| | | (#)Mer 25 Nov 2020 - 13:26 | |
| The walls kept tumbling down in the city that we love. Great clouds roll over the hills bringing darkness from above Giovanni a assisté à toute la scène, il était là lors de ce fameux repas de famille des Williams. D’ailleurs il ne savait pas vraiment pourquoi il a été invité, certes les deux familles sont très liées, mais les sujets abordés ici ne le regardaient pas. S’il connaissait certains problèmes qui faisaient rages dans leur rang il n’était pas au bout de ses surprises. Comme à son habitude quand il fait face à ce genre de situation, Gio préféra se mettre de côté et ne pas intervenir là où il n’avait pas à le faire. Bien évidemment si un couteau devait être lancé il serait là pour l’éviter, mais entre temps sans danger de mort il ne voulait être que spectateur de cette scène digne d’un bon film hollywoodien. C’est que même s’il a toujours considéré la fratrie Williams comme ses propres frères et sœurs, il n’a jamais pris parti pour personne pourtant ce n’était pas faute qu’on vienne le voir pour le lui demander. Il le savait le Medici que de se mêler de ce genre de petite guerre familiale lui retomberait dessus un jour ou l’autre s’il devait se rallier à quelqu’un en particulier en le soutenant et le maître de la non prise de tête voulait tout sauf ça.
Si dans sa tête il était sûr et certain que des têtes allaient tomber avant la fin de la réunion, les secrets révélés à ce moment fut tout autant un choque pour le napolitain et celui qui était au milieu de tout ça, celui dont personne visiblement ne prenait le soin de ménager ou même faire attention c’était Damon, le fils de Saül ou plutôt celui d’Auden. Personne ne faisait vraiment attention à ce qu’il pouvait ressentir et si le Medici avait eu la chance de le connaître un peu mieux, il l’aurait sûrement rejoint pour s’assurer de comment il allait. Seulement il ne connaissait presque rien de ce cousin éloigné en dehors des brides qu’il a entendues par-ci, par-là de la bouche de Saül et des rares fois où ils se sont rencontrés lors de repas de famille. Il ne voulait pas se retrouver dans une situation où il lui dirait quelque chose de déplacer qui ne ferait que tout aggraver.
Au lieu de partir vers son petit cousin, ses pas le dirigèrent vers Auden qui venait tout juste de sortir de son côté. Il est loin d’être le meilleur pour ce qui est de réconforter les gens le Medici, pourtant il essaya de rattraper son cousin comme s’il était capable de faire fuir les nuages qui se formèrent au-dessus de sa tête. « Le vin était très bon tu ne trouves pas ? » Il essaya bien maladroitement de changer de sujet au début avec son sourire de petit con. Il avait réussi à rattraper rapidement Auden, mais il n’avait toujours aucune idée de la façon dont il allait se démerder pour ne pas s’attirer ses foudres. C’est qu’il le connaît bien son cousin et même s’il aime bien faire son petit con lui aussi, il peut se montrer beaucoup moins amusant quand il est dans un état tel que celui qu’il avait à ce moment précis. « Tu sais je suis sûr que c’est rien ça, c’est tranquille. C’est votre façon de dire je t’aime non ? » Il posa la main sur l’épaule de son cousin pour le stopper alors qu’il voulait probablement partir encore plus loin pour être certain de ne pas recroiser le regard de Saül, mais il n’y avait rien à des km à la ronde là où ils se trouvaient. « Tu ne vas pas pouvoir aller bien loin sans voiture… » Il avait enfin l’air de vouloir se poser et d’arrêter de grommeler dans son coin et de l’écouter. Ecouter, mais quoi ? Giovanni se retrouvait bien comme un con et c’est exactement pour ça que d’habitude il ne se mêle jamais de rien. « Je sais très bien que c’est compliqué entre vous, mais tu ne crois pas que de gueuler comme ça l’un sur l’autre ça ne fait qu’aggraver les choses ? » S’il ne pouvait pas vraiment donner de bons conseils ou même se ranger d’un côté ou de l’autre, il pouvait tout du moins être là pour écouter et malheureusement pour eux pas tellement plus.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 26 Nov 2020 - 1:19 | |
| Je savais que j’aurais dû envoyer un message à Giovanni aussi. Il est têtu, le foutu Italien, de vouloir me rattraper et tenter de me faire rentrer dans le crâne je ne sais quelles belles pensées et autres paroles qui n’ont pas leur place aujourd’hui dans ma vie. « Le vin était très bon tu ne trouves pas ? » Mes yeux roulent, il ne les verra pas. Mon pas reste le même puisque j’estime que s’il veut me rattraper alors il n’a qu’à y mettre du sien. Pour ma part, je n’ai plus rien à faire dans son restaurant et j’ai surtout besoin de m’en tenir aussi éloigné que possible, pour le bien de tous. Le sang sur ma chemise en attestera autant que celui sur celle de Saül. Mon arcade désormais rouverte à cause de son récent face à face avec le gravier de l’allée ne saurait contredire quoi que ce soit. Si tout le monde devrait enfin avoir compris qu’on se porte tous bien mieux lorsqu’on est séparés, ce n’est pas le cas de Giovanni encore. « Tu sais je suis sûr que c’est rien ça, c’est tranquille. C’est votre façon de dire je t’aime non ? » Sa main me dérange autant que ses paroles. Le rire que j’esquisse me fait réellement mal, me faisant prendre conscience que même ma gorge a reçu quelques coups quand on se disait je t’aime. Mon pas ralentit sans s’arrêter ; sa main reste accrochée à mon épaule alors que j’essaye de la secouer pour l’en déloger. “Je veux te tuer. C’est ça que ça veut dire. Je pense que ta langue a fourché.” La naïveté ne l’aidera jamais, dans la vie. Il n’est pas optimiste, il n’est pas plein d’espoir ni même aucune autre connerie dans le genre et puisque je l’estime bien trop pour statuer qu’il a de la merde dans les yeux, je préfère encore dire de lui qu’il est naïf. Il croit encore qu’on pourra un jour agir comme une famille normale. J’aurais pu dire que c’était mignon si nous avions tous deux dix ans à nouveau. Maintenant que les années se sont multipliées par quatre, cela n’a plus rien d’atendrissant et tout de fatiguant.
« Tu ne vas pas pouvoir aller bien loin sans voiture… » - “J’ai des pieds.” Et un parfait esprit de contradiction fortement aiguisé. A ce jeu là, je pourrai jouer pendant des heures sans même en avoir le coeur. Been there, done that.
Pourtant il ne semble pas moindrement comprendre que maintenant n’est pas un moment approprié pour se mettre à me parler de ce que je devrais faire ou non ou même comment agir. A chacune de ses paroles précède une expiration de ma part alors que je finis enfin par m’arrêter, lui laissant l’occasion d’admirer sur mon visage à quoi ressemble l’amour fraternel dans la famille Williams. « Je sais très bien que c’est compliqué entre vous, mais tu ne crois pas que de gueuler comme ça l’un sur l’autre ça ne fait qu’aggraver les choses ? » - “Ce que je crois surtout c’est que parfois tu devrais apprendre à la fermer, Gio.” Nous ne sommes plus des enfants et, par conséquent, je n’ai pas la moindre once de remords à l’idée de lui parler ainsi. Nous avons déjà assez perdu de temps, je ne peux pas continuer à faire les mêmes erreurs en enrobant mes mots de tact inutile. Il dit de la merde, voilà tout. Personne ne lui a dit que les rêves sont réservés au moment du sommeil et qu’une fois réveillé, cela ne pouvait plus fonctionner ainsi. “On est plus des enfants, on se pardonne pas en proposant à l’autre d’aller faire du vélo après cinq minutes à s’être regardés en chien de faïence.” A l’époque tout était simple et facile mais aujourd’hui la moindre de nos erreurs peut vous coûter un fils, un mariage et toute une vie - Saül, on parle de toi, juste au cas où tu ne l’avais pas compris. Je n’ai jamais été doué pour pardonner aux gens et il n’y avait pas de points bonus pour ceux qui partageaient mon sens. Et quand bien même, aucun chiffre n’aurait été suffisant pour rattraper le fait qu’il m’a volé un enfant et une vie toute entière. "Il n'est même pas capable de se tenir face à son propre fils, il ne mérite pas qu'on lui accorde de l'importance." Mort. Il mérite d'être mort. C'est tout et rien d'autre. Il ne peut pas parler ainsi de Damon et croire que quiconque lui déroulera le tapis rouge à son retour. Cela ne fait aucun sens et lui non plus, de toute façon. |
| | | | (#)Dim 29 Nov 2020 - 13:36 | |
| The walls kept tumbling down in the city that we love. Great clouds roll over the hills bringing darkness from above
Les paroles en italique sont en italien. Il savait que ce n’était sûrement pas le meilleur des moments pour rattraper son cousin et d’engager la conversation sur ce qui venait de se passer il y avait encore trop peu de temps. Il savait aussi le Medici que parfois il vaut mieux retirer le pansement quand la peau est encore à vif pour que ça se passe mieux plus tard, parce que même si l’esprit d’Auden était gangrené par la haine c’était peut-être le seul moment où il accepterait de parler de ce fameux repas, Gio lui-même ne serait sûrement jamais revenu sur la question pour éviter de rouvrir des plaies qui ne doivent pas l’être. Alors oui, il savait qu’il allait sûrement s’en prendre une au passage entre deux affirmations, qu’il allait sûrement se faire insulter, mais c’était aussi le jeu. Il ne voulait pas lui faire la morale, lui montrer qu’il le soutenait lui ou son frère, il voulait simplement apaiser ne serait-ce que légèrement comme il le pouvait les tensions entre eux deux. Si la famille c’est quelque chose de très important pour Gio les rêves le sont tout autant et Auden et Saül font tous les deux parties de sa famille et d’un rêve en commun qu’ils ont depuis une éternité ensemble. « Mais bien sûr que non, la famille c’est tout ce qu’on a et il le sait très bien. Une famille qui n’est pas dysfonctionnelle ce n’est pas drôle. » Il savait également qu’à trop jouer la carte de l’ironie et de la déconne il risquait d’un peu plus l’énerver, mais malheureusement pour ça il ne pouvait pas faire grand-chose l’italien, il est comme ça et il ne changera probablement jamais. C’est pour ça qu’il continua à un peu taquiner Auden ne serait-ce que pour qu’il puisse enfin s’arrêter. Il n’avait pas besoin qu’il l’écoute pendant des heures, il voulait simplement lui dire deux ou trois mots. « Ouais, enfin t’iras pas loin avec tes ptites jambes… » Siffla-t-il dans sa barbe. Il commençait cependant à en avoir marre de lui courir après, il avait juste l’impression d’être un petit chien qui courrait après le bon petit os, mais Auden s’arrêta d’un coup et Gio eut le reflexe de s’éloigner d’un pas juste au cas où, en règle générale quand quelqu’un s’arrête brusquement comme ça ce n’est jamais bon signe. Gio regardait autour de lui pour voir s’il y avait un public au moins pour éviter de monter sur la potence. « Wowowo, on se calme mon frère. Je sais que t’es énervé, que tu ne veux sûrement pas en parler, mais j’ai mon mot à dire moi aussi dans toute cette histoire. » Il ne voulait pas vraiment se mettre à crier le Medici et il ne l’a pas fait, il savait qu’il allait s’en prendre plein la gueule, mais il ne voulait pas non plus se laisser faire. Il savait qu’avec Auden il fallait parfois prendre le taureau par les cornes et lui dire les choses correctement en face pour qu’il comprenne ce qui est en jeu, parce que oui, Gio avait ses raisons pour s’inquiéter de la situation entre les frères Williams et ce indépendamment du fait qu’ils sont cousins. « Je n’ai jamais dit que ton frère était un ange ni même que je suis de son côté. Je ne suis du côté de personne, je n’ai que quelques éléments de toutes cette histoire et même si j’avais tout entre mes mains, je ne prendrais jamais part à vos problèmes ce que je n’ai d’ailleurs jamais fait depuis le début. » Ce qu’il voyait l’italien, c’était que ce rêve de gosse qui a alimenté toute sa motivation pour quitter Naples, puis l’Italie pour un des plus magnifiques des pays et reconnu pour sa grande gastronomie qu’est la France était en train de partir en fumé. Ce rêve dont ils en avaient encore parlé il n’y a pas si longtemps que ça et dont ils avaient tous de nouveau émis le désir de le voir naître un jour. « Je te rappelle cependant qu’on a une affaire sur le feu tous ensemble et que j’y mets ma réputation en jeu ok. Alors que tu ne veuilles pas me parler maintenant c’est une chose, mais je peux te dire que tu vas être obligé de le faire parce que je ne vais pas te lâcher pour le moment et après je peux te promettre que ça sera à son tour de s’en prendre plein la gueule. » Il fallait commencer quelque part et il se demandait s’il avait bien fait de commencer par le plus jeune des deux frères. Il ne savait toujours pas comment il allait s’y prendre pour le résonner sans non plus lui faire oublier ce qui venait de se passer ce qui était impossible de toute façon, mais il fallait au moins qu’il entende raison. L’italien essaya alors une manière un peu plus forte qu’à son habitude et advienne que pourra se dit-il.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 30 Nov 2020 - 4:38 | |
| Giovanni est l’exemple typique prouvant qu’avec toutes les bonnes intentions du monde, il est quand même possible de tout rater. Il essaye mais ne sait absolument pas comment s’y prendre ; il a des gestes qui ne sont pas les bons et des mots qui sont pires encore. Personne ne lui a donné le guide pour comprendre Auden et ça a sûrement à voir avec le fait qu’il n’existe toujours pas puisqu’il n’y a jamais une même règle qui tient avec moi. J’aurais cru qu’après plus de trente ans à se côtoyer il saurait s’en sortir un peu moins mal mais mon immense envie de le tuer est la preuve du contraire. « Mais bien sûr que non, la famille c’est tout ce qu’on a et il le sait très bien. Une famille qui n’est pas dysfonctionnelle ce n’est pas drôle. » Si la famille était réellement tout ce que j’avais alors que j’aurais rien ; et c’est très loin d’être le cas. La famille est un boulet accroché à notre cheville dès notre naissance et il ne fait que devenir plus lourd et encombrant au cours des décennies. La famille, ce sont des imbéciles et des ratés qui partagent votre nom et seront à jamais associés à vous, peu importe à quel point vous pouvez justement réussir dans la vie et vous démarquer du peloton de losers. Lui n’a su retenir que la définition de nos grands parents encore un peu trop attachés à la symbolique italienne, à leurs racines et à toutes les conneries allant avec. “Ça fait longtemps qu’il n’y a plus rien de drôle, Gio.” Il n’y a rien de drôle quand on vous vole une vie et un enfant.
Le problème avec lui, aussi, c’est qu’en plus de ne pas savoir lorsqu’il fait une connerie, il ne sait pas non plus s’arrêter lorsqu’il le faut. Il ne sait pas marcher en direction de la gueule du loup, il ne fait que courir. Courir pour s’enfoncer toujours plus vite et toujours plus fort dans une merde toujours plus noire - et c’est l’artiste en moi qui parle, là. « Wowowo, on se calme mon frère. Je sais que t’es énervé, que tu ne veux sûrement pas en parler, mais j’ai mon mot à dire moi aussi dans toute cette histoire. » Un rire nerveux fait toujours place à un autre, finalement. Non, bien sûr que non il n’a absolument pas son mot à dire dans cette histoire ou dans une autre. Famille ou pas, frère ou cousin, peu importe. Ce n’est pas de lui dont il est question, ce n’est pas même de son foutu restaurant ou de son foutu boulot. C’est de Damon dont on parle et lorsqu’il est question de mon fils, de mon enfant, alors il n’a certainement pas le moindre mot à en dire parce que ce ne sont pas ses affaires. Les plaies s’ouvrent sur mon visage, je passe une main indélicate dessus pour rapidement en enlever le sang. Je parie que sur ça aussi, il pense avoir son mot à dire. J’espère seulement que le regard sombre au fond de mes yeux qui le sont tout autant réussira à le convaincre de ne rien faire de stupide. D’encore plus stupide, en tout cas. « Je n’ai jamais dit que ton frère était un ange ni même que je suis de son côté. Je ne suis du côté de personne, je n’ai que quelques éléments de toutes cette histoire et même si j’avais tout entre mes mains, je ne prendrais jamais part à vos problèmes ce que je n’ai d’ailleurs jamais fait depuis le début. » Les voitures nous regardent bizarrement lorsqu’elles passent près de nous sans vouloir ralentir, de peur que ce soit eux qu’on agresse puisqu’on ressemble à des dégénérés. Le tailleur de Gio est encore propre, pourtant, pour le moment. Il ne veut peut être pas choisir de camp mais au rythme où vont les choses, il va finir par y être obligé et j’espère pour lui qu’il saura choisir le bon. Ce ne sont pas des petites affaires de famille, des problèmes de souvenirs mélangés ou de rancœurs qui n’ont pas lieu d’être. Ce serait simple, qu’on se soit contenté de ça. Ce serait mal nous connaître, aussi.
Chaque seconde de plus passée à ses côtés est une seconde qui peut laisser un coup de poing s’égarer. Les statistiques sont encore moins en sa faveur lorsqu’à cela il y ajoute des commentaires de sa main et tout un tas d’autres mots qui l’aident à creuser sa propre tombe. Il n’est pas la source du problème, loin de là, mais de mon point de vue je ne vois plus aucun allié nulle part et de possibles ennemis mortels partout. « Je te rappelle cependant qu’on a une affaire sur le feu tous ensemble et que j’y mets ma réputation en jeu ok. Alors que tu ne veuilles pas me parler maintenant c’est une chose, mais je peux te dire que tu vas être obligé de le faire parce que je ne vais pas te lâcher pour le moment et après je peux te promettre que ça sera à son tour de s’en prendre plein la gueule. » Si j’avais réussi à garder mon calmer lorsqu’il a recommencé à m’appeler mon frère en me demandant de me calmer, il s’agit cette fois-ci de la goutte de trop. Il a repris en italien, j’enchaine en anglais. Dans une langue ou dans l’autre, pourtant, j’ai toujours autant envie de le faire taire, en témoigne mon avant bras qui barre désormais ses deux clavicules et lui compresse la cage thoracique. “Ta réputation, là, c’est tout ce à quoi tu penses ?” Il y a une bonne réponse à cette question, et j’espère pour lui qu’il choisira plutôt de la fermer. Dans sa situation, ce serait réellement le mieux à faire, à force. “Et dans ce même élan de génie, t’as sérieusement pensé que me dire ce que je suis obligé de faire était une bonne chose ?” Il devrait avoir compris, depuis le temps, qu’en me demandant de faire une chose je ne serai finalement capable que du contraire. Il devrait savoir que les ordres ne sont fait que pour être outrepassés, peu importe de qui les a prononcés. Ce qu’il y a de bien aujourd’hui, c’est que je n’ai même pas à fournir le moindre effort pour être incapable de me calmer. “Fais au moins semblant d’être moins con Gio parce que je peux t’assurer que je ferai pas la différence entre ton sang et le sien sur ma chemise, mon frère.” Sont les mots les plus doux et aimants que je suis capable de prononcer en cet instant, et j’espère qu’il comprendra que tout ce que je fais, je le fais pour lui. |
| | | | (#)Jeu 3 Déc 2020 - 13:15 | |
| The walls kept tumbling down in the city that we love. Great clouds roll over the hills bringing darkness from above Il n’a clairement pas les bons mots le Medici, en même temps il n’a jamais été doué pour faire l’arbitre, pour calmer les gens et il sait très bien que son cousin n’est clairement pas le genre de petite tête qu’il peut facilement refroidir une fois partie dans les méandres de la colère et même de la haine à l’heure actuelle. Il le sait le Medici qu’avec tout ça il finira sûrement dans le même état que Saül, qu’en plus ils ne sont plus dans son restaurant, mais dans la rue et que si les flics passent par là il y aura sûrement une bonne nuit derrière des barreaux en perspective pour les deux napolitains. Seulement, il ne veut pas abandonner et il insiste, il déteste se donner en public et quand il commence à voir les regards des passants se diriger vers eux il commence à baisse un peu le ton. Auden est de plus en plus hermétique aux paroles de son cousin, mais ça ne change rien pour Gio, il n’arrêtera pas tant que son interlocuteur ne se rendra pas compte de jusqu’où ils iront dans cette histoire de famille si ça continue. « Il est là le problème mon frère. Peu importe les problèmes, leurs natures, leurs conséquences vous êtes toujours sur l’offensive. » Gio baisse la tête l’espace de quelques secondes, il sait qu’Auden n’est pas vraiment apte à recevoir des conseils ce soir alors qu’il n’est déjà pas apte à parler tout court. « Tu dois sûrement penser que j’ai la belle vie avec ce nom qui me colle à la peau, mais tu es tellement loin du compte. Si je prends tout à la rigolade ce n’est pas par plaisir, crois-moi… » Parce que oui, Giovanni déteste pardessus tout les obligations qui vont de pairs avec ce foutu nom, il déteste cette image qu’on lui colle sur le front du petit aristocrate qui en est ici dans la vie seulement grâce aux portes qui lui ont été ouvertes, mais contrairement à Auden il ignorait simplement toutes les attaques et s’est finalement construit un masque pour faire plaisir à ces fameuses attaques. Bien évidemment que les enjeux ne sont pas les mêmes, qu’ici il s’agit d’un enfant, mais pour Gio le principe reste le même, la violence a résolu des guerres, mais jamais les conflits. Il commence à parler en italien, furieux de voir que son cousin s’entête à ne rien comprendre, il le sait pourtant que le Medici n’est pas doué pour choisir ses mots, il devrait pouvoir lire entre les lignes, mais il continue à faire la sourde oreille, à vouloir se placer en victime dans toute cette histoire.
Puis il reprend la parole, il assène, il accuse. Tout ce qu’il a donc retenu pour lui ce n’était que ce tout petit ordre qu’il lui a donné de l’écouter ? Putain d’égo et il sait de quoi il parle. « Bordel Auden, je veux seulement dire qu’il n’est pas que toi dont il est question. Réveille toi ! Oui je ne peux pas comprendre ce que tu peux ressentir à la suite de ses mots, mais putain laisse-le parler, laisse-le cracher sur ce qu’il veut, pourquoi rentrer dans son jeu ? » Il se tait encore quelques secondes cherchant ses mots, essayant de trouver par tous les moyens de lui faire comprendre qu’il faut qu’il arrête avec cette violence, qu’il arrête de croire qu’il n’y a que ça qui pourra résoudre les problèmes parce qu’il ne fera que les fuir et les augmenter et il ne veut pas le comprendre. « Oui, je veux t’obliger à m’écouter, parce que faire la sourde oreille et utiliser tes poings c’est tout ce que tu sais faire, mais je ne t’en laisserai pas l’occasion, je ne te laisserai pas te défiler parce que je sais que c’est la colère qui parle. Alors vas-y frappe moi si tu veux, mais tu peux être certain que je ne vais pas répliquer, je ne vais pas te laisser cette satisfaction d’avoir réussi à me faire taire. » Qu’il le fasse se dit-il, qu’il cède une fois de plus à sa colère. Il se tiendra toujours face à lui suite de ça, les bras grands ouverts prêt à l’accueillir si ne serait-ce qu’un seul petit pourcent de lui désir l’écouter, lui faire confiance comme il le faisait avant. « Parce que je crois toujours à ce rêve de gosse, celui qui m’a motivé à en être là où je suis aujourd’hui et c’est en partie grâce à vous. Je sais que ça ne se fera pas demain, je ne suis pas idiot, mais arrêtez avant qu’il ne soit trop tard, arrêtez. » Il lui tend la main le Medici, parce qu’il est prêt à l’écouter lui aussi, à en savoir plus sur toute cette histoire autour de Damon. Il ne la saisira probablement pas, il refusera peut-être d’en parler, mais il ne pourra pas lui reprocher de n’avoir pensé qu’à lui, de ne pas avoir fait l’effort de le comprendre, parce que c’est ce qu’il essaie depuis le début, maladroitement ça c’est certain, pourtant c’est bel et bien son objectif. « C’est que lorsque l’on s’aperçoit de ses erreurs qu’il est trop tard pour les rectifier alors n’en fais pas plus. Je ne te demande pas d’en faire ton meilleur ami, ni de vous voir tous les jours main dans la main. Essaie simplement de contrôler ta haine pour lui, ça devrait suffire dans un premier temps. » Il espère sincèrement qu’Auden comprend pourquoi il fait tout ça, que s’il ne le lâche pas c’est pour son bien, parce qu’il est toujours mieux d’avoir des remords que des regrets
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 9 Déc 2020 - 6:05 | |
| A chaque nouveau mot venant de lui, il ne fait qu’empirer son cas et me donner envie de le tuer un peu plus rapidement encore. Parfois, je suis bien heureux qu’il ne soit que mon cousin et qu’on ait pas eu à vivre constamment ensemble - même si, en réalité, il dormait plus souvent à la maison que ne le faisait Saül. « Il est là le problème mon frère. Peu importe les problèmes, leurs natures, leurs conséquences vous êtes toujours sur l’offensive. » S’il n’a pas tort sur la forme, il ne comprend pas le fond. Ce n’est pas un problème. Être sur l’offensive nous permet de survivre et honnêtement, c’est un concept que j’affectionne plutôt pas mal. Notre famille est une arène et si quelqu’un lâche son épée ou son bouclier, il est mort. Si quelqu’un relâche son attention, il est mort. Si quelqu’un a pitié de son adversaire et lui laisse la vie sauve, il est mort. Ce n’est pas être sur l’offensive, pour nous, ce n’est que notre façon de voir les choses. On dira que la vision de la famille est différente en Italie qu’elle l’est ici mais au fond on sait que notre vision ne correspond à celle d’aucun pays et qu’on ne saurait trouver aucune excuse où que ce soit. “Arrête avec les “mon frère”. On est tout sauf des frères Giovanni.” Cousins, c’est déjà bien assez. Ouais, laissez moi être un connard qui joue sur les mots, on est pas à ça près. Cela m’occupe à défaut de lui balancer mon poing dans la gueule. Le seul frère que j’ai a ironiquement été rayé de la liste de ceux de ma famille.
« [...] Mais putain laisse-le parler, laisse-le cracher sur ce qu’il veut, pourquoi rentrer dans son jeu ? » “C’est sur mon fils qu’il crache, comment est ce que tu veux que je le laisse faire ?”
Il peut m’insulter autant de fois qu’il le veut que je ne réagirai jamais avec autant de rage que je le fais lorsqu’il reproche la moindre chose à Damon. Il le jette au milieu des fauves comme s’il n’avait jamais rien représenté pour lui (comme s’il ne l’avait pas choisi, il y a vingt ans) et ce n’est pas quelque chose que je peux cautionner. Je ne suis pas du genre à défendre la veuve et l’orphelin, chacun le sait, et en réalité je ne défends que très peu de personnes en ce monde. Pour elles, pourtant, je serais prêt à tout et plus encore et que Damon le veuille ou non, il fera à jamais partie de ce groupe restreint. Il n’a pas à recevoir les foudres d’un homme qui n’est son père que les jours où il le désire. Il n’a pas à recevoir les foudres de qui que ce soit, qui plus est. Le ton monte une fois de plus et je fais un pas en arrière pour tenter de contrôler mon envie de le frapper. « Parce que je crois toujours à ce rêve de gosse, celui qui m’a motivé à en être là où je suis aujourd’hui et c’est en partie grâce à vous. Je sais que ça ne se fera pas demain, je ne suis pas idiot, mais arrêtez avant qu’il ne soit trop tard, arrêtez. » Je ne peux pas accepter la main tendue. Au sens propre ou au figuré, j’ai toujours eu du mal à les accepter - et autant dire que cela signifie que je n’en ai jamais acceptées. Ce que je peux faire de mieux, c’est ne pas lui broyer les doigts. J’imagine que c’est déjà un bon début, non ? Un chef sans ses doigts n’est pas grand chose - comme un artiste sans poignets, vous voyez - hein Saül. “Mes priorités ont changées depuis. Peut être que les tiennes devraient en faire de même.” Et ses rêves avec puisque je doute un jour pouvoir pardonner quoi que ce soit à mon frère ou même me tenir dans la même pièce que lui sans essayer de le tuer.
« C’est que lorsque l’on s’aperçoit de ses erreurs qu’il est trop tard pour les rectifier alors n’en fais pas plus. Je ne te demande pas d’en faire ton meilleur ami, ni de vous voir tous les jours main dans la main. Essaie simplement de contrôler ta haine pour lui, ça devrait suffire dans un premier temps. » J’étais presque calmé, vous voyez. A un ou dix détails prêt, je n’avais plus envie de le faire taire pour une très longue période. Pourtant le don ultime de Giovanni est de choisir les pires mots qui soient et de tous les assembler en une seule et unique phrase. “Des erreurs ? C’est à moi que tu reproches de faire des erreurs ? J’espère que tu fais exprès d’être aussi con parce que ça en devient inquiétant, là.” Saül vole des enfants, rate des mariages, déçoit tout son entourage depuis plus de quarante années et voilà que je suis le seul à qui on reproche de faire des erreurs. Ma vie n’a jamais entaché la chère leur mais non, cela ne suffit pas, cela n’est pas ce qu’ils désirent. Petit à petit, il se rapproche lui aussi de la liste noire. La surprise avec cette fameuse liste c’est qu’une fois noté dessus, il n’est plus possible d’en réchapper. Fun, hein ? “Le jour où ton frère te volera ta vie, je te rappelerai que le monde est parfait et qu’il faut aimer son prochain. Ne t’en fais pas. On se serrera la main ensuite et tout ira bien.” Mon sourire est aussi immense que faux et fatigué, au bord de l’explosion. |
| | | | (#)Sam 12 Déc 2020 - 19:43 | |
| The walls kept tumbling down in the city that we love. Great clouds roll over the hills bringing darkness from above
Les paroles en italiques sont en italiens. Il aimerait tellement lui dire qu’il devrait arrêter avec cet air qu’il se donne de mauvais garçon, celui du mec qu’il ne faut jamais faire chier sous risque de se prendre une grosse patate. Ce ne lui va pas à Auden et si ça amusait parfois Gio quand ils étaient jeunes, aujourd’hui ça lui fait moins plaisir. Il sait qui il est son cousin, il sait qu’il y a un autre mec sympa qui se cache derrière toute cette colère et qui doit regretter tout ce qui se passe dans sa famille, mais qui n’a pas la force d’y faire face en dehors de la violence. Il le sait parce que même si cette violence ne fait pas partie du crédo du Medici, il est un peu pareil à toujours se cacher derrière ses conneries, ses moments où il fait chier son monde juste pour son plaisir personnel. S’il a les mauvais mots le Medici c’est parce qu’il aimerait répondre de façon encore plus crue, mais il sait aussi que ce n’est ni le bon endroit ni le bon moment après ce qui s’est passé au restaurant un peu plus tôt. Il essaie tant bien que mal de se modérer, mais ce n’est pas évident de ne pas blesser son cousin et ce dont on est certain c’est que ça ne marche pas vraiment jusqu’à maintenant, même si visiblement le désir de lui en coller une a disparu pour le moment. « Bien sûr que si Auden, mais encore une fois tu laisses ta haine parler et soit très bien, mais si tu espères me blesser avec tes mots plutôt qu’avec tes poings tu sais très bien que ça ne marchera pas sur moi. » Il ne peut pas savoir ce que ça fait le Medici d’avoir un enfant qu’on n’a pas pu éduquer, d’avoir un enfant tout court, il ne sait donc pas non plus la colère que ça peut provoquer quand alors que c’est Saül qui s’en occupait on se retrouve dans la situation de tout à l’heure. Giovanni se rend très bien compte qu’il a toutes les raisons d’en vouloir à Saül et il serait probablement dans le même cas que lui, mais lors de ce repas il y a eu beaucoup trop, juste trop. « Je sais et je ne vais pas faire semblant de te comprendre parce que ce n’est pas le cas. Mais Auden, ton fils il a vingt ans, alors oui ça doit toujours faire mal surtout qu’il a sorti ça sous ses yeux. Tu as voulu le défendre et franchement c’était tout à ton honneur vraiment, mais quoi que tu puisses penser de ta famille aussi dysfonctionnelle qu’elle soit, vous portez tous le même nom de famille. » Ça le fout en l’air de les voir s’autodétruire de cette façon. La famille est quelque chose de tellement importante pour Giovanni et pas seulement avec sa sœur Caterina ou même ses parents, ses cousins et cousines comptent tout autant pour lui. Il ne se serait jamais fait chier à recueillir Ana plusieurs fois chez lui alors qu’il savait très bien qu’elle lui chourrait des objets chez lui pour s’acheter de la came, il n’aurait jamais été aussi proche d’Auden et de Saül jusqu’à les considérer comme des frères allant jusqu’à partager un rêve en commun, il ne serait jamais aussi chill et sympa avec Sav’ si elle n’était pas une Williams. C’est un éternel optimiste le Medici, mais ça ne fait pas non plus de lui quelqu’un de crédule, il n’est pas aussi débile que ce qu’Auden veut bien lui faire croire. « Mes priorités ne changeront pas, elles ont toujours été pour ma famille et elles le seront toujours. C’est vrai on n’a pas le même nom, mais on a le même sang et ça Auden, ça fait de toi mon frère, ça c’est ce qui me motive à garder espoir en notre projet. » Si seulement il pouvait, il irait directement le prendre dans ses bras, mais il faut avouer que le Medici a tout de même peur de la réaction d’Auden et du tacle en pleine gorge qu’il pourrait prendre si jamais il était toujours ne serait-ce qu’un petit peu remonté contre lui. Le Williams remonte un peu le ton alors que le Medici avait enfin réussi à ne serait-ce qu’un peu le calmer, mais son don de toujours mal se faire comprendre a la vie dure. Il secoue légèrement la tête Gio, il écoute Auden se défendre, il l’écoute essayer de justifier ses actions sans jamais se remettre en question et il est là le problème, il ne veut pas reconnaitre qu’il a lui aussi une part de responsabilité dans tout ça, mais bien évidemment qu’il ne lui sortira pas ça devant lui, ça serait sûrement le point de non-retour dans leur discussion. « On fait tous des erreurs, la mienne aura été de ne pas prendre le numéro de cette femme la dernière fois ou alors de ne pas avoir renvoyé balader mon père quand j’ai dû fuir l’Italie pour la France. » Il ne veut pas se remettre en question Auden et il a tout essayé le Medici, tout sauf de revenir sur cette histoire, il ne lui reste plus qu’à lui montrer qu’il y a toujours une route différente de celle de la violence pour régler un conflit. « J’ai peut-être beaucoup appris là-bas, mais il m’a lui aussi volé toute une part de ma vie, de ma jeunesse et tout ça pourquoi ? Parce que j’ai été vu au bras d’un mec et qu’on a fait la une des journaux. » Il va sûrement s’en foutre Auden, après tout il lui a déjà montré à de multiples reprises ce soir qu’il n’en avait que faire des autres et que c’est sa seule petite personne qui compte à ses yeux, mais c’est un peu la dernière carte que Giovanni possède en main avant de tout perdre et de le perdre lui. « Est-ce que je l’ai renié pour autant ? Est-ce que je suis allé le voir pour le frapper de toutes mes forces ? Non. Je lui ai juste montré qui j’étais et surtout qu’il n’avait plus la moindre influence sur moi, qu’il ne pourrait plus rien faire pour me détruire. » Il se trompe vraiment le Williams s’il pense que la vie de Giovanni ne se résume qu’à un nom, des petites roses et des paillettes de partout. Il ne s’est jamais plaint de sa situation, bien au contraire et ça ne l’étonnerait même pas qu’Auden ne soit pas au courant de toute cette histoire, mais ce n’est pas le plus important, il veut simplement lui montrer cette autre route à suivre où il n’aura pas à laisser la haine et la violence détruire qui il est, détruire sa famille. « Je ne te rejette pas toute la responsabilité, je te l’ai déjà dit ça. Il t’a volé une partie de ta vie ? Je le sais bien, tu peux bien évidemment lui en vouloir, je ne t’ai jamais jugé là-dessus, mais Damon il est toujours là Auden et il est toujours temps d’être ce père que tu as toujours voulu être. Laisse-le cracher comme je t’ai dit, laisse-le dire tout ce qu’il veut, concentre-toi sur ce qui est le plus important pour toi, rattrape tout ce retard avec ton fils. » Il lui tend de nouveau la main, espérant qu’il la saisisse, qu’il retrouve le Williams qu’il connait depuis tant d’année.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 19 Déc 2020 - 19:10 | |
| « Bien sûr que si Auden, mais encore une fois tu laisses ta haine parler et soit très bien, mais si tu espères me blesser avec tes mots plutôt qu’avec tes poings tu sais très bien que ça ne marchera pas sur moi. » - “Si c’est vraiment t’en prendre une qui te manque, alors ça peut s’arranger.”
On dit souvent qu’il y a une solution à tous les problèmes et bien que je pense que c’est une idée aussi utopiste que stupide, vous voyez que j’essaye quand même de faire des efforts, là. Il me reproche mon manque d’action et c’est bien ironique quand, je le sais, on va bientôt me reprocher d’ici peu de justement avoir été trop dans l’action et pas assez dans la réflexion. Qu’ils aillent se faire voir, tous, Williams ou Medici, ils ne sont pas mon problème. Je devrais être avec Ginny en ce moment, pas avec lui à l’écouter parler comme s’il était un grand sage dont j’aurais encore quoi que ce soit à apprendre. Il se prend pour mon aîné si ce n’est mon père et que ce soit une réponse ou l’autre, ce n’est de toute façon pas du tout une bonne idée. Qu’il essaye de se placer en figure d’autorité, en résumé, ne sera jamais une bonne idée avec moi et m’attaquer de front ne sera jamais la bonne méthode pour me déloger de mes positions, ancrées à la sueur de mon ego de merde. “Je me moque de tes priorités ou même que tu penses qu’un sang commun ou un patronyme peuvent tout changer. Ce sont Damon et Ginny mes priorités, peu importe ce qu’il en coûte du reste.” Il me parle d’une fille d’un soir et je souffle, bien sûr que je souffle. Ses problèmes ne sont pas les miens, ses histoires de cœur sont bien le cadet de mes soucis. S’il l’aime assez pendant quinze ans sans discontinuer alors peut-être qu’on en reparlera, oui, mais pas avant. S’il n’a pas osé tenir tête à son paternel, là encore, ce ne sont pas mes histoires. Chacun le sien, chacun ses problèmes. Je suis parti quand j’avais seize ans pour ne pas avoir m’infliger ça, je n’ai pas moindrement envie de le vivre au travers de sa misérable petite histoire. Mes yeux roule, je souffle davantage encore. Il use d’une patience inexistante, Giovanni, et plutôt que de vanter des liens de famille soudés, il devrait plutôt s’estimer heureux d’avoir partagé plusieurs décennies de ma vie sans que je ne veuille le tuer. Parce que là, justement, je ne rêve que de ça au même titre que tous les autres. Raisons différentes, mais même objectif.
« J’ai peut-être beaucoup appris là-bas, mais il m’a lui aussi volé toute une part de ma vie, de ma jeunesse et tout ça pourquoi ? Parce que j’ai été vu au bras d’un mec et qu’on a fait la une des journaux. » Est ce que tu veux ce que je te dise les mots qu’a eu mon propre sang, comme tu dis, mon propre frère, à ce sujet ? Oh, qu’étaient-ils déjà, ces doux mots prononcés de la douce voix qui avait déjà muée, celle provenant de la personne que j’ai le plus estimé dans toute ma vie, celui que j’ai toujours vu comme un modèle à suivre et un symbole de perfection que même-moi j’aurais bien du mal à atteindre. Quels étaient-ils déjà, ces fichus ? Oh, oui. Tu me dégoûtes, Auden. Mes yeux se voilent d’eau non pas à cause d’une tristesse inexistante mais bien de la colère. Il n’a pas le droit de jouer à celui qui a eu la vie la plus merdique. S’il n’aimait pas ses proches, ils n’avaient qu’à les quitter. C’est ce que j’ai fait, et c’est ce que j’aurais dû continuer à faire. C’est ce que je ferai avec lui aussi s’il continue de s’accrocher à moi comme une sangsue avide de reconnaissance. “Tu m’emmerdes Giovanni, on est pas dans un film. C’est pas le moment où le super gentil raisonne le grand méchant à grands coups de morale et d’exemples foireux.” La lutte du bien et du mal, à jamais le grand indémodable. Il est Iron Man, je suis Captain America, pour faire plus d’actualité. On ne spoil pas ce qui arrive au monsieur de métal, mais c’est pas beau à voir.
Discuter avec lui ne sert à rien. On est deux murs et personne ne veut céder aux arguments de l’autre, aussi bons puissent-ils être (les miens sont bons, les siens, par contre, sont à chier). “C’est bien beau que tu saches, mais ça ne te fait pas devenir moi pour autant.” Preuve en est qu’il compare un fils que je n’ai jamais vu grandir à une putain de femme comme il en existe, littéralement, des milliards d’autres dans le monde. Des petits êtres formés de la chair de ma chair, il n’en existe pour le moment qu’un seul, et il n’y a que lui que j’aurais voulu voir grandir avant tout le reste. Il n’y a que lui que j’aurais fait passer bien avant mes propres intérêts, il y a vingt ans déjà, avant même que Ginny ne croise le chemin de ma vie.
Mon bras se recule de ses clavicules, mes pas s’esquissent déjà loin de lui. Je n’ai qu’une dernière demande à lui faire avant de reprendre mon chemin, seul. “Lâche moi avec tes beaux discours, c’est vraiment pas le moment.” Je sais qu’il a raison, pour une fois, quand il dit que tout ce que je peux faire maintenant c’est tenter de rattraper le temps perdu. Et personne n’osera me contredire, pourtant, quand je leur dirai que rien ne rattrape des années perdues. Il n’est mon fils que par le sang ; c’est Saül qui l’a élevé et c’est de lui dont il tient, peu importe à quel point j’aimerais que ce ne soit pas le cas. |
| | | | (#)Dim 10 Jan 2021 - 13:01 | |
| The walls kept tumbling down in the city that we love. Great clouds roll over the hills bringing darkness from above
Les paroles en italiques sont en italien. Il ne sait pas ce qu’il déteste le plus chez son cousin le Medici. Il y aurait tellement à lui reprocher, tellement plus qu’il ne pense si on sortait de la situation dans laquelle ils sortaient après ce repas catastrophique. Ce n’est jamais vraiment bon signe quand il se retrouve avec Saül, mais ce soir-là, ça a passé un cap qu’il n’avait encore jamais vu. Lui pour qui la famille est tout ce qu’il y a de plus sacré – surtout pour sa sœur – c’est un vrai supplice de les voir s’entre tuer comme ça. C’est d’ailleurs pour ça qu’il est prêt à s’en prendre une de la part d’Auden, il veut comprendre, il ne cherche pas à réparer ce qui a été cassé, ce n’est clairement pas son travail et il sait très bien qu’il devrait donner trop de sa personne pour ça sans avoir l’effet escompter à la fin, sans avoir l’assurance que tout irait bien dans le meilleur des mondes chez les Williams alors flemme. Il fait semblant de ne rien comprendre, il ignore tout ce que peut bien lui dire Giovanni, il le fait mal certes, mais ça ne devrait pas l’étonner sachant qu’ils ont vécu toute une partie de leur vie à être ensemble h24. « On n’arrête pas de me reprocher mon égocentrisme voire mon narcissisme, mais t’es pas mieux Auden. Je ne suis pas un grand orateur ça je ne vais pas te l’apprendre ce soir, mais bordel, tu es prêt à te mettre tout le monde à dos pour ne pas avoir à parler avec eux sans te battre ? » Il ne parle pas de Saül ici, il parle du reste de sa fratrie, il parle pour lui et sûrement pour sa sœur Caterina qui ira sûrement lui toucher deux mots la connaissant encore mieux que son cousin. Il sait qu’il choisit mal son moment, il sait qu’il aurait probablement dû attendre quelques jours avant de venir lui en parler, que leur discussion serait différente tout du moins dans le ton qui est utilisé, mais c’est l’impulsivité du Medici qui a dicté ses pas vers lui. Il est trop tard pour reculer et c’est bien pour ça qu’il continue de lui tenir la grappe, de l’empêcher de s’enfoncer un peu plus dans ses idées qui ne sont peut-être pas fausses, mais qui l’emmènent beaucoup trop loin de sa famille, celle qu’il connaît depuis un long moment, avant même qu’il sache se torcher le cul tout seul. Était-il vraiment prêt à tous les renier juste pour vivre dans son petit cocon avec Ginny et ses enfants ? Ça ne faisait pas de doute aux yeux du Giovanni et de son point de vue ce n’était pas la bonne solution. « Encore une fois c’est là où tu fais erreur mon frère, vous vous croyez tous dans un film en pensant que toutes vos actions n’auront aucunes conséquences ou alors de penser que de s’en foutre éperdument est normal. Je sais que tu détestes qu’on te face la morale, mais en même temps est-ce que tu t’écoutes ? Tu repousses tout le monde, tu ne laisses personne t’aider. » Il est prêt à le faire le Medici, dans une moindre mesure bien évidemment parce qu’il ne veut pas non plus que leurs problèmes se déplacent ailleurs, mais il ne peut pas non plus les voir faire sans rien dire. Si pour Auden le fait de partager le même sang ne signifie rien pour lui ce n’est pas le cas du Medici. C’est plus qu’une affaire d’image, pour lui on ne peut jamais vraiment compter sur ses amis et c’est sûrement pour ça qu’il ne connaît probablement qu’un tiers des personnes qui le suivent sur les réseaux sociaux. Au bout du compte il ne reste que ceux pour qui on partage des liens familiaux. Il n’arrivera probablement jamais à la comprendre, mais il a tout Auden, il fait le métier qui le passionne, il a une femme remarquable, des enfants, une maison, ce n’est pas ça la définition de réussir sa vie ? Probablement plus en 2020, mais aux yeux du Medici qui n’a jamais vraiment eu l’occasion de s’en approcher ne serait-ce que d’un petit centimètre ça l’est. « Tu ne laisses personne se mettre à ta place, tu ne fais que t’isoler dans ton coin en pensant qu’il est plus simple de porter sur tes épaules tous tes maux que de les partager avec les autres. » Il secoue la tête le Medici alors qu’il voit Auden commencer à tourner les talons une fois de plus. Il ne le retiendra pas, plus maintenant. À quoi bon essayer d’aider une personne qui refusera catégoriquement toute approche ? Est-ce qu’il connaîtra ses petits cousins ? Est-ce qu’il aura l’occasion d’être invité dans cette maison et partager un fou rire avec sa famille à lui ? Rien n’est certain pour le Medici et encore plus aujourd’hui. Il voit la distance augmenter au fur et à mesure que son cousin marche et dans sa tête c’est tout simplement une distance qu’il ne sera jamais capable de combler. « Ne tourne pas le dos au reste de ta famille Auden, ne t’isole pas ! Parce que crois-moi qu’un jour ou l’autre tu auras besoin de nous et tu regretteras de ne pas avoir partagé ne serait-ce qu’un morceau de ta vie et ce jour-là plus personne n’aura attendu que tu décides qu’ils méritent d’en faire partie. » Ce n’est ni une menace, ni un chantage, mais plus un avertissement qu’il lui fait, à trop vouloir repousser les autres ils ne chercheront plus à essayer de le comprendre, Giovanni y compris.
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