| losy ≈ you can't kill the beast |
| Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Sam 19 Déc 2020 - 20:19 | |
| 19 décembre 2020 Cela faisait près de deux mois que j'avais quitté Brisbane afin d'exercer mon métier d'infirmier au sein de régions où des moyens manquaient pour lutter contre le sévère contexte sanitaire actuel. Le Queensland s'avérait davantage choyé que d'autres zones et ma conscience humaine comme professionnelle me conviaient férocement à déployer mes compétences là où le besoin dominait. De plus, avec la pandémie qui sévissait, les quotidiens ainsi que les plans pâtissaient. Si j'avais prévu m'envoler pour l'Amérique Latine en octobre avec ma meilleure amie, la réalité avait été bien autrement, ce voyage se définissant bien vite comme impossible en de tels temps. Bien heureusement, ce ne serait que partie remise et en attendant, je laissais de nouveau ma vie derrière moi pour partir vers une toute autre sorte d'aventure.
La fin d'année 2020 approchant, j'avais fini par obtenir mon billet de retour pour ma ville de résidence. Des nouvelles que j'avais eues, mes proches se portaient relativement bien. Phoebe et sa famille étaient en santé, Oakley avait déménagé avec son meilleur ami et Noa avec son petit ami. Love m'avait adressé des emails et textos m'indiquant qu'elle aussi, allait mieux, à mon plus grand ravissement. La Bryce avait de plus accepté de rester sous le toit que nous partagions depuis plusieurs mois maintenant malgré mon absence, ce qui me faisait inavouablement plaisir. Peut-être étais-je possessif, mais je ressentais une certaine félicité à savoir que la fleuriste demeurait au #17, toowong.
J'avais décidé de surprendre tout le monde de mon retour, restant évasif sur ce sujet qui avait longtemps été aussi abstrait à mon niveau. Je savais pertinemment que je reviendrais chez moi, mais fixer une date exacte était ardue. Désormais, c'était chose faite et je foulais le bitume de la rue que j'habitais.
La ville et sa population soulignaient les fêtes avec de faramineuses décorations, comme si le virus circulant incitait les gens à se mettre du baume au cœur en se lâchant sur les festivités. A ma grande surprise, même ma maison était décorée, Love s'étant apparemment chargée de cette partie, parmi tant d'autres. J'ignorais si elle se trouvait à mon domicile et à première vue, peu de mouvement semblait animer la demeure. J'extirpais ainsi mes clefs de mon blouson et entreprenais de déverrouiller la porte.
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| | | | (#)Sam 19 Déc 2020 - 21:36 | |
| Le quartier de Toowong avait pris la décision à la quasi unanimité, de décorer un maximum les maisons et jardins. Je n'avais donc pas dérogé à la demande du comité de quartier et j'avais fais les choses en grand ! Ce n'était pas ma demeure, mais j'étais persuadé, du moins je l'espérais que Isy serait très heureux de la retrouvé ainsi parée de milles ampoules. Je n'avais d'ailleurs aucune idée du retour du Jensen et ses sœurs ne semblaient pas en savoir d'avantage. J'avais accepté de rester dans sa demeure pour en prendre soin, mais également parce que, quelque part je n'avais pas envie de partir. Je choyé cet endroit qui me donnait une certaine stabilité mentale et me permettait de ne pas être rattrapé trop vite par mes vieux démons.
Oakley avait pris la décision de quitter la maison pour rejoindre un appartement avec son meilleur ami. Elle avait toujours plus ou moins fait comprendre que sa présence serait temporaire et j'avais fini par me retrouver seule avec pour seul compagnie le petit félin et on pouvait dire que la cohabitation était parfois difficile surtout depuis que le sapin trônait fièrement dans le salon. Mais dans l'ensemble sa compagnie était des plus agréable surtout au moment de dormir, où venait ronronner délicatement dans mes oreilles me permettant de me détendre et de ne penser à rien.
Ce soir là, j'avais prévu de le passer devant la télévision après avoir pris le temps de m'occuper du jardin et de mes fleurs. J'avais filé à la douche avant d'entendre retentir mon téléphone portable. J'avais enroulé ma taille dans une serviette, estimant que étant seule et relativement isolé de la rue, je n'avais pas besoin de faire plus attention. Mes parents voulaient me voir pour les fêtes de noël et je ne pouvais surement pas leur refuser. Voulant établir le menu, ma mère avait trouvé judicieux de me téléphoner pour que je valide ou non leur proposition. "Oui c'est très bien ! Qu'est-ce qu'il dit ?" lançais-je joyeusement à travers mon téléphone sans prendre conscience que des clés étaient entrain de tourner dans la serrure de la porte.
"Je vous rappelle rapidement !" Le sourire aux lèvres, je me retournais tout en raccrochant avant de remarquer l'ombre sur le pas de la porte. Mon regard quitta l'écran et croisa le regard d'Isy avant de réaliser que la serviette ne couvrait pas ma poitrine. Je venais alors rapidement me tourner le rouge étant monter sur mes joues, "Pyar...Je...Désolé...J'aurais pu venir te chercher...Tu aurais dû me dire..." Je ne m'attendais pas à le voir rentrer, ce qui était totalement stupide car j'avais compté les jours depuis son départ, mais pourquoi fallait-il que ce soit à ce moment précis ? Et qu'une fois encore il voit ma poitrine. Il allait finir par croire que je prenais une fâcheuse manie à lui en faire profiter. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
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(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Jeu 24 Déc 2020 - 4:40 | |
| Habilement, machinalement, je déverrouillais la porte de mon domicile, une partie de mon esprit soupçonnant que celui-ci était désert compte tenu du peu d'activité qui semblait s'y tramer. Néanmoins, à peine la porte boisée se mouvait contre ses gonds que je percevais la voix de Love. Manifestement, elle conversait avec quelqu'un et possédait donc de la compagnie. Je remontais mon sac sur mon épaule et refermais la porte pour tomber par la suite nez-à-nez avec la fleuriste partiellement dénudée. "Pyar... Je... Désolé... J'aurais pu venir te chercher... Tu aurais dû me dire..." Je fronçais doucement les sourcils, premièrement interloqué par le fait que la brune se confonde en excuses puis ensuite assimilant ces articulations par le motif qu'elle se trouvait seins nus au beau milieu de mon entrée. Mes conjectures sur ses précédentes activités avaient de quoi être alimentées.
"Hum, t'inquiètes," je formulais, déstabilisé par cette situation cocasse, me concentrant sur le teint pivoine qui affublait désormais le minois de mon interlocutrice. Je portais mon attention sur les environs décorés à l'occasion des fêtes de fin d'année puis mon chat qui venait m'accueillir, guilleret. "J'avais déjà ma voiture sur le parking de l'aéroport de toute façon." Je demeurais dans le hall d'entrée, incertain quant au nombre exact de personnes se trouvant sous le toit de la maisonnée, m'attendant à voir apparaître l'individu à qui l'australienne s'adressait plus tôt. "Je peux rentrer plus tard si tu as de la compagnie," je proposais, disposé à faire mon retour à une heure connue de la vingtenaire qui pourrait ainsi prendre ses dispositions. Il était vrai que dans ma démarche, j'avais laissé à la Bryce aucune marge de manœuvre et imposé une totale surprise concernant mon retour chez nous. Ce traitement avait certes été généralisé à l'ensemble de mes proches vivant à Brisbane, pour autant, sans doute aurait-il été malin de ma part de prévenir ma colocataire de ma venue. |
| | | | (#)Jeu 24 Déc 2020 - 14:32 | |
| En prenant l'appel de mes parents, je n'avais pas prévu de devoir sortir de ma douche et encore moins qu'en raccrochant, je tomberais nez à nez avec Isaac. Je n'avais eu aucune nouvelles de son retour dans les différents mails que nous avons échangés. Il fallait dire que notre relation n'était plus vraiment la même depuis que j'avais avoué mon terrible secret. Je m'en voulais énormément et j'avais l'impression d'être égoïste dans le choix que j'avais fais en lui divulguant tout ça. Je m'excusais rapidement d'être ainsi dévêtue dans l'entrée de la maison avant de lui dire que j'aurais parfaitement pu venir le chercher. Je venais récupérer un bout de la serviette pour venir m'enrouler comme je pouvais dans le tissu éponge pour ainsi cacher les parties intimes de mon corps. "Hum, t'inquiètes," je baissais un peu la tête, honteuse d'être dans cette situation. "J'avais déjà ma voiture sur le parking de l'aéroport de toute façon." Il était vrai qu'il avait dû partir rapidement une fois le plan blanc mis en place par l'état. Je ne savais même pas exactement où le Jensen avait eu l'occasion de se rendre. Est-ce qu'il était resté en Australie ? Ou alors était-il partie dans un autre pays ? "Je peux rentrer plus tard si tu as de la compagnie," Je relevais la tête surprise de cette proposition avant de comprendre ce que le brun était entrain de s'imaginer. "Quoi ?! Oh non, il n'y a personne ici !" Je souriais légèrement, "En réalité je terminais ma douche quand mes parents ont appelé...Et comme je voulais pas les laisser s'inquiéter de ma non réponse...Je suis sortie de la salle de bain sans prendre la peine de m'habiller..." Je montrais légèrement mon téléphone avant de pointer du doigt le couloir qui donnait dans la salle de bain. "Je vais te laisser rentrer...Et me couvrir un peu plus..." Je souriais une nouvelle fois avant de disparaitre rapidement pour mettre une tenue plus convenable.
Une fois de plus j'avais l'impression de passer pour une idiote et surtout de compliquer encore d'avantage les choses. Je n'avais même pas pu m'excuser pour la révélation que j'avais faites à l'hôpital et je n'avais pas voulu l'aborder par message ou même par téléphone. Maintenant qu'il était rentré, j'allais devoir le faire et rapidement si, je ne voulais pas créer un malaise encore plus grand entre nous. Je passais rapidement une tenue avant de revenir dans le salon. "Ton voyage s'est bien passé ?" Je souriais tout en me dirigeant vers la cuisine pour nous servir un verre. "Tu veux boire quelque chose ? Tu as eu le temps de manger ?" Je ne savais pas si il avait pris un long courrier ou pas. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
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| Demeurant sur le pas de ma porte, Azrael entre mes pieds, je portais mon attention sur le moindre élément m'environnant ne se rapportant pas à Love partiellement dénudée. Je percevais la jeune femme s'enrouler de sa serviette comme elle le pouvait, ses cheveux en cascade tombant sur ses épaules frêles, et je lui proposais de repousser mon retour de quelques heures question de faire mon entrée à notre domicile à un moment plus opportun. Après tout, j'avais eu connaissance de la Bryce qui discutait avec quelqu'un et il pouvait être compréhensible qu'elle soit accompagnée. Elle en disposait entièrement le droit et si ça la rendait heureuse, je n'avais pas le droit de m'en plaindre. De plus, mon interlocutrice arborait à mes yeux une très bonne mine, ce qui me réjouissait.
"Quoi ?! Oh non, il n'y a personne ici !" La fleuriste m'annonça rapidement, avant de m'expliquer qu'elle était sous la douche lorsqu'elle avait reçu un appel et qu'elle avait favorisé en sortir rapidement de sorte à ne pas inquiéter les appelants qui s'avéraient être ses parents. "Ah, d'accord," je répliquais en hochant la tête, compréhensif, bien que je ne me risquais pas pour autant à évoluer davantage sous le toit de la demeure, attendant respectueusement que la vingtenaire se rhabille et annihile le malaise qu'elle pouvait ressentir vu son teint rosé. "Je vais te laisser rentrer... Et me couvrir un peu plus..." J'opinais du chef et me déchaussais tandis que Love s'orientait vers la salle de bain. "Salut toi, tu boudes pas cette fois-ci ?" Je questionnais à l'adresse de mon félin qui vaquait à proximité. L'animal sauta sur le haut du canapé et je caressais sa tête doucement avant d'entreprendre de me rendre vers ma propre chambre afin d'y ranger mes affaires.
"Ton voyage s'est bien passé ?" m'interrogeit l'australienne alors que je revenais vers la cuisine. "Euh, ouais. Ca a été." Mises à part les nombreuses restrictions et tests à passer pour franchir la moindre frontière, le vol en lui-même avait été sans encombres. "Tu veux boire quelque chose ? Tu as eu le temps de manger ?" Je hochais la tête en signe de dénégation. "T'inquiètes, je vais me débrouiller," je la dédouanais, ne souhaitant pas faire agir Love en ma faveur, surtout lorsque je considérais lui avoir commis bien assez de torts comme ça. "Tu n'as pas eu de souci dans la maison durant mon absence ?" Je demandais, tout de même inquiet de son bien-être à ce niveau. Ma résidence était assez récente mais nous étions à l'abri d'aucune mauvaise surprise. |
| | | | (#)Dim 27 Déc 2020 - 21:38 | |
| Le retour de mon ami et colocataire, me mettait en joie bien que, je n'avais pas prévu d'être découverte de la sorte. Il semblait même d'ailleurs que Isy avait l'impression que j'étais accompagné. Il fallait dire que le peu de vêtement que j'avais sur le dos pouvait le laisser croire. Je lui expliquais les raisons de ma tenue d'Eve comme pour me faire excuser de me promener ainsi dans sa maison. Je décidais, cependant, très rapidement de m'éclipser pour mettre une tenue plus convenable et ainsi briser le malaise qui s'était créer. Je me sentais quelque peu stupide d'avoir été surprise de la sorte et surtout de mettre une fois de plus le Jensen dans une situation délicate. Je l'entendais vaguement saluer le petit félin de la maison qui semblait disposer cette fois à accueillir son maître dignement. Il fallait dire qu'il gagnait au change, j'étais bien plus à l'aise avec les végétaux. Heureusement, nous avions réussi à nous entendre et à cohabiter l'un avec l'autre. Une légère relation s'était même créer doucement pendant l'absence du brun.
Je revenais vers la cuisine tout en demandant à Isaac si, son voyage s'était bien passé. "Euh, ouais. Ca a été." Je me doutais que les conditions n'avaient surement pas été simple et qu'il devait être fatigué. C'était surement pour cette raison que je m'étais empressé de lui demander si, il voulait boire quelque chose et si, il avait eu le temps de manger. Je n'avais aucune idée des heures d'avion qu'il avait pu faire. "T'inquiètes, je vais me débrouiller," Je stoppais mon élan avant de hocher la tête. "Tu n'as pas eu de souci dans la maison durant mon absence ?" Cette fois je secouais négativement la tête "Non aucun ! J'espère que tu m'en veux pas d'avoir décoré..." Je n'avais pas pris la peine de lui demander son autorisation et je ne savais pas tellement comment il allait accueillir ce détail. "Le comité de quartier voulait mettre un peu de magie pour les enfants." Je souriais une nouvelle fois avant de me servir un verre de jus de fruit.
Il allait réellement falloir que je brise la glace, je n'avais pas eu l'occasion de m'expliquer depuis mon séjour à l'hôpital et surtout de m'excuser. Je n'avais pas trouvé le moment propice pour le faire, surtout par écrit. C'était le genre de chose qu'on faisait en face à face. Je prenais mon courage à deux mains, cette fois, il n'était plus question de reculer. "Je voulais te dire...Je suis désolé d'avoir mis le chaos dans ta vie...Ce n'était pas mon intention et je me rends compte que finalement, je ne suis surement pas mieux que toutes celles qui t'ont fait souffrir...Je suis vraiment désolé ! Si je pouvais revenir en arrière, j'aurais jamais avoué tout ce que j'ai pu te dire...J'aurais pas compliqué notre amitié...Pardon." Je baissais la tête consciente que j'avais surement fait beaucoup de mal en avouant mes sentiments, la vérité sur le bébé et peut-être même ma venue ici. "...Je vais te laisser te reposer et reprendre tes marques." Il était surement préférable que je quitte pour l'instant son champ de vision pour qu'il puisse rentrer sereinement dans son logement. J'esquissais un léger sourire désolé avant de prendre la direction du jardin. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
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| Les circonstances du retour chez moi avaient su me désorienter : je peinais à reprendre mes marques ou même évoluer au sein de mon domicile. Je songeais au spectacle que m'avait offert involontairement Love et le superposais irrévocablement à la rencontre précédente qui avait impliqué des révélations aussi déchirantes qu'ébranlantes. Je n'étais pas certain de savoir comment agir avec la jeune femme, et probablement une partie de moi avait espéré repousser l'échéance de ces retrouvailles tant l'appréhension se qualifiait de forte. Cependant, le temps était venu et faire l'autruche ne résolvait absolument rien. Il me fallait assumer le passé et m'orienter vers la voie qui me semblait la plus juste vis-à-vis de la fleuriste.
Je la dédouanais spontanément lorsqu'elle s'enquérait avec bienséance, ne voulant pas l'accabler davantage. Par ailleurs, je la questionnais sur son séjour dans la propriété, espérant que la brune n'ait pas rencontré de problèmes techniques. "Non aucun ! J'espère que tu m'en veux pas d'avoir décoré..." "Ha non, non pas du tout !" J'assurais instantanément en me concentrant plus sérieusement sur les décorations qui m'avaient certes tapé à l'œil à l'extérieur mais sur lesquelles je ne m'étais pas attardé à l'intérieur, bien trop préoccupé par un autre élément particulièrement dénudé. "Le comité de quartier voulait mettre un peu de magie pour les enfants." Je hochais la tête, approuvant cette initiative. "C'est super comme idée. Et c'est très joli ce que tu as fait, comme d'habitude. Merci beaucoup." Le bon goût de Love n'était plus à prouver. Tous ses aménagements étaient infailliblement magnifiques. "Ca a dû te prendre un temps fou. En tout cas, le résultat est sublime." Je concluais avant de m'approcher des électroménagers.
Tandis que je préparais un café glacé, mon interlocutrice reprit la parole : "Je voulais te dire... Je suis désolée d'avoir mis le chaos dans ta vie... Ce n'était pas mon intention et je me rends compte que finalement, je ne suis sûrement pas mieux que toutes celles qui t'ont fait souffrir... Je suis vraiment désolée ! Si je pouvais revenir en arrière, j'aurais jamais avoué tout ce que j'ai pu te dire... J'aurais pas compliqué notre amitié... Pardon." Je me figeais sur place, les paroles de la vingtenaire me heurtant et me sciant sans cérémonie. Je sentais mon cœur se pincer indéniablement violemment et pendant les minutes qui suivirent, je me trouvais prodigieusement inapte à déterminer sur quel point réagir tant il y en avait au sein des propos tenus par la fleuriste. "... Je vais te laisser te reposer et reprendre tes marques." J'inspirais profondément et retenais l'australienne : "Non, attends Love, s'il-te-plaît." Je me retournais de sorte à lui faire face et m'adossais au comptoir. La vérité était que j'avais même du mal à la regarder en face lorsque je pensais à ses dernières révélations. Je me sentais responsable d'une partie du malheur de mon amie d'enfance et ce poids était extrêmement douloureux à porter. Love ne méritait assurément pas toute cette souffrance et me juger tel un bourreau à son histoire m'esquintait sans merci. Je ne comprenais pas pourquoi la jeune femme se positionnait comme celle devant prier pardon quand réellement, à mes yeux, elle n'apparaissait qu'une victime qui avait fait preuve de franchise à mon égard. De plus, se comparer à Ginny, Chloe ou même Lyla s'apparentait à former un grand écart humainement impossible vu la différence de chaque personnage. J'étais celui à l'origine d'un de ses traumatismes, et pour cela, jamais je ne pensais pouvoir me pardonner. "Ce n'est certainement pas à toi de demander pardon, t'as absolument jamais rien fait de mal." J'affirmais. "Et tu ne peux pas te comparer à mes exs." J'ajoutais, refusant mettre qui que ce soit dans un même panier. "Rien n'est de ta faute et ce serait plutôt à moi de m'excuser, vu comment j'ai été un salaud envers toi." Et encore, le qualificatif sonnait bien faible à mes oreilles. |
| | | | (#)Dim 3 Jan 2021 - 20:19 | |
| Le quartier avait voulu voir les choses en grand pour les fêtes de fin d'année et avec la pandémie mondiale, ils avaient voulu ramener la magie de noël pour les gamins. Je n'avais pas demandé l'autorisation à Isy pour décorer sa maison et j'espérais que ça ne l'embêtait pas de la mettre en avant ainsi. Je n'avais pas eu le coeur à me contenter que de l'extérieurs, il avait aussi fallut que je fasse l'intérieurs et que j'offre un sapin bien fournis à la maisonnette. "Ha non, non pas du tout !" Je souriais légèrement, ravis de voir qu'il n'était pas dérangé par mon initiative. Je lui expliquais les raisons des décorations dans le quartier. "C'est super comme idée. Et c'est très joli ce que tu as fait, comme d'habitude. Merci beaucoup." Je hochais la tête, c'était à mon sens la moindre des choses que je pouvais faire dans la maison pendant son absence. Et puis, ça m'avait permis de m'occuper un peu l'esprit sans ressasser encore et encore nos retrouvailles qui allaient être sur une note très différente de toute les autres. "Ca a dû te prendre un temps fou. En tout cas, le résultat est sublime."Je secouais un peu la tête, "Oh ça va...Ce n'est pas si long...Bon j'avoue je ne m'en suis pas rendu compte." Je riais légèrement essayant par la même occasion de me détendre avant de pleinement me lancer dans les excuses.
Il n'était plus question de faire demi tour à présent, il était temps de crever l'abcès et de cesser de noyer le poisson. J'avais depuis trop longtemps pris mon temps pour ce moment fatidique. J'inspirais profondément avant de finalement me lancer, le fait que Isaac soit face à la machine à café me donnait le courage nécessaire. Je ne savais pas comment il allait accueillir tout ça, je ne savais même pas si j'avais encore réellement ma place dans cette maison. Peut-être que me voir ainsi dans son univers était devenu douloureux ? Peut-être qu'il était temps pour moi de partir ? Je laissais mon coeur parler, dévoilant des excuses plus que nécessaire à mon sens. J'avais merdé et je devais maintenant en assumer les conséquences. Un silence s'installa et je profitais de celui-ci pour disparaître. Le Jensen n'était pas obligé de subir ma présence après son retour et je pouvais comprendre qu'il souhaitait à présent reprendre ses marques. "Non, attends Love, s'il-te-plaît."
Je stoppais mon corps qui avait pourtant terriblement envie de fuir cette situation. Je ne savais pas à quoi m'attendre et je pouvais entendre mon coeur résonner dans mes oreilles. Je resserrais doucement mes doigts sur le verre de jus de fruit et je prenais mon courage pour faire face à mon ami d'enfance. C'est lorsqu'on tenait réellement à quelqu'un que l'idée de le perdre était insupportable. "Ce n'est certainement pas à toi de demander pardon, t'as absolument jamais rien fait de mal." J'étais quelque peu surprise par cette affirmation, j'avais tout de même balancé la pire des vérités au brun. Je savais combien posséder sa propre famille était important et combien il avait souffert des nombreuses pertes de bébé dans sa vie. "Et tu ne peux pas te comparer à mes exs." Il était certains que nous n'en étions pas à ce stade et que nous ne le saurions jamais. Je ne pourrais surement jamais avoir une place aussi grande dans son coeur et j'avais fini par tenter d'enterrer mes sentiments, préférant ne pas compliquer d'avantage notre amitié. Il fallait que je me résous à comprendre que mes sentiments ne seraient pas partagé. "Rien n'est de ta faute et ce serait plutôt à moi de m'excuser, vu comment j'ai été un salaud envers toi."
Je secouais doucement la tête, "Je ne vois pas pourquoi tu penses ça...Tu sais, j'ai compris quelque chose...On ne peut pas forcer quelqu'un a avoir les même sentiments que soi. Tu as agis de façon à te protéger et à protéger notre amitié...Je devrais te remercier de ne pas avoir abusé de la situation."Je souriais légèrement, "J'espère que tu pourras enfin trouver ce que tu cherches, parce que même-ci tu as du mal à le croire, tu le mérite ! Tu es quelqu'un de bien Isy et tu as le coeur sur la main...Ne change pas et reste comme tu es !" Je souriais un peu plus, sincère dans ce que je venais de dire. J'espérais sincèrement qu'il pourrait trouver le grand amour et fonder une famille. Quant à moi, je resterais l'amie qu'il a toujours eu et je ferais en sorte de ne pas venir interférer avec mes sentiments. Il était certains que je ne pourrais surement jamais passer à autre chose, mais mon coeur était ainsi fait et j'allais devoir apprendre à vivre avec. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mar 5 Jan 2021 - 0:06 | |
| Un sourire discret mais sincère s'invite à une commissure de mes lèvres tandis que le rire franc de Love vient remplir la zone. J'imaginais qu'elle avait aussi tiré du positif à décorer la maison comme elle l'avait fait, mais je pouvais également percevoir qu'elle y avait consacré beaucoup de cœur, de goût, de temps et d'énergie. Ce dévouement n'était pas naturel pour tous et même si la fleuriste s'était plu dans cette activité à s'oublier ou à souligner les festivités à venir, je persistais à penser que cette action de sa part dénotait aussi la bonté de son âme.
Je finissais par pénétrer la cuisine afin de me servir un café glacé. Alors que la machine se mettait en route, la Bryce me présenta des excuses avant d'annoncer quitter la pièce pour me laisser prendre mes repères. Maladroitement, je la retenais, bien qu'abasourdi par ses paroles. A mes yeux, en aucun cas la vingtenaire n'avait à quémander pardon : elle n'avait fait que subir les torts d'Autrui, dont les miens à mon plus grand dam. Je revenais ainsi sur ses paroles, exposant mes vérités : Love n'avait pas à être désolée, elle ne pouvait pas se comparer à mes ex petites-amies et surtout, j'étais à l'origine d'une part de son mal-être et ainsi composais le salaud qui devait lui présenter des excuses.
"Je ne vois pas pourquoi tu penses ça... Tu sais, j'ai compris quelque chose... On ne peut pas forcer quelqu'un a avoir les même sentiments que soi. Tu as agis de façon à te protéger et à protéger notre amitié... Je devrais te remercier de ne pas avoir abusé de la situation." Je fronçais doucement les sourcils alors que la brune souriait, peinant à partager son point de vue comme à l'assimiler totalement. "J'espère que tu pourras enfin trouver ce que tu cherches, parce que même si tu as du mal à le croire, tu le mérites ! Tu es quelqu'un de bien Isy et tu as le cœur sur la main... Ne change pas et reste comme tu es !" Je considérais la vingtenaire quelques minutes silencieusement, incrédule. Comment l'australienne pouvait-elle entretenir une image si positive de ma personne quand je m'abhorrais sans scrupule aucun ? Quand les faits pointaient même les erreurs que j'avais commises ? "J'ai agi comme ça parce que je suis un con, Love. J'ai agi comme ça parce que j'étais incapable d'assumer ma vie comme elle l'était et que je la fuyais." J'avouais. Pourquoi avais-je fini dans les draps de la Bryce ? Pourquoi me sentais-je si mal d'avoir couché avec elle en particulier dans ces conditions quand j'assumais mes autres aventures ? Je l'ignorais, ou étais incapable de l'accepter, par peur de souffrir et faire souffrir. "Si j'étais quelqu'un de bien, j'aurais pas mis les voiles au petit matin. Je serais resté avec toi. Si j'étais quelqu'un de bien, je t'aurais pas quittée après." Peut-être qu'elle se trouvait là, la compréhension de Love. Peut-être avais-je été incapable de l'aimer à cette période et plutôt que de faire semblant, j'avais fui une possible mascarade ? Était-ce ce qu'elle entendait par "abuser de la situation" ? "Si j'étais quelqu'un de bien, t'aurais pas vécu tout ça," je concluais, les remords comme les regrets faisant éhontément vibrer le timbre de ma voix, me mordant douloureusement le cœur. "Je t'ai fait beaucoup trop de mal, Love," je regrettais mélancoliquement, ma voix se brisant sous l'émotion lancinante rythmée par de cruelles déferlantes de désarrois déchirants. "J'veux rien trouver et j'mérite rien," j'annonçais, catégorique, tel un juge crachant le verdict à mon jugement dernier. Je hochais la tête en signe de dénégation, réfutant le splendide tableau que me dépeignait mon interlocutrice et duquel je ne méritais pas une seule nuance de sa palette. "J'suis un corbeau, Love. J'suis un mauvais esprit, une malédiction. Tu connais mon histoire. Il n'arrive rien de bien à personne quand j'suis dans leur vie. J'attire que des drames pour tout le monde, et si je les attire pas, je les crée moi-même." Et pour ces derniers, pour notamment le bébé qu'avait perdu Love, jamais je ne saurais me pardonner. "Tu mérites d'être chérie par quelqu'un de bien. Quelqu'un d'honnête et de bon. Pas un pauvre type comme moi qui te traite mal." |
| | | | (#)Mar 5 Jan 2021 - 9:56 | |
| A mes yeux le Jensen n'avait pas commis d'impaire. J'avais mené ma barque comme je l'avais entendu et il était à mon sens naturel de lui prodiguer des excuses pour ce que j'avais pu lui dire à l'hôpital. Je n'avais jamais voulu le mettre au courant sur le bébé, j'avais voulu garder secret ce passage de nos vies et pourtant, j'avais faillit à ma promesse de ne jamais lui dire pour ne pas le faire souffrir. A présent, il devait vivre une nouvelle fois avec la perte d'un bébé qui n'a jamais vu le jour. Je savais combien fonder une famille était importante pour lui, mais je n'avais pas hésité une seule seconde à lui avouer tout ça. Je n'avais pas hésité et je ne m'étais pas soucié de son bien-être à ce moment précis. Pourtant, Isy semblait croire qu'il était encore la cause de mes malheurs, il semblait vouloir penser qu'il était le seul à blâmer.
Il était évident que je n'avais pas la même façon de voir les choses et que je ne considérais pas mon ami comme coupable. J'avais compris qu'on ne pouvait pas forcer quelqu'un à partager nos sentiments et je savais à présent que jamais Isy ne me voudrait dans sa vie pour partager un amour réciproque. Nous étions simplement amis, bien que cette perspective me brisait complètement le coeur. Il avait fait tout ça pour nous protéger et qu'on garde une amitié unie. "J'ai agi comme ça parce que je suis un con, Love. J'ai agi comme ça parce que j'étais incapable d'assumer ma vie comme elle l'était et que je la fuyais." Je ne comprenais pas pourquoi il avait pris la décision de s'auto-flageller. "Si j'étais quelqu'un de bien, j'aurais pas mis les voiles au petit matin. Je serais resté avec toi. Si j'étais quelqu'un de bien, je t'aurais pas quittée après." Je le regardais sans comprendre pourquoi il voulait ainsi être dur avec lui. Je ne l'avais jamais trouvé salop ou même con. Chacun agissait comme il l'entendait pour se protéger. "Si j'étais quelqu'un de bien, t'aurais pas vécu tout ça, Je t'ai fait beaucoup trop de mal, Love,"
Je secouais doucement la tête, on était loin de la souffrance que j'avais pu ressentir lors de mon viol. C'était d'ailleurs la seule raison qui m'avait poussé à m'être fin à mes jours. "J'suis un corbeau, Love. J'suis un mauvais esprit, une malédiction. Tu connais mon histoire. Il n'arrive rien de bien à personne quand j'suis dans leur vie. J'attire que des drames pour tout le monde, et si je les attire pas, je les crée moi-même. Tu mérites d'être chérie par quelqu'un de bien. Quelqu'un d'honnête et de bon. Pas un pauvre type comme moi qui te traite mal." Je posais le verre qui avait fini par absorbé la chaleur de mes mains. "Déjà, je ne veux pas être chérie par quelqu'un d'autre ! De plus, en aucun cas je considère que tu es la cause de mes soucis ! Le seul responsable est cet enflure qui a jugé bon de venir abusé de ma personne en pleine nuit !" Je m'avançais vers Isy et je venais l'enlacer, "Arrête de faire tomber le couperet sur toi Pyar ! Je ne te reproche rien et je ne le ferais jamais. Tu as agis comme bon te semblait...On ne revient pas sur le passé."
Je relâchais mon étreinte avant de poser mes mains sur ses joues, "Je veux que tu cesse de croire que tu es le corbeau qui attire le malheur sur les gens...Si tu pouvais te voir avec mes yeux je t'assure qu'on est loin du corbeau." Je souriais doucement avant de retirer mes mains, "Et puis, je ne serais pas ici si j'avais une quelconque rancœur envers toi...Tu reste mon Pyar quoi qu'il arrive et ça ne changera pas ! Tu dois être heureux ! Alors oublie ton passé, oublie les pensées négatif sur ta personne car crois moi, tu es à mille lieu de la réalité et je ne suis surement pas la seule à penser ça." Je plongeais mon regard dans le sien avant de sourire une nouvelle fois. Je venais alors poser mes lèvres contre les siennes, car s'était par lui que je voulais être chérie. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
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(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 10 Jan 2021 - 5:03 | |
| Mes doigts se recroquevillent contre mes paumes dans un vain espoir de maîtriser les lancinants tremblements qui les malmenent. Mon coeur bat, tonitruant, une ardente chamade. Il martèle ma cage thoracique sans cérémonie aucune tandis que mon souffle se fait dangereusement court. Les sinistres pensées, cauchemardesques visions et funestes souvenirs happent mon esprit à l'en rendre fiévreux, malade. La sémantique de mon mal-être se proclame bon gré mal gré, écorché, maladroit, l'anxiété en couperet menaçant de me happer tout entier.
Et pourtant, dès lors que Love prend la parole, le sentiment de me perdre, de heurter de nouveau cet espace où je suis convaincu par des faux, des certitudes qui n'appartiennent qu'à moi et ne sont jamais partagées, m'habite pernicieusement. Ces intimes et toxiques convictions que j'ignore ternir et qui paraissent d'aucune valeur, d'aucun poids, quand pourtant elles me régissent comme cette intransigeante providence. "Déjà, je ne veux pas être chérie par quelqu'un d'autre ! De plus, en aucun cas je considère que tu es la cause de mes soucis ! Le seul responsable est cet enflure qui a jugé bon de venir abusé de ma personne en pleine nuit !" Je fronce les sourcils, comme si les termes prononcés par la Bryce équivalent à des coups. Elle réduit la distance qui nous sépare pour venir m'enlacer et crispé, je me subis inapte à émettre le moindre mouvement, mes tourments étourdissants retentissant jusqu'à ce palpitant qui cogne de plus en plus fort contre mon buste. "Arrête de faire tomber le couperet sur toi Pyar ! Je ne te reproche rien et je ne le ferais jamais. Tu as agis comme bon te semblait... On ne revient pas sur le passé." Ca semble si aisé à articuler, même évident à réaliser. L'idée de ne pas revenir sur le passé est séduisante, sensée, mais si étrangère à mon fonctionnement que ça m'en tord les trippes impitoyablement.
"Je veux que tu cesses de croire que tu es le corbeau qui attire le malheur sur les gens... Si tu pouvais te voir avec mes yeux je t'assure qu'on est loin du corbeau." La chaleur émanant des mains de la fleuriste irradie délicatement dans mon organisme, cependant, l'impression de constituer une statue de roc me saisit : un seul coup bien porté et je m'effondrerais. "Et puis, je ne serais pas ici si j'avais une quelconque rancœur envers toi... Tu restes mon Pyar quoi qu'il arrive et ça ne changera pas ! Tu dois être heureux ! Alors oublie ton passé, oublie les pensées négatives sur ta personne car crois moi, tu es à mille lieux de la réalité et je ne suis sûrement pas la seule à penser ça." Ma tête tourne, la vision du sourire de Love s'imprime contre mes pupilles. Bientôt, les lippes de la vingtenaire pressent les miennes et de nouveau, mon corps comme mon âme paralysés par la violence inouïe des tragiques et traumatisants révolus m'immobilisent sans merci.
Je suis souverainement incapable de mesurer la durée de ce baiser, si elle se compte en secondes ou en minutes. Néanmoins, je traduis l'authenticité de sa douceur et la charge de ses sentiments en ondes de choc tétanisant mon être. Je suis incapable de rejoindre Love, tant lui refuser cet amour me brise le cœur, tant je suis persuadé que nous pourrions former un juste accord, tant je m'abhorre de la repousser lorsqu'elle le mérite aucunement. Je me hais d'être trop brisé, bafoué, terrorisé pour m'autoriser à l'aimer, d'être ce fichu malade, transi dans sa torpeur, lorsque le quotidien et le commun emprunteraient avec félicité ce vecteur vers le bonheur. J'émets un pas en arrière, la gorge nouée, le cœur lourd, les yeux brillants. "Je suis désolé, Love."
Je produis un nouveau pas en arrière. Ma respiration est saccadée, l'air si dense qu'il s'apparente à l'inatteignable, à l'indigeste. Je milite difficilement contre la crise d'angoisse qui me suffoque de l'intérieur, autant que je combats les multiples démons qui virevoltent dans ma mémoire à m'en arracher des larmes, à me rendre dingue. Je hoche ma tête pesante en signe de dénégation, profondément et sincèrement navré. "Je suis désolé." Je répète, impuissant, comme un disque rayé qui a pourtant tant de paroles à proclamer mais qui reste buté sur les mêmes, faute de mieux, faut de savoir faire autrement. Je pose une main sur la surface fraîche du comptoir comme l'on recherche un rocher en plein tumulte. "Je suis pas capable... D'oublier. Je suis pas capable... De laisser le passé." J'avoue laborieusement, les traits tirés dans une franche expression de désarroi. "Ca me hante. Tout le temps." J'y songe tous les jours, aux drames de ma vie. Ils m'accompagnent, récalcitrants, prêts à ruiner ma paix d'esprit pour se ressasser avec vigueur et souffrance. Ils me réveillent la nuit, me coupent l'appétit le jour. Ils m'angoissent ici et là, alimentent religieusement mes idées noires. Je ne parviens pas à apaiser ces maux, à les accepter, en dépit de l'inexorable temps qui passe. Tout est encore si réel, si puissant, si cuisant, comme si la machine est brisée chez moi, comme si l'engrenage tourne dans le vide sans jamais nuancer, adoucir, les angles toujours si obtus, si tranchants. Comme s'il y a eu un choc trop brutal et que tout ne s'est pas remis en place. "Je suis pas capable d'aimer. C'est pas que je veux pas, c'est que je peux pas." J'ai l'impression de composer une fantasque mascarade, un spectacle honteusement anormal. "Je peux pas," je réitère. Et si user les termes les excusent, les normalisent ? Je ramène une main contre l'organe mon cœur qui poursuit de souffrir dans sa cage, incapable lui aussi de se délivrer. Tout est prisonnier, chez moi. "J'ai trop peur. Je peux pas." La couardise maîtresse impériale des circonstances actuelles. Terrifié d'y laisser ma peau, conscient que je convoite tout ce beau, trop vite, trop fort, sans être en mesure de tenir debout car je n'ai pas encore collé tous les morceaux de ma personne composée de bris. Y arriverais-je au moins un jour ? Et comment ? En attendant, ma priorité est de prendre refuge. "Pardonne-moi." Je souffle, ultime prière, par une voix éraillée, au creux d'un monde à vif. |
| | | | (#)Dim 10 Jan 2021 - 13:42 | |
| J'avais bon espoir de faire comprendre à Isaac qu'il n'était en aucun cas responsable de toutes les peines des gens. Il avait toujours ce sentiment d'être une mauvaise personne, celle qui attire le négatif dans la vie des gens, alors qu'il n'en était rien. Je ne l'avais jamais blâmer et je ne lui en avait jamais voulu pour quoi que ce soit. Je voulais qu'il cesse de croire tout ça et qu'il s'autorise enfin à être heureux. Seulement, c'était surement trop naïf de ma part de croire qu'il pourrait se l'autoriser un jour et dans un élan stupide, j'avais posé mes lèvres contre les siennes. Quelques secondes qui venait surement mettre un vent de panique et de chaos à nouveau dans les méandres d'Isy. Je sentais son corps reculer et je réalisais alors que j'avais une nouvelle fois mal agit. Je m'étais bercé d'illusion une nouvelle fois et je brisais encore un peu plus mon ami d'enfance. Est-ce qu'il était réellement judicieux que je reste dans cette maison ? Ne fallait-il mieux pas que je disparaisse à jamais de sa vision ? J'avais fais du mal et je devais maintenant en payer les conséquences. Aucune thérapie ne pourrait effacer la lourde vérité que j'avais avoué et la douleur que j'avais instauré dans le cœur du Jensen. Il avait beau me dire que je n'étais nullement la coupable, mais j'étais convaincu du contraire.
"Je suis désolé, Love." Je secouais la tête voyant un nouveau recul de sa part. A présent j'étais certainement devenu la personne à fuir. "Je suis désolé." Je m'éloignais à mon tour ne voulant pas m'être encore d'avantage de malaise. J'avais fais suffisamment de mal comme ça, il n'était plus question d'en faire à nouveau. "Je suis pas capable... D'oublier. Je suis pas capable... De laisser le passé. Ca me hante. Tout le temps." Je baissais la tête ne sachant pas quoi dire, j'avais alimenter sans le vouloir d'avantage ce braisier qui semblait vivre au fin fond de l'être du brun. "Je suis pas capable d'aimer. C'est pas que je veux pas, c'est que je peux pas." Ce feu qui le consumait en permanence et qui semblait l'empêcher d'avantage dans sa vie et d'être à nouveau heureux. Parce qu'il avait eu des moments de joie dans sa vie ? Du moins, je l'espérais bien. "J'ai trop peur. Je peux pas." Personne ne pourrait le blâmer pour ça, personne ne pouvait réellement comprendre. Moi-même j'étais certainement incapable de réellement le comprendre, sinon je n'aurais pas réagit de la sorte et j'aurais gardé jusqu'à la fin le lourd secret. "Pardonne-moi."
Peut-être que les choses auraient été plus simple avec ma disparition ? Peut-être que grâce à celle-ci, il aurait continuer de se sentir bien. Je relevais la tête "Ce n'est pas à toi que j'en veux..." Pauvre Love Bryce, incapable de faire les choses correctement et surtout incapable de mettre fin à ses jours pour ne plus être un poids. Ne plus être fardeau qu'on doit traîner en permanence. Peut-être que la mort s'était fourvoyer en me laissant la vie sauve pour la deuxième fois. "...Il est surement temps que je disparaisse...Il est évident que ma présence n'apporte rien de bon...Je suis désolé de te ramener si brutalement face à tes peurs..." Je tournais les talons, préférant partir pour ne plus faire subir mon image et surtout les mauvais souvenirs. Je sentais les larmes couler sur mes joues et je tentais de ne pas donner l'impression de m'effondrer. Je glissais mes doigts autours de mes clés de voiture accompagné de ce terrible démon qui me murmurait que la vie serait plus douce sans moi et que ma mort apporterait enfin le repos aux tourmentés. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mar 2 Fév 2021 - 1:40 | |
| Bien que je les avais appréhendées, ces retrouvailles avec Love s'avéraient plus houleuses que le tumulte que j'avais auguré. Des déferlantes d'émotions m'ébranlaient sans cérémonie, malmenant mes entrailles de multiples flux de culpabilité et désarroi. Tant aurais-je aimé remonter les horloges du passé ou jouer du conditionnel, pour dorer notre présent de tons plus chaleureux. Aujourd'hui, je traînais une âme exténuée et me sentais défaillir sous le poids d'un cœur aux lourds débris. Je redoutais le réchauffer au contact de qui que ce soit, favorisant son état anesthésié au risque qu'il s'éprenne d'un nouveau tambour désastreux. Puis, égoïste, je convoitais la solitude. J'aspirais à me reconstruire, me redécouvrir, me pardonner, m'accepter. Ce cheminement sinueux, doublé d'une angoisse tétanisante, m'appliquait à rejeter toute forme profonde d'affection osant m'approcher.
"Ce n'est pas à toi que j'en veux..." J'entendais la Bryce indiquer tandis qu'elle aussi, augmentait la distance séparant nos deux êtres maltraités par les aléas de nos histoires. Peiné, je l'observais, craignant désormais la nature des pensées qui surgissaient dans son esprit, son regard larmoyant m'alertant férocement. "...Il est sûrement temps que je disparaisse... Il est évident que ma présence n'apporte rien de bon... Je suis désolée de te ramener si brutalement face à tes peurs..." Je considérais, immobile, mon interlocutrice durant de longues secondes. Les paroles que tenaient la fleuriste détenaient de sinistres et cruels sous-entendus qui m'horrifiaient. J'étais aberré par l'idée d'avoir mené la brune sur cette confirmation que sa présence était néfaste et par conséquent, sa disparition bénéfique. Manifestement, peu importe où se trouvaient les torts de chacun, nous avions tous les deux des plaies à panser.
Le cliquetis des clefs de voiture de la vingtenaire m'extirpèrent violemment de ma torpeur. L'adrénaline s'infiltra promptement dans mes veines et alarmé, je la retenais : "Non, Love," j'articulais, catégorique et sévère. "Tu ne vas pas partir dans cet état, tu vas provoquer un malheur," j'interdisais. Je refusais en bloc que la jeune femme s'afflige de nouveau du mal. Il y en avait eu bien assez. "Il n'est temps pour personne de disparaître et tu ne peux pas dire que ta présence n'apporte rien de bon," je contredisais avec assurance. "Mais je pense que cette conversation nous démontre bien que nous avons tous les deux du chemin à faire," je constatais. "Pose tes clefs et reste à la maison, s'il-te-plaît," je priais, atterré par le tragique que Love pourrait soumettre en quittant le domicile. |
| | | | (#)Mar 2 Fév 2021 - 13:49 | |
| Nos retrouvailles n'étaient pas du tout ce que j'avais imaginé et je réalisais que j'étais surement celle qui avait fait tourné les événements dans ce sens. Une fois de plus, j'avais laissé mes sentiments parler et j'avais cru qu'ils étaient partagé, mais il était évident que non et le recul d'Isaac m'avait fais comprendre tout ça. Je m'éloignais à mon tour, préférant ne pas mettre d'avantage de mal être entre nous, d'ailleurs peut-être que ma simple présence déclenché des sentiments négatif. J'entendais le Jensen s'excuser, mais en réalité je ne lui en voulais pas, j'en voulais à moi-même. Je m'en voulais d'avoir pu croire qu'un jour on puisse éprouver le moindre sentiments d'amour à mon égard. Je m'en voulais de m'accrocher encore à la nuit que nous avions passé il y a quelques années maintenant et je m'en voulais d'avoir avoué pour le bébé. J'avais fini par croire que c'était mieux ainsi et que la vie avait surement eu raison de mettre tout ça sur mon chemin. Il était temps que je quitte les lieux, que je sors de son champ de vision, que je sors de la vie de tout ceux que j'ai pu faire souffrir.
Je récupérais mes clés de voiture ayant en tête la voix de ce démon qui faisait maintenant partie de ma vie. Celui qui avait réussi à survivre à mon séjour à l'hôpital, celui qui était terré et qui s'amusait à ressortir au mauvais moment pour moi, mais au bon pour lui. "Non, Love," Je stoppais la course de ma main qui s'était élancé sur la poignet de la porte d'entrée. "Tu ne vas pas partir dans cet état, tu vas provoquer un malheur,"Et si c'était mieux ainsi ? Un mal pour un bien. "Il n'est temps pour personne de disparaître et tu ne peux pas dire que ta présence n'apporte rien de bon," En quoi j'avais apporté quelque chose de bien ? "Mais je pense que cette conversation nous démontre bien que nous avons tous les deux du chemin à faire, Pose tes clefs et reste à la maison, s'il-te-plaît," Je secouais la tête avant de reposer les clés sur le meuble de l'entrée. "...je ne peux pas..." J'ouvrais la porte de la maison avant de quitter l'endroit. Il était pour moi insupportable de rester entre les murs de la maison en sachant que j'avais une fois encore fait du mal. Je préférais retrouver la solitude de la plage et tenter de retrouver mes esprits face à l'océan. |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Mar 2 Fév 2021 - 23:58 | |
| Mon palpitant martelait, muni d'une frénésie et fureur continuelles, ma cage thoracique. L'air m'environnant devenait de plus en plus dense, mes poumons militant pour saisir l'oxygène qui leur était vital, œuvrant à contrer un organisme qui se figeait sans merci en réponse à l'impact des paroles tenues par Love ainsi que la tournure de notre conversation.
Pétrifié par ses mots des plus alarmants, je retenais la brune sur un ton qui n'invitait pas à la réponse ni au débat. J'étais catégoriquement opposé à ce que la fleuriste quitte le domicile après avoir articulé sa certitude qu'elle devait disparaître et que sa présence était nocive, considérant une telle déclaration comme un véritable danger compte tenu de ses antécédents. Une partie de mon être se sentait responsable de son mal-être, notre dialogue ayant constitué une clef de voûte pour qu'il se manifeste. De plus, l'optique de l'autoriser à errer dans les rues de Brisbane en solitaire dans ces états d'âme correspondait à mon sens à être complice d'un acte dramatique qu'elle serait en mesure de commettre à son propre égard. J'affirmais mes prédictions tout en réfutant toute notion de disparition et niant le sombre rôle qu'elle s'accablait, avant de la prier de rester à l'intérieur. Néanmoins, mon interlocutrice n'exauça assurément pas ma demande, me tournant un dos qu'elle masquait bien vite de la porte boisée de ma demeure qu'elle refermait derrière elle, signifiant qu'elle n'était pas en capacité de rester.
Je demeurais de longues minutes en suspens, comme si mon monde s'était arrêté de tourner au moment où Love s'était échappée de mon champs de vision. J'étais conscient qu'il ne me suffisait que de quelques pas pour la rattraper, toutefois, j'étais incapable de me résoudre à les émettre devant la flagrante annonce qu'elle ne pouvait pas rester. Je ne m'offrais pas le droit de m'imposer dans son quotidien lorsque clairement, elle réclamait une paix incompatible avec ma présence. Cependant, j'étais horrifié par la manière avec laquelle elle me quittait ; érigeant aux racines de sa précédente localisation un océan de sombres probabilités dans lequel je suffoquais. Je repoussais tant bien que mal les scenarii aux teintes catastrophiques que mon esprit pessimiste dressait inlassablement avant de me laisser tomber dans le canapé, atterré et exténué. J'inspirais enfin profondément, plongeant mon visage dans mes mains fraîches, récapitulant la scène, me confortant par la quasi imperturbable vérité qu'une personne n'attente pas à ses jours directement après avoir menacé de le faire.
Le sentiment d'impuissance qui croissait en mon corps frisait l'insoutenable. Je haïssais être détenteur de ces informations et d'être figé sur le carreau sans savoir ce à quoi s'occupait Love et sans être certain qu'elle ne se fasse pas de mal. J'avais l'impression que la jeune femme m'avait mis sous cloche, prisonnier de ses propres émotions contre lesquelles elle agissait et desquelles je ne pouvais que laisser les minutes agoniser avant de recouvrer la libératrice vérité qu'elle soit indemne. J'hésitais à contacter ses parents sans me résoudre à le faire, jugeant dérisoire d'alarmer les Bryce qui se trouveraient plongés dans un souci monumental sans posséder l'opportunité d'aider leur fille rapidement. La situation n'était pas assez tragique pour que les secouristes déploient quelconques moyens. Alors, je patientais, transi, laissant l'intransigeante obscurité de la nuit s'immiscer dans la maison que dans mon cœur. |
| | | | | | | | losy ≈ you can't kill the beast |
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