ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Silly Games Raelyn Blackwell & @"Halsey Blackwell" - novembre 2020
En remettant la main sur mon téléphone, je n’ai pas sauté sur l’occasion d’envoyer un message à Halsey. Bien sûr, j’ai jeté un œil à ceux que j’avais reçu pendant mes semaines, mes deux longs mois d’absence avant de déposer le téléphone dans un coin du bateau pour l’oublier au profit de mes retrouvailles avec mon amant. Force est de constater que les quelques personnes qui se sont fait du souci - ou en tout cas se sont demandées où j’étais et ont osé m’envoyer un message - tiennent dans un mouchoir de poche. Alec - évidemment - a tenté à nouveau de me convaincre de lui laisser une chance de s’expliquer. Expliquer quoi ? Il n’y a rien à dire de plus : face à un choix cornélien : trahir son frère ou notre amitié, il a choisi le premier et je vois mal ce qu’il pourrait dire de plus en sa faveur. Je ne veux plus entendre parler de lui, et que je sois damnée si j’ose un jour à nouveau le considérer comme un ami, ce traître. Primrose, la douce et ambitieuse Primrose a fait partie du lot et je ne suis pas surprise qu’elle compte parmi mes plus fidèle : c’est à moi qu’elle doit ses entrées au Club et l’argent qu’elle dépense dans ses vêtements de marque, à moi et à personne d’autre. Halsey vient fermer la marche et elle le fait avec panache : il est presque difficile de deviner dans ses messages si elle s’est réellement inquiétée pour moi ou si pour une autre obscure raison. Pendant les premières semaines elle m’a envoyé plusieurs messages avant d’abandonner : et puisque je lui ai confié peu avant de disparaître que son acolyte avait fait pression sur moi, me demandant de disparaître de la vie de ma demie-soeur, mon excuse est toute trouvée.
Bien sûr, il reste la possibilité qu’elle soit au courant de la plupart de mes péripéties par le biais d’Ariane. Mon amant s’est confié à la rousse en espérant trouver une oreille attentive et des conseils pour gérer mon état, et l’a même missionnée de passer la journée avec moi lorsqu’il a deviné que j’avais besoin de changer d’air et de moins me sentir enfermée sur le bateau, prisonnière de sa bienveillance. Si l’on dit souvent qu’on ne force pas quelqu'un à guérir, mon sevrage, c’est à lui et à lui et à lui seul que je le dois. Un regard extérieur pourrait comparer cette expérience à celle que j’ai vécu il y a presque quatorze ans en rencontrant mon ex compagnon mais il se tromperait : je suis tombée amoureuse d’Aaron par reconnaissance, parce qu’il m’avait sortie d’un monde dans lequel je mourrais à petit feu et dont je n’arrivais pas à me sortir. Cette fois-ci, j’ai sorti la tête de l’eau parce que j’aime Amos. Je n’en suis pas retombée amoureuse à cause ou grâce à ce qu’il aurait fait pour moi : j’ai réussi à arpenter le chemin de la guérison grâce à l’amour que je lui portais déjà et qui n’a jamais faibli.
Et j’ai guéri. J’ai repris doucement les quelques kilos que j’avais perdus en m’enfonçant dans la spirale de la cocaïne. Mes joues se sont remplumées et mes jambes ont retrouvé leur solidité. J’ai meilleure allure et si j’observe parfois mes bras - mes muscles ont fondu - avec désarroi, lorsque je suis habillée il est presque impossible d’observer les conséquences de ma descente aux enfers sur ma silhouette. Et c’est ce que j’ai attendu pour répondre aux messages de la brune. J’ai attendu de redevenir moi-même avant de lui proposer une rencontre pour briser la glace - je ne peux nier que nous nous étions rapprochés durant les dernières semaines - et également tenter d’estimer ce qu’elle sait de mes errances : Ariane aura-t-elle parlé ou bien tenu sa langue ? Elle n’a pas été avare en informations sur ma demie sœur quand j’ai tenté de lui tirer les vers du nez et je sais qu’elle m’apprécie, peut-être aura-t-elle fait preuve de la même courtoisie envers moi.
Je ne m’attendais pas à être fixée par message. Ils ont constitué en quelques piques - notre mode de communication favori - et je lui ai proposé de me laisser lui offrir un café, en lui donnant rendez-vous à Oates Park. Petit à petit je reprends mes marques en ville et quitte la Marina qui fut ma prison dorée pendant des semaines. Cafés en main, j’ai passé le portail du parc à l’heure prévue, dans une tenue légère puisque le printemps australien est clément et que l’état pointera bientôt le bout de son nez. Elle est là Halsey, assise sur l’un des bancs près de l’entrée et, un sourire poli sur les lèvres je me suis approchée d’elle et lui tendant le porte gobelets pour qu’elle se saisisse du sien. « Ponctuelle à ce que je vois. T’étais pressée de me revoir ? » A ma décharge, je dois mes cinq minutes de retard à la queue pour attraper nos boissons. « Je t’ai pris un double expresso. Je me suis dit que t’étais ce genre de fille. » Le genre à ne pas boire son café rempli d’eau pour un résultat jus de chaussette garanti. « Donc t’es toujours sur Brisbane. Je suppose que Clyde non plus n'a pas tenu sa part du contrat. » Puisque la sienne, c’était qu’ils fassent bagages et quittent la ville. Je le savais déjà, puisque je l'ai revu lui, et je ne l’avouerai pas et je ne me l’explique pas mais une part de moi n’est pas mécontente qu’il ne l’ait pas fait.
@"Halsey Blackwell"
:
Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 29 Nov 2023 - 10:39, édité 1 fois
Halsey avait pratiquement perdu espoir lorsque son téléphone s’était enfin allumé pour annoncer un message en provenance de Raelyn, signe rassurant qu’elle n’était donc pas morte ou entrain d’errer dieu seul savait où. Son absence avait été plutôt radicale après plusieurs soirées passées ensemble et la brune n’avait pas trop bien su où se situer vis-à-vis de ce comportement versatile. Après tout, la blonde était peut-être de son sang, mais elles ne se connaissaient encore que trop peu pour qu’elle puisse se targuer de comprendre ses réactions ou ses comportements. D’autant qu’aux dernière nouvelles, la poudre blanche était devenue le moteur de la plupart de ses actions et la jeune femme ne pouvait prétendre connaître la Raelyn à laquelle elle avait eu affaire ces dernières semaines. Après plusieurs messages sans réponse, Halsey avait fini par s’inquiéter et sans Clyde dans les parages pour l’aider à comprendre ce silence – à croire qu’ils s’étaient volontairement donnés le mot – elle avait fini par se résoudre à chercher elle-même. Ça avait commencé par des promenades aux environs du restaurant où elle était allée fouiner en arrivant à Brisbane quelques mois auparavant, puis à hauteur du loft de la blonde, mais rien n’y avait fait ; elle semblait s’être évanouie dans la nature. Finalement, elle avait décidé de se concentrer sur les hôpitaux – davantage par dépit que par réelle conviction – et c’était là qu’elle avait découvert le passage aux urgences de la blonde. Elle n’eût même pas à se présenter sous une autre identité pour parvenir à ses fins, se contenant de décliner son nom de famille qui collait avec celui sous lequel Raelyn était entrée cette nuit-là à l’hôpital. Mais en dépit de leur lien familial, l’infirmière avait refusé de lui fournir la moindre information supplémentaire sur son dossier ou sur les raisons de son admission, ce qui envoya Halsey dans une impasse. Elle s’était maudite pour son manque de ressource et avait pensé à Clyde qui se terrait toujours dans le silence le plus complet, ce qui l’avait empêchée de lui demander la moindre aide supplémentaire. Après tout, n’avait-il pas fait en sorte de sortir la blonde de leur vie sans qu’elle n’en soit informée ? Peut-être que cette disparition était de son fait, après tout ? Cette pensée était restée ancrée dans son esprit, du moins jusqu’à ce que le brun ne refasse une apparition en lui expliquant tout ce qu’il s’était passé et ne cherche à se faire pardonner de son erreur de jugement. La pilule avait du mal à passer, encore aujourd’hui, mais il lui avait permis de comprendre les raisons de l’absence de son aînée ; une overdose. Elle avait fait une putain d’overdose. Etrangement, cette nouvelle l’avait quelque peu chamboulée même si elle avait fait de son mieux pour ne rien laisser paraître, comme d’habitude. Et si aujourd’hui la blonde revenait à la surface, Halsey ne pouvait nier qu’elle s’était réellement inquiétée pour elle. Elle avait donc accepté son invitation avec empressement, ravie de l’atout qu’elle avait en poche en détenant cette information à son insu et avide de la revoir après tout ce temps. Elles convinrent de se rencontrer à Oates Park pour un café, ce qui ne manqua pas de faire sourire la brune après les soirées arrosées qui les avaient rapprochées durant le mois d’août. Habillée de manière légère et décontractée, la brune s’était rendue sur le lieu du rendez-vous avec quelques minutes d’avance, jetant des coups d’œil furtifs autour d’elle en attendant de voir apparaître Raelyn tout en se demandant dans quel état elle la verrait. La blonde n’avait pas manqué de lui offrir des selfies lors de leurs échanges de messages, mais la brune était la première à savoir que les filtres actuels étaient presque à la hauteur de n’importe quelle chirurgie et que par conséquent, il valait mieux ne pas s’y fier. Finalement, la jeune femme apparu dans son champ de vision et Halsey put constater avec une once de soulagement que sa sœur était égale à elle-même. « Ponctuelle à ce que je vois. T’étais pressée de me revoir ? » La brunette fronça le nez en attrapant son gobelet avant de se fendre d’un sourire dans sa direction. « Je voulais m’assurer que les photos n’avaient pas été envoyées par un type qui te maintenait prisonnière, on ne sait jamais. » Prétendit-elle sans savoir qu’elle n’était pas si loin de la vérité finalement, même si la prison et surtout le geôlier n’avaient rien d’hostiles, bien au contraire. « Je t’ai pris un double expresso. Je me suis dit que t’étais ce genre de fille. » « Tu t’es bien dit. » Répliqua-t-elle en avalant une gorgée avant de regarder le logo du gobelet, afin de visualiser où Raelyn avait été le chercher. « Donc t’es toujours sur Brisbane. Je suppose que Clyde non plus n'a pas tenu sa part du contrat. » Directement dans le vif du sujet donc. La brune releva la tête vers elle, perdant légèrement son sourire alors que la discussion glissait déjà sur un point qui demeurait sensible, même si Clyde et elle avaient eu l’opportunité de s’expliquer. Elle était rancunière la brune, surtout lorsque sa confiance était trahie par la seule personne à qui elle avait accordé sa confiance. « Ce que Clyde décide ne m’implique pas forcément, j’ai tendance à prendre mes décisions seule, même s’il a pensé le contraire en faisant ce deal avec toi. » Elle haussa les épaules avant d’esquisser une moue amusée. « T’es déçue que je sois restée dans les parages, c’est ça ? »
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Elle est déjà là Halsey, assise sur l’un des bancs du parc, à l’heure, et j’en profite pour sous entendre que j’ai sifflé et qu’elle a couru : elle est pressée de me voir. Je me demande pourquoi, si c’est motivé par un réel soulagement à l’idée d’avoir de mes nouvelles et d’entendre que je suis en vie et en pleine forme - bien qu’avec un kilo ou deux restants à regagner - ou si elle avait simplement peur qu’en m’envolant, j’emporte avec moi les raisons qui l’ont poussées me chercher et me retrouver, quelles qu’elles soient. Moi, je sais que je ne l’ai recontactée que parce qu’elle ne m’était pas désagréable la brune, ou en tout cas pas si désagréable que je l’aurais cru lorsqu’elle a fait irruption dans ma vie. Jes reste méfiante, je ne serais pas moi sans ça, mais je ne suis pas moins heureuse de voir son visag familier se tourner dans ma direction, et de voir qu’elle n’a rien perdu de son répondant. « Je voulais m’assurer que les photos n’avaient pas été envoyées par un type qui te maintenait prisonnière, on ne sait jamais. » Mon sourire s’élargit un peu plus et je me fais la réflexion qu’il fut un temps où elle n’aurait pas eu tort. S’il abhorre le terme de prisonnière, il n’en reste pas moins vrai qu’au début de mon sevrage Amos avait pris mes clés et tout moyen de communication et me gardait à l’intérieur de mon appartement puis du catamaran. « Un kidnappeur avec un catamaran et qui cuisine ? Je signe tout de suite. » Je m’installe à ses côtés en lui tendant le carton qui supporte nos deux gobelets de café, avant d’attraper celui que j’ai commandé pour moi et de déposer le carton à côté de moi. « Tu t’es bien dit. » Je hoche la tête en souriant. « T’as des goûts de merde en terme d’alcool mais tu te rattrapes. » Au moins elle boit son café comme un café est supposé se boire : pas avec un tonne de sucre à l’intérieur ou des saveurs noisette ou caramel.
Je n’ai jamais eu de mal à briser la glace mais, dans le cas présent, je n’ai pas envie d’en dire plus que ce qu’elle a besoin de savoir. Je répondrai à ses questions, de façon laconique si elles me dérangent, mais je n’ai pas envie de me lancer dans un récit complet de mes errances et de répondre à d’autres qui ne lui seraient jamais venues à l’esprit. Alors j’attaque selon un angle différent : je parle de Clyde et de son pacte, celui qui va avec les menaces voilées destinées à m’impressionner. « Ce que Clyde décide ne m’implique pas forcément, j’ai tendance à prendre mes décisions seule, même s’il a pensé le contraire en faisant ce deal avec toi. » Et je sais que ça l’a mise hors d’elle : qu’il l’a déçue et mise en colère. Moi, j’esquisse un sourire parce que c’est ce que j’aime chez elle : ce caractère farouche qui fait écho au mien. « T’es déçue que je sois restée dans les parages, c’est ça ? » Je réfléchis un instant, avant de pousser un soupir et de porter mon café à mes lèvres, pour laisser le temps de formuler une réponse au plus proche de la réalité. « Pas tant que je l’aurais cru. » Je n’aurais pas parcouru des kilomètres pour chercher à renouer : mais elle ne me dérange plus, tant qu’elle fait preuve d’un peu d’honnêteté et qu’elle arrête de porter des masques. J’ai un don pour deviner quand on se fout de ma gueule : et c’est ce qui m’a déplu chez elle au départ : je ne respecte que les gens authentiques. « Et toi, déçue que j’ai refait surface ? » Comment vont les choses avec Clyde ? Ont-ils renoué quand ils ne m’avaient plus dans les pattes ? « Tu dois avoir des questions. » Je tire une cigarette de mon sac et je la coince entre mes dents avant de l’allumer. « Je parie même que t'as cherché des réponses comme une grande. » Parce qu’elle n’est pas du genre à laisser un millier de messages sans réponse l’arrêter, ma demi-sœur, on a ça en commun.
Raelyn avait toujours cet air fier et puisque Halsey connaissait la vérité, elle ne pouvait que saluer le fait qu’elle soit parvenue à refaire surface après avoir sombré au plus bas. La brune ne connaissait rien aux drogues et aux dégâts que cela pouvait occasionner sur quelqu’un – si ce n’était ce qu’elle avait pu lire sur le sujet – mais elle ne pouvait que deviner les difficultés à reprendre du poil de la bête tout en se débarrassant de pareille addiction. Après tout, elle n’était même pas capable de baisser sa propre consommation de cigarettes, elle n’imaginait donc pas ce que cela devait être avec de la cocaïne. Elle observa la blonde arriver à sa hauteur et choisit de désamorcer directement la situation par l’humour afin d’ôter une quelconque tension installée par l’absence de son aînée. « Un kidnappeur avec un catamaran et qui cuisine ? Je signe tout de suite. » Ah ? « J’en déduis que les choses se sont arrangées entre vous. » Parce que son sourire n’avait rien de faux et que Ariane avait laissé entendre qu’il se passait des choses du côté de la marina sans jamais entrer dans les détails, signe que c’était suffisamment important pour qu’elle daigne faire preuve de la loyauté qu’elle n’offrait qu’à de rares privilégiés. « En tout cas je constate que tu t’es remplumée, c’est bien. » Parce que les dernières fois où elles s’étaient vues, Raelyn flottait littéralement dans ses vêtements et autant dire que la vision n’était pas des plus avenantes. « T’as des goûts de merde en terme d’alcool mais tu te rattrapes. » La brune attrapa son gobelet fumant avant de hausser les épaules, sourire aux lèvres. « Je me suis améliorée depuis la dernière fois, même si je préfère toujours le gin. » Nul doute que cette information ne manquerait pas de faire railler la blonde, mais elle s’en fichait car elle assumait ses goûts, aussi merdiques soient-ils. Sans attendre, son aînée embraya sur Clyde et ce fameux pacte qu’ils avaient passé sans que la principale intéressée soit au courant, cherchant probablement à sonder son esprit sur ce qu’il se passait maintenant entre eux. La tempête était passée mais la rancœur avait toujours un goût amer, même si la jeune femme faisait en sorte de passer au-dessus car elle avait depuis bien longtemps compris que sa vie sans Clyde ne serait pas aussi intéressante qu’elle ne voulait le croire. « Pas tant que je l’aurais cru. » L’information n’aurait pas dû la surprendre, car après tout, rien n’avait obligé Raelyn à lui donner rendez-vous aujourd’hui et encore moins si l’envie n’y était pas. Pourtant, l’entendre de vive voix lui procurait une satisfaction qu’elle était étonnée de ressentir. « Et toi, déçue que j’ai refait surface ? » Décidée à être franche, Halsey secoua la tête avant de lever son café dans sa direction. « Je suis contente de voir que tu vas bien. Ça manquait d’action par ici. » Et son aînée n’obtiendrait rien de plus de sa part; hors de question de verser dans les déclarations alors que leur moyen de communication consistait à s’envoyer des vacheries au visage. « Tu dois avoir des questions. Je parie même que t'as cherché des réponses comme une grande. » La brune l’imita en allumant une cigarette elle aussi, réfléchissant un instant avant de lui répondre ; mieux valait distiller les informations qu’elle avait en sa possession. « Évidemment, personne ne rompt le contact avec moi de cette façon à moins d’avoir une bonne raison. » Elle fronça le nez, signe qu’elle plaisantait – à moitié. « J’ai vite découvert que tu avais fait un séjour express à l’hôpital, mais en dépit de notre lien de parenté – elle insista sur cette partie avec un large sourire – l’infirmière a refusé de me dire pourquoi. » Est-ce que Raelyn comblerait les vides d’elle-même ou faudrait-il qu’elle lui avoue avoir découvert la suite grâce à Clyde ?
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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« J’en déduis que les choses se sont arrangées entre vous. » Elle suit la brune et elle révèle aussi par la même occasion qu’elle s’est plus renseignée sur mon amant (et sur moi aussi certainement) qu’elle ne l’avoue à haute voix. Comment saurait-elle qu’il possède un bateau, comment ferait-elle le lien avec lui si elle n’avait pas fouiné ? Elle ne m’apprend rien, je ne suis pas choquée de savoir qu’elle l’a fait, simplement surprise qu’elle baisse sa garde et l’admette de façon aussi éhontée. « Quelqu’un a fait un tour en repérage à la marina ? » Je l’observe en levant un sourcil, mais je m’exprime sur un ton dénué de reproche. Elle n’aura rien appris d’important, rien appris de compromettant, pas là bas en tout cas. « Les choses s’arrangent oui. » Je la quitte des yeux pour les poser face à moi, lui refusant la possibilité d’y lire un trouble ou quoi que ce soit d’autre. Les choses s’arrangent et, si notre relation n’a rien d’un fleuve tranquille, si j'intériorise mon lot d’angoisse, je n’ai pas l’intention de le partager avec elle. Je n’ai pas l’intention de le partager avec qui que ce soit, pour ce que ça vaut.
L’espace d’un instant je suis tentée de lui demander ce qu’elle a appris, si tant est qu’elle ait fouiné le passé et la vie de mon amant mais je chasse l’idée : si je suis tombée des nues lorsqu’il m’a avoué la vérité, j’ai besoin de croire que cette fois il m’a tout dit, qu’elle ne m’apprendrait rien que j’ignore. « En tout cas je constate que tu t’es remplumée, c’est bien. » J’esquisse un sourire, bien décidée à m’accrocher à ce retour à des sujets qui fâchent un peu moins. « Manger solide ça fait des miracles, je te jure. » Manger solide et sous la supervision de quelqu’un prêt à vous interdire de quitter la table s’il considère que vous n’avez pas repris assez de force, j’exagère à peine.
Le café lui convient, elle l’attrape et, fatiguée de tourner autour du pot - ce n’est ni mon style ni le sien, j’entre dans le vif du sujet. Pourquoi continuer avec des banalités quand on sait toutes les deux qu’elle n’attend que ça, des explications, et que pour ma part je n’attends que de savoir ce qu’elle sait, ce qu’elle a appris. « Je suis contente de voir que tu vas bien. Ça manquait d’action par ici. » Elle a l’air sincère et, surprise, je lève un sourcil avant de sonder mon cœur à la recherche de ma vérité. « Et ça me fait plaisir. Que tu sois resté dans les parages. » Un peu moins laconique que précédemment, un peu plus à coeur ouvert et c’est tout ce qu’elle obtiendra de moi, on le sait l’une comme l’autre. Les effusions ne sont pas du style Blackwell. « Évidemment, personne ne rompt le contact avec moi de cette façon à moins d’avoir une bonne raison. » « C’est une question de fierté donc ? » Je la teste, je réponds sans lui laisser le temps de réfléchir pour obtenir une réponse honnête, puisque c’est là qu’elle a pêché dans le passé et c’est précisément de son honnêteté que j’ai douté si longtemps. Je n’ai pas en elle une confiance aveugle, ce serait aussi idiot qu’inconscient, mais elle a l’air de jouer un peu plus franc jeu avec moi que lors de notre rencontre, je ne peux le nier. « J’ai vite découvert que tu avais fait un séjour express à l’hôpital, mais en dépit de notre lien de parenté l’infirmière a refusé de me dire pourquoi. » « T’as appelé les hôpitaux parce que tu te faisais du souci pour moi ? Fallait pas soeurette. » Je m’habitue à ses présence et elle ne m’est plus aussi désagréable qu’avant, mais je suis forcée d’admettre que dans le cas contraire, je ne l'aurais pas cherchée. « Des points de sutures, un truc vraiment idiot et sans importance, mais j’ai préféré prendre un peu de temps pour moi suite à ça. » Si tu veux savoir quelque chose Halsey, si tu sais quelque chose, il faudra le dire ou le demander clairement. Je connais ce jeu et il est hors de question que je dévoile mon jeu sans savoir exactement de quoi il en retourne.
« Quelqu’un a fait un tour en repérage à la marina ? » Raelyn l’observa d’un air inquisiteur et la brune s’autorisa à lui sourire, sentant que les reproches n’étaient pas de mise cette fois-ci. De plus, elle ne s’était pas rendue en personne sur place et sans les divulgations voilées d’Ariane, elle n’aurait jamais su que sa sœur se trouvait dans les parages. « Non, disons qu’on a une amie en commun et qu’elle a émis quelques sous-entendus. » Elle ne prononcerait pas à voix haute le prénom de la rouquine, mais nul doute que son aînée devinerait sans peine à qui elle faisait allusion. Son amie s’était montrée loyale envers Raelyn et Amos, signe que ce qu’il se tramait là-bas devait être assez important pour qu’elle ne se laisse pas aller à en parler avec la légèreté qu’on lui connaissait parfois. Halsey l’avait compris et respecté, rassurée de savoir que la blonde ne traînait pas au fond d’un fossé quelque part. « Les choses s’arrangent oui. » Tant mieux pour eux. La jeune femme était loin d’être une grande fan de son prétendant, mais si son couple allait bien, sans doute serait-elle d’humeur plus affable que la dernière fois qu’elles s’étaient vues, non ? La brunette évita de faire la moindre remarque sur le fait qu’elle venait de détourner le regard mais ne put s’empêcher de s’interroger sur les réelles améliorations dans cette relation qui semblait bien compliquée, même si elle n’avait aucun détail. « A quand le mariage ? » Ironisa-t-elle en haussant un sourcil amusé, se demandant par la même si sa sœur était du genre à croire en cette industrie à laquelle elle avait participé par deux fois, même si les raisons étaient loin d’être romantiques. « Manger solide ça fait des miracles, je te jure. » Sans blague. Le regard de la jeune femme s’attarda sur la silhouette remplumée de la blonde avant de hocher la tête dans un sourire. « Je vois, et il te fallait bien ça. » Un miracle. Elle fronça le nez avant de plonger ses lèvres dans son café, ravie du choix de Raelyn, avant de s’allumer une cigarette et d’aspirer la fumée avec un soupir de satisfaction. « Et ça me fait plaisir. Que tu sois resté dans les parages. » A son tour de hausser un sourcil surpris, peu habituée à un discours aussi sympathique venant de sa part. « Je commence à vraiment apprécier cette ville, ça me change de Perth. » Elle plongea son regard dans celui de la blonde, évitant volontairement de parler d’elle et de leur relation dans les raisons qui l’avaient poussée à rester dans parages. « C’est une question de fierté donc ? » « Absolument. » Elle continua de surfer sur la vague du sarcasme, peu désireuse d’avouer à voix haute qu’elle s’était réellement inquiétée pour elle. Si sa disparation avait eu lieu quelques semaines plus tôt, elle n’en aurait probablement rien eu à faire. Mais les quelques soirées passées en sa compagnie et le fait qu’elles aient légèrement baisser leurs gardes avaient suffit à déclencher quelque chose chez elle, même si elle ne comptait pas se lancer dans une profonde introspection pour découvrir de quoi il s’agissait. « T’as appelé les hôpitaux parce que tu te faisais du souci pour moi ? Fallait pas soeurette. » Halsey leva les yeux au ciel avant de secouer la tête dans un petit rire. « Les hôpitaux, c’est pas le premier endroit où on vérifie quand quelqu’un est porté disparu ? » Railla-t-elle sans se départir de son sourire, tirant une nouvelle fois sur sa cigarette sans quitter la blonde des yeux. « Des points de sutures, un truc vraiment idiot et sans importance, mais j’ai préféré prendre un peu de temps pour moi suite à ça. » Bitch, please. « C’est pas ce qu’ils disaient dans ton dossier, ils se seraient trompés ? » Autant qu’elle comprenne directement qu’elle ne risquait pas d’avaler son histoire de points de sutures, surtout pas après avoir remué ciel et terre – bon, elle avait juste demandé à Clyde de la rencarder, mais tout de même – pour comprendre où était passée Raelyn Blackwell. « Vraiment, les médecins de nos jours... Ce n'est plus ce que c'était. » Ajouta-t-elle, un brin d'ironie dans la voix, bien trop amusée d'être celle à prendre la blonde à défaut; une fois n'était pas coutume, et ça lui changeait.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Non, disons qu’on a une amie en commun et qu’elle a émis quelques sous-entendus. » Ariane donc.
Loyale à Halsey au point de tenir sa langue pour la plupart des questions que je pense. Loyale à Halsey au point de lui révéler l’emplacement de ma cure de thalasso et la compagnie en laquelle je me trouve. Je ne devrais pas être surprise : la rousse et moi nous entendons bien, je dirais même surprenamment bien si l’on tient compte de nos caractères respectifs, mais nous n’avons jamais fait de pinky swear. « A quand le mariage ? » « Pourquoi tu poses la question ? T’as pas besoin de chercher ta robe, tu seras pas invitée. » Le sarcasme n’est jamais bien loin lorsqu’il est question de moi, mais il est dénué de la moindre agressivité dans le cas présent. Je lui adresse au contraire un sourire en coin, avant de porter mon verre à mes lèvres : elle devait bien se douter que nous n’allions pas discuter à coeur ouvert de ma relation de couple, non ? « Je vois, et il te fallait bien ça. » Là dessus, je n’ai rien à redire et me contente de hocher gravement la tête. Je n’aime pas l’image que j’ai pu renvoyer : je n’en ai cure lorsque je suis défoncée, mais maintenant que je suis sobre, j’aimerais oublier mes errances.
« Absolument. » La fierté donc. Je lui adresse un clin d'œil avant de laisser échapper un rire bref, et de secouer la tête. Nous sommes faites dans le même bois elle est moi et, par conséquent, il est aussi peu surprenant que nous finissions par nous entendre que le fait que notre relation ait démarré sur les chapeaux de roue. « Les hôpitaux, c’est pas le premier endroit où on vérifie quand quelqu’un est porté disparu ? » « Pas répondre quand tu me harcèles de messages, c’est pas vraiment la définition d’être portée disparue. » Est-elle venue chez moi ? A-t-elle interrogé mon voisinage en se présentant comme ma sœur inquiète et à ma recherche ? Je ne serais moi même qu’à moitié surprise mais j’affectionne mon immeuble pour une chose : la discrétion. Personne ne se soucie de qui que ce soit, tout le monde est bien trop auto centré pour ça. « J’aime t’imaginer désespérée et en larmes au téléphone avec tous les hôpitaux de la ville. » Mais je ne me fais pas beaucoup d’illusion et l’ironie est douce dans ma voix. « C’est pas ce qu’ils disaient dans ton dossier, ils se seraient trompés ? » Sans laisser paraître ma surprise, sans lui montrer que je suis désarçonnée, je l’observe en penchant la tête. J’avais compris que c’était là qu’elle voulait en venir : mais j’ignorais jusque-là ce qu’elle savait de source sûre et ce qu’elle pensait avoir deviné. « Vraiment, les médecins de nos jours... Ce n'est plus ce que c'était. » Un sourire froid étire mes lèvres mais je me reprends : hors de question de lui laisser voir que je suis désarçonnée, que nous nous soyons rapprochées ou pas. « Tu t’es réconciliée avec Clyde donc. » Puisque c’est lui le fouineur, pas elle. Je doute qu’avoir obtenu mon dossier médical soit l'œuvre de qui que ce soit d’autre que son journaliste de compagnie. « Je peux pas te dire ce qu’il y a dans mon dossier, je l’ai pas lu. C’était long et chiant. » Et je ne l’aurais pas fait même si j’y avais eu accès : mon overdose je l’ai vécue, c’est déjà bien suffisant. « Les sorties de route, ça arrive quand on vit un peu trop fort et un peu trop vite. » Et c’est ce que j’ai fait en août, elle m’a côtoyée, elle est bien placée pour le savoir. « Tu vas le dire à papa ? » Fière de moi, je lui adresse le plus théâtral de mes sourires, à ma petite sœur.
Raelyn ne devait pas être dupe quant à l’identité de l’amie en question, mais Halsey s’abstint de la conforter dans son idée en prononçant le prénom d’Ariane. Cette dernière était restée volontairement vague afin de ne pas trahir qui que ce soit, mais la location de la blonde avait suffit à lui faire deviner le reste. « Pourquoi tu poses la question ? T’as pas besoin de chercher ta robe, tu seras pas invitée. » La brune fit la moue, prétendant s’offusquer de cette réaction, alors même qu’elle n’aurait jamais pensé à lui fournir la moindre invitation si les rôles étaient inversés. « Ça ne sera probablement pas l’évènement de l’année, c’est pas bien grave. » Répliqua-t-elle sur le même ton, l’ombre d’un sourire au bord des lèvres. Dans le fond, voir que la jeune femme avait repris du poil de la bête était rassurant, en particulier lorsque les images de leur dernière rencontre lui revenaient à l’esprit. « Pas répondre quand tu me harcèles de messages, c’est pas vraiment la définition d’être portée disparue. » Halsey se retint de répliquer que leur relation commençait à ressembler à quelque chose au moment où Raelyn avait disparu des radars, raison pour laquelle elle avait fini par s’interroger sur son silence. Sans ces quelques soirées passées en compagnie de l’autre, la brune n’aurait même pas réalisé que quelque chose lui était arrivé. Mais cette explication, elle la garda pour elle, peu désireuse de jouer la carte sentimentale alors qu’elles n’en étaient pas encore là, même si la direction semblait être la bonne. « J’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas, appelle ça l’instinct fraternel. » Elle fronça le nez avec amusement en prononçant ce terme. La brune était surtout loin d’être dupe et la consommation de drogue que sa sœur avait suffit à la mettre sur la piste, même si elle était loin de se douter que ça soit réellement la cause de sa « disparition ». « J’aime t’imaginer désespérée et en larmes au téléphone avec tous les hôpitaux de la ville. » Et ça resterait du domaine de l’imagination puisque Halsey, bien que légèrement inquiète, était loin d’avoir téléphoné aux hôpitaux en pleurs en essayant de comprendre ce qu’il était arrivé à sa sœur. Elle avait surtout tenté d’étayer sa curiosité et y était parvenue, grâce à Clyde qui avait accepté de continuer là où elle avait trouvé ses limites. « C’est plutôt éloigné de la réalité, mais si ça peut te faire plaisir après tout… N’hésite surtout pas. » Lança-t-elle en penchant la tête sur le côté, déjà bien trop heureuse de pouvoir la prendre en défaut alors qu’elle essayait de lui fournir une version édulcorée de ce qui s’était réellement passé. « Tu t’es réconciliée avec Clyde donc. » Halsey ne rebondit pas directement, presque déçue qu’elle l’imagine incapable d’obtenir ce qu’elle voulait quand elle le voulait – même si ça avait été le cas dans ce contexte précis. « Il m’était redevable. » Et encore, le mot était faible. « Je peux pas te dire ce qu’il y a dans mon dossier, je l’ai pas lu. C’était long et chiant. Les sorties de route, ça arrive quand on vit un peu trop fort et un peu trop vite. » Une sortie de route, voilà comment elle voyait son overdose ? C’était plutôt faible si l’on prenait en considération le fait qu’elle aurait pu passer l’arme à gauche, mais apparemment, elle avait déjà dépassé ça. « Il y a des moyens plus sains de vivre trop fort et trop vite. » La brune haussa un sourcil pour appuyer ses paroles, lui signifiant par la même occasion comment elle voyait cette descente aux enfers causée par la drogue. « Tu vas le dire à papa ? » Halsey leva les yeux au ciel en secouant la tête. « Il est mort je te rappelle, on peut toujours tenter la séance de spiritisme mais je suis pas sûre que ça soit une bonne idée. » A son tour d’étirer ses lèvres en un sourire amusé, même si elle détestait que le sujet de leur paternel ne vienne sur le tapis.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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« Ça ne sera probablement pas l'événement de l’année, c’est pas bien grave. » Là dessus elle a raison : ce ne sera pas l’événement de l’année pour la simple et bonne raison que ça n’arrivera pas dans l’année, que ça a même peu de chance d’arriver tout court si l’on prend en compte mon aversion pour les conventions et la tradition et la mauvaise expérience de mon amant dans le domaine. « Parfois y’a pas besoin de ça. » Pour connaître la profondeur d’un lien qui unit deux personnes, pour se promettre de ne pas se quitter. « Mais j’ai pas besoin de t’expliquer que le mariage est pas gage de relation durable. » Puisque si mon amant aura bientôt un divorce au compteur, ma sœur caracole en tête du classement. Y-a-t-elle réellement cru à un instant ? Il s’agit d’un mystère que je n’ai pas encore percé mais c’en est réellement un : je ne l’imagine pas romantique à souhait et amoureuse de l’amour au point d’épouser le premier venu et ce à plusieurs reprises.
« J’ai tout de suite su que quelque chose n’allait pas, appelle ça l’instinct fraternel. » « Il était où ton instinct fraternel pendant trente ans ? »
J’esquisse un nouveau sourire, bien décidée à ne pas la laisser trouver des excuses : qu’elle appelle ça l’instinct fraternel, qu’elle appelle ça de la curiosité ou de la fierté, je sais ce qu’il en retourne et j’ai senti une pointe d’inquiétude quand, sobre, j’ai reçu ses messages. Elle n’était certainement pas dévastée par ma disparition puis par la nouvelle de mon overdose, mais je mettrais ma main à couper que si les événements lui ont laissé un goût amer dans la gorge, il n’était pas uniquement question de fierté et d’amour propre. Elle s’est fait du souci. Elle s’est fait du souci et c’est en partie lié au fait que, pendant ma descente aux enfers, nous nous sommes rapprochées. J’ai encore du mal à savoir s’il s’agit d’une erreur de plus liée à cette période ou si, au contraire, c’est bien là la seule chose chose positive à être ressortie de tout ça mais, quoi qu’il en soit, je ne peux pas le nier. « Il m’était redevable. » « Il devait être ravi en tout cas. » Est-elle revenue vers lui et retombée dans ses bras juste après que j’ai disparu ? « Tu l’as pardonné ? » Je me fiche de la réponse, elle ne changera pas l’image que je me fais de la brune, mais je ne peux nier que je suis curieuse, curieuse de savoir comment elle a encaissé qu’un homme ose parler pour elle et prendre des initiatives à sa place. « Il y a des moyens plus sains de vivre trop fort et trop vite. » Je laisse échapper un rire las avant de me frotter l’arrière de la nuque. Pense-t-elle qu’elle m’apprend quelque chose ? Après mon premier sevrage, je m’étais juré de ne jamais plus consommer de cocaïne. Si j’étais consommatrice de drogue récréative, je n’avais jamais replongé et force est de constater que dès que j’ai remis le nez dedans - littéralement - j’ai plongé plus vite et plus bas que je ne l’aurais cru. « Peut-être, mais c’est le plus facile. » Et si je ne suis pas une femme de facilité, si je n’emprunte jamais un chemin sous prétexte qu’il est moins semé d’embuche qu’un autre, en août je n’ai pas eu le sentiment d’avoir le choix ou, plutôt, je n’ai pas eu l’impression de posséder encore quoi que ce soit qui mérite de résister. Et ça m’a fait du bien, l’espace d’un instant, ça m’a fait du bien. « Il est mort je te rappelle, on peut toujours tenter la séance de spiritisme mais je suis pas sûre que ça soit une bonne idée. » La blague tombe à plat : contrairement à elle, ce père absent est un concept abstrait pour moi, pas une personne, pas une partie de moi, pas une blessure non plus. « Tu m’apprends rien tu sais. » Pas pour notre père, pour le regard sévère qu’elle pose sur mes addictions. « C’était pas la première fois. » Par la première fois que je cède à l’appel de la poudre blanche. « La première fois que ça va jusque là si. Mais c’était pas mon premier rodéo. » Et le dernier, je n’avais dû qu’à mon petit ami de l’époque de ne pas le perdre. Cette fois ci, je ne dois qu’à mon amant d’avoir survécu et je ne sais que penser de la récurrence de ce cas de figure.
« Parfois y’a pas besoin de ça. Mais j’ai pas besoin de t’expliquer que le mariage est pas gage de relation durable. » Sa remarque lui tira un sourire alors qu’elle la savait dirigée sur elle et ces deux divorces qu’elle avait à son actif. Raelyn ne pouvait pas savoir le moindre détail des coulisses de ses mariages et par conséquent, devait fortement s’interroger sur les raisons qui avaient pu la pousser à se laisser convaincre à passer devant l’autel. Il n’y avait qu’à la voir pour comprendre qu’elle n’était pas de ces incorrigibles romantiques et pourtant, elle avait déjà eu la bague au doigt par deux fois. « Une véritable déception, en effet. » Lança-t-elle en levant les yeux au ciel, comme si l’institution du mariage l’avait trahie alors que c’était plutôt l’inverse qui s’était passé. « Il était où ton instinct fraternel pendant trente ans ? » Sans doute aurait-il fallu qu’elle sache qu’elle avait une sœur avant de pouvoir développer un quelconque instinct à son égard, mais ça n’était qu’un détail. La remarque de la blonde était davantage amusée que teintée de reproche, ce qui poussa Halsey à répondre sur le même ton qu’elle, légèrement détendue de la voir d’aussi bonne humeur. « Pour avoir l’instinct fraternel, encore aurait-il fallu que j’aie une sœur ou un frère. » Nota-t-elle dans un énième sourire avant de boire une gorgée de son café, ne cherchant pas à se dédouaner davantage du comportement qu’elle avait eu en réalisant qu’elle avait disparu. « Il devait être ravi en tout cas. » Pas vraiment, mais l’occasion de rattraper ses erreurs avait été trop belle pour qu’il la laisse passer. « Tu l’as pardonné ? » Halsey haussa un sourcil dans sa direction, interloquée qu’elle lui pose cette question. « Ça t’intéresse vraiment ? » Difficile à croire, mais elle se fichait bien de ce qu’elle pensait au final. Sa relation avec Clyde faisait partie de celles qui ne s’expliquaient pas et échappaient à toute logique. Même pour elle. « Il est encore en période de probation. » Lança-t-elle finalement en haussant les épaules, optant pour la vérité. Elle aurait été incapable de le sortir de sa vie et elle-même était du genre à se mêler de ce qui ne la regardait pas ; comment le blâmer d’avoir fait ce qu’elle n’aurait pas hésité à faire non plus ? La pilule avait été difficile à avaler et encore aujourd’hui la brune ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, même si elle savait au fond d’elle que ça ne durerait pas. « Peut-être, mais c’est le plus facile. » « Demande moi de t’offrir un saut en parachute la prochaine fois que t’as besoin de sensations. » Halsey haussa un sourcil avant d’allumer une cigarette, sentant que la conversation prenait une tournure un rien trop sérieuse. « Tu m’apprends rien tu sais. C’était pas la première fois. La première fois que ça va jusque là si. Mais c’était pas mon premier rodéo. » La brunette lui jeta un regard plein d’incertitudes, loin de comprendre comment quelqu’un comme Raelyn pouvait se laisser aller dans une telle situation. La perte de contrôle, ça ne réussissait généralement pas aux Blackwell. « J’arrive pas à comprendre comment t’as pu en arriver là une seconde fois, dans ce cas. » Lança-t-elle avec un mélange de curiosité et d’incompréhension dans la voix. « Mais je suis contente que ça soit derrière toi. » En espérant qu’elle ne replonge pas une troisième fois, bien évidemment.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Une véritable déception, en effet. » Je fronce les sourcils, un air foncièrement amusé sur le visage. Halsey est une énigme que je me dois encore de percer, dont je ne saisis pas encore entièrement le fonctionnement mais elle le doute n’est pas permis : cela m’amuse. J’aimerais qu’elle laisse traîner un peu plus d’indice par ci par là, j’aimerais qu’elle ne soit pas aussi renfermé qu’un ermite, mais elle semble si décidée à faire partie de ma vie sans pour autant me donner le moindre éléments de compréhension concernant la sienne que cela me semble contradictoire. Sauf qu’avec moi c’est rien sans rien : nous nous entendons mieux, mais si elle ne souhaite pas que nous tournions en rond, il va falloir qu’elle me donne peu à peu quelque chose à me mettre sous la dent pour nourrir mon insatiable curiosité. « Hum. Une déception hein ? » sera mon seul commentaire avant que je ne porte mon café à mes lèvres pour finalement secouer la tête.
« Pour avoir l’instinct fraternel, encore aurait-il fallu que j’aie une sœur ou un frère. » « Pas faux. »
Elle ne l’a pas dit ouvertement, mais je suis persuadée qu’elle a grandi en solitaire la brune. Sa rencontre avec son acolyte ne peut dater que de l’âge adulte : elle a l’aura de ces gens qui, comme moi, se sont construits seuls. Je la devine livrée à elle même, sans trop savoir s’il s’agissait d’une fatalité ou, plutôt comme moi, d’un choix délibéré. « Ça t’intéresse vraiment ? » « Qu’est ce qui te fais croire que tu m’intéresses pas Halsey ? » Je ne mâche pas mes mots et je ne fais pas semblant : contrairement à elle, je ne joue pas ou pas dans ces circonstances. Elle a beau être ma demie sœur biologique, si elle n’avait pas capté un peu de mon attention nous ne serions pas là aujourd’hui. Elle ne la gardera pas éternellement tant qu’elle refusera de s’ouvrir, mais pour l’instant, elle l’a. « Il est encore en période de probation. » J’hésite un instant avant de pincer les lèvres et de répliquer. « Je vois. » L’épisode remonte à plusieurs semaines, plusieurs mois même et je m’interroge sur leur relation. Peu désireuse de verser dans la psychologie de comptoir je ne me risque à aucune hypothèse, mais je n’en pense pas moins. « Et qu’est ce que t’attends pour la lever ? » Si ce sont des preuves, elles tardent à arriver. N’est-ce pas suffisant pour décider que l'hémorragie a assez duré ? Est-elle éprise de cet homme au point d’être aveugle ou bien est-ce beaucoup plus compliqué que ça. « Demande moi de t’offrir un saut en parachute la prochaine fois que t’as besoin de sensations. » « Non merci ça ira. Je te fais pas encore assez confiance pour ça, tu serais capable de trafiquer le mien pour qu’il ne s’ouvre pas. » J’exagère, mais cela ne me surprendrait qu’à moitié.
« J’arrive pas à comprendre comment t’as pu en arriver là une seconde fois, dans ce cas. Mais je suis contente que ça soit derrière toi. » Et je ne suis pas surprise. Parce qu’elle n’a jamais essayé, parce qu’elle semble vouloir tout contrôler à chaque instant et qu’avant d’avoir ressenti ce que l’on ressent la première fois, on ne peut pas comprendre. « Bien sûr que t’arrives pas à comprendre, et c’est pas plus mal. » Pensive, je bois la dernière gorgée de mon café avant de le laisser tomber dans le sac en papier kraft qui repose à nos pieds. « Tu comprends pas parce que tu connais pas la sensation. » L’allégresse, cette impression que tous nos problèmes disparaissent que l’étau qui nous serre le cœur et les entrailles disparaît l’espace de quelques heures. « La première fois c’était y’a quinze ans. » Elle fera le calcul si elle le souhaite, mais je n’étais qu’une gamine. « Et l’envie disparaît jamais. Être guérie, ça n’existe pas. » Pas totalement en tout cas. Allez mieux, c'est une victoire en soi.
Halsey remarqua que sa réponse amusa Raelyn qui était loin de s’imaginer ce qui avait bien pu se passer durant ses différents mariages. L’envie de lui donner quelques informations était tentante, mais elle ne lui faisait pas suffisamment confiance que pour se livrer à de telles confessions. Après tout, la blonde versait dans des activités illégales, c’était certain, mais sans complément d’information la jeune femme ne pourrait se permettre de lui offrir la moindre chose à retourner contre elle, si besoin. « Hum. Une déception hein ? » La jeune femme hocha la tête avant de hausser les épaules, optant pour la version officielle. La version officieuse se méritait et pour l’heure, elles en étaient loin. Personne n’était au courant, à part Clyde et les deux pigeons qu’elle avait plumé, bien entendu. « Disons qu’avoir la bague au doigt ne les a pas empêché d’aller voir ailleurs. » Et en prononçant ces mots, elle savait qu’elle se montrait vulnérable face à une Raelyn qui ne manquerait pas de sous-entendre qu’elle n’avait pas de quoi tenir un homme, mais elle s’en fichait. Le but était d’apprendre à connaître la jeune femme, ses réactions, et si cette dernière la voyait comme une femme qu’elle n’était pas – ou pas entièrement – ça n’était pas grave. Selon Halsey, tout arrivait à point et une part d’elle savait déjà qu’elles finiraient par se découvrir entièrement, un jour ou l’autre. « Pas faux. » « Et j’aurais pu en avoir, si ma mère n’avait pas jugé préférable de tous les avorter. » Elle fronça le nez avant de se tourner vers Raelyn. « T’imagine, j’ai eu la chance de passer entre les mailles du filet. » Son ton était bourré d’ironie, comme à chaque fois que son passé et les travers de sa mère venaient sur le tapis. Difficile d’imaginer une autre façon d’exprimer ce qu’elle avait vécu plus jeune. Et lorsque la blonde l’interrogea sur Clyde et l’actuel état de leur relation, la brunette ne put retenir son étonnement. Était-elle réellement intéressée? Ou était-ce une façon de prétendre qu’elle l’était ? « Qu’est ce qui te fais croire que tu m’intéresses pas Halsey ? » Il y avait un tas de choses, même si le fait qu’elles se revoient rendait la situation plus difficile à interpréter. Après ces longs mois, elles auraient déjà pu disparaître de la vie de l’autre et ça n’avait pas été le cas, pas encore. Peut-être cachait-elle bien son jeu à son égard, difficile à savoir. Raelyn était aussi difficile à cerner qu’elle et ça ne lui rendait pas la tâche facile, au contraire. « Oh, moi je sais que je suis intéressante. Mais mes drames sentimentaux, c’est autre chose. » Halsey pinça les lèvres en réalisant ce qu’elle venait dire, espérant au fond d’elle que sa sœur ne saisirait pas l’opportunité pour creuser ce qu’elle ressentait à l’égard du brun. Elle-même était encore perdue et loin d’être capable de la moindre introspection vis-à-vis de cette relation qui n’avait rien de commun. « Je vois. Et qu’est ce que t’attends pour la lever ? » Bonne question. « Il a perdu ma confiance, ça ne se récupère pas en un claquement de doigt. » Précisa-t-elle en penchant la tête sur le côté, ayant soudainement l’impression d’être dans l’exagération en entendant la question de Raelyn. Pourtant, il n’y avait aucun jugement dans sa voix. « Non merci ça ira. Je te fais pas encore assez confiance pour ça, tu serais capable de trafiquer le mien pour qu’il ne s’ouvre pas. » Un rire s’échappa des lèvres de la jeune femme. « Beaucoup trop classique, tu me sous-estimes. » Elle haussa un sourcil amusé, l’idée d’attenter à la vie de Raelyn ne lui ayant encore jamais traversé l’esprit. Ses activités avaient beau être illégales, il y avait un pas entre l’escroquerie et le meurtre qu’elle n’était pas prête à franchir. « Bien sûr que t’arrives pas à comprendre, et c’est pas plus mal. Tu comprends pas parce que tu connais pas la sensation. » Ce n’était pas faux et Halsey ne pouvait qu’imaginer ce que cette substance pouvait provoquer pour parvenir à détruire autant de vies. Elle avait pu observer les dégâts de l’alcool durant toute sa vie et la drogue n’était qu’une catégorie au-dessus, ce qui expliquait beaucoup de choses. Sa mère n’avait jamais cessé de boire et le fait que Raelyn soit parvenue à se sevrer démontrait une grande force de caractère. Ou peut-être avait-elle eu une meilleure motivation pour reprendre le droit chemin. « La première fois c’était y’a quinze ans. Et l’envie disparaît jamais. Être guérie, ça n’existe pas. » Halsey hocha la tête en signe de compréhension. « La nicotine ça me fait ça aussi, ça compte ? » Elle plaisantait évidemment, cherchant à alléger ce sujet qui devait être pesant pour la blonde, surtout aussi tôt après sa « guérison ». Elle n’aimait pas ce terme, mais c’était ainsi que la brune le voyait. « Tu as eu de l’aide ? » Elle ne voulait pas s’avancer, mais quelque chose lui disait qu’il était impossible de se sortir d’une impasse pareille sans aide extérieure.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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« Disons qu’avoir la bague au doigt ne les a pas empêché d’aller voir ailleurs. » C’est donc de ça qu’il s’agit ? Elle est là la sombre histoire qui se cache derrière les échecs répétés des différentes unions de ma soeur ? L’infidélité ? Dieu que c’est banal comme explication. Je l’observe un instant, tentant de démêler le vrai du faux, convaincue seulement à moitié mais je tranche finalement en faveur d’un statu quo : de toute façon, cela ne me concerne pas. Elle pourrait me mentir et, au contraire, avoir été l’infidèle que cela ne changerait pas grand-chose à ce qui me vient à l’esprit quand elle me raconte ses déboires : j’ai du mal à l’imaginer assez romantique et idiote pour avoir déjà été mariée à deux reprises. « Et j’aurais pu en avoir, si ma mère n’avait pas jugé préférable de tous les avorter. T’imagine, j’ai eu la chance de passer entre les mailles du filet. » « Mais qu’est ce que ça aurait été dommage. » L’ironie est perceptible mais surjouée : avant toute chose, je note l’information qu’elle me donne. Je savais qu’elle n’était pas le fruit d’une union pérenne et joyeuse, mais j’ignorais qu’elle souffrait des affres de l'enfant non désiré, puisque c’est ce qu’elle est pour notre père comme pour sa mère, si je lis entre les lignes. « Oh, moi je sais que je suis intéressante. Mais mes drames sentimentaux, c’est autre chose. » « Tes drames sentimentaux hein ? » Il ne faut pas être devin pour comprendre que la nature de la relation entre Halsey et son détective n’est pas clairement définie. Au contraire, il m’a semblé nourrir un profond attachement pour la brune et, de son côté, elle n’aurait pas autant souffert de sa trahison s’il ne représentait rien pour elle. « J’enfonce peut-être des portes ouvertes mais… Parfois, quand c’est trop compliqué, c’est que c’est pas le destin. » Si je ne crois pas particulièrement en ce dernier, je suis intimement persuadée que ce genre de relation se doit de revêtir des allures d’évidence pour fonctionner. C’est le cas de mon histoire avec Amos et c’est ce qu’elle a toujours été, même quand je ne voulais pas le voir : une évidence. « C’était gratuit. » Le conseil. « Considère que c’est pour rattraper toutes ces années où j’ai pas été là pour être la grande sœur à qui te confier. » Ca pue l’ironie et pour l’illustrer, je lui adresse un clin d'œil. « Il a perdu ma confiance, ça ne se récupère pas en un claquement de doigt. » Si je pourrais lui dire que la rancœur n’apporte rien - c’est le cas - ce serait hypocrite puisque je ne comprends que trop bien sa position. Rancunière, je le suis jusqu’à la moelle et il n’y a bien que mon compagnon qui soit passé au travers des mailles du filet, et ce à deux reprises. J’ai envie de la renvoyer à ma phrase précédente : à nouveau, si pardonner au blond ne s’agit pas d’une évidence, peut-être se font-ils plus de mal que de bien mais Halsey n’est pas une gamine à laquelle il serait nécessaire de rabacher les mêmes choses encore et encore.
« La nicotine ça me fait ça aussi, ça compte ? » « Non, ça ne compte pas. »
Amusée, je secoue la tête en lui répondant et pour illustrer nos propos, je tire une cigarette de mon paquet, celui situé au fond de ma poche, avant de l’allumer et de la porter à mes lèvres. Les effets de la nicotine me semblent bien sages après les drogues dures, mais c’est bien tout ce qu’il me reste pour me servir de substitut et, avec le sevrage, j’ai remarqué que ma consommation a grimpé en flèche. « Tu as eu de l’aide ? » « Oui, les deux fois. » Je n’ai pas honte de l’admettre : seul, c’est impossible. « Je sais pas si on peut parler d’aide. On m’a pas laissé le choix. » La décision a été prise pour moi : je n’aurais pas su la prendre. « Et c’est très bien comme ça. Cette merde, ça te transforme. J’étais plus moi. » Je tire à nouveau sur ma cigarette d’une main et, de l’autre, j’encercle ma nuque. Le simple fait d’en parler réveille l’envie. Le besoin de consommer n’est plus impérieux mais semblable à une démangeaison désagréable que je peux toutefois combattre sans y laisser des plumes.
Avouer à Raelyn les plans machiavéliques qu’elle avait commencé à mettre en place avec Clyde au moment de l’université était tentant, mais elle n’avait pas assez confiance en elle pour se laisser aller à de telles confidences. De son côté, la blonde ne lui avait jamais réellement expliqué en quoi consistait son travail et quelque chose lui disait que c’était parce qu’il n’y avait rien de très légal là-dedans. Elle était bien mal placée pour juger cela dit, et probablement que de se laisser aller à lui dévoiler qui elle était réellement rendrait leurs rapports plus faciles. Mais la barrière de la méfiance était encore bel et bien présente, et il lui faudrait plus qu'un café et quelques soirées éparses pour se sentir assez en confiance que pour lui faire voir qui était la véritable Halsey. « Mais qu’est ce que ça aurait été dommage. » La brune plissa les lèvres en l’entendant réagir avec cette ironie sur un sujet qui était encore trop douloureusement sensible pour elle, même après toutes ces années. Mais après tout, Raelyn l’ignorait et puisque la brune prenait un malin plaisir à s’exprimer avec une nonchalance feinte lorsqu’il s’agissait de son passé, elle ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. « Tes drames sentimentaux hein ? » Il ne s’agissait pas vraiment d’un scoop, même si la relation qu’elle partageait avec Clyde n’avait rien de normale. Seuls les sentiments qu’elle avait pour lui la poussaient à mettre un semblant d’étiquette sur ce qu’ils partageaient, même si les années avaient davantage flouté les rebords de cette histoire qu’apporté la moindre précision. « Je ne vois pas vraiment comment je pourrais appeler ça. » Marmonna-t-elle dans un sourire qui sonnait faux alors que la situation avec Clyde était au point mort et la rendait folle. « J’enfonce peut-être des portes ouvertes mais… Parfois, quand c’est trop compliqué, c’est que c’est pas le destin. » Halsey releva le nez en direction de la blonde en haussant un sourcil, étonnée qu’elle soit du genre à tenir un quelconque discours sur le destin. La brunette n’était pas du genre à s’en remettre au hasard pour quoique ce soit, et encore moins dans ses relations, quelles qu’elles soient. « Je ne sais pas pour toi, mais pour moi le destin n’a rien à voir là-dedans. » Au contraire, la jeune femme était du genre à forcer le destin plutôt qu’à le subir, finalement. « C’était gratuit. Considère que c’est pour rattraper toutes ces années où j’ai pas été là pour être la grande sœur à qui te confier. » La brune laissa un petit rire s’échapper de ses lèvres en secouant la tête. « Je ne voudrais pas te vexer, mais heureusement que t’étais pas dans les parages… Je pense que j’aurais été célibataire toute ma vie. » Elle fronça le nez avant de tirer une taffe sur sa cigarette. « Clyde et moi c’est inexplicable, j’ai arrêté de chercher à comprendre depuis longtemps. » Et par conséquent, il valait mieux qu’elle s’abstienne de tenter de comprendre à son tour. « Non, ça ne compte pas. » Répliqua ensuite la jeune femme face à la question de Halsey qui ne connaissait que la dépendance à la nicotine – une habitude dont elle n’essayait même pas de se débarrasser tant elle lui procurait un sentiment de satisfaction intense. Et puis qui voulait mourir vieux, franchement ? « Oui, les deux fois. Je sais pas si on peut parler d’aide. On m’a pas laissé le choix. Et c’est très bien comme ça. Cette merde, ça te transforme. J’étais plus moi. » Le fait que Raelyn admette avoir eu besoin d’aide était étonnant, ce qui poussait la brune à s’interroger sur les raisons qui l’avaient poussée à avoir besoin de quelqu’un pour la seconde fois sur quelques années. « Ton overdose, c’était dû à quoi ? » Parce qu’il avait bien fallu quelque chose pour la pousser à prendre la dose de trop, celle qui l’avait fait basculer dans un état proche de la mort. A moins qu’il ne s’agisse que d’un vulgaire accident, mais Halsey s’imaginait que Raelyn n’était pas du genre à accidentellement prendre une surdose.