| bradburry ☾ life is short, smile while you still have teeth |
| | (#)Lun 7 Déc 2020 - 20:23 | |
| “life is short, smile while you still have teeth” feat @mason bradford & birdie cadburry Le centre–ville est bondé. Raison numéro une de son attrait. Même si cela signifie que Birdie se prend des gens, des enfants, des vélos et d’autres piétons tout aussi pénibles qu’aveugles qui ne peuvent pas regarder devant eux – à défaut d’elle, qui est bien trop occupée à lever les yeux vers les buildings qui s’enchainent, la hauteur vertigineuse des tours ne lui procurant pas l’émerveillement mais la satisfaction, pour regarder devant elle.
Spring Hill n’est pas inconnu pour elle. C’est le quartier de son lieu de travail, où elle s’y presse (sans trop se presser) pour aller se présenter comme étant la petite fleur de la télévision et de la météo. Il y a aussi l’Interlude pas loin – mais ça, c’est un détail qu’elle zappe rapidement. Non, si elle se sent satisfaite, c’est de savoir que ce n’est plus que son lieu de travail – de contraintes, d’ambition inexistante, de faux airs et de règles de bienséance – mais qu’il sera aussi son nouveau quartier d’habitation. Et son cou qui reste désespérément plié vers les grattes–ciel n’est qu’une façon de se prouver qu’elle mérite ce changement de décor. Fini l’appartement sordide à Fortitude. Fini les voisins que l’on entendait beaucoup trop à travers les cloisons. Y a juste la poignée de porte multicolore qu’il lui manquera – mais pas longtemps puisqu’elle compte refaire le même principe. Fini aussi l’ascenseur quasiment tout le temps en panne.
Elle n’affirme pas qu’elle ne tuera pas Carter de s’être évaporé de la sorte. Mais il faut bien avouer que sa condition n’est pas non plus à faire pleurer la mamie au coin du feu avec le coin de l’œil attendri et en pitié. Même si Carter l’a lâché au moment où elle avait son bras blessé, où elle n’avait ni la forme ni l’envie de se pencher sur le sujet de devoir encore changer d’habitation. Et voir des personnes qui l’ont foutu dehors quelques jours après le départ de Carter, ça, c’est quelque chose qu’elle ne lui pardonnera sûrement pas.
Remontant la bretelle de son sac sur son épaule, raccrochant ses doigts fermement autour du terrarium temporaire où se prélassait tranquillement son iguane – ‘‘t’inquiètes pas, mon beau, maman va te trouver un nouvel endroit où passer un bon été’’ – ce qui attire des regards aussi curieux que dédaigneux, Birdie se fraye un chemin vers l’immeuble qui l’intéresse – non, pas celui d’Heather pour cette fois–ci mais celui de Mason. Elle troque l’actrice pour le basketteur qui semble se noyer complètement. Après avoir récupéré Malachi du fin fond de l’océan et lu quelque part que Dan Buckley, un de ses amis d’enfance à la relation tumultueuse, est aussi à flot, quelque chose pousse Birdie à ne pas laisser Mason seul. Dans ce grand loft à Spring Hill qu’elle a déjà vu, pour des raisons qui lui reviennent un peu floues. Ses souvenirs se rappellent juste d’avoir pensé que c’est un bien trop grand endroit pour un seul type.
Alors la voilà qui arrive, ses affaires sur son dos, tout le reste foutant en bazar dans son van qu’elle a garé plus loin – elle espère qu’il y a un parking souterrain parce que Spring Hill est l’enfer pour se garer, comme tout centre–ville qui se respecte – le visage comme un cœur alors qu’elle sonne avec empressement sur la sonnette. Rien que le voyage de l’ascenseur – propre, éclairé, avec une voix qui parle et sans brinquebaler – suffit à la convaincre qu’elle veut vivre ici. Que le propriétaire des lieux soit d’accord ou non.
Alors elle sonne. Sans répit. En bonne future colocataire épuisante qu'elle est.
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| | | | (#)Sam 12 Déc 2020 - 22:15 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Il aurait pu être en plein cauchemar alors qu’il ne demande quasiment rien le basketteur : juste qu’on lui foute la paix. Qu’on le laisse errer comme une âme en peine, qu’on ne parviendra jamais à consoler totalement de cette vie qui l’attend. Lui qui a toujours rêvé de faire comme son père, de devenir le plus grand basketteur de tous les temps, il savait qu’en arrivant à Brisbane il allait pouvoir enfin réaliser son rêve. Celui de milliers de gamins, et qu’importe la difficulté, qu’importe si le tout lui manque, rien ne sera plus sincère que la gloire, plus beau que ses billets entre ses mains. Probablement que sans le sport, il ne serait jamais devenu une star du ballon, et il n’a pas troqué pour du football, mais bel et bien pour du basket. Le surfeur des temps moderne habite ici depuis beaucoup trop d’année pour s’en satisfaire aujourd’hui, et il ne voit probablement pas cette chance inouïe qu’il a et dont il pourrait profiter. Mais ce vacarme en réalité l’empêche de penser à bien, cette sonnette qui retentit jusqu’à l’autre bout du couloir, comme si quelqu’un s’amusait à rester le doigt appuyé dessus jusqu’à ce qu’il craque. Allongé sur son canapé, il prend même son oreiller à côté de lui pour le placer sur son visage au-dessus de lui, en râlant. On allait l’obliger à se lever sûrement pour signer un autographe, ou lui filer son courrier, ou que sais-je, quelle stupide raison qui finira par lui arracher un soupire. Il déteste par-dessus tout qu’on vienne le déranger, plus encore aujourd’hui. Ou alors c’était son frère, Nick qui voulait régler ses comptes, il n’avait pas été des plus tendres avec Dylane la fois précédente. Pourquoi espérait-il en vain que la sonnette cesse de retentir ? Pourquoi espérait-il qu’on arrête de venir l’enquiquiner comme on le faisait actuellement ? Pour autant son corps se leva d’un bond, en maugréant entre ses dents et certainement dans la mesure du possible : il allait vouloir régler ses comptes directement avec la concernée ! C’est pourquoi la porte s’ouvre sur la silhouette de… « Birdie ?! Son étonnement qui se lit sur son visage, il ne comprend pas vraiment sa venue soudaine devant sa porte d’entrée. Est-ce qu’elle a fait une connerie ? Qu’est-ce que tu fais devant chez moi avec un… » Sac à dos ? Est-ce qu’il a le droit de courir, de lui refermer la porte au nez ? Il reste à côté de la porte d’entrée, pile devant pour dire vrai, arquant un sourcil, alors qu’elle n’attend pas une seconde de plus pour le pousser légèrement et y entrer à son tour. « Nos jambes en l’air te manque à ce point ? » Qu’il dit avec ironie quand ses yeux farfouillent tout l’appartement, il finit par laisser claquer la porte d’entrée avant de lever les yeux au ciel en la voyant faire. Ca s’annonçait déjà bien compliqué… |
| | | | (#)Ven 18 Déc 2020 - 20:26 | |
| « Birdie ?! – surprise ? – Qu’est-ce que tu fais devant chez moi avec un… » Surprise, en effet. C’est l’expression qui colle le mieux au basketteur qui se pointe devant elle. Naturellement grand, naturellement bien bâtie, naturellement élancé (ha, non, ce n’est pas naturel, ça, il y a de l’entretien et de l’entrainement qu’il n’a pas dû avoir depuis belle lurette certainement). Sa corpulence prend au moins la taille du cadre de la porte d’entrée mais il y a un micro espace où Birdie se faufile avec ledit sac et surtout son précieux terrarium pour entrer dans le loft qu’elle compte bien occuper de gré ou de force. « Je dérange ? » Oui, Birdie, tu déranges toujours, qu’importe où tu vas, qu’importe à quelle heure t’y es, tu gêneras et dans le fond, tu en jubileras parce que c’est ce que t’aimes. Bousculer les gens dans leurs habitudes, leur rappeler qu’il y a un monde qui continue à tourner, les sortir de leurs quotidiens. Posant le terrarium sur le plan de travail de la cuisine, elle se tourne vers le sportif qui est plus proche de la retraite que de son heure de gloire. Maintenant que Birdie l’observe, elle a l’air de l’avoir réveillé. Donc, elle dérange. « Nos parties de jambes en l’air te manque à ce point ? » Un grand sourire flanche sur son visage bien plus frais, laissant le sac glisser le long de son bras en s’approchant de lui. « T’es toujours une vision des plus agréables à voir au réveil. » Cela n’est qu’un fait, qu’elle établit en glissant son doigt sur la mâchoire de Mason, le teint malicieux. « Vu que tu m’en parles le premier, c’est peut–être toi qui est en manque. » Birdie se mord la lèvre avant de tapoter de quelques coups brefs la joue du basketteur avant de s’éloigner de lui pour s’approcher des grandes baies vitrées, de la lumière, les bras étendues. « Il se trouve que je suis quasiment à la rue et je crois que t’as une chambre de libre. » Sa voix est forte, comme si elle testait la résonnance (oui, sûrement, il y a des chances), qu’elle se tourne vers Mason, les mains fièrement posées sur ses hanches. « Deux problèmes, une solution ; j’emménage chez toi ! » Et cela est, à ne pas en douter, une perspective qui ravira autant Mason que Birdie elle–même. Ou pas.
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| | | | (#)Lun 28 Déc 2020 - 19:25 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Il déteste les surprises, pas de ce genre du moins. Il déteste qu’on le mette au pied du mur, qu’on ne lui laisse pas le choix. Il sait combien la vie avec la Cadburry va être compliquée, combien elle va vouloir le saouler, le déranger. Il sait combien elle va user de ses charmes pour avoir toute son attention, et retenir son égard. Elle va lui bousiller la moindre énergie, devenir un vrai rapace, pompant tout ce qu’elle pourra pomper sans une once de gêne. Il connait suffisamment Birdie pour la savoir instable, et il devine aisément qu’elle ne le lâchera jamais. Qu’à présent qu’elle a cette idée en tête, c’est déjà acté dans sa petite tête de moineau, et ça l’effraie Mason. Il a bien d’autres chats à fouetter, qu’une hystérique. Il arque un sourcil, un soupire sort de ses lèvres avec une exagération qu’elle peut entendre sans difficulté. Il regarde devant lui, dehors dans la rue comme si il cherchait quelqu’un, comme si il attendait quelqu’un. « Je dérange ? » Il arque un sourcil à sa question… Est-ce que ça se voit ? « T’es toujours une vision des plus agréables à voir au réveil. » Il le sait, inutile de le lui rappeler, tant pis si ça fait légèrement prétentieux, « et pas qu’au réveil si tu veux mon avis… » Mais elle lui a peut-être pas demandé son avis à la voir débarquer ainsi, à l’improviste et à s’imposer comme si tout lui est dû. Il se fiche bien de savoir les raisons, ou même savoir si elle est à la rue, il n’est pas un centre d’accueil… Mais elle minaude, comme toujours, et Mason ne saura totalement la repousser, surtout avec son regard du chat potté. « Vu que tu m’en parles le premier, c’est peut–être toi qui est en manque. » Et à qui le dit-elle… « Tu sais bien qu’il n’y a pas besoin qu’on devienne coloc pour que tu puisses retrouver mon pieu ! » Qu’il avoue sans mal, avec ce sourire farouche au coin des lèvres. Ce ne sera pas la première, ni la dernière. Mason ne veut pas de sentiment de toute façon, lui ce qu’il souhaite c’est juste tirer son coup ! Si ça peut le faire avec la Cadburry, il n’y verra que du feu ! Elle rentre dans la maison avant de le pousser légèrement par le torse non sans taper sur sa joue, comme si c’est un brave type. Il lève les yeux au ciel, fallait que ça lui arrive des choses comme ça ! « Il se trouve que je suis quasiment à la rue et je crois que t’as une chambre de libre. Deux problèmes, une solution ; j’emménage chez toi ! » Elle est déjà en train de visiter le rez-de-chaussée, il referme donc la porte en lui donnant un coup de sa main, c’était bien sa veine ! « Je pensais pas que tu te souviendrais de mon existence… » Surtout si ça concernait de partager sa propre maison. « Et comment tu sais qu’elle est libre ? » Il avance de quelques pas, en sa direction, soupirant. « Va falloir que tu te fasses toute petite, j’ai pas l’intention d’aller à l’hôtel quand je ramène une nana… » C’était clairement non négociable. Et si elle lisait les journaux, c’était très fréquent qu’il finisse la soirée à deux… Parfois plus si affinité d’ailleurs… « A prendre ou à laisser ! » Il s’approche d’elle, restant à l’entrée du salon avant de la regarder comme un défi… |
| | | | (#)Mar 29 Déc 2020 - 21:59 | |
| « Et pas qu’au réveil si tu veux mon avis… », un détail qu’elle connait, qu’elle a déjà vécu et qu’elle ne pourra (malheureusement) pas contredire. De toute façon, si elle veut entrer dans ses bonnes grâces en même temps que dans sa maison, Birdie a plutôt intérêt à se montrer conciliante le temps nécessaire pour que Mason perde cette expression blasée mélangée à la ride de son front qui se creuse face à l’entrée impromptue de la petite blonde dans son espace vitale. « Tu sais bien qu’il n’y a pas besoin qu’on devienne coloc pour que tu puisses retrouver mon pieu ! », un autre détail qui fait sourire Birdie. « Toi–même tu sais. » qu’elle dit avec malice, un clin d’œil vers le basketteur et les mains se délaissant de son terrarium sur la table.
« Je pensais pas que tu te souviendrais de mon existence… » « Faut pas parler de soi comme ça. » « Et comment tu sais qu’elle est libre ? » « C’est un petit oiseau chanteur qui me l’a glissé à l’oreille. »
Son sourire s’agrandit. Elle n’a pas de honte, il devrait même s’estimer heureux qu’elle est décrétée de vouloir guetter sur lui. De façon soudaine, certes, mais le cœur y est. Et aussi parce que franchement, la vue est superbe et la luminosité parfaite et qu’il y a tellement de place mais si peu de vie, tout ceci manque de remue–ménage, de bruit, de vitalité. Est–ce qu’elle se donne en mission d’être la mini–tornade dans le loft bien trop masculin du Bradford ? Totalement. Surtout si cela lui permet de lui foutre un coup de pied dans le cul dans le processus. « Va falloir que tu te fasses toute petite, j’ai pas l’intention d’aller à l’hôtel quand je ramène une nana… » Birdie quitte la vue des buildings via les baies vitrées pour celle du sportif qui s’approche d’elle, mais pas trop, comme s’il a peur de quelque chose. Son aura irrésistible peut–être, pense–t–elle avec humour. « A prendre ou à laisser ! » La Cadburn s’en va se prélasser dans un des canapés du salon pour se délaisser de ses chaussures avant de s’allonger confortablement dans ledit canapé. « On pourra faire un concours, si tu veux. J’avais pas l’habitude de ramener mes conquêtes chez moi avant mais on peut être deux à jouer. » Et Birdie n’est jamais la dernière pour instaurer des jeux stupides. Elle jette la tête en arrière pour observer Mason, ses lippes toujours tirées de son sourire amusé. « Je pourrai survivre à tes ébats de mâle en chaleur, Brady. » Après tout, elle est loin d’être une sainte.
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| | | | (#)Jeu 4 Fév 2021 - 22:55 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Il ne comprend pas vraiment pourquoi elle vient chez lui, plus que chez n’importe qui. Mason n’a pas l’impression d’être réellement la meilleure personne avec qui partager sa vie, et son univers en ce moment. On parle bien plus de lui en négatif qu’autre chose, il aime la presse à scandale, et raffole de faire la une des journaux, au détriment du reste des Bradford, dont il risque de bientôt recevoir de leur nouvelle si il poursuit dans cet univers là… Aveuglé par cette douleur de perdre un être cher, Mason s’est totalement perdu, provoquant le danger, à sa façon, ou plutôt détruisant tout ce qu’il a mis bien des années à construire. Son argent, son capital, mais surtout sa dignité et sa réputation de grand basketteur. Tout ça parti en fumée pour rien. Aux yeux de sa propre famille, de son propre sang dont il n’a plus de nouvelles, et dont il ne donne plus de nouvelles, intentionnellement. Mais est-ce que ça étonnerait quiconque de voir cet oiseau de Cadburry tourner autour de lui ? Est-ce que ça étonnerait quelqu’un de savoir qu’elle profiterait de la situation ? Un sourire malicieux sur ses lèvres, « toi–même tu sais… » Voir la Cadburry devant lui, le fait sourire et le sort de ses pensées sans doute un peu mauvaise, un peu maussade. Elle lui rappelle cette fraîcheur, avec elle, il sait qu’il ne s’ennuiera pas. Il sait qu’elle détruira tout sur son passage, qu’elle est un peu son égal en ses temps sombres. Et si une moue parcoure son visage rapidement effacé par ce qu’elle lui présente et ce qui se dessine à présent sous ses yeux. « C’est un petit oiseau chanteur qui me l’a glissé à l’oreille. » Dit-elle se hissant sur la pointe des pieds pour l’atteindre un peu plus, son regard mielleux, et ce sourire qui ne la quitte pas, alors que son regard ne cesse de convoiter ce qu’elle peut voir dans cette demeure. « Alors comment refuser face à un petit oiseau chanteur ?! » Qu’il rétorque, un sourire en coin. Alors qu’elle passe devant lui, contournant le canapé pour atteindre la banquette, où elle s’étale de tout son long, il l’observe au loin, silencieux, ses fesses contre le mur inverse. « On pourra faire un concours, si tu veux. J’avais pas l’habitude de ramener mes conquêtes chez moi avant mais on peut être deux à jouer, Qu’elle s’ose, provocatrice, jouant de son regard quand elle le pose sur le basketteur, il laisse son regard s’étendre sur la silhouette plus qu’à l’aise de sa futur coloc sans même savoir dans quoi il s’engageait vraiment, je pourrai survivre à tes ébats de mâle en chaleur, Brady. » Un rictus accompagne la phrase de la jeune femme, « pas comme si tu avais vraiment le choix… » C’est le prix à payer pour la fortune, pour la gloire, pour vivre dans cette villa. Il se glisse dans la cuisine et revient quelques secondes plus tard avec deux bières dont une bouteille qu’il tend à la jeune femme, « et pour le concours, tu devines que je suis déjà partant Cadburry… » La bouteille qui claque dans celle de la jeune femme, alors qu’il s’installe juste à côté d’elle, sur la même banquette, la poussant légèrement au passage, avant de porter la bouteille à ses lèvres sans jamais la quitter du regard. |
| | | | (#)Dim 7 Fév 2021 - 13:46 | |
| « Alors comment refuser face à un petit oiseau chanteur ?! » Personne ne le peut, et encore moins Birdie. Alors qu’elle a les yeux qui parcourent l’intérieur de la bâtisse, elle se dit qu’elle gagne au change, vraiment. Passer d’un appartement miteux à une villa, il n’y a pas à dire que même en jouant au loto, elle n’aurait pas fait une si grosse fortune. La petite blonde fait un clin d'œil à l’encontre de son nouveau colocataire, qui n’a pas forcément le choix dans l’équation. Elle ne demande pas l’avis des autres, Birdie, elle impose ses conditions et les autres n’ont qu’à se courber pour accepter - ou alors, elle devient la pire chieuse du monde - encore pire que ce qu’elle peut déjà l’être. Insupportable gamine qui pense que la vie n’est qu’un grand jeu, elle en défie et défait les règles à outrance pour se contenter de ce qu’elle peut bousculer et offrir. “On peut pas.” Et quand Mason évoque l’oiseau, Birdie pense à elle, qui va tourner et virevolter autour de lui comme un petit volatile distrayant et agaçant, deux qualités qu’il lui remerciera sûrement, vu le gouffre dans lequel elle a cru comprendre qu’il est. Une nouvelle mission que Birdie Cadburry s’octroie sans pour autant que Mason le lui ait demandé. Tant mieux, c’est gratuit - à peine, juste la soustraction d’un loyer à ne pas payer. Non pas que Birdie soit en manque d’argent, mais il est clair que le basketteur - passé, présent, futur ? - a bien plus les moyens de se payer une petite merveille pareille qu’elle.
Birdie s’en satisfait encore plus quand elle s’enfonce dans le canapé, avec toute la plénitude qui va avec - est-ce qu’elle a déjà testé le lit dans la chambre d’amis ? Elle ne s’en rappelle plus. Mais elle n’ignore pas que celui de Mason est particulièrement confortable - sourire au coin qui se rappelle à elle et à son esprit qui ne perd jamais rien pour attendre. « Pas comme si tu avais vraiment le choix… » Birdie lâche un rire clair. “T’as des pulsions de mâle en chaleur dû à ta jeunesse, je sais qu’il est dur de se retenir, surtout en tant que jeune homme riche et célèbre.” Elle regarde son dos - et ses fesses - partir dans la cuisine avant d’ajouter - “Et bien foutu.” Parce que Bradford est un sportif et qu’il a le minois sombre et mystérieux qui doit attirer n’importe quelle fille qu’il souhaite - et même celles qu’il ne veut pas - sans oublier son portefeuille outrageusement bien garni qui doivent en faire pâlir plus d’une. « Et pour le concours, tu devines que je suis déjà partant Cadburry… » Cette dernière sourit, prenant la bière qu’il lui tend, bougeant d’un micro centimètre avant d’installer ses jambes par-dessus les cuisses du jeune homme, un pied qu’elle pose carrément dessus. “Ooouh, t’as peut-être arrêté le basket mais tu continues la compétition malgré tout. C’est une bonne chose. Tant que tu couches pas avec les filles que je ramènerai.” Qu’elle dit, amusée, tout en portant le goulot à ses lèvres pour boire une gorgée. “T’as repris le ballon dernièrement?” Après tout, même si elle est là pour profiter des baies vitrées, de la luminosité et d’une chambre qui fera sûrement la taille de son ancien appartement tout entier, elle n’oublie pas non plus que Mason n’est pas en grande forme - même si elle n’ignore pas qu’en tant que mâle fier, il va être difficile d’ôter les couches protectrices qui l’entourent et dont il tient comme la prunelle de ses yeux. “Et pas de conneries, cette fois.” A croire que la jeune femme en a assez de voir gâchées des carrières autour d’elle. A défaut de ne pas avoir d’ambition, autant que les autres gardent et poursuivent les leurs, n’est-ce pas?
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| | | | (#)Mar 16 Fév 2021 - 22:21 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Il a toujours eu les moyens le Bradford, la fortune de ses parents n’y sont pas pour rien, et il s’est prêté au jeu du parfait garçon devant eux depuis enfant. Enfin de son père – puisqu’il n’a pas réellement de souvenir de sa mère – décédée le jour de la naissance de Dylane. Pour autant la famille Bradford n’a jamais manqué de rien, et il a vogué sur la vague de reconnaissance de son père – basketteur lui-même, puis entraineur pour la même équipe, avant de lui-même voir cette porte s’ouvrir. Il a toujours eu l’impression de devoir redoubler d’effort, qu’on en attendait plus de lui que de n’importe quel autre homme de l’équipe. Comme si il avait toujours eu cette épée de Damoclès depuis son arrivée dans l’équipe, un étau qui ne le laisserait jamais fuir, ou abandonner. Il a toujours eu cette hargne dans son ventre, de réussir. Peur de l’échec, qui s’est visiblement volatilisé depuis la mort de Tommy, puisqu’il fait lui-même parlé de lui dans les journaux à scandale. Et il aime ça Mason ! Jamais plus il ne s’en passera désormais. Il a au moins la décence de donner de ses nouvelles à sa famille – chose qu’il ne fait plus de lui-même depuis 2018 ! Et quand les rares fois où il les croise, c’est pour se montrer sous son pire visage, dans son plus mauvais rôle. Dans son plus mauvais jour. La main contre le mur de la pièce d’entrée, il l’observe. L’intrus, sa nouvelle coloc visiblement. Elle n’a pas eu besoin de beaucoup le complimenter, ou d’en faire des caisses pour qu’il cède devant sa blonde, non sans lever les yeux au ciel et en soupirant – histoire de principe. Que tout Brisbane ne se ramène pas, c’est pas un hôtel d’auberge sa baraque ! « On peut pas. » Ses yeux qui brillent, battant des cils en sa direction alors qu’il soupire avec une lassitude le basketteur. Qu’à donc t’il fait pour devoir la supporter ? Parce qu’il sait combien désormais sa tranquillité est comptée. Qu’elle sera même dans les oubliettes. Serait-elle envoyée par Dylane ou Nick ?! Il hausse un sourcil en la regardant vagabonder dans la maison, à la recherche d’un endroit où se poser – et qu’elle trouve refuge sur la banquette. « T’as des pulsions de mâle en chaleur dû à ta jeunesse, je sais qu’il est dur de se retenir, surtout en tant que jeune homme riche et célèbre. Et bien foutu. » Il est déjà parti dans la cuisine pour récupérer deux bières, mais il va s’en dire qu’il aime plaire, il aime qu’on lui résiste aussi. Ce n’est pas ce qui arrive très souvent, il finit toujours par trouver une faille à ses nombreuses femmes. Soit elles sont attirés par la beauté de son âme (et surtout par son physique), soit par son compte en banque ou sa popularité. « Il n’y aura plus de mystère si je t’enlève cette question de ta mémoire Birdie… » Qu’il avoue, un sourire en coin, avant de s’installer juste à côté d’elle, chopant à présent le même air qu’elle, alors qu’elle ne perd pas un instant pour poser ses pieds sur ses cuisses. « Ooouh, t’as peut-être arrêté le basket mais tu continues la compétition malgré tout. C’est une bonne chose. Tant que tu couches pas avec les filles que je ramènerai. T’as repris le ballon dernièrement? » Un rictus amusé dessine ses lèvres, « je te promets rien… Mais je suis sûr qu’on saura trouver un terrain d’entente… » Sa main qui remonte le long de sa jambe pour s’arrêter, sur la cuisse de Birdie, le regard ben ancré dans le sien, une voix remplie de sous-entendu. Il ne refuserait jamais un plan à trois avec deux nanas le basketteur… « Et pas de conneries, cette fois. » Il porte le goulot de la bière jusqu’à ses lèvres, une moue outrageusement choquée, comme si lui oserait faire des conneries… « Elles sont toute écrites dans le journal du coin… » Il s’en vanterait presque le bougre. « Si t’es envoyé par Nick ou Dylane pour me surveiller, tu peux déjà reprendre la route en sens inverse… » Il hausse les épaules, et pourtant il ne sera jamais assez sérieux, il a coupé les ponts avec eux et n’a pas l’intention de les revoir ! |
| | | | (#)Sam 20 Fév 2021 - 18:11 | |
| « Il n’y aura plus de mystère si je t’enlève cette question de ta mémoire Birdie… » Oh mais les mystères attirent la curiosité cadburienne, c’est bien connu. Mais il faut prendre le risque que ce soit pour le meilleur comme pour le pire. Birdie a ce sourire sous-entendu, celui qui fait comprendre que ce n’est pas cela qui risque de lui faire peur mais bien au contraire. Ils ont les gènes de ceux qui ont soif de tout savoir, pour un peu qu’on pique leur intérêt, les Cadburry. La cadette n’y échappe pas et Mason est sous les feux de ses projecteurs qui le suivent sans le quitter une seule fois, satisfaite et ravie tout en portant sa bière à ses lèvres. « Je te promets rien… Mais je suis sûr qu’on saura trouver un terrain d’entente… » Birdie replie une jambe, tapant la main du basketteur qui se trouve sur sa cuisse. “Bas les pattes, mon pélican à la menthe.” avant de se relever légèrement son buste, un sourire amusé qui imite celui de l’athlète tel un miroir réfléchissant. “Et avec les mecs ?” Parce que si l’homme viril conscient de ses atouts qu’est Bradford peut assouvir ses envies et son plaisir avec deux femmes, pourquoi l’inverse pour deux hommes qui s’occupent d’elle ne pourrait pas non plus être envisageable ? Tout est une question d’équilibre et Birdie n’a jamais été la dernière pour rétablir l’ordre des choses, surtout si elle a quelque chose à y gagner. Question de principe.
« Elles sont toutes écrites dans le journal du coin… » Il a de la chance qu’elle soit trop loin pour pouvoir lui frapper l’arrière du crâne - même si, franchement, Birdie, tu n’es pas la mieux placée pour faire des critiques et des remarques. Il n’y a qu’à voir la liste de tes propres conneries et il pourrait y avoir presque un match sur ce terrain entre vous deux. Mais princesse Cadburn n’est pas de ceux qui s’en vantent forcément, ce ne sont que des anecdotes à évoquer ici et là, quand bien même certaines conneries sont carrément des erreurs vitaux qu’elle taira à tout jamais. « Si t’es envoyé par Nick ou Dylane pour me surveiller, tu peux déjà reprendre la route en sens inverse… » Birdie relâche sa tête et son buste contre le canapé, les yeux qui dérivent sur le plafond pas si immaculé qu’il en a l’air, la faute au propriétaire des lieux qui en a sûrement rien à foutre. “Personne m’envoie pour quoique ce soit. Mon temps m’est bien trop précieux pour le perdre à te surveiller, Brady.” Elle souffle, elle bouge la voûte de son pied qui est sur la cuisse de Mason, pour l’embêter, l’agacer autant que ses paroles l’agacent - à charge de revanche. “J’ai été foutu à la porte de là où j’étais et t’es seul à ruminer dans ton coin comme un foutu abruti. Le quartier est sympa, en plus, alors autant en profiter. Une pierre deux coups. Mais pas contre les oiseaux, ils ne méritent pas ça.” Elle boit une nouvelle gorgée, l’air détaché. “T’as pas répondu à ma question. T’as repris le ballon récemment ?” Vu l’air de Mason, Birdie a une idée sur la réponse mais elle veut l’entendre le dire à voix haute. Elle sera l’agaçante petite chose qui lui rappellera qu’il faut qu’il bouge son cul. Ne serait-ce que pour garder l’intérêt de ses conquêtes. Une raison qui serait suffisante, sur le papier, non ?
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| | | | (#)Ven 5 Mar 2021 - 12:48 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Un sourire lorgne au coin de ses lèvres, il s’amuse à la faire languir, notant à haute voix ses paroles, buvant les qualités qu’elle lui attribue sans une once de gêne, presque fier de les entendre de ses lèvres, « Je note, je suis plutôt bien foutu… » Il n’en fallait pas davantage pour faire gonfler son égo, et tel l’homme aux milles pulsions, il se sent pousser des ailes, sa main vient trouver refuge sur sa cuisse, lui prêtant un jeu dont lui-même se perd aussi souvent que nécessaire, davantage quand on a des formes féminines, et qu’il ne sait malheureusement pas se maîtriser longtemps. « Bas les pattes, mon pélican à la menthe. » Il se renfrogne sur le canapé, râlant dans sa barbe invisible alors qu’elle se relève légèrement, le virant de son entrejambe sans lui laisser aucune chance. « Et avec les mecs ? » Il relève son regard vers elle avant de lever les yeux au ciel, elle est sérieuse ?! « Même pas en rêve Cadburry ! Je partage pas ! » Est-ce que ça devrait l’étonner ? Evidemment que non ! « Enfin cela dit, si tu veux faire venir deux hommes ici, je fermerai les yeux, mais ce sera sans moi ! » Qu’il râle, qu’il peste. Jamais il ne tolèrera de baiser avec un mec à côté de lui, c’était pas son délire et malgré les yeux doux de la Birdie, malgré ses demandes répétées, c’était peine perdue pour elle ! « Personne m’envoie pour quoique ce soit. Mon temps m’est bien trop précieux pour le perdre à te surveiller, Brady. » Il était déjà reparti dans sa folie que son père puisse tenter tout et n’importe quoi pour lui coller quelqu’un qu’il connaît afin de le surveiller, et surtout l’empêcher de trop descendre en enfer. Comme si c’était possible à présent qu’il se réveille un beau matin en se disant qu’il avait foiré une partie de sa vie depuis la mort de Tommy. Et ce n’était pas faute de pas savoir que la Cadburry n’accepterait pas ce genre de chantage – enfin contre un bon paquet d’argent, est-ce que cela serait toujours le cas ? Il n’en savait trop rien et puis toutes ses questions pouvaient porter à confusion. « Surtout que tu dois bien avoir d’autres choses à faire… » Un sourire en coin, qui montre aisément son sous-entendu. Son air bougon ne le quitte pas, alors qu’elle le nargue en bougeant son pied, le regard bien ancré en lui, un soupire sort de ses lèvres, « fais gaffe tu vas me donner des idées, et pour m’en défaire après, tu n’auras plus qu’à les exécuter… » Parce que si elle croit qu’elle allait le laisser en plan, c’était mal parti ! « J’ai été foutu à la porte de là où j’étais et t’es seul à ruminer dans ton coin comme un foutu abruti. Le quartier est sympa, en plus, alors autant en profiter. Une pierre deux coups. Mais pas contre les oiseaux, ils ne méritent pas ça. » Il lui tire la langue en guise de réponse avant qu’elle le lui rappelle, « t’as pas répondu à ma question. T’as repris le ballon récemment ? » Qu’elle est agaçante quand elle s’y mets ! « Ca m’arrive d’aller aux entraînements… » Une fois dans le mois, quand il se fait pas virer pour insolence, ou parce qu’il débarque légèrement alcoolisé (que très légèrement) crachant ses quatre vérités à quiconque l’interrompant. « Et qu’est-ce ça peut faire ? T’inquiètes pas, je ne perdrais pas cette maison… » Insolent, arrogant, un sourire satisfait se lit sur ce visage. Il se considère de bien des façons au-dessus des autres et des lois. Un revers de médaille qui ne saurait tarder, parce que personne n’est invincible dans ce monde… Et qu’il l’ignore… |
| | | | (#)Sam 6 Mar 2021 - 14:47 | |
| « Je note, je suis plutôt bien foutu… » Birdie roule des yeux parce qu’évidemment qu’il va le répéter et le souligner et le surligner. L’arrogance parle et tu n’es même pas surprise ; il est prévisible à ce point, le basketteur qui connait ses atouts encore mieux que toi, qui doit certainement embrasser son miroir tous les matins. “Je vais t’appeler Narcisse si tu continue. Fais juste gaffe à ne pas tomber amoureux de toi-même.” que tu souffles avec un air narquois et moqueur, sans aucun angle arrondi parce qu’y en a pas besoin. Bradford a besoin de coups de pied dans le cul, pas qu’on lui caresse le dos, la nuque et la tête dans la bonne direction en le félicitant. Y a rien à féliciter, aussi bien face à son comportement qu’à sa déchéance. Il devient pitoyable et c’est affligeant pour quelqu’un qui pourrait toucher les étoiles. Il faut croire que tu n’aimes pas que les étoiles finissent par bouffer ton entourage, spectatrice de bien trop de dégringolade pour pouvoir en supporter une nouvelle. C’est sûrement ton côté sainte qui ressort, celui qui veut le meilleur pour les meilleurs - tu n’en fais pas partie mais t’aimes en profiter via les autres. Y a déjà Malachi qui n’est plus dans le tableau, cumulé à Dan (même si t’en profites plus déjà depuis des années bien avant son accident) et maintenant Mason se rajoute. Ce n’est pas sur Will que tu peux compter pour t’envoyer du rêve en te baladant d’une conférence scientifique à une autre - même si ton poids en petits fours est toujours très tentant, tu rêves de caviar maintenant, pas d’être coincée entre deux squelettes de dinosaures. « Même pas en rêve Cadburry ! Je partage pas ! » Elle en glousse, la gamine, fière d’elle, fière de toi, d’avoir réussi à le briser un peu hors de sa coquille. « Enfin cela dit, si tu veux faire venir deux hommes ici, je fermerai les yeux, mais ce sera sans moi ! » Il insiste et pourtant, les images qui te viennent en tête sont plaisantes. “Tu peux pas critiquer avant d’avoir testé, mon sucre d’orge.” Qui sait, cela peut faire naitre de nouvelles passions en lui.
« Surtout que tu dois bien avoir d’autres choses à faire… » Mason sourit, Mason sous-entend et tu éclates de rire. “Plein de corps à satisfaire, ça m’occupe beaucoup, en effet.” Tu butines, tu vas ici, tu vas là, tu ne t’arrêtes jamais, tu profites de tout. Qui pourrait te blâmer ? Absolument personne. Mason ne peut que comprendre, ce grand imbécile qui change de partenaire tous les soirs et qui se laisse même prendre en flagrant délit par la presse à scandale - vraiment, c’est pitoyable pour un athlète de haut niveau. « Fais gaffe tu vas me donner des idées, et pour m’en défaire après, tu n’auras plus qu’à les exécuter… » Tu ne réponds qu’avec les sourcils qui se redressent, la commissure de ta bouche qui profile un sourire amusé alors que pourtant, l’allumer là maintenant est loin de tes pensées. Alors c’est pour ça que tu reposes ta question, parce qu’il ne va pas se défiler, pas avec toi, qu’il n’a pas à le faire, qu’il est en sécurité avec elle. « Ca m’arrive d’aller aux entraînements… » Le goulot porté en attente sur le trajet, les prunelles bleutées qui patientent sagement sur la forme du basketteur pour qu’il finisse sa phrase. « Et qu’est-ce ça peut faire ? T’inquiètes pas, je ne perdrais pas cette maison… » Ce n’est pas la fin attendue mais tu ne t’attendais pas à moins venant de lui. Très bien, baby steps. Tu as tout le temps du monde. Alors tu finis par enfin amener le bout de la bière à tes lèvres avides tout en le tapant du pied sur sa cuisse. “Crois pas que t’es ma seule option.” Mais il te semble qu’un peu de compagnie ne peut faire de mal. En tout cas, toi, tu as horreur d’être seule et c’est bien pour cela que tu squattes et que tu t’imposes à droite et à gauche.
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| | | | (#)Jeu 27 Mai 2021 - 17:42 | |
| « life is short, smile while you still have teeth » birdie cadburry & mason bradford
Si il y a bien une chose à retenir de Mason Bradford, c’est qu’on doit jamais, oh grand jamais lui filer le tuyau qui indiquerait qu’il est pas trop mal foutu, parce qu’il sait pas faire dans la dentelle le basketteur. Et qu’il se vante un peu trop souvent sans même qu’on est besoin de vanter ses mérites, alors quand en plus la gente féminine le lui dit ouvertement, c’est peine perdue. Mais ça a au moins le mérite d’être franc et connaissant Birdie, elle ne dit jamais les choses gratuitement. Elle le pense, pire encore elle l’approuve. Mais comme si elle venait de réaliser son plus gros souci, elle semble tiquer là, où Mason s’en serait vanté. « Je vais t’appeler Narcisse si tu continue. Fais juste gaffe à ne pas tomber amoureux de toi-même. » Il lève les yeux au ciel, c’est pourtant pas la première fois qu’on veuille le faire descendre sur terre. C’est pas la première fois qu’on voudrait qu’il touche le sol, mais rien ne semble le toucher réellement. Rien ne semble le heurter réellement. « Toi attention, de ne pas tomber raide dingue de moi… » Il joue, nargue, pousse le jeu à son maximum. Se vante, et ne fait aucun détour. On ne lui a jamais dit qu’il était repoussant, à en juger par lui-même il doit être même tout l’inverse. Et Birdie ne le contredira pas, pas aujourd’hui du moins. Peut-être demain, ou quand elle sera fatiguée de lui. « Tu peux pas critiquer avant d’avoir testé, mon sucre d’orge. » Ou bien elle le fatiguera avant lui. Il grimace et s’écrie ! « De mon vivant jamais ! » Qu’il rétorque bien trop sûr de lui ! Manquerait plus que ça tient ! Qu’il fasse la une des journaux avec des fesses d’hommes dans son plumard ! « Plein de corps à satisfaire, ça m’occupe beaucoup, en effet. » Il lève les yeux au ciel, qu’est-ce qu’il fallait pas entendre sérieusement ? « Crois pas que t’es ma seule option. » Il ricane un peu trop fort, un peu trop vite alors qu’elle laisse la bière agir contre son palet puis dans sa gorge, il hausse les épaules, avant d’ajouter trop sûr de lui, comme toujours, « mais je suis ton plan A… » Et peut-être même qu’elle n’a jamais eu de plan B ; elle voulait jouer à ce jeu, il ne serait pas celui qu’il perdrait la bataille. Jamais.
FIN |
| | | | | | | | bradburry ☾ life is short, smile while you still have teeth |
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