entendre parce que t'avais besoin de blâmer quelqu'un, de diriger ta colère vers quelqu’un. Et à cause de ton égo, j'ai été une fuyarde." Toutes ces nuits dans la rue, toutes ces chambres d’hôtel. Tout ce qu’elle avait fait pour que les survivants du Club ne l’attrapent pas, puis lui une fois sorti de prison. Toutes ces nuits sans sommeil, ces kilomètres de rue à regarder par-dessus son épaule. Toutes ces heures, l’estomac noué d’angoisse, l’aiguille dans le bras, les pensées flirtant avec le souhait de mettre fin à cette traque elle-même avant de lui laisser la satisfaction de lui mettre la main dessus. C’était l’oeuvre de Strange, parce qu’il ne pouvait pas pardonner ni entendre, parce qu’il ne pouvait pas voir la hauteur de la montagne de ses regrets, la douleur qu’elle partageait avec lui de le savoir derrière les barreaux. Parce que tout ce qu’ils avaient partagé n’était pas assez pour qu’il ait foi en sa loyauté.

"Mais je ne le suis plus." elle ajouta, ornant un large sourire -trop large pour les circonstances. Son statut de victime, de proie, Lou l’avait refusé. Les doigts un peu plus ancrés dans les accoudoirs, elle se pencha vers Mitchell. "Maintenant c'est moi qui te colle aux baskets et c'est pour ça que t'es là. Tu te raccroches aux branches et c'est pathétique. Même si je meurs ce soir, tu vas perdre le Club bientôt, c'est déjà en route. Et quand tu seras tout seul, sans personne à qui faire confiance, quand ça sera toi le fuyard qui aura peur pour sa peau… tu penseras à moi. C'est comme ça que je te hanterai, Alex. Et tout ce bordel aura valu le coup." Qu’elle soit vivante ou non pour le voir n’avait aucune importance. Il pouvait étaler sa cervelle sur les murs et le tapis shaggy, Lou avait passé le stade de la peur de la mort depuis longtemps. Elle avait lancé la machine, poussé les premiers dominos et au bout, à l’horizon, la chute de Strange était inévitable. Cette fois, c’était tout son clan qui le trahirait et l’enverrait en prison. Tout cela parce qu’il n’avait jamais cru qu'elle n’en avait jamais eu l’intention en premier lieu.

La jeune femme lâcha un petit rire, soufflé délicatement entre ses lèvres tandis qu’elle se laissait retomber son dos au fond du siège. Elle passa une main dans ses cheveux, sentit son cuir chevelu encore endolori. "Il te reste qu'une seule question. Mais c'est mon tour, je crois bien." Mitchell voulait tant qu’elle joue son jeu après tout, et le décompte s’accélérait. Il lui restait des fusibles à titiller avant de faire ses adieux à ce monde, si tel était la conclusion que cette soirée aurait. "Tu repenses à Melbourne, parfois ?" elle demanda finalement. Sa tête roula sur son épaule, puis en arrière. Il savait ce dont elle parlait. La raison pour laquelle il n’aurait jamais dû douter d’elle. La preuve de sa loyauté. Il était si ironique de le mentionner maintenant. Un rire à nouveau. "Est-ce que c'est le son de son petit coeur à travers l'échographe qui t'empêche d'appuyer sur la détente à chaque fois ?” Si elle fermait les yeux, elle pouvait l’entendre si fort qu’il faisait trembler sa tête. Boum-boum. “Il allait si vite, comme celui d'une souris. Boum-boum, boum-boum… tu te souviens ?" Elle ferma le poing, le tapota contre l'accoudoir au rythme de ce son qui était tatoué dans ses souvenirs. Pour qu’il l’entende à nouveau, lui aussi. Boum-boum, Boum-boum.
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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyDim 7 Fév - 0:04

Bad things never comes alone
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Il l'avait jamais été aussi déterminé à mettre fin à la vie de Lou Aberline que ce soir et pourtant, il en avait eu des occasions. Il ne lui avait jamais fait de mal, préférant les menaces à tout-va sans même agir. Il se retenait à chaque fois de ne pas laisser sa colère prendre le dessus et pourtant il lui en voulait, il la détestait, appuyer sur la détente se devait être facile et pourtant un frein l'en empêchait. Il ne prenait pas le temps de lui répondre, il n'était pas là pour se rabaisser. Aurait-il dû la croire lorsqu'elle lui annonçait ne pas avoir voulu le trahir ? Au fond, il la croyait, mais se voiler la face était bien plus facile pour lui que d'admettre s'être trompé. «Tu étais bien trop naïve ...» Qu'il disait en grimaçant. «C'était peut-être involontaire, mais tu as fait beaucoup de mal malgré tout, donc je pense que c'est suffisant pour en finir une bonne fois pour toute.» Il l'écoutait et ne pouvait s'empêcher de rire lorsqu'elle lui annonça ce qui l'attendait. Il ne la croyait pas, il était certes dans une mauvaise posture actuellement, mais il avait déjà réussi à se relever une fois et il pensait pouvoir le faire une seconde fois. Pour lui, ce n'était pas un gang mené par une crevette qui allait le faire tomber et il n'imaginait pas une seule seconde se faire trahir par tout son clan. Non. Elle voulait le titiller, c'est tout. «Contrairement à toi, je ne passerai pas tout mon temps à fuir si ça devait arriver, j'ai des ressources, je quitterais l'Australie en un rien de temps.» Il l'avait déjà fait, fuir et ce n'était pas la vie qu'il souhaitait mener. Il avait déjà prévu de quoi quitter l'Australie si besoin et cela n'impliquait pas de fuir éternellement. «La seule façon de m'arrêter ça serait de me tuer, mais personne n'a jamais osé appuyer sur la détente.» Elle aussi avait déjà essayé sans y parvenir.

Plus le temps passait plus les doigts de l'Américain serraient l'arme qu'il tenait en main. Il avait voulu faire durer cet instant qu'il avait tant attendu et il commençait à le regretter. Elle remontait à la surface un souvenir qu'ils avaient en commun et pas n'importe lequel. Un souvenir qui s’avérait être douloureux malgré tout. Mitchell avait toujours eu un désir profond de fonder une famille, un désir qu'il n'avait pas su mettre en avant et qui n'était surtout pas bienvenu dans le monde dans lequel il vivait. Bien des fois, il avait pensé à en parler à Mavis, sa défunte femme, mais la raison prenait toujours le dessus. Elle n'était pas faite pour être mère tout comme lui n'était pas fait pour être père. Contre toute attente, Lou tomba enceinte, après de nombreuses nuits passés tout les deux sous la couette, l'accident -oui il l'avait appelé ainsi- avait fait surface et un choix cornélien c'était présenté à l'Américain. Il aurait pu vivre ce profond désir, convaincre Lou d'aller au bout ou alors il aurait pu l'inciter à avorter, sans aucun remord, ce qu'il fut. Il l'avait accompagné dans cet événement, l'avait soutenu. Il avait fait comme si ça ne l’atteignait pas, mais au fond son cœur se brisait d'avantage. Entendre le cœur de cet être vivant l'avait touché au plus profond de son âme et repenser à tout ça ce soir le perturbait. Elle avait touché un point sensible et il se devait de garder le moindre signe de faiblesse pour lui. Elle jubilait face à lui, certaine d'avoir touché un point sensible et elle avait malheureusement raison. Mitchell la fixait d'un regard noir, laissant un petit silence s'installer quelques secondes avant de finalement prendre la parole. «J'y pense quelques fois.» Il avait fixé les règles lui-même et mentir ne faisait pas partie de ses règles. Puis il pouvait dire ce qu'il voulait, Lou allait souffler son dernier souffle dans quelques minutes. Il tentait de garder un ton neutre. «Ça a été un frein pour moi pendant quelque temps, tu as porté un être qui avait mon sang, ce n'est pas rien, mais quand je te vois aujourd'hui, je ne le regrette pas, au contraire.» Il trouvait son attitude pitoyable et son envie de lui coller une balle dans la tête grandissait davantage. Il avait cependant une dernière question et puisqu'elle mettait le doigt sur ce sujet sensible, il en profita pour poursuivre. Il se levait dans un bref silence. Il pointait son arme sur le centre du front de Lou, la regardant droit dans les yeux. « Dernière question.» Qu'il disait. «Tu regrettes ? Si c'était à refaire, tu le garderais ? » Il était curieux de savoir ce qu'elle pensait à ce sujet, si sa haine pour Aberline prenait le dessus aujourd'hui, il avait mis du temps à se remettre du choix qu'ils avaient fait à l'époque.






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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyJeu 11 Fév - 0:32

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Pour la première fois, Lou entrevoyait la possibilité que Strange la croit. Il ne refuta pas sa version en bloc, il ne s'emporta pas en la traitant de menteuse et de traîtresse. Était-ce parce qu'elle le répétait pour la énième fois dans le cadre de son petit jeu de la vérité qu'il songeait enfin qu'elle ne cherchait pas à le mener en bateau depuis toutes ces années ? Elle n'en savait rien et avait du mal à en croire ses oreilles. L'australienne avait toujours clamé que ses erreurs étaient à mettre sur le compte de sa naïveté, qu'elle aurait pu être plus maligne, plus méfiante. Elle avait clamé à qui voulait l'entendre qu'elle n'avait jamais trahi le Club de son plein gré, qu'elle avait été manipulée, usée comme un pantin. Et personne avant ce soir ne lui avait laissé le bénéfice du doute. Alors Lou songea que si Mitchell l'écoutait enfin, qu'il imprimait cette vérité, elle avait une raison de plus de mourir en paix. Elle ne pouvait même pas nier que le mal qu'elle avait causé involontairement méritait ce châtiment. Elle le comprenait, elle l'avait toujours compris. Tout ce qu'elle avait cherché tout ce temps était de se faire entendre, de laver son nom de cette étiquette de traîtresse qu'elle estimait ne pas mériter. Elle l'avait enfin obtenu cette fois, rien qu'un semblant. Certes, cela ne changeait rien. Cela n'allait pas effacer les années de vendetta ni leur face-à-face actuel. Cela n'allait pas la faire reculer dans ses ambitions de renverser le patron et lui subtiliser son royaume. Lou, bien que prétendument condamnée, ne craignait pas de multiplier les menaces au nez et à la barbe de Mitchell. Aucun doute dans le regard, uniquement de la détermination et cette petite lueur de sadisme, de folie dès lors que sa vengeance était mentionnée. À croire que la perspective de la chute de Strange lui faisait plus d'effet que le toucher de n'importe quel homme. «Contrairement à toi, je ne passerai pas tout mon temps à fuir si ça devait arriver, j'ai des ressources, je quitterais l'Australie en un rien de temps.» Il semblait si sûr. La jeune femme lâcha un petit rire. "Oh vraiment ?" Tout était prévu, tout était prêt. Lorsqu'il déclencherait sa fuite, elle serait la première à l'attendre. Et la seule destination pour laquelle il quitterait l'Australie serait l'enfer, en aller simple. «La seule façon de m'arrêter ça serait de me tuer, mais personne n'a jamais osé appuyer sur la détente.» Elle-même n'en avait pas été capable lorsqu'elle avait eu l'occasion ; elle ne comptait pas commettre cette erreur de nouveau. "Tente pas le diable." fit-elle avec un rictus mutin. Il pourrait voir l'hypothèse se réaliser bien plus concrètement qu'il ne le pensait en formulant sa phrase.

Puisque son tour vint, Lou posa sa question, la seule qui méritait vraiment d'être posée dans un moment aussi critique, les pieds au bord du gouffre. Elle voulait savoir -elle devait savoir- ce qui avait poussé le grand et terrible Mitchell Strange à l'épargner à chaque fois. Et elle n'avait qu'une hypothèse piochée dans leur passé commun. Sa grossesse, bien que courte et écourtée, avait tissé un lien que leur haine l'un de l'autre n'était jamais tout à fait parvenu à rompre. Alors qu'il aurait pu la rejeter et la laisser se débrouiller seule pour se débarrasser de l'enfant, ou pire, la tuer, ils avaient partagé chaque étape de ce moment. «J'y pense quelques fois, admit-il. Ça a été un frein pour moi pendant quelque temps, tu as porté un être qui avait mon sang, ce n'est pas rien, mais quand je te vois aujourd'hui, je ne le regrette pas, au contraire.» Elle haussa les épaules. "Ouh, c'est pas très gentil ça." Aujourd'hui ? Lou était plus sûre d'elle qu'elle ne l'avait jamais été. Elle était à la tête de sa propre organisation criminelle. Elle se hissait petit à petit à son niveau. Elle était tout ce que la Lou de l'époque n'aurait jamais osé rêvé devenir un jour. La seule raison pour laquelle Strange pouvait chercher à rabaisser cela, c'était par peur. « Dernière question, annonça-t-il en se levant, la gueule du canon pointée droit vers elle. Tu regrettes ? Si c'était à refaire, tu le garderais ? » Lou regrettait une montagne de choses, de mauvaises décisions et de sentiers obscurs qu'elle avait empruntés. Tous les squelettes dans les placards, la famille qu'elle ne voyait plus, les amis qu'elle avait déçus, les centres de désintox qu'elle avait courus. Mais pas cela. Si elle était certaine d'une chose, c'était qu'elle aurait été une mauvaise mère. Mitchell, lui, aurait été le pire exemple paternel. À eux deux, ils auraient bousillé cet enfant. Ils avaient pris la meilleure décision, et il n'y avait rien à regretter. "Pourquoi ? Toi t'as des regrets ?" demanda-t-elle avec toujours le même grain de malice n'ayant pour but que de marcher sur les nerfs de Strange. Mais elle lui devait une réponse sincère, tout comme il s'était tenu aux règles de son jeu jusqu'à présent. "J'aurais fait comme tu m'aurais dit de faire." Elle avait avorté parce qu'il le lui avait dit. Elle aurait gardé le gamin s'il le lui avait demandé. Le libre arbitre n'était pas l'une de ses plus grandes forces à l'époque. À dire vrai, si Lou avait intégré un gang et non une secte, cela n'était qu'un grand hasard. Elle était influençable, malléable, et elle n'avait eu d'yeux que pour lui. "T'étais mon héros à l'époque. J'aurais fait n'importe quoi pour toi." confessa-t-elle tout bas. Pour cette raison, son coeur s'était brisé à chaque fois qu'il la traitait de traîtresse depuis cette fameuse descente de police.

À en croire la posture du pistolet, l'heure était venue. Mitchell était décidé, cette fois, et ne paraissait pas céder aux sirènes de la miséricorde. C'était une étrange sensation, de savoir que d'ici une seconde, une minute, toutes les lumières allaient d'éteindre là haut dans sa caboche. En un claquement de doigts, elle ne serait plus là. "C'est le moment où je dois dire mes derniers mots ?" Pourtant, elle que tous peinaient à faire taire habituellement ne trouva aucune phrase bien pensée à lancer pour agacer Mitchell une dernière fois, pour partir en beauté. Il n'y aurait personne d'autre que lui pour se souvenir de ces dernières paroles de toute manière. Lou réalisa que son esprit n'était pas si tranquille que cela à l'approche de la mort. Elle sentit son coeur accélérer dans sa poitrine et une montée d'adrénaline la pousser à trouver un moyen de se sortir de l'impasse plutôt que d'accepter passivement son sort. Son regard glissa sur Strange de haut en bas, et à ses pieds, tombée là de manière providentielle, la jeune femme vit la bouteille de bière brisée sur le sol. Et elle sut que cela était sa seule option. Ignorant si le coup de feu partit au moment où elle bondit hors de son siège, Lou se jeta sur le plus gros des débris et le planta dans le premier morceau de chair qui lui tomba sous la main dans le feu de l'action ; la cuisse de l'américain. Elle ne réfléchit pas non plus lorsqu'elle décida de profiter de la diversion pour prendre ses jambes à son cou et s'engouffrer dans le couloir de l'immeuble. Non, elle ne se laisserait pas exécuter sans se battre jusqu'au bout.
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Message(#)Bad things never comes alone (Lou)  EmptyLun 22 Fév - 22:33

Bad things never comes alone
Lou & Mitchell


Regrettait-il l’enfant qui n’avait pas eu la chance de voir le jour ? Pas vraiment, il regrettait surtout le fait d’être arrivé à plus de quarante ans sans avoir accompli une telle chose. Le fait de devenir père, un désir profond qu’il n’avait jamais exprimé, un désir qu’il devait taire, car il n’était pas le bienvenu dans ce monde qui aurait détruit sa progéniture. Il n’était pas taillé pour être père et il en avait fortement conscience, mais y penser n’était pas interdit. « C’était le meilleur choix possible. » Qu’il disait, regrettant d’avoir mis ce sujet sur le tapis qui sans vraiment le vouloir était une faiblesse pour l’Américain. Il se mit à rire d’un seul coup, balayant la frustration. « T’imagines franchement, déjà moi, j’ai du mal à m’imaginer avec un gosse, mais alors toi ! » C’est clair qu’elle n’était pas non faite pour devenir mère. « Tu aurais fait n’importe quoi pour moi, mais au final, tu as fait n’importe quoi, c’est ça la différence. » Soufflait-il avant de prendre son courage à deux mains. Il la croyait quand elle disait s’être fait avoir, quand elle disait ne pas avoir voulu tout ça, mais trop de temps s’étaient écoulé depuis et c’était impossible d’effacer le sang qui avait dû couler. Ils ont vécu de bons moments malgré tout, mais ce n’était pas suffisant pour la garder saine et sauve encore une fois. « Je vais m’en passer.» Qu’il disait, alors qu’elle ouvrait encore une fois la bouche pour rien. Il se tenait face à elle, le canon pointé sur sa tête, il était prêt à enfin faire ce qu’il n’avait jamais fait depuis toutes ces années. Tuer Lou Aberline. Il le fallait et ce même si une petite voix lui disait de ne pas le faire. Il la regardait dans les yeux d’un regard qui signifiait que ça y est, le jeu était terminé. S’apprêtant à appuyer sur la détente, il se retrouva en l’espace de quelques secondes dans l’incapacité de nuire. Elle s’était défendue, elle l’avait mis à terre, cette petite crevette. « Putain ! » Encore une fois Lou Aberline s’en sortait et il était fou de rage. L’Américain se crispait, le bout de verre présent dans sa cuisse causait une douleur indéfinissable et l’empêchait de faire plusieurs pas d’affilée. Il était à la merci de quiconque voudrait sa peau. Il se laissait tomber au sol, fixant le bout de verre présent un instant avant de se donner le courage de l’enlever d’un coup sec. Le sang ne se faisait pas prier. Il attrapait le premier truc qui lui venu pour appuyer sur la plaie à travers son pantalon, serrant les dents tout en se relevant. Il soufflait, cherchait un semblant d’air alors que la douleur lui donnait des sueurs froides. Il la détestait, il haïssait Lou Aberline. Il passait sa colère contre quelques objets présents, renversant tout sur son passage d’un geste de la main. Il n’avait pas la force de lui courir après, sa seule priorité à l’heure actuelle, c’était de se faire soigner. Il composait le numéro de Marco son chauffeur. « Viens me chercher, tout de suite ! » Il quittait l’appartement en prenant le soin de récupérer son arme, boitant, souffrant. Marco n’avait pas mis bien longtemps à arriver et n’avait pas manqué de s’exclamer en observant l’état du boss. C’était une défaite de plus face à la jeune femme, celle de trop.

Fin.


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