| Darkness keeps chasing me (FINNLEY) |
| | (#)Lun 30 Nov - 20:38 | |
| 2019
« J’ai pas besoin d’aide. » Qu’elle répète encore et encore, peu importe le destinataire, peu importe l’ami, peu importe la proximité de leur lien. Elle s’accroche à l’espoir qu’elle peut tout gérer seule, qu’elle y arrivera, que c’est plus simple ainsi, bien plus simple. Les jours passent et se ressemblent. Les entraînements se font moins nombreux, elle essaye tant bien que mal de remplacer son père au dojo, de lui rendre visite à l’hôpital et de s’occuper de son fils qui a à peine un an. Elle a l’impression de constamment faire les choses à moitié, son rêve de reprendre la compétition loin dans ses priorités, elle a l’impression de ne pas être assez présente pour quique ce soit.
Il fut un temps où elle passait son temps à s’entraîner pour sa prochaine compétition, aujourd’hui les souvenirs de la dernière lui semblent un lointain souvenir qui perd de sa texture et de son importance au fil des jours à mesure que la tension se rajoute sur ses épaules et qu’elle tente tant bien que mal de s’accrocher aux choses les plus importantes qui doivent passer avant ses rêves et avant sa carrière. Son père et son fils. Les deux personnes les plus importantes pour elle. Elle est bien décidée à prouver qu’elle peut tout gérer sans avoir besoin d’une aide extérieur, elle est sûrement en réalité bien incapable de se confier à quique ce soit, d’avouer la difficulté et le besoin qu’on la décharge d’un poids sur ses épaules. Elle n’accepte un peu d’aide que de son oncle pour garder son fils comme aujourd’hui, alors qu’elle se rend à l’hôpital pour la énième fois cette semaine.
La maladie de son père lui est tombée dessus sans qu’elle ne s’y attende, peut-être parce que dans son cœur d’enfant, son père était un héro indestructible. Pourtant son cancer ne faisait qu’empirer et le traitement était long et douloureux et elle avait la terrible impression que son père s’affaiblissait chaque mois un peu plus. Pourtant elle ne perdait pas espoir, tout simplement parce que sa mort n’était pas envisageable et elle était bien décidée à lui transmettre sa volonté aujourd’hui comme demain, pour se battre chaque jour un peu plus.
Elle gare sa voiture sur le parking et entre dans ce lieu qu’elle déteste de plus en plus. Les murs sont trop blancs, trop étouffants et si c’est ce lieu qui permettra peut-être de guérir son père, elle au contraire a l’impression de se vider de son énergie et de sa joie de vivre plus elle passe de temps ici. Danika salue l’infirmière en passant avec un sourire mécanique et poli, plus par habitude, ne la voyant pas vraiment, ses pensées ailleurs. Elle s’apprête à frapper à la porte mais celle-ci est ouverte et elle remarque immédiatement le lit vide et le seul homme présent dans la pièce qui a l’air de s’apprêter à partir. Une chevelure rousse qu’elle reconnait immédiatement. « Finn ? » Elle regarde l’homme en fronçant les sourcils. Cela fait longtemps qu’elle ne l’a pas vu. « Qu’est-ce que tu fais là ? » Le ton est un peu froid mais sans animosité, après tout ils ne s’étaient jamais spécialement appréciés mais ils se connaissaient depuis longtemps. « Il est où ? » Danika demande d’une voix qui part un peu trop dans les aigus parce qu’elle voit le lit vide. La jeune femme a beau se raisonner et que se dire qu’il est sûrement en train de faire un examen médical il y a une part d’elle qui imagine le pire, qui se dit qu’il est peut-être arrivé quelque chose, qu’on ne l’a pas prévenue et le regard froid et fier laisse entrevoir l’inquiétude et l’angoisse accumulée, comme si ces deux émotions ne la quittaient jamais vraiment.
@Finnley Coverdale
Dernière édition par Danika Riley le Dim 20 Déc - 19:33, édité 1 fois |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Mar 15 Déc - 22:57 | |
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@"DANIKA RILEY" & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ Follow me now, there is somewhere I want to go. Upon the stars or down below below below below, You don't know how this came to be, You don't know how this came to be. (TOOWONG, ST-VINCENT HOSPITAL). Il n’attendait pas particulièrement le jour où il parlerait à nouveau de Danika Riley. Il aurait surtout espéré que cela ne se produise pas dans de telles conditions. Elle n’a pas vraiment marqué sa vie, n’a été que de passage dans celle de son meilleur ami, ne restant pas suffisamment longtemps pour qu’il daigne faire un effort avec elle. Oh, bien sûr, leur respect mutuel pour Aaron les avait obligés à se côtoyer avec toute la politesse requise dans une telle situation, mais jamais ils n’avaient essayé d’établir un véritable lien, l’un comme l’autre n’en ayant pas la volonté et ayant la décence de ne pas l’imposer à l’autre. Lorsqu’elle et Aaron s’étaient séparés, il avait été désolé pour son ami, mais n’avait pas prétendu que la jeune femme lui manquerait. Il n’avait rien contre elle, pourtant, ce n’est qu’une histoire de feeling et c’est bien là le souci : il n’y en avait pas eu entre eux et ils ne s’en portaient pas plus mal, finalement. Mais elle n’était pas méchante, Danika et il n’avait pas de peine à admettre qu’elle avait une bonne influence sur Aaron. Il pouvait pointer du doigt ses qualités, parce qu’il n’avait pas eu besoin de faire la liste de ses défauts. Ce n’était pas une colère ni un agacement qui les unissait, simplement une indifférence qu’il lui renvoyait dès que l’occasion se présentait.
À l’inverse, Riley père est coincé entre les murs de cet hôpital depuis quelques temps et ni l’un ni l’autre ne pensaient sympathiser ainsi. Sympathiser est un grand mot, mais évoquer les péripéties de Danika pour détendre le plus âgé autant que pour constituer un dossier pour le plus jeune est finalement devenu l’élément qui les lie. Un accord tacite entre eux où Finn prétend faire son travail de bénévole simplement pour que Riley Senior ne se fasse pas taper sur les doigts face au refus constant de soutien dont il se rendait coupable il y a quelques semaines, tandis que le rouquin s’accorde à passer une heure de temps à autre où il est l’un des rares qui ne le renvoie pas à son état physique. La maladie n’existe pas lorsqu’ils sont tous les deux et cette pause est appréciable pour eux, ce qui fait perdurer dans le temps cette amitié un peu particulière (si tant est que l’on puisse utiliser ce mot). Parfois, ils délaissent les souvenirs d’enfance qui entourent la jeune femme pour simplement juger le programme qui passe à la télé ou râler sur le chef du service qui n’a aucun des deux hommes dans sa poche. Peu importe le sujet, dans le fond, l’essentiel étant qu’ils ont un endroit où se réfugier tous les deux. Loin de la maladie pour Riley, loin des regards pour Finn à deux doigts de perdre son boulot. Faut dire qu’arriver titubant au petit matin n’est pas du plus bel effet, certes.
Dans tous les cas, ils s’étaient mis d’accord la veille sur le fait que Finnley lui apporterait de quoi regarder le combat de cet après-midi d’illustres sportifs dont le rouquin n’a pas retenu le nom. La chaîne n’est évidemment pas proposée dans le bouquet – minime – que propose la télévision de cette chambre et l’ordinateur du rouquin ferait l’affaire pour un streaming de qualité à peu près potable. Mais l’avance qu’est la sienne l’empêche de laisser ses affaires en toute sécurité dans cette chambre, après qu’on l’ait informé que Riley passe quelques examens de dernière minute. Il se contente de laisser un mot avant d’entreprendre de faire demi-tour tandis qu’une voix familière s’élève. « Salut. » Il ne s’attendait pas tomber sur elle, s’assurant jusqu’ici de ne pas avoir à croiser la jeune femme autant pour préserver leurs moments à deux avec son père que par simple fait de ne pas avoir grand-chose à lui dire et s’éviter ainsi une gêne perceptible comme celle de cet instant. Elle pose des questions et sa priorité de réponses est déterminée par cette inquiétude qu’il entend dans sa voix. « Il passe des examens. » Il annonce d’une voix calme, reprenant rapidement pour diminuer la nervosité perceptible de Danika : « Imprévus, mais rien de grave à ce que m’a dit l’infirmier. » Mais pour ce qu’il en sait, il faut dire qu’il n’est pas médecin (à son plus grand regret). « Je lui déposais mon ordi pour qu’il regarde le combat entre ... bidule et machin. » Un sourire nerveux s’affiche sur ses lèvres, sa main tournant dans l’air en guise de noms qu’il ne peut pas donner, mais il est persuadé que Danika s’y connait mieux et saura faire le lien. « Il y en a encore pour une heure, environ. » Il ajoute, n’ayant guère plus d’informations à lui offrir. « Tu peux m’accompagner à la cafet du personnel, si tu veux. » Il se surprend à proposer, pas forcément à l’aise en sa présence, mais l’étant encore moins avec l’idée de la laisser repartir alors que sa tension irradie autour d’elle. « Le café y est meilleur. » Qu’il ajoute, argument à la clef, fin sourire aux lèvres, tentative de la convaincre que tout va bien. Pour l’instant, du moins.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Mar 1 Aoû - 11:20, édité 2 fois |
| | | | (#)Dim 20 Déc - 19:37 | |
| « Salut. » L’homme la salue et n’importe qui qui se trouverait dans la pièce pourrait sans doute sentir la gêne ambiante, celle de deux personnes qui se connaissaient sans se connaître, qui n’ont aucune affection particulière l’un envers l’autre.
« Il passe des examens. » Sa voix calme, l’absence d’hésitation dans sa voix a au moins le mérite de la rassurer sur une chose, l’absence de son paternel est normale. « Imprévus, mais rien de grave à ce que m’a dit l’infirmier. » Immédiatement les épaules de Danika se relâchent. Elle se prenait à douter de tout, de silence un peu trop long des médecins de son père, d’examens qui duraient un peu trop longtemps. Elle voyait l’état de James Riley se détériorait de semaine en semaine et n’avait qu’une peur, qu’on lui annonce sa mort un matin alors qu’elle lui rendrait visite. Peut-être qu’elle y pensait trop, sans doute même, l’angoisse lui tordait constamment l’estomac, au point où elle avait dû mal à penser à autre chose que ça. Finnley avait au moins réussi à enlever un peu de ce stress en la rassurant immédiatement sur ce lit vide. Ce qui ne lui indiquait en rien les raisons de sa présence ici.
« Je lui déposais mon ordi pour qu’il regarde le combat entre ... bidule et machin. » Elle hausse un sourcil, parce que si elle devine de quel combat il veut sans doute parler elle ne comprend pas pourquoi il devrait être celui qui lui dépose son ordinateur pour lui montrer. « Tu connais mon père ? » Et par connaître elle veut dire forcément plus que les fois où il l’avait croisé lorsqu’ils étaient gamins et qu’elle passait son temps accroché au cou d’Aaron. Il semble remarquer qu’elle ne peut s’empêcher de regarder de nouveau le lit vide parce qu’il donne un peu plus de détails sur la longueur des examens en question. « Il y en a encore pour une heure, environ. » A nouveau les calculs reprennent. Est-ce plus long ou moins long que d’habitude ? Les examens sont-ils normaux ? Amèneront-ils une mauvaise nouvelle ou une bonne ? Sans s’en rendre compte elle a commencé à se serrer les mains de nervosité. Elle déteste ce sentiment de faiblesse, celui qui l’a fait se sentir comme une enfant perdue dans la présence de son père. Elle le déteste encore plus ce sentiment quand il est mis à nu devant Finnley dont elle n’est pas proche, qu’elle ne connait que par sa proximité avec Aaron et qu’elle a toujours côtoyé avec distance après tout ils n’ont jamais rien eu en commun. « Tu peux m’accompagner à la cafet du personnel, si tu veux. Le café y est meilleur. » Danika le regarde avec surprise, ne s’attendant pas à cette proposition, encore moins au fait que son sourire arrive à la rassurer, un peu du moins. « Je comprends pas…Tu bosses ici ? » Elle fronce les sourcils, elle n’a pas le souvenir que Finnley travaille dans le milieu médical. De nouveau elle regarde le lit vide. Une heure. Une heure de plus à ruminer dans ces couloirs trop blancs où tout l’étouffait. Une heure de trop. Elle se prend à hocher la tête alors, son regard le fuyant. « Je veux bien pour le café… » Elle se doute de l’image qu’il devait avoir d’elle. Celle d’une femme au regard un peu trop vide, aux cernes un peu trop grandes et au cœur un peu trop lourd et elle déteste donner cette image qu’elle considère comme bien trop fragile, pourtant elle se force malgré tout à souffler dans un murmure à peine audible, le regard résolument fixé sur le sol. « Merci.»
@Finnley Coverdale
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| « Tu connais mon père ? » Il aurait dû se douter qu’elle commencerait par ce détail, lui-même étant le premier surpris par cette presque affection construite avec James d’abord par la force des choses, puis avec un intérêt partagé à défaut d’une amitié sincère. Pas qu’il ne l’apprécie pas, mais il reste une figure qu’il a toujours perçue comme autoritaire, inaccessible et, il faut le dire, inintéressante de par leur écart d’âge considérable. Malgré leurs discussions qui ne se contentent plus de banales sympathies échangées rapidement comme ce fut le cas lorsqu’il était adolescent, James reste le père de Danika et subsiste alors une gêne qu’il est difficile d’effacer. « Connaître est un grand mot. » Il précise rapidement, afin qu’elle ne se fasse pas de fausse hypothèse. « Je travaille et je suis bénévole ici. On est amené à se croiser et on discute, à l’occasion. » De tout, sauf de la maladie, non pas parce qu’il s’agit d’un sujet tabou, mais parce que tout ici le renvoie suffisamment à son état pour que le rouquin ne s’y mette pas aussi. Le regard de la jeune femme ne cesse de passer de lui au lit, au point où il partage les dernières bribes d’informations qu’il a pu tirer de l’infirmier, à savoir que l’attente sera encore longue. Du moins, si une heure ne représente pas grand-chose à l’échelle d’une vie, dans la situation de Danika cela semble sûrement interminable. Et si les examens ne semblent pas importants, l’heure qu’il lui donne semble même minimisée : n’oublions pas que nous sommes dans un hôpital et que, par conséquent, les imprévus font partie intégrante du processus.
Et si dans d’autres circonstances il ne se serait pas attardé plus longtemps sur la présence de la jeune femme, le contexte est justement ce qu’il est et malgré une certaine indifférence qu’il a toujours ressentie à son égard, à cet instant précis il n’en est rien, lorsqu’il la voit aussi vulnérable. Ce n’est pas de la pitié, seulement une sincère bienveillance et un écho désagréable à sa propre situation : lui aussi a vu son père se battre contre un cancer. Ou plutôt, être dévoré et emporté par celui-ci, lorsqu’il avait seize ans, devant faire le deuil du semblant de stabilité que son père lui offrait encore, tout en devant gérer l’éducation d’une cadette qui n’avait pas demandé à être ignorée par sa mère et abandonnée par son père. Il sait à quel point ce sentiment d’impuissance est insupportable, à quel point la solitude est bénéfique autant que dévastatrice dans ces moments-là. Finnley n’a pas la prétention de lui offrir une épaule sur laquelle pleurer – ce serait gênant pour l’un comme pour l’autre – mais au moins un semblant de soutien pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas seule, même si c’est probablement le sentiment qui prédomine dans pareille situation ; et l’impression que le monde entier se retourne contre vous. Alors la proposition, bien que surprenante, n’est pas regrettée ; peu importe s’ils finissent par partager une boisson chaude dans le silence le plus total, c’est aussi une façon de lui tendre la main, de l’accompagner sans forcer les choses, seulement en étant là sans en exiger plus que ce qu’elle peut donner. « Oui. Mais je suis pas médecin, juste un simple coursier. » Il le précise bien que le doute n’aurait pas eu lieu d’exister compte tenu de sa tenue loin d’être celle d’un professionnel de la santé, mais il peut ainsi lui confirmer que déambuler dans cet hôpital fait partie intégrante de son quotidien. Pinçant les lèvres comme une acceptation silencieuse de son merci qui n’a pourtant pas lieu d’être, Finn entreprend de quitter la pièce en glissant un « suis-moi » pour inviter la jeune femme à en faire de même. Ils marchent quelques instants dans un silence qui pourrait être déplaisant, mais qui, ici, se veut plus maladroit qu’autre chose. « Comment tu gères... tout ça ? » Il questionne, prudent, s’abstenant de lui demander comment elle va alors que la réponse semble évidente. Il aurait pu s’excuser d’être aussi confrontant en se permettant une question aussi personnelle, pour autant le ton de sa voix et le silence dans lequel il se plonge à nouveau démontrent de l’intérêt respectueux pour la réponse plus qu’une curiosité malsaine.
Dernière édition par Finnley Coverdale le Dim 17 Jan - 19:49, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 5 Jan - 22:52 | |
| Elle n’aurait jamais pensé tomber sur lui. Il est tout au plus un inconnu qu’elle connait. Soit une personne à qui elle a toujours été indifférente et avec qui elle avait été en contact, il fut un temps. Il n’y avait pas d’animosité, pas d’amitié, rien de tout ça. C’est finalement ce rien qui rend ce moment plus compliqué, plus gênant pour tous les deux car elle est là dans cette pièce, un cœur ouvert, une vulnérabilité affichée, et lui la connait sans la connaître et c’est déjà trop pour elle. Finnley avait rencontré son père à plusieurs reprises, cela n’expliquait pas pourtant qu’aujourd’hui il se trouvait dans sa chambre d’hopital à vouloir lui montrer des combats sur son ordinateur. Mais le roux finit par expliquer qu’il est bénévole et qu’il a donc eu l’occasion de discuter avec lui, ce qui a enlève un peu de la tension de ses épaules.
L’angoisse doit être palpable sur son visage car Finnley tente de la rassurer sur l’endroit où se trouve son père et finit même par lui proposer un café le temps que les examens de son père soient faits. Il explique qu’il est coursier et non médecin. Elle n’avait pas envisagé le deuxième métier, tout simplement parce que les échos qu’elle avait eu de la vie de Finnley depuis par les réseaux sociaux ou par les bouches d’amis, elle savait qu’il n’avait pas fait de longues études. Sa tenue aujourd’hui ne laissait d’ailleurs pas place au doute. Elle est reconnaissante pour le simple fait qu’il ne la laisse pas dans ses pensées sombres comme étouffantes et le suit hors de la pièce.
« Je m’en sors. » Tête relevée, regard défiant, mots qui sortent trop vite, une gorge qui se serre malgré elle. Elle voudrait fuir plutôt que d’admettre la vérité bien plus dure. L’impression de se noyer omniprésente. Elle a beau sentir au ton dans sa voix, à son silence, qu’il n’y a pas de pitié, pas de curiosité malsaine, c’est sa réaction première, comme un animal blessé refusant de se laisser approcher. Elle force pourtant ses épaules à se relâcher, son regard à s’adoucir, se posant sur le sol. « Disons que c’est pas facile tous les jours. » Comme aujourd’hui par exemple. Aujourd’hui qui lui semble être interminable, sa vie réduite à s’inquiéter pour son père et à s’inquiéter pour son fils. Euphémisme surtout. Pas facile aurait été un boulot un peu difficile, pas facile aurait été une énigme difficile à résoudre, un paquet de céréales trop haut dans les étagères du supermarché ou toute autre futilité qui importait peu. Cette épreuve-là était probablement la plus difficile qu’elle ait eu à affronter et elle avait l’impression de perdre un peu plus chaque jours. « Je savais pas que tu étais bénévole… » Non elle ne savait pas parce qu’elle ne savait rien de la vie de Finnley. « Mon père…ça va, il est pas trop… ? » Trop quoi Danika, trop difficile ? Trop fatigué ? Trop dans le déni ? Trop dans la douleur ? Trop dans le mensonge à prétendre que tout allait bien ? Trop joyeux pour son état ? Elle ne sait pas ce qu’elle veut dire, parce que son père ne lui montre rien à elle, souhaitant certainement la protéger et elle ne sait plus réellement ce qui se trame derrière ses yeux sombres. Elle ne finit pas sa phrase, son regard retombant sur le sol trop lisse de cet hôpital, décidant de laisser le choix de la fin de la phrase au roux en face d’elle. Qu’il décide pour elle, qu’il complète ce qu’elle ne dit pas comme il peut, les mots seront restés coincés dans sa gorge sans qu’elle n’arrive à se décider. « C’est bien d’être là, je veux dire, d’aider les gens comme ça. » Elle, n’avait ni l’empathie ni la patience et aujourd’hui toute personne malade lui rappelait son père. C’est peut-être sa façon à elle de dire merci. « Qu’est ce qui t’a poussé vers ça ? » Elle demande doucement pour meubler le silence, pour échapper à ses pensées, le suivant dans les couleurs de l’hôpital jusqu’au café qu’il a promis.
@Finnley Coverdale
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RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Dim 17 Jan - 19:48 | |
| L’espace réservé aux employés l’a toujours fait sourire de par le paradoxe qu’il représente avec le reste du bâtiment : chaleureux, coloré et toujours bruyant. Lorsqu’ils se mettent en marche, ils semblent déjà loin, les couloirs immaculés et silencieux de l’hôpital – et c’est tant mieux. Le but est de changer les idées de Danika, de s’y essayer plutôt, car il est conscient qu’il n’y a pas grand-chose qui puisse être efficace pour ignorer, même quelques secondes, une douleur aussi conséquente. Et si Danika n’a jamais fait partie de son cercle intime – très restreint, il est vrai – ce n’est pas pour autant qu’il ne lui offre pas sa bienveillance. Ils ne sont plus des adolescents qui peuvent se permettre de se cacher derrière un jugement purement gratuit, mais des adultes qui doivent évoluer avec les faits : il n’a jamais rien eu contre elle. Elle n’a jamais été détestable avec lui, ne l’a jamais blessé ni insulté ; il n’a pas de raisons de demeurer insensible à sa présence. Mais il a des raisons d’être prudent lorsqu’il s’informe de son état, conscient que les limites entre curiosité, pitié et intérêt sont fines. Il ne voudrait pas qu’elle s’imagine qu’il entre dans l’une des deux premières catégories alors qu’il s’inscrit dans la troisième. À vrai dire, cet intérêt est égoïste : il est passé par là, il sait à quel point ces moments peuvent être difficiles, insupportables mêmes et il sait aussi ce sentiment d’être incompris par quiconque, d’avoir à affronter les regards de pitié et de prétendre que les choses ne font pas aussi mal que c’est réellement le cas.
Elle s’en sort, il acquiesce en secouant légèrement la tête pour en attester alors même qu’il n’en sait rien – mais il ne va pas lui faire l’insulte d’en douter. Bien sûr qu’elle s’en sort, parce qu’elle n’a pas le choix, mais ça aussi il s’empêche de le souligner, lui qui d’ordinaire n’a guère de peine à dire ce qu’il pense ou à être direct ; la situation lui impose de prendre des pincettes et de faire attention avec ses mots, qui tendent à se montrer parfois trop francs, trop blessants. « Je sais. » Qu’il se contente de souligner par la suite lorsqu’elle affirme que ce n’est pas facile tous les jours. Il n’imagine pas, il n’essaie pas de comprendre, il sait, tout simplement. Et elle sait désormais qu’elle n’a pas à prétendre face à lui, parce que ce masque qu’elle conserve n’a pas d’effet sur lui qui voit au-delà de la surface. « Depuis quatre ans. » Il ignore pourquoi il le précise, peut-être pour lui expliquer qu’elle n’a pas de honte à l’ignorer ; quatre ans ont passé sans qu’ils ne se parlent (et probablement plus d’années, dans les faits), alors elle ne pouvait pas le savoir, c’est une certitude. « ... chiant ? » Il demande, avec un léger sourire sur les lèvres avant de reprendre. « Si, une vraie diva, si on lui sert un jus d’orange avec pulpe alors qu’il l’a demandé sans, tout l’étage en entend parler. » Il hausse les épaules, avec un air las, visant à détendre celui de Danika, avant qu’il ne reprenne son sérieux : il sait aussi que Dani a besoin de vraies réponses. « J’étais persuadé qu’il faisait semblant, mais je crois qu’il accepte la situation. » Il admet, bien que le sujet n’a jamais vraiment été évoqué entre eux. Mais ses rires, ses sourires et ses piques sonnaient faux lorsqu’ils se sont rencontrés, aujourd’hui il y voit une certaine sincérité autant qu’une fatalité, mais il ne soulignera pas ce deuxième aspect. « Enfin, si on peut accepter cette situation, mais tu vois ce que je veux dire. » Il l’espère, du moins, pour ne pas avoir à trouver des mots qui n’existent pas pour atténuer tout ceci. Il s’habitue, mais personne ne devrait s’habituer à ça. Il fait avec, mais là-aussi personne ne devrait avoir à faire avec. Il la subit, mais il n’est pas certain que cela apaise les maux de Danika. « Il tient le coup, en tout cas. Et c’est pas vraiment surprenant, j’ai l’impression que les principaux concernés résistent mieux à tout ça que leur entourage. » Il parle en connaissance de cause, son père avait l’air serein lors des dernières semaines de sa vie, bien plus qu’un Finn qui se contentait de le prétendre. « Mon père. » Qu’il admet d’ailleurs à la question de Danika, un air pincé sur le visage en songeant à toutes ces années sans lui et ce vide qu’il n’évoque jamais. « J’ai eu l’impression de ne pas pouvoir l’aider. » Pourtant, il s’était occupé de Bryn comme son père l’aurait fait, il avait pris le premier job qu’il trouvait pour le soutenir – et ses études en avaient fait les conséquences. « J’ignore si je suis beaucoup plus utile ici et c’est sûrement égoïste, mais ça m’aide. » D’avoir l’impression de servir à quelque chose, même si c’est pour apporter son ordinateur ou lire un bouquin à un enfant.
Finalement arrivés à la petite cafétéria, Finn commande un café avant d’inviter Danika à en faire de même. « Prends ce que tu veux, je t’invite. Il paraît que les pâtisseries font toujours du bien au moral. » Il ajoute, un léger sourire sur les lèvres masquant cette gêne qu’il ressent encore – mais il n’est pas vraiment habitué à de telles conversations avec la jeune femme, autant qu’il s’empêche de faire, cette fois-ci, preuve de curiosité en voulant lui demander ce qu’elle devient, la transition lui semblant peut-être un peu trop brutale pour être envisagée.
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| | | | (#)Jeu 4 Fév - 23:01 | |
| Il sait. Il n’a pas dit qu’il comprenait, ou qu’il imaginait ou qu’il pouvait s’en douter. Non, il sait. Elle relève la tête un instant, croisant son regard. Elle se demande si c’est un mauvais choix de mot ou s’il sait parce qu’il l’a vécu. Dans ses prunelles d’un vert pale elle lit plutôt cette deuxième possibilité. Elle réalise alors qu’elle connait bien peu de la vie de Finnley, ne se doute aucunement de ce qu’il a pu vivre, des tournants qui a pu marquer sa vie. Il est une page lisse de son histoire, une qu’elle a croisé, comme une livre dans une bibliothèque qu’elle n’avait pas choisi d’ouvrir.
Imaginer son père en diva, ne supportant pas un jus d’orange avec pulpe a le mérite d’étirer un sourire sur ses lèvres, c’est déjà plus que quiconque aura réussi à faire ces derniers jours. Bien sîûr il n’apparait qu’un court instant sur ses lèvres, disparaît en même temps que Finnley reprend un ton sérieux. Selon le jeune homme, son père a accepté sa situation et Danika hôche la tête. Personne n’aurait pu véritablement accepter une telle maladie, accepter aussi que la mort était proche. Parce qu’elle l’était malgré le fait qu’elle ne voulait pas l’admettre. Ce n’était qu’une question de mois, d’années si son père était chanceux, mais à la différence de sa fille, James Riley avait choisi d’accepter cette fin qui arriverait quand elle arriverait et de tenter de profiter de chaque instant restant du mieux qu’il pouvait. Un léger rire sans joie secoue ses épaules quand il ajoute que les malades le vivent mieux que leurs proches. « Ca c’est sûr…Je pensais juste pas que ça arriverait aussi vite. » James Riley était encore jeune, dans la fleur de l’âge, sportif depuis toujours, qui avait fait attention à sa santé. Danika ressentait un profond sentiment d’injustice comme si on lui avait volé quelque chose.
Finnley lui explique que c’est son père qui l’a incité à devenir bénévole. Elle comprend alors qu’elle avait raison. Il sait, parce qu’il l’a vécu, parce qu’il a marché dans ses pas et que lui aussi s’est senti impuissant face à la maladie. « Ton père a été malade ? » elle lui demande sans vraiment oser le regarder dans les yeux, peut-être parce qu’elle n’aime pas montrer la douleur qui y brille. « C’est pas égoïste. » assure-t-elle en le regardant cette fois. « Je pense que ça doit les aider beaucoup. » Son père et tous les autres patients. Elle était reconnaissante du temps passé avec le père Riley qui devait malgré tout se sentir bien seul quand il n’était pas visité par sa famille.
Ils arrivent dans la petite cafétéria, elle observe les murs autour d’elle qui lui semblent un peu moins étouffants, un peu plus vivants que le couloir qui lui semblait sans fin. Il commande un café, lui propose une pâtisserie. Un léger sourire étire les lèvres de Finn et elle pose ses mains dans ses poches. « T’es pas obligé de faire ça tu sais… » Lui parler, la sortir de ses pensées le temps d’un instant. Elle relève les yeux vers lui. « Mais merci… » avoue-t-elle un peu gênée, peu habituée à se montrer plus vulnérable, ne sachant pas vraiment ce qu’elle est censée dire ou faire, mais au moins avec lui elle n’est plus noyée dans le silence trop froid de cet hôpital. « S’il y en a une au chocolat je vais prendre ça. » Danika tente un faible sourire, prend une gorgée du café, certainement bien meilleur que celui du distributeur. « Tu avais quel âge ? » Elle ne termine pas sa phrase et pourtant la fin est évidente. Elle n’a pas précisé « quand il est mort, ton père », peut-être parce qu’elle a peur de prononcer les mots, d’associer père et mort dans une même phrase, d’imaginer la fin pour le sien dans ce lit d’hôpital.
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
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| Il y a une fatalité qui va inévitablement de pair avec une telle maladie, mais celle-ci s’interprète différemment en fonction de la personne qui la vit. Les principaux concernés arrivent à en faire une alliée, un moyen d’anticiper une issue inéluctable, comme une vieille amie qui saurait leur ouvrir les yeux sur la nécessité de profiter du temps compté. L’entourage, lui, n’arrive pas à raisonner de la même manière alors qu’il s’agit d’un fardeau lourd à porter qui implique de trouver un stratagème pour repousser l’inévitable. Danika et James Riley illustrent parfaitement cette dualité, là où le patriarche semble accepter son destin (ou alors, il est un très bon acteur, ce qui ne serait que peu étonnant vu la facilité à berner Finn sur un tel domaine), sa fille, elle, ne semble pas toujours avoir accepté la découverte de la maladie, alors l’issue tragique semble être encore inenvisageable. Il ne peut pas la blâmer pour être passé par là, il sait lui-aussi que jusqu’au dernier moment, jusqu’au dernier soupir, il a voulu refuser cette fatalité, croyant en un miracle qui se ferait désirer, mais qui interviendrait au moment le plus opportun. Mais celui-ci n’est jamais arrivé et le dernier regard adressé à son père fut celui, mouillé, du jour où son cercueil fut mis en terre. C’est ce jour-là qu’il a réellement pris conscience de l’ampleur de la situation et une chose est sûre : il ne souhaite pas la même chose à Danika. Parce que ça frappe fort, vite et mal ; c’est trop d’un seul coup, c’en est insupportable et cette douleur, bien que brève à l’échelle d’une vie, n’est pas souhaitable même à l’intention de son pire ennemi. Danika ne s’est jamais située dans cette catégorie malgré une évidente mésentente entre les deux jeunes gens, raison de plus pour tenter (probablement de façon maladroite) de l’en préserver. « Ca c’est sûr…Je pensais juste pas que ça arriverait aussi vite. » Il fronce les sourcils un bref instant ; est-ce la confirme d’un stade plus sévère qu’il ne l’aurait cru ? Il aimait l’idée de ne pas avoir à imaginer la fin de James, mais puisque celle-ci semble officielle, il ne peut qu’offrir un sourire désolé à Danika. Son cynisme habituel serait tenté de dire que c’est une évidence que cela arrive aussi vite, sans quoi le hasard ne prendrait pas autant de plaisir à les torturer – mais il sait aussi qu’il n’est pas assez familier avec la jeune femme pour se permettre de telles réactions qui pourraient être mal interprétées et son but n’est pas de la mettre mal à l’aise. Il serait tenté d’espérer que l’état du plus vieux s’améliore, mais il n’en sait rien et là-encore, il marche sur des œufs et a peur d’être plus maladroit que bienveillant. « Il va encore pas trop mal. » À défaut, il se contente d’un fait. Compte tenu de la situation, James s’en sort... bien ? Peut-on réellement employer ce terme ? Ce qu’il entend par là, Finn, c’est que la maladie l’a affaibli, mais ne l’a pas complètement mis à terre et il espère que Danika saura mettre son propre mal-être de côté pour s’assurer de n’avoir aucun regret si son état ne connaît pas d’amélioration.
Il hoche doucement la tête lorsqu’elle pose la question fatidique, se pinçant les lèvres un bref instant avant d’y répondre : il n’aurait jamais pensé en se levant matin, qu’il ouvrirait l’un des pans les plus personnels de sa vie en compagnie de Danika. « Oui. Un cancer de l’œsophage. » Peu de chances de survie, une dégradation rapide et complète et le basculement de voir son héros devenir un fardeau. « C’était il y a longtemps. » Qu’il reprend rapidement. En d’autres termes, pas besoin d’excuses ou de compassion, il a parfois l’impression que c’était dans une autre vie et si le manque est toujours présent, la douleur est partie depuis longtemps. « J’espère. » Qu’il finit par simplement souligner quand Danika reprend la parole. Elle a peut-être raison, ce n’est pas si égoïste si chacun y trouve son compte, si chacun aide l’autre à sa manière. L’atmosphère se détend légèrement lorsque les murs blancs de l’hôpital laissent place à ceux, plus vivants, de la cafeteria. « T’en fais pas. » Il répond simplement à ses remerciements, tout aussi gêné que la jeune femme avant de la remercier silencieusement de revenir sur le sujet des pâtisseries. « Le chocolat, évidemment. J’aurais dû le savoir. » Qu’il souligne en ajoutant une tranche de cake sur leur plateau commun, avant que son sourire amusé le trahisse pour poursuivre. « Va pas croire qu’on ne parle pas de toi avec James. » Il sait qu’il s’aventure sur un terrain dangereux Finn, quand son sourire amusé s’agrandit un bref instant. Dans ses souvenirs, Danika était piquante, toujours encline à se lancer dans une joute verbale et il n’est pas certain qu’elle apprécie d’avoir été évoquée ainsi, mais tant qu’à lui changer les idées, autant mettre toutes les possibilités de son côté. Pourtant, si la jeune femme est déjà intervenue au milieu de leurs discussions, ce n’était jamais de façon péjorative, bien au contraire. C’est l’admiration d’un père qui prime et les taquineries d’un Finn prétendant pouvoir se servir de certaines bêtises d’adolescente à charge. Il n’aurait pas cru que cela aurait pu effectivement lui être utile. Pour l’heure, pourtant, le sujet redevient sérieux lorsqu’ils prennent place à une table. Il ne veut pas l’encombrer d’un sujet aussi sombre, mais il se plie à ce dont elle a besoin et lui laisse reprendre le contrôle de la conversation. « Seize ans. » Une éternité, donc. « C’est suite à ça que je suis arrivé à Brisbane. » Celui qui unissait la famille Coverdale n’étant plus là, la famille a pu officiellement éclater comme sa mère l’espérait depuis longtemps. Elle et Cora d’un côté, Bryn et Finn de l’autre. Un nouveau départ à Brisbane, loin de la capitale et des deux premières qui avaient des ambitions à réaliser. « Est-ce que tu sais son pronostic ? » Il s’ose à demander, plus frontalement. C’est le problème avec Finn, parfois il oublie qu’il manque cruellement de délicatesse et il se reprend que bien trop tard. « Désolé. Je ne veux pas me montrer intrusif, mais... » Mais quoi, exactement ? Il n’a pas l’habitude de se retrouver sans mots, mais s’il veut essayer de trouver les plus adéquats, c’est un bon début pour éviter tout retour de maladresse.
@Danika Riley
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| | | | (#)Ven 26 Fév - 15:46 | |
| Elle hoche lentement la tête. Finnley a raison, cela pourrait être pire, son père ne va pas trop mal. Cela pourrait toujours être pire. Il est encore en état de parler, il sourit, il rit. Il est en vie de tous les points de vue. Il peut encore marcher, il est juste vite fatigué, il se bat chaque jour pour repousser l’échéance du moment où il n’y aura plus de retour en arrière, où son corps sera trop faible pour ne serait-ce que serre son petit-fils dans ses bras. Il ne va encore pas trop mal et pourtant pour Danika elle le voit s’affaiblir de jour en jour bien loin de l’athlète qu’il avait été. Plus il s’affaiblit, plus elle a peur, plus l’angoisse gronde à l’arrière de son crâne.
Le père de Finnley a eu un cancer de l’œsophage. C’est étrange comment par une simple information on se rend compte qu’on connait si peu une personne. Elle réalise en cet instant qu’elle ne connaît rien de la vie de Finnley. Elle n’a jamais cherché à en savoir plus, jamais voulu apprendre à le connaître plus que le peu qu’ils avaient montré l’un à l’autre et par ces simples petits mots, soudain, elle se dit que peut être elle aimerait le connaître. Parce qu’il comprend. Parce qu’il sait. Parce qu’elle n’a personne d’autre à qui se raccrocher en cet instant. Son ton n’appelle pas de compassion ou de pitié, l’évènement n’est pas récent, ne l’affecte plus comme avant, ce n’est pas son présent. Elle se demande comment elle parlera de son père dans dix ans, quinze ans ? « A partir de quand c’est devenu…. ? » Facile ? Moins douloureux ? Encore une fois elle est à court de mot et son regard s’accroche à Finnley avec l’espoir qu’il y lise une nouvelle fois la fin de de sa phrase. Elle interroge sans savoir si ses questions gênent, maladroite. Ils ne sont pas proches et c’est peut-être pour ça que c’est plus facile de lui montrer à quel point elle se sent perdue.
Il espère que ses visites ne viennent pas d’un besoin égoïste. Elle secoue la tête non ça n’a rien d’égoïste. Elle est certaine que son père apprécie ces visites qui le sortent de son quotidien rempli de tests et de traitements.
Danika choisit une pâtisserie au chocolat, le rouquin n’en semble pas surpis, soulignant qu’ils avaient évoqué son cas avec son père. Elle secoue la tête avec ce qui pourrait presque s’approcher d’un sourire qui étire ses lèvres. « J’devrais m’en douter, c’est une vraie pipelette. Mais je savais pas que toi t’étais une pipelette aussi par contre ! » Elle se moque, moins piquante que d’habitude, mais ne pouvant s’empêcher malgré tout de retrouver un ton plus moqueur et l’espace d’un instant son regard se fait plus léger.
Ils s’assoient à une table et elle attrape la boisson chaude entre ses mains. Finnley avait seize ans à la mort de son père. Bien trop jeune. Danika ne dit rien, se contentant de jouer un instant avec une miette de son cake au chocolat. Elle se perd dans ses pensées un instant, dérivant inévitablement vers la chambre d’hôpital. Les mots de Finnley lui font l’effet d’une douche glacée. Le pronostic, la fin, le minuteur lancé, chaque seconde s’écoulant les approchant un peu plus de la fin. Son regard perd sa chaleur en rencontrant le sien. Il s’excuse, et immédiatement la douceur revient un peu, fatiguée de repousser sans cesse toute personne s’approchant un peu trop. « Six mois, peut-être un an s'il a de la chance, pas beaucoup plus. » Peut être moins. Les mots sont prononcés avec détachement comme si la douleur n’était pas la sienne, comme si elle la maintenait au loin. « Il ne me l’a pas dit tout de suite. Qu’il était malade. Ca fait plusieurs années. Il me l’a dit quand c’est vraiment devenu…grave. Il ne voulait pas m’inquiéter. » Mais pour ça elle lui en voulait toujours un peu, peut-être qu’elle n’aurait pas vécu de la même manière si elle l’avait su, peut-être qu’elle aurait cherché à le voir plus souvent qui sait.
Elle soupire avant de prendre un morceau de gâteau, le chocolat aidant un peu. Elle relève un peu les yeux vers Finnley. « J’ai un fils, je ne sais pas si tu sais ? » Sûrement, s’il avait passé du temps avec son père. « J’aurais voulu qu’il le connaisse plus longtemps, qu’il puisse vraiment s’en souvenir… »
@Finnley Coverdale
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
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| Il n’a jamais été doté d’un grand optimisme, Finnley, autant dire que cette conversation relève du challenge pour le rouquin qui tente tant bien que mal de trouver les mots les plus adéquats pour ne pas causer à Danika plus de peine qu’elle n’en ressent déjà. Mais là où elle semble songer à l’issue fatale, il préfère se concentrer sur ce qu’il aime le mieux : les faits actuels. Et ils sont à son avantage, car il s’agit de souligner que James ne coche pas toutes les cases du bon vieux cliché du patient atteint d’un cancer. Il possède encore une certaine dose d’énergie, un sens de l’humour certain, une mine qui n’est pas encore inquiétante, une volonté de ne pas se laisser abattre malgré le diagnostic. Il n’est pas suffisamment stupide pour croire que cela permettra d’effacer toute la peine de la jeune femme ; mais à défaut, peut-être que cela l’aidera au moins à... relativiser ? À cet instant, Finnley se félicite d’être un partisan des longs silences plutôt que des discussions inutiles, sans quoi sa maladresse aurait franchi le seuil de ses lèvres et peut-être qu’il n’aurait pas réussi à rattraper le coup, cette fois-ci. Tout ce qu’il peut faire, c’est de tenter de moduler sa voix pour ne pas paraître trop distant, trop froid, d’exposer ces fameux faits, de pincer les lèvres de temps à autre pour lui faire remarquer que la situation n’est pas si catastrophique et lorsque le sujet s’en vient, d’évoquer sa propre expérience de laquelle il est parvenu à se relever. C’est presque un affront à la mémoire de son père, en réalité, que sa mort ait été classée parmi les événements qu’il est parvenu à surmonter quand d’autres, d’apparence moins importants, lui semblent insurmontables. Mais l’heure n’est pas aux regrets ou à la honte, simplement à ces faits – toujours eux. Il ne se contente pas de prétendre comprendre simplement pour la flatter ou la rassurer du mieux qu’il peut, il est sincère ; il a vécu la même chose. « A partir de quand c’est devenu…. ? » Elle cherche son regard et il voudrait s’ancrer dans le sol, s’en empêchant en ayant conscience que cette attitude ne sera d’aucune aide. « Quand j’ai compris que c’était pour le mieux. Et que c’est ce qu’il voulait. » Est-ce que cela fait de lui un être insensible de considérer que le décès de son père était pour le mieux ? Bien sûr, il aurait tout donné pour que celui-ci soit à ses côtés pendant quelques décennies supplémentaires – il était trop jeune pour mourir, il était trop jeune pour le perdre. Il aurait même donné sa mère avec plaisir (et là, oui, il est légitime de le considérer comme insensible). Mais le fait est qu’il ne pouvait rien faire pour changer les choses, hormis accepter cette fatalité qui, finalement, s’est avérée un soulagement pour le principal concerné. Et pour Finn, plus tard, quand il a été en mesure de ne plus se laisser aveugler par sa peine, mais d’envisager les faits (encore une fois). Son père ne souffrait plus, son père n’avait plus à avoir honte de ce qu’il était devenu, il n’était plus une charge pour son fils, il n’avait plus à prétendre se battre avec le sourire alors que le combat était perdu d’avance. « Ça n’en devient pas plus acceptable, seulement plus supportable. » Qu’il souligne à la jeune femme. L’acceptation ne fait pas partie du processus, mais ils peuvent apprendre à vivre avec cette peine, à ne plus se détester si la tristesse n’est pas le sentiment qui prédomine. Ça n’enlève rien à l’amour qu’ils portent à leurs pères, ça n’enlève pas leur peine, mais ça les aide à avancer.
Le rouquin tente de faire diversion, faisant usage d’une réflexion douteuse qui n’a probablement pas sa place en vue du contexte et qui, à ses yeux, la rend exactement appropriée. Car à cet instant, ils interagissent comme deux adultes normaux, comme si le père de Danika n’était pas en train de passer d’importants examens. Le maigre sourire sur les lèvres de Danika lui donne presque une sensation de victoire alors qu’elle souligne : « J’devrais m’en douter, c’est une vraie pipelette. Mais je savais pas que toi t’étais une pipelette aussi par contre ! » ce qui ne manque pas de le faire légèrement rire. « Je ne pouvais pas passer à côté d’une si belle opportunité de constituer un dossier gênant sur toi. » Il rétorque en haussant les épaules. Bien sûr, quant à savoir les raisons pour lesquelles il aurait eu l’idée de constituer un dossier sur elle, c’est une autre histoire. Aucune raison, en réalité, puisqu’il n’était pas prévu que leurs chemins se retrouvent, mais dès que ce fut le cas (même indirectement) cette perspective est devenue tentante, même pour un Finnley dont la curiosité se limite d’ordinaire aux connaissances et non aux ragots. Néanmoins, le sujet se veut à nouveau plus lourd lorsqu’il s’agit de revenir sur le triste sujet sur lequel ils se sont trouvé un point commun. Dans une volonté de comprendre la pleine mesure de ce qui se joue, il en oublie de faire preuve de délicatesse. Il s’excuse aussitôt et s’avère cependant rassuré lorsque Danika n’appuie pas sa maladresse. « Six mois, peut-être un an s'il a de la chance, pas beaucoup plus. » Il pince les lèvres lorsqu’une part de lui voudrait lui souligner qu’il s’agit d’un pronostic plutôt favorable (si tant est qu’il puisse être considéré comme tel), mais se rétractant lorsqu’encore une foi, il réalise la portée de cette pensée. « Il ne me l’a pas dit tout de suite. Qu’il était malade. Ca fait plusieurs années. Il me l’a dit quand c’est vraiment devenu…grave. Il ne voulait pas m’inquiéter. » Cette fois-ci, les situations ne sont pas comparables et il est bien incapable de trouver les mots pour tenter de la rassurer. Il n’aurait certainement pas apprécié que son père lui cache une telle chose, mais il imagine aussi que James avait ses raisons. « Et je pense qu’il ne voulait pas que tu le vois différemment. » Il s’ose, avec un fin sourire pour démontrer qu’il ne pense pas à mal. Et s’il peut imaginer comprendre les raisons de James, il peut également comprendre la colère de Danika. N’ayant pas la volonté de s’immiscer entre le père et la fille, ni de causer plus de dégâts qu’autre chose, il préfère se murer dans le silence jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole, un sourire qui se glisse sur ses lèvres quand elle annonce avoir un fils, qui disparaît néanmoins lorsqu’elle évoque ce futur où il ne connaîtra pas suffisamment son grand-père. « Il m’en a parlé, oui. Maddox, c'est ça ? Félicitations, d’ailleurs. » Même si cela intervient tard, cela lui semble de circonstances. « Qu’il ne s’en souvienne pas ne veut pas dire qu’il n’aura pas une place dans sa vie. » Il souligne en haussant les épaules, avant de préciser le fond de sa pensée : « je veux dire, on a la chance d’avoir toutes les technologies à disposition pour garder une trace de tout, autant que ce soit utile. » Pour une fois, qu’il songe, lui le réfractaire à la technologie, alors qu’il esquisse un sourire nerveux. « Désolé. On a fait mieux pour relativiser. » Et il se pince la lèvre, Finnley, conscient de l’emploi de ce mot qui, à cet instant, semble inapproprié ; parce qu’il est impossible de relativiser. Alors à défaut, plutôt que de s’enfoncer, il préfère ancrer son regard sur le sol et se flageller mentalement.
@Danika Riley
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| | | | (#)Dim 28 Mar - 13:54 | |
| « Quand j’ai compris que c’était pour le mieux. Et que c’est ce qu’il voulait. » Les mots la choquent plus qu’elle n’est capable de l’admettre, la plonge dans un long silence, alors que ses prunelles noisette parcourent le visage de l’homme à la recherche de quoique ce soit qui pourrait lui permettre de le comprendre. Était-ce que son père voulait ? Mourir ? Est-ce que la mort serait plus supportable que la douleur au quotidien ? Était-elle trop égoïste à vouloir le garder en vie à n’importe quel prix ? « Ça n’en devient pas plus acceptable, seulement plus supportable. » Cela lui semble loin, l’acceptation de tout ça. Elle est encore prisonnière de cette période de déni où elle se persuade qu’il survivra, qu’il ira mieux, que les médecins se trompent. Son père a gagné tous ses combats, il ne peut que gagner celui-là aussi. Son père ne peut pas abandonner, ne peut pas l’abandonner. Danika n’a pas le recul pour se projeter, pour envisager la vie d’après, celle où il ne sera plus là. Elle est bloquée dans ce présent, entre ces murs trop blancs, un quotidien où le son des machines raisonne constamment et où elle a l’impression de disparaître au fil des jours. Malgré tout, les mots de Finnley apportent une note d’espoir par leur honnêté, peut être que l’après pourra être supportable, peut-être qu’elle s’en remettra. Pour l’instant elle se contente d’espérer ne pas en arriver là. Peut être est-ce un espoir d’enfant, un rêve un peu naïf, peu importe, elle choisit malgré tout de s’y accrocher.
Pendant un instant la conversation prend une tournure plus légère presque normale. Le rouquin arrive même à étirer un semblant de sourire sur ses lèvres. « Je ne pouvais pas passer à côté d’une si belle opportunité de constituer un dossier gênant sur toi. » Ils se connaissaient peu lui et elle et pourtant elle se dit que peut être s’ils avaient essayé, ils auraient pu s’entendre ? « Fait gaffe, je vais avoir des envies de vengeance ! » elle rit doucement. Et si ce rire n’a pas de joie réelle, s’il n’est qu’une pale version de son rire habituel, c’est déjà plus que quiconque a réussi à faire depuis des semaines. Elle n’a pas d’idée de vengeance, mais cette vengeance implique qu’ils se retrouvent d’une manière ou d’une autre.
Elle aurait presque aimé que cette conversation dure un peu plus longtemps, qu’elle reste légère, mais bien vite la réalité de la maladie les rattrape alors qu’elle est obligée d’annoncer la date de fin. Cette date où les médecins ont annoncé que sa vie s’arrêterait. Ce n’est qu’un pronostic bien sûr, mais elle a dû mal à y avoir autre chose qu’un sablier qui lui rappelle chaque jour que le temps lui file entre les doigts. Elle finit par lui avouer ce qui ne la rend pas triste mais en colère cette fois. Le fait que son père lui ait caché sa maladie depuis des mois. « Et je pense qu’il ne voulait pas que tu le vois différemment. » Ce sujet la touche plus que de raison et elle sait que la colère exprimée dépasserait le fond de sa pensée alors elle reste silencieuse, préférant changer de sujet, parler de son fils.
« Il m’en a parlé, oui. Maddox, c'est ça ? Félicitations, d’ailleurs. » « Merci. » elle sourit de manière sincère cette fois, son regard s’illuminant en pensant à son petit garçon.
« Qu’il ne s’en souvienne pas ne veut pas dire qu’il n’aura pas une place dans sa vie. Je veux dire, on a la chance d’avoir toutes les technologies à disposition pour garder une trace de tout, autant que ce soit utile. » Il n’a pas tort, elle n’y avait jamais pensé jusqu’ici. Il y avait les photos, les vidéos, tant d’opportunités de solidifier ce grand père dans l’esprit de son fils.
« Désolé. On a fait mieux pour relativiser. » son regard s’ancre sur le sol et non sur elle et il semble regretter ses paroles. « T’excuses pas. » se contente-t-elle d’une voix neutre. Bien sûr qu’elle n’a pas envie de relativiser, qu’elle ne s’en sent pas capable dans l’état actuel. Mais pourtant, malgré ça, les mots de Finnley touchent juste, la sortent de cette bulle douloureuse formée par la maladie et par l’angoisse de perdre un être cher, la fait relever la tête le temps d’un instant vers l’avenir.
Son regard se pose sur sa montre, puis sur la pâtisserie à laquelle elle a à peine touché. Elle la glisse dans son sachet. « Je vais y aller, il doit être sorti maintenant…je vais voir comment il va. » Elle se lève mais avant de partir, son regard se pose sur le rouquin. « Merci Finn. » se contente-t-elle simplement de dire, le regard fuyant. « Peut être…peut être qu’on pourra se refaire ça une prochaine fois où tu es là ? » Elle espère que la réponse sera oui, tout simplement parce que le temps qu’ils ont passé ensemble lui a fait du bien et qu’elle n’a pas le sentiment de devoir paraître forte devant lui, tout simplement parce qu’il connait la réalité de cette maladie.
@Finnley Coverdale
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
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| Il ne parle pas souvent de son père, Finn, parce que cela le renvoie à une période de sa vie qu’il préfère oublier ; et ce n’est pas uniquement le fait d’avoir dû dire au revoir à un parent qui est douloureux. C’est tout ce que ce départ a amené, le fait de perdre son seul soutien au sein de cette famille fracassée, le seul qui l’empêchait d’être totalement un adulte avant l’heure, le seul qui lui permettait encore de temps à autre de fuir les responsabilités que sa mère a décidé pour lui. Alors quand son père est mort, les choses n’ont plus jamais été comme elles l’étaient et le constat a été très difficile à accepter pour Finn, en plus d’avoir à faire son deuil. Il en voulait à son père de l’avoir quitté aussi brusquement, autant qu’il s’en est très vite voulu de penser ainsi, et si malgré tout son départ n’a pas été facile à accepter, il l’assure à Danika : les choses ont néanmoins été plus acceptables quand il a réalisé que son père étant en paix avec cette issue et pire encore, que c’est très exactement ce qu’il attendait. Une certaine forme de soulagement que seule la mort pouvait lui offrir, peu importe si cela était douloureux pour les vivants – ils n’avaient pas vraiment leur mot à dire de ce côté-là et Finn l’a très vite compris. Tout comme il a très vite compris qu’il ne pouvait de toute évidence rien faire pour sauver son père et que même la médecine n’y arriverait pas. Paradoxalement, c’est aussi ce constat qui lui avait donné envie d’envisager des études de médecine avant que la réalité de sa situation le rattrape. Il sait que le constat n’est probablement pas celui que Danika veut entendre, mais s’il doit évoquer sa propre expérience, autant être honnête. Il ne croit pas en ses conneries qui visent à préserver la personne au mieux et sans être volontairement frontal, il ne voit pas l’intérêt de lui mentir. Pourtant, il regrette aussitôt ses propos quand il perçoit le regard insistant de Danika sur lui, réalisant que les années qui ont passé lui ont peut-être ôté d’une certaine empathie qui aurait été la bienvenue. Le silence de Danika le convainc de ne pas tenter de s’excuser ou de modérer ses paroles, conscient qu’il serait bien plus susceptible d’envenimer les choses que de les calmer. Et lorsque le regard de Danika se fait plus soutenant, il se contente de baisser la tête en cherchant un moyen de fuir la lourdeur de cet échange, usant des quelques informations glissées par le père de la jeune femme au fil de leurs discussions. « Fait gaffe, je vais avoir des envies de vengeance ! » Levant les mains au niveau de ses épaules, il esquisse une brève grimace presque innocente, la mettant presque au défi d’y arriver. Il pourrait lui-même donner quelques éléments à utiliser contre lui si cela peut permettre à Danika d’esquisser ce rire, triste, mais bien présent.
Pourtant, il se rend coupable de le faire disparaître à nouveau en l’interrogeant sur le pronostic et encore une fois, Finnley s’en veut de faire preuve d’une honnêteté maladroite qui peut amener à plus de méprise que de bienveillance. Qu’elle évoque son fils lui paraît être le sujet idéal et c’est également l’occasion pour lui de la féliciter sur cette naissance qui, il est vrai, le surprend. Comme on peut s’y attendre, son regard s’illumine en évoquant cet enfant et cela le fait sourire légèrement, parce qu’il n’y a rien de plus pur que l’amour d’un parent à son enfant et Danika ne fait que confirmer cela. Un fils qui ne se souviendra peut-être pas de son grand-père, mais cela ne veut pas dire qu’il l’oubliera, comme il le souligne. Néanmoins, il réalise vite qu’il n’est définitivement pas doué et en profite pour s’excuser. « T’excuses pas. » Bien qu’elle l’affirme, il n’en est pas certain et il préfère rester muet, pinçant simplement les lèvres, la remerciant silencieusement quand son regard se tourne vers sa montre. « Je vais y aller, il doit être sorti maintenant…je vais voir comment il va. » Il pourrait presque pousser un soupir de soulagement tant il a l’impression d’avoir envenimé les choses. Acquiesçant silencieusement, il est surpris par la suite de ses propos. « Merci Finn. » Il ne s’attendait pas à ça et une nouvelle fois, il ne peut que rester muet. « Peut être…peut être qu’on pourra se refaire ça une prochaine fois où tu es là ? » Ses lèvres s’étirent dans un léger sourire. « Oui, bien sûr. » Il lui dirait bien que ce serait avec plaisir, mais les circonstances ne s’y prêtent pas, autant qu’il s’empêche de lui glisser un « sois forte » ou « courage » qui semblerait plus dicté par la pitié qu’autre chose. « En espérant que tu trouves de quoi te venger d’ici-là. » À défaut, il préfère finir ces retrouvailles sur une touche plus légère, alors qu’il lui adresse un sourire plus sincère, plus franc et qu’il la laisse retourner à ses préoccupations, celles-là même qu’il ne souhaite à personne.
@Danika Riley
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| | | | | | | | Darkness keeps chasing me (FINNLEY) |
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