Sa voiture faisait un bruit incroyablement douteux depuis ce matin, à Chloe qui ne répondait qu’en augmentant le volume de la radio en se jurant que ça allait partir aussi vite que c’était venu. Elle n’avait pas le temps de toute façon de s’en faire, elle qui était déjà diamétralement en retard pour l’enregistrement du jour. On pouvait clairement voir l’état dans lequel elle allait arriver, bénissant le fait que le doublage lui permettait de débarquer au studio vêtue des joggings les plus laids que la Terre ait portés – mais aussi les plus confortables. Son hoodie trois fois trop grand se cale sur ses mèches, elle n’a rien de séduisant, s'en balance et se brosse les dents aux feux rouges. Les haut-parleurs de sa pauvre automobile en lambeaux lui renvoient un refrain particulièrement poignant d’un vieux CD de fleetwood mac qui est resté pris dans le lecteur depuis une éternité.
Et le trajet n’a pas été le pire, non plus. Ni le parking, ni le moteur qui s’est étouffé tout seul comme une grand deux fois de trop. Non, on dirait que rien ne va, qu’elle n’arrive pas à sortir ses répliques comme il le faut, que les didascalies ne lui viennent pas naturellement. Elle a la tête ailleurs Cohen, elle fait un boulot médiocre et même si l’équipe est complètement zen avec le fait de lui donner une pause pour qu’elle se remette un peu plus dans le personnage et qu’elle ne revienne que lorsqu’elle est relativement centrée, Chloe elle, se met une pression impossible sur les épaules. « C’est bon, je reviens dans 10. » ils la pressent, ils lui tendent un paquet de clopes et un briquet, ils lui pointent le parc face au studio pour qu’elle ait s’aérer la tête et s’enfumer les poumons. Elle, elle refuse les cigarettes mais elle accepte enfin d’aller ailleurs reprendre des forces et un semblant de contenance au passage.
Un coup d’œil noir à sa voiture la trahit, l’une des causes de sa mauvaise humeur du jour. Elle part pour Los Angeles dans deux semaines et elle connaît déjà ses textes par cœur et elle flippe tout de même d’encore une fois faire un scandale sur le plateau. Elle flippe que Victor ne suive pas et qu’ils le remplacent par un réalisateur de merde qui sera de la plus pire des coïncidences pote avec Byers. Elle flippe d’arriver là-bas et d’être incapable de bosser, d’être incapable comme elle l’est aujourd’hui et d’être incapable comme sa voiture semble l’être elle aussi. Un coup de pied un seul, qu’elle donne comme pour se soulager un peu et se donner l’impression de contrôler quelque chose. Coup de pied qui aboutit sur la roue, roue qui perd sa jante, la jante qui elle décide de rouler et de narguer sur un mètre dans un bruyant (et honteux) écho métallique.
« Tu peux pas juste - » quoi Chloe? T’es vraiment en train d’insulter ta voiture pour toute la pression que tu t’imposes à toi-même? Elle aurait dû prendre les clopes. Et elle aurait dû retourner à l’intérieur. Mais elle ne fume pas et s’est donnée en spectacle dehors, sous les yeux d’Ezra. Ah oui, ils habitent tous les deux à Brisbane et ne le savaient pas.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
Il avait un sourcil un brin trop haut sur son visage lorsque sa secrétaire lui avait annoncé qu’il devait se déplacer jusqu’au studio d’enregistrement du quartier, là où ils faisaient des films et où quelqu’un comme Ezra n’avait pas du tout sa place. « Parce-qu’ils ont pas leurs propres gars pour se démerder ? » Il était étonné car il pensait que pour des endroits comme ça, tout le monde avait sa place et son rôle à jouer. Et qu’un mécanicien devait forcément se trouver prêt, sur le qui-vive, à attendre la prochaine mission. Mais apparemment, le gars était malade et c’était urgent et - et il avait arrêté d’écouter ce que Alma pouvait bien déblatérer, de toutes façons une fois sur deux ça ne sonnait pas intéressant à ses oreilles.
Alors, il y était allé d’un pas lourd et trainant, n’ayant pas mis dans son programme du jour un déplacement en dehors du garage et surtout en dehors de son bureau aussi tôt dans la journée. Le soleil était déjà de plomb et la patience du Beauregard déjà envolée depuis autant de temps que l’astre daignait se présenter. Il était las, ces derniers temps. Et il était fatigué de voir que sa vie semblait ne plus tourner autour de grand chose et que les occasions se faisaient de plus en plus rares de retrouver une étincelle de bonheur et d’excitation. Il était fatigué, également, de devoir courir après les gens auxquels il tenait car il enchainait gaffes et conneries, parce-qu’il ne savait pas rester dans son rôle un instant supplémentaire sans venir empiéter sur les plates bandes de ses copains. C’était idiot, peut-être des détails pour certains, mais pour Ezra ça devenait de plus en plus important, ça prenait de plus en plus de place.
« Tu peux pas juste - » En parlant de rôle à tenir et de détails ayant ses importances. Il s’était attendu à tomber sur n’importe qui en arrivant sur les lieux griffonnés sur un bout de papier de la part de sa secrétaire. Il ne s’était jamais dit que c’était possible de tomber sur Chloe quelque-part ailleurs qu’à Sydney, car tout dans son comportement et ses discours de la dernière fois portait ce message là. La dernière fois, justement - cela lui semblait comme hier et si lointain de la même des façons. Elle ne s’aperçut pas de suite qu’il était à ses côtés, Chloe. Et cela laissa un instant supplémentaire de répit à Ezra. Car s’il ne s’attendait pas à la voir dans les parages, c’était justement parce-qu’une fois n’était plus coutume il n’avait su respecter son rôle et avait endosser le costume d’un autre homme pendant une soirée - la nuit, il l’avait assumé tout seul comme un grand garçon. Et qu’elle semblait pourtant sûre d’elle en évitant de mentionner ailleurs que la ville qui les avait tous les deux vu naitre.
« Chloe… » Et pourtant, elle était bien là devant elle, dans une tenue qui n’avait plus rien à voir avec la robe de bal qu’elle avait porté des générations de ça. Les sourcils d’Ezra vinrent se froncer un instant, alors qu’il ne savait plus trop déjà pourquoi il se retrouvait ici, à cette adresse. Bien trop occupé à venir tenter de sonder le regard de la blonde, tout en cherchant à connecter les points et les informations. « Tu… » ’Tu’ quoi, au juste, Ezra ? Incapable de venir aligner trois mots, trop gauche pour concentrer son attention plus d’un instant pour se rendre compte qu’il y avait forcément une explication pour qu’elle se trouve ici au même endroit que lui - lui qui était censé avoir le mariage parfait, les deux gamins et le chien en prime. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » Des allures de déjà-vu, que de tomber sur la jeune femme à Brisbane alors qu’il ne s’y attendait en rien.
Elle a deux moyens de s’en sortir. Le premier serait de sourire, de secouer la tête de la négative, d’improviser une nouvelle langue et de prétexter qu’elle n’est vraiment pas celle qu’il connaît. Ça aurait le potentiel de marcher, vu comment elle peut bien être habillée, arrangée sans l’être. La deuxième, c’est de passer en mode attaque. De lui demander où sont ses milliers d’enfants et sa femme si parfaite qu’elle n’est encore pas à son bras. « Tu… »
Mais c’est pas elle, c’est pas lui, et c’est pas eux. Elle souffle Chloe, sent ses doigts jouer contre la peau de ses coudes à y improviser des mélodies qui ne font aucun sens. Un peu comme leur altercation d’aujourd’hui, en somme. « Qu’est-ce que tu fais ici ? » les voitures passent derrière lui, la sienne à elle la nargue. De ses avant-bras ses phalanges remontent jusqu'à ses mèches qu’elle essaie de replacer mais qui finiront par faire ce qu’elles veulent sans que personne n’en soit étonné. C’est une mauvaise journée. C’est une journée où il n’y a pas assez de café et de vin dans le monde, une journée où elle aurait dû rester sous les draps, mais l’option était impossible parce qu’elle s’était promis d’arrêter de faire n’importe quoi avec sa vie, de tenter ce qu’on appelle être sérieux, être adulte. Regardez-la dans ses fringues d’adolescente, le boulot qui tape du pied en l’attendant et la juste envie de se tirer qui reprend. Elle ne gagnera pas des scores en maturité aujourd'hui.
Il a posé une question, Chloe. « J’me fais faire la leçon par ma bagnole. » alors elle répond, de faits, de logique. Du menton, elle pointe le bolide qui tombe en ruines, qu’elle aurait dû revendre pour la feraille depuis longtemps. Emily refuse d’y embarquer et encore moins lorsqu’elle est avec Jonah. Andie a gravé des conneries sur la carosserie avec ses clés toutes les fois où elle attendait Chloe impatiemment. Il n’y a que Leslie qui a encore un peu de respect pour la voiture de la benjamine, mais probablement qu'elle serait la première à la pousser dans un ravin si Chloe lui annonçait qu’elle changeait enfin de véhicule. « Je perds la voix parce que j’arrive pas à trouver la bonne note pour l'enregistrement du jour et que fumer aidera certainement pas à l’avoir. » et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, la voilà qui en ajoute un couche, en inspirant une dernière bouffée de nicotine. Elle sait très bien que les gars du studio sont en avance, qu’ils pourraient lui laisser sa fin de journée si elle la demandait. Qu’ils préfèreraient limite recommencer demain avec une Chloe en forme que de poursuivre avec celle qui ressemble à une loque humaine et qu’ils se coltinent depuis la matinée. Tout est relatif - « Et j’ai vraiment l’impression que j’ai des explications à te donner. » - ça aussi. Elle a menti. Elle ne fait pas les manchettes, elle ne vit pas partout à travers le monde et juste parfois en Australie, quand elle en a envie. Elle a Hollywood et Netflix, mais tout est encore tellement incertain. Rectification faite : elle n’a rien.
Ou alors, elle a un hoodie, des cheveux gras, une relique de 15 ans avec un volant qui tourne mal et des freins qui bloquent sec et et et et et - « On s’en va? T’as l’air aussi fatigué que moi. » elle tente. Il ne partira pas. Il ne vibrera pas au même diapason qu'elle avec son envie de tout plaquer pour aller à la plage, pour monter Kangaroo Point, pour acheter des billets de train vers Dieu sait où. Pour aller prendre un verre, pour faire comme s’ils étaient encore à Sydney, pour oublier. Pas ces moments-là. Mais ces moments-ci. « Oh, j’habite à Brisbane maintenant. » oh, et ce détail-là, également. La voilà qui est désormais à jour dans ses confessions.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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Tout ce qui lui manquait, présentement, à Ezra, c’était une quelconque logique dans une situation qui ne semblait pas désirer en présenter. Tomber nez-à-nez avec Chloe à Brisbane, alors qu’elle était supposée vivre partout ailleurs sauf ici, ne présentait aucune logique - mais cela faisait parfaitement sens qu’il se retrouve dans une situation comme celle-là; car sa vie de façon générale manquait de sens, alors un rappel de plus ici ou là… « J’me fais faire la leçon par ma bagnole. » Parce-qu’il était vrai en revanche que cette réponse là allait bien dans le décor. S’il ne savait trop le pourquoi il avait atterri ici, c’était bien un appel pour le travail qui avait mené ses pas jusqu’à la blonde. Une voiture qui avait besoin d’un coup d’oeil - voire même d’un sacré coup d’oeil de ce qu’il pouvait déceler d’un regard en coin - et dont il fallait s’en occuper en urgence, qu’on lui avait dit. Chloe avait-elle besoin en urgence de sa voiture pour retourner à sa vie bien remplie de baroudeuse ? « Je perds la voix parce que j’arrive pas à trouver la bonne note pour l'enregistrement du jour et que fumer aidera certainement pas à l’avoir. » Qu’elle vint dire pourtant en tirant de nouveau sur le tube de nicotine qui oscillait entre ses doigts. Instinctivement, Ezra vint en faire de même, allumant une énième clope pour la journée - il y avait malheureusement bien longtemps qu’il avait arrêté de faire le compte.
« Et j’ai vraiment l’impression que j’ai des explications à te donner. » Déjà, la conversation semblait prendre un nouveau sens et un de ceux qui voulaient dire quelque-chose - il avait juste besoin de se concentrer pleinement sur ce que Chloe lui disait plutôt que de cherchait, de façon hasardeuse, les réponses du regard à travers les fringues qu’elle portait et la voiture qu’elle conduisait. « Je pense que répondre à ma question y participera. » Elle l’aura connu plus aimable, elle l’aura connu plus enjoué. Elle l’aura connu sous d’autres coutures également pour sûr, mais celles du jour n’étaient pas des plus délectables - il s’en excuserait à un autre moment, lorsqu’il semblerait être davantage opportun. « On s’en va? T’as l’air aussi fatigué que moi. » Ses mâchoires vinrent distinctement se serrer un brin en plus, alors qu’il tirait une latte un peu plus longue que d’ordinaire. « C’est plus facile à dire qu’à faire. » Elle était venue prêter sa voix pour un quelconque projet, elle l’aurait mentionné qu’il n’aurait pas retenu. Peut-être pour elle, la vagabonde frôlant une célébrité qu’il ne pouvait imaginer, il était facile de venir s’éclipser comme bon lui semblait et quand bon lui semblait judicieux. Dans son monde à lui, en revanche, il se devait de rendre des comptes au patron en fin de journée - et il avait beau être le patron, cela ne changeait pas grand chose au final. « Je suis censé bosser, je peux pas partir comme ça. » Une seconde de silence, et une seconde. « C’est toi qu’a l’air plus fatiguée, tu sais. » La pointe d’humour et de taquinerie, elle se faisait percevoir mais il fallait vouloir la trouver pour la voir. Il ne saurait de toutes façons pas passer plus de quelques minutes en compagnie de la blonde sans venir sortir l’humour et le rire comme défense de première ligne.
« Oh, j’habite à Brisbane maintenant. » Oh - comment ça ? S’il aurait pu trouver toutes les explications logiques à la présence de Chloe en ville en cette journée qui s’était annoncée pourrie jusque la moelle dès le réveil, cette explication là il ne l’aurait pas imaginé. Comment ça, elle habitait Brisbane ? « Comment ça t’habites ici ? » Depuis qu’ils s’étaient croisés sur le chemin du hasard à Sydney quelques mois plus tôt, la Cohen avait décidé de s’établir dans la même ville que lui ? « Depuis l’autre jour t’es arrivée ici ? » Il ne savait pas s’il se devait être étonné ou enjoué, d'apprendre cette nouvelle. Plusieurs émotions différentes venaient se percuter en son sein et il ne savait trop vers quoi se tourner. Il avait fait le beau pendant vingt-quatre heures, à Sydney, à ne pas lâcher le regard de la jeune femme du sien et désormais, il se retrouvait perdu. Si dans ses mots, il avait prétendu que la vie parfaite s’était construite d’elle-même loin de Sydney après qu’ils aient perdu contact, il avait supposé que l’humour de la situation ferait comprendre à Chloe qu’il se jouait d’elle et de sa curiosité. En revanche, il avait compris sans équivoque qu’elle n’était en rien du genre à poser bagages - surtout dans une ville qui n’avait jamais été sienne. D’un autre côté, il se sentait quelque peu bafoué si sa demeure se trouvait désormais en ville car cela voulait dire qu’elle n’avait cherché, par aucun moyen, à entrer en contact avec lui. Les derniers souvenirs des instants passés ensemble se trouvaient-ils si amers qu’elle préférait ne pas les laisser revenir à la surface ? Les sourcils du Beauregard marquaient désormais un trait net au dessus de ses yeux, assombrissant pourtant leur couleur si claire malgré le soleil sachant les faire refléter comme l’eau de la mer.
La loi du juste retour hoche de la tête avec assurance, alors que Chloe se retrouve le nez directement enfoui dans ses tissus de mensonges. Ezra la toise et elle joue tantôt avec sa lèvre, tantôt avec la clope qui s’y greffe, sans vraiment savoir par quelle bribe elle peut commencer pour ne pas ajouter à la longue liste de ses malheurs du jour une dispute avec celui qu’elle a longtemps cru être l’homme de sa vie. L’adolescence ingrate ne l’avait pas ratée, elle et son crush assumé si tard au compteur. « Je pense que répondre à ma question y participera. » ses miettes d'explications ne le satisfont donc pas, Cohen qui vise déjà la fuite. Pourtant, elle l’inclut dans son plan de se tirer, lui offre un ticket aller sans retour avec un quelque espoir que ce soit que si ça fonctionne aussi bien en temps normal pour elle, ça sera la même pour Ezra. C’est pas comme ça que ça marche dans la vie, Chloe. « C’est plus facile à dire qu’à faire. » oh il serait surpris à quel point ça devient simple et évident, un peu plus à chaque fois. Le nombre augmente et la facilité de le faire avec, à un moment Cohen s’imagine que partir sera le nouveau rester. « Je suis censé bosser, je peux pas partir comme ça. » elle aussi, elle travaille. On l’attend en haut, on lui donnerait son congé si elle le demandait, mais la voilà bien trop butée pour accepter cette journée comme un échec sur toute la ligne. Elle se tuerait au boulot pour se prouver qu’elle a au moins réussi ça ; quel être dramatique quand elle s’y met. « C’est toi qu’a l’air plus fatiguée, tu sais. » « Je gagne, donc. » le prix est nul à chier, le podium est en carton et les cernes sont bien le dernier de ses soucis dès lors qu’elle sent le couperet des confessions remonter entre les silences qui sont de moins en moins courts entre eux deux.
« Comment ça t’habites ici ? » hm.« Depuis l’autre jour t’es arrivée ici ? » elle entend la panique dans sa voix, le connaît (ssait) assez pour savoir qu’il doit être à même de se demander quand il a manqué le mémo, de comment elle a pu croire qu’elle passerait inaperçue. C’est une partie d’échecs et c’est un discours de diplomate qu’elle devra rassembler, la blonde, pour arriver à se sortir du merdier dans lequel elle est sautée à pieds joints sans jamais en peser les conséquences. Elle ne le fait jamais avec les autres, de calculer les dommages collatéraux. Avec lui par contre, ça change tout. « Je t’ai pas suivi, t’en fais pas t’as pas de stalker. » elle y va pièce par pièce, Chloe qui finit finalement sa cigarette en se faisant violence pour ne pas en allumer une suivante. Ça trahirait son stress et ses appréhensions et pour l’heure sa voix comme ses hésitations le font amplement déjà pour elle. « Je – ça date. » ça pourrait être tellement facile, Chloe, si tu lui disais la vérité. Si tu lui expliquais que t’es revenue après ton tour du monde, que tu l’as cherché, que tu t’es dis que c’était idiot, que tu as fait ta vie ici en te répétant que si vous étiez faits pour vous retrouver ça arriverait. Et que ça a pas été le cas. On s’est retrouvés, y’a des semaines de ça ; ça lui suffit pas. Elle se racle la gorge, tente de dompter une mèche qui n’en a rien à faire. Au compte-goutte, ça lui permet surtout de déceler sur les traits du visage d’Ezra un quelconque indice sur la suite des réactions qu’il pourrait avoir. Elle-même ignore quelles seront les siennes.
« C’est vraiment un truc dont tu veux discuter sur le trottoir? » gagne du temps, cause toujours. Si elle se négocie de nouveau qu’ils se décalent, ça serait au petit café dans l’angle. Ça il peut non? Les gens qui travaillent ont quand même le droit de prendre des pauses. C'est pas proscrit. « T’as pas peur que ta femme pense que je suis ta maîtresse? » à sa touche d’humour à lui Chloe en ajoute une bien piquante, bien à elle.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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« Je gagne, donc. » Et pour une fois, pour peut-être la première fois, il lui laissait gagner le prix si elle le souhaitait. Il le sentait, que c’était étrange que d’agir de la sorte aux côtés de Chloe, mais il était sincère avec lui-même lorsqu’il sentait ne pas vouloir renchérir. La compétition n’était pas - plus - de mise, aujourd’hui; les explications avaient plutôt leur place, de ce qu’il comprenait avec le peu d’indices qu’elle semblait enclin à lui donner. Car simplement lui dire qu’elle habitait à Brisbane ne serait pas assez, les détails manquaient, rendant le Beauregard perdu dans tout ce qui l’entourait. « Je t’ai pas suivi, t’en fais pas t’as pas de stalker. » Il aurait levé les yeux au ciel, bien haut, en temps normal. Si ses méninges n’étaient pas trop occupées à venir chercher la moindre explication dans le peu de paroles qu’elle s’osait à venir lui adresser. « Je - ça date. » Et ce n’était qu’aujourd’hui qu’il en venait être au courant. Le coup de massue n’était en rien agréable.
« C’est vraiment un truc dont tu veux discuter sur le trottoir? » Il ne savait même pas si c’était quelque-chose dont il avait réellement envie de discuter. La jeune femme, dont il avait été proche des années durant et dont les dernières aventures avec prouvait qu’un quelque-chose avait toujours su planer entre eux, venait de lui avouer à haute voix qu’elle lui avait menti pendant un temps bien trop long de ce qu’elle laissait supposer. Alors, il ne savait même pas s’il souhaitait en discuter, aussi simplement que ça. « T’as pas peur que ta femme pense que je suis ta maîtresse? » Il eut un instant de pause et un sourcil haussé un brin trop haut sur son visage.
En réalité, c’était donnant-donnant. Ezra avait légèrement oublié ce détail là, également. Il était vrai que pendant l’espace d’une soirée, même si le ton de l’humour avait été employé tout du long, il avait prétendu être marié avec la vie parfaite qui s’y rattachait. Il avait aussi fini dans le lit de la jeune femme en face de lui présentement tout en ayant prétendu avoir passé la bague au doigt à une autre. Matt serait là, il dirait ne même pas être étonné de le voir adopté un tel comportement - oh que ça l’énervait Ezra de pouvoir entendre la voix du McGrath résonner dans son esprit sans qu’il n’en ait ni l’envie, ni besoin.
Le jeune homme vint alors soupirer, secouant légèrement la tête, avant de commencer à tourner les talons vers la sortie du parking de l’établissement. « Tu te débrouilleras avec ton patron quand il demandera si ta voiture est réparée, alors. » Car sur un point, elle avait raison, Chloe. Il ne désirait pas rester debout au milieu des voitures - ironique, quand on y penser, pour un mécanicien comme lui - pour avoir ce type de discussion. La Cohen lui devait des explications, il lui en devrait peut-être finalement également en retour, et il valait mieux qu’ils soient sagement assis autour d’un bon café pour agir comme tel. Ce qui semblait être l’instant d’après, ils avaient pris place autour d’une des tables libres en terrasse au café du coin de la rue - une seconde de plus et Ezra avait glissé une cigarette entre ses lèvres, tendant le paquet en direction de Chloe pour qu’elle se serve à son tour.
« Je te laisse commencer. » Il mettait de côté les cérémonies et les banalités - ils avaient depuis longtemps dépasser ce stade là dans leur histoire commune.
« Je gagne, donc. » elle gagne rien du tout, la blonde qui prend ce qu’elle peut d’une conversation qu’elle n’aurait jamais voulu avoir. Alors, ça fait quoi Chloe de se retrouver face aux conséquences de ses actes ? C’est chiant, c’est sérieux, c’est une discussion d’adultes et ce n’est certainement pas ici qu’elle a envie de lui sortir ses explications les plus honnêtes, ou ses mensonges les plus poignants. Elle n’a pas encore décidé, Cohen, sur quel angle elle jouerait. L’envie de dire les choses une bonne fois pour toutes l’intéresse autant que de jouer la reine des hypocrites à nouveau, la tête bien confortable dans le sable jusqu’au noyau de la planète. Elle verra en temps et lieux.
Quand Ezra soupire, elle sait au moins qu’il concède à quelque chose. « Tu te débrouilleras avec ton patron quand il demandera si ta voiture est réparée, alors. » « Depuis le temps qu’il me dit que le bus est plus écolo. » son humour est merdique, autant que l’est l’impression qui lui tatoue d’acide la langue. Elle saura improviser. C’est son boulot, n’est-ce pas, de se construire un personnage de toutes pièces dans sa tête ? Les quelques pas qui les mènent au café qu’Ez a choisi suffiront amplement pour qu’elle se dresse un plan de match mental, toute une carte mémoire de ce qu’elle pourra dire et additionner comme mensonges. Elle est prête Chloe, elle commande un macchiato et elle se complet dans sa tactique pour laquelle elle est passée maître : ne rien dévoiler d’elle, gratter que ce qu’elle veut donner. « Je te laisse commencer. » le paquet de cigarettes glisse vers l'australienne, elle a depuis longtemps abandonné ses bonnes résolutions d’arrêter de fumer prises y’a deux minutes seulement, à peine sa dernière clope éteinte. Une nouvelle frôle ses lèvres, le briquet craque puis tourne entre ses doigts, et la voilà qui inspire la fumée salvatrice d’un hochement de la tête. Elle accepte le mauvais rôle, elle est née pour ça. Vas-y Chloe, invente tout au fur et à mesure, mens-lui en plein visage, t’es la meilleure apparemment, pour ça.
« De base je revenais pour toi. » c’était pas le plan. Le plan, ce n’était pas qu’elle commence comme ça, le plan ce n’était pas qu’elle soit honnête finalement. Pourtant rien ne paraît dans son visage, pas même l’étonnement de s’être entendue dire ces mots-là, des mots qu’elle n’aurait jamais cru même prononcer. Elle lui a dit la vérité. « Parce que t’habitais ici. » elle colmate mais le mal est déjà fait. Ce serait impensable de croire que face à qui que ce soit d’autre Chloe aurait été aussi transparente. Ce serait risible de stipuler qu’elle était le genre de personne à s’ouvrir aussi facilement, à se confesser sans même ravaler sa salive de travers une seule fois. Elle inspire sa clope, se contenterait de ces quelques paroles pour passer au prochain sujet sur leur longue liste de comptes à rendre. Mais apparemment, elle n’a visiblement pas terminé son plaidoyer. « J’ai fait psycho à l’université. J’ai lâché à deux semestres de la fin. » donc elle est revenue pour lui, et elle a presque un diplôme pour faire comme papa. Quel est le lien, Cohen ? « Je voulais être une adulte avant qu’on fasse ça. » ah, on y est. Elle voulait être autre chose que la gamine collée à ses baskets, avant qu’ils se revoient. Elle voulait être mieux que la fillette qu’il babysittait, l’enfant effrontée qu’il n’avait jamais vue autrement que comme tel. C’est stupide, mais c’est aussi ce dont elle s’était convaincue à l’époque. Les apparences, les apparences sont impitoyables quand on parle de Chloe. « Et quand j’ai réalisé que ça arriverait pas, j’ai juste lâché prise. » parce que ça avait pris trop de temps. Parce qu’elle était terrorisée que son plan ne marche pas. Parce qu’elle a rencontré Victor. Parce qu’elle a rangé Ezra dans un dossier passé jamais vraiment réglé mais qu'on va traiter comme tel, au creux de sa tête. Parce que, parce que, parce que ; la liste est longue.
Et apparemment, Chloe a terminé sa cigarette. « J’te rembourserai le paquet. » et apparemment, Chloe en allume une nouvelle.
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« De base je revenais pour toi. » C’était pas le plan. En tous cas, dans ceux qu’Ezra avait pris le temps d’élaborer rapidement dans son esprit, Chloe ne commençait pas ses explications par une telle phrase. Elle parlait de carrière, d’opportunités, de choses comme ça mais il n’était lui-même pas inclus dans le plan. « Parce que t’habitais ici. » Un sourcil vint se hausser sur le visage du Beauregard, empli de surprise et d’étonnement. Il se savait, à l’époque, assez proches pour qu’elle puisse éventuellement faire un détour par chez lui une fois ou une autre, afin de prendre des nouvelles, de se revoir quelques temps plus tard. Mais il ne pensait pas que cela pouvait être au point qu’elle veuille tout plaquer et venir ici pour le voir lui. C’était ridicule. Chloe lui avait avoué avoir eu un crush d’adolescente sur lui, il y avait de ça des années, lorsqu’ils s’étaient retrouvés par hasard à Sydney. Mais Ezra ne s’imaginait pas que cela puisse être allé au delà d’un crush et qu’elle ait pu remettre toutes ses idées d’avenir en jeu pour venir le voir ici, chez lui. « J’ai fait psycho à l’université. J’ai lâché à deux semestres de la fin. Je voulais être une adulte avant qu’on fasse ça. » Il vint secouer la tête. Tout ce qu’il entendait lui semblait absurde, tiré par les cheveux. Ce n’était pas possible que Chloe veuille tout plaquer pour lui. « Chloe… » - « Et quand j’ai réalisé que ça arriverait pas, j’ai juste lâché prise. »
Cette fois-ci, ce fut un soupire qui vint s’échapper d’entre ses lèvres. Il lui avait demandé de lui expliquer comment elle était arrivée ici, à Brisbane, sans qu’il ne puisse être au courant mais il ne se trouvait en rien satisfait de la réponse qu’elle lui fournissait. Surtout, il s’attendait à tout mais pas à ça. Ce n’était pas ça le plan. « J’te rembourserai le paquet. » Qu’elle vint oser lui dire, alors qu’elle s’allumait sa deuxième clope. « Dis pas n’importe quoi. » Qu’il vint renchérir, alors qu’il écrasait sa première et l’imitait pour la seconde. « J’ai pas besoin que tu me paies un paquet de clopes. » Il avait en revanche besoin d’entendre la vérité, même s’il ne savait réellement comment composer cette mélodie maintenant qu’il avait les notes en mains. Il était surtout en train de se demander quels étaient les moments clef qui ne lui avaient jamais sauté aux yeux, pour avoir autant d’éléments manquants à son panier.
« Pourquoi tu m’en as pas parlé plus tôt ? » Il avait pris une minute, peut-être deux de silence rien que pour lui afin de tenter de remettre certaines pièces de puzzle à leur place. « Enfin surtout, pourquoi t’es pas revenue vers moi plus tôt ? Je t’aurais pas mangé. Je crois pas en tous cas. » Il tentait d’injecter là des paroles d’humour alors qu’il n’était pas capable de venir y ajouter ni le fond ni la forme. Autant dire que l’effet n’était en rien garanti. « Je sais pas ce que tu t’étais imaginée à l’époque, mais j’aurais été content de te voir ici. » Sur ça, il n’y avait aucun mensonge. Il avait toujours été heureux de revoir la jeune femme - même lorsqu’elle venait s’imposer à des soirées où il n’avait pas prévu de l’emmener. Elle était pétillante, elle était amusante, elle était gentille. Que des qualités qui faisait d’elle une présence plus qu’agréable à avoir à ses côtés - et cela s’était d’autant plus montré lors de leur soirée à Sydney, où les faux-semblants et les masques avaient été de mise mais pas trop, et où ils avaient passé peut-être le meilleur moment de leur mois de novembre.
« De base je revenais pour toi. » quelle idiote, qui abaisse ses cartes comme elle respire, elle qui inspire le tabac et qui l’expire de suite. C’est une salve d’air désoxygéné qu’elle renvoie vers Ezra, comme si son entrée en matière lui offrait table rase, rachetait ses fautes. Ça met de l’essence sur le feu et elle laisse la cendre tomber d’elle-même, pas plus avancée. « Chloe… » dis rien, surtout pas, qu’ils auraient imploré ses yeux, si elle ne les avait pas détournés une seconde plus tard pour fixer un point vide par-dessus l’épaule du Beauregard. Elle y puise des forces pour tout et n’importe quoi avant de renchérir, d’en finir. Puis, c’est au tour d’une nouvelle clope, d’une nouvelle excuse. « Dis pas n’importe quoi. » elle ne lui rachètera rien, alors, s’il ne veut pas tenir les comptes. Cohen n’est pas calculatrice. « J’ai pas besoin que tu me paies un paquet de clopes. » « C’était pour avoir le dernier mot. » à l’unisson, ils inspirent chacun leur prochaine bouffée de nocif comme si de rien était. Y'a un sourire en coin sur les lèvres de l'actrice. Gamine, il lui volait les paquets de cigarettes des mains ; aujourd’hui, le paquet attend tranquillement entre eux. Quoi ? Elle veut même pas savoir.
C’est une histoire de cheveux gras et de fringues trois fois trop grandes, c’est une histoire vieille de plusieurs (trop d’) années qu’elle apprivoise enfin sur le bout de sa langue. « Pourquoi tu m’en as pas parlé plus tôt ? » elle préférait quand ils mentaient. Elle préférait quand ils passaient des heures à se battre sous les draps et en dehors. Elle préférait quand Ezra ne la regardait pas, que ses yeux étaient cachés contre sa nuque, son souffle avec. « T’as pas été un pote exemplaire non plus, Ez. » ce n’est pas dit avec des accusations, elle n’aurait rien comme munition pour être prise au sérieux de toute façon. Mais qu’il lui reproche qu’elle ne lui ait rien dit joue de l’œuf et de la poule ; il aurait pu lui téléphoner, il aurait pu lui écrire. Elle n’était pas difficile à trouver, pourquoi est-ce qu’elle aurait dû être celle qui faisait les premiers pas, à nouveau ? « Enfin surtout, pourquoi t’es pas revenue vers moi plus tôt ? Je t’aurais pas mangé. Je crois pas en tous cas. » « T’étais occupé. Ailleurs. » ses mots ne tranchent pas, devraient peut-être. Une coupure nette et sèche, un page qu’on tourne. La vérité, c’est que ça l’arrangeait. Qu’il ait des potes ici, une copine. Qu’il ait monté sa vie, qu’il soit heureux, qu’elle ait toutes les raisons du monde de rager, mais de faire pareil de la sienne. Si elle a ironiquement avancé même jusqu’à s’en péter le nez sur des dizaines de murs, Chloe n’aurait jamais pu le faire si elle était restée pantoise à attendre un signe d’Ezra. C’est ça qu’il attend le paquet de clope. Lui et elle.
« Je sais pas ce que tu t’étais imaginée à l’époque, mais j’aurais été content de te voir ici. » des centaines de scénarios, avec chacun un dénominateur commun : ils étaient deux électrons libres voués à se croiser rien que lorsque le timing le voulait bien. Ça avait marché, y’a quelques mois de ça à Sydney. Et aujourd’hui. « Je suis désolée. » elle a repris ses yeux des siens, elle sait faire les choses bien une décennie en retard dirons-nous. « C’était avec ça que j’aurais dû commencer. » des excuses elle en aurait des tonnes ; et pas que pour justifier ses conneries. Elle ne s’excuse jamais d’ailleurs. Jolie première. « À partir de combien de cigarettes c’est trop de cigarettes ? » gagne du temps Chloe, ça paraît à peine. La fumée au bec et l’index qui fait tourner sur lui-même le briquet au centre pile de leur table. « Je voulais pas risquer que tu le sois pas. » content de la voir ici. Elle espère qu’il sache lire entre les lignes, surtout.
Ezra Beauregard
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ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« C’était pour avoir le dernier mot. » Son sourire à lui vint faire parfait miroir au sien à elle. Il la retrouvait parfaitement, Chloe, dans cette phrase. L’espièglerie comme parade face à qu’il pouvait lui dire.
Ce n’était pas sur ce point là et sur un paquet de cigarette qu’il voulait échanger, cependant. Des choses bien plus sérieuses méritaient qu’on leur attribue un instant de gloire, et pour une fois Ezra avait décidé de ne pas se défiler. Même si ça l’embêtait, de mettre le doigt sur des choses qu’il avait sciemment décidé d’ignorer des semaines plus tôt au côté de la demoiselle - il semblerait qu’elle avait agi avec la même technique de son côté. « T’as pas été un pote exemplaire non plus, Ez. » Touché. Même si ça lui faisait mal de l’admettre, elle n’avait pas tord, celle qui n’était plus une gamine à ses yeux. Il n’avait pas spécialement cherché à prendre de ses nouvelles et à savoir comment elle allait. Il n’avait pas fait en sorte que leur lien pourtant important à l’époque à ses yeux et surement aux siens aussi puisse perdurer dans le temps. Il avait préféré profiter pleinement de sa nouvelle vie dans une ville qui ne connaissait rien de son passé plutôt que de l’emporter pleinement avec lui dans sa nouvelle vie loin de Sydney. Il n’avait pas été un pote exemplaire non plus, effectivement. « T’étais occupé. Ailleurs. » - « J’aurais pas du agir comme un abruti avec toi pour autant. » Parce-qu’elle avait été là pendant des années, Chloe, alors que d’autres lui auraient prouvé qu’il était simple de tourner le dos sans regarder en arrière. Elle avait été à ses côtés lorsque sa vie avait radicalement changé du jour au lendemain, et il n’avait pas été apte à lui rendre la pareille. S’il n’avait pas voulu s’en rendre sciemment compte jusqu’à aujourd’hui, maintenant qu’ils mettaient cartes sur table il ne cherchait plus à fuir cette réalité.
« Je suis désolée. C’était avec ça que j’aurais dû commencer. » Il vint froncer quelque peu les sourcils. « T’as pas à t’excuser. » Ce n’était pas ce qu’il cherchait, lorsqu’il lui demandait pourquoi. Il voulait simplement comprendre ce qui lui avait fait rebrousser chemin, là où il aurait sincèrement content de la voir débarquer de nouveau dans sa vie. Sa présence aurait peut-être pu changer bien des choses, à l’époque. « À partir de combien de cigarettes c’est trop de cigarettes ? » Une esquisse d’espièglerie vint se glisser sur ses lèvres. Il n’avait pas besoin de répondre à cette question, elle était rhétorique; mais comme il semblait que l’évident ne se présentait en rien comme l’essentiel entre eux deux, il préféra venir souligner l’inévitable. « Ce sera de trop quand tu auras craché tes poumons à force de m’en taxer. » Il n’y avait aucune vérité, si ce n’était celle sur la santé de ses poumons, dans cette phrase.
« Je voulais pas risquer que tu le sois pas. » content de la voir ici, s’il s’appliquait à suivre ce qu’elle disait. Il vint à son tour tirer une bouffée de fumée de nicotine sur le tube blanc glissé entre ses lèvres. « Je regrette que t’aies pas pris le risque. » Il vint écraser sa cigarette dans le cendrier, et vint commander un deuxième café par la même occasion - après tout, s’ils étaient partis pour discuter correctement, il en aurait besoin pour mener à bien cette conversation et pur enchainer avec le reste de sa journée par la suite. « T’as bien vu à Sydney que ça a été le cas. » Qu’il avait été content de la voir. Même si la soirée mentionnée en question avait pris un tournant qu’il n’avait jamais anticipé ou vu venir, car il ne se trouvait pas à l’époque dans la même situation que Chloe, il ne regrettait en rien la façon dont elle s’était déroulée. Il vint même oser ajouter un petit sourire en coin, espiègle, avant de presque lever les yeux au ciel. « Promis, j’ai rien dit à ma femme à propos de toi, d’ailleurs. » Comme s’il était possible qu’elle croit encore à cette blague idiote. Il ne portait même pas d’alliance, il était juste le pire des menteurs en cet instant. Ce qui était à noter cependant, à travers tout ça, c’était la façon dont l’humeur d’Ezra s’améliorait au fur et à mesure qu’ils avançaient doucement dans leur discussion. Lui qui était renfrogné à l’idée qu’elle ait pu lui cacher une vérité si grosse pendant tout ce temps, se retrouvait à finalement sentir les fibres de son corps se détendre quelque peu à mesure que les minutes s’écoulaient.
Sa tasse de café la nargue et elle n’en prend pas une seule gorgée, ses lèvres sont bien trop occupées à presser une cigarette qui lui donne apparemment assez de forces pour arrêter de mentir comme elle respire. « J’aurais pas du agir comme un abruti avec toi pour autant. » « Toi et moi, même combat. » qu’elle répond doucement, sans lui en vouloir une miette, sans non plus ressentir le besoin de se dédouaner. Elle est capable de prendre ses torts et c’est probablement une première, elle qui est passée maître dans l’art de jouer les autruches à la perfection. On grandit, visiblement. « T’as pas à t’excuser. » et pourtant elle le fait, joli paradoxe. Chloe n’est pas du genre à prononcer quelques paroles que ce soit qui montreraient qu’elle est désolée, qu’elle n’est pas en plein contrôle de son bordel même si elle s’en lave régulièrement les mains. Ezra l’écoute sans broncher, pose à peine des questions, lui laisse toute la place dont elle a besoin pour laver son linge sale une bonne fois pour toutes, une question de confiance probablement, de soulagement aussi. « Ce sera de trop quand tu auras craché tes poumons à force de m’en taxer. » et elle pouffe la blonde, ramasse le briquet en otage et une couette derrière ses oreilles en prime. « J’ai encore de la marge, alors. » elle et lui surtout, qui la suit dans son hérésie de dégommer ses poumons comme il se doit.
« Je regrette que t’aies pas pris le risque. » va pas là, Ezra. Elle le laisse faire pourtant, la cendre qu’elle entend délicatement tomber dans leur cendrier à égalité entre elle et lui. Les et si ne leur font pas du bien, ne lui fait pas du bien à elle d’abord et avant tout. Elle en a tatoué sa peau fût un temps, à se demander ce qui aurait bien pu se passer si elle avait dit et fait certaines choses à l’époque, autant avant qu’après. Elle n’aura jamais la réponse Chloe, et elle a fait son deuil. « T’as bien vu à Sydney que ça a été le cas. » pour l’heure, Ezra adoucit la conversation avec une agilité qu’elle lui envie. Si Cohen est au courant que leurs retrouvailles ont bien rapidement chassé les quelques miettes de doute qu’elle avait pu avoir sur le bon déroulé de celles-ci, n’en reste qu’elle reste avec un goût amer sur la langue qui n’a rien à voir avec la nicotine qu’elle s’injecte depuis plusieurs minutes. « Je saurai pour la prochaine fois. » il n’y aura pas de prochaine fois et ses fossettes le lui confirment, à Ezra qu’elle se promet en silence de ne plus ranger dans la case ‘oublie-le, vaut mieux’. Mine de rien, aujourd’hui ne lui donne que plus envie de s’incruster dans sa vie comme elle le faisait à l’époque, avec de nouvelles limites et des barrières infranchissables qu’elle a balayées du revers.
Il a l’air mieux, sa mâchoire se détend au fil des épaules de la blonde qui se relâchent. On dirait presque deux vieux amis qui prennent des nouvelles le plus sainement du monde. « Promis, j’ai rien dit à ma femme à propos de toi, d’ailleurs. » on dirait presque qu’il souhaite qu’elle lui éclate de rire au nez. Pas d’alliance et pas la moindre intention de le croire, Chloe hoche gravement de la tête, fausse au possible, avant d’attraper un stylo au fond de son sac pour faire les choses bien et jouer d’un peu plus de drame. « Faudra être subtils dans ce cas. » elle pince les lèvres en tentant d’être le moindrement sérieuse ou d’au moins en avoir l’air, maintenant que sa silhouette s’allonge par-dessus la table pour attraper la main d’Ezra, la tourner paume vers le ciel. Elle y inscrira son numéro de téléphone à l’encre noire, au-dessus duquel un Chuck complètement dénué de connotations féminines devrait aider Ezra à ne pas devoir se justifier à son spectre d’épouse. Une seconde passe, une autre avec, elle réalise que c'est la première fois depuis toutes ces années où ils ont bel et bien un moyen d’entrer en contact l’un avec l’autre sans miser sur un quelconque hasard de se croiser au même endroit au même moment. « Si t’arrêtes d’être un abruti j’arrête moi aussi. » quand ses yeux se redressent et attrapent ceux du Beauregard, elle est toujours à pincer du bout de l’index et du pouce les phalanges du blond comme autant de rappels qu’elle existe. « Amis ? » impossible à cerner, parfaitement compliquée à lire, et le sourire qu’elle arbore est autant rassurant que naturel. Elle donnerait tout l’argent qu’elle n’a pas pour pouvoir continuer de lui dire toute la vérité et rien que la vérité, à lui.
Ezra Beauregard
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« Toi et moi, même combat. » Ils avaient eu chacun leurs torts, ils avaient tous été reprochés, mais aucun de deux n’avait été irréprochables - et il aimait l’idée qu’ils se retrouvent égaux dans cette situation. Le paquet de cigarettes revint au milieu de la table, ils vinrent tous les deux en prendre une nouvelle, et la discussion revint prendre son cours.
Et surtout, il vint amener Sydney sur le tapis. Il ne savait pas s’il s’agissait là d’une bonne idée ou non, mais ils allaient forcément devoir passer par ce sujet là pour mener à bien la grande discussion dans laquelle ils s’étaient lancés. En aucun cas, retrouver Chloe là-bas ne s’était imposé à Ezra comme une mauvaise nouvelle ou un mauvais souvenir, et il préférait le souligner pour ne pas que le doute plane plus longtemps dans l’esprit de la jeune femme. « Je saurai pour la prochaine fois. » Elle vint s’unir à lui pour la blague, vint confirmer l’idée qu’ils étaient sur la même longueur d’onde sur cette affaire. Au moins, elle pourrait se retirer la culpabilité d’avoir pensé qu’il puisse regretter de s’être retrouvés - qu’importe la forme que ces retrouvailles avaient pris. Maintenant que tout malaise était dissipé, Ezra sauta surtout l’occasion pour venir ajouter ici une petite touche d’humour. S’il avait été froissé, au premier abord, de tomber sur Chloe ici à Brisbane sans qu’ils n’aient l’un ou l’autre pensé à mentionner le fait qu’ils habitaient désormais dans la même ville, ses muscles se détendaient progressivement désormais et il prenait plaisir à avoir ce café, cette discussion même également, de façon inopinée avec la jeune femme. Ce qui le rendit d’autant plus décontracté, fut de voir que tout en sachant désormais que c’était faux - ou même si elle l’avait toujours su, elle jouait bien la comédie la gamine -, Chloe vint jouer le jeu jusqu’au bout. « Faudra être subtils dans ce cas. » Retenant le sourire qui menaçait de venir irradier sur son visage, Ezra vint hocher vivement la tête deux ou trois fois. Il ne trompait personne, cependant. « Les plus discrets. » Qu’il renchérit.
Finalement, sans annoncer ce qu’elle s’apprêtait à faire, Chloe vint farfouiller dans son sac à mains avant d’en sortir un stylo, et dans la foulée de venir attraper la main d’Ezra de l’autre côté de la table. Le froncement de sourcils qui vint se faire percevoir sur le visage de l’australien n’était, cette fois ci, en rien faussé et il se demandait réellement ce qu’elle était en train de faire - jusqu’à temps que les chiffres écrits de la main de la jeune femme deviennent un numéro de téléphone et qu’un petit sourire en coin se fit voir de son côté. Elle avait signé Chuck, et il n’en était en rien étonné. « Si t’arrêtes d’être un abruti j’arrête moi aussi. » Leurs yeux vinrent s’accrocher à la suite de ses mots et Ezra sut en cet instant qu’elle venait d’y mettre tout le sérieux dont elle était capable après la discussion, qui l’avait été bien moins, qu’ils venaient d’avoir. L’idée de ne plus jouer à l’abruti avec elle, comme il l’avait pourtant tant de fois fait par le passé, lui convenait bien. Même - il ne voyait pas d’autre plan désormais. Ils avaient bien plus à profiter à arrêter de jouer aux idiots plutôt qu’à persévérer dans cette voie là. « J’arrête d’être un abruti, alors. » Le sérieux était de retour dans sa voix à lui aussi, alors qu’il attrapait doucement le bout des doigts de Chloe des siens. « Amis ? » Ils l’avaient été pendant tant de temps, revenir à cette étape là ne serait pas du plus compliqué que de se rappeler un bon souvenir normalement. « Amis. » Il vint lever la main de la demoiselle pour y déposer un baiser sur le dessus, avant d’étirer un sourire apaisé. Celui que Chloe portait désormais faisait écho à son ressenti à lui, ce qui le rassurait.
Il laissa passer encore un silence, et un autre, avant de venir reposer délicatement sa main sur la table et par se reculer dans le fond de sa chaise. Sa cigarette toujours allumée vint rejoindre de nouveau rapidement ses lèvres et un épais nuage blanc se dissipa dans les secondes suivantes au dessus de lui. « Pour revenir à d’autres sujets, ta voiture, tu veux que je l’emmène avec moi ? » Ah oui, il devrait peut-être préciser cette partie là aussi, puisqu’il n’avait pris la peine de lui mentionner sa vraie vie ici la dernière fois. « Je tiens un garage à quelques rues d’ici, je pourrais y jeter un coup d’oeil et faire le nécessaire dessus. Pas dans la journée mais au moins, ça sera une bonne chose de faite. » Un de ses sourcils se haussa quelque peu sur son visage, interrogateur. Quitte à ce que leur discussion se solde par quelque-chose de positif, autant essayer de tirer sur tous les bords pour joindre toutes les finalités qui les arrangeaient. « Pour savoir ce que je fais, car je vais pas pouvoir rester encore longtemps. » Même s’il aurait préféré rester tout le reste de la journée assis en terrasse au soleil à discuter avec Chloe, il n’en restait pas moins qu’il était censé être en train de travailler plutôt que de se la couler douce. Elle aussi avait surement bien des choses à faire, qui plus était.
Oh, ils seront subtils. « Les plus discrets. » elle pouffe, la blonde qui roule des yeux bien plus par automatisme qu’autre chose. S’il avait été marié pour vrai, elle aurait été la pire des maîtresses, la plus envahissante, l’aurait marqué à la nuque avant de le renvoyer vers sa concubine. Pour l’heure par contre, ils sont bien mieux que des amants au détour de se faire une crasse l’un et l’autre – ils sont sur un genre de même longueur d’ondes. « J’arrête d’être un abruti, alors. » « Hâte de voir ça. » nargue Chloe, moque-toi bien comme il faut. Son sourire de gamine et les fossettes qui y sont assorties tracent la blague, elle est dans le même bateau que lui et n’en sortirait pas même sous la torture. On est bien, quand la mer est calme.
Et quand il embrasse le revers de sa paume, elle fronce du nez pour la peine. « Amis. » elle a elle-même amené le terme, elle serait bien idiote de le regretter. À la place, ses prunelles quittent momentanément celles du Beauregard pour filer vers ses lèvres, vers la fumée qui s’en dégage, la cendre qu’il occasionne. Elle compile les clopes qu’ils se sont enfilées aujourd’hui, les multiplie par deux en anticipant celles qu’elle fumera sur son balcon en rentrant chez elle lorsqu’elle tournera la conversation d’un sens et de l’autre en se demandant où tout ça va les mener. Plus tard, plus tard pour les réflexions existentielles Chloe. « Pour revenir à d’autres sujets, ta voiture, tu veux que je l’emmène avec moi ? » amusée, elle perd de vue le mégot, retrouve un Ezra étreint d’un nouveau rôle pour la journée. « Je tiens un garage à quelques rues d’ici, je pourrais y jeter un coup d’oeil et faire le nécessaire dessus. Pas dans la journée mais au moins, ça sera une bonne chose de faite. » quand il dit qu’il y va all in avec la vérité, il ne le fait pas à moitié. Une pensée pour toutes les fois où sa caisse a crevé entre ses mains, pour tous les pneus crevés qu’elle a changés à la ramasse en bord de route et pour les grincements que la bagnole accumule depuis des années. Si seulement elle avait su qu’il était dans les parages ; elle savait, vous suivez n’est-ce pas ? Mieux. « Ça nous va bien, de dire la vérité. » Chloe s’inclut là-dedans, visiblement fière d’avoir vidé son sac et encore plus d’avoir entendu le sien.
« Pour savoir ce que je fais, car je vais pas pouvoir rester encore longtemps. » « Blablabla. » c’est sans la moindre malice et rien qu’une pointe d’humour bon enfant qu’elle lui tire la langue. La blonde ne le retiendrait jamais sous prétexte qu’ils se sont tout dit – il ne lui doit rien et ne lui devra jamais quoi que ce soit de plus. S’il doit filer qu’il s’en aille, elle lui lance derechef ses clés au même moment où elle renchérit d’un sourire supplémentaire. « Appelle-moi. » Cohen qui ne connaît pas le tact supplie à peine, suggère juste. Un battement de paupières plus tard et elle le dédouane de toutes responsabilités encore une fois. « Quand elle sera prête, j’veux dire. » pour l'heure, ils ont quelque chose de plus que des souvenirs ou des sensations servant de fil entre eux deux.