| (Martin & Lawrence) Imposing on others only breeds hatred, confusion, and creates distance between one another |
| | (#)Lun 21 Déc 2020 - 19:31 | |
| Ça fait déjà plus de dix ans que je travaille en tant que videur ici, que je connais toutes les astuces les plus farfelues les unes que les autres pour réussir à entrer dans le bar. Plus de dix ans que je me fais un plaisir à remettre à leur place les crétins qui croient avoir tout permis et qui tripotent la première fille qu’ils croisent. Aujourd’hui ne fait pas exception à la règle, je dois gérer un illuminé qui croit vraiment qu’il réussira à passer son message en usant la haine plutôt que l’éducation. Il s’approche de plus en plus dans la file pour entrer dans le bar et j’ai vraiment hâte qu’il soit entré pour ne plus avoir à écouter son discours sans queue ni tête. Lorsqu’il arrive finalement devant moi, je plonge mon regard dur dans le sien pour le prévenir. « Ta propagande, tu la laisses dehors. T’es mieux de ne pas causer de problème parce que je te traîne dehors par les couilles. » lui dis-je sèchement avant de me tasser de son chemin pour le laisser entrer dans l’édifice. Il était mieux de se tenir tranquille parce que ça n’allait aucunement me déranger de devoir le sortir de force.
La soirée semble se passer relativement bien pendant un instant, jusqu’à ce que la voix d’un de mes collègues raisonne dans le walkie-talkie. « Lawrence, on a besoin de toi pour gérer une bagarre. » Je lève alors la main pour empêcher les prochaines personnes d’entrer dans le bar. « On it. » Je me dépêche d’entrer dans l’édifice pendant que je remonte les manches de mon chandail. Ça ne me prend pas plus de deux secondes pour comprendre où la bagarre a lieu avec le brouhaha que j’entends dans un coin du bar. Sans hésiter, je me lance dans le tas et je reconnais tout de suite l’illuminé que j’avais laissé entrer un peu plus tôt. « HEY! » Je cris pour attirer leur attention, ce qui ne fonctionne pas tellement. Je m’interpose donc entre les deux hommes, avec un de mes collègues, et j’agrippe à deux mains le collet du chandail d’un des hommes pour le plaquer contre le mur. « Qu’est-ce que t’as pas compris?! TU SORS. » Histoire qu’il ne puisse pas retourner vers l’homme avec qui il se battait, je le tire jusqu’à la sortie en le tenant toujours par le collet de son chandail d’une main. Dès que nous sommes à l’extérieur, je le pousse finalement dans la direction inverse des clients qui attendent pour entrer. « C’est quoi ton problème? » Je lui demande en sifflant pendant que mon collègue prend la relève à la porte. « La prochaine fois tu t’expliqueras avec les policiers. » Je ne me souviens pas de l’avoir déjà vu ici alors je veux bien lui laisser une chance, pour cette fois. Qu’il ne tente pas d’y retourner pour ce soir, cependant, il avait visiblement besoin de se calmer un peu les nerfs avant de retourner s’amuser. @Martin Murphy |
| | | | (#)Lun 21 Déc 2020 - 22:45 | |
| Cette soirée aurait put être tellement bien, tellement cool et tellement agréable. S'il n'y avait pas Marvin. Oh Marvin. Le pire mec de tous les temps. Le gars qui, avec un seul mot, parvient à me faire sortir de mes gonds. Je l'ai déjà rencontré dans la file d'attente pour entrer dans le bar et j'ai réussi à l'ignoré pendant cinq minutes. Mais finalement mon côté militant est sorti et je l'ai remit à sa place de manière plus ou moins politiquement correcte -plutôt moins que plus d'ailleurs- ce qui m'a valut une remarque horripilante de la part du putain de videur. J'ai juste maugréer mon approbation que oui je vais me tenir à carreau (sous entendant qu'il vaut que Marvin aussi se tienne à carreau) avant de passer à côté de lui sans un mot ni un regard de plus.
Et voilà que nous sommes là, dans ce bars, mes potes et moi, à rire, parler et boire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jusqu'à ce que la bande à Marvin ne revienne à la charge. Leur leader a jugé bon que nous devrions continuer la conversation, ce que je n'ai pas voulut. Il n'a pas supporté que je l'ignore et je crois que nous avions tous les deux bus un peu trop. Sans alcool dans le sang, je serais sans doute parti lorsqu'il m'a poussé fortement contre le bar, me faisant à moitié trébucher sur une des chaises hautes. Mais là j'avais déjà bu deux bières, ainsi que plusieurs teq'paf et je pense que ça a joué en ma défaveur. Je me suis donc jeter sur lui, provoquant ainsi une cohue incroyable à l'intérieur du bar. Quelques gens tentaient de nous séparer, d'autres nous encourageaient mais finalement c'est le videur qui est venu se mettre entre nous au moment où je visais le menton de mon adversaire et c'est donc dans l'épaule du grand gaillard que mon poings vient cogner. Celui-ci ne bronche pas, au contraire, il m'attrape le col et me plaque contre le mur avec une certaine violence qui me coupe la respiration pendant un instant avant qu'il ne me pousse vers la sortie.
Sans me lâcher, il me traîne derrière lui, ignorant totalement mes veines tentatives de me débattre avant qu'il me pousse à l'extérieur. Je fais quelques pas en avant pour me rattraper puis je me redresse et me retourne vivement pour lui faire face, près à en découdre avec lui. Mais il est bien trop grand, trop large et trop impressionnant. J'ai beau faire plus ou moins la même taille, il me dépasse clairement en largeur et je sais que le combat serait courue d'avance. Alors même si j'ai de l'alcool dans le sang, j'ai quand même encore assez de réflexion pour ne pas en venir aux mains avec lui.
«Mon problème c'est ce connard de Marvin ! » m'exclamais-je, décidant quand même d'au moins me défendre verbalement «Tu t'attaque au mauvais gars putain ! C'est l'autre connard qu'il fallait sortir, pas moi ! » je roule des yeux «mais ouais, évidement, t'y pense pas à ça hein ? T'as tous dans les muscles et rien dans la tête, comme tous les putains de videur du coin » je fronce les sourcils puis crache au sol à ses pieds «Tous les mêmes salaud de toutes manières » et sur ce, vexé dans mon ego et blessé dans mon amour propre, je me détourne, fourrant mes mains dans les poches, près à m'en aller. @Lawrence Cabbott |
| | | | (#)Mar 22 Déc 2020 - 4:15 | |
| J’aurais pu me fâcher lorsqu’il m’a frappé moi plutôt que l’autre idiot, mais son coup de poing n’aurait même pas fait de mal à une mouche alors je l’ignore et je le sors par le collet. On va se le dire, j’ai l’habitude de me faire frapper pas mal plus fort que ça, au dojo, ce n’est certainement pas le coup de poing d’un gars à moitié saoul qui va me faire grimacer. Sauf qu’il n’est pas content l’illuminé, parce que je suis soudainement le méchant dans l’histoire. Il ne le sait peut-être pas encore, mais je lui avais peut-être épargné bien plus de blessures. Ou pas, s’il me cherchait un peu trop. « Mon problème c'est ce connard de Marvin ! » Je croise les bras contre mon torse en haussant les sourcils. « Vous avez six ans? Le bar n’est pas assez grand pour que vous puissiez faire vos choses chacun de votre côté sans vous parler? » Cette situation me rappelait drôlement Danika au dojo, alors qu’on trouvait toujours le moyen de se lancer des piques alors qu’il y avait certainement assez de place pour qu’on puisse s’y entraîner sans trop se côtoyer.
«Tu t'attaques au mauvais gars putain ! C'est l'autre connard qu'il fallait sortir, pas moi ! Mais ouais, évidement, t'y pense pas à ça hein ? T'as tous dans les muscles et rien dans la tête, comme tous les putains de videur du coin. » Je serre la mâchoire de rage alors qu’il m’insulte et qu’il crache à mes pieds. Ma patience n’a déjà pas une très grande limite en temps normal, c’est encore pire depuis que j’ai appris il y a quelques semaines que Danika m’avait trompé avant qu’on se sépare. Je me sentais plus à fleur de peu depuis quelques temps, l’illuminé avait donc mal choisi sa journée pour me manquer de respect. « Fais attention à ce que tu dis. » dis-je sèchement en le fusillant du regard. Sauf qu’il ne prend pas mon avertissement au sérieux et il en rajoute une couche de plus. «Tous les mêmes salaud de toutes manières. » Et il commence à s’éloigner lentement pendant que je reste immobile les poings fermés.
J’aurais probablement pu le laisser partir sans rien dire, me dire qu’il ne s’agit que d’un petit con que je ne reverrai probablement jamais de ma vie. Pourtant, ses insultes me rentrent dedans et me font bouillir de l’intérieur. Mes poings sont tellement serrés que mes jointures craquent sous la tension. Sans m’en rendre compte, je fais quelques pas dans sa direction pour qu’il ne soit pas à une trop grande distance de moi. « Hey crétin! » Puis sans réfléchir, je marche vers d’un pas rempli d’assurance et je lui éclate le nez de mon poing droit aussitôt qu’il tourne son corps vers moi pour me regarder. Sous le coup de l’impact, il tombe. « On rit moins là hein! » Puis pour lui rendre son geste, je lui crache dessus le regard rempli de dédain. C’est à ce moment là que je réalise que derrière ses mains qui couvrent son visage, il y a du sang. Beaucoup de sang. @Martin Murphy |
| | | | (#)Mar 22 Déc 2020 - 10:36 | |
| A quoi m'attendais-je, sérieusement, en m'attaquant à ce type ? Pensais-je réellement qu'après ma joute verbale il me laisserait partir comme ça sans opposer de résistance et me laisserais rentrer tranquillement chez moi ? Foutaise. Je me rends compte des conséquences de mon erreurs seulement lorsque, me tournant vers le videur quand celui-ci m'interpelle, je vois son poing serrer. L'instant d'après une violente douleur explose au milieu de mon visage et je tombe à la renverse. Allongé au sol, mes mains plaqué devant mon visage et les yeux fermés, je met un bon nombre de secondes -ou minutes?- pour retrouver mes esprits.
«putain... » grognais-je alors que je me tourne sur le ventre et, me repoussant du sol, je me retrouve à 4 pattes sur le trottoir. Ouvrant les yeux, mon regard se pose sur les pavés sur lesquels mon sang coule à flot «Putain » c'est tout ce que je peux dire alors que je tente comme je peux de ralentir l'hémorrhagie. Du coin de l'oeil je remarque subitement que l'homme s'est approché et, levant une main en sa direction, je rentre la tête entre mes épaules en une veine tentative de me protéger «Stop ! » m'exclamais-je, fermant les yeux à nouveau sous les douleurs « C'est bon, j'ai compris, tu a montré que t'étais le plus fort. J'abandonne» reprenais-je avant de soupirer doucement et me redresser pour m'asseoir sur mes talons «J'ai compris mon erreur » et plutôt deux fois qu'une «Désolé » que je m'excuse. Prenant appuie sur mes genoux, je prends une profonde inspiration et déglutis avant de me relever lentement.
@Lawrence Cabbott |
| | | | (#)Sam 26 Déc 2020 - 6:22 | |
| L’illuminé a l’air sonné, prenant plusieurs secondes avant de réagir à l’impact qui l’a cloué au sol. Je commence à m’inquiéter face à son absence de réaction mais il finit par bouger et parler. « Putain. » Il se tient le visage à deux mains et tente tant bien que mal de se relever à la vitesse d’une tortue, s’arrêtant dans chaque positions pendant de longues secondes. Je me sens un peu mal alors que je réalise que j’ai définitivement réagi trop vite et que j’y ai été un peu fort. Je tente de m’approcher de lui pour un peu mieux voir dans quel état il se trouve mais il lève un bras vers moi pour que je m’arrête. « Stop ! » Je m’arrête d’un coup, penchant la tête légèrement sur le côté pour essayer de voir son visage d’où je me trouve. « C'est bon, j'ai compris, tu as montré que t'étais le plus fort. J'abandonne. » « Je t’avais un peu prévenu quand t’es arrivé. » lui dis-je en croisant les bras contre mon torse, incapable d’admettre mon erreur alors qu’il m’a clairement cherché. « J'ai compris mon erreur. Désolé » Sauf que lui il s’excuse, il a moins de fierté que moi alors que son nez pisse le sang. Je soupire bruyamment en laissant ma tête tomber vers l’arrière. « C’est moi qui suis allé trop loin. » Il allait devoir se contenter de ça comme excuses pour le moment. « Je ne vais pas te frapper mais je vais m’approcher, ok? » Sans lui laisser le temps de répondre, je m’approche de lui alors qu’il s’est relevé. « Viens t’asseoir ici. » J’agrippe son bras d’une main et je le tire lentement jusqu’à des caisses de lait empilées sur lesquelles il pouvait s’asseoir. « Ne bouges pas, je reviens. »
Je prends quelques minutes pour retourner dans le bar chercher des mouchoirs et de la glace que j’apporte à l’extérieur. Lorsque j’arrive à côté de lui, je lui tends les mouchoirs. « Pinces tes narines avec tes doigts et, si t’es capable, penches-toi vers l’avant. Ça va t’éviter d’avaler ton sang, ce qui peut te donner des nausées lorsque tu le digéreras. » Après toutes les années durant lesquelles je m’étais battues au lycée, en plus des arts martiaux que je pratiquais maintenant, je commençais à avoir pas mal d’expérience en premiers soins et en gestion de crises. « Tu devrais faire attention à comment tu parles aux gens que tu ne connais pas. On n’a pas tous une patience infinie. » lui dis-je en déposant le sac de glace sur ses cuisses. Visiblement, il allait l’avoir appris à ses dépens. @Martin Murphy |
| | | | (#)Sam 26 Déc 2020 - 10:43 | |
| Assis sur mes talons, mains posées sur mes genoux, je suis incapable de me relever car je sais pertinemment qui si je me met debout, je serais pris d'un vertige qui risque de me mettre à nouveau au tapis. Alors je reste là, paniquant à chaque pas que fait l'inconnu vers et lui indique clairement que je suis désolé, qu'il n'a pas besoin de finir son travail et que je serais bien idiot de recommencer mes insultes. Après un instant d'hésitation, la fierté tenace, l'homme fini par m'expliquer, avec une certaine douceur, qu'il ne va pas me frapper mais qu'il va quand même s'approcher.
Sans doute est-ce par pur instinct de protection mais je fini par me relever avant qu'il ne m'ai rejoins. Une fois debout, je suis prit de vertiges, m'obligeant à m'adosser contre le mur du bar. Fermant les yeux, je lève ma main et trésaille de douleur lorsque mes doigts tâtent mon nez « c'est pas vrai » soufflais-je, me demandant un instant si je vais réellement pouvoir rentrer sereinement chez moi, lutant pour tenir sur mes jambes. Mais l'inconnu fini par m'attraper le bras et, bien incapable d'opposer une quelconque résistance, je le suis vers un endroit où je peux m'installer. Il m'explique deux ou trois choses que je n'entends pas avec le bourdonnement incessant dans mes oreilles.
Je l'entends s'en aller et je suis instant tenter de partir à mon tour mais je suis clairement dans l'impossibilité de me tenir sur mes deux jambes. Alors j'attend le retour du videur avec patience et docilité. Fort heureusement, il ne met pas longtemps avant de revenir et, me filant quelques mouchoirs, m'indique de me pincer les narines et de me pencher en avant. Les yeux fermés je fais comme dit et résiste à la douleur lorsque mes doigts viennent se poser de part et d'autres de mon nez
Après quelques instants et après avoir souillé un paquet entier de mouchoirs, j'attrape le paquet de glace que l'homme a posé sur mes genoux et le place doucement sur mon nez. C'est finalement un soupire de soulagement qui s'échappe de mes lèvres lorsque la fraîcheur semble paralyser la douleur. Rouvrant les yeux, je parviens enfin à retrouver mes esprit et fini par poser mon regard sur le videur alors qu'il m'explique que je devrais vraiment faire attention à ce que je dis, tant les gens n'ont pas tous une patience infinie.
«J'ai bien compris, merci » soufflais-je avant de prendre une profonde inspiration « Putain, mais tu m'as fait vraiment éclater le nez» je déglutis « ça fait un mal de chien» que je continue de commenter «A côté de ça, une épaule luxée c'est une grosse blague » malgré moi, je laisse échapper un rire « Bon du coup, oui, je devrais faire attention à ce que je dis, mais toi t'as vraiment des anger management issues sur lesquels tu devrais travailler hein ...» @Lawrence Cabbott |
| | | | (#)Sam 2 Jan 2021 - 5:59 | |
| Jusqu’à maintenant, j’ai été assez chanceux de ne pas me faire poursuivre malgré toutes les batailles auxquelles j’ai participées. Cette fois-ci, j’espère que j’aurai autant de chances parce que ça risque d’être pas mal plus difficile de me trouver un travail plus sérieux si j’ai un casier judiciaire pour voie de fait qui me suit partout. Conscient que j’ai été trop loin de toute manière, j’aide l’homme à s’asseoir un peu plus loin avant d’aller chercher des mouchoirs et de la glace pour le soulager. Lorsque je vois que la glace lui fait vraiment du bien et qu’il semble un peu reprendre ses esprits, mes épaules se relâchent légèrement. J’en profite toutefois pour lui dire qu’il devrait faire attention de comment il parle aux gens. «J'ai bien compris, merci » Je ne suis pas fier de mon geste mais j’ai confiance que ça lui ait au moins donné une bonne leçon pour le futur. Qui sait, il tombera peut-être sur quelqu’un de moins sympathique que moi dans le futur (ça se peut ça?).
« Putain, mais tu m'as fait vraiment éclater le nez» Je me penche légèrement pour regarder l’état de son nez une nouvelle fois. Lorsque je constate que celui-ci semble dévier, je grimace. « Fuck man, je pense que je te l’ai cassé. » J’ai bien peur qu’une visite à l’hôpital s’impose pour s’assurer qu’il n’y ait pas de complications. « Je pense que je vais devoir t’amener à l’hôpital. » dis-je en le fixant. J’ai bien peur qu’il devra passer au triage de l’urgence étant donné l’heure, en espérant qu’il n’y ait pas trop de patients et qu’il n’ait pas à attendre là-bas pendant des heures. « Ça fait un mal de chien» Je n’ai aucun mal à l’imaginer avec toutes les coups de poings sur le nez que j’ai reçus depuis le temps. Heureusement pour moi, je ne me le suis encore jamais cassé. « Je n’en doute pas une seconde. Les mâchoires et le nez, ça ne fait généralement pas du bien. » Le pauvre petit, je pense que c’est la première fois qu’il se bat ou qu’il se fait blesser de la sorte. Faire des arts martiaux m’avaient au moins permis d’être plus tolérant à la douleur et aussi de mieux la cacher pour ne pas que mes adversaires puissent profiter de mes faiblesses. « A côté de ça, une épaule luxée c'est une grosse blague » Je m’accote contre le mur du bâtiment pendant qu’il se soulage le nez avec le sac de glace. « Première bataille? » Le jeune homme se met à rire. « Bon du coup, oui, je devrais faire attention à ce que je dis, mais toi t'as vraiment des anger management issues sur lesquels tu devrais travailler hein ...» De mon côté, je ne ris pas du tout. Je plisse les yeux en recroisant mes bras contre mon torse. « Tu penses vraiment que tu m’apprends quelque chose? » La gestion de ma colère est un travail sur lequel je n’arrêterai jamais de travailler et j’en ai confiance. Ce que cet homme ne sait pas, c’est que j’ai déjà été pire qu’aujourd’hui. Au final, il est chanceux, il n’est pas tombé sur la pire version de moi-même. « Work in progress. Les arts martiaux m’aident un peu. » À me contrôler mais aussi à être plus fort et plus précis lors de mes attaques, malheureusement pour lui. Voyant que ses yeux sont maintenant ouverts, je me redresse et je lui tends la main pour l’aider à se relever. « Allez viens, je t’amène à l’hôpital. Il va sûrement y avoir beaucoup d’attente alors aussi bien partir le plus vite que possible. » @Martin Murphy
Dernière édition par Lawrence Cabbott le Mar 19 Jan 2021 - 3:39, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 8 Jan 2021 - 19:57 | |
| Pour une leçon, s'en est une, sincèrement. Ça m'apprendra à ne pas réussir à me contrôler, moi et mes pulsions d'écolo de merde et à m'en prendre à plus fort que moi. Car clairement, cet homme là est loin d'y être molo et je grimace de douleur lorsqu'il m'annonce être certain de m'avoir casser le nez. « super...» grognais-je en soupirant, appliquant à nouveau le sachet de glaçon sur mon nez douloureux alors que j'indique à l'homme que ça fait vraiment un mal de chien, mais rien pire encore qu'une épaule luxée.
«Ouais, si on veut... » répondais-je avec un soupçon de mystère lorsqu'il me demande si c'était ma 'première bataille'. « car je ne suis pas seulement grande gueule en terme d'écologie, j'agis aussi sur le terrain » expliquais-je «Et je me suis luxé l'épaule lorsque j'ai voulu aidé à la protection des paresseux en Amazonie » je souris doucement, pouvant maintenant, plusieurs années après, plus en rigoler qu'autre chose.
Finalement, après un léger soupire, je me recule contre le mur et indique à l'homme qu'il a réellement des anger management issues. Soufflant, il me répond être au courant de cela mais qu'il fait de sacré effort sur lui-même et son caractère impulsif, les arts martiaux l'y aidant énormément. « Mouais ...tu devrais plutôt te mettre au yoga ou à la méditation, ça te calmera plus que les arts martiaux» grognais-je en m'adossant contre le mur, remarquant avec soulagement que hémorragie s'est enfin arrêtée. C'est alors que l'inconnu m'oblige presque à le suivre lorsqu'il me dit qu'il m'emmène à l'hôpital.
Fronçant les sourcils, je relève mon regard sur lui et l'observe, intrigué. «T'as envie de te racheter, c'est ça ? » demandais-je, un demi sourire étirrant la commissure de mes lèvres «Mais de toute manière, qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire à l'hôpital ? Un nez cassé ça se remet tout seul. Et je suis contre les médicaments » je cligne quelques fois des yeux puis hausse les épaules.
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| | | | (#)Mer 20 Jan 2021 - 23:04 | |
| L’illuminé n’a pas tellement l’air d’avoir beaucoup d’heures de pratique en combat, ce qui l’a clairement désavantagé ce soir. Du moins contre moi parce que je n’ai aucune idée de l’expérience du Marvin dont il se plaignait avant que je lui éclate le nez. Histoire de confirmer mon hypothèse sur son manque d’expérience je lui pose directement la question. « Ouais, si on veut... » J’arque un sourcil, l’interrogeant du regard. « Car je ne suis pas seulement grande gueule en terme d'écologie, j'agis aussi sur le terrain » Ses paroles ne me surprennent pas tellement finalement, à voir à quel point il prend cette cause à cœur. Sauf que mon petit doigt me dit qu’il ne va pas réussir à faire passer son message en étant aussi insistant. Sa cause est pourtant noble, mais la façon dont il s’y prend laisse à désirer. Je ne peux pas parler pour les autres mais moi, il me cassait les oreilles plus tôt lorsqu’il m’enfonçait son discours en pleine gorge. Tout ça parce que je ne pouvais pas partir. « Et je me suis luxé l'épaule lorsque j'ai voulu aidé à la protection des paresseux en Amazonie » « Des paresseux hein. » répondis-je du tac au tac en le fixant, le visage impassible. Un sujet que je connais que trop peu. « Tu devrais retravailler ton discours. Ou le prononcer ailleurs. » Visiblement, sa cause ne semble pas intéresser les personnes dont leur but ultime de la soirée est de se saouler.
L’inconnu mentionne mon problème de gestion de colère, problème dont je suis au courant depuis bien trop longtemps. Lorsque je lui fais part que les arts martiaux m’aident à canaliser ma colère, il me fait une autre suggestion. « Mouais ...tu devrais plutôt te mettre au yoga ou à la méditation, ça te calmera plus que les arts martiaux » Je ne peux m’empêcher de rire en entendant son idée ridicule. Je me passe une main dans les cheveux en secouant négativement la tête. « Je n’ai pas besoin de me calmer, j’ai besoin d’évacuer ma frustration, de l’extérioriser. » Et frapper dans un sac de frappe fonctionnait à merveille. « Ton yoga et ta méditation vont tellement m’emmerder que ça va juste me faire encore plus chier. » Non merci. Même les noms des positions sont ennuyants… qui a envie de faire le soleil levant ou le chien tête en bas? Pas moi.
Réalisant qu’il a sans doute le nez cassé, je lui suggère d’aller à l’hôpital. « T'as envie de te racheter, c'est ça ? » Il sourit un peu pendant que je me gratte la nuque, visiblement peu subtile dans ma tentation de me rattraper pour qu’il ne porte pas plainte contre moi. Je hause une épaule en lui faisant un sourire forcé. « Peut-être. Ça fonctionne? » Je soupire en regardant autour de moi, essayant d’étouffer ma fierté pour une fois. « Je ne veux pas perdre mon travail. » Mais surtout, un casier judiciaire me compliquerait la tâche alors que je commence à songer à me trouver quelque chose d’un peu plus sérieux. « Mais de toute manière, qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire à l'hôpital ? Un nez cassé ça se remet tout seul. Et je suis contre les médicaments. » S’il ne tenait pas à y aller, je ne vais quand même pas lui tordre un bras. Les mains dans mes poches, je hoche doucement la tête en me demandant alors quoi faire. Je lève finalement mes yeux vers lui en haussant les épaules. « T’as probablement raison. Si t’es maso en plus, tu n’auras rien à faire là-bas. » Peut-être qu’il se disait que la douleur allait lui faire comprendre la leçon que je lui ai donnée aujourd’hui, qu’en sais-je. « Uhm… t’as besoin d’un lift alors? Si non je vais retourner travailler alors. » Était-il venu à pied ou en transport en commun, je n’en savais rien. Mais s’il était venu avec une voiture, était-il en état de conduire? Considérant tout ce qu’il fait pour la cause écologique, je me dis qu’il se promène peut-être à vélo si ça se trouve. @Martin Murphy |
| | | | (#)Sam 6 Fév 2021 - 11:35 | |
| Je grimace et me renfrogne lorsque Lawrence me dit que je devrais retravailler mon discours ou alors le prononcer autre part. Non mais sérieusement, il est qui pour me dire ce que je dois faire et ce que je ne dois pas faire, franchement ? On me le dit souvent, en vrai, que je devrais me calmer et ne pas parler aussi fermement, mais je pars toujours du principe qui si ça ne convient pas aux uns ou aux autres ils ont cas partir et ne pas m'écouter. Mais qu'un inconnu me le dise clairement comme ça, ça résonne différemment en moi. Allez savoir pourquoi.
Je décide toutefois de ne rien répondre à cela, préférant m'avancer dans un terrain inconnu en le taquinant sur le fait qu'il devrait plutôt se mettre au yoga et à la méditation pour se calmer plutôt que d'aller frapper sur des ennemis invisibles lors de séances de boxes ou MMA. Évidemment, comme prévu, l'homme ressens le besoin de se justifier, ce qui me fait doucement sourire. «Au final, t'as vraiment un caractère de militant. » avouais-je finalement en haussant les épaules, posant mon regard sur le jeune homme «T'as jamais pensé à t'engager auprès d'une association ? Les Sea Shepherd seraient sans doute content de t'avoir parmi leur rang. » Je plonge mon regard dans le sien « je pourrais leur passer le mot et leur parler de toi si tu veux»
Finalement, on en revient à parler de mon nez et j'indique que non, je ne souhaite pas aller à l'hôpital, sans pour autant pouvoir m'empêcher de lui demande, malicieux, s'il souhaite se racheter auprès de moi. Je laisse échapper un rire et hausse les épaules, mystérieux, lorsqu'il me demande si ça fonctionne « va savoir» répondais-je simplement, alors que dans le fond il est clair que oui, ça fonctionne. Et plus nous parlons, plus ma rancœur se transforme en réelle curiosité, à tel point que je peux décemment pas refuser son lift lorsqu'il me le propose. «Ecoute c'est tellement gentiment proposé » dis-je en me redressant «J'accepte avec plaisir » je me relève et me tourne vers le videur tandis que j'abaisse la poche de glace « A moins que t’ai vraiment besoin de retourner bosser et que t'as juste dit ça par pure politesse» je grimace un peu, la déception prenant subitement place en moi et espère sincèrement que ce n'étaient pas des paroles dans le vent. @Lawrence Cabbott |
| | | | (#)Jeu 11 Fév 2021 - 20:04 | |
| « Au final, t'as vraiment un caractère de militant. » Je hausse les sourcils, surpris, avant de me mettre à rire. Militant, moi? On aura tout vu. Je serais sans doute celui qui fait toujours dégénérer les manifestations et je me retrouverais en-dedans. Définitivement pas une bonne idée. « T'as jamais pensé à t'engager auprès d'une association ? Les Sea Shepherd seraient sans doute content de t'avoir parmi leur rang. » Et voilà qu’il recommence. Je laisse ma tête basculer avec l’arrière en soupirant, poussant un grognement avant de rapporter mon attention sur lui. « T’as déjà oublié ce que je viens de te faire? » Ma question est accompagnée d’un petit sourire en coin malgré le léger agacement que j’éprouve lorsqu’il tente de me convaincre de joindre une association quelconque. « Je pourrais leur passer le mot et leur parler de toi si tu veux » Je hausse les sourcils en secouant ma tête en signe de dénégation. « Merci mais non, c’est pas trop mon truc. Et je suis déjà assez occupé comme ça. » Voilà deux ans maintenant que j’ai commencé à faire des compétitions d’arts martiaux mixtes, je passe donc beaucoup de temps au dojo à m’entraîner en plus de devoir faire toute la préparation de mes repas parce que je ne peux pas manger n’importe quoi en tout temps.
En espérant que l’homme décide de ne pas porter plainte contre moi, je tente de me racheter et j’essaie de savoir si ça fonctionne mais sa réponse est vague. « Va savoir » Je plisse les yeux sans le quitter du regard, me disant que si ça ne fonctionnait pas il se serait sûrement fait un plaisir de me le dire. J’espère. Après ce que je lui ai fait, le ramener chez lui en sans doute la moindre des choses. « Écoute c'est tellement gentiment proposé » Mon sourire s’étire alors que je me demande s’il n’y a pas un peu de sarcasme dans sa réponse. Au final, je me rends compte qu’il n’est peut-être pas autant désagréable que je le pensais de prime abord, une fois qu’il a mis ses discours de militantisme de côté. « J'accepte avec plaisir. À moins que t’ai vraiment besoin de retourner bosser et que t'as juste dit ça par pure politesse » Je sors mon téléphone de mes poches pour vérifier l’heure, lançant ensuite un regard furtif vers mon collègue qui a pris la relève à la porte du bar. « Je devrais probablement retourner travailler. » Mais depuis le temps que je travaillais à cet établissement, je n’allais certainement pas me sentir mal de le raccompagner alors que je venais probablement de lui casser le nez. Je ne prenais presque jamais de journée de congé, ce n’est pas comme si j’abusais. J’envoie donc un SMS à mon patron pour l’aviser de mon départ, rangeant ensuite mon téléphone dans ma poche. « Mais c’est bon, je vais te raccompagner rapidement et je vais revenir ensuite. » Je prends mes clefs dans mes poches et je lui fais signe de me suivre, tournant la tête dans sa direction en souriant pendant que je marche vers le stationnement en espérant qu’il n’avait pas peur des motos. À ce moment, j'étais bien loin de me douter que la soirée se terminerait dans son lit. @Martin Murphy |
| | | | | | | | (Martin & Lawrence) Imposing on others only breeds hatred, confusion, and creates distance between one another |
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