ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Le coffre était plein à craquer et Ezra dut se servir de ses deux mains pour venir le fermer correctement. Il avait exagéré sur le nombre de cadeaux pour le noël de cette année, et leur taille également. Il était approximativement sur, en jetant un coup d’oeil dans le rétroviseur, que Sloan n’avait pas besoin d’une peluche de cette taille, tellement surdimensionnée que l’ours se retrouvait avec le cou plié par le toit du véhicule. « T’es sûr que tu vas t’en sortir ? » Ezra vint tourner son regard vers sa soeur, qui se moquait présentement pas mal de lui à le voir se rendre chez Ginny avait autant d’affaires. « Et encore, j’en ai déposé hier soir en offrant les cadeaux aux petits déjà. » S’il venait lever les yeux au ciel à ce moment là, ce n’était que pour mieux donner du contraste avec le sourire de fierté qui ornait ses lèvres.
Il ne lui fallut pas trop de temps pour rejoindre la maison de Ginny et d’Auden. Déjà, parce-qu’il connaissait le chemin par coeur; et que contrairement - non - à ses habitudes, il était en retard pour le déjeuner et tous les autres automobilistes avaient déjà quitté la route depuis une bonne demi-heure. Mais son retard était pour la bonne cause - c’était pour venir colorer sa moustache dans la bonne teinte de blanc pour prétendre être le père noël. Noah n’y croyait plus depuis longtemps, mais Ezra comptait marquer le premier noël du petit nouvellement arrivé dans la famille comme il se devait. Kate lui avait répété au moins dix fois qu’il s’en souviendrait pas, son frère lui avait répondu que les photos resteraient plus longtemps que les souvenirs, elles.
« T’as ton faux ventre qui tombe ! » Et ce fut plié en deux que Noah vint accueillir son père, les bras chargés de différents paquets aux milles couleurs et de sa tenue plus qu’approximative. « Arrête de te moquer toi » Il y avait plus de paroles que de réelles reproches dans ses mots, alors qu’un sourire fendait son visage autant qu’il venait le faire chez son fils. « Maman, papa il fait le père noël ! » Les pas d’Ezra le menèrent à l’intérieur de la maison un instant ou deux après Noah, alors que ce dernier avait déjà eu le temps de courir à travers le salon et le jardin, sans oublier de passer par la cuisine pour voir si le gâteau était toujours sous surveillance.
Ce fut avec un soupire de soulagement non-dissimulé que le Beauregard vint déposer les cadeaux au pied du sapin - il était d’ailleurs étonné d’en voir un chez Auden, alors qu’il était intimement persuadé que par principe d’opposition, le jeune homme n’en désirerait pas chez lui. « Joyeux noël à tous ! » Après avoir embrassé Noah en l’ayant attrapé dans sa course, et déposé un baiser sur le front de Ginny, Ezra vint se tourner pour tendre une main en direction de Auden. « Et si je me trompe pas, joyeux anniversaire aussi. » Oh, il avait eu des petits informateurs pour cette précision là. Ils avaient bien travaillé, et l’idée que ça puisse venir emmerder le Williams encore plus qu’Ezra soit au courant de sa date d’anniversaire venait, forcément, le réjouir un brin de trop lui.
:
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
On dit souvent que les chiens sont les meilleurs gardiens et qu’ils ont une ouïe sur-développée. On m’a toujours dit que Pizza en ferait un très bon, d’ailleurs - oui, c’était avant qu’on lui donne ce stupide nom. En réalité tout est faux, parce que Noah est toujours le premier à reconnaître le moteur de la voiture de son père lorsqu’elle se gare devant la maison et il court presque plus vite que le chien dans l’escalier - mais ça, bizarrement, ce n’est pas quelque chose que j’aime rappeler. Il est entré en mode ultrason et j’émets l’hypothèse qu’il est en train de crier “papa” bien qu’en réalité, personne ne puisse être certain de quoi que ce soit. Je me contente de m’assurer qu’il ne se casse pas deux jambes et deux bras en descendant l’étage et commence une fois de plus à sérieusement penser à installer un toboggan (pour lui ou pour Ginny, on ne sait pas trop).
« Maman, papa il fait le père noël ! »
Oh. Ginny m’avait prévenu qu’une telle chose arriverait sans doute mais une partie de moi, raisonnée, ne voulait pas y croire. J’avais encore un minimum d’estime pour le Beauregard et les lèvres pincées que je force sont les seules à m’empêcher d’éclater de rire face à sa version quelque peu modifiée du Père Noël. En réalité, heureusement que Noah a décliné son identité avant que je ne le voie, parce que j’aurais pu le confondre avec une mamie de quatre-vingt ans dont la garde-robe n’est constituée que de rouge. J’aurais même pu en venir à la conclusion qu’il est daltonien. Vous voyez, j’étais prêt à lui trouver des excuses pour ne pas dire qu’il choisit de s’habiller ainsi de lui-même et qu’il le fait chaque année, qui plus est. « Joyeux noël à tous ! » Et oui, non, d’accord, c’est Noël alors j’arrête de me moquer et de me plaindre. Enfin, j’essaye.
Tout comme j’essaye de ne pas trop sourire lorsqu’il prend son fils dans ses bras et embrasse Ginny sur le front. La scène est simple et naturelle, mais je n’aurais jamais cru un jour la partager en sa compagnie sans avoir été forcé de venir et de garder la tête froide. Sans réfléchir une seconde de plus, ma main vient répondre franchement à la sienne. Je ne pense même pas à la manière dont je pourrais lui casser le pouce sans dire un mot, c’est pour dire. « Et si je me trompe pas, joyeux anniversaire aussi. » Mon sourire se fige un instant mais puisque j’ai bien appris mon texte, je ne tarde pas avant de répondre. “Merci.” Fêter Noël ou mon anniversaire est le choléra pour l’un et la peste pour l’autre, mais au moins les deux ne sont regroupés qu’en un seul jour dans l’année. D’ici demain, tout sera oublié et il n’y aura plus de problème. Plus aucun problème à propos de Noël ou de mon anniversaire, en tout cas, c’est la précision que je me dois de rajouter pour ne pas dire d’énormes mensonges. “Tu cherches à blanchir combien d’argent en amenant autant de cadeaux ?” J’ai révisé mon texte, ouais, et j’ai même appris que je devais relancer la discussion et parler de tout un tas de choses sans grande importance tout en y ajoutant un sourire chaleureux. Le mien ressemble sans doute plus à celui de Jack Torrance, mais c’est toujours mieux que si je lui avais donné un coup de poing. Sans doute que c’est pour ça qu’il a un faux ventre, d’ailleurs. “Si Sloan commence à faire des cauchemars à base de gros monsieur rouge, par contre, je t'appellerai au beau milieu de la nuit pour assister au spectacle.” Sloan qui est à l’étage, Sloan qui dort, Sloan dont le baby-phone est parfaitement muet. Finalement, je crois que la soirée se passe plutôt bien.
:
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Le fait de venir tendre une main en direction d’Auden était à la fois une chose normale tout autant qu’elle était risquée. Se mettre de la sorte devant le jeune homme était accepter de s’exposer à un risque évidant, à un risque existant - parce-qu’il n’était pas improbable qu’Auden vienne briser tous les os de la main d’Ezra dans cette même poignée de main sans jamais venir sourciller un brin un instant. Le passif entre les deux hommes était assez conséquent pour que le Beauregard y pense, en tous cas. Mais Auden réussit à l’étonner une fois de plus en venant simplement serrer la main de l’autre de façon cordiale, comme toute personne respectable l’aurait fait. « Merci. » Et il vint y ajouter une formule de politesse, qui plus était. La situation n’allait pas de mal en pis mais bien tout son contraire et Ezra dut faire un vrai effort pour ne pas laisser la surprise traverser son visage.
« Tu cherches à blanchir combien d’argent en amenant autant de cadeaux ? » Il vint changer de sujet, Auden, mais le Beauregard ne pouvait pas réellement lui en vouloir car il n’était pas question de tergiverser pendant des heures et des heures sur le fait que ce soit son anniversaire - surtout parce-que ce n’était pas autant que ça intéressant et qu’il savait que le brun n’appréciait pas plus que ça cet événement. Ezra vint se contenter d’esquisser un début de sourire vaguement amusé, avant de venir définitivement retirer le faux-ventre qu’il avait glissé sous son tee-shirt en coton qui lui tenait déjà beaucoup trop chaud. « J’ai un cartel à faire tourner, tu crois quoi. » Il vint y ajouter un clin d’oeil tout ce qui avait de plus convainquant - pas vraiment -, avant de tourner son regard un instant vers Ginny pour secouer la tête dans sa direction. Il était presque sur qu’elle comprendrait mieux la blague que Auden, mais elle restait quand même la mère de son fils et il avait prévu de continuer de voir ce dernier - et non à travers les barreau d’une prison.
« Si Sloan commence à faire des cauchemars à base de gros monsieur rouge, par contre, je t'appellerai au beau milieu de la nuit pour assister au spectacle. » Ce fut avec un rire franc qu’Ezra vint accueillir les nouvelles paroles du Williams, cette fois ci. Il vint également lever les yeux au ciel parce-que c’était la meilleure réaction qu’il avait en stock pour venir jouer avec la patience d’Auden - il n’avait rien demandé, mais c’était bien sur plus fort que lui de faire autrement. « J’espère qu’il sera plus reconnaissant que son père - et son frère - » Noah avait rien demandé sur ce point mais il en prenait pour son grade également, alors qu’il pouvait l’entendre rire depuis une nouvelle pièce qu’il n’avait pas encore traversé en courant. « - des efforts que j’ai mis dans ce déguisement, voyons ! » Là où, en réalité, Ezra n’avait aucune envie que le gamin à peine né en vienne à déjà avoir peur de lui. Il était le tonton cool, lui, pas celui qui faisait peur - il y avait la tronche de Matt pour assurer cette partie là.
« Le petit dort, d’ailleurs ? » Ezra n’avait, malheureusement, pas pu être présent pour toute cette première partie de vie et les années qui s’en étaient suivies auprès de Noah, mais ce n’était pas pour autant qu’il était totalement ignorant sur les enfants en bas âge. Il avait aidé tous ses frères et soeur avec leur ribambelle de gamin depuis les premiers jours du berceau, et savait pertinemment qu’à un âge si peu avancé, les enfants passaient plus de temps à dormir qu’à n’importe quoi d’autre. Finalement, comme si une idée brillante venait de lui traverser l’esprit, le visage d’Ezra vint comme s’illuminer. « Oh, je pourrai lui donner le prochain biberon ? Et promis je lui ferai pas faire l’avion trop longtemps pour pas qu’il vomisse tout derrière. » Ses paroles étaient autant sérieuses que pleines de malices, mais il était on ne pouvait plus vrai présentement Ezra. Il était déjà gaga du petit alors qu’il n’avait que quelques jours et comptait pas tenter de passer le plus de temps possible à ses côtés - quitte à supporter le père en plus de la mère s’il le fallait pour y arriver.
:
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je m’attends à me réveiller de ce rêve hasardeux à tout moment, mais la voix d’Ezra est bien trop réaliste pour ne provenir que de l’imagination de mon esprit. « J’ai un cartel à faire tourner, tu crois quoi. » Je crois qu’il est le pire des menteurs que je connaisse mais je crois aussi qu’il essaye d’agir au mieux et pour tout le monde et je ne ferai pas mon Auden contre ça. Je ne ferai rien qui puisse mettre à mal la bonne ambiance de cette journée, bien loin de moi l’envie de vouloir gâcher le Noël de qui que ce soit dans cette maison. Même Pizza avec son cerf-tête à grelots mérite son cadeau de friandises, même s’il a mangé ses foutus grelots au bout de quelques secondes. “Allez rentre, Escobar.” Même que je ne dirai rien de ses chaussures qui vont dégueulasser ma maison… Bon ok, si, quand même, deux gros yeux lui montrent le petit tas à l’entrée pour qu’il y ajoute les siennes. Je veux bien faire des efforts pour certaines choses mais il y a des limites à tout et ce ne sont pas des cadeaux qui pourraient m’amadouer.
Je me moque de son faux ventre, je me moque de son élan de Père Noëllisme. Je me moque de beaucoup de choses mais l’avantage au moins, c’est que chacun retiendra seulement à quel point je me tiens bien. Si on compare à beaucoup de nos échanges jusqu’à aujourd’hui, la différence est flagrante et c’est au moins une chose que je n’ai pas envie de changer. Comme quoi décembre n’aura pas connu que de mauvaises évolutions en termes de relations humaines - sortez les violons, c’est le signal. « J’espère qu’il sera plus reconnaissant que son père - et son frère - » Et c’est la première fois, là, qu’on s’adresse à moi avec le titre de père (parce que la centaine de millier de fois où je l’ai fait de moi même face à Sloan ne compte sûrement pas) et j’ai alors le stupide réflexe de sourire sans même chercher à savoir ce dont il est encore en train de se plaindre. Maintenant que je suis papa, au même titre que lui, j’avoue que bien des choses ont perdu toute leur importance. « - des efforts que j’ai mis dans ce déguisement, voyons ! » Le rire de Noah a fait office de distraction et c’est tout ce que je demandais alors que je peux déjà me contenter de lever les yeux au ciel à mon tour et d’avoir l’air de reprocher au garagiste tous les maux du monde. “L’avantage c’est qu’à cet âge, tu peux lui faire dire tout ce que tu veux.” Et cela a beaucoup - tout - à voir avec le fait qu’il ne soit pas le moins du monde capable de prononcer le moindre mot et qu’il passe ses journées et ses nuits à dormir. On interprète le moindre doigt qui bouge de la manière dont on le désire et ça nous suffit à être de stupides parents, les plus heureux du monde. « Le petit dort, d’ailleurs ? » J’hoche de la tête et sourit - encore, ouais - simplement parce que cela me fait penser à mon fils, blotti entre des tonnes de couvertures et des milliers de peluches bien plus grandes que lui encore. Le babyphone nous laisse à penser qu’il dort comme un loir. “Il fait ce qu’il sait faire de mieux.” J’aurais voulu ajouter un “tu sais ce que c’est, à cet âge” mais le fait est qu’il ne sait justement pas ce qu’il en est à cet âge et qu’avant de connaître Sloan, je ne le savais pas non plus. Je sais pourtant qu’il aurait tout donné pour être auprès de son fils, là où je ne peux pas me couvrir de tant d’honneurs en retour.
Ezra a l’air d’être un enfant heureux alors qu’il n’a pas ouvert le moindre cadeau et peut être que c’est finalement une bonne chose que de l’avoir invité pour les fêtes. Au-delà même du fait que cela rende Noah heureux, je pense qu’il en est de même pour Ginny aussi. Et puisque je n’ai pas mes poings qui me démangent, je pense que je ne le prends pas si mal que ça non plus. « Oh, je pourrai lui donner le prochain biberon ? Et promis je lui ferai pas faire l’avion trop longtemps pour pas qu’il vomisse tout derrière. » Un rire suivi de menaces, voilà les bonnes habitudes que je sais rapidement retrouver. “Si tu le fais vomir, je te fais vomir aussi, Beauregard.” Oeil pour oeil, dent pour dent, je pense que j’ai bien compris ce précepte et qu’il n’a pas besoin d’explications complémentaires à son tour non plus. Puisque je juge plus prudent de passer à autre chose, je le laisse avancer jusque dans le salon pour qu’il y prenne place. Là au moins, je ne compte pas me battre avec lui - le sang serait une horreur à nettoyer. “Une bière ? On a fait le stock pour toi.” Les bouteilles serviront à d’autres invités si lui n’en veut pas, j’imagine, parce que ni Ginny ni moi ne penserons à nous attaquer à ce stock. “Il vit dans sa chambre depuis une semaine pour préparer ton cadeau. Il ressemble déjà à un ado, je te souhaite bien du courage.” Ce n’est pas parce que je vois son fils autant que lui, si ce n’est plus, que je me considère à son tour comme son père. Bailey lui même n’a pas le droit de prétendre à ce titre à mes yeux, et j’espère simplement que le stupide Beauregard le sait - et qu’il a aussi bien assez de patience en stock pour la future crise d’adolescence qui s’annonce, donc. “Mais tu n’es pas au courant, bien sûr.” C’est un secret, cela va de soi. “Tu pourras lui donner son biberon, quand le babyphone recommencera à s’agiter.” Je reprends enfin sa question qui était bien plus une demande qu’autre chose. Il passe son temps à dormir ou à manger et bien que je resterai toujours le coin pour m’assurer que tout se passe bien, je peux au moins laisser son parrain lui donner son biberon.
:
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« L’avantage c’est qu’à cet âge, tu peux lui faire dire tout ce que tu veux. » L’avantage - non, il n’y avait en réalité aucun avantage présent dans cette situation pour Ezra, étant donné que c’était Auden qui allait mettre en avant ses derniers en profitant du jeune âge de son fils pour blâmer surement d’autres maux qui attendaient là dans un coin. « On peut même leur faire dire qui est le plus beau sans que ce soit vrai. » Et parce-que c’était la chose la plus facile, que de provoquer Auden. C’était gratuit dans la situation présente, surtout que le Williams avait été sage jusque maintenant - comme si rester sage dix minutes était un exploit dans son comportement. Ezra vint juste ajouter un petit clin d’oeil en direction du jeune homme avant de passer à un autre sujet, comme si de rien n’était, comme s’il ne jouait pas à l’insupportable entre les deux - il blâmerait ça sur l’alcool restant dans ses veines si Ginny venait mettre son nez dans ce combat perpétuel de coq.
Parce-qu’une idée bien plus brillante que de traiter Auden de moche venait de lui traverser l’esprit - surtout une idée bien plus terre à terre et adéquate avec la situation. « Si tu le fais vomir, je te fais vomir aussi, Beauregard. » La lueur au fond de son regard ne vint en rien être perturbée, lorsqu’il vint hausser un sourcil un brin intrigué par les paroles de Auden. Au moins, ce dernier ne lui disait pas que si Sloan lui vomissait dessus, il en ferait autant - sa technique était bien plus violente, mais quelque part était surtout plus rassurante. « Son vomi à lui me suffira je pense. » Son sourire vint prendre une teinte un brin étriquée, alors que son regard se concentra sur autre chose. Ses mains vinrent finalement organiser les cadeaux au pied du sapin de noël, remettre son faux-vente en place, attraper ce que Noah lui tentait dans les mains en courant de nouveau à travers le salon - pourquoi se retrouvait-il avec le jouet du chien dans les mains, animal qui courait à son tour après le gamin ? « Une bière ? On a fait le stock pour toi. » L’idée qu’ils aient fait le stock tout les deux et que l’idée ne vienne pas uniquement de Ginny indiquait parfaitement à Ezra qu’Auden avait vraiment changé. Etait-ce sa paternité nouvelle qui le faisait agir de la sorte ? Ou avait-il gagné quelques neurones de bienséances au cours des derniers mois ? Les deux possibilités menaient un rude combat dans l’esprit d’Ezra, mais ce dernier ne s’y attarda pas trop longtemps et se contenta de venir hocher la tête avec un petit sourire. « Avec plaisir. » La chaleur était déjà bien présente en Australie et une bière rafraichissante ne ferait pas de mal - même s’il n’avait pas terminé d’éliminer les restes de la soirée de la veille, il aurait tout le loisir de taper sa meilleure sieste dans le jardin dans l’après-midi.
« Il vit dans sa chambre depuis une semaine pour préparer ton cadeau. Il ressemble déjà à un ado, je te souhaite bien du courage. » Le regard d’Ezra qui vint passer de Auden à l’écho de Noah, déjà reparti dans le jardin, déjà en train de faire autre chose ailleurs. Un petit sourire, à la fois attendri et entendu, vint orner les lèvres du jeune homme. « Il grandit trop vite. » Autant au sens littéral qu’au sens figuré. Ces derniers temps, le gamin avait pris des centimètres par poignées et Ezra avait l’impression de voir son fils en être nouveau dès qu’il le voyait. Bientôt, il serait capable d’organiser ses journées tout seul et de décider quand sortir ou non le soir - oh boy, ça donnait le vertige. « Mais tu n’es pas au courant, bien sûr. » Ezra vint se concentrer de nouveau sur les paroles de Auden, hochant brièvement la tête. « Bien sur. » Les secrets entre adultes dont les enfants ne devaient avoir vent. « La surprise sera vraie, étant donné que t’as vendu la mèche qu’à moitié. » Il savait que Noah avait mis tout son temps - et surement son coeur - dans son cadeau, mais il ne connaissait le contenu de ce dernier.
« Tu pourras lui donner son biberon, quand le babyphone recommencera à s’agiter. » Et il revint cinq minutes en arrière, il vint répondre à une question restée en suspens et à laquelle Ezra ne pensait pas avoir de vraie réponse aujourd’hui. La lueur enfantine, amusée et joyeuse qui le caractérisait plutôt correctement se fraya de nouveau un chemin sur les traits du Beauregard. « Promis, je le fais pas vomir. » Il promettait dans le vent, la probabilité que cela arrive était plus élevée que celle de l’événement contraire. Parce-que Ezra savait qu’il allait jouer avec Sloan après lui avoir donné à manger, tant que le petit ne se rendormirait pas, et que des accidents de la sorte étaient si vite arrivés. Finalement, attrapant la bière qu’Auden lui donnait, Ezra vint relever le menton en direction du brun, un sourcil un brin haussé sur son visage. La bêtise pouvait se sentir venir à mille lieux d’ici. « Ca fait quoi, alors ? » Qu’il était lourd lorsqu’il savait s’y mettre. Il en profitait surement que Ginny soit partie Dieu seul savait où dans cette immense maison et que Noah ait réussi à s’attarder sur la même activité plus de deux minutes. « D’être papa ? » La question était autant taquine que réellement intéressée. Il saisissait la moindre opportunité de venir embêter Auden, et surtout dans ce type de circonstances où il savait que ça ne risquait pas de le mettre parfaitement à l’aise. Mais intéressée dans le sens où il ne connaissait pas, Ezra. Il imaginait parfaitement à travers les autres, à travers les expériences qu’on lui racontait - mais pour le moment, son histoire s’arrêtait là. Le gamin courait bien sous ses yeux comme un dératé désormais, mais il n’avait pas commencé à se mouvoir sous ses yeux à la naissance, comme bien différemment d’autres pères - dont Auden, aussi étonnant que cela pouvait l’être.
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je pense sincèrement qu’avec le temps, Ezra arrive à être un peu moins débile, en effet. Il aura eu besoin de nombreuses années pour y arriver mais il est enfin sur la bonne voie, preuve en est qu’il semble assez rapidement renoncer à son idée de jouer avec l’estomac de mon fils pour venir redécorer le parquet, le canapé, et son tee-shirt. « Son vomi à lui me suffira je pense. » Je ne fais pas de commentaire et garde mes yeux plongés dans les siens pendant de longues secondes encore, préparé à ce qu’il embraye déjà sur une seconde blague qui n’en aura que le nom. Puisqu’il semble finalement garder des forces pour la suite, je le laisse ranger les cadeaux sous le sapin et lui passe une bière fraîche, achetée selon mes connaissances en la matière, lesquelles remontent toutes à l’adolescence.
Le sujet dérive de mon fils au sien sans que je n’en sois offusqué, bien au contraire. Il sait à quel point j’ai toujours voulu le meilleur pour cet enfant, et à quel point tout a toujours été compliqué dès lors que le sujet s’approchait du jeune McGrath. Ce n’est pas à lui que je pourrai l’apprendre, je le sais bien. Il est assez en confiance pour ne pas surveiller la moindre de mes réactions comme il en avait tant l’habitude avant et je ne fais rien pour lui donner tort ; cela ne m’empêche pourtant pas de préférer l’observer lui plutôt que son fils courant partout dans la maison. Notre relation s’est nettement améliorée depuis le temps et si j’ose espérer qu’on a aujourd’hui atteint un certain équilibre, n’en reste pas moins qu’il reste un intrus dans ma maison, au moment des fêtes qui plus est. Le moindre faux pas et c’est un retour à la case départ qu’il gagne. « Il grandit trop vite. » Il grandit bien moins vite maintenant qu’on peut tous les deux le voir chaque semaine au moins, mais j’ai au moins la décence de garder ce genre de commentaire pour moi. Cela ne l’empêche pas de devenir un petit homme trop rapidement, en effet, et même si je le voudrais je ne contredirai pas Ezra à ce sujet. Dès lors qu’il est question de Noah, on a tous les deux ce même sourire stupide, raison pour laquelle j’enclenche déjà un autre sujet, lui faisant promettre un silence religieux à propos de ma confession. J’entre dans cette catégorie de parents qui cachent tout à leur progéniture, alors - progéniture qui n’est pas la mienne, mais il faut croire qu’on s’habitue rapidement à considérer n’importe quel enfant comme le sien, Saül ne dira pas le contraire.
Lui proposer de s’occuper de Sloan est une marque de confiance infinie pour moi et il sait que cette fois-ci plus que jamais, il n’a pas intérêt à jouer au con. « Promis, je le fais pas vomir. » Même si c’est la chose qu’il sait faire le mieux en ce monde, en réalité, et que j’ai sûrement de trop grandes attentes à son sujet. Quoi que je dise ou fasse, il continuera de jouer avec le feu avec son sourire en coin et ses yeux éternellement brillants. “C’est un bon début.” Et pourtant, je sais qu’il n’a pas pu vivre ces instants avec son propre fils et qu’il fera de son mieux avec son filleul. Je ne le lui dirai pas, il ne m’en parlera pas non plus, mais pour avoir eu le même rôle que lui, à quelques détails près, je ne peux que le comprendre. « Ça fait quoi, alors ? » D’être le meilleur peintre d’Australie ? On s’y fait plutôt bien. « D’être papa ? » Oh. Mes yeux s’ouvrent à peine plus, ma respiration se bloque une seconde et ma gorge avec. Je m’attendais à toutes les stupides questions de l’univers, mais pas celle-ci.
Alors j’éclaircis ma gorge, tente autre chose, trouve de quoi faire ailleurs dans la maison pour ne pas avoir à croiser son regard. Trop peu de personnes savent pour Damon pour que je n’ose en parler encore, surtout pas à un Ezra qui me connaît depuis plus de dix ans et n’a jamais entendu parler d’un quelconque enfant. Je devrais lui raconter la vérité pleine et entière, ce qui me semble impossible pour le moment encore. “J’ai oublié ce que c’était que de dormir et je fais plus de biberons que de repas.” C’est fantastique et c’est tout ce que je voulais, mais il n’aura pas le droit à cette partie-là de la vérité. Il ne saura pas que j’aime cet enfant plus encore que mon ego (c’est pour dire) et qu’il pourrait tout me faire remettre en question à cause d’un simple clignement de paupières ou de ses doigts trop attachés autour de l’un des miens. “Et j’ai pas assez dit de gros mots avant.” Parce que bien sûr je n’en prononcerai pas pour les quinze années à venir parce qu’il est hors de question qu’il prenne de mauvaises habitudes. C’est un aspect de la parentalité que j’étais loin d’avoir anticipé. “J’attends de pied ferme le jour où j’aurai le droit à des cadeaux, moi aussi.” Et si Ginny m’entends, je suis certain qu’elle est en train de se retenir de rire tellement la version que je donne à Ezra est loin, très loin d’être celle qui se rapproche de la réalité. Je n’ai jamais été aussi heureux que depuis la naissance de Sloan, malgré tout ce qui a pu se passer dans ma vie au même moment. “On a une chambre d’amis, au besoin.” Je pointe du doigt sa bière, anticipe qu’il pourrait en boire davantage. Pour une fois il n’y a aucun jugement dans ma voix, c’est simplement moi qui ne me pardonnerait pas de le laisser reprendre la route s’il ne s’en sent pas capable. Je serais très heureux de le revoir partir mais je le serais beaucoup moins d’annoncer à Noah qu’il a perdu son père. “J’étais étonné d’en trouver en Australie, on a grandi en nous disant que ces bières là étaient la spécialité de chez nous et qu’on en trouvait nulle part ailleurs.” S’il critique l’Italie, il est mort. S’il sous-entend que je suis vieux, il est mort. S’il dit que la bière n’est pas bonne, il est mort. Ce qui s’apparente à un small talk que je laisse dériver vers le canapé du salon a tout d’un terrain miné, en réalité. Promis, je fais des efforts. “Tu savais avant moi ce que c’est que d’être père, de toute façon, c’est une question piège.” Et ça, je crois que c’est ma manière à moi de faire une blague pour passer à autre chose sans remuer le couteau dans la plaie. Au vu de l’histoire qui nous lie, c’est une véritable acrobatie. “Comment ça se passe avec parrain n°2, en ce moment ?” J’ai besoin de m’assurer que leurs histoires, entre lui et Matt, n’entraveront jamais le bonheur de mon fils. Terrain miné à nouveau, donc.
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Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« C’est un bon début. » Les mots d’Auden avaient beau aller dans le positif, son regard persistant posé en permanence sur Ezra ne le rassurait pas. Comme s’il allait forcément faire quelque-chose de travers, et qu’il serait présent à ses côtés pour démontrer qu’il avait eu raison de se méfier depuis le début. C’était idiot, le but d’Ezra n’était pas de venir s’attirer les foudres du Williams, encore moins de sentir son regard noir sur lui - non en fait, toutes les idées qu’il avait présentement en tête rejoignait cette finalité sans qu’il n’en ait réellement l’intention au point de départ. Il était donc condamné à se faire voir comme un débile auprès du jeune homme. Il retint un soupire presque las à cette idée - mais ne s’y concentra pas réellement longtemps, étant donné qu’il avait une vraie question qui venait d’émerger dans son esprit. Ezra ne savait pas encore s’il vouloir réellement avoir le ressenti d’Auden sur le fait de devenir père ou s’il posait la question juste pour venir lui prouver qu’il n’était pas que idiot, mais désormais ses prunelles ne lâchait plus le brun du regard. Il voulait savoir comment Auden allait se sortir de cette impasse là, et surtout savoir s’il allait lui répondre sincèrement ou utiliser un tour de passe-passe.
« J’ai oublié ce que c’était que de dormir et je fais plus de biberons que de repas. » Il dut faire un effort pour ne pas venir recracher toute sa bière à travers le salon, dans lequel ils se trouvent désormais. Ainsi donc, Auden avait décidé de jouer la carte de la franchise - ou tout ce qui s’en rapprochait en présence du Beauregard; Ezra n’était pas abruti au point de penser que le jeune homme se montrait parfaitement honnête en sa présence, surtout qu’ils ne savaient agir de la sorte que lorsque rien ne semblait aller autour d’eux. « Et j’ai pas assez dit de gros mots avant. » Ezra eut un petit sourire en coin. « Il les apprendra de toutes façons. » Il ne promettait pas ici que ce serait forcément de sa faute, mais il savait d’avance que si Sloan ne les connaissait pas à un âge qui lui semblerait être idéal, Ezra viendrait lui donner un coup de pouce sur l’apprentissage. « J’attends de pied ferme le jour où j’aurai le droit à des cadeaux, moi aussi. » « J’espère que t’as de la patience en stock. » Les gamins mettaient des années avant d’être aptes à offrir seuls des cadeaux à leurs parents, sans que ces derniers ne doivent se mêler d’affaires ne les regardant pas. Si on ne comptait pas les cailloux et les insectes déjà morts qu’ils savaient offrir seuls comme des grands dès leur plus jeune âge.
« On a une chambre d’amis, au besoin. » « Hm ? » Aux derniers mots prononcés par Auden, Ezra vint hausser un sourcil - avant de comprendre qu’il avait de nouveau pris un virage à angle-droit et changé de sujet. « Oh ! T’en fais pas au pire, je pourrai marcher jusque chez mon frère. » Ce dernier se trouvait habiter non loin de chez Ginny et Auden, et Ezra était sûr qu’il saurait dans tous les cas rentrer en conduisant comme un grand sa voiture. Il n’avait pas prévu de se mettre dans un état pitoyable à un déjeuner de Noël. « J’étais étonné d’en trouver en Australie, on a grandi en nous disant que ces bières là étaient la spécialité de chez nous et qu’on en trouvait nulle part ailleurs. » Venant boire une nouvelle gorgée pour marquer le coup, Ezra vint hocher la tête à suite. « J’en avais jamais goûté. » Pas besoin de mentir sur ce point. « Mais t’as grand avec des produits de qualité, elle est vraiment bonne. » Les bières australiennes n’étaient pas des meilleures, mais il y était habitué. Il se trouvait être toujours positivement surpris lorsqu’il goutait à des bières d’autres pays - tout ne sachant très bien qu’il avait beaucoup à gagner. « Tu savais avant moi ce que c’est que d’être père, de toute façon, c’est une question piège. » Et le voilà que le boomerang revenait à la maison, sagement, comme si de rien n’était. Là où Ezra avait vu cette discussion terminée, Auden la ramenait sur le devant de la scène - « Comment ça se passe avec parrain n°2, en ce moment ? »
- et non, finalement, il avait parlé trop tôt. Là où il pensait revenir vers un terrain neutre et stable, Ezra se trouvait à être l’idiot de la conversation, coincé face à un sujet qu’il ne souhaitait guère voir abordé en cette journée de célébrations. Un petit rire vint s’échapper, presque malgré lui, d’entre ses lèvres - peut-être qu’il allait prendre l’option chambre d’amis pour la soirée, finalement, si Auden insistait de la sorte surtout. « Je suis toujours en vie, et il l’est toujours aussi si tu t’en inquiétais. » Il en avait probablement rien à faire, Auden, de l’état de santé de Matt si c’était pour être sur que cela n’apportait pas quelconque peine à Ginny. Ezra y portait un brin plus d’importance, mais ne se permettait pas de le montrer. Ce serait quelque-chose quel garderait même secret aux yeux de Ginny - c’était pour dire. « Je crois qu’on a trouvé un terrain d’entente, en vrai. » Oh, ils l’avaient trouvé des mois plus tôt également, avant qu’Ezra décide de tout envoyer valser sans même se demander par deux fois si les conséquences de ses actes valait la peine de jouer le jeux. A l’entendre, cela valait forcément le jeu - mais de voir le regard de Matt transpercer le sien alors qu’il était venu le récupérer dans ce bar, ce soir là, lui avait fait revoir sa réalité. « Mais tu le savais déjà, tu l’as vu toi même à la maternité l’autre jour. » Un sourcil vint se hausser sur le visage du Beauregard alors que son regard s’ancrait à celui de Auden. Ils statuaient des choses à haute voix que les deux connaissaient, d’avance, déjà part coeur. Cela leur permettait surtout de se rendre compte qu’ils jouaient dans la même cour de récréation et qu’aucun des deux n’avait prévu de voler les billes de l’autre. Pour des raisons bien différentes, mais l’équilibre dans leur relation pouvait se voir en cette journée - aussi étrange que cela pouvait l’être.
« PIZZA NON ! » L’attention d’Ezra mit ensuite cernant un seul instant avant de se détacher du Williams pour se porter vers Noah, dont la voix était bien trop audible pour que cela prédise quelque-chose de bon. Et effectivement, dans un premier temps le gamin et le chien se trouvaient dans la cuisine alors qu’ils étaient dans le jardin l’instant d’avant; mais surtout ils avaient élaboré tous les deux un plan pour venir voler une part de gâteau - si ce n’était pas le dessert en entier. Etirant un petit sourire, à la fois amusé et presque apaisé, Ezra releva une dernière fois son regard vers Auden. « C’est chez toi. » Parce-que s’il venait de lui faire comprendre qu’il avait confiance en lui pour venir prendre soin de Sloan, Ezra venait lui rendre la pareille en lui prouvait qu’il lui faisait également confiance lorsqu’il s’agissait de Noah. Oeil pour oeil, dent pour dent - et pour une fois, sans aucun coup de soit porté à l’attention de l’autre pour rendre des comptes.