would it be enough if i could never give you peace ? (ezratt #8)
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
C’était avec un sourire accroché à ses lèvres et n’étant pas prêt de les quitter qu’Ezra était sorti de la chambre. Il avait du mal à réaliser ce qui venait de se passer - dans les dernières heures, si on voulait parler correctement. Ginny venait de donner naissance à un bambin qui était absolument parfait, et déjà tant aimé à peine arrivé dans ce monde. Le miracle de la vie qui faisait, une fois de plus, son effet parmi les proches des nouveaux parents. Mais surtout, cette fois-ci, la naissance d’un enfant avait un effet positif sur la jeune femme. Il n’avait malheureusement pas pu être présent lors de la naissance de Noah - l’histoire était tant connue qu’elle n’avait plus besoin d’être racontée -, mais cette dernière n’avait pas emmené avec qu’elle que de bons souvenirs et de joie au sein des familles respectivement concernées par cette arrivée dans le monde.
Cette fois ci en revanche, tout était à fêter, ou du moins du point de vue d’Ezra. Si la première partie du mois de décembre n’avait pas été des plus douces pour lui, il se retrouvait étrangement apaisé à l’idée de pouvoir tenir cet enfant nouvellement né, qui plus était dont il était le parrain, dans ses bras. La vie semblait tellement plus simple lorsqu’on tentait de s’imaginer à la place d’un enfant qui commençait la sienne. Il était reste plusieurs minutes comme ça, à simplement observer l’enfant dormant dans ses bras, et à sourire bêtement. Auden devait surement se dire que cet air allait parfaitement à son teint, mais il n’en avait que faire.
Il avait fini par quitter les jeunes parents quelques minutes plus tard, laissant sa place à d’autres visites qui seraient, il en était sûr, nombreuses étant donné la taille de la famille dans lequel le bambin venait de naître. Ses pas l’avaient entrainé à travers les couloirs d’une aile de l’hôpital qu’il ne connaissait finalement peu voire pas du tout. Tout un autre service où des enfants se trouvaient n’avait plus aucun secret; mais dans ce dernier les enfants n’étaient pas en bonne santé. Aujourd’hui il avait le chance de pouvoir déambuler à travers les cris et les pleures de ceux qui, au contraire, étaient en pleine forme. C’était plaisant, et il mentirait s'il ne disait pas avoir un désir de paternité s’ancrant doucement à l’intérieur de lui en cet instant - avec l’occasion de réellement vivre sa paternité pleinement, pas comme la première fois mais tout son contraire.
C’était idiot, mais une fois perdu dans ses pensées, il en avait presque oublié les personnes qu’il était susceptible de croiser dans les couloirs suite à l’heureux événement. Pourtant, il en connaissait quelques unes dont les noms pouvaient rapidement lui revenir en mémoire - et pas uniquement du côté McGrath. Pourtant, ce fut sur un membre de la famille de Ginny que les yeux d’Ezra vinrent se poser, et cela lui semblait désormais être la plus logique des choses que de voir Matt au détour d’un couloir de la maternité. Si les pas d’Ezra s’étaient arrêtés d’avancer pendant un instant, n’étant pas sûr d’être le bienvenu aux côtés du jeune homme, il s’était finalement dit que qu’importaient les restes de la guerre plus ou moins froide entre eux, aujourd’hui serait un jour de trêve. « Promis, cette fois-ci, l’enfant est pas de moi. » La blague pour venir entamer la conversation, briser la glace, alors que Matt se trouvait debout immobile devant la vitre de la nurserie de l’hôpital.
Ouais bon ça va c'est normal okay. C'est normal de passer par toutes les gammes d'émotions, de pleurer comme un gamin, de rire comme un psychopathe, de rager contre les infirmiers pour ensuite les remercier la larme à l'oeil - toujours - de leurs bons et loyaux services. Ils ont dû me prendre tantôt pour leur meilleur allié tantôt pour leur pire ennemi, et c'est probablement pour ça qu'un des membres de l'équipe attitrée à Gin m'a pointé la nurserie à la seconde où je suis devenu insupportable - ou plutôt que leur patience en est venue à la fin en toute logique.
Ouais bon et ça va, aussi, c'est normal que mon regard soit encore moite et que mes prunelles brillantes d'émotions soient vrillées sur le petit corps qu'ils viennent de déposer dans une infinité de couvertures et de coussins, à l'instar de sa mère. Sa mère qui reprend des forces dans sa chambre et Auden qui la lâche pas d'une seconde, d'ailleurs. Ils sont suffocants d'amour mais j'ai appris à faire la paix avec ça parce que vous l'avez vu, là, le bébé, et sa bulle de bave qui humidifie ses lèvres joufflues et ses joues avec et ses doigts guys, ses doigts qui sont si petits y'a des ongles après ça ou non comment ça marche quand on veut les couper déjà?
« Promis, cette fois-ci, l’enfant est pas de moi. » quelle blague de merde et quelle raison parfaite de lui éclater la tête sur la vitre qui nous sépare de mon - notre - filleul. Quel immense sourire aussi, qui orne mes lèvres, quand je me détourne et que j'en ai rien à foutre d'avoir fait la liste exhaustive de toutes les façons de tuer Ezra dans un passé parfois pas si lointain que ça. « Ez il a fait un bruit. Genre pas des pleurs, un vrai bruit, un truc qui fait un son et qui est pas un bâillement non plus. » pour l'agressivité et pour les vieilles rancoeurs, on repassera. Pour la rage et l'envie nécessaire de lui casser les dents, pareil. Mon index lui pointe d'office et de suite Sloan avec toute la fierté du monde, question que je ne sois pas le seul à admirer la merveille qui vient de rejoindre notre monde d'imbéciles heureux.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Tout pourrait se passer dans les secondes à venir avec une ouverture de dialogue de la sorte. Matt pourrait venir lui écraser le nez contre la vitre autant qu’il pourrait venir lui glisser la plus sournoise des balayettes pour que le Beauregard vienne manger du linoléum. Il aurait encore toutes les raisons de le faire aujourd’hui, Matthew, surtout avec des insinuations de la sorte à une époque bien plus sombre de leur histoire commune. Mais pourtant, ce fut tout sauf ce type de visage là que le McGrath vint tourner vers Ezra. Son sourire mangeait tout son visage tellement la fierté venait y rayonner au travers. Et, comme si cela semblait être la chose la plus naturelle du monde, le blond laissa un sourire similaire venir s’afficher sur ses lèvres.
« Ez il a fait un bruit. Genre pas des pleurs, un vrai bruit, un truc qui fait un son et qui est pas un bâillement non plus. » Par réflexe plus que par autre chose, Ezra vint lever les yeux au ciel un instant un seul. Il le trouvait ridicule présentement, Matt, à s’extasier devant une chose aussi banale qu’une réaction d’un nouveau-né. Cependant, il ne pouvait pas vraiment se permettre de faire la remarque car il avait eu exactement la même attitude un peu plus tôt dans la journée auprès du petit lorsqu’il était dans la chambre de Ginny. « Je jurai l’avoir vu me faire un clin d’oeil tout à l’heure en vrai. » C’étaient des mots formant une demi-vérité, mais personne ne pouvait venir le contre-dire. Et puis, n’était-ce pas leur future passion commune, à Matt et lui, que de venir jouer à celui qui aurait réussi à témoigner du plus de choses faites par Sloan pendant les dix prochaines années et plus de sa vie ?
Il voulait tenter de jouer à celui qui sera le meilleur parrain - ou marraine, dans son cas, il n’oubliait pas - dès les premiers jours de vie du petit, mais en réalité juste venir l’observer à travers la vitre et s’émerveiller devant le bambin endormi était amplement suffisant aussi. « Encore un à qui on va pouvoir en apprendre, des conneries. » Parce que pour ça, Ezra était sûr qu’ils seraient tous les deux autant parfaits dans ce rôle là.
« Je jurai l’avoir vu me faire un clin d’oeil tout à l’heure en vrai. » « J'suis pas fou, putain je savais que j'étais pas fou. »
Et il est là Sloan, il est là et il est beau, tout au centre de la pièce comme le roi en devenir qu'il va être. C'est ridicule pour quiconque nous connaît de nous voir là, côte à côte, la larme à l'oeil et le sourire immense. Mais nous dirons qu'aujourd'hui est un jour heureux, nous dirons qu'aujourd'hui la hache de guerre sert à rien. Elle a pas servi depuis des semaines en vrai, quand un coup d'oeil un seul vers Ezra - faudrait pas que je manque le moindre clin d'oeil de l'héritier - me confirme qu'il est autant heureux que moi. Ce sont les parents qui doivent se retourner dans leur canapé capitonné brandy à la main à l'autre bout du monde (à défaut de le faire dans leurs tombes, pardon je suis tragique aujourd'hui, tant d'émotions ça secoue un homme).
Ezra est chill, face à tout ça. La liste serait longue de tout ce qui pourrait lui enlever son calme, lui brouiller les idées. Pourtant de tous ceux présents entre la pouponnière et la chambre 402, on a tous ou presque l'air d'être des adultes en ce grand jour. Et ça fait du bien. « Encore un à qui on va pouvoir en apprendre, des conneries. » « Je pense qu'ils veulent en faire un artiste. » que j'annonce, fataliste et dédaigneux au possible. Ils veulent lui apprendre à peindre avant de savoir parler et écrire je parie, ils veulent lui foutre un pinceau entre les doigts au lieu d'un hochet et ça va être la catastrophe s'il devient un autre petit hipster à tracer au pastel tout ce qu'il voit du haut de son berceau. We can't let that happen.
Dans l'urgence, mon regard se détourne de la merveille du monde qui bave sur son menton au point où les lumières de la pouponnière reflètent sur sa peau encore rosée de nouveau-né. « Faut qu'il soit meilleur au foot que Noah sérieux, c'est urgent. » urgent parce que Noah a aucune dextérité. Il court comme un forcené sur le terrain, il a des jambes de gazelle et un cardio de l'enfer vu toutes les merdes et autres opérations qu'il a bien pu vivre en début de vie. Mais côté passes et stratégies, c'est un gros zéro notre pré-ado. Dans un autre monde, Ezra aurait pu (et aurait eu le droit) de me décrocher un droit bien fort bien mérité pour avoir été celui qui les a éloignés assez longtemps pour que la pauvre tête blonde n'arrive pas à rattraper le score de son père sur le terrain. Aujourd'hui par contre, je l'ai dit et je le répète ; drapeau blanc. « Il est où Noah d'ailleurs? » aux dernières nouvelles, Swann l'amenait acheter son poids en chips et autres chocolats pour célébrer le fait qu'il a tenu Sloan dans ses bras 0.2 secondes et qu'il ne l'a pas échappé quand bien même il est aussi maladroit que sa mère. Pourtant, ça fait un moment qu'ils se sont envolés.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Ils ont été dans les premiers à venir, Ezra et Matthew. Je n’étais pas le plus heureux du monde de les voir, ce n’est un secret pour personne, mais Ginny l’était et ça m’a suffi. Ils sont tous les deux parrains et avec le recul je sais que c’était une bonne décision à prendre. Ils n’ont fait que m’en donner la confirmation à voir comment ils peinaient à refréner leurs yeux émus dès qu’ils les posaient sur Sloan. Heureusement que j’avais quelques heures d’avance sur eux, cela m’a permis de garder la face, parce que dans le cas contraire je n’aurais pas donné plus cher de ma peau que de la leur.
Maintenant ils ont compris que ni Sloan ni Ginny ne s’envoleront entre aujourd’hui et demain - j’ai encore un peu de mal à comprendre ce concept moi même - alors ils ont enfin cédé aux demandes du personnel de laisser respirer la jeune mère. Pour une fois, je n’avais nulle envie de les chasser. Ils ont même réussi à venir à des horaires différentes et pour cet exploit, je ne sais pas si je dois remercier leur parfaite organisation ou leur chance incroyable. Si les tensions se sont appaisées entre tout le monde (comprendre : nous trois), on est tout de même loin d’être un groupe de meilleurs amis. Là encore, ce n’est qu’une question de travail, sûrement, et puisque je tiens à apporter ma pierre à l’édifice je ne peux pas m’empêcher de venir vers eux alors que j’ai été sommé de dévaliser le distributeur de bonbons le plus proche pour ma femme.
Mon sourire est stupide mais pas autant que les deux claques qui résonnent à peine à l’arrière de leur crâne alors que je me pose entre eux sans délicatesse aucune. Ils regardent mon enfant et, par habitude déjà, mes yeux se posent eux aussi au même endroit. “Les guignols, si vous la faites pleurer à nouveau vous ne le verrez pas grandir.” Ça sonnera comme un “merci d’être venu”, il faut simplement remettre les lettres dans le bon ordre et changer le ton de ma voix pour que ce soit plus clair. Eux me connaissent assez pour le savoir, j’ai confiance. “Et je vous promets d’horribles souffrances.” Ils sont émus, encore, et si jamais Ginny les voit dans cet état là elle va l’être aussi. Elle est déjà passée par bien assez d’états aujourd’hui pour qu’ils soient la cause de larmes sur ses joues et je ne laisserai pas faire une telle chose, d’où ma demande - formulée presque cordialement.
Un dernier sourire se dessine sur mon visage parce que ce ne sont pas les deux imbéciles que j’observe mais uniquement mon fils et, la seconde qui suit, je repars, déjà impatient de retrouver Ginny - pour vérifier qu’elle ne fasse pas de conneries, ouais ouais.
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Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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« Je pense qu'ils veulent en faire un artiste. » Tout dans le ton et dans la façon dont Matt venait déclarer ça présentait une fatalité. Et bien sur, parce-qu’ils pouvaient se le permettre aujourd’hui et uniquement en ce jour - les petites guerres reprendraient une fois le soleil couché sur l’horizon -, Ezra vint rire de la réaction bien trop dramatique du jeune homme. « Je suis même pas étonné. » Ils avaient déjà réussi à corrompre Noah, ils allaient forcément façonner le deuxième de la même façon. « Il faudra qu’on soit plus malins qu’eux, c’est tout. » Et un petit rire vint compléter le tableau. S vous aviez demandé à Ezra comment il imaginait cette scène, là, qui était en train de se dérouler quelques semaines plus tôt, il n’aurait cru personne en imaginant que Matt et lui puissent partager quelque-chose d’aussi doux, d’aussi normal. Et pourtant - ne jamais dire jamais, il paraitrait.
« Faut qu'il soit meilleur au foot que Noah sérieux, c'est urgent. » Ce fut les yeux au ciel que le Beauregard vint lever. « M’en parles pas, une catastrophe cet enfant. » Il avait beau mettre tout son coeur et sa volonté pour apprendre le foot à son gamin, Ezra avait fini par comprendre que ce serait perdu d’avance. Il connaissait bien le foot pourtant, pour l’avoir pratiqué à bon niveau pendant des années. Mais cette fibre là n’avait pas réussi à rester et à s’installer au sein de Noah, au détriment de la fibre artistique qui elle se maintenait parfaitement bien - il n’était même pas étonné que Noah tienne davantage de Ginny que de lui. « Il est où Noah d’ailleurs? » Les alentours étaient étrangement calmes pour qu’il puisse être dans les parages, lui qui connaissait étonnamment même les couloirs de cette partie là de l’hôpital par coeur. « Kate devait passer le prendre une fois que Swann en aurait marre. » Un petit sourire, parfaitement caractéristique de la fierté qui composait Ezra dès que son fils était mentionné - en bien ou en mal -, s’était frayé un chemin jusqu’aux lèvres du Beauregard. « Et je passe le chercher chez elle quand je repars d’ici. » Comprendre ici qu’elle avait prévu de le faire diner et de lui faire prendre son bain dans la foulée.
Ce qui n’était pas supposé arriver dans la foulée, en revanche, ce fut les deux claques qui vinrent résonner à l’arrière autant de la tête de Matt que d’Ezra. L’auteur ne chercha même pas un instant supplémentaire à rester anonyme, venant se poser entre les deux hommes devant la vitre de la nurserie. « Les guignols, si vous la faites pleurer à nouveau vous ne le verrez pas grandir. Et je vous promets d’horribles souffrances. » D’une main, Ezra vint se frotter l’arrière du crâne, expression du visage à mi-chemin entre le sourire d’imbécile qu’il savait parfaitement exprimer et le froncement de sourcil un brin agacé d’être traité comme un enfant par Auden - parce-qu’il fallait forcément que ce soit lui qui vienne les déranger de la sorte, personne d’autre avait ce super-pouvoir là. A ça, à cette provocation, Ezra aurait pu répondre toutes les imbécilités du monde en temps normal. Il aurait pu dire à Auden que si Ginny n’arrêtait pas de pleurer, c’était parce-qu’elle n’en pouvait plus de voir sa tête à lui au quotidien - et toutes ses vannes tournaient autour de ce point là, en réalité, mais il en riait beaucoup intérieurement. Il aurait pu venir ajouter mille et une excuse pour expliquer le fait qu’il ne croyait en rien à sa menace et que pisser dans un violon serait plus efficace, mais tout ça n’avait pas sa place ici et maintenant. Pour une fois, ils arrivaient à se tenir tous les trois dans presque le même mètre carré sans qu’un poing ou qu’une insulte ne soit lancé, et ça valait le coup de marquer l’exploit.
Aussi rapidement qu’il était venu à leur rencontre, Auden finit par venir les laisser de nouveau tranquille - Ezra jurait qu’il avait vu les yeux du Williams humides pendant un instant, lorsqu’il s’étai attardé à regarder son fils tout autant que le faisaient déjà les deux guignols. Le Beauregard vint suivre le brun qui s’en allait un instant du regard, avant de se pencher un peu vers Matt pour être sur de pas être entendu par quelqu'un d’autre que lui - il y avait une trêve implicite mais il tenait tout de même à sa vie. « Qu’est-ce qu’elle lui trouve, déjà ? » Il dut se mordre l’intérieur de la joue pour ne pas venir faire résonner son rire dans tout le couloir.
« Kate devait passer le prendre une fois que Swann en aurait marre. » ma tête qui hoche d’elle-même, tout mon corps est sur le pilote automatique maintenant que Sloan est là et qu’il vit et que je peux laisser mes prunelles restées indéfiniment scotchées sur lui. « Et je passe le chercher chez elle quand je repars d’ici. » Noah va bien, Ginny avec et le bébé pareil, tout est beau et tout est bien et je devrais souffler en vrai, je devrais recommencer à bien respirer. Mais ce serait pas moi de pas me faire les pires scénarios catastrophes dans ma tête, de me rejouer le film de la toute première seconde où la scène a failli être bien pire que le résultat et où j’aurais pu me retrouver à flipper et à hyperventiler pas parce que Sloan a lâché son doudou de ses petits doigts rosés mais bien parce que les choses se sont mal passées. « Bonne chance si t’essaie de le faire dormir, il est dans sa phase je dors pas au cas où maman veuille me faire entendre les babillements de Sloan aujourd’hui. » alors je parle, je fais que ça. Je déblatère des conneries, j’y vais d’un mot à la milliseconde. On a tous les techniques qu’on peut.
La technique de Auden pour se sortir la tête des événements du jour et pour se distraire un peu, c’est un doublé pique et claque derrière la tête. « Les guignols, si vous la faites pleurer à nouveau vous ne le verrez pas grandir. Et je vous promets d’horribles souffrances. » Ez se frotte l’arrière de la nuque, je fais pareil, on a l’air de deux gamins pris en faute alors qu’on fait rien de mal promis juré on est juste vraiment bien intentionnés. « Qu’est-ce qu’elle lui trouve, déjà ? » je pourrais jurer qu’il a attendu que Auden soit hors de son champ de vision pour parler, presque comme s’il avait peur que Williams entende et revienne pour un second coup rien que pour la forme. Si c’est ça faire des compromis et jouer en mode travail d’équipe, Ez a gagné sa place sur le podium. « Absolument rien, elle veut juste voir combien de temps on va tous se côtoyer avant de vouloir s’entretuer de nouveau. » ma voix siffle, le sourire remonte. Sloan babille, on l’entend pas mais on le voit faire, sa lèvre inférieure qui sautille dans la plus mignonne des mimiques. Autant y aller de ma propre interprétation des faits, la connerie toujours bien prête au bord des lèvres. « Elle est sicko Ginny, on est dans sa version personnalisée de Hunger Games. » que je m’entends conclure, comme s’il s’agissait de la seule et unique raison, de la seule et unique chose qu’elle lui trouvait. Dans un autre monde j’aurais mis ça sur sa crise d’adolescence après l’âge, elle qui maintenant peut faire tout ce qu’elle veut et qui s’est mis Auden dans les pattes – et dans les miennes – rien que pour prouver son point. Bien sûr qu’on en est loin.
« C’est cool, d’ailleurs. De pas vouloir te tuer. » si ça sonne comme une confession, c’est plutôt une constatation. Elle fait du bien et elle s’éternise, la trêve.
Ezra Beauregard
les adieux volés
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Bonne chance si t’essaie de le faire dormir, il est dans sa phase je dors pas au cas où maman veuille me faire entendre les babillements de Sloan aujourd’hui. » Un rire et un hochement de tête allant de paire se firent entendre et voir de la part d’Ezra, alors que pourtant ses yeux ne lâchaient pas le petit être nouvellement arrivé dans le monde. « Je l’assommerai, c’est pas grave. » En rien il ne toucherait un cheveu de la tête de Noah et il savait d’avance pertinemment que si le gamin avait décidé de ne pas dormi de la nuit, Ezra ne fermerait pas l’oeil non plus pour profiter de son fils encore un instant de plus. Il se faisait avoir à chaque fois, et ce n’était pas ce soir que les choses changeraient, pour sûr.
Ce qui ne changeait pas non plus dans toute cette affaire, c’était la façon de Auden de venir mettre les pieds dans un plat qui ne le regardait pas. Il avait que ça à faire, de venir les emmerder tous les deux alors que pour une fois, ils ne faisaient rien de mal - enfin, d’après Ezra, parce-que d’après le Williams quelque-chose était encore de leur faute. Il leva les yeux au ciel discrètement, pour la forme - mais attendit surtout et sans grande surprise que le jeune homme soit reparti pour venir rager et râler comme si il avait été insupportable là où, pour une fois, ils étaient encore tous les trois en vie et de bonne humeur après s’être retrouvés au même endroit plus de cinq secondes. « Absolument rien, elle veut juste voir combien de temps on va tous se côtoyer avant de vouloir s’entretuer de nouveau. » Matt qui vint appuyer son idée, qui vint argumenter leurs propos communs. Un sourire qui s’affichait sur le visage du McGrath et qui trouvait son miroir sur le visage d’Ezra l’instant d’après. « Elle est sicko Ginny, on est dans sa version personnalisée de Hunger Games. » « Puisse le sort nous être favorable, c’est ça ? » Et rien que pour la forme, il vint lever les yeux au ciel, là où en réalité il n’avait aucun ressenti s’y apparentant. Si elle désirait orchestrer les choses de la sorte pour que les trois idiots apprennent enfin à s’entendre et à ne pas s’entretuer, ça lui allait aussi, à Ezra. Même s’il savait que manipulatrice n’était pas une corde de son arc et que les choses semblaient juste s’apaiser plus facilement lorsqu’ils décidaient tous - lire ici, tous les garçons - d’arrêter de jouer aux idiots.
« C’est cool, d’ailleurs. De pas vouloir te tuer. » La phrase semblait comme sortir naturellement de la bouche de Matt, si bien que la surprise fut de taille pour Ezra. Alors, pour la première fois depuis de longues dizaines de minutes, il reporta son regard ailleurs que sur Sloan qui semblait avoir déjà retrouvé le sommeil. Un sourire, cette fois ci presque attendri plus qu’amusé, vint se glisser sur ses lèvres. « C’est cool, d’ailleurs. De rester en vie. » Même si Matt n’avait pas mis l’accent sur la plaisanterie, Ezra osait le faire. Parce-que dans un autre monde et dans un autre temps, il n’aurait pas hésité et que les circonstance actuelles ne lui donnaient plus envie, d’hésiter. Il voulait simplement recommencer à agir comme il avait eu jadis l’habitude de le faire - même s’il était celui qui, dernièrement, avait tout fichu en l’air. « C’est cool de pas vouloir te tuer aussi, tu sais. » Il avait laissé une poignée de secondes s’écouler avant de reprendre la parole, presque timide d’admettre cette pensée à haute voix. Autant, proclamer haut et fort qu’il voulait ôter la vie à Matt n’était pas un soucis et ce depuis des années désormais, autant avouer qu’il était enclin à vouloir copiner de nouveau avec lui lui semblait être un tout autre chapitre plutôt compliqué à entamer. « Par contre je te préviens, je compte quand même faire le concours de celui qui lui donne le plus de biberons et qui lui apprend le plus de conneries. »
« Je l’assommerai, c’est pas grave. » « Si tu veux pas être accusé de coups et blessures moi j’mets du cognac dans son coca ça passe toujours inaperçu. »
Deux idiots qui se renvoient la balle de la plus pire des conneries, vous me direz. Et c’est probablement ce qui fait un bien fou. La journée a été chaotique, la nouvelle m’est rentrée dedans comme s’il s’agissait d’un camion prêt à m’en foutre dix tonnes à la gueule et à me pousser en bas d'un ravin. N’en reste que maintenant, la plus simple blague et la plus minime idiotie semble être un remède suffisant pour que tout aille bien. Mieux.
Ça, c’est si on oublie que c’est Auden le père de ce gamin et que ça vient avec son lot de mauvaises nouvelles rien que si on regarde un peu le potentiel associé à l’ADN. « Puisse le sort nous être favorable, c’est ça ? » ouais, c’est ça. Puisse la suite être relativement moins chaotique qu'elle l’annonce sur papier, et puisse ce gamin tenir de sa mère rien que pour les bons côtés et laisser les mauvais flotter dans un vortex loin, très, très loin d’ici. C’est beau rêver, et c’est aussi beau de voir que pour le moment on n’a même pas abordé une seule et unique fois un sujet qui aurait pu soit occasionner un soupir rageur ou un roulement d’yeux condescendant. Les choses vont mieux, apparemment. « C’est cool, d’ailleurs. De rester en vie. » mon rire se joint au sien. Il est jaune sur le début, bien plus franc sur la fin. Ça doit être ça, prendre en maturité. On laisse les merdes au passé, on vit quelque chose de plus sain sur le présent, encore plus pour un semblant de bribe de futur. « Ça te va bien au teint. » bien mieux que le nez cassé ou les ecchymoses à la clé. On se refait pas, même si on s'est chacun à de nombreuses fois refait le portrait.
« Par contre je te préviens, je compte quand même faire le concours de celui qui lui donne le plus de biberons et qui lui apprend le plus de conneries. » « Juste que tu penses que t’as des chances de gagner c’est presque cute. » presque. Autant que le sourire que je lui renvoie et qui ne vient pas, lui non plus, avec son lot de menaces silencieuses. Des adultes des vrais. « Faudrait qu’on leur fasse un cadeau j’pense. J’suis nul quand ça consiste pas à gaver les gens de cocktails ou de litres de bière. » des adultes ou un genre de brouillon qui au moins essaie. « Mais ils disaient sur Youtube que souvent l'enfant est surgâté et les parents sont oubliés. » ouais, ça c’est moi qui ai passé le plus clair de mon temps ces dernières semaines à éplucher autant de sites web que de chaînes Youtube à tenter d’amasser une multitude de conseils sur tout ce qui touche de près ou de loin l’après. Si j’ai pas été relativement présent pour Noah, si je l’ai échappé comme oncle à ce moment-là parce que j'étais qu’un égoïste fini perdu dans ses mensonges, cette fois-ci je me suis promis de bien faire les choses. Même si ça veut dire de fAiRE uN cAdEau à AuDeN. Des adultes, j’ai dit.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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« Ça te va bien au teint. » D’être en vie ou de ne pas avoir envie de lui retirer la sienne ? La précision ne vint pas avec l’affirmation, avec la taquinerie, et Ezra ne demanda pas à ce qu’elle soit exposée. Ce n’était pas le but de cette conversation, dans le fond - savoir qu’ils étaient capables de discuter de sujets sérieux avec une pointe d’humour tout en ne pensant pas à venir énucléer l’autre était réellement l’intérêt de tout ça. Ca faisait du bien. Ca faisait réellement du bien.
« Juste que tu penses que t’as des chances de gagner c’est presque cute. » Bien sûr qu’il viendrait gagner, Ezra. Dans cette nouvelle compétition qui s’installait entre eux deux, il ne comptait en rien laisser la première place à Matthew. Autant parce-qu’il s’agissait de lui en particulier, que parce-qu’e l’esprit de compétition du Beauregard se réveillait étonnement facilement aux côtés du McGrath - des années d’habitudes. « C’est presque mignon de voir que tu penses ce que tu dis. » Et le sourire en coins qui accompagnait la phrase du blond montrait bien qu’aucune réelle agressivité pointait le bout de son nez, mais que la moquerie était toute reine dans ses paroles en revanche. A les voir présentement, il était presque impossible de penser qu’ils avaient passé la dernière décennie à se détester et à échafauder les pires plans pour éradiquer l’autre de l’existence de l’un - et l’inverse était tout autant vraie. « Faudrait qu’on leur fasse un cadeau j’pense. J’suis nul quand ça consiste pas à gaver les gens de cocktails ou de litres de bière. Mais ils disaient sur Youtube que souvent l'enfant est surgâté et les parents sont oubliés. » Un sourcil un brin relevé sur le visage, et les yeux d’Ezra vinrent se plonger un instant dans ceux de Matt. Il ne savait pas s'il était sérieux où si c’était encore quelque-chose pour venir le tester - mais vu qu’il ne cillait pas d’un pouce, il vint en déduire que ses paroles étaient argent comptant dans leur conversation.
Alors, haussant les épaules rapidement et retenant un petit rire, les yeux d’Ezra revinrent naturellement se poser sur le poupon dans son berceau. « En même temps, c’est lui le plus mignons de tous. » Et de loin - il fallait dire que Sloan était en compétition contre Auden, il n’y avait donc pas photo; Ginny était bien mignonne dans son genre, mais elle n’était pas à son avantage après avoir mis au monde le deuxième plus beau de ses deux gamins. « Mais je peux m’en occuper, si tu veux. » Il ne savait exactement dans quoi il s’embarquait, mais il y allait à pieds joints. « Avec tous les gamins que mes frères et soeur ont mis au monde, je suis rodé pour les cadeaux. Autant enfants que parents. » Il vint se laisser une seconde de silence, pesant tout de même le pour et le contre avant d’ajouter son dernier commentaire - il n’était plus à ça près dans cette conversation qui semblait comme sortir d’un autre monde. « Ca fera plaisir à Gin en plus, si c’est un cadeau commun de notre part à tous les deux. » Elle qui avait, tout autant secrètement que pas du tout, toujours espéré que ceux qui avaient été une fois les deux hommes de sa vie se rabibochent en laissant le passé de côté. Il fallait croire qu’elle l’avait vu dans une boule de cristal.
Finalement, le téléphone d’Ezra vint rompre la petite bulle d’étrangeté dans laquelle Matt et lui s’étaient glissés sans s’en apercevoir quelques heures plus tôt. Incoming call, Katherine que lui disait son écran. Le signal qu’il lui fallait rentrer chez lui, reprendre le contrôle d’un quotidien complètement perturbé par l’arrivée d’un nouveau-né dans ce monde de fou. Noah n’était pas assez grand pour se garder seul encore, et sa soeur avait sa propre fille sur qui veiller. Pinçant légèrement les lèvres, Ezra finit par venir aborder une petite moue d’excuses. « Je te préviens quand j’ai trouvé quelque-chose à leur offrir, du coup ? » Et sans attendre la réponse de Matt - il avait fini, après tant d’année, d’attendre après lui -, il vint décrocher son téléphone afin de prendre la communication avec sa soeur. Le McGrath saurait le retrouver s’il avait besoin de quoi que ce soit. Il savait où il habitait, après tout.