| my mind filled in the blanks (ginauden #99) |
| | (#)Mar 8 Déc 2020 - 2:24 | |
| Il peint. Il peint et je regarde, gamine interdite qui ne s’en lasse pas ni aujourd’hui ni demain – et je confirme, t’en es même pas encore lassée dans 15 ans Ginny. J’imagine qu’il croit que je dors toujours, que lorsque je me suis assoupie à travers les coussins et les couvertures au jardin c’était strictement pour y rester. Il est disparu Auden, je l’ai senti se lever et filer à l’anglaise – oh l’ironie – malgré le fait que j’ai bel et bien gardé mes yeux fermés, paupières closes serrées pour faire comme si. Comme si sa chaleur dans mon dos ne me rassurait pas, ou au moins presque autant que ses expirations contre ma nuque.
Ce qu’il y a de bien avec la pelouse, c’est que mes orteils sont habitués de s’y frayer un chemin, et qu’ainsi rien ni personne n’a pu m’entendre approcher. Aucun meuble n’a péri sous mon courroux cette fois-ci, aucune bouteille de parfum ne s’est éclatée sur le carrelage de la moindre pièce par ma faute mais surtout celle de mes doigts malhabiles. Quand j’apparais dans l’embrasure de sa porte et que mes prunelles se vissent à sa silhouette, je suis presque persuadée qu’il ne sait même pas que je suis là. Ce qui vend son ignorance aussi, c’est qu’il ne dit rien, ne menace pas. Auden qui déteste quand je l’observe peindre et qui déteste quand j’approche seulement d'un pas un seul de ses pinceaux et de ses couleurs, le voilà à quelques mètres à peine qui ne rage pas, qui ne souffle pas, qui ne me jette pas dehors pas une seule fois.
Plutôt, il est concentré et appliqué. La plus petite couleur sur sa palette est travaillée pendant de longues secondes, et c’est envers elle qu’il se fâche et pas moi, lorsqu’elle n’est pas assez foncée pour lui. Il rajoute du noir et il peaufine ses gris, il a le doigté d’un chirurgien, il est dans sa bulle et je pourrais passer des heures entières à analyser autant ses tracés que ses manœuvres. L’observer réfléchir et contourner le chevalet autant qu’en prendre possession, un canevas après l’autre. J’ai perdu toute notion du temps lorsque je réalise que je n’ai plus la gorge sèche ni même la tête qui martèle. Les migraines se sont envolées et mes maux de coeur se sont calmés. Les seules bribes qui restent d’hier ne sont que des souvenirs embrumés que je laisse à cette Ginny-là, la Ginny actuelle occupée à découvrir un Auden duquel elle ne se lasse pas. L’artiste bien avant le caractère d’enfant et les piques cinglantes. Il est tellement doué qu’à un moment, j’ai même oublié de respirer. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 9 Déc 2020 - 16:51 | |
| Elle est endormie et elle a besoin de se reposer un peu. Je suis bien placé pour savoir qu’elle n’a pas beaucoup dormi la nuit dernière et que le réveil a été difficile, mais loin de la plaindre j’espère simplement que cette expérience lui servira de leçon et qu’à partir de maintenant elle arrêtera de suivre ses stupides des amis dans des fêtes puisqu’ils n’en valent pas la peine. Personne n’en vaut la peine, même, et elle ne devrait pas avoir à embrasser qui que ce soit ni même à boire pour leur faire comprendre qu’elle a de l’importance et de la valeur. S’ils ne le comprennent pas, ce sont eux les stupides en marge de la société. Il faudrait être aussi débile que stupide pour ne pas voir une telle évidence.
Si elle dort alors cela signifie que je peux retourner vaquer à mes occupations. La salle de bain sent encore bien trop les effluves en tout genre et j’ai cru entendre du verre crisser sous la semelle de ma chaussure. Ma maison porte encore les marques de son passage et moi j’en ai les souvenirs. Elle n’a pas parlé de repartir, je ne le ferai pas non plus. Si elle ne le fait pas, c’est que cela ne doit finalement pas être si important que ça. Personnellement, mon frigo est toujours rempli, alors elle peut bien rester quelques heures de plus encore ; cela ne coûte rien si ce n’est beaucoup de patience.
Mon poignet est taché de peinture, maintenant. J’ai insisté - avec moi-même, ouais - pour poser la toile entre mes genoux pour pouvoir la faire bouger dans le sens que je veux et il y a de la peinture de partout. Ma chambre ressemble à une œuvre de Ginny, c’est pour dire. C’est sûrement à cause de sa présence non loin que tout est autant désordonné, j’en suis certain. “Tu sens mon parfum.” Et elle le sent à des dizaines de mètres à la ronde, même si toute mon attention se porte sur la toile et ce que je veux en faire. Elle sent mon parfum et elle porte mes habits, aussi, comme s’il n’y avait rien de plus normal à cela alors que vingt-quatre heures plus tôt encore tout nous semblait impensable. Nous. Ta gueule Auden. “C’est pas si horrible que ça en a l’air.” Sûrement parce que j’ai de bons goûts, assurément. |
| | | | (#)Jeu 10 Déc 2020 - 17:23 | |
| “Tu sens mon parfum.” comment est-ce que ça peut bien être possible que sa voix me fasse sursauter alors que mes yeux n’ont pas lâché sa nuque depuis la seconde où ma silhouette s’est ancrée à l’embrasure de la porte? Je savais, je l’ai vu venir, j’ai vu ses épaules bouger et j’ai entendu de loin l’inspiration qu’il prend toujours avant d’articuler quoi que ce soit, inspiration qui lui donne tout l’air nécessaire pour soupirer avec condescendance une fois ses phrases terminées.
Quand lui critique, moi je relève d’abord mon poignet sous mon nez pour respirer les preuves, tirant le tissu du (son) hoodie par la suite rien que pour confirmer ce que je sais déjà. Malgré les quelques heures à faire la sieste dehors, malgré toutes les fenêtres qu’il a bien pu ouvrir, les couloirs et les pièces, moi et l’univers en entier on sent lui. Naïvement, je ravale un rire, une bouffée d’air de plus que je prends rien que pour mémoriser les notes évidentes encore plus. “C’est pas si horrible que ça en a l’air.” « Que je sente ton parfum ou la toile que tu tournes sur elle-même depuis des heures? » des heures sonnent bien plus dramatique que ça ne l’est vraiment, alors qu’il entendra probablement à travers mes mots le sourire en coin qui s’y ajoute. La toile doit être un mess parfait. La toile doit être le genre d’œuvre que les professeurs de l’Académie ne comprendraient pas, que personne ne comprendrait et qui en un seul coup d’œil, me secouerait bien plus que n’importe quoi d’autre. Ses peintures me dérangent et me pincent, elles viennent toujours chercher quelque chose si creux en moi, au point où je reste prise entre l’arbre et l’écorce, à fixer autant qu’à détourner le regard. Son talent fait mal.
Et enfin, mon corps lui, ne fait plus mal du tout. « Est-ce que je peux entrer? » j’ai appris au fil des coups d’œil noirs et des gestes rageurs que je ne suis pas la bienvenue dans son périmètre quand il crée. C’est okay, c’est pas grave du tout, ça lui appartient et c’est sa bulle et je peux très bien observer de loin. Mais, mais - « J’ai des offrandes et ça se casse pas et c’est pas salissant. » oui, j’ai des offrandes, mais ça se casse et c’est salissant. La ruse est de courte durée mais les cadeaux sont plein de bonnes intentions. J’ai eu le temps de passer à la cuisine faire ce que je sais faire de mieux, c’est-à-dire couler du café et choisir les plus grandes tasses disponibles dans ses placards. Pour lui, ce sera un merci de plus d’avoir enduré mes frasques de gamine incapable de boire une gorgée de vodka avant de perdre la carte et pour moi, le café signifie toujours la simple et pure nécessité. Sur la pointe des pieds, j’initie un pas un seul, prête à poser sa tasse au pied de son lit une seconde et à fuir la suivante loin des attaques d’un pinceau débordant de peinture ou de ses mains pour une fois plus tachées que les miennes. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 20 Déc 2020 - 17:00 | |
| Elle ne pose jamais de questions stupides, Ginny, mais elle pose toujours celles qui dérangent ; même pour moi. Je suis toujours le premier à pointer du doigts les problèmes que le reste du monde préfère oublier et face auxquels ils ferment les yeux, mais parfois l’inverse se produit aussi. Il se produit surtout quand il s’agit de moi, étonnamment. « Que je sente ton parfum ou la toile que tu tournes sur elle-même depuis des heures? » La réponse vient dans la même seconde, parce que prendre notre temps n’est pas un luxe dont nous pouvons nous permettre de s’octroyer. “La toile est parfaite.” Bien sûr que j’utilise la perche qu’elle me tend pour mieux changer de sujet et fuir aussi loin que possible de ce dans quoi j’ai commencé à m’aventurer. Mon parfum sur sa peau, ça aussi, c’est pas si pire que ce que j’aurais pu le croire. Ça aussi, je sais que j’aurais pu m’y habituer si tel aurait dû être le cas. Pu.
Pourtant, puisque ce n’est pas le sujet, la toile continue de tourner entre mes mains alors que le soleil décroît et qu’à la lumière du jour, demain, tout apparaîtra différent. C’est ce qui me plait le plus, sans doute. « Est-ce que je peux entrer? » L’absence de grognement est comme un accord formulé muettement. Elle a passé de nombreuses heures à rester sage et se remettre de sa gueule de bois, c’est déjà un exploit que je n’aurais pas cru possible. Qui plus est, à mon parfum se mêle l’odeur du café et c’est une offrande que je suis toujours incapable de refuser. « J’ai des offrandes et ça se casse pas et c’est pas salissant. » Ça casse et c’est salissant une fois déposé entre les mains d’une Ginny éternellement maladroite qui risque de se prendre le pied dans le tapis avant de tout renverser sur le lit la même seconde. Quand bien même elle a les pires arguments du monde, je lui laisse la possibilité d’entrer et prends le risque que mon petit monde - presque - parfait vole en éclats. Mes yeux ne quittent pas la toile alors que sa silhouette s’avance doucement dans mon champ de vision, elle qui craint toujours d’être de trop, de mal faire, de ne pas s’y prendre comme il faut. Si elle savait que personne n’était resté autant de temps dans ma maison sans que je veuille la tuer ou que l’inverse soit tout aussi vrai, sans doute aurait-elle un minuscule regain de confiance en elle. Encore une fois, pourtant, ce serait bien trop mal me connaître que de croire que je suis capable de lui dire de telles choses. “J’ai pas d’aquarelle ici.” J’aurais sincèrement aimé lui proposer de peindre ce qu’elle veut mais on vient de deux mondes différents à ce niveau là aussi. Ça sonne comme des excuses, finalement, quand ce n’est qu’après que je laisse mes yeux remonter dans les siens et que je me rapproche du bord du lit, et d’elle en même temps, jusqu’à laisser mes pieds se reposer sur le tapis. Mes jambes sont endormies, faute d’être restées trop de temps dans la même position, laquelle n’a jamais été propice à la circulation sanguine.
La toile est abandonnée d’un côté et la peinture qui dépasse des quatre coins retombe déjà sur le lit. Mes mains colorent la tasse noire avec du bleu et du rouge, quelques secondes à peine avant que je ne vienne la reposer au pied du lit, là où elle semlerait pouvoir rester intacte - ce ne sera pas le cas, bien sûr. La dernière étape, ce sont mes mains désormais réchauffées par le café qui se posent autour de l’avant-bras de la brune, l’utilisant comme un support d’art. Mes mains sont pleines de peinture et je dessine du bout de mes doigts comme s’ils étaient des pinceaux. Elle se parre de rouge et de bleu à son tour. Elle a le droit au jaune, aussi, au jaune qui devient vert et qui revient orange à force de mélange. Le bout de mes doigts retient sa paume ouverte, mon autre main joue de son avant-bras et de ses os qui resteront toujours trop visibles à mon goût. “Tu me laisserais te prendre en photo ?” Je demande rarement son avis (“rarement” étant le terme que j’utilise pour signifier “jamais”) mais pour certaines occasions, j’ai besoin de savoir qu’elle est avec moi. |
| | | | (#)Sam 26 Déc 2020 - 21:29 | |
| Il me fascine et il est un autre complètement, Auden l’artiste. Il est patient et il prend son temps, il est partout et aux bons endroits en même temps. Si jamais je ne serai assez idiote pour le déranger de vive voix, le voilà qui sent mon – son – parfum, qui m’invite à entrer, entre une grognement et un autre. La planète en entier s’étonnera que jamais la moindre goutte de café ne trahisse mon sillage.
“La toile est parfaite.” « Elle est finie? »
La question flotte, ses soupirs aussi. Lorsqu’il fait volteface vers moi, c’est sur son lit que je m’installe, tout au bout. Mes jambes se replient et mes yeux suivent les siens même s’il n’attrape pas mes prunelles au vol de suite. “J’ai pas d’aquarelle ici.” ça sonne presque comme des excuses mais je ne lui attribuerai jamais le besoin d’en faire. C’est moi qui s’incruste, c’est moi la parasite, c’est moi qui a volontairement oublié l’heure qu’il peut bien être et qui que ce soit peut bien m’attendre ailleurs qu’ici. Mes parents et mon frère ne veulent que me savoir en sécurité. Jamais hier comme maintenant je n’ai eu peur de quoi que ce soit pourtant. Ça compte, non? « C’est pas grave, j’en ai toujours dans mon sac au cas où. » mon sac qui est perdu, dans une pièce ou une autre. Peut-être est-il encore là-bas, chez ceux qui avaient la vodka et le rhum et oh, Auden vient vers moi.
Pas une fois je parle. Pas une fois j’ose plutôt, même ma respiration complètement bloquée dans ma gorge. Le contact est soudain, quoi qu’il effleure. Ses mains papillonnent sur ma peau, celle-ci traîtresse au possible lorsqu’elle laisse de la chair de poule marquer le sillage qu’il peint de ses doigts agressivement calmes. De rouge et de bleu, de jaune et de vert. L’orangé s’invite, il tapisse. Auden est étrangement doux alors que mes iris scrutent son profil bien plus que ses gestes. Il pourrait barbouiller ma peau en entier, il pourrait la tatouer, il pourrait la marquer au fer rouge que je ne dégagerais pas mon coup d’œil de son profil. Son contact a tout de l’interdit, a tout de l’irréel. Il réveille une nuit blanche enfouie et embrouillée.
Son parfum sent bien mieux sur sa peau à lui que sur la mienne. À force de me le répéter, j’y croirai un jour. “Tu me laisserais te prendre en photo ?” il en veut pas de moi comme modèle. Il n’a jamais voulu de moi tout court. Il n’aime que la lumière et les angles que ma mâchoire offre, il ne veut que tester sa lentille sur qui que ce soit à proximité. Il profite du fait que je sois là, photographe et opportuniste, il veut prendre en photo ses teintes sur ma peau et non ma peau teintée de la sienne. « Oui. » pourtant ma voix souffle et fait écho sur son épiderme, mes mains remontent contre mon bras d’abord, ne touchent rien pourtant. Leur pulpe est occupée à laisser une poignée de millimètres à peine séparer ses pinceaux de doigts des miens, cumuler les couleurs comme si j’en avais les droits maintenant qu’elles sont un peu de moi. Quand mon menton se redresse, quand mon attention quitte mes bras et ses paumes, c’est à travers ses iris tantôt sombres tantôt teintés de miel que je viens me perdre. « Mais juste toi. J’ai pas envie que les autres me voient. » j’ai pas envie que les autres me voient comme lui il en a le droit. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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| « Elle est finie? » “Non.”
Elle n’est pas parfaite, elle n’est pas comme je le désire non plus. Tant que ça ne sera pas le cas, je la considérerai comme inachevée. Pourtant, elle n’est rapidement plus ma priorité. D’une œuvre d’art je passe à une autre. Mes idées papillonnent et mes envies avec, et j’ai beau savoir que c’est la pire des mauvaises idées qui soit je reste incapable de m’écouter sur ce point là. Ce sera un problème pour le Auden du futur que de s’en vouloir à propos de ce que le stupide du passé a bien pu faire pour une fois de plus tout faire voler en morceaux.
Elle a la peau utilisée comme un canevas, mais je ne veux pas faire d’elle une toile. Je veux qu’elle soit ma muse, pour ce soir et pour ce soir seulement parce que si j’ai toujours refusé de la prendre en photo jusque là c’est parce que j’avais mes raisons. Elles sont ce qu’elles sont. « Oui. » Oui, alors. Il y a un sourire que je cache, il y a des idées par milliers que je me retiens de lui donner à la seconde. « Mais juste toi. J’ai pas envie que les autres me voient. » J’ai pas envie que qui que ce soit d’autre ne la voit non plus. Je fais mine de lui concéder cette demande alors qu’elle avait tout d’innée pour moi. Mes autres photographies ne sont pas autant exposées que mes peintures mais je ne les cache pas pour autant et les montre à qui en fait la demande. Pour ces photos-là et pour ces instants, je sais par avance que tout sera bien différent. Pour ne pas me laisser aller à de trop nombreux scénarios invraisemblables, je me lève subitement et étire mon bras pour venir chercher mon appareil photo éternellement posé contre la commode de ma chambre, toujours prêt à être utilisé. “Ce n’est pas pour eux que je fais ça.” Dos à elle, je la rassure enfin à propos de mes intentions. Cela n’arrive pas souvent, elle connaît donc la valeur de ces mots bien mieux que quiconque. “Tu me fais confiance ?” Ce n’est pas une question rhétorique pour laquelle je connais déjà l’issue de sa réponse, et ce n’est pas non plus le genre de réponse pour lesquelles je passerai outre si jamais ce qu’elle a à me dire ne me convient pas. Sa parole importe réellement, cette fois, sans doute bien plus que cela ne l’a jamais été le cas. Si elle ne me fait pas confiance alors je ferai autre chose, je trouverai d’autres idées. Si elle croit en moi, par contre, je continuerai à régler l’appareil pour qu’il capte le peu de lumière de la pièce puisque je ne compte pas ouvrir la fenêtre, les rideaux, ou utiliser une quelconque lumière artificielle. Elle serait belle dans l’ombre. Elle l'est déjà. |
| | | | (#)Lun 28 Déc 2020 - 5:59 | |
| Sa maison semble aussi immense qu’elle est petite. Sa chambre, elle, sent la peinture à l’huile et le parfum - ma faute - la brise qui passe à travers les fenêtres du couloir entrouvertes. Auden évolue tout autour comme s’il était maître et roi du monde, il l’est du mien quand pour le moment mes pieds jouent à composer des mélodies inventées contre les draps qu’ils ont investis. “Ce n’est pas pour eux que je fais ça.” dos à moi, ses doigts s’éparpillent sur le boîter. Son argentique est incroyable, il me fait envie probablement parce que je ne pourrai jamais en tenir un aussi parfait entre mes mains autant qu’il ne me laissera jamais m’approcher du sien tout court. Alors je profite de la distance pour observer et enregistrer chaque miette de détail. Véritable petite gamine studieuse en puissance qui mémorise tout ce que je peux bien de la scène, entre ses traits de pinceaux comme ses réglages préférés. Certains diraient que j’observe trop, d’autres seraient d’accord pour dire que je dérange. Pour ma part je ne veux qu’apprendre ; et il s’est avéré être un bien meilleur professeur que qui que ce soit prenant place au devant les classes à l’Académie depuis les dernières semaines.
“Tu me fais confiance ?” la question me fait sursauter. Mes mots eux, glissent comme le plus naturel des réflexes sur mes lèvres. « Tu m’as jamais donné de raisons de faire autrement. » bien sûr que j’ai confiance en lui. J’ai confiance en ses idées comme j’ai confiance en son génie, j’ai confiance en Auden au-delà de l’absence de confiance que j’ai en moi-même. Le hoodie autour de mes épaules que je resserre une seconde, relâche la suivante. Mes doigts qui remontent contre la fermeture éclair, ralentissent, accélèrent. Je suis toujours gelée, habituellement. Les habitudes sont différentes, ici, quand l’environnement n’est pas le même, quand j’y fais mes marques en sachant très bien qu’elles sont éphémères. Il me fera sortir de chez lui quand il en aura envie, il le décidera et jamais je ne serai ingrate au point d’insister. De rester lorsqu’il voudra me chasser. Pourtant et en attendant, les voilà mes paumes, qui parlent pour moi, elles qui retirent sagement le vêtement pour le plier avec tout autant de retenu à ma gauche. Son t-shirt colle à ma peau peinte de toutes ses couleurs comme des miennes. Auden est toujours décalé, son visage qui ne me regarde pas. Mes iris, eux, se vissent à sa nuque, mon souffle s’accorde au sien. Je ne le comprends pas et je ne le comprendrai probablement jamais ; et me voilà qui désormais ne me comprend plus du tout.
« Regarde-moi. » Juste toi. J’ai pas envie que les autres me voient. Ce n’est pas pour eux que je fais ça. Tu me fais confiance ? Oui. Bien sûr que oui. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 30 Déc 2020 - 12:52 | |
| Si elle ne s’attendait pas à cette question, moi je ne m’attendais pas à cette réponse. Je ne m’attendais en réalité à aucune réponse, parce que je n’attendais rien d’elle. « Tu m’as jamais donné de raisons de faire autrement. » Je ne lui ai jamais donné de raisons de ne pas me croire, certes, mais ce qu’elle ne soulève pas c’est que je ne lui ai non plus jamais donné de raisons de le faire. Pour elle, en tout cas, je n’ai jamais rien fait pour lui nuire. Pour le reste du monde, c’est une toute autre histoire et elle a été témoin de chaque détail. Une part de moi est soulagée qu’elle ait compris qu’elle ne sera jamais traitée comme eux, parce que justement, elle n’a rien de similaire à tous ces autres que je méprise quotidiennement. Elle est celle qui transgresse toutes les règles sans même le savoir ni le vouloir et tant mieux, il vaut mieux que ça reste ainsi et qu’elle n’ait aucune connaissance de l’importance qu’elle est en train de prendre, bien malgré moi, dans ma vie désordonnée.
Elle s’occupe à faire une chose et moi une autre. Personne ne doit rien à personne, c’est un de nos nombreux accords remplis de manière tacite. Elle fait ce que font les gamines et moi, je règle l’argentique, j’essaye la lumière que je veux, je cherche une meilleure, j’abandonne ma toile pour un temps parce que j’ai soudainement trouvé mieux. Je suis soudainement celui dont l’attention est éphémère et si jamais vous me demandez : tout est de sa faute. « Regarde-moi. » J’obéis bien plus sous le coup de la surprise qu’à cause d’une réelle envie de me plier à ses ordres. Ginny ne donne pas d'ordre, de toute façon. Elle obéit toujours à ceux des autres mais jamais elle n’en donne pas à son tour ; surtout pas à moi. Je retrouve ses iris, piqué par la curiosité et tout aussi étonné qu’elle ait d’elle-même décidé de se séparer de mon hoodie. Il trône je ne sais où et je m’en moque parce que ce n’est pas ce qui m’intéresse le moins du monde.
Sous son tee-shirt ses clavicules sont saillantes, et les souvenirs de la veille me reviennent tel un ras de marée. J’y pensais constamment avant cet instant mais je pouvais les nier et les minimiser sans problèmes. Désormais, même pour moi, cela est devenu impossible. C’est toi que je voulais embrasser. Est ce que tu veux que ce soit moi, ta petite amie ? Je t’aime. Je voudrais être dans ta vie pour toujours. Je suis lâche au point d’espérer qu’elle ne se souvienne de rien pour ne pas qu’elle ait à vivre avec le poids de ces mots et je suis plus lâche encore au point d’espérer qu’elle s’en souvienne finalement et qu’on essaye l’interdit, qu’on y goûte et qu’on se dise finalement que l’idée est aussi horrible que mauvaise. Je ne vois que ça, de toute façon. Ce n’est pas la bonne chose à faire, ce n’est pas viable. Ce n’est pas bien et, ouais, pour une fois je me soucis de ce qui est bien ou non parce qu’elle fait partie de l’équation.
Mais c’est pas le sujet. Ce ne sont que des photos, ce ne sont que quelques minutes. Ce n’est que mon appareil que j’ai fini de paramétrer et moi qui me place au pied du lit pour la photographier en contre-plongée. On dit que cet angle n’est jamais flatteur pour personne ; c’est parce qu’ils ne savent pas s’y prendre. “Regarde-moi.” Elle me regardait déjà. Elle ne m’a pas lâché des yeux un seul instant. Esprit de contradiction et besoin d’avoir au moins l’impression de tout contrôler. Et pourtant, justement, le contrôle. Les photos ne me plaisent pas, l’angle ne me plaît pas. Ce n’est pas elle le problème ; c’est tout le reste. Et je souffle et je grogne, je fronce les sourcils et je m’énerve. “Tu me fais confiance à quel point ?” Ça reste entre nous, surtout quand je me replace sur le lit et garde l’appareil dans une seule main, laissant courir mes doigts autour des pans de son t-shirt pour lui faire comprendre qu’il est superflus. |
| | | | (#)Mer 30 Déc 2020 - 22:29 | |
| On dira qu’il fait chaud ; alors que je suis toujours gelée. On dira que son hoodie respirait trop son parfum et qu’il me montait à la tête ; alors que j’en ai appris chaque note. On dira que plier le vêtement occupe mes gestes et mes pensées et toute la pièce ; quand au final même si mes yeux ne le suivent pas je ne fais qu’enregistrer chaque cliquetis de l’argentique, chaque angle qu’il semble vouloir investir. Tout a des airs de chorégraphie qui fonctionne bien rien que parce qu’on en est encore à la chance du débutant et non pas parce que je sais exactement comment il travaille et qu’il sait parfaitement comment je réagis.
Ou pas. Je veux qu’il arrête de me regarder à travers l’objectif et je veux voir ses prunelles d’artiste au focus implacable. Je veux qu’à travers ses iris presque noir dans la pénombre je sois en mesure de me confirmer que même s’il me regarde, il ne voit pas le reste. Le reste comme toutes les fois où en classe ce n’est que lui que je vois et personne d’autre. Le reste comme les mots qui me brûlent encore les lèvres, mots dits hier qui mine de rien reviennent comme autant de relents et de souvenirs qu’on balaie à tour de rôle chacun du revers de la main au fil des sourires en coin qu'on se renvoie depuis des heures déjà.
Le tiramisu est terminé et son shampooing vidé jusqu’à la moitié de la bouteille est rangé. “Regarde-moi.” il n'a pas le droit, Auden. Pas le droit de reprendre mes mots sauf si c’est pour s’en moquer. Pour utiliser un ton trois fois trop aigu, pour me prendre pour la Mary Sue ingénue du village qui ne sait que chanter et supplier, et larmoyer et chigner encore. Pourtant sa voix est douce autant que le sont ses doigts, sur ma peau. Alors je le regarde, bien sûr que je le regarde. Qu’il soit au pied du lit ou à l’autre bout de la chambre, ce n’était qu’une question de temps de toute façon avant que mon menton ne se redresse, mon attention toute entière rivée vers lui. Et Auden souffle, Auden grogne. Auden n’est pas satisfait et pour une des premières fois dans ma vie, je n’en prends pas le blâme. Rien dans ce qu’il fait contrairement à ce que peuvent déclarer quotidiennement mes parents ou ma sœur ne ressemble à ce qu’on dit, à ce qu’on me reproche, quand je suis vraiment en cause.
Non, pour l’heure, je n’ai rien à me reprocher. Pas encore.
“Tu me fais confiance à quel point ?” oui, juste oui, même si ma réponse ne ferait aucun sens. Il demande et il tergiverse, il est brûlant et ma respiration saute un tour. « Assez pour faire ça. » ma voix est enrouée de ne pas avoir parlé depuis de longues minutes déjà, trop occupée à me plier à ses demandes qui n’en ont que le nom et qui sont oubliées. Au même titre que les barrières que je mets avec la Terre en entier alors qu’avec lui, mes doigts ne font qu’intercepter les siens pour s’y enlacer furtivement. Ils guident vers ma clavicule d’abord, les contacts que je déteste mais ceux d'Auden qui étrangement me rassurent. « Et ça. » de mon épaule, sa main jointe à la mienne descend le long de mon sternum, de mes hanches, sans jamais faire plus que frôler les tissus d’un t-shirt qui finira docilement plié comme une confirmation silencieuse de plus.
« Et ça, aussi. » après. Après avoir déposé avec toute la douceur dont je suis capable - même si on ne fait que me comparer à une tornade de maladresse et de brusquerie - mes lèvres, chastes mais tout sauf éphémères, sur les siennes. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 31 Déc 2020 - 13:52 | |
| Il n’y aura pas de troisième fois. Je me le promets au plus profond de moi, je me le répète, je tente d’y croire assez fort pour que cela devienne la réalité. Ma main s’est déposée contre le pan de son/mon t-shirt et il n’y aurait jamais dû y avoir de suite à cela, pourtant je ne suis pas lâche au point de laisser la faute reposer sur elle. Ginny a tout d’une femme forte mais elle n’arrive pas encore à s’en donner les airs suffisants, ce qui ne m’empêche nullement de croire en elle pourtant. « Assez pour faire ça. » Sa voix est enrouée, ses mains sont mal assurées. Je ne lui ai jamais donné de raison de croire qu’elle pouvait agir sans crainte à mes côtés, et je ne veux pas qu’elle sache que c’est le cas. Ce ne serait pas raisonnable pour personne, tout comme ce n’est en rien raisonnable de la laisser guider mes doigts vers sa clavicule éternellement trop saillante. « Et ça. » Son épaule, son sternum, ses hanches. Autant de parties de son corps que je connais déjà et pourtant je ne pense pas un seul instant à me dérober de ses ordres muets. Mes yeux, pourtant, n’ont jamais lâché les siens. Mes doigts, eux, ne cherchent pas à toucher ce qui est encore Interdit, aussi peu que je cherche à parler - d’aucun dirait que c’est un véritable miracle.
Ça n'aurait jamais dû se répéter en dehors de Pago. C’était à l’autre bout du monde, c’était pendant nos vacances. On avait toutes les excuses du monde pour plaider le fait que ça n’avait rien de sérieux, quand bien même ça avait déjà tout de sérieux. « Et ça, aussi. » Elle n’a pas embrassé personne depuis, Ginny. Non pas que personne ne l’ait voulu ; mais parce qu’elle ne voulait le faire avec personne. Pour ma part, mon rythme cardiaque s’est accordé au sien, mes gestes sont aussi lents que ceux qu’elle esquisse. Mes lèvres trouvent le même tempo que les siennes, le même tempo que la première fois qu’on avait osé qualifier de dernière. On osera dire que cette fois aussi est la dernière, pourtant on commence tous deux à comprendre que ce ne sera qu’un mensonge de plus.
L’argentique perd en importance, lui qui me semblait être la seule chose qui valait la peine qu’on s’y intéresse, le voilà qui est relégué au second plan si ce n’est au centième. Ma main le pose au loin sur le lit, l’autre s’ancre de nouveau contre la hanche de la jeune femme, avant de terminer le geste entamé avec son t-shirt. Mes doigts remontent le long de chacune de chacune de ses cotes, mes lèvres trouvent refuge entre ses clavicules. J’ai l’impression de déjà avoir joué cette scène et pourtant seuls les acteurs sont les mêmes. Acteurs qui n’en ont que le nom, d’ailleurs, parce que même si j’agis avec elle comme je n’agirais jamais avec le reste du monde, cela ne m’empêche pas d’agir naturellement. Ma main contre son dos l’intime à tomber doucement contre le matelas alors que mes baisers n’en finissent pas contre sa peau. “Assez pour faire ça, aussi ?” Beaucoup pourraient croire que penser à prendre des photos maintenant serait une insulte ou un besoin adolescent de s’amuser davantage. Ginny, elle, peut comprendre à quel point l’argentique est important, à quel point la lumière l’est aussi. A quel point ma muse est celle qui donne tout l’éclat à chaque cliché. A quel point, elle, est la raison d’être de bien des choses. Et tant que je n’ai obtenu aucun accord de sa part, je sais au moins pouvoir continuer à l’embrasser le long de son corps et de ses formes, enlaçant les doigts de ma main libre aux siens, comme si là avait toujours été leur place. |
| | | | (#)Jeu 31 Déc 2020 - 22:22 | |
| Mon corps sous ses doigts me fait l’impression d’être composé uniquement de papier. Il se froisse et il se plie, il est taché tantôt de ses couleurs et tantôt des miennes. Il suit chacun des mouvements qu’Auden initie, avant d’en initier de lui-même entre deux soupirs cachés contre son cou. C’est bien la seule chose que je cache au final, alors que mes lèvres ne cherchent de point d’ancrage que les siennes, celles qui entraînent avec elles de nouvelles salves de chair de poule contre ma silhouette désormais partiellement dénudée. Et c’est stupidement là, que je me rappelle. Que les pièces de puzzle viennent s’ajouter les unes aux autres, que les mots murmurés à son oreille reviennent se creuser une place sur ma langue sans jamais être répétés à voix haute. Mes déclarations de gamine, ses mains occupées à chasser la mousse et le savon de mes yeux. Mes secrets qui n’en ont que le nom, ses bras qui ont fini par trouver mes hanches de la plus évidente des façons sous les draps. J’ai toujours trop parlé et il s’est toujours contenté de simplement agir. Aujourd’hui encore, la confirmation me semble être aussi évidente que douce, rassurante.
Il y a l’anse de son appareil-photo qui se perd entre mes mèches, il y a son argentique auquel je n’ai jamais touché pas même du bout des doigts. Il y a la lumière du jour qui s’immisce par rayons éphémères sous les rideaux, il y a les reflets de l’extérieur qui tracent autant de lignes sur ma peau que le font ses doigts qui s’égarent là où personne d’autre que lui n’est allé, là où je ne veux personne d’autre que lui, au final. “Assez pour faire ça, aussi ?” mes paumes avaient trouvé sa nuque, alors qu’il venait tout juste de redresser les yeux vers moi. Juste lui qui pourra voir, juste lui à qui j’en ai donné le droit. Une seconde passe et une autre, je n’ai pas besoin d’autant de temps pour savoir ce dont il parle et ce à quoi il fait référence ; son esprit dérivant aux mêmes endroits que le mien pour le moment au moins. Si je ne dis rien et si je ne fais que retrouver pour un moment ses prunelles, c’est simplement parce que stupidement je veux m’assurer que c’est bel et bien Auden qui est là. Qu’il n’y a rien dans cette scène que j’imagine, adolescente stupidement éprise depuis bien plus longtemps que mon (absence d’)égo pourrait assumer.
« Fais ce que tu sais faire de mieux. » mes lèvres chuchotent à son oreille, même si personne n’est là, même si personne d’autre que Williams entendra. Du bout de ma main libre, j’attrape l’anse pour la lui tendre, restant quand même dans mes limites en ne touchant pas à l’argentique. Les seules limites qui tiennent encore, dirons certains. Et ils auraient parfaitement raison. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 1 Jan 2021 - 2:20 | |
| Je ne lui dirai jamais aussi bien qu’à travers l’art à quel point je la trouve belle et parfaite, fort et passionnante. L’argentique est me façon à moi de formuler des phrases que je ne trouve plus, ici, en Australie. Elle sait, pourtant, et c’est tout ce à quoi je me raccroche pour ne pas m’accabler de remords. Elle sait et je fais tout pour le lui prouver, aussi, quand je lui ai déjà conté des dizaines de fois la manière dont j’en venais à coucher avec des hommes et des femmes à tout va. Elle a toujours eu droit aux moindres détails, lesquels ne collent absolument pas à ce que nous vivons en ce moment-même. Mes gestes sont lents, doux, et déjà bien trop amoureux. Tout ne sera que pire encore au fil des décennies, mais jamais mes lèvres ne perdront le chemin de ses seins à ses cuisses, en passant par ses côtes, le tout pour s’échouer entre ses cuisses. « Fais ce que tu sais faire de mieux. » Je voudrais lui répondre que je fais absolument tout en étant toujours meilleur que les autres si ce n’est même le meilleur, mais pour l’instant encore je n’ai pas la moindre envie de me lancer dans un monologue inutile.
L’appareil donc. Il passe de sa main à la mienne ; mes baisers se déposent de nouveau plutôt une dernière fois sur sa cuisse avant que je ne me redresse pour doucement ne faire qu’un avec elle, une fois de plus. L’argentique est au second plan pour quelques secondes encore, le temps de m’assurer que tout se passe bien, le temps d’être certain de ne pas avoir joué au con à un moment où je n’en ai pas la moindre envie. “Oublie l’appareil.” Elle est un mannequin à qui je ne dirai pas comment poser ni quoi faire exactement, mais j’ai tout de même une seule attente. Elle doit oublier l’appareil, elle doit agir comme si nous n’étions réellement que nous deux. Et puisque jamais ces photos ne sortiront de ma maison, nous ne sommes vraiment que tous les deux. Contre le reste du monde, on reste droits et présents, et pour ponctuer mon ordre, mes lèvres retrouvent lentement les siennes. “Oublie tout le reste.” Ses parents, l’Académie, la soirée la veille, ce Raphael, son frère. Qu’elle oublie tout ce qu’elle peut penser d’elle même, qu’elle ne pense plus à tout ce que ces inconnus à l’esprit bien bas ont pu lui dire à un moment ou un autre de sa vie. Ils sont tous bien trop éloignés de la vérité, de la seule qui compte, de la seule qui soit aussi. Ils ne savent rien et ils ne comprendront jamais, parce que justement, ça restera entre nous.
Cette fois-ci, enfin, je n’ai rien à redire sur ce que je peux capturer. |
| | | | (#)Sam 9 Jan 2021 - 23:06 | |
| Pago aurait dû n’être qu’une fois, une seule. Pago aurait dû être une maison sur la plage, une nuit volée et quelques baisers avec.
Je sais bien qu’Auden n’est pas comme ça, qu’il n’en veut pas, de ça. Il ne veut pas de mes baisers qui sont bien trop doux pour toutes ses histoires d’un soir dont il se targue à qui veut bien l’entendre. Il n’en veut pas, de mes doigts qui font la course avec eux-mêmes sur chacune des parcelles de sa peau bouillante que je mémorise aussi facilement que je me convaincs d’être capable de l’oublier. Il n’en veut pas et je ne devrais pas en vouloir moi non plus.
Pourtant on en est là, lorsque mes yeux trouvent leurs homologues, que sa respiration s’ancre aussi instinctivement à la mienne, que mes lèvres tracent un chemin à papillonner vers les siennes. “Oublie l’appareil.” à sa silhouette qui se confond avec la mienne s’arriment mes paumes contre ses épaules, mon front caché contre son cou. Il y reste, j’y reste, une poignée de secondes et de soupirs de plus. Cachée, à me dire que tout ceci n’est qu’une salve de miettes de moments, qu’une pluie d’étincelles contre mon épiderme entraînant avec elle autant de frissons que de chair de poule. Ce n’est que parce qu'il veut essayer la photo autrement et ce n'est que parc qu'il est un artiste, un vrai. Ça n'a rien à voir avec moi, ça n'aura rien à voir avec moi et -
Oublie tout le reste.”
- et puis pourtant, nous y voilà. Ses baisers finissent par se frayer un chemin. La gêne n'est plus et si mes joues sont rosées, c’est bien plus par amour que par timidité mal placée. Sa voix calme tout, ses gestes sont lents, appliqués. Il sert d’ancre et d’acouphène, il se mouvoie mais reste stable, si solide. Bientôt, je ne le vois plus, l’appareil. Je ne l’entends plus le flash, le cliquetis distinctif de son argentique que j’ai appris par coeur autant que le goût de ses lèvres, que le parfum de sa peau au-delà des flasques que j’explose dans mon sillage. Sous ses yeux c’est ainsi que je me vois, et c’est ainsi que je veux me voir. Il me donne confiance Auden, autant que je lui fais confiance, autant qu’il le demande et que chaque pression de son corps un peu plus brûlant au mien ne fait que confirmer.
Je t’aime. Je sais, c’est trop tôt. Je sais, ça ne veut rien dire, alors je ne le dirai pas. Mais il n’y a qu’avec toi que je me sens comme ça. Que je veux, me sentir comme ça. |
| | | | | | | | my mind filled in the blanks (ginauden #99) |
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