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 All is bright | ftCharlie

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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyJeu 17 Déc 2020 - 13:12


“All is bright” &Charlie La période de Noël à Brisbane est loin d’aller au Medici lui qui connait cette période sous le froid de l’hiver et parfois-même sous la neige. Ici à Brisbane, il n’y a que soleil et chaleur, loin de l’ambiance qu’il pouvait bien avoir en Europe. Des souvenirs où il devait porter bonnet, écharpe ou autres gants, en Australie il ne suffit que d’un simple t-shirt et à la limite d’un petit gilet et c’est déjà amplement suffisant. L’Italie lui manque parfois et même si la vie est aussi brillamment décorée de ses lumières, de son sapin qui pourrait presque toucher le ciel, de ces classiques musiques de Noël, l’ambiance reste bien trop différente à son goût et il n’arrive pas vraiment à s’y habituer et ce même après quatre ans. Le petit point positif dans tout ça, c’est qu’ici aussi tout le monde se rue dans les restaurants pour profiter des bons petits plats et menus qui s’adaptent en conséquence pour les fêtes. À chaque repas du soir il ne peut pas voir la fin de la queue d’attente le Medici et ça veut dire qu’il faut que l’entièreté des employés doivent faire honneur au restaurant pour lequel ils travaillent, le plus difficile étant de garder la motivation derrière les fourneaux pour ceux qui vont devoir travailler jusqu’au vingt-cinq au soir.

Gio dans tout ça ? Il se pavane, il sirote ses cocktails sur la plage profitant par la même occasion de ce fameux soleil qui à défaut de lui rappeler les fêtes de Noël a au moins pour lui de lui permettre de profiter de la mer en attendant patiemment la veille de Noël afin de rentrer chez lui et de passer cette fête en famille. C’est aussi en se promenant pour faire les derniers cadeaux qu’il s’arrête devant la patinoire éphémère mise en place pour l’occasion par la mairie. Son attention est attirée par la chevelure d’une demoiselle qu’il pourrait reconnaître entre mille et un sourire vient se dessiner sur ses lèvres alors qu’il s’appuie contre les barrières faites de bois entourant la patinoire. Il la voit s’arrêter un peu plus loin alors que la nuit commence tout doucement à montrer le bout de son nez. « Alors comme ça on vient patiner et ça n’appelle même pas ses vieux amis ? » Lui dit-il alors qu’il s’est rapproché juste derrière elle il y a de ça quelques secondes. Ça faisait un petit moment qu’ils ne s’étaient pas vus Gio et Charlie, la plupart du temps ils se retrouvent soit chez l’un soit chez l’autre et il n’y a jamais vraiment des heures de discussions à parler de tout et de rien. Il mentirait s’il disait que ça ne lui faisait pas plaisir de la croiser ici. « Je ne te pensais pas amateur de patin à glace Charles. » Petite pensée à ses heures qu’il a bien pu passer à patiner, encore un autre petit souvenir qu’il a d’Italie ou même de France où il y a aussi passé une petite partie de sa vie. Il aimerait bien se vanter un peu plus le Medici parce qu’il ne s’agirait pas de ne pas en profiter pour se mettre en avant, mais est-ce une bonne chose ? Pas certain, le bon karma n’est pas vraiment de son côté en ce moment.

« Qu’est-ce que tu fais de beau ? à part patiner je veux dire. » Il est toujours derrière sa petite rambarde le Medici, appuyer bien tranquillement contre cette dernière alors qu’il fait face au regard bleuté de Charlie. Il espère bien qu’il n’aura pas à enfiler des patins lui aussi, mais quelque chose lui dit dans sa tête que c’est peine perdue d’avoir ce petit espoir. En même temps est-ce vraiment une bonne idée de le faire pour se mettre à dos Charlie en l’humiliant publiquement sur la glace ? Encore une fois, pas certain et c’est qu’il ne se gênera pas de le faire l’Italien, son égo est bien trop développé pour qu’il ne puisse ne serait-ce qu’une seconde faire comme s’il était novice. Sry not sry Charlie, mais il vaut mieux qu’il reste là où il est actuellement. « Tu es venue toute seule ? » Il détache alors son regard de la jeune femme afin de scruter les alentours, une simple question pas si innocente que ça quand il pense à ce qui pourrait bien arriver dans la soirée si jamais ils ne rentrent pas chacun de leur côté.

 
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyVen 18 Déc 2020 - 19:59

Elle a la grâce d’un asticot une fois ses patins posés sur la glace, Charlie. Tout ce qu’elle sait faire c’est tenter de limiter les dégâts en tentant de paraître un minimum crédible alors qu’elle utilise ses bras comme si elle était un oiseau prêt à s’envoler - quand bien même elle n’a ni aile, ni nulle part où voler, justement. Pourtant c’est un jeu qui continue de l’amuser et elle passe au King George Christmas Square aussi souvent que possible pour tenter d’améliorer ses talents de patineuse ou, en tout cas, tenter d’en limiter les dégâts. « Alors comme ça on vient patiner et ça n’appelle même pas ses vieux amis ? » La voix est familière, le ton de la voix l’est tout autant. Ce dont elle a l’habitude, aussi, ce sont ses lèvres qui s’étirent instinctivement pour venir former un sourire sincère dès lors qu’elle se retourne vers la barrière pour faire face à un homme dont elle connaît l’identité avant même de l’avoir en visuel. “Tu sais que tous mes vieux amis ne s’appellent pas Giovanni ?” Toujours en train de chercher la petite bête, on ne peut pas se refaire, que voulez-vous. Son sourire s’élargit pour devenir plus taquin alors qu’elle s’appuie sur la rambarde métallique pour y trouver un point d’appui, lequel sera toujours plus stable que son propre équilibre. « Je ne te pensais pas amateur de patin à glace Charles. » Elle n’a aucun mal à rigoler d’un rien et puisque Giovanni tente souvent de jouer de ce registre, ils s’entendent toujours sans avoir à se forcer. Enfin, presque toujours. Toujours, sauf quand l’ego de chacun entre en compétition avec celui de l’autre ou lorsque Charlie refuse de le laisser dire qu’il cuisine mieux qu’elle - quand bien même elle peine à déjà ne pas faire brûler ses plats. “C’était pas vraiment au centre de tes préoccupations jusque là j’imagine.” L’allusion restera entre eux, sans aucun doute, mais force est de constater qu’ils n’ont jamais eu de discussions profondes sur le sens de la vie et qu’il était un peu trop occupé à lui demander la taille de son bonnet - ou à la deviner par lui même, selon l’humeur.

« Qu’est-ce que tu fais de beau ? à part patiner je veux dire. » - “Si par “patiner” tu veux dire “essayer de ne pas me casser un os”, alors je ne fais rien de plus. C’est déjà suffisant.” Puisqu’elle ne compte pas le lasser croire qu’elle est en train de sous-entendre quoi que ce soit pour le reste de la soirée, Charlie préfère reprendre le registre de l’ironie pour déjà désamorcer la moindre blague qu’il pourrait faire à propos de ses piètres talents sur la glace. Après tout, si elle le fait d'elle-même, il ne pourra pas le faire ensuite et elle n’aura pas à s’en énerver - parce que oui, bien sûr que c’est ce qui se serait passé le cas échéant et leurs retrouvailles improvisées auraient été un bain de sang. « Tu es venue toute seule ? » Cette fois-ci, la question l’amuse mais elle ne le laisse pas transparaître autrement que par un sourire de plus, lequel ne s’était de toute façon pas évaporé. Il arrive toujours avec de gros sabots, l’italien, et c’est au moins quelque chose qu’elle trouve aussi rassurant qu’amusant. Prédire le futur a parfois du bon. “Il y a mon petit-ami du mercredi juste derrière et j’attends celui du jeudi qui devrait arriver dans trente minutes, pourquoi ?” Encore une fois, incapable de répondre sérieusement, elle utilise tous les subterfuges à sa disposition pour laisser la question planer et avec elle, toutes les suppositions qu’il peut être en train d’inventer dans son petit cerveau de spaghetti et de lasagnes. S’il pensait être subtil avec sa question, elle n’a nul mal à comprendre qu’il attend une réponse en particulier, bien avant toutes les autres. “Détends toi, je suis toute seule.” La Villanelle reprend une ultime fois, plus sérieuse, moins enfantine.

Finalement elle n’a qu’une seule question au bout des lèvres et elle la lui pose alors qu’elle commence déjà à s’écarter du rebord, créant une distance entre eux qu’il ne peut combler du fait de son manque de patins à glace. “Tu continues de me faire passer un interrogatoire ou tu viens ?” A son tour, elle n’attend qu’une seule et unique réponse. Bien que son aptitude à patiner, sur une échelle de un à dix, soit encore bien loin de toute échelle, elle trouve tout de même l’idée amusante et la possibilité de passer ce temps avec Giovanni n’a rien de repoussant, bien au contraire.
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyDim 20 Déc 2020 - 20:27


“All is bright” &Charlie Il n’a pas à faire semblant d’être quelqu’un d’autre en prenant des pincettes avec Charlie, il a toujours apprécié son tact et sa répartie, elle a toujours eu quelque chose à lui redire, à lui balancer à la gueule et c’est tout ce qu’il cherche le Medici. Quand il se retrouve seul à faire le con ou qu’il n’y a pas vraiment de répondant de l’autre côté ça le fait chier. Ils passent leur temps à s’emmerder à toujours provoquer l’autre sans que l’un d’eux ne disent le mot de trop. Il leur suffit aussi d’un sms, d’un seul mot pour que l’autre rapplique sans vraiment poser de question, sans avoir à juger et c’est tout aussi important pour Gio qui ne veut pas se prendre la tête. « Ils devraient pourtant, ça serait quand même con de ne pas vouloir être comme moi non ? » Ses chevilles ne changent pas, il doit toujours se faire faire des chaussures sur mesures tellement elles sont énormes. Un large sourire se joint au sien alors qu’il ne peut pas réfuter les dires de la blonde. Ce n’est pas tant le fait d’en savoir plus sur Charlie qui le dérangeait, ils ne voulaient simplement pas que ça aille plus loin qu’un échange de bon procédés, ces derniers se basant sur une attirance purement physique. Peut-être qu’il osera plus de questions si jamais la blonde se montre curieuse à son tour, mais pour le moment une nuit passée dans son lit sans en demander le plus lui va très bien, leur va très bien. Pourquoi avoir plus quand on se complait dans ce qu’on a déjà ? « C’est pas faux, mais il faut dire que tu ne m’as jamais vraiment laissé un souffle pour moi non plus. » Lui dit-il avec ce petit rire qui lui est propre, celui qui a le don pour agacer pas mal de monde au passage.  Il doit bien y avoir des soirées passées à chill devant une énième série Netflix dans le tas, une soirée où leur rire pouvait bien emmerder les voisins, mais encore une fois, leurs discussions sont légères et ne vont que rarement dans les petits détails de leur vie respective.

« C’est bien ce que je me disais quand je te voyais au loin, au début j’pensais à une danse rituelle un peu bizarre, mais je me suis dit que ça m’étonnerait que tu t’adonnes à ce genre de chose devant tout un public. » Il n’a pas fallu que Charlie lui précise qu’elle n’était pas si douée que ça avec des patins pour que l’Italien ne s’en rende compte, il suffisait simplement d’observer, mais finalement ça aussi il trouve ça cool, quand on n’a pas honte de se ridiculiser devant les autres c’est qu’on fait preuve d’une grande confiance en soi et c’est encore une autre chose que le Medici apprécie chez Charlie. Bon, ça ne l’empêchera pas de la faire chier et de se prendre une remarque la seconde d’après sur sa non capacité à retenir ce qu’on peut bien lui dire, mais well, l’habitude. Il fait faussement l’offensé Gio quand elle lui apprend qu’elle est en compagnie de deux garçons qui doivent probablement être bien loin d’avoir autant de classe que lui ou même d’être réel au passage, mais en même temps il ne pourrait pas dire qu’il soit surpris. « Je croyais que c’était moi le mec du mercredi ? Lui c’est celui du matin c’est ça ? » Il continue son acting le Medici et Charlie fait de même de son côté. Sa question ne l’étonne qu’à peine alors qu’il n’attendait que ça Gio qu’elle lui propose de la rejoindre sur la glace. Il n’est pas du genre à ‘ montrer ses gros muscles ‘ quand il est doué pour quelque chose, mais il aime tout de même bien se mettre ‘ légèrement ‘ en valeur. « T’es certaine que c’est ce que tu veux ? » Le regard de Charlie lui suffit pour avoir sa réponse. Il garde ce même sourire qu’il a depuis le début alors qu’il se dirige vers l’accueil afin de louer des patins ce qu’il n’a pas sur lui à tout moment. Il ne lui faut d’ailleurs pas très longtemps pour les chausser et mettre ses cadeaux de côté. Il arrive finalement sur la glace avec classe, regardant autour de lui où pouvait bien se trouver sa partenaire, mais aucun signe de vie. Il fait un tour pour la chercher revenant au passage à l’endroit même où elle se tenait il y a encore quelques secondes, mais toujours rien. « Ok, ça c’est très drôle, mais montre toi maintenant. » Dit-il alors que les quelques personnes qui l’entourent le regarde avec un air bizarre, comme s’ils se trouvaient en présence d’un malade mental qui se parle à lui-même. « C’était très amusant, mais tu sais très bien que je vais devoir me venger maintenant ! » Il continue de parler dans le vide le Medici, continuant de regarder autour de lui s’il n’y a pas une petite tête blonde qui se distinguerait parmi les autres. « Excusez-moi madame, je vous ai pris pour une amie. » Bad pick Gio, ce n’est pas Charlie.


 
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyLun 21 Déc 2020 - 1:14

« Ils devraient pourtant, ça serait quand même con de ne pas vouloir être comme moi non ? » - “Tu veux vraiment que je réponde à ça ?
« Je croyais que c’était moi le mec du mercredi ? Lui c’est celui du matin c’est ça ? » - “Ouais, pour vous deux j’ai préféré vous donner qu’une demie-journée chacun, c’est bien assez.
« T’es certaine que c’est ce que tu veux ? » - “Tu te fais sourd en plus, maintenant ? Je savais bien que t’étais trop vieux.

Répondre à tout ce que peut dire Giovanni en va de l’instinct de la jeune femme et de sa mauvaise habitude à toujours vouloir le dernier mot, peu importe à quel point ses dernières paroles peuvent paraître puériles ou ne faire aucun sens. Ce n’est pas le fond qui est important mais bel et bien la forme. Tant qu’elle est la dernière à parler, il ne lui en faut pas plus pour la rendre heureuse. Chaque réponse s’agrémente d’un sourire enfantin mais on ne peut moins immense, fier et heureux. Sans doute passe-t-elle le plus clair de son temps à se plaindre des choses qui sont reliées à l’italien mais elle n’ira jamais jusqu’à nier (et penser) qu’elle n’apprécie pas sa présence, peu importe la forme que prend cette dernière. Qu’ils soient chez elle ou chez lui, qu’ils se disputent une imbécillité ou qu’elle se joue de son accent, cela n’a pas d’importance. Après tout, tant qu’elle passe du temps en sa compagnie, il ne lui en faut guère plus pour être heureuse et elle pense que l’inverse est tout aussi vrai.

Il n’y a pas besoin d’user de beaucoup de persuasion pour qu’il la rejoigne sur la glace et son sourire ne fait que devenir plus immense encore. Elle sait qu’elle va manquer de tomber à chaque instant mais maintenant, cela lui donnera au moins une bonne raison de malencontrueusement venir lui mettre une baffe - oh mince, mais quelle maladroite, vraiment. Le temps qu’il aille louer ses patins, elle a la possibilité de penser aux mille scénarios possibles pour faire de sa vie un enfer et jouer de ses nerfs, c’est-à-dire son passe temps favori dès lros qu’il est dans les environs. Autant dire que ces derniers temps, il est souvent dans les environs. Et puisqu’il met une éternité à aller acheter deux fichus patins, la blonde décide donc à son tour qu’elle mettra une éternité à se montrer. Par la même occasion, elle décide que ce jeu sera le plus amusant du monde pour elle et que Gio, lui, n’aura qu’une raison de plus pour la détester.

La blonde vient attacher ses cheveux en une queue de cheval pour tenter de cacher un minimum sa chevelure blonde et elle joue ensuite à un jeu consistant à ne patiner que derrière des groupes de familles nombreuses ou d’amis, c’est à dire derrière assez de personnes pour qu’elle puisse être aisément cachée sans qu’un certain italien ne puisse la voir. Elle compte aussi sur sa vue qui doit sûrement déjà commencer à décliner - l’âge on a dit, l’âge - puisque ce n’est pas parce que ses iris sont d’un bleu profond que cela le protège des enfants du temps. « Ok, ça c’est très drôle, mais montre toi maintenant. » On l’entend râler dans toute la patinoire, l’ours mal léché qui ne semble pas du tout apprecier le jeu de la jeune australienne. C’est fort dommage pour lui puisqu’elle ne compte pas changer de plan de sitôt, bien trop amusée par la situation et ses yeux tentant misérablement de la retrouver dans la foule. « C’était très amusant, mais tu sais très bien que je vais devoir me venger maintenant ! » Ouh, elle a (presque) peur. Elle pourrait réellement avoir eu peur, si elle ne le connaissait pas déjà depuis longtemps. Au moins la jeune femme lui donnera des points pour sa tentative, bien que rapidement avortée. Qui plus est, toute la patinoire le prend maintenant pour un homme violent en plus d’un peu déluré. Aïe, l’image publique en prend un coup. « Excusez-moi madame, je vous ai pris pour une amie. » Son ego aussi doit sûrement en prendre un coup, maintenant. C’est le moment que choisit Charlie pour enfin sortir de sa pseudo-cachette, hilare au possible. Sa main est posée sur ses abdos pour marquer encore un peu plus son amusement face à la scène qui s’est déroulée face à elle et l’aspect désormais livide du si joli visage du chef cuisinier, lequel elle vient passer un bras autour de ses épaules avant de s’adresser à la femme en question. “Pardon madame, c’est mon cousin, ils l’ont laissé sortir pour les fêtes mais bon … On nous a bien dit qu’il avait quelques problèmes.” Son visage affiche une mine désormais désolée alors qu’elle pointe son cerveau du bout des doigts, prête à ajouter d’autres précisions compte au pseudo état mental du Medici. Il va vraiment la détester, oui.

Tu devrais consulter pour tes yeux tu sais, j’étais juste là et tu ne m’as même pas vu.” Elle était juste là à la simple précision qu’elle était aussi bien cachée, mais ce n’est pas quelque chose que Giovanni a besoin de savoir, n’est-ce-pas ? Ce genre de détail ne l’intéresserait pas, de toute façon. “J’espère que ça ne va pas t’empêcher de m’apprendre à patiner.” Sans attendre de répondre, elle reprend sa position à ses côtés en lui tendant cette fois-ci une seule main pour qu’il la prenne dans la sienne - ainsi, s’ils doivent tomber alors ils tomberont à deux.
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyMar 22 Déc 2020 - 16:55


“All is bright” &Charlie Quand je disais que la blonde a du répondant ce n’était pas un euphémisme, elle a cette mauvaise habitude de ne jamais rien lâcher, de toujours vouloir enchérir par-dessus et il apprécie ça le Medici, il est comme elle. Il se plait aussi à la laisser faire, ce n’est pas tant pour se laisser marcher dessus ou par manque de répartie que parce qu’ils se connaissent, il sait qu’il aurait beaucoup plus à y perdre qu’autre chose s’il décidait de vouloir le dernier mot pour lui. Il aurait bien aimé lui renvoyer la pareille, mais il se dit qu’il a largement le temps de le faire. Si on peut penser qu’il laisse facilement tomber le Medici, en réalité c’est surtout qu’il n’oublie jamais rien, il garde tout dans un petit coin de sa tête attendant le bon moment pour faire une crasse. Un gamin ? Totalement et il l’assume, à trente-huit ans il est toujours présent pour jouer au chat et à la souris avec les autres. Pourquoi se prendre la tête avec des problèmes quand on peut juste s’amuser ? « J’aurais bien une réponse à te donner par rapport au fait que je sois sourd, mais ça serait déplacé de le dire ici. » La provocation marche parfaitement et l’Italien décide de prendre part aux côtés de la blonde en allant louer ses patins. Si elle voulait se retrouver encore plus ridicule à ses côtés c’est son choix pas le sien, elle ne pourra pas lui en vouloir. Le souci avec Charlie voyez-vous, c’est qu’elle peut se montrer encore plus gamine que Giovanni et elle le montre encore une fois très bien en jouant à cache-cache avec ce dernier. Pourquoi pas se dit-il en pensant qu’il pourrait reconnaître la crinière blonde de la jeune femme entre mille, mais elle se montre plus maligne et il se retrouve comme un con à devoir chercher.

Il fait plusieurs fois le tour de la piste, l’appelle à plusieurs reprises également, mais elle n’est toujours pas décidée à se monter. Les parents de gamins sont prêts à appeler les flics parce qu’un malade se trimballe sur la patinoire, mais il n’y prête pas du tout attention, la honte ça ne lui pose pas vraiment problème. Il continue de patiner le Medici, il se retourne de temps en temps, cherchant à voir si elle ne s’amuse pas à simplement patiner derrière lui, mais toujours rien et même lorsqu’il pense avoir trouvé la bonne personne il se retrouve devant une inconnue. Ce n’est pas que dans les films que ça arrive ce genre de chose normalement ? Visiblement pas, mais ça aura au moins eu le mérite de faire sortir Charlie de sa cachette, un sourire dépassant les limites du possible tellement elle a l’air de rire à plein poumon. Il est tout aussi amusé Gio, mais ça il ne va pas le montrer, ça serait lui donner victoire trop facilement. Elle lui passe le bras autour des épaules et l’enfonce un peu plus auprès de cette dame qui finalement n’avait rien demandé. Lui, il se met juste à l’embrasser dans le cou alors qu’elle se tient à ses côtés. « Qu’est-ce qu’il y a madame ? L’inceste en 2020 ce n’est plus quelque chose de tabou, il faut évoluer avec son temps ! » Le regard de dégout et la grimace de cette dernière ne peut que satisfaire le Medici expert de père en fils dans l’établissement d’idées plus farfelues les unes que les autres. Oui c'est dégueulasse, oui c'est horrible dit comme ça, mais ce n'est pas quelque chose qui est à la mode de dire qu'il faut ouvrir les yeux en 2020 ? Si Charlie le désire il pourra même faire encore pire, parce qu’il peut toujours faire pire l’Italien.

Il a un grand sourire Giovanni, parce qu'ils sont rares les moments où ils restent vêtus quand ils sont au même endroit et Charlie reste de bonne compagnie même quand ses lèvres ne parcourent pas sa peau. « Pas besoin de consulter, quoique maintenant que tu le dis, à l’époque ils savaient reconnaître les charmantes femmes. Ils ont peut-être baissé en efficacités effectivement. » La réalité est tout autre, ça serait un mensonge pour lui que de dire qu’il ne la trouve pas attirante, il ne se ferait même pas chier à être là si ce n’était pas le cas, mais encore une fois ça il ne lui dira pas. Elle lui tend la main et il la regarde avec des yeux méfiants, il ne le sent pas vraiment ce coup-là, elle, vouloir apprendre quelque chose du Medici ? « T’as de la fièvre ? » Il pose sa main sur son front, fier une fois de plus de sa blague à la con. Faire la petite fille gentille comme ça c’est louche et il se prépare déjà au pire le brun. « Ok, mais si je me retrouve avec le cul sur la glace je n’aurai pas d’autre choix que de le prendre comme une déclaration de guerre. » En réalité il n’y a pas vraiment de techniquement à proprement parler pour savoir patiner, tout n’est que question d’expérience, d’habitude et motricité. Il saisitr la main de la blonde se positionne devant elle, reculant de son côté alors que Charlie avance. « Au moins tu sais tenir sur des patins c’est déjà ça. Maintenant, il faut que tu fasses comme si tu faisais du roller, tu en as déjà fait n’est-ce pas ? » C’est ce qui se rapproche le plus du patin à glace, c’est même exactement la même chose à un détail prêt, le sol sur lequel s’est pratiqué. Il réfléchit déjà à comment il va pouvoir se venger sans se ramasser la gueule avec elle, c’est qu’elle n’est pas idiote Charlie et sa main est bien serrée comme si elle était déjà prête à l’emporter avec elle. « Pour le virage il y a un truc bien stylé à faire en croisant les jambes, attends je vais me remettre à côté de toi. » Elle lui lâche la main une seule petite seconde et c’est maintenant que l’Italien en profite pour laisser trainer malencontreusement un patin dans les pieds de la blonde. La seule chose qu’il n’avait pas prévu c’était ses réflexes, il rattrapa Charlie avant qu’elle ne s’explose sur la glace et c’est finalement lui qui se retrouve avec son fameux cul au sol. Il a ses bras sur les genoux et il ne parle plus, dépité de voir qu’il s’était fait baiser par son propre jeu. Il a été sérieux seulement quelques secondes et c’est le drame qui a frappé à sa porte, voilà pourquoi il ne se fait que très rarement chier à ne pas être un gamin. « Tu vas m’aider à me relever ou la vue que tu as est bien trop belle ? » Il ne peut empêcher un léger rire de sortir alors qu’il sait très bien qu’elle doit prendre son pied à voir le Medici à terre après avoir lui-même voulu lui faire un coup de pute. Il tend alors à son tour la main vers Charlie, espérant qu’elle n’en profite pas de la situation pour lui faire un autre sale crasse.



 
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyMer 23 Déc 2020 - 18:05

A ses déclarations de guerre, la jeune répond tantôt par une langue tirée et tantôt par un sourire bien trop immense et fier pour qu’il ne soit pas en train de cacher quelque chose. Après tout, Giovanni est celui qui a fait le premier pas vers elle aujourd’hui, il sait très bien quels sont les risques encourus suite à ce genre de pratique. En retour, elle se montre bien plus douce que d’usuelle - surtout si son comportement devrait être comparé à celui des dernières minutes, lesquelles comprennent leur petit jeu devant la vieille dame. Il a gagné cette manche-ci mais elle ne compte pas le laisser s’en sortir aussi facilement, ce serait bien mal connaître Villanelle. Au contraire, elle est désormais bien décidée à gagner, peu importe les moyens pour arriver au bout de ses idées. S’il faut pour cela qu’elle lui fasse les yeux doux, joue à l’innocente et papillonne des cils alors soit. C’est un jeu dans lequel elle a petit à petit appris à exceller, après tout.

La première réaction de l’italien est de râler et se plaindre, ce qui ne fait que rire un peu plus la jeune femme qui a parfois l’impression de faire face à un vieil homme bougon - et par “parfois”, elle veut surtout dire “tout le temps”. Pourtant il finit toujours par céder, même s’il ne manque jamais de lui rappeler à quel point il est un bon gars qui ne cesse de lui faire des faveurs. Ouais, ouais, à d’autres. Malgré les idées enfantines qui volent dans son esprit, Charlie se veut être bonne élève et écoute les conseils donnés par Giovanni, lui assurant par la même occasion qu’elle a déjà fait du roller mais que ce n’est en rien comparable à du patin. Les roulettes sont tout de même bien plus aisées à manier qu’une lame sur la glace. Si elle avait été avec Léo, elle sait qu’à eux deux ils se seraient débrouillés pour tomber en même temps et que la lame de l’un vienne ouvrir le front de l’autre. Le scénario semble tiré par les cheveux seulement si vous ne savez pas ce à quoi ressemblent les deux meilleurs amis ensemble. « Pour le virage il y a un truc bien stylé à faire en croisant les jambes, attends je vais me remettre à côté de toi. » Les hommes ont toujours ce besoin de prouver qu’ils sont les meilleurs et qu’ils sont capables de plus. Charlie n’aurait pas pu prévoir dans quelles conditions exactement cela allait pouvoir se matérialiser mais n’en reste pas moins qu’elle savait que cela allait se produire, et c’est la raison pour laquelle elle utilise sa plus douce et stupide voix pour lui répondre. “Ah oui ?” Sa main a lâché celle de l’italien et ses yeux bleus papillonnent en direction des siens. Elle a toujours été douée pour jouer le rôle de l’écervelée, il faut bien le dire, et elle le joue d’autant plus lorsque c’est Giovanni qui finit au sol, après une petite frayeur.

Il a un air dépité et une attitude qui ne saurait traduire ce qu’il ressent au fond de lui. Charlie se retient de rire à gorge déployée une fois de plus pour ne pas le mettre davantage dans l’embarras qu’elle a déjà pu le faire. Elle préfère sans doute continuer à tourner autour de lui, ses mains croisées dans le dos faisant office d’apparence assurance compte à son équilibre sur glace. « Tu vas m’aider à me relever ou la vue que tu as est bien trop belle ? » La jeune femme hésite de longues et interminables secondes avant de répondre à sa main tendue mais à son sens, l’histoire devrait surtout retenir qu’elle finit par le faire. “Maintenant que tu le dis, je trouve que tes yeux ressortent d’autant plus sur la glace.” Ce n’est pas un mensonge, mais il est bien vrai qu’il n’a pas besoin de tomber au sol pour que la couleur de ses yeux puisse être mise en avant. “Arrête de faire la tête, Medici. Ça ne te va pas au teint.” Une fois l’homme à nouveau sur ses deux pieds, la blonde force ses doigts à venir lui étirer les lèvres en un sourire qui a tout de faux. N’en reste pas moins qu’elle continuera à rester éternellement satisfaite de ce genre de gestes. Il est bien plus beau quand il sourit, surtout quand cela n’a rien à voir avec une quelconque envie de tuer la jeune femme.

Finalement, comme si jamais rien d’anormal ne s’était passé, Charlie reprend doucement son chemin sur la glace, non sans avoir jeté un regard à Giovanni pour s’assurer qu’il la suive. “C’est bien moins amusant que ça doit l’être en Europe, pas vrai ? Noël, je veux dire.” En Europe, ils ont la neige et les écharpes, les gants et les bonnets. Elle n’a jamais connu ça pour Noël, et c’est à peine s’ils savent ce à quoi ressemble réellement le froid à Brisbane.
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyVen 8 Jan 2021 - 12:45


“All is bright” &Charlie Si on peut déjà partir du principe que Giovanni n’a jamais vraiment grandi dans sa petite tête, il retombe encore un peu plus en enfance quand il est avec Charlie. Il se prend encore moins la tête que d’habitude et on a juste l’impression de faire face à deux gamins qui n’arrêtent pas de se chamailler pour un rien, il suffit que l’un des deux commence à emmerder l’autre et c’est parti pour un florilège de coup bas en tout genre qui démarre. C’est donc en quelque sorte pour cette raison qu’il a tout un tas d’idées de merdes qui lui vient à l’esprit le Medici, des idées qu’il ferait mieux de garder dans sa petite tête et de ne pas les mettre en action. Comme par exemple cette tentative ratée de faire tomber la blonde. Il se retrouve le cul au sol alors que la charmante tête blonde qui l’accompagne s’amuse à patiner autour de Giovanni avant de finalement lui tendre sa main. Ça sent l’embrouille, il peut le voir venir à plusieurs kilomètres le Medici. « Ce n’est pas une main de traître j’espère ? » Vous savez cette main qui comme par hasard va plus aggraver sa situation qu’autre chose. Il est bougon l’Italien, il pensait réussir ses coups tranquillement, mais le karma l’a rattrapé et en a décidé autrement. Il décide finalement de la saisir afin de se relever, aucune mauvaise surprise à l’arrivée ce qui l’étonne un peu pour tout avouer. C’est quand il est prêt à la remercier que les mains de Villanelle viennent étirer un sourire forcé sur la bouche du Medici alors que le sien est bien naturel. Il l’attire alors vers lui, si elle veut voir un sourire elle pourra le faire de plus près, il est même prêt à s’emparer de ses lèvres à elle, mais son petit accord avec Penny lui rappelle vite à l’ordre. Ils ne sont pas chez lui ou chez Charlie, ce n’est pas vraiment l’endroit le plus discret où il peut se permettre ce genre de chose. Il suffit d’une seule photo, d’un seul fan de la Stringer pour qu’il soit reconnu sur la patinoire et qu’ensuite la photo fasse le tour sur les réseaux. Aider son ami est tout à son honneur, mais dans un même temps il n’est plus aussi libre qu’avant l’Italien et ça il n’y avait pas vraiment pensé quand il a fait cette proposition. « Je ne fais pas la tête, je pense à tout autre chose. » Il se contente simplement de susurrer à ses oreilles ces mots qui laissent aucun sous-entendu quant au sens de ces derniers. Il la trouve toujours aussi belle le Medici, il ressent toujours ce désir pour Charlie et ce même après avoir déjà partagé à plusieurs reprises le même lit. Si ça ne tenait qu’à lui ils ne seraient même plus sur leurs patins à l’heure actuelle, mais à quelques kilomètres d’ici, dans une chambre qu’ils connaissent que trop bien. Une chambre où l’Italien peut se permettre de passer ses mains dans la chevelure dorée de Charlie avant de parcourir chaque petit centimètre de sa peau, une chambre où il sait qu’il ne risque pas de mettre en danger ce faux-couple qu’il a mis en place avec Penny – sauf quand Charlie décide de poster sur son compte insta, un air de déjà-vu ça non ? -. « Tu pourrais savoir à quoi ressemble Noël sous la neige si jamais un jour tu décides de m’accompagner en Italie. » Il se remet à donner des coups de patins alors que la jeune femme s’est défaite de son emprise un peu plus tôt. Oui, ça lui manque vraiment cette période de l’hiver que pourtant beaucoup détestent. Lui au contraire ça lui rappelle les feux de cheminée, les batailles sous la neige avec Caterina ou autre chocolat chaud que tu partages sur un banc avec celui ou celle qui te fait battre ton cœur. Une simple petite pensée et c’est toute une vague de nostalgie qui s’empare du Medici alors qu’un énième sourire vient se poser sur ses lèvres. « C’est différent. Il n’y a pas de neige partout et surtout pas à Naples, mais là où j’ai vécu un temps il y avait cette neige d’un blanc immaculé qui tombait. » Il arrive très vite à rattrape la blonde tout en cherchant les mots pour expliquer cette sensation qui est si différente de celle qu’il vit depuis maintenant quatre ans en Australie. Ça peut paraître tout con, mais les petits détails peuvent tellement changer la perception qu’on peut avoir, tellement changer l’ambiance de cette période si spéciale où il n’y a que sourires aux lèvres des gens qui prennent plaisir à offrir aux autres. « Sans oublier le froid bien sûr, mais avec le froid vient ce feu de cheminée et ce livre que tu as déjà lu une centaine de fois, mais dont tu prends toujours autant de plaisir à redécouvrir. » Comme le dit un grand poète de notre siècle : il faut pouvoir savourer les petites choses, Tallahassee, Zombieland. « Il y a aussi cette descente à la luge où tu te pètes la gueule à la fin parce que personne ne sait vraiment comment freiner avec ça. » Il pourrait continuer pendant des heures Gio tellement sa liste de souvenirs et d’activités est aussi imposante que son égocentrisme maladif. Il a bien une question qui lui taraude l’esprit au Medici. Il dépasse de peu Charlie et se met à patiner en arrière, non ce n’est pas pour se la péter et oui c’est dangereux quand il y a du monde. « Tu n’as jamais voulu savoir ce que ça faisait de vivre cette période de l’année loin de la chaleur étouffante de Brisbane ? » Elle n’a qu’un seul mot à lui dire et le billet d’avion direction l’Italie sera déjà prêt. Il avait un peu de mal avec cette ambiance ici, mais c’est parce qu’il a connu la joie du cliché du Noël sous la neige le Medici.


 
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptySam 16 Jan 2021 - 2:22

« Tu pourrais savoir à quoi ressemble Noël sous la neige si jamais un jour tu décides de m’accompagner en Italie. » - “Hein?

La première réaction de Charlie arrive immédiatement alors qu’elle ne prend pas même le temps de penser à quoi que ce soit d’autre pour formuler ses pensées. Hein est la seule chose qu’elle puisse dire à ce sujet alors qu’elle pense comprendre des paroles qui ne font pas de sens. Giovanni ne l’aide pas à éclaircir ce mystère puisqu’il répond finalement à une question qui l’intéresse soudainement beaucoup moins, c’est à dire de savoir la façon dont se passe Noël au pays des pizzas, de l’huile d’olive et du tiramisu. Enfant intéressée par beaucoup de choses, elle change pourtant rapidement d’avis et se laisse bercer par ses mots en même temps qu’elle tente de se faire une image de ce monde si différent. Ce moment de l’année n’a rien à voir avec tout ce qu’elle a connu toute sa vie et il est vrai qu’une part d’elle rêve peut-être d’experimenter la neige par elle-même, en même temps que tous les souvenirs dont l’abreuve Giovanni. Cela ne restera qu’un rêve, pourtant, et elle le sait bien mieux que personne. Il a une vie bien assez compliquée pour qu’elle ne s’y ajoute pas elle-même. Qui plus est, elle garde encore espoir de pouvoir voir les jumeaux quelques jours et elle ne peut pas prendre le risque de rater une telle occasion. Comme un cercle, vicieux ou vertueux on ne sait pas réellement, il revient poser la même question à la fin de ses explications. « Tu n’as jamais voulu savoir ce que ça faisait de vivre cette période de l’année loin de la chaleur étouffante de Brisbane ? » Son rythme sur la glace a ralenti et la jeune femme reprend désormais le cours normal de ses pensées, ses mains dans le dos et ses yeux posés sur ceux de l’italien. Il n’a pas l’air de rigoler et elle sait apprécier sa spontanéité, en même temps que l’offre elle-même bien sûr. Le sourire qu’elle affiche est triste, pourtant. “Si. Mais cette année j’ai promis à mon meilleur ami de passer les fêtes avec lui.” Elle n’est pas triste de passer les fêtes avec Léo, bien loin de là, seulement de devoir décliner sa proposition. A défaut de pouvoir partir avec lui, elle ressent le besoin de lui proposer un substitut, cette fois-ci avec un ton bien plus amusé. “Tu pourrais proposer ça à ta fausse barbie, j’imagine.” Elle parle de ses cheveux en plastique qui changent de couleur à chaque semaine qui passe, bien sûr, jamais Charlie n’oserait critiquer une personne qu’elle ne connaît pas. Ce ne sont de toute façon absolument pas ses affaires et elle le sait très bien puisque leur histoire ne l’intéresse pas. S’en moquer, par contre, est une occasion qu’elle continuera de saisir avec joie.

S’ils n’iront pas en Italie ensemble, elle peut pourtant lui proposer un autre choix qui saura sûrement le ravir tout autant pour ce soir. Après tout, puisque le hasard les a réunis le temps d’un instant, elle pense qu’il serait justifié d’en profiter pour passer un peu plus de temps en sa compagnie. “Il n’y a pas de neige chez moi mais il y a des livres et des chocolats chauds. C’est plus proche que n’importe quel voyage en avion, j’imagine.” Il sait très bien ce qu’il peut trouver chez la Villanelle, elle n’a pas besoin de lui faire un inventaire détaillé et le simple jeu de ses doigts contre les siens suffit sans aucun doute à lui faire comprendre ce à quoi elle peut bien penser.
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Message(#)All is bright | ftCharlie EmptyDim 4 Avr 2021 - 4:10


“All is bright” &Charlie Le refus de la jeune femme était prévisible et Giovanni ne s’en étonne pas vraiment, il arrive même à peine à cacher un petit sourire. Il n’y a pas beaucoup de personnes qui accepterait de tout claquer du jour au lendemain afin de partir pour un voyage prévu sur un coup de tête et même si la réponse de Charlie ne le vexe pas du tout, il ne peut s’empêcher de trouver ça dommage, ça lui aurait donné une excuse bidon pour prendre les clés du chalet familiale et de le réserver pour lui tout seul. « Très bien, c’est dommage parce que je suis certain que tu aurais aimé l’ambiance cocooning de ce grand chalet perdu au milieu de la forêt italienne napée de neige avec ce petit feu de cheminé. » Il se dit qu’après tout rien ne l’empêche d’y aller seul et de s’y détendre avec la première femme qu’il retrouvera là-bas. Ils continuent de faire leurs tours de patinoire alors que l’italien manque de se rétamer une fois de plus, comme si l’humiliation précédente n’était pas suffisante pour le karma. « Elle n’a rien d’une Barbie ça je peux te le dire, mais si jamais par le plus grand des hasards elle accepte ce genre de proposition, tu seras la première à recevoir un cadeau parce que ce n’est pas demain la veille qu’elle acceptera de s’envoler avec moi pour l’Italie. » Il n’attend pas vraiment quelque chose de cette relation qu’il a lui-même proposé à Penny sachant en plus que même si tout ceci est faux il se doit de faire attention à côté – ce qu’il ne fait pas actuellement en étant avec Charlie -, mais il aurait quand même espéré un peu plus de participation de sa part. « Sinon vous pouvez venir tous les deux, il y a largement assez de place. » Cette fois-ci sa proposition n’est pas vraiment à prendre au sérieux, c’est qu’il n’est pas toujours très partageur l’italien et ce même s’il sait où se trouve sa place quand il côtoie ses et plus si affinité.

« Ecoute, si tu as du Umberto Eco chez toi ça me va totalement comme contre-proposition et si en plus de ça tu rajoutes des chamallow au chocolat chaud ça sera parfait. » Est-ce que c’est réellement une bonne idée ? Est-ce qu’il ne va pas prendre encore un peu plus de risque et griller sa soi-disant couverture ? Il ne se pose même pas la question le Medici alors que son regard est insatiablement attiré par celui de la blonde qui lui fait face. Il ne lui a pas donné de réponse claire et précise, mais sa main qui vient se lier délicatement à la sienne, l’invitant par la même occasion à sortir de la piste, fait tout le travail. Ce n’est plus vraiment le fait de boire un bon petit chocolat chaud qui lui réchauffe l’esprit, mais le fait d’imaginer dès maintenant ce qu’il se passera réellement une fois le pas de la porte passé et qu’il commencera à enlever ses vêtements. « On ne sera pas dérangé par ce fameux meilleur ami ? » Bien évidemment qu’il ne peut pas s’empêcher d’en rajouter une petite couche comme à son habitude le Medici et à défaut de n’avoir initialement rien prévu pour la soirée, il allait en passer une en compagnie de la charmante blonde, pas celle avec qui il serait soi-disant en couple, mais avec son amante de quelques nuits. « Alors je te laisse me montrer le chemin. »


 
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