| i gave all my oxygen (alex) |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mar 8 Déc 2020 - 1:47 | |
| Ils en sont à ce moment de la soirée où les groupes se forment et se scindent. Il y a ceux qui partent, les raisonnables (les vieux-jeux, ceux dont tout le monde dit qu’ils sont ennuyants), il y a ceux qui investissent en priorité les quelques chambres (tantôt pour avoir le luxe de dormir dans un lit, tantôt pour simplement avoir droit à une intimité toute relative avec une personne plus ou moins connue). Il y a ceux qui ont trop bu, aussi, et ils sont tantôt en train de faire ami-ami avec les toilettes, tantôt en train de raconter leur vie dans les moindres détails aux premiers venus - ou même aux murs, pour les moins difficiles. D’autres refusent de croire la soirée terminée, malgré les bouteilles d’alcool vides et les cigarettes écrasées se comptant par dizaine sur le balcon. Swann, comme à son habitude, tente toujours de faire partie de tous les groupes à la fois. Sur un malentendu, qui sait, il pourrait bien être accepté dans tous ces derniers.
Ce soir-là n’en était qu’un parmi beaucoup. Dans son monde à lui, personne n’attend le jeudi et encore moins le week-end pour décider qu’il est temps de sortir et de boire beaucoup plus d’alcool que de raison. Il s’invite sans savoir à qui appartiennent les maisons et qu’importe puisque personne ne le sait jamais. Il suit Alex, il suit d’autres amis. Il suit, toujours, parce que c’est ainsi qu’il se sent le plus à l’aise. Boire quelques verres dès son arrivée suffit à annihiler toute gêne et le voilà prêt à parler à tout le monde à son tour. Il n’aborde bien sûr jamais sa propre vie privée (les rumeurs à son sujet circulant dans son Université lui suffisent) mais entendre celle des autres a toujours quelque chose d’intéressant - et bien souvent, cela lui permet de pouvoir tirer sur leur cigarette ensuite. Cela lui permet aussi de se souvenir que sa propre vie gagne toujours le concours de celui qui a la plus merdique mais bizarrement ce jeu-là est bien moins amusant. “De l’air ?” Alex est sa seule véritable amie, ici, et à la voir sans personne à ses côtés il finit par comprendre qu’ils appartiennent au même groupe pour un temps encore. Sa proposition est accompagnée d’un simple sourire et il finit par sortir par la porte d’entrée sans attendre sa réponse. Elle est son parfait alibi pour s’échapper un peu, après trop d’heures passées avec des personnes qu’il ne comprendra jamais.
L’hiver s’estompe à peine, le ciel crache, le vent est faible mais bien présent. Il ne fait pas envie d’être dehors et pourtant ils étouffent de trop à l’intérieur de l'appartement en périphérie de la grande ville. Ils étaient trop, trop longtemps, trop serrés. L’air frais ne peut que leur faire du bien et puis, de toute façon, le blond avait un verre à terminer. Gâcher de l’alcool est interdit, surtout alors qu’il se sent bien et n’a pas abusé de quoi que ce soit lors de cette soirée. Sa tête tourne à peine, assez pour qu’il se sente heureux, trop mal pour que la Terre ait l’impression de bouger d'elle-même. Tout semble dosé alors que, justement, Swann ne sait jamais rien doser et il laisse tout à la discrétion du hasard, priant muettement pour que tout ne se passe pas trop mal. “Ils ne sont pas très endurants mais ils sont amusants, ici.” Si c’était une soirée avec les amis de la jeune femme, elle ne se serait terminée qu’au beau milieu de la nuit (ou du matin, selon le point de vue). Autant dire que plus les soirées sont longues et plus cela arrange l’anglais qui ne rêve que de penser à autre chose. “Je voudrais bien te dire que demain mon avis ne comptera pas mais d’ici quelques heures je vais nier avoir dit ça.” Parce que demain ils iront ailleurs, ils voleront d’autres alcools, ils essayeront d’autres choses. C’est ainsi qu’est faite la vie des jeunes adultes qui refusent de grandir, non ? C’est aussi ainsi qu’il peut vérifier qu’Alex se porte bien - à quelques détails près - alors qu’il a toujours un regard pour elle et ce quel que soit le moment de la soirée. Sa vie à lui est déjà nulle, cela n’a pas à être leur cas à tous les deux. |
| | | | (#)Ven 11 Déc 2020 - 9:56 | |
| Elle termine un verre, un énième, peut-être le dernier tant la soirée semble arriver à son terme, l'ambiance n'étant plus propice à faire la fête, et elle est seule dans ce coin de pièce. Pas d'homme avec qui terminer la soirée, aucun corps à qui se donner entièrement pour s'oublier totalement le temps de quelques minutes. Pour oublier qu'elle n'est finalement plus qu'une enveloppe vide qui s'éteint peu à peu, qui disparaît un peu plus chaque jour sous l'effet de l'alcool et de la drogue qu'elle consomme pour compenser ce qu'elle n'a plus. Parce qu'elle n'est plus grand chose Alex, elle survit plus qu'elle ne vit, et elle creuse toujours un peu plus, retardant sa chute pour la rendre plus douloureuse, encore plus longue. Elle est seule, ne se mêlant plus aux derniers encore debout, alors que la soirée touche à sa fin. Elle est seule, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayée, elle s'est trémoussée longtemps sur la piste de danse, elle s'est laissée toucher par plusieurs mecs, de façon plus ou moins acceptables, mais pourtant elle est seule ce soir à regarder les cadavres de bouteilles qui jonchent le sol et qui montrent que la soirée a déjà bien durée. Peut-être trop, mais pas assez pour elle. Elle n'a suivit personne, et ce soir elle ne finira pas dans un lit, elle ne sentira pas son cœur s'accélérer, elle ne se sentira pas vivre pendant quelques minutes parce qu'elle n'a pas rejoins cet homme qui lui a proposé de monter avec lui, elle n'a pas suivis cet homme brun aux cheveux bouclés qui s'est montré un peu trop poli avec elle. Elle aurait pu, n'importe qui aurait pu faire l'affaire, mais pas lui. Pas ce brun aux cheveux bouclés. Alors à défaut de déclencher une décharge d'hormones de façon naturelle, elle le fait de façon artificielle. Elle le sait, à cette soirée elle a encore trop bu, anesthésiant son cœur, et pourtant elle ne se sent pas mieux. Elle entends la voix d'un autre Anglais, dont elle a entendu beaucoup de chose et dont elle ne sait finalement pas grand chose, en dehors des ragots sur lui. Mais elle ne prête pas attention aux rumeurs, elle s'en fout de ce que les gens peuvent dire, ou penser finalement. Elle s'en fout parce qu'au fond, elle ne veut pas les connaître, elle ne veut pas participer à tout ça, parce qu'elle ne voudrait surtout pas que sa vie devienne à son tour un sujet de discussion. Elle a trop à cacher, trop à taire, trop de honte. Elle se contente de ce qu'il se dit d'elle au présent, parce que son passé n'appartient qu'à elle. Elle se contente d'être la fille facile à baiser, et pendant qu'ils parlent d'elle ainsi, ils ne parlent pas du reste. Elle est un corps pour eux, et c'est de toute façon tout ce qu'il reste d'elle par moment. Alors, en dehors des soirées, elle ne veut personne auprès d'elle, personne qui pourrait s'intéresser à elle, et pourtant, Swann est là. Swann a réussi à s'immiscer dans la vie d'Alex, et elle l'a prise sous son ailes. Une protection dont il aurait du se méfier le brun, une protection dont il aurait bien du se passer, parce qu'elle ne le tire pas vers le haut, elle l’entraîne dans sa chute, toujours plus bas. Il est le seul qu'elle accepte, il est le seul dont elle apprécie la présence et pourtant elle ne sait pas vraiment y faire avec lui. Peut-être qu'il y a quelque chose chez lui qui lui rappelle quelqu'un, qui lui rappelle quelque chose et elle ne peut pas le repousser, elle n'a pas pu du moins et depuis, il est à la fois son ami, et quelque fois sa victime. Une victime collatérale du comportement destructeur d'Alex. Il est celui qui revient vers elle, alors qu'ils sont seuls tout les deux, mais seuls ensemble. Elle le suit, sans un mot, un simple sourire terne, fatigué mais un sourire quand même. L'ambiance est morte ici, et elle a tiré un trait sur l'idée de trouver quelqu'un avec qui finir la soirée ayant été lourdement refroidie par ce mec. Toujours ce même mec à l'allure bien trop familière pour elle. Et finalement Swann ne tombe pas si mal. Parce qu'il est le seul qu'elle peut apprécier en fin de soirée, le seul avec qui elle veut bien discuter, le seul dont elle ne se méfie pas. Elle le suit à l'extérieur et la fraîcheur de la nuit fait frisonner l'Anglaise. Elle déteste ce temps et pourtant au moins, il ne peut pas lui rappeler Brisbane. Raté puisqu'elle y pense malgré elle. Et elle soupire ayant l'impression pour la deuxième fois de la soirée de se prendre une claque, elle met ça sur le compte du froid qui la saisit et qui semble lui redonner un semblant de lucidité dont elle se serait bien passée. « On va dire qu'ils sont pas trop cons, mais peut-être un peu trop bien élevé. » Elle lève les épaules, et elle repense à cet homme avec qui elle aurait pu finir cette soirée, mais ce con a eu la bonne idée de se montrer trop gentil avec elle, trop doux, trop poli, trop respectueux et surtout trop comme lui. Erreur fatale aux yeux de l'Anglaise qui ne cherche surtout pas quelqu'un a respecter, pas à quelqu'un avec qui parler, ni quelqu'un à apprécier. Elle regarde Swann, et elle voit quelque chose qui l'intéresse. Elle prends le verre de ses mains avant de le finir d'une traite, voulant étouffer le semblant de souvenirs qui semblent vouloir la faire vaciller plus que la grande quantité d'alcool qu'elle a ingurgité. Elle regarde Swann, elle n'a pas été avec lui ce soir, du moins pas énormément, elle s'enquière de son état, elle l'observe un peu comme pour constater la situation dans laquelle il se trouve. « J'continue d'penser qu'un sportif comme toi ne devrait pas traîner ici. » Elle ne le juge pas, absolument pas, ce serait bien mal vue de sa part, mais c'est plutôt presque une manière d'exprimer une sorte d'inquiétude pour lui. Et pourtant, au même moment, alors qu'elle lui fait cette remarque sur son mode de vie incompatible avec la pratique du sport, elle lui tends sa cigarette qu'elle vient de s'allumer. Et c'est Alex finalement. C'est à l'image de la relation qu'elle entretient avec Swann. Elle sait que la direction qu'elle prends n'est pas bonne, elle sait que Swann ne devrait pas s'infliger ça, personne ne le devrait, et pourtant, elle l'incite à le suivre, elle le pousse même à venir plus loin avec elle. Elle flirte avec le danger et c'est ainsi qu'elle veut vivre, c'est son choix mais pas celui de Swann. Et pourtant, il est là ce soir, et il sera là aussi les autres soirs et elle tentera encore dans l'euphorie de la soirée, de l'enterrer avec elle ou au moins de l'amener avec elle au bord du précipice, dans un équilibre précaire avec lequel elle jongle dangereusement. L'équilibre elle ne l'a plus trop ce soir, la faute à trop d'alcool, et à son corps qui semble lancer des messages d'alertes toujours plus nombreux mais qu'elle refuse d'écouter. Son corps l'a trahi par le passé, il lui a fait faux bond une fois et depuis c'est elle qui refuse de l'écouter, qui refuse d'entendre les alertes répétées qu'il lui lance. Elle fait avec et lui aussi. Il n'a guère le choix de toute façon. « Je crois que j'ai été bien trop raisonnable ce soir. » Qu'elle lance comme ça, comme si c'est quelque chose dont elle peut être fière, comme si même son comportement avait jamais eu quelque chose de raisonnable. « Tu me suis ? » Elle sort un tout petit sachet de son sac, et si ce soir elle ne finira pas en sueur dans les bras d'un inconnu, elle ne laissera pas l'occasion à son esprit de s'exprimer, elle va le faire taire pour ne pas avoir à réaliser qu'elle est là, complètement détruite à se faire du mal pour ne pas souffrir. Une sacrée incohérence, une énième de miss Clarke. Mais c'est à ce moment de la soirée qu'elle a le plus besoin de faire taire ses pensées. De rendre flou la réalité et ses souvenirs. Se mettre minable pour ne plus avoir la force de penser. Pour ne plus songer à ce qu'elle est devenue, à ce qu'elle a perdu. Pour ne pas penser à elle, aux raisons qui la pousse à se faire du mal encore et encore. « On en parle jamais mais j'ai encore entendu les rumeurs sur toi, c'est à cause de ce qu'ils disent que tu t'infliges tout ça ? » Elle sait pourquoi elle fait ça elle, elle sait qu'elle mérite de souffrir. Mais elle ne sait rien finalement des raisons qui poussent Swann à venir se mettre minable le soir à ses côtés. Elle ne sait pas ce qui est vrai ou non, elle ne sait pas non plus s'il est aussi brisé qu'elle. Elle n'en sait rien, mais ce soir elle le questionne. De façon égoiste, parce qu'elle espère presque oublier ses failles en évoquant celles de son ami. Parce que même si en soirée elle lui fait du mal, il est ce qui ressemble le plus à un ami ici à Londres. Le seul finalement. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Dim 20 Déc 2020 - 4:25 | |
| TW : scarification, drogues
Il a toujours détesté le temps de Londres. Il ne rêve pas de tropiques, d’eau azur et de sable blanc, mais un minimum de soleil serait bon pour sa santé tant physique que mentale ; c’est indéniable. On reproche toujours au blond son teint pâle, mais heureusement qu’il passe presque inaperçu au milieu de la foule de son université ou du tout Londres. Il aimerait que ce soit totalement le cas, pourtant. Il aimerait que personne ne le remarque jamais, pour rien, pour absolument rien. Ses qualités, peut être, seraient une bonne exception. Et encore, il ne leur trouve pas assez de force ou de caractère exceptionnel, mais qui sait. « On va dire qu'ils sont pas trop cons, mais peut-être un peu trop bien élevé. » Swann n’a pas un mauvais fond et, au-delà de ça, il ne juge jamais personne négativement à moins que les faits soient plutôt graves. De ce fait il n’en serait jamais venue à une telle conclusion, surtout pas avec de tels mots. Et pourtant il ne peut pas dire qu’elle a tort, Clarke. Personne ce soir n’a attiré son attention et si Alex n’a pas non plus trouvé personne pour gagner le droit d’occuper un lit pour la nuit alors il se doute qu’ils sont vraiment d’un très bas niveau. A défaut de le lui dire, il pense souvent qu’elle ne traîne jamais avec des personnes qui se trouvent au moins au même niveau qu’elle - il en est la première preuve.
C’est dans un sourire qu’il l’observe boire son verre. Il avait détesté le mélange hasardeux d’alcool à l’intérieur, de toute façon. Ille lui fera payer plus tard dans la soirée ou dans une autre, après tout ils ont perdu le décompte des verres dérobés à chacun il y a bien longtemps de cela. « J'continue d'penser qu'un sportif comme toi ne devrait pas traîner ici. » Elle a raison, c’est évident. C’est pourtant traîner dans ce genre de soirée qui l’empêche de devenir fou lorsque le sport ne suffit pas à lui faire penser à autre chose. Il a infiniment besoin des deux dans sa vie et l’un ne peut subsister sans l’autre. Ce qui est incompatible selon beaucoup est essentiel aux yeux de l’anglais. Il ne se voit littéralement pas vivre sans l’un ou l’autre et brûler la chandelle par les deux bouts n’est jamais ce qui lui a fait peur, bien au contraire. Il pousse toujours son corps à l’extrême dans le seul but de se sentir vivre, et aller lui dire que ce n’est pas une bonne idée : il le sait déjà, et c’est justement la raison pour laquelle il continue de vivre ainsi. S’inquiéter pour lui-même lui permet au moins de ne pas penser au reste. “J’continue d’penser qu’une personne comme toi devrait pas traîner avec des gens comme ça.” Bien qu’il ne reproche jamais quoi que ce soit à Alex le premier, il ne se laisse pourtant jamais marcher sur les pieds. C’est une des infinité de règles qui régissent l’équilibre instable qui s’est formé entre eux. Ses doigts s’enroulent donc autour de la cigarette tendue tel un présent et après avoir enfumé ses poumons, il laisse la fumée sortir d’entre ses lèvres pour se perdre dans la nuit.
« Je crois que j'ai été bien trop raisonnable ce soir. » Il ne saurait en dire autant mais c’est bien pour ce genre d’instant qu’il a appris à soigneusement la fermer, Swann. Si elle plonge, il plonge avec. C’est la règle tacite qu’ils ont mise en place dès les premières soirées et les lendemains qui s’en sont suivis. Ils savent se parler sans mots et un silence vaut pour un accord - et un désaccord formulé trop bas vaut aussi pour un accord. « Tu me suis ? » Il observe le sachet avec attention, jouant avec lui même au jeu du “quelle drogue est-ce-que ça peut bien être ?”. Ce qui est le plus drôle dans ce jeu, c’est que peu importe la réponse, il finira par sniffer la poudre ou la déposer sur ses gencives, selon ce que lui aura recommandé son amie. « On en parle jamais mais j'ai encore entendu les rumeurs sur toi, c'est à cause de ce qu'ils disent que tu t'infliges tout ça ? » Un silence qui vaut pour un accord, donc. Il a bu mais pas assez pour aborder avec sérénité ce genre de sujet. Il est désinhibé de bien des sentiments et autres sensations, mais pas de tous. Il a besoin de se sentir un peu moins lui-même ; parce qu’être Swann Osborne n’a jamais rien eu de plaisant. “C’est de ça dont tu parles ?” Il ne peut pas nier être au courant d’un secret ou de l’autre, alors il choisit de jouer à l’imbécile à propos de ses cicatrices. En même temps qu’il tend une main pour saisir le sachet, il pointe du bout de son autre index les cicatrices blanches sur son poignet. Elles sont plus ou moins profondes, plus ou moins cicatrisées, plus ou moins propres. Il y en a de tous temps, il leur a donné la vie pour bien des raisons différentes. Elles sont toutes bien difficiles à nier, pourtant, dès lors qu’il écarte ses stupides bracelets de frat boy pour laisser sa chair apparente. “Ça se prend comment ?” Il répondra à sa question si c’est vraiment ce qu’elle veut, mais lui aussi a été bien trop sage lors de cette soirée et a réellement besoin de plus. Toujours plus. Swann a assez confiance en elle pour savoir qu’elle lui précisera la méthode la plus rapide pour que la drogue - peu importe ce qu’elle est - fasse son effet. “C’est pas si pire que ça en a l’air. C’est plus impressionnant qu’autre chose, quand on le remarque.” Tout le monde a des cicatrices sur le corps et les raisons à cela peuvent être aussi diverses que variées. La seule différence, c’est que lui les provoque tout seul. Mais au moins, lui, il le fait en connaissance de causes et à aucun moment il ne pense à parler d’accident. Encore faut-il que les gens le remarquent, et c’est là où réside tout l’art de faire profil bas - art rendu difficile quand on souhaite jouer sur tous les tableaux en même temps et être reconnu comme le capitaine de l’équipe de l’université. “Ici c’est toujours mieux que chez moi. Tu vois, parfois t’as tort sur certains points.” Loin de vouloir s’apitoyer sur son sort, il parle plutôt avec un sourire aux lèvres. Il pense réellement ce qu’il dit sans pour autant vouloir que qui que ce soit ne sorte les violons. Mais il tient à marquer son point : traîner ici, pour un sportif comme lui, sera toujours mieux que de le faire ailleurs.
Dernière édition par Swann McGrath le Dim 27 Déc 2020 - 3:46, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 22 Déc 2020 - 10:16 | |
| Évocation « drogues, alcool et idées suicidaires ».
Elle a sa place ici, elle a sa place dans ce monde de la nuit au contact des pires gens que Londres peut trouver. Et encore, comme elle l’a si bien dit, ici ils sont plutôt gentils, plutôt trop polis, plutôt coincés même, par rapport à ce qu’elle a pu vivre, faire ou voir. Mais c’est auprès de ces gens qu’elle se sent à sa place. Auprès d’eux, parce qu’elle peut se faire souffrir ainsi sans risquer de faire souffrir quelqu’un de bien. Quelqu’un qui ne l’aurait pas mérité. Il n'y a personne de bien dans ce genre de soirée non ? Personne ne serait assez fou pour vouloir traîner avec des gens comme elle ? Ou avec elle tout simplement ? Exception faite de Swann. Il est là et même si elle craint de le blesser lui aussi, elle croit aussi que sa présence commence à lui devenir trop importante pour le repousser. Elle a repoussé trop de monde et elle n’en a plus vraiment la force. Elle ne sait même plus comment il en est arrivé à se retrouver proche d'elle, comment il a pu la trouver assez intéressante pour venir partager son alcool et sa drogue aussi régulièrement. Mais il est comme elle lui. Il ne s’attache pas, c’est du moins ce qu’elle pense, qu’elle croit, qu’elle espère autant pour elle que pour lui. Parce qu'elle ne peut plus donner de sa personne, enfin si elle le peut, physiquement bien sûr mais étonnamment avec Swann, c'est un fait qu'il ne lui a jamais traversé l'esprit. Et pourtant, il est là souvent auprès d'elle. « Jsuis à ma place ici, c’est ici que j’aurais du être et y rester. C'est ma vie ça désormais. » Une phrase dont le sens reste assez flou, mais qui pour elle prends tout son sens. C'est sa place, ça l'a toujours été et croire qu'elle pouvait s'échapper de ce monde, c'était une folie totale. Parce qu'elle a toujours été cette jeune paumée qui se cherche, qui se teste, qui expérimente et qui se trouve dans la connerie et l’alcool. Voilà ce qu’elle était et ce qu’elle aurait dû être, ça lui aurait éviter bien des souffrances et surtout ça lui aurait évité de connaître le bonheur. De connaître l’amour, l’amitié, la joie. Elle avait tout, absolument tout pour être heureuse, et elle a renoncé à tout, et ça fait mal de se dire qu’elle ne mérite pas ça. Elle se construit avec cette pensée, cette conviction, qu'elle mérite la souffrance et le vide qu’elle ressent dans sa vie. C'est son prix à payer pour avoir cru qu’elle pouvait vivre auprès de gens biens, le prix à payer pour les avoir fait souffrir.
“C’est de ça dont tu parles ?” Elle lève les yeux, elle fixe quelques secondes les cicatrices qu'il tente habituellement de cacher et dont ils n'ont finalement jamais parlé ensemble. Mais ce soir il les dévoile, comme ça, comme s'il s'agissait de la choses la plus normale du monde alors qu'elles laissent suggérer une histoire bien plus dramatique, un passif bien plus sombres que ce que Swann laisse apparaître dans sa façon de se dévoiler ce soir. « De ça et d’autres choses. » Est-ce qu’elle tente de ne pas montrer que ça la déstabilise ? Que la façon avec laquelle Swann semble évoquer ses marques ne la laisse pas indifférente. Parce qu’Alex se fait du mal, elle se déteste, elle déteste tout chez elle. Et elle déteste sa vie. Mais pourtant, elle n’a jamais pensé à mettre un terme définitif à ses souffrances. Sans doute qu’elle est même trop lâche pour ça aussi. Sans doute, sans aucun doute, si la lâcheté avait un visage, elle aurait sans doute le sien. Mais Swann lui montre avec beaucoup trop de détachement apparent le mal physique qu’il s’est auto infligé et peut être qu’à ce moment elle comprends qu’elle n’est pas la seule à souffrir. À se faire souffrir aussi. Sauf que lui, son corps en garde des séquelles. Pas elle. Du moins pas des séquelles visibles. Et elle sait la chance qu’elle a de ne pas avoir gardé de marques sur son corps, de marque de sa grossesse qu’elle veut à tout prix oublier, à tout prix effacer de son esprit. Pas une marque, il ne lui reste rien et pourtant la blessure est la. Interne. Forte. Et elle a besoin de boire. De consommer n’importe quoi qui pourrait faire taire sa douleur. Alors quand Swann la rappelle à la raison, quand il lui rappelle qu'elle a de quoi se soulager l'esprit, elle se ressaisit, et elle plonge dans l'inconnu sans une once d'hésitation. Elle l'aurait fait de toute manière, c'est sa drogue, c'est son sachet, sa proposition. Les idées de merde, c'est elle et elle plonge entraînant avec elle le peu de gens qui ont eu le courage de l'aborder pour autre chose qu'une partie de sexe. Et sans répondre à la question de Swann, elle s'active pour leur permettre de se plonger dans un autre univers. Alex Clarke est devenue une experte en consommation de drogue, et finalement au vu de sa façon de faire la fête à dix-huit ans, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne devienne ce genre de personne. Celle pour qui la coke n'a pas de secret. Et ses gestes le démontrent, elle ne tremble pas, malgré l'alcool qu'elle a déjà consommé en grand nombre, elle n'hésite pas une seconde quand il s'agit de manipuler cette petite poudre blanche. Deux lignes de coke bien tracées sur un miroir qu'elle a arrêté d'utiliser pour se regarder, trop honteuse de l'image qu'elle renvoi, trop honteuse de celle qu'elle est, trop honteuse aussi d'avoir eu un jour eu l'impression d'être quelqu'un de bien. Ce visage si souriant qu'elle avait pu avoir pendant des mois, ce visage amoureux qu'elle avait au réveil, il a disparu et elle ne supporte plus de devoir se regarder dans un miroir. Mais il reste un accessoire très pratique, et c'est ainsi qu'elle se retrouve le nez plein de poudre, montrant l'exemple à Swann. Le mauvais exemple mais l'exemple quand même. “C’est pas si pire que ça en a l’air. C’est plus impressionnant qu’autre chose, quand on le remarque.” Elle se rappelle de leur discussion, elle se rappelle des cicatrices qu'elle regarde à nouveau. Elle voudrait les toucher pour les sentir, pour sentir la douleur qu'elle ne peut imaginer, une douleur qu'elle ne connaît pas et qui finit par l'intriguer. Et finalement, après quelques minutes, elle se sent moins touchée par l'évocation des marques, merci la drogue, par l'idée du suicide, par l'idée de se faire du mal ou même par l'idée de mettre fin à ses jours. Tout ça semble moins grave d'un coup, moins lourd de sens. Et ses doigts s'aventurent sur les poignets de Swann sans même lui demander son avis, elle laisse ses doigts sentir les différentes traces, plus ou moins longues, plus ou moins détectables et elle en vient à se demander ce qu'il cherche en faisant ça. Ce qu'il en retire comme bénéfices à s'infliger ça. Et elle ose le questionner, sans gêne, presque comme si tout ceci finalement n'était qu'une conversation des plus banales pour les deux paumées qu'ils sont. « Tu fais ça pour te faire du mal, pour te sentir en vie ou juste parce que tu as déjà pensé à en finir ? » Elle l’interroge, intriguée oui mais peut être aussi intéressée pour elle même. L’alcool, la drogue, le sexe, peut être qu’un jour ça ne lui suffira plus. Peut-être aussi qu'un jour à force de se haïr, elle finira par se convaincre que le monde serait mieux sans elle. Peut-être. Mais pas ce soir. Ce soir, c'est une autre soirée, une soirée habituelle, sans surprise au presque, parce que cette discussion avec Swann, ça n'a rien d'ordinaire finalement. Et elle s'intéresse à lui vraiment. Peut-être pour la première fois, elle s'intéresse à ce qu'il fait là, à ce qu'il vit au délà des rumeurs qu'elle a déjà pu entendre ici et là. “Ici c’est toujours mieux que chez moi. Tu vois, parfois t’as tort sur certains points.” Mais elle a tord de toute façon. Elle a tord tout le temps. Sur tout. Ça fait un moment qu’elle a arrêté de tenir le compte de ses tords, elle en a trop pour une seule vie alors que la sienne est loin d’être finie. Peut-être qu’elle devrait arrêter de lutter ? Elle a encore beaucoup de choses à vivre mais elle n’en a pas envie. Pas à ce moment de la soirée. De toute façon une vie sans eux, ne vaut rien. Du moins sa vie sans lui ne vaut vraiment rien. Elle a connu le bonheur et finalement c’est peut être ça le plus dur à accepter. D’avoir tout eu, d’avoir cru qu’elle pouvait vivre cette vie pour au final s’écrouler et ne plus jamais s’arrêter de tomber. Plus bas encore. « Sur ça tu as raison Swanny, ici c'est toujours mieux qu'être chez soit, surtout quand on a plus rien. » Elle n'a plus vraiment de chez elle, oh bien sur, elle a un grand appartement dans un quartier riche de Londres. Elle a de l'argent, bien trop, qui ne lui sert qu'à payer son école et sa drogue. Mais elle n'a plus de chez elle, parce qu'il n'y a plus personne pour l'aimer, pour l'écouter, pour la rassurer. Son logement est aussi vide qu'elle finalement. Une structure qui tient debout, qui plaît en apparence mais dont le contenu est totalement pourri. « Sauf qu'à force de t'défoncer avec moi et sur le terrain, tu sais que tu pourrais finir par vraiment te détruire, après c'est peut-être c'que tu veux, j'juge pas mais si tu perds le sport, t'auras vraiment plus rien, tu y as pensé déjà à ça ? » Parce qu'elle sait ce que ça fait de tout perdre, et surtout de tout perdre par la faute de ses propres choix, elle s'inquiète un peu pour Swann, mais elle garde un détachement comme si finalement, ce n'était pas vraiment ses affaires, comme si aussi, elle pouvait comprendre le besoin de se détruire, malgré toutes les conséquences. Parce que Swann doit le savoir, il doit en avoir conscience, et au vue des marques sur son corps qu'il montre ce soir, Alex a comprit que se détruire, Swann savait le faire, lui aussi et peut-être même mieux qu'elle. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Dim 27 Déc 2020 - 3:45 | |
| TW : scarification, drogues
Elle se prend pour une poète, à clamer des phrases qui ne font de sens pour personne mais qui semblent un minimum mélodieuses. Avec quelques verres de trop, pourtant, n’importe quelle curiosité semble faire partie du quotidien. Swann ne relève pas, il sait à quoi s’en tenir et garde ses questions dérangeantes pour les moments qui le mériteront vraiment. « De ça et d’autres choses. » Le ça il le comprend et le montre même en exposant ses poignets à la lumière de la lune. Le reste, il le réfute totalement et ne se prive pas de le dire à Alex, pour qu’elle l’aide à nier avec lui et qu’elle ne soulève pas de nouveaux problèmes alors qu’il peine déjà à s’occuper des premiers. “Y’a pas d’autres choses.” Son ton est plus froid, plus catégorique. Les cicatrices sont suffisantes. Il n’est pas ouvert à une négociation à ce niveau là et se retrouve finalement bien heureux qu’elle décide de partager de sa poudre ce soir. Ironiquement, elle agit parfois comme une grande sœur, elle qui lui mâche le travail et lui montre comment tout fonctionne. Il apprend beaucoup à ses côtés. Pas de belles choses, encore moins de légales, mais il apprend et évolue. Elle se réserve la première ligne et il l’a déjà vue faire bien assez de fois pour se laisser le luxe de regarder ailleurs lorsque la poudre blanche colore son arc de Cupidon. Il est le prochain, il le sait, il languit déjà la sensation de brûlure contre sa paroi nasale et il languit surtout tout ce qu’il s’en suivra. Il a saigné, une fois, et c’est le seul moment où il est allé trop loin. Ce soir ce ne sera qu’une ligne, ce n’est rien de grave. Cela les aidera à passer la nuit et à oublier le mal de crâne qui guette.
Alex a des questions qu’il pourrait juger intéressantes, si jamais elles n’étaient pas pour lui. Il ne se vexe pas de leur existence ni même de sa curiosité, pourtant, il semble bien trop éloigné de la réalité pour se sentir coupable de quoi que ce soit. L’anglais a l’impression d’être un corps astral par dessus sa personne ; il parle d’un Swann qui est lui sans pour autant être totalement et pleinement lui. Tout est paradoxal. « Tu fais ça pour te faire du mal, pour te sentir en vie ou juste parce que tu as déjà pensé à en finir ? » S’il voulait se faire du mal, il se briserait des os, qu’il se dit. S’il voulait se sentir en vie, il sauterait en parachute. S’il voulait en finir, il l’aurait déjà fait. Il pense avoir des réponses à tout quand bien même il est loin du compte. Il ne se brise pas les os parce que sinon il ne pourrait pas faire de sport et oui, bien sûr qu’il veut se sentir en vie et qu’il tient à son existence, peu importe à quel point il la trouve pitoyable. La vérité c’est qu’elle a raison sur toute la ligne et tort en même temps. Tout ne peut pas être réglé aussi facilement. “Aucun des trois. Pas en premier lieu, en tout cas.” Il y a un peu de tout ce qu’elle dit mais ce n’est pas non plus ce qui régit le moindre de ses agissements. Même pour l’envie de se faire mal, ce n’est finalement que passager. Si un de ces trois objectifs était son but dernier alors il y aurait toujours des moyens plus radicaux d’y arriver. Or, Swann ne souhaite emprunter aucune de ces voies-là. “Si je fais ça c’est parce que ça me permet de ne pas laisser les autres payer le prix de mes erreurs.” Il ne s’énerve pas sur personne, il ne se dispute pas avec personne. Personne n’a à payer sa fatigue, sa colère, sa tristesse. Cela ne le regarde que lui et lui seul, il garde le reste du monde bien loin des tumultes de sa propre vie. Alex n’en a un aperçu que parce qu’elle l’a demandé. “Et parce que je peux contrôler.” La fréquence, la profondeur, la taille, l’endroit. Il pense qu’il contrôle tout simplement parce qu’il est celui qui garde l’objet tranchant entre ses doigts. L’illusion. C’est tout ce qui lui importe. “Si je me fais mal tout seul, personne ne le fait à ma place.” Les attaques des autres semblent avoir moins d’impact, ensuite. Qu’importe que sa mère soit une droguée, alcoolique ou qu’importe. Qu’importe aussi que son père soit aux abonnés absents. Rien de ce qu’on ne peut lui dire ne semble aussi grave, une fois que ses poignets le picotent encore un peu de leur plaie nouvelle. “C’est comme quand toi tu te drogues. Pendant un moment, on a l’impression de tout contrôler et d’être bien.” Il n’est pas aussi expérimenté dans le domaine de la drogue, elle gère ça bien mieux que lui, mais au final cela ressemble à une autre sorte d’addiction. Elle se détruit de l’intérieur, il le fait de l’extérieur. Ils ne s’y prennent pas de la même manière mais le but est le même et chacun déteste la réalité à sa manière.
« Sur ça tu as raison Swanny, ici c'est toujours mieux qu'être chez soit, surtout quand on a plus rien. » - “Je te demande “plus rien de quoi ?” ou tu me fais ton regard noir avant que j’ai terminé ma phrase ?” Il n’attend pas qu’elle s’ouvre à son tour simplement parce qu’il est en train de le faire mais il apprécierait à sa juste valeur le moindre mot qu’elle voudrait lui concéder. A ses yeux, elle est ce qu’il peut au plus rapprocher d’une amie. De sa seule amie. Swann ne demande pas à ce que le contraire soit tout aussi vrai et en réalité, il ne demande même rien du tout. Ce n’est pas pour lui ressembler : il offre et après il attend, il observe, il enregistre. Et parfois, cela ne se passe pas comme il l’avait prévu. « Sauf qu'à force de t'défoncer avec moi et sur le terrain, tu sais que tu pourrais finir par vraiment te détruire, après c'est peut-être c'que tu veux, j'juge pas mais si tu perds le sport, t'auras vraiment plus rien, tu y as pensé déjà à ça ? » Aussi doux puisse-t-il constamment être, ce sont désormais deux pupilles amères qu’il laisse remonter en direction de l’anglaise. Il la laisse poser toutes les questions dont elle a envie mais ça, ce n’est pas une question. C’est un reproche, c’est ce qu’elle appellera ensuite un “conseil”, c’est quelque chose qu’elle dit “pour son bien”. C’est tout sauf ce qu’il a envie ou même besoin d’entendre. “Fais pas ça Alex. Ne me fais pas la morale.” Le jeu n’avait rien de plaisant jusque là mais au moins il n’était pas dérangeant non plus. Si elle continue sur cette voie, elle ira seule. Tout comme il l’abandonne lorsqu’elle va trop loin lors de certaines soirées, il ne sera pas non plus là pour l’entendre lui reprocher ses choix de vie. “Je sais ce que je risque. Ça change rien que j’ai besoin de vivre comme ça.” Il ne fait rien par simple envie. C’est sans doute ce qui dicte certains gestes d’Alex, il en convient, mais ce n’est pas son cas. Ils appartiennent littéralement à deux mondes opposés, ils auraient dû s’attendre à ne pas pouvoir s’entendre sur certains sujets. “T’es bien placée pour le savoir. C’est pour ça qu’on est pas comme eux.” Eux, ceux qui arrivent à vivre une vie saine et équilibrée, sans excès d’aucune sorte. Au moins Swann arrive à garder l’apparence de quelqu’un de ce genre, à défaut de pouvoir l’être réellement. Alex aussi, elle passe pour une belle jeune femme intelligente et pleine d’avenir sans aucun défaut ; quand elle le souhaite.
Dans une tentative maladroite de continuer la conversation sur un autre sujet, le blonde embraye assez rapidement, reprenant ses poignets pour lui alors qu’il se sent soudainement comme une bête de foire. Les cicatrices se sentent à peine sous la pulpe de l’index, elle n’en trouvera pas d’autres, même en essayant longtemps. Il ne lui montrera pas d’autres zones abîmées non plus. “On fait pas de plans sur dix ans, ni toi ni moi. Ça sert à rien de tenter de le faire croire.” Tout ça parce qu’ils ne savent pas où ils en seront dans dix ans et, surtout, s’ils pourront encore se vanter d’être vivants et conscients qu’ils le sont. Ce qui semble logique pour beaucoup est loin de l’être pour eux, cela ne coule pas de source. |
| | | | (#)Ven 1 Jan 2021 - 19:04 | |
| Évocation « drogues, alcool et idées suicidaires ».
Elle comprends Swann. Du moins elle pense le comprendre. Ou elle cherche vraiment à le faire. Parce qu’elle est intéressée par ce qu’il dit, par ce qu’il explique. Parce que certains mots font écho en elle. Certaines idées s’immiscent dans son esprit, malgré, où grâce à la drogue, ça elle ne le sera jamais. Mais ça fait son bout de chemin “Si je fais ça c’est parce que ça me permet de ne pas laisser les autres payer le prix de mes erreurs.” Il ne veut pas que les autres payent le prix de ses erreurs et c’est louable. Très. Pour elle c’est trop tard. Pour elle c’est définitivement trop tard. Ils ont déjà payé au prix cher les erreurs de l’Anglaise. Des erreurs qu’elle n’a même pas eu le courage d’avouer. Qu'elle préfère enfuir en elle, qu'elle aimerait aussi tant pouvoir oublier, nier la réalité. Mais elle n'y arrive pas, pas vraiment du moins. Malgré tout sa lâcheté, elle n'arrive pas à oublier, elle n'arrive pas à se pardonner et de toute façon elle n'en a guère envie. “Si je me fais mal tout seul, personne ne le fait à ma place.” « C’est presque censé ce que tu dis. » Oh ça l’est totalement aux yeux de l’anglaise. Elle le comprends, elle ressent les mots aussi qui démontre d’une douleur chez son ami. Et c’est peut être à ce moment qu’elle croit déceler une grande différence entre eux. Lui cherche à se protéger de la souffrance d’autrui en se faisant du mal. Elle, elle veut simplement avoir mal, elle veut qu’on lui fasse du mal, qu’on l’aide à se détruire un peu plus vite parce qu’elle le mérite. Parce qu’elle est rongée par une culpabilité qu’elle ne veut pas laisser s’exprimer et qu’elle refoule si loin mais qui ronge peu à peu chaque partie de sa vie. Elle veut se détruire. Elle veut qu’on l’aide à le faire et c’est sans doute pour ça qu’elle squatte les soirées, qu’elle cherche des gens aux intentions plus que douteuses. Et dans tout ces gens, il a fallu qu’elle tombe sur un mec qui semble souffrir d’une vraie souffrance. Pas comme elle. Elle, elle le mérite. Lui non. C’est cette conclusion qu’elle tire de tout ça. « Mais ça marche que si les autres te veulent du mal, et c'est le cas tu en es sur ? Parce que là, finalement celui qui te fait le plus de mal c'est toi non ? Tu te fais du mal pour te protéger de la souffrance que tu pourrais ressentir, mais au final le résultat est le même, tu as mal. » Elle réfléchit à haute voix, elle réfléchit aux intentions de Swann, elle réfléchit au sens de ces mots, et des actions de cet Anglais aux poignets scarifiés. Elle réfléchit avec le peu de capacité qui lui reste à ce moment de la soirée. Elle cherche à y voir un sens, une logique et elle cherche aussi à saisir derrière les mots, derrières les marques les intentions de son ami, de ce mec en apparence normal, sain qui se fait du mal au point de se marquer le corps. “C’est comme quand toi tu te drogues. Pendant un moment, on a l’impression de tout contrôler et d’être bien.” Et elle arrive la différence entre eux. Ce moment ou, malgré leur mode de vie presque similaire, ils se retrouvent confronter à la réalité de la souffrance et à la manière dont chacun veut la gérer. Lui il veut le contrôle, il veut contrôler. Elle, elle veut perdre le contrôle. De ses actes, de son corps, de ses pensées et de ses souvenirs. Elle veut perdre tout contrôle sur elle même et laisser la vie, les autres la contrôler. Dans un lit avec un inconnu, elle le laisse contrôler un corps qu’elle déteste, elle laisse le contrôle à quiconque veut bien le prendre. L’alcool lui permet de perdre le contrôle aussi, elle perds la notion de réalité, elle perds la capacité d’analyser les choses, de les comprendre, elle ne fait que les ressentir. Et la drogue. La drogue l’aide à s’éloigner de sa vie. L’aide à oublier juste le temps d’un instant toute son existence. Elle ne veut pas du contrôle et elle est là, la grande différence, ce qui fait que lui semble savoir s'arrêter alors qu'elle continue parfois loin, très loin. Elle veut perdre le contrôle sur sa vie et son existence. Elle le voudrait au moins, parce que sans contrôle toutes les erreurs qu’elle sera amenée à faire, elle ne pourra pas en être tenu pour responsable non ? « Je ne veux pas contrôler à la différence de toi. Je ne veux plus rien contrôler. Je veux juste subir les choses, c’est plus simple. Subir et oublier c’est tout ce que je demande. » C’est plus simple peut être pas mais c’est surtout plus lâche. Elle prends la fuite dans la drogue. Elle s’évade dans cet univers plus coloré, ou plus sombre, tout dépends de ce qu’elle prends, des mélanges qu’elle s’autorise. Elle s’évade dans un monde qui n’est pas le sien et ça lui va très bien. Être ailleurs, ne plus ressentir le poids de son corps. Ne plus se souvenir qu’il a porté la vie. Ne plus se souvenir qu’il a vibré à chaque caresse d’un homme. Ne plus se souvenir de sa vie. S’oublier. Tout oublier. Et ce n’est qu’à ce moment qu’elle est bien. Mais elle doit aller loin, toujours plus loin pour ça. Elle joue à un jeu dangereux mais l’est-il plus que celui auquel joue Swann ? Peut être que lui aussi un jour il ira plus loin ? Trop loin ?
Elle est tentée de lui faire ce regard noir dont il parle, elle est tentée de prendre un verre et le boire pour oublier sa question et ne pas être tentée d'y répondre, mais elle ne bouge pas. Elle s'allonge sur le sol humide, et elle regarde le ciel anormalement étoilé, ou du moins anormalement dégagé pour la période. « Plus de vie, plus d’espoirs. » Elle lève les épaules, arrache une cigarette dans son paquet presque vide, et s’éternise sur la première latte qu’elle tire dans cette énième cigarette. « L’avantage d’avoir tout perdu c’est qu’ensuite il n’y a plus rien à perdre. » Elle ne réponds pas à la question. Elle minimise les explications, elle obscurcit peut-être la réalité, mais c’est sa réalité. Du moins ainsi qu'elle la perçoit. Elle avait tout. Elle n’a plus rien. Elle était en train de devenir quelqu’un. Elle n’est plus rien. Et elle ne veut pas s'éterniser sur sa vie, puisqu'elle lui semble bien peu intéressante à développer, trop de souvenirs douloureux, trop de choses qu'elle ne veut surtout pas déterrer alors qu'elle peine encore à les enterrer. Et à la place elle s’inquiète pour Swann. Un peu. Beaucoup peut être. Mais c'est presque plus simple finalement. Parce que ce n'est pas elle, ce n'est pas sa vie dont il est question ainsi. Et parce qu’il semble différent d’elle. Elle a encore de l’espoir pour lui. Bien plus que pour elle même, sauf qu'il peut lui aussi tout perdre à force de jouer à ses côtés. “Fais pas ça Alex. Ne me fais pas la morale.” Elle se relève pour lui faire face et découvrir son regard froid, inhabituellement froid. De nouveau elle lève les épaules et crache un peu de fumée se détachant de la réaction de Swann. Ne lui montrant pas qu'elle s'inquiète pourtant vraiment pour lui. “Je sais ce que je risque. Ça change rien que j’ai besoin de vivre comme ça.” Il a besoin de vivre ainsi. Elle a besoin de se détruire. Mais, lui il vit encore. Elle survit sans aucune raison. Elle ne veut plus s’autoriser à vivre. Enfin si vivre pour se faire du mal. Et pourtant elle le fait. Elle avance chaque jour en attendant le moment où elle pourra se faire du mal pour alléger sa peine et sa haine d’elle même. Et avoir une once de vie en elle. Il a besoin de vivre ainsi mais personne de censé ne devrait à avoir à vivre ainsi. Elle n’est pas censée elle mais lui il doit l’être. Il devrait l’être. Il mérite de l’être. “T’es bien placée pour le savoir. C’est pour ça qu’on est pas comme eux. ” Oh oui elle le sait. Elle n'est pas comme eux, comme ces gens qui ont la vie devant eux, qui sont pleins d'espoirs et de joies. Ceux qui arrivent encore à faire des projets et à s'autoriser à croire en l'avenir. Elle ne croit plus en rien et surtout pas en elle même, mais elle sait que si elle n'est pas comme ces autres gens, elle n'est pas comme Swann non plus. Ou du moins, il n'est pas comme elle. « Tu n'es pas comme moi non plus Swann. » Et c'est presque un compliment qu'elle lui fait là. « T'as peur de faire souffrir les autres, t'as peur de la souffrance que les autres peuvent t'infliger, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps. Tu devrais pas t'infliger tout ça, c'est tout c'que j'dis moi. Tu devrais pas être avec moi, j'vais te faire du mal, tu dois l'savoir. » Et puisqu'il cherche à se protéger de la souffrance des autres, elle trouve judicieux de lui avouer cela. Elle ne veut pas lui faire de mal, parce qu'elle l'apprécie et plus elle en apprends sur lui plus elle l'apprécie et elle aimerait le protéger de cette vie de merde. Parce qu'elle pense peut-être qu'il ne sait pas dans quel monde il est en train de pénétrer, dans quelle merde il est en train de se fourrer en traînant avec elle. Parce qu'il est fragile et qu'elle ne peut pas le protéger, même si elle le voudrait, elle sait qu'elle ne peut pas parce qu'elle détruit tout ce qu'elle touche. Et la preuve encore ce soir, elle a été celle qui a apporté la drogue, celle qui lui a présenté sous le nez ce sachet blanc, ce rail qu'elle lui a même carrément préparé pour qu'il n'ait plus qu'à plonger avec elle. Elle l’entraîne avec elle. Vers ou ? C'est une question qu'elle ne se pose jamais vraiment, une réponse qu'elle n'a donc pas. La destination est toujours l'inconnue, mais elle s'en fout sauf que Swann ne devrait pas s'en foutre lui. Et pourtant, elle le rejoins sur une chose. Elle ne fait pas de plans, ni sur dix sans, ni sur dix jours, ni même sur dix heures. Pas quand elle est en soirée. Pas quand son corps semble ressentir un peu de détente, pas quand elle semble flotter doucement, pas quand elle semble relativiser toute sa vie. Trouvant un peu d'apaisement pendant quelques minutes, ou heures parfois. « Les plans, l'engagement c'est à cause de ça que j'en suis là. C'est drôle finalement, j'avais peur de faire des plans, de m'engager, maintenant que je n'ai plus à le faire, ça semble plutôt bien me réussir. » Elle rigole doucement, un rire qui n'a rien de naturel alors qu'elle met en lumière la débilité de sa vie, de sa logique. Alors qu'elle se détache de son histoire pour ne plus souffrir, la drogue a cet avantage. Elle flotte doucement, la drogue dans son organisme qui semble lui ouvrir d'autres portes, d'autres chemins habituellement inaccessibles. « T'as commencé quand à te faire du mal ? T'as déjà regretté ? » Et elle en revient à ces marques sur le corps de son ami, elle en revient à la façon dont il a de gérer sa douleur lui, une façon qu'elle n'a jamais expérimenté mais qui a la lueur de la nuit qu'elle est en train de passer avec lui semble avoir quelque chose d'assez attirant, au moins assez pour qu'elle s'y intéresse. Pour elle ? Pour lui ? Pour eux ? Comme il l'a dit, ils ne font pas de plans, ni pour leur vie, ni pour leur mort alors elle ne peut pas savoir comment tout va se finir, mais il y a une chose qu'on ne peut lui retirer, elle peut se montrer assez imaginative en ce qui concerne la manière de se faire du mal. Et dans ce domaine, Swann ne semble pas en reste non plus. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Lun 1 Fév 2021 - 1:33 | |
| TW : drogues, alcool, scarification (+ n'écoutez pas Swann, il dit n'importe quoi )Les explications de Swann sont, à ses yeux, plus claires encore que de l’eau de roche. S’il contrôle la façon dont il se fait mal alors personne ne le fera à sa place ; s’il le fait lui-même alors il peut tout contrôler et n’a besoin de personne. Ce n’est sans doute pas la meilleure chose à faire, bien sûr, mais ce n’est pas la pire non plus et il n’est pas à blâmer : d’autres s’adonnent à des actes bien moins cadrés que les siens. Par habitude, il sait désormais quelle pression donner sur la lame pour ne pas en garder de cicatrice. Ce n’est souvent l’affaire que de quelques jours, une simple semaine, et ensuite les preuves s’effacent naturellement. Au moins, personne d’autre n’a à payer lorsqu’il est le seul à se sentir mal, et il se raccroche à cette excuse comme à des dizaines d’autres. « C’est presque censé ce que tu dis. Mais ça marche que si les autres te veulent du mal, et c'est le cas tu en es sur ? Parce que là, finalement celui qui te fait le plus de mal c'est toi non ? Tu te fais du mal pour te protéger de la souffrance que tu pourrais ressentir, mais au final le résultat est le même, tu as mal. » Non, non, non. Il renie les arguments de la brune en boucle et dès lors qu’elle touche un point sensible et s’approche d’une vérité qu’il ne veut pas entendre, il cesse tout simplement de l’écouter. Il se dit qu’il aurait dû boire davantage. Il n’est pas question de se demander si les autres lui veulent du mal ou non, cela n’a pas besoin d’aller jusque-là. Un simple jugement de leur part, un simple mot déplacé et voilà Swann qui perd tout de sa superbe d’apparence, son masque tombe et il ne sait soudainement plus quoi faire au milieu d’une foule à laquelle il n’arrive pas à s’identifier. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer, de se mêler aux soirées, de jouer dans une équipe de foot, d’embrasser toutes les jolies filles à sa portée, de boire à en perdre la mémoire. “C’est pas la même souffrance, Alex. Ça, tu ne le sens qu’à peine. Le reste, ça ne s’en va jamais.” Ça, c’est la douleur qu’il se donne à lui-même et qui ne dure que l’espace d’un instant, une simple coupure, un simple picotement. Qui ne s’est jamais entaillé sans faire exprès, contre un objet tranchant ou sur la lame d’un couteau ? Bien souvent, on ne se rend compte de l’existence de la plaie que bien plus tard, ce qui prouve bien que la douleur est loin d’être aussi présente qu’elle en a l’air. Le reste, par contre, cela n’est qu’une douleur diffuse mais interminable, le genre qui ne peut pas être soignée par un pansement ou des points de suture. Le genre que personne ne peut voir non plus. « Je ne veux pas contrôler à la différence de toi. Je ne veux plus rien contrôler. Je veux juste subir les choses, c’est plus simple. Subir et oublier c’est tout ce que je demande. » Ils font un concours de lâcheté, ce qui arrache à Swann un fin sourire. Chacun se bat pour sa propre méthode mais aucune n’est la bonne. “Mais pourquoi ?” Éternel enfant trop curieux, il demande d’autres explications pour essayer de la comprendre. Il n’a pas cet esprit de contradiction, Swann, et bien loin de là. Il agit dans un but pur, pour simplement arriver à mieux la comprendre et l’aider au mieux ensuite. Elle ne voudra pas de son aide, elle va le détester, mais il restera tout de même présent. Il ne sera jamais le faiseur de morale ou le donneur de leçon, mais au moins il continuera à veiller sur elle, parce qu’elle est ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie à ses yeux. “Si tu ne contrôles pas, tu ne peux pas anticiper les conséquences.” Ni à quel point elles seront douloureuses.
Alex s’allonge au sol, ses yeux levés vers le ciel. L’anglais préfère rester à la même place, comme s’il était chargé d’être son garde du corps et de s’assurer que personne ne vienne lui proposer un verre supplémentaire, un cachet ou une place dans son lit. S’il peut au moins lui éviter ça une fois, il n’hésitera pas à le faire. « Plus de vie, plus d’espoirs. » La mort n’est pas une possibilité. Ce sera une fin, mais pas maintenant. Pas tout de suite. Ils sont jeunes et même si rien n’est facile pour eux, ils ont encore tout le loisir de faire changer les choses et leur avenir avec. Alex est quelqu’un de bien, ce n’est pas parce qu’elle fait parfois de mauvais choix qu’elle paiera toute sa vie pour autant. Swann n’est pas un optimiste, bien loin de là, mais il sait qu’un jour tout ira mieux. Sans doute pas demain ni le jour suivant mais cela finira par arriver, à force de courage et de persistance. « L’avantage d’avoir tout perdu c’est qu’ensuite il n’y a plus rien à perdre. » Le visage d’Alex est infiniment plus froid que d’habitude mais face à elle se trouve celui de Swann, amusé. “Santé à ça.” Il lève son verre vide, lequel fera sans doute l’affaire. La scène aurait tout pour qu’ils se lamentent et laissent couler des larmes inutiles mais l’anglais n’ira pas dans ce sens là et dès qu’il a l’impression de perdre le fil de ses paroles et de ses pensées, il se reprend aussitôt avec un sourire d’apparence. Demain, ils auront tout oublié et demain, ils n’aborderont plus jamais le sujet.
Il n’y a peut être pas de concours mais cela ne les empêche pas pour autant d’éternellement se comparer l’un à l’autre sans que cela n’ait rien de sain. On dit souvent que la douleur est la pire chose qui puisse exister mais c’est faux. Ne rien ressentir est pire encore, surtout aux yeux de l’anglais, et il n’arrive définitivement pas à comprendre que ce soit ce qu’Alex recherche. « Tu n'es pas comme moi non plus Swann. » Ce n’est pas la question, Alex. Ne pas être semblables ne signifie pas pour autant qu’ils sont aussi ratés l’un que l’autre, ou qu’ils ne peuvent pas s’empêcher d’agir comme tels. « T'as peur de faire souffrir les autres, t'as peur de la souffrance que les autres peuvent t'infliger, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps. Tu devrais pas t'infliger tout ça, c'est tout c'que j'dis moi. Tu devrais pas être avec moi, j'vais te faire du mal, tu dois l'savoir. » Il se pince les lèvres, s’en voulant déjà qu’elle puisse si facilement lire en lui comme dans un livre ouvert. Et si elle connaît autant de choses à son sujet sans qu’il le lui ait dit, est ce qu’il en est de même pour tous les autres ? Est ce que tout le monde voit aussi clair aussi facilement au milieu de son petit jeu, pourtant si bien calibré ? “Tu me fais aucun mal Alex, dis pas ça.” Elle n’est sans doute pas celle qui va lui montrer le droit chemin à emprunter mais ce n’est pas non plus par sa faute qu’il va de soirée en soirée en même temps que les jours de la semaine avance. S’il n’était pas à ses côtés, il se serait trouvé une acolyte pire encore. Il a besoin d’elle autant que, il l’espère, elle a besoin de lui. Ils se contrebalancent l’un l’autre, ils se fixent des barrières paradoxales, ils se comprennent. L’équilibre est instable et imparfait mais au moins, il n’appartient qu’à eux. Un peu de temps et d’intimité, il n’en demande pas davantage.
La drogue faisant soudainement chemin dans son corps, l’anglais se veut raisonnable et s’assoit finalement à son tour. Il sent ses pensées qui lui échappent et son sang taper contre ses tempes. Il a chaud, il a froid, et il n’est décemment pas fait pour ingurgiter la moindre drogue, même à petite dose. « T'as commencé quand à te faire du mal ? T'as déjà regretté ? » Comme pour éloigner les preuves d’elle, il cale ses mains derrière son dos pour prendre appui sur ces dernières. Il ne sait même pas répondre à ses questions, n’ayant aucune date précise à donner ni même aucune raison allant de pair. C’est bien plus instinctif que réfléchi à chaque fois, mais l’expliquer en reviendrait à passer pour un fou suicidaire. “Y’a quelques années. Je sais pas trop. Mais j’ai jamais regretté.” C’est lâche, mais il n’a effectivement jamais regretté. Tous ceux qui aperçoivent ses poignets en viennent à le plaindre mais lui, il se sent toujours bien mieux juste après avoir passé ses nerfs et sa rage contre sa peau. “Les gens en font toujours des tonnes. Sur ça, l’alcool, la drogue. Le sexe.” Il souffle en même temps qu’il parle, décidant à son tour de s’allonger aux côtés d’Alex, dérobant dans le même élan une cigarette dans un paquet qu’elle a certainement volé à quelqu’un d’autre. “J’estime que tant que personne d’autre que nous en paye le prix, ça ne devrait pas être leur problème.” Alex ne fait de mal à personne non plus et personne ne devrait la juger. Il parle pour sa défense bien plus que la sienne propre, sans doute parce que son propre sort est bien souvent relégué au second plan, par simple habitude bien plus que par envie ou besoin. “Toi, pourquoi tu couches avec tous ces ratés ?” D’une question à une autre, il ne prend même plus le temps d’user de transition. A ses yeux, toutes les questions sa valent désormais et sa curiosité est faite pour être assouvie. Ce n’est pas qu’il voudrait prendre leur place auprès de la Clarke, loin de là, mais c’est qu’il est au moins certain qu’elle veut bien plus que n’importe lequel d’entres eux. |
| | | | (#)Lun 15 Fév 2021 - 16:29 | |
| Évocation « drogues, alcool, sexe et idées suicidaires ».
La douleur. Voilà ce dont ils parlent en cette fin de soirée. La douleur, expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, et ils ont chacun la leur. Les leurs même serait plus juste. Ils se sont mal, ils ont mal mais chacun à sa manière de la gérer, de la provoquer aussi. Chacun ses cicatrices, chacun a ses propres démons, sa propre raison pour plonger vers cette expérience désagréable et qui pourtant semble les apaiser. Apaiser d'autres souffrances sur lesquelles ils n'ont aucun contrôle. La passé pour Alex. Les souvenirs. La culpabilité. L'échec. L'abandon. La honte. Autant de raisons pour se faire du mal, autant de prétexte pour se laisser aller et se faire mal, se faire du mal. Swann aussi a ses raisons, les siennes. La logique qui échappe un peu à Alex, mais qui semble si clair quand c'est Swann qui l'évoque. “C’est pas la même souffrance, Alex. Ça, tu ne le sens qu’à peine. Le reste, ça ne s’en va jamais.” Une douleur qu'il s'inflige, qu'il gère, qu'il maîtrise et qu'il voit s'effacer avec le temps. Et finalement, ça devient de plus en plus censé. Illogique, mais pas si fou. La douleur finit par partir, les cicatrices par s'estomper et disparaître, et bon dieu qu'elle aimerait que les siennes puissent aussi disparaître, puissent aussi s'estomper qu'elle oublie la douleur, la colère, la peine qu'elle ressent en elle et contre elle. Mais ce n'est pas la même douleur, ce n'est pas la même histoire et elle le sait. Et elle ne peut qu’acquiescer quand il dit que le reste, ça ne s'en va jamais. Pour elle, l'espoir est mort. Pour elle, l'avenir est sombre. Douleurs ou pas, elle doit vivre avec ce qu'elle a fait, ce qu'elle n'arrive toujours pas à assumer et sa lâcheté finira sans doute par le tuer, peut-être. Ça ou la drogue. Ça ou autre chose, c'est finalement qu'un détail. Elle a tout lâché. Tourné le dos à sa vie, à ceux qu'elle aimait, et elle s'est oubliée et c'est pas plus mal finalement. Elle subit, et c'est qu'elle y prends du plaisir à souffrir finalement. C'est ainsi qu'elle se soulage la conscience, ainsi qu'elle se punit. On ne lui demande rien, on n'attends rien d'elle et ça lui va très bien. Elle subit, elle s'oublie, elle survit et c'est tout ce qu'elle mérite. Swann la questionne, Swann est le premier à lui demander pourquoi elle se comporte ainsi. C'est le premier mec qu'elle rencontre à Londres qui semble s'intéresser un tant soit peu à ce qu'elle vit et pourquoi elle le vit. « Parce que je le mérite. » Simple, clair, précis et sans une once de doute dans les propos de l'Anglaise. Elle le mérite. Subir, souffrir, et s'oublier. Voilà les trois mots qui pourraient dicter sa vie désormais. “Si tu ne contrôles pas, tu ne peux pas anticiper les conséquences.” Elle lève les épaules à nouveau, un geste qu'elle maitrise, un geste qu'elle fait régulièrement à chaque fois qu'une phrase ou qu'une question peut venir déstabiliser un peu ses certitudes. Mais elle a essayé de contrôler. Elle a tenu à tout contrôler après la découverte de sa grossesse, elle a contrôlé la moindre minute de sa vie après cette annonce, ou du moins une fois le choc passé. Elle a contrôlé tout ce qu'elle pouvait, écartant tout ceux qui pouvait venir mettre à mal le contrôle qu'elle pensait exercer. Et pourtant, elle n'a pas anticipé les conséquences, pas du tout. Sinon elle ne serait pas là. Elle ne se ferait pas subir tout ce qu'elle se fait subir. Mais cette fois, elle laisse le soin aux autres de décider, de contrôler et ainsi elle évite d'avoir à subir les conséquences de ses actions et surtout la culpabilité qui en découle. Elle a déjà trop à porter en elle, trop de reproches à se faire pour avoir la force de supporter encore plus. La douleur elle peut la gérer, le malheur aussi, la haine d'elle même, elle vit avec, mais la culpabilité d'avoir fait souffrir tout les gens auxquels elle tenait, ça non. « Je m'en fous des conséquences. » La froideur de sa voix la ferait presque frissonner, mais elle met ça sur la nuit Londonienne. Son corps fatigué, son esprit l'est aussi, allongée sur le sol elle se livre un peu à Swann. C'est peut-être la première fois qu'elle évoque son passé Australien, sans vraiment le faire. Mais elle évoque les conséquences, les pertes, l'espoir disparu après avoir vécu deux années si parfaites. Elle est perdue, est s'est perdue et tout ce qu'il reste d'elle, c'est l'image de cette fille bourrée, presque défoncée allongée sur le sol. Pathétique elle l'est, mais ici personne ne l'a connaît autrement que cette fille facile qu'elle est devenue, qu'elle montre aux autres. Seul Swann peut-être, peut voir derrière cette image, peut voir qu'il y a plus que cette fille vide, que cette salope qu'elle est devenue. Il est aussi le seul qui est resté plus d'une nuit à ces côtés. Le seul d'ailleurs qui n'a jamais cherché à obtenir plus qu'une compagnie amicale de sa part. Il aurait pu, il est comme elle. Du moins sur ça. Mais pas ensembles. Comme si c'était la seule chose qu'ils ne voulaient pas partager ensembles. Elle ne veut pas lui faire du mal, et elle sait pourtant qu'elle finira par le faire, parce qu'elle est douée pour ça. Et elle le lui dit. Elle ne le cache pas, parce qu'il a le droit de savoir. Le droit de connaître les risques qu'il prends à être auprès d'elle, à lui accorder une sorte de confiance qu'elle ne mérite pas. “Tu me fais aucun mal Alex, dis pas ça.” Ça finira par arriver Swann, ce n'est qu'une question de temps. Mais pour le moment, elle est encore un peu égoïste, parce qu'elle pourrait le repousser, le protéger d'elle même mais elle ne le fait pas, parce qu'elle apprécie sa présence mine de rien. Elle apprécie cet Anglais, elle apprécie sa présence et elle aimerait être capable de le protéger. De cette vie, d'elle même. Ce sportif qui aurait tout pour réussir mais qui se fait du mal, qui souffre et qui l'exprime à sa manière. C'est ce qu'elle a apprit ce soir sur lui, ce qui le rends peut-être encore un peu plus touchant à ses yeux. Alex ne pourra pas se sauver elle même, elle n'en a pas envie. Elle ne le mérite pas. Les seuls qui pourraient l'aider, elle n'aura jamais leur pardon alors à quoi bon espérer pour elle même ? Mais elle a encore de l'espoir pour Swann. Et elle a encore beaucoup à en apprendre sur lui. La soirée est propice à ça. Elle se livre, un peu. Il le fait aussi, et elle n'hésite pas à le questionner encore. “Y’a quelques années. Je sais pas trop. Mais j’ai jamais regretté.” Elle soupire, pas parce qu'elle le juge ou parce qu'elle aurait aimé qu'il soit plus loquace, mais parce qu'elle sait que s'il ne regrette pas, jamais, il ne s'arrêtera sans doute pas non plus. Ce n'est pas son problème, ce n'est pas sa responsabilité et pourtant, maintenant qu'elle le sait, maintenant qu'elle a conscience de ça, elle s'en inquiète. « Tu as déjà été trop loin ? » C'est le genre de question que sans drogue elle n'aurait peut-être pas pu poser aussi simplement. Lui demander s'il a déjà failli en mourir, s'il a déjà mal géré la profondeur de ses coups qu'il porte contre lui même. Il n'est sans doute pas obligé d'y répondre, mais elle sait que ce n'est pas le genre de discussion qu'ils auront au levé du jour, une fois leurs organismes débarrassés de toutes ces substances. Ils se retrouveront et ils feront comme si tout va bien, comme si tout est normal, n'évoquant pas tout ce qu'ils osent évoquer ce soir. “Les gens en font toujours des tonnes. Sur ça, l’alcool, la drogue. Le sexe. J’estime que tant que personne d’autre que nous en paye le prix, ça ne devrait pas être leur problème. ” Elle hoche la tête silencieusement, elle ne le regarde pas et pourtant elle aimerait qu'il ait raison. Elle pense comme lui, mais elle sait que ce n'est pas ça vivre. Et elle est la première à se juger, à se détester pour ce qu'elle fait. Parce que ce n'est pas un comportement normal, pas un comportement sain pour son corps, pour son esprit. Elle est salit par tout ce qu'elle fait, par ce qu'elle ingurgite, par ces hommes qu'elle retrouve certains soirs sans optique de lendemain avec eux. Cette vie n'est pas saine, et s'ils avaient l'esprit clair, ils auraient la lucidité pour l'avouer. « J'aimerai que tu ais raison Swann. Mais je sais que c'est pas une vie et s'ils en font des tonnes comme tu dis c'est parce que c'est pas normal. L'alcool, la drogue, cette vie, ça va finir par nous tuer. Comme ce que tu te fais subir. Les gens meurent de tout ça tout les jours. » Pas elle, pas lui, pas encore du moins. Mais l'alcool tue. La drogue tue. Et le nombre de suicide les veines ouvertes ne sont pas rares, alors oui les gens en font des tonnes, mais c'est eux qui ont sans doute raisons, sauf qu'ils ne sont pas à leur place. Personne ne peut savoir pourquoi ils font ça, pourquoi ils y trouvent une part de réconfort dans un comportement nocif. C'est en ça qu'ils se ressemblent, en ça qu'ils peuvent en partie se comprendre et se parler sans se juger. Et elle sait que quand il lui demande pourquoi elle couche avec tous ces ratés, il ne la juge pas non plus. C'est peut-être pour ça qu'elle ne lui réponds pas avec froideur, pas cette fois. Ses yeux fermés, elle ne fixe plus rien, elle ne pense qu'à une chose. A lui. A celui qu'elle veut absolument oublié dans les bras des ces ratés comme les appelle Swann. Parce que oui, ce sont des ratés, tout ce qu'il n'était pas lui. « Parce que je ne mérite personne de mieux qu'un, je suis comme eux. » Une ratée. Elle souffle, elle retient son émotion, et elle se sent de nouveau fébrile, fragile, parce qu'elle peut enfuir au plus profond d'elle son passé, il n'est jamais bien loin finalement. « J'ai aimé quelqu'un, quelqu'un de vraiment bien et j'ai tout gâché alors je ne mérite que ça. Et au moins je ne peux pas leur faire de mal à eux. » Aucun ne prendra la place de son premier amour, aucun parce qu'elle ne peut rien ressentir pour eux, rien d'autres que le plaisir uniquement sexuel qu'elle prends avec eux. Le temps d'une partie de la nuit, son corps au service d'un autre corps, ce n'est que ça et elle ne veut rien de plus. Surtout pas. Elle a déjà eu plus, et ça fait trop mal de tout perdre. « De toute façon, tu l'as dis, ce n'est le problème de personne ça. Ce n'est que du sexe et c'est bien plus simple à gérer, tu en sais quelque chose non ? Tu fais pareil il me semble. » Elle se rallume encore une cigarette, elle détourne son regard pour éviter de montrer qu'une larme vient faire briller son regard, elle ne veut pas penser à lui, pas penser à Brisbane. Pas penser à ce qu'elle avait. Elle n'a plus rien et c'est bien pour ça qu'elle est là. Et le sexe, c'est bien tout ce qui lui reste, un moyen pour se briser encore un peu, mais un moyen aussi pour se sentir vivre le temps de quelques minutes. Une énième contradiction dans sa vie, mais quelque chose que Swann devrait pouvoir comprendre, ou du moins entendre puisqu'il n'est pas loin de vivre la même vie qu'elle finalement. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 20 Fév 2021 - 19:23 | |
| tw : as usual
« Tu as déjà été trop loin ? » “Une fois. Y’a cinq ans.”
Alex pose la question comme si elle était totalement anodine et Swann y répond de la même manière, haussant à son tour les épaules comme elle l’a déjà fait tant de fois. Si quelqu’un les entendait, il pourrait se dire qu’ils ne discutent pas réellement de ça, sinon ils n’en parleraient pas de la sorte. Ils ont depuis longtemps dépassé tous les préjugés à ce niveau et s’ils n’en parlent pas autour d’eux, c’est bien parce qu’ils savent à quel point le reste du monde est incapable de les comprendre et encore moins de les accepter tels qu’ils sont. Pouvoir se confier à la jeune femme est une chance pour l’anglais dont le coeur semble s’alléger, sans doute largement aidé par les effets de la drogue sur son cerveau et sur son corps. Il ne sait pas où commencent et encore moins où s’arrêtent ces derniers mais une chose est certaine : ce soir, il va bien. Le temps est affreux et leurs confessions le sont tout autant mais tout est toujours bien moins pire que son état d’esprit quotidien. Demain, tout recommencera. Mais demain n’arrive pas avant de nombreuses heures. « J'aimerai que tu ais raison Swann. Mais je sais que c'est pas une vie et s'ils en font des tonnes comme tu dis c'est parce que c'est pas normal. L'alcool, la drogue, cette vie, ça va finir par nous tuer. Comme ce que tu te fais subir. Les gens meurent de tout ça tous les jours. » Eux, pourtant, ils sont toujours là. Ils contrôlent, ils dosent. Ils se font mal, mais jamais trop. Ils perdent un peu la vision du bien et du mal, mais jamais à l’excès. Elle était supposée savoir ça mieux que quiconque, elle n’a pas le droit de changer d’avis maintenant et de sous-entendre qu’ils ne font pas les choses bien. Ils le savent tous les deux, c’est évident, mais cela n’a pas à être précisé à voix haute. Personne ne précise que le feu brûle sauf aux enfants ; c’est la même chose. “On arrêtera de faire ça un jour. On en a besoin pour le moment encore, c’est tout.” Et s’ils n’arrêtent pas eux-même alors c’est la vie qui s’en chargera bien plus tôt qu’ils ne l’auraient cru. Dans un cas comme dans l’autre, ils en viennent au même résultat : cela ne durera pas indéfiniment. Il doute même que cela persiste pendant dix années encore, voire même cinq. Passer d’une année à l’autre est déjà un exploit ; ou bien une catastrophe selon le point de vue. Le leur est biaisé, comme d’habitude, et c’est pour ça qu’ils l’apprécient tant.
Leurs avis divergent pourtant sur certains points, laissant Swann face à une mâchoire qu’il resserre sans avoir le droit de stipuler son désaccord. « Parce que je ne mérite personne de mieux qu'un, je suis comme eux. » Eux, ils ne cherchent qu’à se vanter d’avoir couché avec le plus de filles possibles dans leur semaine, mois, années à l’Université. Ils ne sont pas comme elle. Ils ne veulent que tirer un coup et prendre leur pied alors qu’Alex, elle ne veut qu’oublier. Passer à autre chose. Essayer tout ce qu’elle a à sa disposition et prier pour qu’un jour, elle arrive effectivement à ses fins et ne souffre plus. Il peut dire sans s’avancer que ce n’est jamais arrivé et que cela ne risque pas de changer. Parfois elle ajoute de l’alcool pour que tout se passe plus rapidement ; d’autres, elle se sert directement de drogues pour accélérer encore un peu plus le processus. Jamais ce n’est suffisant. Jamais elle n’atteint l’effet escompté. Il le sait parce que c’est pareil pour lui, quand la lame martyrise sa peau diaphane. « J'ai aimé quelqu'un, quelqu'un de vraiment bien et j'ai tout gâché alors je ne mérite que ça. Et au moins je ne peux pas leur faire de mal à eux. » Cette fois il l’observe autrement, pourtant. Ces aveux sont d’un genre nouveau, ils le déstabilisent quelque peu. Alex amoureuse ; il n’avait jamais envisagé une telle possibilité et déjà il se doute qu’elle ne parle pas d’un de ces garçons qu’elle a pu rencontrer au détour d’une soirée ou d’une autre. Elle parle avec tristesse mais surtout avec mélancolie : ce garçon là, il était différent en tous points et cette idée suffit à ce que Swann laisse s’étendre un doux sourire. Elle a été heureuse à un moment, au moins. C’est déjà ça. C’est mieux que rien. Il voudrait lui souhaiter de pouvoir remonter le temps et vivre cet amour encore et encore jusqu’à la fin des temps. “On fait tous des erreurs.” Avec des inconnus, cela n’a jamais autant d’impact, c’est vrai. Elle a raison. Elle a toujours raison. “T’es trop jeune pour vouloir gâcher toute ta vie. Donne toi quelques années tout au plus.” Si elle ne l’écoute pas, il ne lui en voudra pas. Ce sont des conseils de merde qu’elle a sûrement déjà dû entendre avec d’autres mots. Il ne veut pas qu’elle arrête cette descente en enfer dans la seconde, il lui précise simplement qu’un jour, elle ne pourra pas descendre davantage. Un jour, la lumière lui manquera. C’est déjà son cas à lui. Ironiquement, ils sont exactement le même âge, à quelques jours près.
« De toute façon, tu l'as dis, ce n'est le problème de personne ça. Ce n'est que du sexe et c'est bien plus simple à gérer, tu en sais quelque chose non ? Tu fais pareil il me semble. » Touché. Prenant son temps pour répondre et trouver ses mots, il l’observe se détourner pour ne pas lui montrer des larmes qu’il n’a pourtant aucun mal à deviner. Il se donne une seconde et une autre pour prendre une plus grande inspiration avant de déjà vouloir jouer au grand-frère modèle qu’il n’est pourtant pas - parce qu’il n’a pas de fratrie et parce qu’il n’est pas un modèle non plus. La fumée de la cigarette lui arrive au visage, il en a assez l’habitude pour ne pas s’étouffer avec, de toute façon trop occupé à sécher les larmes de la jeune femme sans un mot, du bout de ses pouces, assis face à elle. Son expression est neutre et s’il ne dit rien, c’est qu’il en pense tout aussi peu. Il n’est pas gêné qu’elle pleure face à lui mais sait par expérience qu’elle ne voudrait pas que personne l’observe dans cet état. Ils ne le méritent pas. Ils ne la méritent pas. “Pas pour les mêmes raisons.” Ils sont faits du même bois mais ils s’en servent différemment. Ce qui est un but pour elle n’est qu’une obligation et une nécessité de plus pour lui. Swann ne lui reproche pas de les mettre dans le même panier : s’ils sont là, c’est justement pour démêler le vrai du faux. “Si je ne faisais pas ça, on dirait que je gâche une place dans l’équipe de football.” Il sourit en coin, quand bien même l’humour est douloureux. Parce que les joueurs de football en profitent toujours pour concrétiser avec toutes les nanas qui s’intéressent un tant soit peu à eux, c’est bien connu. “Je dis pas que j’agis par dépit. Mais c’est pas moi, ça.” S’il ne le voulait réellement pas, il n’agirait pas ainsi. Pourtant, Swann n’a jamais cherché à enchaîner les conquêtes à un tel rythme effréné sans jamais trouver le temps de se poser avec l’une d’elles. Il n’en a jamais eu l’envie non plus ; sans doute qu’elles pensaient toutes la même chose. Il y trouve du plaisir un court instant, avant de toujours se rendre à l’évidence que l’aspect charnel n’est pas sa priorité dans les relations et qu’il n’a tout simplement jamais connu ce qui le motive réellement. “Tu as de la chance d’avoir connu l’amour.” Il voudrait connaître la même chose et la vivre à son tour. Les années défilent, sur ce point là il n’a pas envie de dire qu’ils sont jeunes. A ses yeux, il est déjà trop vieux. Il a dû rater le coche à un moment donné. “Je te souhaite de le retrouver, quand tu seras prête.” Avec la même personne ou une autre, il ne le précise pas. Il lui souhaite ce qui sera le meilleur pour elle, voilà tout. Les modalités resteront toujours à sa discrétion, il n’a pas à s’en mêler ni même à donner son avis. Peu importe ce qu’elle a pu faire pour s’en vouloir autant, il ne le jugera jamais non plus. Elle est sa seule amie, il tient bien trop à elle pour risquer de la perdre. “Viens, on va se trouver une chambre. Il fait un temps de merde.” Les minutes ont défilé par dizaine et bientôt ils connaîtront la descente après la prise de drogue. Il veut s’assurer que tout se passera bien pour elle à ce moment-là. Ils sont trop loin de chez eux pour vouloir rentrer - ils n’en ont pas envie non plus, avouons-le. |
| | | | (#)Mar 2 Mar 2021 - 17:45 | |
| Évocation « drogues, alcool, sexe et idées suicidaires ».
« Une fois. Y'a cinq ans. » Par pudeur, par respect ou tout simplement par peur, elle n'en demande pas plus Alex. Elle pourrait puisqu'ils sont clairement dans un état qui leur permet de s'ouvrir l'un à l'autre. Et notons que l'emploie du terme s'ouvrir ici, serait presque de mauvais goût, mais peu importe. Ils se parlent, ils s'avouent des choses horribles avec une certaine légèreté presque comme s'ils ne parlaient pas d'eux réellement. Comme si ce n'était pas la vie et surtout la mort qu'ils évoquaient au travers de ces discussions. Les scarifications, la drogue, l'alcool, le sexe, autant de sujets ou plutôt d'expérimentations qu'ils ont plus ou moins déjà faites. Plus ou moins, puisque finalement, Swann a réussi à montrer à Alex qu'elle n'avait pas encore tout tenté pour se faire du mal, ou pour aller mieux, au choix selon ce que l'on pense rechercher au travers de cette douleur auto-infligée. Lui veut contrôler, elle veut perdre le contrôle et finalement, c'est peut-être mieux qu'elle laisse les couteaux et les lames loin de sa peau. Swann a perdu le contrôle une fois, il y a cinq ans mais elle a encore un peu de lucidité en elle, et elle sait qu'elle n'aurait aucune maîtrise, qu'elle irait sans doute trop loin, parce que c'est toujours ce qu'elle fait. Et elle n'est pas encore prête à mourir, pas encore même si sa vie est affreuse, même si elle se déteste, même si elle a mal, elle n'est pas encore prête à partir. Elle le fera un jour, sans doute plus tôt que le commun des mortels, et ce serait un juste retour des choses, parce qu'elle peut être bourrée, et même défoncée, qu'elle a encore la lucidité pour savoir que tout ceci n'est pas normal, n'est pas sain. Les gens meurent de ça tous les jours. Ce sont des mots qu'elles prononcent avec un détachement certain et pourtant, un jour ça pourrait être eux. Dans une flaque de sang, dans une flaque de vomis, ou quelque soit le liquide dans lequel ils baigneront à ce moment, ça pourrait être ça leur fin. Mais Swann ramène la vérité des faits. Quoiqu'ils fassent, quoiqu'ils sachent et peu importe qu'ils aient conscience ou non du danger, ils en ont besoin. C'est tout. Oui Swann, tu as raison, c'est tout et c'est bien ça le plus triste. Ils en ont besoin, aussi pathétique soit cette conclusion, c'est ainsi qu'ils ont construit leur vie, et ils ne connaissent peut-être que ça, du moins à l'heure actuelle. Parce qu'Alex a connu une toute autre vie, mais elle y a renoncé, elle a tout envoyé valser le jour ou elle a décidé de se taire. Elle qui parle beaucoup trop, elle s'est tue et elle est en train de se tuer désormais. Parce qu'elle ne mérite rien de mieux que ce qu'elle vit actuellement. Elle mérite rien de mieux aussi que ces hommes qu'elle retrouve la nuit, un différent à chaque fois, parce qu'il est hors de question de s'attacher. Hors de questions de donner plus qu'une nuit à ces hommes, hors de question aussi de se sentir aimée. Elle ne mérite plus rien de tout ça. Elle ne mérite rien de mieux, et à défaut de pouvoir s'investir dans une relation, elle donne son corps et elle cherche à oublier, à s'oublier. Une façon de se faire du mal tout en se faisant du bien, une façon de se punir elle qui a tant aimé le contact de ses mains à lui sur son corps à elle. Mais c'en est fini et si parfois il lui arrive de le sentir, de le rêver, de l'imaginer près d'elle, ce n'est jamais lui qui est vraiment là à ses côtés. Et ça ne le sera plus jamais parce qu'elle l'a quitté et qu'elle s'est enfuie le laissant sur un autre continent, lui le seul qu'elle n'a jamais aimé. Elle se livre à Swann, elle lui parle vaguement de Caleb, de cet homme qu'elle a aimé et avec lequel elle a tout gâché. Il n'en saura pas plus l'Anglais. Ni sur cet homme, ni sur les circonstances de cette rupture et il ne demande rien, chose qu'Alex apprécie même si elle ne le dira pas. Elle a mal et tout l'alcool du monde ne suffirait pas à la soulager, elle le sait, elle a déjà essayé. La drogue le peut, parfois mais pas ce soir. “On fait tous des erreurs.” Oh oui, mais Alex en a fait plus d'une et pourtant on l'avait prévenu. On lui avait dit qu'elle faisait une connerie, plusieurs conneries mais c'était trop tard. Son esprit avait renoncé, sa logique s'est barrée loin et elle a foncé droit dans le mur. Quoique non, plutôt elle a plongé dans le précipice et désormais elle se laisse tomber encore et encore comme si la chute n'allait jamais se terminer. “T’es trop jeune pour vouloir gâcher toute ta vie. Donne toi quelques années tout au plus.” Quelques années ? Mais qu'en sera-t-il d'eux dans quelques années ? Elle ne donne pas cher de sa peau. Son physique ou son psychique, l'un des deux aura sans doute rendu l'âme dans quelques années. Mais elle lève les épaules. Elle est trop jeune peut-être, mais pas pour gâcher sa vie, ça elle l'a déjà fait. Avant ses vingt deux ans, elle avait déjà tout gâché. « Il y a des erreurs qui sont irréparables, des choix que l'on porte à vie et j'ai pas la force d'y faire face. Pas aujourd'hui et pas dans quelques années non plus, je veux juste oublier, tout oublier. » Une amnésie totale, voilà ce qu'elle souhaite. Oublier qu'elle a été heureuse pour pouvoir oublier ce qu'elle a perdu. Oublier qu'elle a été enceinte pour pouvoir oublier qu'il y a un bébé, son bébé, quelque part dans le monde qu'elle a rejeté sans même un regard. Oublier qu'elle a eu une vie parfaite pendant quelques mois, prêt d'un an et demi, un rêve éveillé qu'elle souhaite oublier pour oublier qu'elle est toute seule désormais. Et c'est horrible finalement parce que les souvenirs c'est tout ce qui lui reste, et même si elle prétends de toutes ses forces vouloir oublier, elle sait au fond d'elle qu'elle s'y accroche encore trop parce qu'elle ne peut pas renoncer à eux complètement, pas encore du moins. C'est son ultime châtiment. Se rappeler de tout ce qu'elle n'a plus, de tout ce qu'elle a gâché, se rappeler qu'elle avait une vie et qu'elle n'a plus rien.
Le pouce de Swann qui vient effleurer sa peau pour sécher les larmes sur les joues d'Alex, elle est déstabilisée l'Anglaise. Elle n'est plus une habituée des gestes tendres, des gestes désintéressés et amicaux. Elle n'a plus le droit qu'on s'inquiète pour elle, elle ne veut plus qu'on prenne soin d'elle, ça non plus, elle ne le mérite pas. Et pourtant, l'espace d'un instant, ce geste l'apaise un peu. Parce qu'elle a l'impression de ne plus être seule. L'espace d'un instant, elle a l'impression de compter un peu pour quelqu'un et c'est rassurant. Si elle vient à mourir, il y aura quelqu'un pour verser quelques larmes pour elle. C'est horrible comme pensée, mais pourtant c’est la sienne à ce moment précis. Et juste après elle s'en veut. Elle s'en veut de le laisser entrer dans son intimité, de le laisser lui porter un intérêt parce qu'il va souffrir, comme les autres. Elle va le faire souffrir et il souffre déjà bien assez. Il n'a pas besoin d'elle pour ça, il y arrive seul. Il sait lui aussi comment se faire du mal, il l'a prouvé, les cicatrices sur son poignet le prouvent et cette discussion ne fait que renforcer l'idée que Swann comme Alex, mènent une vie qui n'est pas faite pour eux mais à laquelle pourtant aucun d'eux ne veut échapper. Ils se font du mal, pour des raisons différentes, avec des manières différentes, et Alex découvre une nouvelle facette de Swann qui touche l'Anglaise. Il n'est définitivement pas comme elle, et encore moins comme tout ces mecs avec lesquels elle couche. Et pourtant, avec des sportifs elle en a partagé des lits. Mais Swann n'est pas comme eux, ce qui explique sans doute pourquoi après plusieurs soirées passées ensembles, ils n'ont jamais fini dans le même lit, elle et lui. Ils n'ont pas les mêmes buts, et pourtant ils se comprennent, à croire que la douleur ça rapproche, ça lie. Quelques minutes plutôt, il essuyait du bout des doigts les larmes d'Alex, et à sa manière cette fois c'est à elle d'apaiser Swann. Il n'y a pas de larmes à essuyer, mais pourtant elle ne peut s'empêcher de vouloir l'éloigner de tout ça. « Tu n'es pas comme eux, tu ne devrais pas essayer de te conduire comme un con juste parce qu'eux le sont. C'est pas comme ça qu'un sportif devrait se comporter, tu ne devrais pas les laisser décider à ta place de ce que tu dois faire ou non. » Parce que si tout ça ce n'est pas pour Swann, ça l'est pour Alex. Elle fait beaucoup de choses par dépit, mais ça elle l'a choisi. C'est moche, c'est honteux, c'est pitoyable même comme comportement, mais personne ne l'a obligé à devenir cette fille, elle a choisi de l'être et elle ne veut pas que Swann continu à renier ses principes pour satisfaire des connards. « Mais je comprends mieux pourquoi tu n'as jamais essayé de coucher avec moi alors que certains de tes coéquipiers ont essayé. » Et ils ont réussi, mais ça elle ne le dit pas de toute façon rare sont les hommes en soirée qu'elle a repoussé puisqu'elle est aussi là pour ça finalement. Mais cette discussion a au moins le mérite de la rapprocher de Swann, cet homme mystérieux dont elle ne savait finalement pas grand chose avant ce soir, si ce n'est les rumeurs à son sujet. Désormais elle en sait bien plus sur lui et sur la complexité de l’Anglais. Elle se sent presque proche de lui ce soir, presque capable d'apprécier sincèrement quelqu'un alors qu'elle se l'était interdit.
“Tu as de la chance d’avoir connu l’amour.” Mauvaise idée Swann. Très mauvaise idée. Elle ne se sent pas chanceuse, elle se sent minable. Parce qu'elle a aimé oui, et elle aime encore d'ailleurs, mais si cet amour a longtemps été sa force, son soutien, son bonheur, sa raison de sourire, c'est aussi ce qui est en train de la tuer. Cet amour qu'elle ressent, qu'elle essaye d’enfouir sans réussite, elle sait qu'elle ne pourra jamais aimer à nouveau, qu'elle ne pourra jamais connaître ce qu'elle a connu et ce n'est pas une chance ça, loin de là. « Tu as de la chance de ne jamais avoir connu l'amour ». Un peu froide dans la façon dont elle lui réponds mais elle le pense. Avoir connu le bonheur et l'avoir perdu, c'est bien pire que de ne jamais avoir été heureux finalement. Et certains pourraient prétendre l’inverse, mais quand tu n’as pas connu l’amour, le vrai, tu ne sais pas vraiment à côté de quoi tu passes alors tu ne souffres pas de le perdre. C’est ainsi qu’elle le voit et dans sa tête, l’amour qu’elle ressent pour Caleb se transforme presque en haine, le temps d’une seconde, le temps de réaliser que c’est lui qui lui a fait croire à l’amour. Lui qui a fait en sorte qu’elle s’ouvre, qu’elle aime aussi. Elle n’y croyait pas, et pourtant aujourd’hui même deux ans après leur séparation elle ne l’oublie pas, ni lui, ni la force des sentiments qu’elle éprouve pour lui. Un jour peut être qu’elle l’aimera plus ou qu’elle aura oublier mais pas aujourd’hui. « Mais c’est pas ici que tu trouveras l’amour Swann, si vraiment tu le cherches c’est pas avec ces gens là que tu le trouvera, tu mérites mieux. » Et elle non plus mais c’est justement pour ça qu’elle est ici et pas ailleurs. Avec eux et pas avec d’autres. Elle donne son corps mais jamais plus. Et pourtant ce soir avec Swann, elle lui donne tellement plus, elle lui donne une part d'elle, elle partage avec lui ce qu'elle ne veut partager avec personne. Et ça lui fait du mal, les larmes ont pourtant arrêté de couler, mais le passé reste ancré en elle et les regrets sont toujours si forts malgré tout ce qu'elle met en œuvre pour les oublier. “Je te souhaite de le retrouver, quand tu seras prête.” L'amour ? « Pas moi, jamais. » Froide, directe. Elle ne veut plus aimer, elle ne peut plus. Elle soupire, elle passe ses mains dans ses cheveux décoiffés par l'humidité de la nuit. Plus calme, moins sèche elle reprends. « Je ne veux plus aimer, je ne peux plus. » Elle pourrait citer tout un tas de raisons pour expliquer sa position mais elle ne le veut pas. Elle a déjà été trop loin dans ce qu'elle pouvait dire de son passé, l'amour c'est fini pour elle. Elle a connu l'amour, le vrai, et même ça, elle a réussi à le gâcher alors à quoi bon y croire encore ? Elle n'y croit plus et elle n'en a plus envie de toute manière. Elle termine sa cigarette et elle regarde son paquet vide, sa nuit est comme ce paquet, comme sa vie, vide. Elle se sent fatiguée, les émotions l'ont épuisé, ou peut-être est-ce l'alcool, la drogue et ce rythme de vie qu'elle s'inflige. Elle a montré des premiers signes de craquage devant Swann, et peut-être qu'elle est en train de lâcher un peu prise devant lui. Et il doit le sentir puisqu'il lui propose de rentrer, de trouver une chambre et ça a le mérite de la faire rire. « Se trouver une chambre ? Je croyais que tu n’étais pas comme ça. » Elle lui dit ça avec un sourire et un air amusé. Elle le taquine et après les dernières minutes, la voir être capable de rire de la situation montre bien qu’elle n’est pas entièrement et pleinement consciente de tout. Mais elle le suit, parce que justement il n’est pas comme ça, et qu’elle n’a rien à craindre. Elle ne couchera pas avec lui, et pourtant c’est sans aucun doute l’homme le plus respectueux avec lequel elle va partager une chambre depuis plusieurs mois. Mais elle ne lui fera pas ça, elle ne prendra pas le risque de gâcher ce lien entre eux. Cette amitié ? Cette compréhension mutuelle et cette envie de se soutenir dans la froideur de la nuit et de la douleur de leur existence. Elle s'écroule sur le lit, les yeux fermés, elle réalise que c'est une bien mauvaise idée qu'elle vient d'avoir. Tout tourne autour d'elle, le monde va trop vite et c'est une belle allégorie à sa vie. Elle tourne, elle défile sans vraiment qu'elle maîtrise quoique ce soit. Elle frisonne, elle a froid et elle sait que cela ne présage rien de bon pour les heures à venir. Mais Swann est avec elle et au moins pour ce soir, elle ne sera pas seule, elle ne se sent pas seule surtout. « Par moment je me dis que si je venais à mourir là maintenant, personne ne le saurait. Personne ne s’en soucierait. Je ne manquerais à personne. » Eh oui Alex c’est ça d’abandonner tout le monde. Elle a voulu disparaître de leur vie, elle a bien réussi. Peut être sa plus grande réussite d'ailleurs. Disparaître. Se faire oublier. Et maintenant qu’elle a fait ce qu’elle voulait faire, elle a peur des conséquences. Tant pis pour elle. Et si elle vient à mourir cette nuit, il y aura au moins Swann pour s’en soucier. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mar 2 Mar 2021 - 20:58 | |
| Il y a des choses qu’on pourrait lui répéter un millier de fois sans que Swann soit capable de les croire. Le sujet sur lequel s’est aventuré Alex fait partie de l’un d’eux, il se contente donc de l’écouter d’un oreille distraite. Elle n’a pas tort, certes, mais il ne sera pas pour autant capable d’appliquer ses conseils. Si tout était aussi simple, cela se saurait. Il n’est pas un sportif qui ne pense qu’à ses muscles et ses compléments, loin de là, mais pour se retrouver au milieu de leurs discussions et leurs soirées, il doit aussi avoir des histoires à raconter. Ce n’est pas un monde dans lequel l'originalité est valorisée, loin de là, il se contente donc de suivre le script et de l’appliquer à la règle. Il aimerait se poser auprès d’une seule personne et apprendre à la connaître mais peut-être qu’il la trouvera au milieu de toutes ses conquêtes, non ? C’est un moyen pour lui de grandir, aussi, de devenir un homme qui pourra rendre fier son père le jour où il le rencontrera. C’est tout ce dont il rêve. « Mais je comprends mieux pourquoi tu n'as jamais essayé de coucher avec moi alors que certains de tes coéquipiers ont essayé. » Il rigole sans être amusé. Simple habitude. Le sourire fend son visage, il est sans saveur. Il a sûrement entendu parler d’Alex dans une de leurs histoires, il a sûrement même fait semblant de trouver ça drôle. En face, pourtant, il est certain que son prénom n’a jamais été prononcé : les gars ne s’en souvenaient pas. Est ce qu’ils le lui ont même demandé ? L’anglais en doute. Ils avaient sûrement bien mieux à faire à leurs yeux, et apprendre son prénom n’aurait pas aidé leur soirée. Ils n’en ont tout simplement rien à faire, ni d’elle ni de toutes les autres. C’est aussi pour ça qu’il n’a jamais fait le moindre pas vers Alex : il l’estime trop pour la mêler à ces stupides jeux. Oh elle est belle, ça oui. Elle est intelligente, cela va de soi. Il l’estime, bien évidemment. Mais jamais il ne voudra coucher avec elle, justement pour toutes les raisons déjà citées. Elle est Alex, sa seule amie, et il ne veut pas prendre le risque de la perdre.
Sur certains sujets, ils n’arriveront sûrement jamais à s’entendre. « Tu as de la chance de ne jamais avoir connu l'amour » Ce n’est pas parce qu’elle a connu une histoire difficile qu’elles le seront toutes. Ce n’est pas parce qu’elle a eu mal une fois que cela se reproduira nécessairement. Elle n’a pas eu de chance, Alex, voilà tout. Elle est mal tombée, elle n’a pas su tout gérer. Ce n’est pas de sa faute non plus, bien loin de là, simplement une suite de mauvaises décisions et de quiproquos, sans doute. Il voudrait bien la croire, mais il ne le peut pas. Le garçon a bien trop envie d’un jour découvrir l’amour pour aujourd’hui s’estimer chanceux de ne pas l’avoir fait. Ils ont déjà des histoires bien différentes et s’il l’envie pour certaines choses, il en est de même pour lui à d’autres propos. Ils ont des objectifs différents, c’est évident, et il ne lui fera jamais de reproche à ce sujet, raison pour laquelle il se contente d’un énième hochement de tête. Passons. « Mais c’est pas ici que tu trouveras l’amour Swann, si vraiment tu le cherches c’est pas avec ces gens là que tu le trouvera, tu mérites mieux. » Où ça, alors ? Il est bien, ici. Il aime Londres, il aime le pays. Il aime son école, ses études, son groupe de sport. Il n’a pas envie de changer quoi que ce soit de sa routine, même si certains points mériteraient une petite amélioration. Tout ne peut pas être parfait, c’est ce qu’on apprend dans les films et les livres. “C’est pas le genre de chose qu’on trouve en cherchant, j’imagine.” Il n’y a pas de piste à suivre ou quoi que ce soit dans le genre. Un jour il sera amoureux, voilà tout. Il sait que ça se passera ainsi, parce qu’il refuse de laisser toute autre éventualité devenir la réalité. Il ne mérite pas mieux pour autant ; il espère simplement mériter quelqu’un en qui il se reconnaîtra. Là aussi, passons. Ce n’est pas en rêvant à ce sujet que ça pourrait changer quoi que ce soit à son quotidien. Alex, elle, semble avoir définitivement tourné la page à ce propos et il ne lui en veut pas, se doutant déjà de la douleur que peut représenter une peine de cœur. “Tu peux être heureuse sans.” Si elle l’est, si elle va bien, alors c’est tout ce qui importe. Avec ou sans âme sœur à ses côtés, il ne lui imposera jamais rien. Indépendante et forte, elle peut être heureuse par ses propres moyens.
Enfin, il a un rire franc. « Se trouver une chambre ? Je croyais que tu n’étais pas comme ça. » La demande était maladroitement tournée, comme à son habitude, mais il est au moins soulagé qu’elle ne le pense pas capable de tels sous entendus ou même pensées. Il voudrait rajouter quelques blagues à ce sujet mais sait déjà qu’elles seraient toutes bien trop maladroites, il se concentre donc sur leur nouvel objectif en même temps qu’il tente de garder fière allure. La drogue fait son effet mais même avec, il refuse de la laisser prendre le dessus sur lui. Il est utopiste, comme toujours, et croit sincèrement que sa pensée sera plus forte que son corps - quand bien même ce dernier l’a toujours emporté sur la première.
Le lit grince, les draps ont une effluve inconnue qui n’a rien de rassurante. Tant pis, il est déjà passé à autre chose, ses yeux grands ouverts sur le plafond noir d’une chambre qui l’est tout autant. Il sent la poussière, aussi. Swann entend son amie frissonner, il regroupe donc toutes les couvertures à sa portée jusqu’à ses épaules. C’est sûrement un des effets de la drogue et cela ne l’aidera pas réellement, mais il fait au mieux, il le promet, il essaye vraiment. « Par moment je me dis que si je venais à mourir là maintenant, personne ne le saurait. Personne ne s’en soucierait. Je ne manquerais à personne. » - “A moi, si. Je serais vraiment triste si tu mourais, Alex. J’ai pas envie que tu dises des choses comme ça.” Il n’a pas envie de la perdre, il n’a pas envie qu’elle souffre, il n’a pas envie qu’elle le laisse seul. Il n’a pas envie que sa seule amie soit rayée de la carte parce qu’elle représente littéralement tout pour lui. “J’aurais jamais pu parler de tout ça avec quelqu’un d’autre. Ils comprendraient pas. On devrait être chez les fous, pour eux.” D’une voix lasse, il statue ce qui est pour lui une évidence. Ses mains se regroupent sous l’oreiller volé et il se retourne en direction de la jeune femme, éternellement dans le noir. “Faut pas que l’un de nous deux parte, ça veut dire.” Elle se bat pour lui ; il se bat pour elle. Deal ? |
| | | | (#)Jeu 11 Mar 2021 - 3:28 | |
| Évocation « drogues, alcool, sexe et idées suicidaires ».
L'amour, c'est Swann qui l'évoque, c'est lui qui en parle et qui vient raviver les souvenirs et les sentiments d'Alex. Elle a aimé. Elle aime encore. Elle a connu l'amour et plus jamais elle ne veut le revivre et pourtant malgré toute sa douleur, elle sait que ces mois auprès de lui ont été les plus beaux et les plus heureux de sa vie. Alors pourquoi elle l'a quitté ? C'est la question à se poser, celle dont même l'Anglaise n'a pas de réponse. Mais, il parle d'amour Swann, et elle lui réponds même si elle n'aime clairement pas ce sujet. Elle ne sait finalement pas grand chose sur l'amour, les seules choses qu'elle sait, elle les tient de Caleb et peut-être un peu de Rachel aussi qui lui a permit à plusieurs reprises d'ouvrir les yeux et de prendre conscience de certaines choses, mais ils ne sont plus à ses côtés, et l'amour n'est plus là non plus. Si avant ça lui donnait le sourire, aujourd'hui, ça lui déchire les tripes, ça lui donne envie de gerber parce que ça fait un mal de chien. A moins que ce soit l'alcool ça. Elle considère qu'il a de la chance de n'avoir jamais connu ça, pas lui. Alors, elle accepte, après tout, elle ne peut pas priver les gens de croire en l'amour, et elle ne peut pas les priver de connaître le bonheur qu'elle a connu durant quelques mois. “C’est pas le genre de chose qu’on trouve en cherchant, j’imagine.” Malgré elle, un très léger sourire se dessine sur son visage, quand elle repense au jour ou elle a rencontré celui qui lui a donné une raison de croire en l'amour. Elle ne le cherchait pas, définitivement pas. Elle n'y croyait pas. Elle n'en voulait pas. Elle n'était pas faite pour ça et elle ne méritait même pas d'être aimée, pas elle. Mais il avait débarqué dans sa vie, et sa présence avait rendu tout plus beau, tout plus simple. Et à l'inverse, son absence rendait sa vie plus sombre, plus compliquée. « Si un jour tu trouves quelqu'un que tu aimes, ne gâche pas tout. » Cette phrase elle l'a entendu, beaucoup. Ne gâche pas tout Alex, parles lui. Arrêtes tes conneries Alexandra, tu vas tout gâcher. Et c'est sans parler des regrets, et on l'avait pourtant prévenu. Mais elle a tout gâché, c'était inévitable, ça allait arriver voilà comment elle se rassure ou elle justifie son choix finalement. C'était voué à l'échec parce qu'elle était concernée, parce que c'est d'elle dont on parle et qu'elle passe son temps à tout gâcher, à décevoir. “Tu peux être heureuse sans.” Elle secoue la tête, soupire, se masse les tempes. « J'en ai pas envie. » Elle ne veut pas être heureuse, et c'est peut-être bien là, la véritable raison de sa présence ici. Elle ne veut pas être heureuse, elle ne peut pas, elle ne le mérite pas. Pas sans lui. Pas sans eux. Pas après ce qu'elle a fait. Elle doit être puni et sa punition elle se l'inflige en s'interdisant d'espérer un jour aller mieux. Elle veut aller mal, encore et encore. « Tu peux être heureux toi aussi tu sais. » Avec ou sans amour. Il peut l'être mais en a-t-il envie lui aussi ?
Elle sent son corps qui se couvre de couvertures, d'abord surprise, elle ouvre les yeux. Ca fait bien longtemps qu'on n'a pas couvert son corps, habituellement c'est plutôt l'inverse qui se produit. Ca fait aussi très longtemps qu'elle ne s'est pas retrouvée dans un lit avec un homme sans qu'il n'ait pour intention de la baiser. Le dernier c'est Caleb, le dernier avec qui elle a dormi réellement, cette dernière nuit. Elle secoue la tête, elle soupire bruyamment, il est partout dans chacun de ses souvenirs, qu'ils soient bons ou mauvais, c'est à lui qu'elle pense et elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Et si elle en avait la force, elle avalerait n'importe quelle pilule, elle boirait n'importe quel alcool si ça pouvait l'aider à arrêter de penser à lui. Mais elle n'a plus de force, elle a conscience de sa faiblesse, conscience de ses limites, au moins une chose qu'elle a apprit à Brisbane. Sauf qu'elle les franchit toutes encore. Et ce soir, elle sait qu'au moment ou elle essayera de se lever, elle risque de s'écrouler au sol et de vomir le trop plein d'alcool qu'elle a infligé à son corps. Alors, elle ne se lève pas. Elle reste là, ses mains qui agrippent les couvertures alors qu'elle se tourne sur le côté, repliant ses jambes contre elle. Et c'est finalement alors qu'elle se trouve avec le premier homme qui se soucie vraiment d'elle depuis longtemps qu'elle se sent vraiment vulnérable. Parce qu'il n'est pas n'importe qui, il est le premier avec qui elle parle depuis longtemps. Le premier qu'elle accepte auprès d'elle depuis longtemps. Le premier qui se soucie d'elle aussi et peut-être qu'elle lâche un peu prise à ses côtés, sauf qu'elle n'est pas en état pour ça. Ses pensées qui sont hors de contrôle et les mots qui sortent sans même qu'elle ne puisse filtrer ses paroles, elle ne sait même pas si elle veut qu'il entende ses pensées ou si elle aimerait juste pouvoir se taire. Mais une chose est sûre, pour l'une des rares fois depuis qu'elle est à Londres, elle est honnête. Avec quelqu'un mais aussi avec elle même. Elle le sait, si elle venait à mourir, il ne le saurait pas. Personne ne pourrait le prévenir, parce que personne ne connaît son existence ici à Londres. Et de toute façon, il en aurait sûrement rien à faire. Ni lui, ni aucun de ceux qu'elle a laissé derrière elle à Brisbane ne serait là pour la pleurer, parce qu'elle ne mérite pas leurs pleurs. “A moi, si. Je serais vraiment triste si tu mourais, Alex. J’ai pas envie que tu dises des choses comme ça.” Elle ne mérite pas les pleurs de Swann non plus d'ailleurs, malgré ce qu'il est en train de lui dire. Il serait triste, mais de toute façon il le sera. Elle l'a prévenu, ou peut-être pas, elle ne sait plus trop à cette heure de la soirée. Mais il va être triste, ou déçu, ou en colère mais ce sera négatif, parce que c'est l'effet qu'elle fait aux gens qui l'entoure. Elle déçoit, elle fuit, elle abandonne, elle rends les gens auxquels elle tient malheureux. C'est un constat horrible mais tellement vrai. « Je dis juste la vérité Swanny. J'ai abandonné tout le monde, je suis seule et c'est tout ce que je mérite. Je l'ai abandonné alors qu'il avait besoin de moi. » Elle ne sait même plus de qui elle parle. Si elle parle de Caleb ou de son fils. Elle ne sait plus vraiment ce qu'elle dit mais elle ressent au fond d'elle même que ses mots sont sincères. Elle le mérite, cette vie c'est la sienne dorénavant. Mais Swann ne mérite pas ça. « Tu devrais pas t'attacher à moi, c'est un truc que les gens regrette après coup. » Elle le prévient sauf qu'elle est elle aussi en train de s'attacher à lui, ou du moins de l'apprécier vraiment, ne voulant pas parler d'attachement. Elle met tellement d'énergie à essayer de le prévenir de se méfier qu'elle ne se méfie pas vraiment elle. Elle ne remarque pas que les mots de Swann la touchent sincèrement. Que ça la terrifie autant que ça l'apaise de savoir qu'elle compte encore pour quelqu'un. Que quelqu'un saurait si elle venait à mourir. Pas disparaître, mais mourir. “J’aurais jamais pu parler de tout ça avec quelqu’un d’autre. Ils comprendraient pas. On devrait être chez les fous, pour eux.” Elle lâche un rire presque amer suite à la remarque de Swann. « Peut-être que c'est l'explication la plus censée, peut-être qu'on est fou ou que c'est les autres qui le sont, ou le monde dans lequel nous vivons qui fait de nous des fous, mais je suis certaine de ne pas être saine. » Il n'y a plus de sens dans ses propos, et pourtant en elle, ça semble si claire. Chez les fous, c'est exactement là qu'elle devrait être, peut-être que là bas quelqu'un pourrait l'aider à trouver un sens à tout ça. A sa vie, à ses choix, à ses actes ? Parce qu'elle n'y comprends plus rien et elle n'essaye pas non plus, de toute façon le sens ne compte peu finalement, seul compte les actions, les conséquences. Et rien ne peut réparer ce qu'elle a fait. Elle a été trop loin déjà avec les autres, mais avec elle même aussi. « J'voudrais t'aider Swann, te sortir de cette merde, mais regarde moi, je suis incapable de m'aider moi même. » Elle le sait qu'il a pas forcément envie d'être aidé, peut-être même qu'il ne considère pas avoir besoin d'aide, après tout c'est la vie qu'il a décidé de mener, et il l'assume. Du moins auprès d'elle, il le fait. Mais, l'affection qu'elle ressent pour Swann, la pousse à vouloir malgré tout l'aider, parce qu'elle sait que ce qu'il fait pour se soulager n'est pas normal, mais elle est bien la dernière à pouvoir l'aider non ? Elle est qu'une pauvre fille paumée, qui a l'impression d'avoir gâché sa vie l'année de ses vingt-et-un ans. Elle ne pensait plus jamais se lier d'une façon ou d'une autre avec un autre être humain. Et pourtant, c'est bien ce qu'elle fait avec Swann, une amitié qui naît, bancale, spéciale comme eux, qui pourrait leur faire plus de mal que de bien, mais ce soir, elle semble leur faire un peu de bien et c'est déjà ça finalement. “Faut pas que l’un de nous deux parte, ça veut dire.” Elle le regarde vaguement, distinguant à peine les traits du visage de Swann mais elle sent qu'il est là à ses côtés alors qu'il semble vouloir faire un pacte avec elle, sans savoir qu'elle n'est pas la personne la plus fiable du monde, loin de là même. « Je veux pas mourir tu sais, je veux juste oublier. » Il dit partir, elle dit mourir. Parce qu'elle sait qu'elle est trop lâche pour se tuer, mais elle sait aussi que pour partir, elle est une pro. Alors, elle ne peut pas lui promettre de ne pas partir, elle peut juste lui promettre de ne pas mourir. C'est déjà pas mal non ? « Et c'est pas moi qui ait failli réussir à me suicider. » Elle n'aurait peut-être pas du dire ça. Elle n'aurait pas du lâcher les mots ainsi, parce que c'est injuste pour Swann mais c'est lui qui vient de dire qu'ils ne devaient pas partir. Ni elle, ni lui. Et les traces estompées sur les poignets de Swann qu'elle a pu sentir sous ses doigts lui rappelle que si elle, elle peut s'enfuir du jour au lendemain, lui peut mourir à chaque fois qu'il se marque le corps à coup de lame de rasoir ou de ciseaux, ou peut-être de couteaux ? C'est quoi le plus efficace Swann? La question lui brûle les lèvres mais elle ne dit rien. « J'aurais pas du dire ça, mais je crois que j'ai peur que tu le fasses un jour. » J'ai peur de te retrouver baignant dans ton sang Swann parce que même si je ne m'attache pas, peut-être que ta présence me prouve à quel point j'ai besoin de quelqu'un et en ce moment ce quelqu'un c'est toi. Elle ne lui dira pas ça, bien évidemment qu'elle ne le dira pas, elle est une piètre communicante quant il s'agit d'aborder ce genre de chose. Et puis, s'attacher lui faisait déjà peur avec de connaître Caleb, c'est désormais pire, mais avec Swann tout semble différent. Il est là déjà, il est là et c'est le seul. Il ne la juge pas, il n'essaye même pas de profiter d'elle, il la protège et il la considère comme un être humain. Et elle commence à avoir peur de le perdre lui aussi. Un nouveau frisson lui parcoure le corps. Elle le sait, cette nuit va être longue et douloureuse, mais elle ne la craint pas. Elle en sourit presque finalement, elle va souffrir et c'est finalement ce qu'elle cherche en se comportant de la sorte. Et cette nuit à défaut d'avoir trouver quelqu'un à qui donner son corps, quelqu'un avec qui s'oublier pendant quelques minutes, elle semble accepter d'ouvrir une petite partie d'elle à Swann et c'est une amitié qui semble se créer entre eux, au milieu de ces confidences, dans ce lit. Finalement, l'alcool, la drogue et les soirées n'auront pas que des conséquences négatives. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 730 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Lun 15 Mar 2021 - 20:16 | |
| « Tu peux être heureux toi aussi tu sais. »
Mais il l’est, heureux. Il croit l’être, en tout cas. Il fait tout pour l’être, du moins. L’anglais n’entend sa remarque que d’une oreille et préfère rapidement passer à autre chose et faire comme si Alex ne savait pas ce qu’elle disait ou parlait dans son sommeil. Il sont encore loin de pouvoir s’abandonner dans les bras de Morphée, pourtant. Il a trop chaud, il a trop froid. Ils n’auraient pas dû prendre de la drogue, ils auraient dû s’arrêter à quelques verres d’alcool. Ils auraient dû faire bien des choses différemment, en réalité, mais il s’en rend compte éternellement trop tard, quand il ne peut plus rien changer et simplement se contenter de se remplir de remords. « Je dis juste la vérité Swanny. J'ai abandonné tout le monde, je suis seule et c'est tout ce que je mérite. Je l'ai abandonné alors qu'il avait besoin de moi. » - “On est encore ensemble.” Elle ne l’a pas encore abandonné et lui, il n’a pas encore fui. Peu importe ce qui pourra arriver demain, Swann ne veut pas en entendre parler. Il faut profiter du présent tant qu’il est encore réjouissant, parce qu’il sait par expérience que cela ne dure jamais bien longtemps alors rien ne sert d'accélérer les choses. Il est heureux, à côté d’Alex. Ils arrivent à se comprendre sur bien des points et, surtout, ils ont des expériences qui peuvent se recouper et même s’il aurait souhaité qu’elle n’ait jamais à être malheureuse, il est finalement soulagé de pouvoir partager ses souvenirs avec la jeune femme. « Tu devrais pas t'attacher à moi, c'est un truc que les gens regrette après coup. » Il souffle plus fort à peine. Ce n’est pas parce qu’elle se fait annonciatrice de mauvais événements à venir qu’il compte l’écouter pour autant. Il a envie de faire des blagues, il voudrait la prévenir de ne pas mettre cette phrase sur son profil Tinder, il voudrait rigoler de son manque d’optimisme. Il ne le fera pas, pourtant. Il est trop fatigué pour jouer à l’enfant et, surtout, il commence à comprendre que ce n’est pas ce dont Alex a besoin en cet instant. “Fichu pour fichu, je suis prêt à prendre le risque.” Swann la considère déjà comme une amie, il ne peut décemment pas la rayer de sa vie du jour au lendemain simplement parce qu’elle lui aura dit que c’est une mauvaise idée. Peu importe si c’en est réellement une, tant qu’il arrive à trouver un peu de répit et de joie à ses côtés alors c’est tout ce qui devrait importer. D’autant qu’il est persuadé de pouvoir l’aider elle en retour, alors qu’elle n’oserait sans doute pas demander de l’aide à qui que ce soit. « J'voudrais t'aider Swann, te sortir de cette merde, mais regarde moi, je suis incapable de m'aider moi même. » - “Je vais bien Alex, ne t’en fais pas pour moi.” Le pire sûrement, c’est qu’il pense réellement ce qu’il dit. Il se dit qu’il va parfaitement bien et que son amie est la seule à avoir besoin d’aide - la sienne, bien sûr. Tant qu’il verra des problèmes chez les autres, il continuera de rester aveugle face aux siens. C’est tout le paradoxe de sa situation et sa vie toute entière, sûrement, mais puisqu’il ne s’en rend pas compte, il se contente de vouloir la rassurer et d’essayer de le faire par tous les moyens. Ses iris distinguent sa forme dans le noir, il continue de bien faire attention à sa respiration. Ce n’est pas grand chose mais il essaye de faire les choses bien, à son niveau. « Je veux pas mourir tu sais, je veux juste oublier. » Il resserre doucement ses poings contre le matelas, incapable de contredire ses mots. Oublier semble finalement être une bonne option, surtout pour un homme comme lui qui souhaite finalement tout aussi peu mourir. On pourrait croire le contraire, mais il pourrait leur dire qu’ils ont tort, tous. « Et c'est pas moi qui ait failli réussir à me suicider. » Même Alex. S’il avait vraiment voulu se suicider, il y serait allé par d’autres moyens et, surtout, il aurait réussi. Tout comme Alex, il ne souhaitait sans doute que souffrir et se punir. Il ne lui concédera pas une victoire à ce niveau-là. Ce n’est pas un problème d’ego, c’est surtout qu’il n’a pas envie d’en reparler. « J'aurais pas dû dire ça, mais je crois que j'ai peur que tu le fasses un jour. » Ça arrivera. Ce ne sera simplement pas tout de suite, elle n’a pas à s’en faire. “Tu dis ça parce que tu es fatiguée.” “Ça” désigne autant le fait qu’il attente à ses jours de nouveau que la peur d’Alex. Il ne le précise pas, elle s’en fera une idée elle-même. Peu importe ce qu’elle choisira de croire, elle aura raison. Se battre contre elle est bien la dernière chose dont il ait envie alors qu’il ne souhaite que son bien. Elle a besoin qu’on la laisse tranquille et qu’on arrête de jouer avec ses nerfs, sa patience, sa gentillesse. Ce sont tous ces adjectifs qu’il continue de voir en elle, peu importe à quel point elle peut s’énerver et clamer le contraire. Elle n’est pas une méchante, Alex, elle est simplement perdue. Ils le sont tous, eux deux à peine plus que le reste du monde. “Bonne nuit.” Il souffle finalement avec douceur pour mettre fin à leur discussion. Lui ne trouvera pas le sommeil avant d’avoir entendu la respiration de la jeune femme enfin s’apaiser. |
| | | | | | | | i gave all my oxygen (alex) |
|
| |