“Bah alors? Tu me les montres ces attaques compliquées?” C’est dans les plans, évidemment, mais c’est juste bien trop satisfaisant de la voir s’agacer une fois de plus alors qu’elle sait pertinemment que ce n’est pas le genre de comportement à adopter envers Clyde. Ou plutôt, qu’il va bien finir par lâcher, mais qu’il va prendre un malin plaisir à aller contre sa volonté en premier lieu. Les sourcils se haussent sur le visage du brun, comme pour s’assurer qu’elle a bien conscience de ce qu’elle lui demande, alors qu’elle lui lance enfin sa baguette comme pour approuver sa demande. “Me dis pas que t’as soudainement peur de me faire peur Wakefield?” “Peur?” Il ricane, lève presque les yeux au ciel mais ne put s’empêcher d’être quand même un peu amusé par ce petit jeu. “Non, j’ai pas peur.” La vérité tiendrait plutôt dans le fait qu’il n’a pas envie de lui faire du mal, mais ce n’est certainement pas le moment de lâcher le morceau alors qu’elle n’a même pas encore eu l’occasion de goûter à ce qui l’attendra sûrement à la prochaine rencontre du club. Si elle veut s’y préparer, autant qu’il lui donne un avant-goût plus réaliste - celui-là même qu’il entame en visant la pile de livres juste à côté de Penny. “Bombarda maxima!” Et alors que les feuillets partent en fumée et se dispersent à travers la pièce alors que la blonde perd son temps à détourner son attention de lui, c’est sur elle qu’il pointe désormais sa baguette. “Petrificus Totalus.” Et la voilà qui roule à terre sur place, incapable de se pouvoir alors que seuls ses yeux sont désormais en capacité de bouger - et aucun doute qu’ils risquent de lui lancer des éclairs jusqu’à ce qu’il se décide à la libérer. Il devrait, car elle ne risque pas d’apprendre grand chose en étant pétrifiée au sol, mais il profite de la vision d’une Penny silencieuse durant quelques instants alors qu’elle s’approche d’elle, les lippes étirées par un sourire satisfait. “Ne détourne jamais ton attention, déjà.” L’exact inverse du piège dans lequel elle vient de tomber, en somme. “Finite Incantatem.” Enfin, le brun lâche un soupir et la libère en espérant que cela lui servira au moins de leçon, et lui évitera une erreur de plus lors de la prochaine rencontre. Après tout, lui non plus n’apprécie pas particulièrement de la voir se prendre une raclée, même s’il ne se permet pas de le montrer.

@clyde wakefield
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« Peur? » Tu sais que tu viens de piquer la bête et que tu risques très fortement d’en payer le prix, mais t’as envie de croire que tu peux être assez vite pour contrer ses attaques cette fois alors tu te contentes de continuer à le défier du regard alors qu’il ricane. « Non, j’ai pas peur. » C’est pas la première fois que tu te le dis, mais t’as l’impression qu’il a peur de rien le Wakefield, et secrètement, tu ne peux t’empêcher de l’envier un peu à ce point-là. Si tu n’aimes pas l’arrogance typique de ceux qui se retrouvent chez les Verts, tu envies tout de même l’esprit aiguisé et l’ambition — quoique parfois démesuré — des serpents. « Prouve le. » que tu dis, stupidement alors que Clyde s’exclame au même moment. « Bombarda maxima! » Tu vois la pile de livres à côté de toi qui éclate petit à petit, la fumée qui se dissipe dans l’air et c’est là que tu fais ta plus grande erreur, ton attention sur les lèvres plutôt que sur Clyde qui lui, contrairement à toi, savait très bien ce qu’il faisait.

« Petrificus Totalus. » Tu entends les mots et voilà que tu deviens raide mais incapable de bouger, ton corps tombant au seul alors que seuls tes yeux bougent encore, fixant le Wakefield qui s’approche tranquillement de toi. Tu peux trop facilement lire sur son visage la satisfaction qu’il éprouve à te savoir incapable de bouger, ou même incapable de dire quoique ce soit pour qu’il te délie de l’enchantement. Tu bouilles de l’intérieur, même si tu es dans l’impossibilité de le démontrer de quelconque manière. Il n’y a que tes yeux qui bougent dans tous les sens, l’air de dire que ça a assez duré, son petit jeu. « Ne détourne jamais ton attention, déjà. » Ouais, t’avais compris l’idée maintenant. « Finite Incantatem. » Ton corps se détend enfin et tu reprends le plein contrôle de ton être. Tu ne prends même pas la peine de te relever que déjà, tu lui envoies un sort par la tête. « Incendio! » que tu cris, croyant naïvement que c’est le bon sortilège pour faire tomber le brun. Il y a toutefois une panique qui s’installe sur ton visage alors que des flammes jaillissent de ta baguette, passant à seulement quelques centimètres du visage de Clyde pour atterrir parfaitement sur de long rideaux qui s’enflamment aussitôt. « Merde! » que tu dis en te relevant. Tu ne connais pas le sort pour arrêter les flammes, t’avais même pas l’intention d’en créer à la base. « Qu’est-ce que je fais maintenant? » que tu cris au Wakefield qui semble aussi surpris que toi. La situation n’est probablement pas aussi pire que tu te l’imagines, mais toi, t’es déjà en mode panique.

“Prouve le.” Oh qu’elle n’a même pas besoin de formuler la demande, puisque l’idée a déjà fait trois fois le tour du cerveau du brun alors qu’il ne perd pas de temps pour faire exploser la pile de livres qui jouxte la jeune fille, avant de la faire rouler pétrifiée au sol. Oh que la vision des yeux de Penny qui s’agitent dans tous les sens a quelque chose de particulièrement satisfaisant - car s’il avait fait ça à un réel adversaire, il serait en droit de s’inquiéter de la suite, alors qu’avec Penny c’est autre chose. Elle est plus jeune, pour commencer, et ils sont plutôt du genre à s’embêter qu’à se faire réellement du mal, à en juger par les sorts qu’il a utilisés jusque là. Bien évidemment qu’elle devrait se préparer à souffrir, mais l’idée d’être l'instigateur de sa douleur ne plaît pas vraiment à Clyde malgré tout - alors, à défaut, il se contente de sourire ironiquement avant de la libérer du sort. “Incendio!” Contre toutes attentes, la blonde ne se laisse pas faire, au point que le brun passe à quelques centimètres d’être réellement grillé lorsqu’elle pointe sa baguette vers lui et que des flammes en jaillissent. “Qu...” “Merde!” A en juger par les rideaux qui s’enflamment et l’air horrifié de la jeune femme, ce n’est pas vraiment ce qu’elle avait en tête. Le regard de Clyde fait des va et vient entre les flammes et Penny qui se relève enfin, alors qu’elle le regarde comme s’il n’y avait que lui pour régler ce problème. “Qu’est-ce que tu voulais faire, là?” Bonne question à laquelle il n’a pas la moindre réponse. “Qu’est-ce que je fais maintenant?” Eh, son sort, son problème. Mais puisqu’il n’apprécierait pas de finir rôti par la même occasion, il finit par lever les yeux au ciel avant de lui venir en aide, puisqu’elle semble totalement perdue. “Fais disparaître les rideaux!” Est-ce qu’elle connaît le sortilège, au moins? “Evanesco” qu’il lui intime, espérant par là lui offrir l’occasion de maîtriser un sort supplémentaire - si seulement elle y arrive correctement, et ne fait pas disparaître la moitié de la pièce par la même occasion.

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« Qu... » Il a pas le temps de réagir que déjà, t’as entamé le mode panique. Tu t’imagines déjà en train de faire flamber le château au grand complet — comme s’il n’y avait pas des enchantements pour empêcher telle connerie de se passer — et tu cherches le regard de Clyde pour te rassurer et te montrer quoi faire. Plus ça va, moins tu es convaincue que c’est une bonne idée pour toi de retourner au club des duels. T’as l’impression d’être un cas plus que désespéré alors que le regard du brun continue de bouger entre les flammes qui semblent gagner en terrain avec chaque seconde et ton regard panique qui lui semble figé dans le temps. « Qu’est-ce que tu voulais faire, la? » Honnêtement, t’en es même pas certaine toi-même. T’as pas besoin qu’il te pose des questions là tout de suite, tu as du mal à gérer plus d’une chose à la fois. D’abord le feu, les questions ensuite. « Fais disparaître les rideaux! » Sur le coup, ça ne te semble pas super logique. « Je ne devrais pas plutôt utiliser de l’eau? » Ouais bon, tu sonnes sûrement un peu conne dans le moment, mais tu ne connais pas le sort pour faire disparaître. Ni le sort pour créer assez d’eau pour éteindre le feu qui fait maintenant ses ravages sur le bureau juste derrière Clyde. « Evanesco. » qu’il te dit, sans toutefois faire lui-même le sortilège. Tu prends une grande respiration et brandit ta baguette, avant de répéter le sort. « Evanesco! » Les rideaux disparaissent, mais il reste quelques flammes sur le bureau. Ce n’est pas grand chose, alors tu t’approches et tente un nouveau sortilège. « Aguamenti. » De légers — très légers — filets d’eau sortent de ta baguette, à peine assez pour finalement éteindre la braise laissée derrière. Jamais que ce sortilège (avec ton manque de puissance du moins) n’aurait fonctionné sur le feu des rideaux. L’odeur de la fumée empeste encore la pièce malgré l’absence (du moins visible) du feu créé by yours truly seulement une minute auparavant. « T’es sûr qu’il est vraiment plus là le feu? » T’as l’impression que tu peux encore l’entendre crépiter, mais c’est sûrement juste ton imagination et ton manque de connaissance qui te ferait croire n’importe quoi. « Promis je voulais pas te faire cramer. Juste te faire tomber. Y’a bien un soir qui commence par I pour faire trébucher quelqu’un, non? » Pauvre Clyde. Après tout, t’as jamais promis que tu serais une bonne élève.

“Je ne devrais pas plutôt utiliser de l’eau?” Si elle tient tant à utiliser de l’eau, qu’elle le fasse, plutôt que de le regarder avec des grands yeux en attente d’approbation. “On s’en fiche Penny, tant que tu éteins le feu!” Si Clyde préférerait qu’elle soit capable de régler ses propres bêtises seules, il finit quand même par lui souffler le sort - histoire de ne pas finir grillé au passage. “Evanesco!” Tous deux regardent les rideaux disparaître tandis que Clyde étire un sourire satisfait, avant de réaliser qu’il reste tout de même quelques flammes sur le bureau. En réalité, il n’est même pas sûr que lui-même maîtrisait ce sort en troisième année, alors il se retient de tout commentaire tandis qu’elle s’approche des braises restantes. “Aguamenti.” Le sort est faible, et pourtant l’eau suffit à éteindre définitivement les flammes, ne faisant que créer davantage de fumée qui a désormais empli toute la pièce, au point que Clyde se mette à toussoter.

Le brun se dirige vers les carreaux des fenêtres qu’il tire d’un coup sec pour créer un appel d’air et leur permettre de respirer un peu mieux - jusqu’à la prochaine catastrophe, du moins. “T’es sûr qu’il est vraiment plus là le feu?” “Oui, c’est bon.” Elle a l’air un peu choquée de ses propres actions, Penny, et il tente de ne pas paraître trop dur même s’il lui intime là fermement de le croire. Il n’y a plus de feu, alors qu’elle ne commence pas à se déconcentrer chaque seconde en pensant entendre une flamme. “T’y arrives quand tu veux, faudrait juste penser à retenir les bons sorts.” Si son sourire est ironique, il s’agit pourtant là à la fois d’un compliment et d’une critique. S’il pensait réellement que la blonde n’était qu’une bonne à rien, il ne serait pas encore là à essayer de la faire progresser. “Promis je voulais pas te faire cramer. Juste te faire tomber. Y’a bien un soir qui commence par I pour faire trébucher quelqu’un, non?” Le sourire du brun s’étire peu à peu, alors qu’il s’éloigne à nouveau d’elle pour se mettre en position de duel. “Oui, y en a un. Tu veux tester?” En tant que victime, évidemment.

@clyde wakefield
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« On s’en fiche Penny, tant que tu éteins le feu! » « Ça va, ça va! » Tes mots disent quelque chose, tes yeux disent autre chose. T’aimerais prétendre que t’es au dessus de tes affaires, que t’as le contrôle, mais pas du tout. Il doit bien le voir quand il te donne le sort à utiliser et puis tu te mets à l’œuvre. Ça fonctionne, thankfully, malgré la fumée qui reste bien épaisse dans la salle de classe, un rappel plutôt désagréable de tes maladresses magiques. Tu as toujours été maladroite, les duels, c’est définitivement la pire idée que tu as jamais eu. Tu lâches un souffle. Tu aimerais dire qu’il y a encore de l’espoir toi, mais tu te sens comme une cause perdue, même sous la main agile du Wakefield. Lui, il réussit toujours tout. Ça t’agace d’ailleurs, de le voir se faire une place partout ou il va sans même devoir y penser alors que toi, t’es la gamine des Poufsouffle un peu maladroite sans talent particulier pour la magie. Mais t’es gentille Penny, non pas que ce soit une qualité d’importance aux yeux de Clyde, au contraire. Tu te dis que si ce n’était pas de vos parents, jamais vous ne seriez amis. Jamais que vos chemins ne se seraient croisés. Il te rassure quand même lorsque tu es incertaine que ton sort ait complètement fonctionné. « Oui, c’est bon. » Tu hoches légèrement la tête, laisse échapper un soupir de soulagement. T’es sur le point de lui dire de tout abandonner, vraiment, et alors que tu te sens complètement défaitiste, il trouve le moyen de dire exactement la bonne chance pour te garder intéresser. « T’y arrives quand tu veux, faudrait juste penser à retenir les bons sorts. » Le sourire qui apparaît automatiquement sur ton visage est tout de suite plus sincère. Si votre relation consiste généralement à vous chamailler, il n’en demeure pas moins que tu tiens à ce que le brun ait une bonne opinion de toi. En dehors de ce qu’il laisse paraître devant les autres Serpentards, of course. « Si les sorts pouvaient avoir des noms plus simples, ça aiderait aussi. » Tu te plains, mais qu’à moitié, un sourire toujours amusé sur les lèvres. « Oui, y en a un. Tu veux tester? » Tu hoches la tête, agrippant ta baguette à nouveau, ton regard ne quittant pas des yeux le brun, soudainement un peu perplexe qu’il t’offre de le faire tomber. « T’as qu’à me dire le nom du sortilège, comme tantôt. » T’as l’impression que ce sera pas si simple, cette fois.

Même si la jeune fille s’y prend mal la moitié du temps et que ses actions dépassent parfois ses intentions, Clyde doit reconnaître qu’elle a toujours à cœur de bien faire. Alors, rien que pour cette raison, il ne peut simplement pas jeter l’éponge et la considérer comme une cause perdue - ce serait pourtant le cas avec n’importe qui d’autre, mais pas avec elle. Rien qu’en souvenir du temps où les serpents n’étaient pas des ennemis naturels des blaireaux, il voudrait sortir d’ici en sachant qu’il a pu l’aider un minimum - comme si ça lui permettait de se racheter une conscience pour toutes les fois où il l’ignore et la regarde de haut dans les couloirs. “[color=mediumorchid]Si les sorts pouvaient avoir des noms plus simples, ça aiderait aussi.” La remarque lui tire un sourire, au brun, car si elle croit être la première à avoir une telle pensée, elle se trompe lourdement. Elle peut espérer et rêver autant qu’elle veut, Penny, mais elle est pourtant bien forcée d’admettre la réalité et donc de s’améliorer si elle ne veut pas que le même genre d’erreur ait des conséquences plus graves un jour.

Il finit donc par s’écarter à sa demande, la baguette déjà levée et prête à lui montrer le sort qu’elle devait sûrement espérer formuler à la base, avant de faire tout le contraire. “T’as qu’à me dire le nom du sortilège, comme tantôt.” Elle est presque mignonne avec ses grands yeux qui le fixent naïvement - si elle croit qu’il offre généreusement de se retrouver au sol une nouvelle fois, elle lui prête pourtant bien plus de gentillesse qu’il ne possède réellement en lui. “D’accord.” Alors son sourire se fait plus moqueur tandis qu’il pointe la baguette tout droit vers les jambes de la blonde qui fait un pas vers l’arrière. “Impedimenta!” Et dans la seconde suivante, les jambes de Penny se figent et la blonde fait un rouler-bouler sur le carrelage froid.

@clyde wakefield
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Tu étais particulièrement naïve de croire que Clyde allait simplement te donner le sortilège pour le mettre à nouveau au sol, mais tu continuais d’espérer, malgré cette petite voix dans ta tête qui elle te criait de te préparer à te défendre sinon c’est toi qui allait rapidement se mettre à rouler à ses pieds. Le problème c’est que même si vous veniez tout juste de pratiquer quelques sortilèges qui auraient pu être très utiles pour te sortir de là, tu n’arrivais pas à y penser et là reposait ta plus grande faiblesse : tu n’arrivais pas à réfléchir correctement sous pression. Plus tu tentais de te souvenir, plus tes pensées dérivaient sur tout sauf ce que tu devais dire. « D’accord. » qu’il dit et tu n’as même pas besoin de voir le sourire qui habite ses lèvres pour savoir qu’il dit une chose, mais qu’il s’apprête complètement à faire l’opposé. Pense Penny, pense! Mais au moins ou tu te dis que tu pourrais lui voler sa baguette, il a déjà brandit la sienne. « Impedimenta! » Tu es projetée légèrement vers l’arrière alors que ton corps s’écrase en un bruit lourd contre le carrelage froid et cette fois-ci, tu prends le temps de te relever avant de lancer un autre sort qui pourrait avoir des conséquences bien plus graves que ton pauvre feu déjà disparu. « Je savais que tu allais faire ça. » que tu marmonnes, bien peu satisfaite de ne pas avoir trouvé quelque chose à dire ou à faire pour l’en empêcher. « Et me dis pas qu’il fallait que je contre-attaque, je le sais ça. J’arrivais juste pas à penser à un bon sortilège. » Tu l’entends déjà te dire que tu ne seras jamais douée en duel si tu ne commences pas à réagir plus vite. T’as pas besoin de lui pour te confirmer ce que tu sais déjà. Lesson learned. « Je pense que ça sert à rien. » T’es pas normalement du genre défaitiste, mais t’as pas vraiment l’impression d’avoir progressé de quelconque façon depuis que tu l’avais tiré ici contre son gré. « T’as qu’à me casser le bras, comme ça j’aurais l’excuse parfaite pour ne pas participer. » Tu plaisantes, avec un tout petit fond de vérité. Et puis, tu sais bien que ce serait inutile. S’il y a un sortilège pour casser un bras, il doit bien y en avoir un pour réparer les os cassés. Stupide magie.

Le brun retire son sort aussi vite qu’il l’a lancé, dans le simple but de répondre à la question de la brune - oui, il existe bien des sorts commençant par i. Bien évidemment qu’il prend un malin plaisir à la voir se relever alors que sa moue dépitée l’amuse plus qu’autre chose. Cela fait partie des choses qu’il apprécie chez Penny, cette expressivité naturelle qu’elle ne tente jamais de cacher - ou ne sait pas cacher, possiblement. “Je savais que tu allais faire ça.” Ah bon? Il lève un sourcil dubitatif - comment aurait-elle pu s’y attendre, si elle ne connaissait même pas le nom du sort? “Et me dis pas qu’il fallait que je contre-attaque, je le sais ça. J’arrivais juste pas à penser à un bon sortilège.” “Il fallait, oui.” Si elle n’est pas capable de se rappeler des noms de la moitié des sorts qu’elle est supposée maîtriser, elle devrait au moins essayer de se remémorer ceux destinés à se protéger. Sinon, il ne donne pas cher d’elle lors de la prochaine rencontre du club, même si les paris sur sa personne sont déjà au plus bas. “Je pense que ça sert à rien.” Cette fois-ci, Clyde redevient sérieux et tente de plonger son regard dans le sien, alors que les yeux de la blonde divaguent. “C’est quoi qui sert à rien?” “T’as qu’à me casser le bras, comme ça j’aurais l’excuse parfaite pour ne pas participer.” Ah. Une seconde et une seule, le brun s’en veut de voir apparaître cette expression défaitiste sur les traits de la jeune femme, alors qu’il ne sait que trop bien qu’elle s’est lancée dans ce club à cause de lui. Ce qui ressemblait à un défi amusant au départ est devenu source d'anxiété et de tristesse, et l’idée le dérange réellement. “Un bras cassé ça te sauvera pas.” Et elle sait très bien pourquoi, même si elle ne serait sûrement pas capable de le réparer d’elle-même. “Tu sais, si tu restes dans le club juste à cause de moi, je t’embêterai pas si tu décides d’arrêter.” Pour une fois, il est réellement sincère, alors que toute trace de moquerie a déserté ses traits. “Mais je pense que ça serait un bon moyen de te faire progresser. Même si ça en a pas l’air…” Surtout lorsqu’elle vole à travers la pièce pour s’écraser par terre toutes les deux secondes car elle n’arrive à se défendre qu’une fois sur mille. “Faudrait que tu te concentres sur quelques sortilèges, mais que t’arrives à bien les maîtriser et les diriger.” Ailleurs que sur les rideaux, de préférence.

@clyde wakefield
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« Il fallait, oui. » Tu fronces les sourcils, tu viens de lui dire que tu ne voulais pas l’entendre te dire ça et évidemment, il ne se gêne pas pour faire exactement le contraire de ce que tu lui demandes. Ce n’est pas nouveau après tout. Le serpent n’est après tout pas particulièrement reconnu pour sa capacité à suivre les consignes. T’es prête à jeter l’éponge, à abandonner ce projet complètement débile pour commencer de toute façon. Tu t’es laissée entraîner dans cet esprit de compétition qui ne semble ressortir que lorsque tu es en compagnie du brun (vraiment pas ta qualité la plus charmante si on te demande ton avis). Tu commences d’ailleurs sincèrement à croire qu’en plus de t’humilier devant tout le monde – encore – tu risquais vraiment de te faire mal ou de faire mal à quelqu’un vu ta pauvre maîtrise des différents sortilèges utilisés en duel. « C’est quoi qui sert à rien? » « Ça! » que tu t’exclames en levant les bras au ciel, un brin trop dramatique même si ça fait bien passer le message. Tu penses à ouvrir la fenêtre pour finalement faire aéré la pièce, mais tu ne bouges pas. Il doit bien y exister un sort pour ça ouvrir la fenêtre d’ou tu es ou faire disparaître toute la boucane. S’ils existent, tu ne les connais pas. T’es vraiment une cause perdue. « Un bras cassé ça te sauvera pas. » Tu roules des yeux, ta moue qui s’agrandit alors que ta seule envie maintenant, c’est de mettre fin à cette rencontre qui peut-être n’aurait jamais dû avoir lieu. Il va se moquer de toi éternellement après ça, le Wakefield. Toi qui voulait secrètement l’impressionner, c’est raté. « Tu sais, si tu restes dans le club juste à cause de moi, je t’embêterai pas si tu décides d’arrêter. » Tu lèves les yeux, tu peines à croire ce que tu entends. « J’ai pas joins à cause de toi. » que tu t’écris, sentant tes joues s’empourprer. Tu te contredis toi-même, t’es pas croyable quand tu t’y mets Penny. « Mais je pense que ce serait un bon moyen de te faire progresser. Même si ça en a pas l’air... » Ça en a pas l’air du tout. Peut-être que tu pousses un peu trop loin de ton rôle de victime. Ou peut-être que ça te fait du bien d’entendre des presque compliments sortir de la bouche du Wakefield pour faire changement. « Come on Clyde. Soit je roule par terre ou je suis en train de mettre le feu partout! Dis-moi pas que je progresse. » Tu en rajoutes parce que c’est ce que tu sais faire de mieux au fond, jouer la comédie. Quelle dommage que ce ne soit pas une spécialité, ici à Poudlard. « Faudrait que tu te concentres sur quelques sortilèges, mais que t’arrives à bien les maîtriser et les diriger. » Tu échappes un soupir. Peut-être que t’es pas un cas si désespéré que ça finalement. « Le dernier que tu viens de faire.. Impe.. Impedimenta. Ça en est un qui vaut la peine d’être maîtrisé tu crois? » Tu essayes de repasser la liste des sorts que vous venez de pratiquer, mais la majorité des noms t’échappent déjà. « Et celui pour désarmer quelqu’un. Exper… Tu sais de quel sortilège je parle! »

“Ça!” Il la regarde s’énerver contre elle et le monde entier tout à la fois, décidée en une seconde qu’elle est une cause perdue et que tout ça n’a aucun sens - comme si ce n’était pas elle qui l’avait traîné là contre l’avis même du serpent. Son regard se lève et ses sourcils s’arquent alors que des restes de fumée leur tournent autour dans des volutes au milieu desquelles elle secoue les bras comme pour englober tout cela. “C’est déjà arrivé à tout le monde, et t'as pas détruit le château, alors calme-toi.” Elle se braque bien trop vite alors qu’elle n’est pas la première élève à avoir mis le feu aux rideaux - en revanche, elle fait partie des rares qui ont décidé qu’il était judicieux de rejoindre le club de duels alors qu’ils ne maîtrisent même pas les sorts de base. Il s’en veut, Clyde, persuadée qu’il a eu un rôle à jouer dans tout cela, puisque Penny ne s’en est jamais cachée face à lui. “J’ai pas joins à cause de toi.” Il sait qu’il l’a poussée trop loin et qu’il a piqué l’ego qu’elle cache sous sa cape et qui est pourtant bien présent, peu importe ce qu’elle peut en dire et qu’il ne prend même pas la peine de relever. “Come on Clyde. Soit je roule par terre ou je suis en train de mettre le feu partout! Dis-moi pas que je progresse.” Elle a besoin d’être rassurée et pourtant elle n’accepte pas les semblants de compliments qu’il tente de lui faire, si bien qu’il finit par croiser les bras alors que son air se durcit. “Si tu crois qu’on progresse en une heure, t’as rien compris.” De l’entraînement et des raclées - beaucoup de raclées - voilà ce qu’elle va devoir accepter avant de constater un réel progrès. Et avant toute chose, elle ferait mieux de se concentrer sur quelques sortilèges plutôt que de les mêler et d’essayer d’en inventer qui n’existent même pas. “Le dernier que tu viens de faire.. Impe.. Impedimenta. Ça en est un qui vaut la peine d’être maîtrisé tu crois?” Un instant, Clyde secoue la tête alors qu’une moue pensive s’empare de ses traits - après tout, il est loin d’être un professeur, contrairement à ce qu’elle espère de sa part. “C’est pas un sortilège de troisième année, normalement.” Non pas qu’il n’y ait pas des élèves pour le maîtriser à cet âge, mais ce n’est sûrement pas un de ceux sur lesquels Penny doit se concentrer. “Et celui pour désarmer quelqu’un. Exper… Tu sais de quel sortilège je parle!” Elle l’amuse contre son gré quant elle s’énerve ainsi, et Clyde baissa sa baguette vers le sol avant de s’éclaircir la voix. “Expelliarmus. Lui il faut absolument que tu le maîtrises, ça t’aidera toujours.” Le sortilège qui lui donnera l’avantage dans n’importe quel type de duel, et durant toute sa vie de sorcière. “T’en a déjà parlé avec Flitwick?” Parce qu’avant toute chose, demander conseil au professeur de sortilèges serait sans doute la première chose à faire, plutôt que de vouloir progresser seule et s’énerver dès que les choses ne tournent pas comme prévu.

@clyde wakefield
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« C’est déjà arrivé à tout le monde, et t’as pas détruit le château, alors calme-toi. » Tu continues de faire la moue parce que c’est tout ce que tu sais vraiment faire. Tu t’en fiches de ne pas être la première, de ne pas être la dernière, t’as pas envie de te calmer non plus mais tu te contentes de soupirer et de prendre sur toi comme il veut tant que tu le fasses. T’as pas vraiment d’autres choix de toute façon, le feu n’était plus et ton corps courbaturer des différents sortilèges utilisés par le brun contre toi. Il était aussi temps de te rendre à l’évidence : tu ne serais jamais une duelliste hors pair. Même que ça frôlait plutôt le titre de duelliste médiocre, chose que tu n’appréciais pas particulièrement. « Si tu crois qu’on progresse en heure une, t’as rien compris. » Tu roules des yeux. Tu sais bien que ça prend plus qu’une simple séance pour faire une différence, mais tu te sens plus défaitiste qu’encouragée par les efforts faits. « Parce que tu vas te proposer pour m’offrir des cours privés peut-être? » que tu dis sarcastiquement, sachant que c’est probablement la dernière chose dont le Wakefield a envie. De ton côté, t’es pas particulièrement emballée à l’idée non plus, même si un prétexte pour passer plus de temps avec le serpent te plaît un peu, chose que tu n’avouerais de toute façon jamais à voix haute. Mais tu te ressaisis, tu tentes de te souvenir des sortilèges utiliser jusqu’à maintenant et de dédramatiser un peu. Tu lui parles du dernier sortilège que t’as voulu utiliser, celui pour attaquer, pas mettre le feu mais il hoche la tête et t’es presque déçue autant que fière de savoir que tu t’es souvenue d’un sortilège (du moins partiellement) qui est plus que ton niveau. « C’est pas un sortilège de troisième année normalement. » Tu hausses les épaules. « Peut-être que tu devrais me faire une liste. » Parce que toi, faire l’effort d’aller chercher toi-même les sortilèges don tu as besoin et les apprendre par coeur? Pas aussi amusant que de demander l’aide du brun dans tout ça. « Expelliarmus. Lui il faut absolument que tu le maîtrises, ça t’aidera toujours. » « Noté. » que tu dis avec une certaine fierté, même si tu te connais assez pour savoir que tu risques d’avoir déjà oublié dès le lendemain. Faut vraiment que tu travailles ta mémoire, ça commence à te nuire vraiment, d’être aussi distraite et dans la lune. « T’en a déjà parlé avec Flitwick? » Tu hoches négativement la tête. « J’avais jamais vraiment eu besoin, avant. » Tu replaces ta baguette dans la poche de ta cape alors que tu vois le temps filer. Bientôt, tu vas devoir te rendre à ton cours de métamorphoses et le serpent devra prendre le chemin du cachot pour son cours de potions, non pas que tu connaissais son horaire par coeur. Les informations que ton esprit choisissaient d’accumuler te perturbaient par moments. « C’est bien plus amusant de pratiquer avec toi de toute façon. » Bon amusant, c’est relatif évidemment, mais tu te doutais quand même que tu serais plus efficace à long terme à force d’y travailler avec Clyde que de demander des conseils à un minuscule professeur à la voix endormante.

Elle peut rouler des yeux autant qu’elle veut, la blonde, ce n’est pas vraiment ça qui va l’aider à maîtriser ses sortilèges, mais plutôt des heures d'entraînement. Sauf qu’à en juger par sa moue dépitée, elle se démotive déjà, et n’est pourtant pas ce genre de comportement qui a sa place au club de duel. “Parce que tu vas te proposer pour m’offrir des cours privés peut-être?” Clyde lâcha un rire sec, encore plus amusé par le ton sarcastique qu’elle emploie que par ses mots qui sont pourtant tout aussi amusants. “Je sais qu’on dirait pas, mais j’ai aussi besoin de m’entraîner moi aussi.” Évidemment que sous ses airs de sixième année il se sent bien fier face à elle, mais la réalité reste pourtant moins glorieuse : avant de songer à donner des cours, il devrait lui aussi se concentrer sur ses devoirs et apprendre les nouveaux sortilèges qu’il ne maîtrise pas encore. Alors, il ne dit pas non à un nouveau rendez-vous interdit de ce genre, mais il n’a pas une âme de saint prêt à se plier à l’exercice chaque semaine. “Peut-être que tu devrais me faire une liste.” “Ou alors peut-être que tu pourrais aller ouvrir un livre de sortilèges à la bibliothèque.” Il veut bien l’aider mais l’assistance a ses limites, et aux dernières nouvelles il n’est pas son larbin, chose qu’il appuie en lui offrant une moue mauvaise à travers laquelle suinte une touche d’amusement. Et pourtant, il s’obstine à lui donner des conseils car lui-même ne veut pas qu’elle subisse une énième rencontre du club sans être capable de réussir un seul sort. “J’avais jamais vraiment eu besoin, avant.” “Ça te servira toujours, crois-moi.” Si elle pense que maîtriser ses sortilèges n’est bon que pour le club de duel, elle a de la chance de n’avoir pas encore fini la tête à l’envers par un élève qui ne la porte pas dans son cœur. “C’est bien plus amusant de pratiquer avec toi de toute façon.” La remarque lui tire un plus grand sourire cette fois, alors qu’il hausse les sourcils en la voyant ranger sa baguette avant de faire de même. “Tu tires une sale tête pour quelqu’un qui trouve ça amusant.” Il se moque volontiers car c’est ainsi que leur relation fonctionne et a toujours fonctionné. “Va t’amuser en cours et essaie de pas brûler la barbe de Flitwick, plutôt” qu’il dit en ouvrant la porte car le temps commence à presser, pour lui aussi. Il lui lâche un regard assorti d’un léger sourire, qui sert tout de même de message implicite : qu’il ne la retrouve pas à lui sauter dessus à nouveau dans les couloirs après qu’elle se soit prise une raclée en plein duel.

@clyde wakefield
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« Je sais qu’on dirait pas, mais j’ai aussi besoin de m’entraîner moi aussi. » Tu fronces les sourcils, t’es pas certaine que tu le crois vraiment le brun. Tout semble tellement lui venir naturellement, t’as toujours un peu assumé qu’il avait toujours su quoi faire ou du moins, qu’il apprenait rapidement, bien plus rapidement que toi. Il t’offre pas des cours privés, mais il a pas refusé non plus et tu gardes ça en tête alors que tes traits s’adoucissent légèrement. « Ou alors peut-être que tu devrais aller ouvrir un livre de sortilèges à la bibliothèque. » Tu fais une grimace. « C’est vraiment pas aussi drôle. » Et puis il y a un sourire qui vient habiter ton visage et tu ne te sens plus aussi mal que quelques minutes auparavant. T’es probablement pas un cas aussi désespérée que tu le croyais, même s’il est plus qu’évident que tu nécessites beaucoup de pratique et un peu plus de discipline, surtout au niveau de la mémorisation des différents sortilèges. Si tu es chanceuse, tu n’auras pas besoin de participer activement à la prochaine rencontre du club de duel, simple spectatrice de ceux qui s’y connaissent un peu mieux. Tu allais certainement tout faire pour rester le plus discrète possible, pas question de te jeter dans la gueule du loup à nouveau sans te sentir un peu mieux préparée et puis avec un peu de chance, Clyde ne te forcerait pas la main cette fois. « Ça te servira toujours, crois-moi. » Tu acquiesces, même si vraiment, les chances que tu aies vraiment voir le professeur Flitwick pour lui demander de l’aide et des conseils sont plus que minimes. T’es pas vraiment ce genre d’élèves après tout. T’es pas studieuse, t’es à peine attentive en classe. Tu apprends sur le tas et tu t’en sors toujours de justesse. Tu ne seras jamais une grande sorcière, mais ça ne te dérange pas plus que ça, en temps normal. Là, t’avais quelque chose à prouver. T’as pas vraiment réussi, mais au moins, t’as eu la preuve une fois de plus que tu peux toujours compter sur le Wakefield, même quand ça ne lui tente pas le moins du monde de collaborer. « Tu tires une salle tête pour quelqu’un qui trouve ça amusant. » « Je vois pas de quoi tu parles. » Tu prends un air trop sérieux avant de lancer un sourire reprendre place sur ton visage. T’es un peu raquée après toutes ces fois ou tu as finis au sol, mais t’essayes de te convaincre que ça en valait la peine, qu’au moins, t’as appris un peu. Quoi faire, mais surtout quoi pas faire. « Va t’amuser en cours et essaie de pas brûler la barbe de Flitwick, plutôt. » Tu échappes un léger rire. « Je peux pas te faire de promesse. » Et puis tu quittes la salle de classe, t’assurant que personne n’erre dans les environs. Clyde va sûrement attendre quelques minutes, histoire que vous ne soyez pas vus ensemble ou pire encore, vus en train de sortir de la même salle discrètement. Faudrait pas détruire sa réputation quand même et son regard te le rappelle, une dernière fois avant que tu ne disparaisses le long du couloir désert.