There's an ache in you Put there by the ache in me But if it's all the same to you It's the same to me
Cette première année à Brisbane avait filé à une vitesse que Clyde avait encore du mal à appréhender, alors que le déménagement s’était montré bien moins déstabilisant que prévu. Ses affaires avec Halsey avaient connu de nombreux obstacles qu’ils n’avaient pas totalement réussi à surmonter, et leur relation avait plus que jamais été mise à l’épreuve, et pourtant, cette fin d’année s’annonçait enfin comme une période de calme au milieu de la tempête. Sa charge de travail chez ABC connaissait un creux passager engendré par les fêtes de fin d’année dont les actualités prenaient le pas sur le reste, et Clyde en profitait donc pour passer enfin un peu de temps hors de tout ce qui constituait le noyau dur de sa vie - le boulot et ses affaires - profitant de quelques moments en compagnie des connaissances qu’il avait pu se faire depuis son arrivée à Brisbane. Sa relation avec Halsey s’était enfin apaisée mais n’était pourtant pas tout à fait au beau fixe, alors qu’il peinait à lui faire totalement oublier ce qu’il avait manigancé derrière son dos, quand bien même il avait fait cela pour la protéger.
Alors, il avait profité d’une rencontre inattendue avec un homme tout à fait passionnant pour le rejoindre au café éphémère de Noël installé à proximité de l’hôtel de ville, duquel il ressortit une bonne heure plus tard avant de se diriger vers sa voiture garée non loin. Le soleil tapait comme jamais sur le bitume couleur charbon qui n’arrivait pas à faire oublier qu’en dépit de la patinoire installée juste à côté, la chaleur en devenait parfois insupportable aux heures les plus chaudes de la journée. Les yeux plissés et une main levée en direction des rayons lumineux qui obstruaient sa vue, Clyde ne réalisa pas tout de suite qu’il se dirigeait tout droit vers un visage connu qui ne lui apparut qu’au dernier moment.
Bien incapable de prétendre qu’il ne l’avait pas reconnu, il abaissa sa main avant de ralentir en arrivant à ses côtés, les yeux toujours plissés - désormais davantage par la surprise causée par cette rencontre, que par la luminosité elle-même. De nombreux mois après leur dernière entrevue qui avait tourné court et à la suite de laquelle il s’était posé mille et une questions sans jamais avoir dépassé son ego blessé pour aller y chercher des réponses, il ne savait exactement quel comportement adopter face à elle. “Penny.” Il n'y avait pas de Bonnie qui tienne, cette fois. Et pourtant, il ne pouvait tout bonnement pas ignorer le fait qu’elle se tenait là, devant lui, sans doute autant décontenancée qu’il ne l’était.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ time flies, messy as the mud on your truck tires now i'm missing your smile, hear me out we could just ride around and the road not taken looks real good now” @'tis the damn season / taylor swfit @clyde wakefield & penny stringer
L’année se terminait sur une note presque aussi mauvaise que celle qui t’avait martelé depuis le mois de février. Si l’année avait commencé relativement comme il faut sur le tournage de The Trail’s End, le tournant que la situation avait pris était d’un drame sans nom et ses conséquences toutes aussi lourdes de sens. Ton nom n’avait jamais vraiment quitté la presse depuis l’annulation du tournage. D’abord le scandale autour de Rory, ensuite les allégations comme quoi Rory et toi étiez un couple, et puis Byers et toi et même les spéculations de triangle amoureux qui était, soyons bien honnêtes, le plus ridicule de tout. Pas une fois tu n’avais commenté sur toute cette histoire, pas une fois tu n’avais offert ta version de l’histoire, tout simplement parce que la vérité était trop dure à dire. Et puis pour couronner le tout, on disait maintenant partout sur les réseaux sociaux que Matthew Byers était un agresseur. Si la nouvelle n’était pas fausse, elle n’était toutefois pas complète et si tu connaissais celle qui avait partie la vague, tu te retrouvais noyée par sa décision d’aller de l’avant. Jamais que ton nom n’avait été mentionné, mais tu savais que ce ne serait pas bien long avant que les journalistes ne lient toutes les histoires. Que ce ne serait pas long avant que l’on remonte jusqu’à toi. Et c’était bien la dernière chose dont tu avais envie de te soucier en ce moment, entre Noël, le tournage catastrophique à Los Angeles, ta fausse relation avec Giovanni Medici et la guerre interne avec Rory. Too much.
Ton téléphone vibre dans ta poche arrière, mais tu ignores l’appel. C’est probablement ton agent, ta mère ou des journalistes. Toutes des personnes à qui tu n’as pas particulièrement envie de parler en ce moment. Si t’es bien honnête, t’as envie de parler à personne et ça tombe bien, t’as absolument rien à ton agenda aujourd’hui. C’est ta seule journée libre de toute ta semaine à Brisbane et si l’envie de rester enfermée dans ton loft t’a traversé l’esprit, tu savais que la meilleure solution pour tout mettre derrière toi était de sortir et de profiter de cette journée chaude. C’est dans les vagues que tu t’es perdue pendant quelques heures. Tu n’as pas été reconnue une seule fois, un véritable plaisir d’ailleurs et tu te doutes que ta nouvelle couleur de cheveux y est sûrement pour quelque chose. Le soleil est encore haut dans le ciel alors que tes pas te guident au travers de la ville. T’as les cheveux encore humides de ta séance de surf alors que tu promènes maintenant au centre-ville, le regard perdu sur les grands bâtiments hautement décorés, le sapin géant au milieu de la place et cette patinoire éphémère qui clash un peu avec cette température à la limite du suffocante aujourd’hui. Tu te retournes et t’es surprise de voir une silhouette que tu reconnaîtrais entre milles sans aucun problème. Une silhouette sur laquelle tu n’as pas posé les yeux depuis de bien long mois. « Penny. » « Clyde. » Tu échappes un soupir alors que ses pas s’arrêtent à quelques mètres de toi et l’envie de fuir est grande. Il faut dire que tu as pensé à l’appeler pour t’excuser des centaines de fois depuis cette soirée chez toi en mars, sans jamais trouver le courage de le faire toutefois. « Ça fait longtemps. » Tu peines à le regarder droit dans les yeux et ça n’a rien à voir avec le soleil qui brille au dessus de vos têtes. « Je pensais pas que tu serais encore à Brisbane. » Il te l’a dit pourtant, que son déménagement était quelque chose de plus permanent cette fois. Peut-être que ça t’avait aidé pourtant de le croire bien loin. Comme si son absence aurait pu excuser le fait que les choses entre vous étaient soudainement brisées, par ta faute.
Alors que ses pas l’arrêtaient presque timidement à un mètre de Clyde, son regard fuyant et ses légers mouvements de pieds laissaient à penser qu’elle-même aurait apprécié être partout ailleurs qu’ici à cet instant-là. “Clyde.” Si le brun était surpris de la croiser, ce n’était plus de la colère qu’il éprouvait envers la jeune femme, mais une profonde incompréhension qu’il avait tenté de reléguer au loin ces derniers mois. Penny n’était pas une affaire, elle n’était pas de ces personnes sur lesquelles il devait tenter de tout comprendre coûte que coûte - elle était une amie, elle était même plus, et si elle avait décidé de couper court à leurs contacts, il n’était désormais plus de son fait de s’attacher coûte que coûte. Dire que Clyde n’avait pas été blessé de sa réaction la dernière fois qu’ils s’étaient vus auraient été mentir, car s’il y avait bien une personne de laquelle il n’attendait pas à un geste de rejet, il s’agissait de Penny. Pourtant, sa nature avait repris le dessus et la carapace qu’il portait en façade s’était chargée de reléguer peu à peu aux oubliettes cette question suspendue à laquelle il n’attendait plus de réponse, depuis le temps. “Ça fait longtemps.” Il aurait aimé en rire, le brun, ou même la mettre devant le fait qu’elle était bien culottée de lui parler comme s’il n’était qu’un inconnu à qui elle devait faire la conversation avec des phrases toutes faites - là où elle était à l’origine du fait que cela fasse longtemps. Pourtant, Clyde n’en fit rien, préférant tenter de la fixer alors que ses yeux n’arrivaient pas à accrocher les siens bien longtemps. Ce soir-là, lorsque la situation avait dérapé, il n’avait pas réussi à mettre le doigt sur le cœur du problème, et n’y arrivait toujours pas aujourd’hui.
“Je pensais pas que tu serais encore à Brisbane.” Il se souvenait pourtant nettement lui avait dit que son déménagement était permanent - pourquoi s’obstinait-elle donc à se complaire dans du small talk que ni l’un ni l’autre n’appréciait? Si sa présence lui était si inconfortable, elle n’avait qu’à prétexter une urgence plutôt que de tenter une approche qui ne lui ressemblait pas. “Je bosse toujours chez ABC.” La raison de son déménagement, officiellement. “J’ai trouvé un appart sur Water Street depuis” lâcha-t-il d’un ton neutre et tout ce qu’il y avait de plus poli, se demandant s’il arriverait là à lui tirer la moindre réaction. Si elle n’était pas au courant jusque-là que leurs logements étaient si proches, lui ne l’avait jamais oublié, raison pour laquelle le sujet de Penny lui avait tourné dans la tête aussi longtemps. “T’es brune maintenant?” Après tout, ce n’était qu’une des nombreuses choses qui semblaient lui échapper à propos de la brune, alors qu’il s’était soigneusement tenu éloigné de ses réseaux sociaux, ne voyant pas le moindre intérêt à l’observer de loin alors qu’elle ne voulait plus lui adresser la parole.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
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Il y avait tellement de choses que tu aurais aimé pouvoir lui dire, que tu aurais du pouvoir lui dire et pas que maintenant. Ça faisait des mois que tu faisais semblant de ne pas savoir que quelque part en ville se trouvait le jeune Wakefield, probablement frustré et troublé par la fin de votre dernière rencontre. Tu ne lui avais donné aucune explication, tu n’avais même pas véritablement chercher à t’excuser alors que tu l’avais soudainement repousser. Tu l’avais plutôt chassé de ton appartement, préférant une fois de plus te mettre la tête dans la sable. Out of sight, out of mind. Ça avait fonctionné, la majorité du temps. Tu avais été chanceuse aussi de ne jamais tomber sur le jeune homme avant aujourd’hui. Mais la réalité était qu’il était là tout ce temps, pas loin et que viendrait éventuellement le moment où tu devrais lui donner des explications. Et apparemment que le moment était venu, même si tu ne t’en sentais pas particulièrement prête. « Je bosse toujours chez ABC. » Ah, oui. Il t’avait dit pourtant. Peut-être que ce n’était qu’un détail de plus que tu avais tenté de garder hors de ta mémoire. « J’ai trouvé un appart sur Water Street depuis. » Tu hoches la tête. Il est pratiquement ton voisin et tu as réussi à ne pas le voir pendant presque toute l’année? Tu ne pourrais dire si c’est une chance ou une malchance à ce point. « Tu te plais ici? » Tu dirais n’importe quoi pour ne pas avoir à rentrer dans le vif du sujet. C’est pas votre genre pourtant, le small talk inutile. Tu pourrais partir. Prétendre un rendez-vous ou une quelconque urgence. Mais t’es figée sur place. Clyde mérite mieux que ton silence et ton small talk. Tu le sais et pourtant.
« T’es brune maintenant. » Tes doigts viennent jouer avec une mèche de ta chevelure nouvellement foncée depuis quelques semaines. Un changement comme un autre pour essayer de mettre derrière toi une année horrible. Non pas que ça change grand chose au fond. « Depuis quelques semaines. Pour un nouveau rôle. » Ça, c’est l’excuse parfaite. Vous continuez de vous dévisager, silencieux pendant quelques secondes alors que tu cherches les bons mots. Ceux qui pourraient ne serait-ce que tenter de mettre un baume sur cette rencontre pleine de malaise et un brin plus douloureuse que tu ne te l’étais imaginée. T’avais jamais cherché à le blesser, Clyde. Ni à te le mettre à dos. Peu importe ce que votre relation était vraiment, tu tenais à lui. Comme un ami d’abord et avant tout. « Je te dois des excuses. Pour la dernière fois, chez moi.. » C’est vague et franchement pas satisfaisant comme manière de finalement briser la glace, mais tu te dis qu’au moins, c’est un pas dans ce que tu espères être la bonne direction. « Ce qui s’est passé, ça avait rien à voir avec toi. » Tu te mordilles la lèvre alors que ton regard croise le sien quelques secondes avant de retrouver le sol. C’est plus simple de t’excuser si tu n’as pas à faire face à son regard et ses jugements que tu pourrais y lire. « Je sais que t’en as probablement rien à foutre depuis le temps mais voila. Je suis désolée. »
Clyde n’avait aucunement choisi d’habiter aussi près de Penny - après tout, il avait l’habitude de la voir si peu qu’il n’aurait jamais cherché à se rapprocher à ce point volontairement. Au contraire, il avait davantage pris cette décision en fonction d’Halsey qui avait acheté un appartement dans le quartier, alors que la dispute qui avait éclatée entre eux quelques mois auparavant lui avait donné l’impulsion de ne pas s’exiler à l’autre bout de la ville, espérant qu’ils arriveraient à se retrouver. Depuis, le temps avait fait son œuvre et le duo se faisait plus proche que jamais, surtout après l’accident de moto dont ils avaient été victimes trois semaines auparavant, dont Clyde gardait encore quelques pansements pour protéger ses blessures. “Tu te plais ici?” Il avait espéré que l’annonce du fait qu’ils étaient quasiment voisins tirerait une réaction différente à Penny, là où le visage de cette dernière demeurait pourtant désespérément neutre. “Hm hm.” Si elle préférait se complaire dans des questions dont la réponse lui importerait sans doute peu puisqu’elle n’arrivait même pas à le regarder dans les yeux, il n’avait aucune raison de prendre part à cet échange qui ne leur ressemblait aucunement.
Clyde lui-même ne savait pas vraiment quelle attitude adopter face à la jeune femme, et pourtant, il ne put s’empêcher de noter son changement de couleur - comme une énième tentative d’ouvrir un dialogue qui semblait irrémédiablement fermé. “Depuis quelques semaines. Pour un nouveau rôle.” Le brun hocha la tête sans rien dire, lui offrant un très léger sourire à peine perceptible - en d’autres circonstances, il lui aurait précisé qu’il était ravi que sa carrière décolle quelque peu à nouveau, mais cet instant-là, il n’arrivait tout simplement pas à se laisser aller à des compliments. Clyde était du genre à considérer que le silence pouvait être d’or, néanmoins, il ne faisait qu’accentuer le fossé qui s’était creusé entre eux sans qu’il ne sache toujours à quoi cela était lié. Alors, il était sur le point de la saluer pour continuer son chemin lorsqu’elle ouvrit à nouveau la bouche, hésitante, avant de se lancer. “Je te dois des excuses. Pour la dernière fois, chez moi...” Cette fois, l’attention du brun était réellement piquée, alors qu’il haussait un sourcil et faisait rouler ses épaules pour se départir de la crispation qui s’était emparée de lui lorsqu’il avait aperçu Penny. “Ce qui s’est passé, ça avait rien à voir avec toi.” “Ça avait à voir avec quoi alors? Je cherche encore à comprendre.” Si Penny elle-même n’avait pas abordé le sujet, il aurait laissé couler - mais puisque la brune venait d’aborder cette soirée-là, il ne pouvait tout simplement pas passer à côté des explications qu’il n’avait jamais eues. “Je sais que t’en as probablement rien à foutre depuis le temps mais voilà. Je suis désolée.” Le fait qu’elle n’arrive même pas à soutenir son regard plus de quelques instants n’allait pas dans le sens de ses paroles - pourquoi n’arrivait-elle pas à le regarder si cela n’avait rien à voir avec lui? Pourquoi avait-elle mis autant de temps à prononcer ces quelques mots? Bien trop de questions se bousculaient dans l’esprit du brun, partagé entre l’idée de les égrener les unes après les autres ou de rester fermé à toute explication, encore heurté dans son ego. “J’en ai pas rien à foutre.” Il lui en voulait, mais n’était pas non plus insensible face à elle - il ne l’avait jamais été, après tout. “Mais j’aurais préféré entendre ça avant.”
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Les mots manquent, le silence est lourd et tu peines à le regarder. Pourtant, tu sais ce que tu pourrais dire. Tu l’as avoué à haute voix quelques fois depuis votre rencontre en mars. Tu en as parlé à Chloe— pas de la meilleure manière, mais ça compte quand même non? — tu en as parlé à Swann, tu en as même parlé à cette inconnue sur la plage. Alors pourquoi est-ce que tu peines à ce point à le dire à Clyde? Il est là et tu te doutes qu’il n’attend que ça après tout et tu sais que tu lui dis la vérité et plus encore. Mais tu poses des questions inutiles, juste pour remplir le silence et faire comme si de rien était, même s’il n’était pas bien difficile de réaliser que plus rien ne serait comme avant désormais. « Hm hm. » Tu hoches la tête. Tu ne peux pas dire que tu es surprise du manque de réaction de la part de Wakefield, après tout, ce n’était pas vous, de parler juste pour parler ou même juste d’éviter si consciemment le regard de l’autre comme tu t’entêtais à le faire. Mais encore, que restait-il de vous, de peu importe ce que vous aviez été dans cette dernière décennie?
Tu le vois qu’il est sur le point de partir, qu’il n’a aucun intérêt à investir temps ou effort dans cette discussion qui n’en est pas vraiment une mais tu ne peux te permettre de le laisser filer sans dire ou faire quoique ce soit. Tu parviens à trouver des mots, pas nécessairement les bons, mais des mots quand même qui attirent assez son attention parce qu’il s’arrête dans son mouvement et tu peux sentir ses yeux sur toi toujours. « Ça avait à voir avec quoi alors? Je cherche encore à comprendre. » Et tu ne peux pas lui en vouloir de chercher encore parce que tu ne lui as vraiment rien offert cette soirée. Tu te souviens avoir pensé à lui envoyer un message ce soir. Pour t’excuser justement, mais t’as jamais trouvé le courage. Ni ce soir-là, ni les jours qui ont suivi et soudainement c’est 9 mois plus tard et c’est trop peu, trop tard mais c’est tout ce que tu as à lui offrir. « C’est compliqué... » Ou pas vraiment. C’est juste difficile et douloureux à dire. Et puis tu ne l’avouerais jamais à voix haute, mais tu ne peux t’empêcher d’avoir peur de ce qu’il pourrait faire de l’information. Il y a Clyde ton ami, pour ce que ça vaut, mais il y a aussi Clyde le journaliste et même si tu sais qu’il n’aurait jamais utilisé ton nom pour vendre une histoire dans le passé, tu es soudainement effrayée que plus rien ne le retienne. Tu sais pourtant qu’il n’est pas comme ça, tu le connais assez pour savoir qu’il ne ferait pas ça. Et pourtant. « J’en ai pas rien a foutre. » Tu parviens à lever les yeux légèrement, à soutenir son regard plus que quelques secondes à la fois cette fois-ci. Ça te soulage de l’entendre, il y a un léger sourire qui se fait un chemin sur ton visage. « Mais j’aurais préféré entendre ça avant. » « Je sais. » Cette fois-ci, tu ne détournes pas les yeux. « Mais t’es un journaliste Clyde, je peux pas me permettre de te dire ce que je voudrais dire et m’attendre à ce que tu ne l’utilises pas... » T’es vague, pas très claire. Tu ne fais pas de sens sans doute pour le jeune homme, mais tu ne peux t’empêcher de te dire que si c’est lui qui fait les liens, que si c’est lui qui comprend sans que tu n’aies à dire quoique ce soit, peut-être serait-il en mesure de comprendre ton appréhension et ton hésitation, même après tout ce temps. « T’es un journaliste d’investigation, investigue. » Mais encore? « C’est tout ce que je peux te dire. C’est pas toi, c’est moi. » Ça sonne comme une excuse de rupture bidon, mais tu ne peux t’empêcher d’espérer qu’il va être assez intrigué pour ne pas simplement te traiter de folle et tourner la page sur cette amitié particulière qui aura tout de même durée dix ans.
“C’est compliqué...” Et cela le resterait alors, car ce genre de réponse ne suffisait pas au besoin de compréhension du brun qui ne pouvait tout simplement pas effacer d’un geste ce qu’il s’était passé. Il avait toujours été du genre à vouloir tout comprendre, tout saisir, tout contrôler même, et voilà que Penny le mettait en face de quelque chose qu’il ne savait même pas comment interpréter. Bien évidemment, son ego avait été touché d’avoir été ainsi repoussé sans vergogne, mais il s’était fait au fil du temps à l’idée que cette réaction ne résultait sans doute pas d’un manque d’envie mais de quelque chose de plus profond. Qu’il s’agisse de lui ou d’elle, néanmoins, restait un mystère sur lequel il n’arrivait pas à mettre le doigt et qu’il ne pouvait donc tout simplement pas oublier une fois qu’il se retrouvait devant la jeune femme. Si elle n’était pas capable de se montrer ouverte face à lui comme elle l’avait toujours été, il ne pouvait lui-même pas songer à se comporter comme il l’avait toujours fait avec Penny - en confiance. Il n’avait aucune intention de lui tirer les vers du nez de force, et encore moins l’envie de l’éjecter de sa vie comme si elle était n’importe qui, mais ces demi-explications enrobées de small talk n’étaient pas suffisantes - si bien qu’il continua à la fixer d’un air dur, même s’il lui donnait encore le bénéfice du doute et la possibilité de s’expliquer davantage.
Enfin, elle finit pas soutenir son regard quelques secondes, suffisamment pour que le brun commence à entrevoir le problème face auquel ils étaient tous deux exposés. “Mais t’es un journaliste Clyde, je peux pas me permettre de te dire ce que je voudrais dire et m’attendre à ce que tu ne l’utilises pas...” Elle n’avait pas tort, et n’importe quelle autre personne lui sortant cette excuse aurait reçu un sourire en réponse tant que le brun savait en connaissance de cause qu’il n’était jamais exclu qu’il utilise une information à son avantage. En revanche, il ne s’était jamais immiscé dans la vie de Penny de cette manière et cette accusation ressemblait donc à ses yeux à une injustice - d’autant plus qu’au lieu de creuser dans sa vie ces derniers mois, il l’avait fuie comme le soir où elle l’avait foutu hors de chez elle. Il avait respecté son désir d’éloignement, alors qu’elle ose l’accuser d’utiliser des informations contre elle ne pouvait que faire gronder la colère en lui, qu’il eut bien du mal à canaliser alors que ses mots se faisaient plus durs encore. “Depuis quand est-ce que j’utilise ce que tu me racontes contre toi?” Il aurait pu, une fois ou deux, sortir un torchon dans le simple but d’obtenir quelques exclusivités sur la vie de Penny ainsi que sa carrière, mais jamais il n’en avait eu l’intention. “T’es un journaliste d’investigation, investigue. C’est tout ce que je peux te dire. C’est pas toi, c’est moi.” Était-il supposé comprendre quelque chose au milieu de ces énigmes si lointaines de la Penny qu’il connaissait, qui avait toujours été d’une franchise sans faille? “Donc j’ai pas le droit de deux mots de ta part, par contre tu veux que je fouille sur toi?” C’était à n’y plus rien comprendre, si bien qu’il était sur le point de lâcher l’affaire, tant cela était source de colère et d’incompréhension plutôt que d’apaisement. “Qu’est-ce qui t'arrive?” Depuis quand avait-elle changé sans même qu’il ne s’en rende compte? Depuis quand n’était-elle plus celle qu’il pensait pourtant connaître?
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
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“ time flies, messy as the mud on your truck tires now i'm missing your smile, hear me out we could just ride around and the road not taken looks real good now” @'tis the damn season / taylor swfit @clyde wakefield & penny stringer
La frustration est grandissante de son côté comme du tien. S’il est frustré que tu ne puisses pas lui donner les explications qu’il mérite pourtant, tu es frustrée de réaliser que même après tout ce temps, tu peines à penser à l’agression, encore loin d’être complément à l’aise de relater les événements. Frustrée de prendre conscience que tu es encore si loin d’où tu voudrais être vis à vis de tout ça. Tu ne sais pas si c’est réaliste de croire qu’un jour, l’incident sera simplement une partie de ton histoire, sans la douleur et les remords qui y sont encore rattachés en ce moment. C’est sûrement simpliste comme façon de penser mais tu t’y accroches à défaut de savoir à quoi ressemblera vraiment la suite de ta guérison. Dans l’immédiat toutefois, ça ne règle rien entre le Wakefield et toi. Ça n’aide pas à remplir le creux qui a pris place entre vous cette soirée-là, au contraire. « Depuis quand est-ce que j’utilise ce que tu me racontes contre toi? » Tu hoches la tête. Il l’avait jamais fait. Ça avait toujours été un point d’honneur en sa faveur d’ailleurs, de savoir faire la part des choses entre son travail et les secrets qui avaient pu être échangés entre vous au fil des ans. Mais tes petits secrets ne comparaient pas à l’histoire qu’il aurait entre les mains si tu lui disais tout au sujet de Byers et ça, tu ne peux tout simplement pas l’ignorer. « Jamais. Mais j’ai jamais été le centre d’un gros scandale avant. » Et ce n’était pas un reproche, même si ça pouvait sonner comme un. Tu ne remettais pas en doute sa capacité à faire la part des choses ou même sa loyauté envers toi. Mais tu ne pouvais prendre aucune chance. Pas avant que tu ne sois certaine d’être prête à voir ton nom dans les journaux encore plus que ça n’avait été le cas depuis février.
« Donc j’ai pas le droit de deux mots de ta part, par contre tu veux que je fouille sur toi? » Il le dit comme ça et tu sais toi aussi, que ça ne fait pas vraiment de sens, que tu lui demandes. Tu hoches positivement de la tête quand même parce que c’est la seule solution qui te semble possible dans l’immédiat. Pour lui donner une quelconque chance de comprendre alors que tu fais le ménage dans ta tête et que tu prends une décision. Décision qui est déjà prise, que tu l’admettes ou non. T’as juste besoin d’un peu de temps pour te faire à l’idée et te préparer mentalement aux conséquences qui peuvent et vont en suivre. Et d’avoir Clyde fouillé, ça te donne ce temps tout comme ça le prépare pour le moment où tu seras finalement prête à absolument tout lui dire. « Les réponses sont déjà là. Faut seulement que tu fasses le lien. » Et tu le feras Clyde. Et j’espère qu’à ce moment-là, tu me pardonneras pour cette soirée et le silence de toutes celles qui ont suivi. « Qu’est-ce qui t’arrive? » Il n’est pas convaincu le brun et tu ne peux pas lui en vouloir. « Beaucoup de choses. » L’année ne t’avait pas épargné. Parfois par ta faute, souvent pour des raisons que tu ne t’expliquais pas. S’il arrivait que tu te blâmes pour ce qui est arrivé avec Byers, de n’avoir rien dit avant, tu sais que le blâme repose sur lui et lui seulement. « Promets moi que tu vas au moins essayer. » De chercher. De comprendre. T’es presque suppliante, là maintenant devant le sapin de Noël géant, sous le soleil brûlant de cette journée de décembre. T’as besoin de savoir qu’il y a encore un peu d’espoir pour vous, pour votre amitié. Faut vraiment que t’arrêtes de te mettre les hommes à qui tu tiens à dos. Que tu recommences à agir comme celle qu’ils connaissent. Ton regard se promène sur les bras de Clyde et c’est à ce moment-là seulement que tu remarques quelques pansements. « Qu’est-ce qui t’es arrivé? » Tu pointes vers l’un des bandages. Il n’est pas obligé de répondre. Probablement que si les rôles étaient inversés, tu t’enverrais promener même, mais tu ne peux t’empêcher de demander. Parce que tu tiens à lui, malgré ce que ton comportement peut laisser croire.
Clyde était ambitieux et manipulateur, cela était impossible à nier - en revanche, entendre ce genre de craintes de la part d’une des rares personnes qu’il n’avait jamais utilisé à son avantage restait quelque chose qui, si cela n’était pas suffisant pour le blesser réellement, le touchait néanmoins dans ses principes et la vision qu’il avait de lui-même. Il n’était pas un enfant de chœur et ne le prétendrait devant personne, mais il n’était pas non plus sans foi ni loi, et avait une certaine limite qu’il ne franchissait pas - celle qu’il s’était fixée envers le peu de personnes auxquelles il était loyal. Si les concepts de bien et de mal lui étaient propres et qu’il les modulait à sa guise, il n’était tout de même par le dernier des pourris prêt à se servir des innocents pour son propre gain - au contraire, tous ceux qu’il avait jamais visés ou fait chanter étaient des types qui avaient quelque chose à se reprocher. Personne n’était tout blanc ou tout noir, et visiblement, Penny faisait désormais partie de ce genre de personnes qui avaient bien plus à cacher qu’il ne l’avait pensé à son égard. “Jamais. Mais j’ai jamais été le centre d’un gros scandale avant.” “Si j’avais voulu me servir de ça je l’aurais fait depuis longtemps.” Et au lieu de la suivre dans sa chambre où la situation avait tourné au vinaigre, il se serait montré bien plus curieux qu’il ne l’avait été au sujet de sa vie professionnelle. Si une part de lui pouvait concevoir sa méfiance - car lui-même mentait à Penny sur bien des sujets - il ne comprenait pas ce retournement de situation soudain, qui l’avait visé alors qu’il semblait peu à peu que cela n’avait rien à voir avec lui. Malgré toute l’animosité qu’il pouvait avoir ressentie après cette soirée de mars, il ne s’était jamais retourné contre elle.
Pourtant, la brune elle-même semblait désormais lui demander de fouiller là où il ne l’avait jamais fait, requête qui ne faisait aucun sens et dont il avait bien du mal à comprendre la logique. Elle restait désespérément mutique devant ses questions, mais espérait qu’il aille de lui-même chercher les réponses. Voulait-elle seulement qu’il les trouve? Avait-il lui-même envie de les chercher? “Les réponses sont déjà là. Faut seulement que tu fasses le lien.” “Donc tu veux que je cherche?” Il avait du mal à saisir le sens de la réflexion de la jeune femme, si bien qu’il appuya volontairement sur ses mots - qu’elle n’ose pas se retourner contre lui alors. “Pourquoi moi?” N’y avait-il pas d’autres journalistes qui avaient déjà ‘fait le lien’, si cela semblait si évident? De quel lien parlait-elle, bon sang? Les questions se bousculaient dans sa tête alors qu’il tentait malgré tout de comprendre ce qui avait bien pu arriver à Penny pour qu’elle s’adresse désormais à lui sous forme d’énigmes, chose à laquelle il n’était pas le moins du monde habitué avec elle. “Beaucoup de choses.” Encore plus d’énigmes, évidemment, devant lesquelles il restait pantois, le visage fermé par un mélange d’incompréhension, d’agacement et de méfiance. Avait-il seulement envie de se retrouver au milieu de ce qui semblait être un bordel sans nom? “Promets moi que tu vas au moins essayer.” Clyde hésita un instant, plissa les paupières en essayant sans grand succès de deviner au fond du regard de la brune ce à quoi elle pouvait bien faire référence. Puis, inévitablement, sa curiosité journalistiques reprit le dessus, si bien qu’il finit par hocher la tête à son tour, comme une acceptation silencieuse. “Et je fais quoi, après?” J'y gagne quoi, qu'il aurait pu rajouter, mais contrairement à ce que la brune semblait croire, il ne se servait pas de tout le monde pour ses propres intérêts. Il n’avait aucune idée de ce qu’il allait bien pouvoir trouver - de la gravité de la situation, des personnes concernées, ni même si la brune l’était elle-même vraiment. Sûrement que la réponse à sa question s’imposerait d’elle-même, mais il ne pouvait s’empêcher de vouloir rassembler les pièces du puzzle maintenant, prenant les réponses de la jeune femme comme autant de maigres indices.
Lorsque les yeux de la brune quittèrent les siens pour s’arrêter sur ses bandages, cette réalité qu’il avait omise lui revint à l’esprit, si bien qu’il ne fut pas étonné qu’elle s’y arrête un instant. “Qu’est-ce qui t’es arrivé?” “Accident de moto, rien de grave.” Là où il aurait en d’autres circonstances passé des heures à lui raconter de manière bien évidemment exagérée cet épisode qu’il aurait bien vite fait d’oublier, cela n’était pourtant pas le cœur du problème actuel. Et surtout, Halsey était impliquée dans cela, raison de plus pour laquelle il n’avait aucune envie de se montrer plus loquace à ce sujet.
Dernière édition par Clyde Wakefield le Lun 28 Déc - 17:08, édité 1 fois
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ time flies, messy as the mud on your truck tires now i'm missing your smile, hear me out we could just ride around and the road not taken looks real good now” @'tis the damn season / taylor swfit @clyde wakefield & penny stringer
« Si j’avais voulu me servir de ça je l’aurais fait depuis longtemps. » C’est ce qu’il ne comprend pas encore, le Wakefield. C’est que ça va bien au delà d’une supposée histoire de jalousie et de triangle amoureux. On est à des années lumières de ce qui s’est vraiment passé et tu détestes d’avoir laisser toutes ses rumeurs prendre toute la place pendant si longtemps. « C’est pas du tout ce que tu crois. » Aujourd’hui, alors que tu peines toujours à dire les choses comme tu le devrais à Clyde, tu sais toutefois qu’il n’y a plus de marche arrière. Que bientôt, tu allais prendre tout le courage que tu possèdes et que tu allais franchir les quelques pas que tu t’interdis de faire depuis des mois jusqu’à la station de police et tu allais porter plainte. Tu allais enclencher le processus. T’afficher plus que jamais dans la presse, au moins en sachant que cette fois, tu allais avoir la vérité de ton côté. Tu sens la panique qui monte juste à y penser, mais tu croises les yeux de Clyde et déjà, tu te sens un peu rassurée. Même s’il comprend pas encore le brun, même s’il sait pas vraiment dans quoi il s’embarque, même s’il doute encore de toi. Tu le sais que tu as piqué son intérêt. Tu espères que ce sera assez pour réparer les choses. « Donc tu veux que je cherche? » Tu hoches la tête. Oui, c’était particulier comme demande mais tu savais que c’était finalement la bonne chose à faire. Croiser Clyde ici était peut-être le plus grand des hasards, mais tu voulais croire qu’il y avait une raison derrière ce hasard. Tu voulais croire que ça donnerait quelque chose. « Pourquoi moi? » La question te surprend. Ne sait-il pas après tout ce temps qu’il serait toujours le premier vers qui tu penserais à te tourner dans une situation nécessitant un journaliste? Jamais tu n’aurais cru en avoir besoin un jour, dans un monde idéal vous ne seriez pas en train d’avoir cette discussion mais ce n’est pas un monde idéal et oui, tu as besoin de lui. « Parce que je te fais confiance. » Tu échappes un léger soupir. Tu ne peux pas lui en vouloir d’en douter après tout. « Et que je sais que tu vas te contenter de raconter les faits. Que t’essayeras pas de tourner ça en sensationnalisme. » Parce que tu les vois déjà venir, les gros titres à sensations, à essayer de vendre tout sauf la vraie histoire. Clyde ne ferait pas ça. Il ne te ferait pas ça, tu y crois dur comme fer.
Il hésite quand tu lui demandes de promettre, mais tu le vois, l’imperceptible hochement de la tête et tu ne peux t’empêcher d’échapper un léger soupir de soulagement. Il est encore là après tout. « Et je fais quoi, après? » Tu soutiens toujours son regard. La première étape est plus personnelle, en lien direct avec ce qui s’est passé entre vous. « En premier lieu, j’espère que tu vas me pardonner. » De toute cette histoire, ça demeurait quand même à tes yeux la plus importante des étapes. Vous veniez de perdre une année de ce qui aurait pu être une sorte de renouveau pour votre amitié. Certes, l’intimité entre vous était probablement chose du passé maintenant, mais tu voulais croire que tu pouvais encore compter sur lui dans le futur, différemment. « Et ensuite tu m’écris pour qu’on se rencontre à nouveau. Et je te donne l’exclusive. » Tu te mordilles les lèvres. Tu sais très bien que tu pourrais tout lui dire maintenant, mais tu veux attendre encore un peu. Te donner le temps de finir ton tournage à Los Angeles. Te donner le temps de faire ta plainte. « Je repars pour mon tournage dans quelques jours, mais je serai de retour à Brisbane à la fin janvier. Ça te donne assez de temps je crois. » C’est pas vraiment un timeline que tu lui donnes, tu penses que s’il cherche vraiment, il ne mettra pas longtemps à connecter les histoires de Byers et les tiennes ensemble. Mais le délai est idéal pour toi, bien que tu ne lui mentionnes pas, au journaliste. « Accident de moto. Rien de grave. » Tu hoches la tête. Il ne veut pas s’éterniser sur le sujet ou avec toi et tu ne peux que respecter son choix. Tu fais une dernière tentative de discussion toutefois, parce que t’as pas envie de partir sur une note trop lourde ou trop confuse. « Qui a le plus souffert? Toi ou ta moto? » Tu sais à quel point il y tient après tout. Il ne semble pas trop gravement blessé. Tu espères qu’il va bien. Tu voudrais lui demander tellement de choses, comment va son boulot, s’il a rencontré quelqu’un, s’il est bien, tout simplement. Tu restes silencieuse toutefois, osant espérer qu’il y a encore une chance, pour vous deux.
“C’est pas du tout ce que tu crois.” Il ne savait pas ce qu’il fallait croire, et c’était bien là tout le problème. Si le scandale qui entourait la brune et qu’ils avaient touché du doigt dans leur dernière discussion était en cœur de toute cette histoire qu’elle ne semblait pouvoir lui révéler, il ne comprenait pas pourquoi, tout d’un coup, elle ne pouvait plus s’exprimer librement et avait peur de ce qu’il pourrait dire. Ce secret qu’elle semblait porter avait-il un quelconque lien avec toute cette affaire? S’était-elle attiré des ennuis à bien d’autres niveaux? “T’es en danger? C’est pour ça que tu veux pas parler?” Était-elle contrainte de ne rien révéler? Était-ce pour cela qu’elle le poussait à faire ses propres recherches qui, à l’entendre, conduirait inévitablement aux mêmes résultats que si elle lui déroulait tout sur un plateau d’argent? Il ne concevait pas comment la jeune femme pouvait espérer qu’il fasse le lien entre tous ces éléments qu’elle gardait pourtant sous silence. A n’en pas douter, quelque chose de gros lui échappait, et si ce n’était pas pour l’affection qu’il avait tout de même pour la brune, sa curiosité et son instinct le poussaient à vouloir en savoir davantage. Cependant, même s’il trouvait vraiment quelque chose, il ne l’utiliserait pas contre Penny, et elle semblait le savoir - comme si son problème n’était donc pas lui, n’avait jamais été lui, mais elle depuis le départ. “Parce que je te fais confiance. Et que je sais que tu vas te contenter de raconter les faits. Que t’essayeras pas de tourner ça en sensationnalisme.” Clyde acquiesça d’un signe de tête, au moins rassuré qu’il y ait bien un travers qu’elle ne lui attribue pas. Il avait toujours été très pro dans ses recherches, et le cœur même de son boulot était de fournir des sujets travaillés et vérifiés mille fois et mille autres encore, pour lesquels le fond prônait sur la forme. Il n’était pas là pour vendre, remplacer continuellement une information par une autre, mais bien pour creuser la vérité même.
Pourtant, même s’il parvenait à relier tous les points, la manière dont la brune pesait ses mots laissait planer le doute quant à ce qu’il devait faire de ce qu’il réussirait à comprendre. “En premier lieu, j’espère que tu vas me pardonner.” Clyde n’accordait que peu son amitié ou sa confiance, et quiconque donnait un coup dans ce lien privilégié brisait donc quelque chose qu’il n’était pas rapide à pardonner, et encore moins à oublier. Pourtant, le temps avait fait son travail et son ego meurtri avait dépassé les actions de la brune, sur lesquelles ne subsistait qu’une incompréhension. Alors, à défaut d’être capable de lui pardonner dès maintenant, ses traits crispés se firent plus lisses, son cou moins raide et ses lèvres moins pincées. Le regard dur qu’il offrait à la brune se radoucit, alors qu’il hochait à nouveau la tête - lui-même ne demandant qu’à comprendre et à pardonner, au fond. “Et ensuite tu m’écris pour qu’on se rencontre à nouveau. Et je te donne l’exclusive. Je repars pour mon tournage dans quelques jours, mais je serai de retour à Brisbane à la fin janvier. Ça te donne assez de temps je crois.” Lorsque Clyde avait quelque chose en tête, il était capable de s’y plonger corps et âme jusqu’à ce qu’il ait mis le doigt au bon endroit - alors, si tout était déjà là lorsqu’elle l’avait mentionné, le délai paraissait plus que raisonnable. “D’accord.” Il n’avait pas promis à voix haute, mais son accord avait la même valeur. “Mais tu sais que je sors pas les sujets que je veux.” Il était loin d’être le directeur de la programmation chez ABC, et il avait donc intérêt à sortir quelque chose de gros pour que la hiérarchie accepte de bousculer le calendrier pré-établi en faveur de ses trouvailles.
Au milieu de toute cette gravité, son accident de moto semblait tomber comme un cheveu sur la soupe, servant paradoxalement de sujet léger pour se détourner de cette conversation aussi pesante que mystérieuse et intrigante. “Qui a le plus souffert? Toi ou ta moto?” Cette fois-ci, Clyde ne put s’empêcher de réprimer une moue dépitée parée d’un rire jaune, même s’il avait depuis fait le deuil de sa bécane et accepté que sa vie valait plus cher que n’importe quelle pièce de ferraille. “Elle a terminé dans un lampadaire, donc…” Même s’il avait une sale tronche, qu’elle ne s’avise pas de prétendre que c’était lui qui avait le plus souffert, ou il le prendrait mal.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
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« T’es en danger? C’est pour ça que tu peux pas parler? » Automatiquement, tu te mets à hocher la tête. La dernière chose dont tu as envie, c’est qu’il pense à tort qu’il va te mettre en danger s’il met son nez dans tes affaires comme tu lui as demandé. Mais la vérité, c’est que tu ne sais pas jusqu’où Byers serait prêt à aller pour que la vérité soit tut éternellement. Tu imagines que la chaleur autour de lui doit se faire ressentir plus que jamais et tu espères qu’il a peur, le réalisateur. Tu espères qu’il l’a voit venir la chute. Et qu’elle sera douloureuse. Mais tu penses à cet article paru dans le Brisbane Times le mois passé et ce supposé témoin inventé et tu restes persuadée que Byers y est pour quelque chose. Il a les moyens, la popularité, les contacts de son côté et toi, t’as ton histoire et l’espoir qu’on te croit. Est-ce que tu te sens en danger? Physiquement, sûrement pas non, mais qui sait ce qu’il va vraiment faire de toi quand tout sera dit et qu’il n’y aura plus de marche arrière possible? « Non, je pense pas. Les seules choses en danger sont ma réputation et ma crédibilité. » Et encore, t’étais plus certaine qu’il restait beaucoup à mettre en danger après la dernière année. Ton nom avait été lancé ici et là, les rumeurs toutes plus ridicules les unes des autres et ton absence dans le monde médiatique de février à novembre avait évidemment fait un gros trou dans ta carrière. Tu savais que pour avoir les meilleurs rôles, il fallait rester active, constante, ce que tu n’avais pas été. Tu avais une opportunité avec cette série Netflix à la con et tu allais faire de ton mieux malgré les circonstances difficiles. Il y a un sourire sincère qui s’affiche à nouveau sur ton visage alors qu’il hoche la tête, Clyde, en signe d’approbation. Tu ne sais pas à qui d’autres tu aurais pu demander de l’aide dans cette situation. Tu sais que si quelqu’un doit sortir cette nouvelle – et elle devra sortir tôt ou tard – tu veux que ce soit lui qui s’en charge, personne d’autre.
Tu attends silencieusement une quelconque réponse de sa part lorsque tu mentionnes que tu espères qu’il va te pardonner. Tu sais que tu as mis trop de temps avant de revenir vers lui et que techniquement, le destin a fait les choses à ta place. Trop de temps avant de tenter de t’expliquer, même si aujourd’hui encore, tu n’y parviens pas tout à fait. Mais même sans parler, même sans hocher la tête, tu le devines par sa simple présence, par sa simple participation à cette conversation qu’il considère l’idée le brun, et ça te suffit pour le moment. « D’accord. » qu’il fini par souffler devant tes prochaines étapes pourtant peu détaillées. Tu hoches la tête, espère que tu lui en as assez dit. Que les liens que tu fais dans ta tête avec tous les articles, toutes les rumeurs publiés jusqu’à maintenant sont assez évidents pour que Clyde les fassent lui aussi. « Mais tu sais que je sors pas les sujets que je veux. » La vérité c’est que tu ne savais pas, même si tu te doutais. T’as aucune idée comment ça marche dans une boîte comme celle de ABC, ce monde (pourtant si rapproché du tien) ne t’intéresse pas le moindrement. Ce que tu sais toutefois, c’est que ses patrons ne voudront pas passer à côté de la chance d’être les premiers à couvrir la nouvelle. Surtout venant directement de la source. « Je serais vraiment surprise d’apprendre que tes patrons refusent de te laisser sortir la nouvelle. » Penny Stringer porte plainte contre Matthew Byers pour agression sexuelle. Ça promet de faire mal. Mais à qui? Tu échappes un léger soupir, tentant de laisser ça derrière aussi longtemps que possible. La fin est proche maintenant. Il y a un deadline à tout ça et même si une partie de toi est soulagée de savoir que bientôt tu ne porteras plus ce lourd secret, la panique n’est jamais bien loin. Après tout, c’est un sujet sensible. Ça peut partir d’un côté comme de l’autre. « Quand tu vas faire tes recherches, assures-toi de chercher tout ce que tu peux sur Matthew Byers. » Tu lui donnes le plus gros indice qui soit et tu ne sais pas trop si tu t’es trop avancée en parlant du réalisateur. Peu importe, bientôt il saura tout de toute façon. Quand tu mentionnes sa moto, tu réalises rapidement que tu viens de toucher une corde sensible du Wakefield. « Elle a terminé dans un lampadaire, donc... » Oh. La moto donc. « Perte totale? » que tu demandes un peu stupidement. Lampadaire 1, Clyde et la moto 0. « Je suis contente de voir que tu tiens encore sur tes deux jambes malgré tout. » C’est une manière bien maladroite de lui faire savoir que t’es soulagée qu’il ne soit pas plus gravement blessé, même si la réalité c’est que tu n’as aucune idée de son état, les pansements ne révélant pas grand-chose sur ce qui a pu être ou ce qui est encore.
Les idées fusaient et se remplaçaient les unes après les autres à une vitesse incroyable dans l’esprit du brun. Penny se montrait si vague et en même temps si insistante qu’il ne savait quoi en penser après autant de temps sans nouvelles de sa part, tout cela pour que ses premiers mots prennent désormais l’apparence de secrets déguisés. Ils avaient toujours eu des secrets l’un pour l’autre, mais ces derniers étaient clairs - il y avait des sujets qu’ils n’abordaient pas, et n’hésitaient pas à le faire savoir avec aplomb. Car ils s’étaient toujours parlé franchement, et c’était même la base de leur amitié - dont la définition avait quelque peu été mise à mal cette année. Alors, cette nouvelle manière de procéder si éloignée de ce qu’il avait connu de la part de la brune ne pouvait que le surprendre - si bien que le fait qu’elle soit sous contrainte traversa un instant l’esprit du journaliste. “Non, je pense pas. Les seules choses en danger sont ma réputation et ma crédibilité.” Et ce n’était rien de nouveau sous le soleil, malheureusement, puisque la brune faisait déjà la une des magazines à scandales du temps où elle était encore blonde et où ils se parlaient toujours - autant dire une éternité auparavant. Cette année avait été suffisamment riche en projets, en erreurs et en regrets pour que le brun n’ait pas pris le temps de revenir sur l’épisode Penny, dont la signification lui paraissait plus floue que jamais. Si la jeune femme avait roulé des yeux affolés en lui signifiant qu’elle craignait pour sa vie, sa réaction aurait été tout autre - mais en l’état, il ne pouvait donc que se contenter de ses explications à demi-mot, acceptant sans trop se faire prier d’en découvrir la suite par lui-même. Après tout, il était bien trop curieux et entêté pour ne pas s’y laisser aller, maintenant que la jeune femme avait titillé son instinct qui le poussait toujours à fouiller trop loin, surtout là où il ne fallait pas. Voilà que pour une fois, quelqu'un l'en suppliait presque, et pourtant la situation était loin d'avoir un goût de victoire à ses lèvres. Il espérait que tout se délierait bien assez tôt devant lui, car il détestait par-dessus tout ne pas comprendre.
“Je serais vraiment surprise d’apprendre que tes patrons refusent de te laisser sortir la nouvelle.” C’était donc si gros que ça, pour qu’elle soit persuadée à ce point? A sa connaissance, Penny n’avait aucune sorte d’intérêt pour le monde des médias, bien davantage passionnée par son métier que par les querelles d’influence qui prenaient place derrière les écrans. Alors, pour qu’une actrice bien éloignée de ce genre de préoccupations soit certaine à ce point que la direction de la programmation y trouve un intérêt, ce devait être pire que pire - car Clyde n’espérait désormais plus qu’il s’agisse de quelque chose de positif. Pas avec autant de secrets, de non-dits, de silence et d’aveux à demi-mots. “Quand tu vas faire tes recherches, assures-toi de chercher tout ce que tu peux sur Matthew Byers.” “Le réalisateur de…?” Oui, ce réalisateur même, et il le savait bien - son interrogation n’étant sortie que par réflexe, alors qu’il ne s’attendait pas à entendre le nom de Byers au milieu de cette conversation. Clyde ne se rappelait plus du nom exact de la production, quand bien même ceux des protagonistes ne lui étaient pas inconnus, et pour cause. En revanche, le scandale lié au film était encore ancré dans sa mémoire, car il savait à quel point cela avait éclaboussé la carrière de la brune. En journaliste qui se respecte, il voulut sauter sur l’occasion pour lui poser davantage de questions, relancer la machine en espérant qu’elle se montre un peu plus bavarde maintenant que sa langue commençait à se délier. Pourtant, il savait qu’il n’était pas toujours bon de pousser quelqu’un qui n’avait pas envie de parler - au risque de se l’aliéner, et il était désormais hors de question qu’il passe à côté de la nouvelle que Penny lui faisait miroiter. Sa carrière restait la chose la plus importante à ses yeux, et si la jeune femme lui apportait une exclusivité significative, il ne pouvait décemment le refuser - raison pour laquelle il ravala sa curiosité pour hocher la tête d’un air entendu.
Quand bien même la brune ne semblait pas vouloir se livrer aujourd’hui, il savait que ses bandages attiraient l’attention, indéniablement. Le fait qu’elle lui demande des nouvelles ne pouvait que le toucher, même s’il n’en montra rien, encore trop ambivalent sur l’attitude à adopter face à son amie. “Perte totale?” “Ouais, elle est partie à la casse.” Quelques mois auparavant, il aurait annoncé cette nouvelle avec un visage bien plus dépité que celui qu’il affichait aujourd’hui - car la plus grande peur qu’il avait ressentie était dirigée envers Halsey, et non sa bécane. La première allait bien mieux que l’autre, et c’était donc ce qui lui importait le plus, quand bien même il lui restait un goût amer en travers de la gorge à l’idée d’avoir glissé sur une foutue tache d’huile. Un accident con, celui-là même qui fauchait pourtant de nombreux motards, bien incapables de prévoir une telle chose pourtant si banale. “Je suis contente de voir que tu tiens encore sur tes deux jambes malgré tout.” Il aurait pu la remercier, lui sourire, mais tout demeurait encore trop étrange à ses yeux pour faire ce pas-là vers elle. Alors, plutôt que de rester mutique, il la rassura néanmoins, comme il aurait aimé l’être s’il avait retrouvé la brune dans cet état, ce qui ne lui aurait pas le moins du monde fait plaisir, au contraire. “Deux côtes cassées et des brûlures, mais ça ira mieux d’ici quelques semaines.” Et ce ne serait pas tout cela qui l’empêcherait de se lancer dans les recherches qui l’attendaient désormais.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ time flies, messy as the mud on your truck tires now i'm missing your smile, hear me out we could just ride around and the road not taken looks real good now” @'tis the damn season / taylor swfit @clyde wakefield & penny stringer
Le nom de Matthew Byers te file entre les lèvres et tu ressens un frisson de dégoût, l’image de l’homme brûlé dans ton esprit et la simple évocation de son nom te ramène presque un an derrière, à ce moment dans sa loge, ce moment ou tout a dérapé, le moment ou tout aurait être bien pire encore si Rory n’était pas intervenu quand il l’a fait. Tu tentes toutefois de rester le plus neutre possible devant Clyde qui comprend que tu viens de lui donner une pièce très importante du puzzle. Probablement la plus importante de tout après tout. Si la nouvelle passe par toi, le fond est vraiment sur lui. Sur ses gestes, sur ses intentions envers les actrices qu’il dirige, sur la grossièreté qu’il est de manière générale. Si tes propres recherches n’ont pas été fructueuses, tu espères que Clyde va tomber sur d’autres allégations d’agressions sexuelles porter contre le réalisateur. Ce serait tellement à ton avantage, qu’il ait un historique. Dans les faits, tu le sais que tu n’es pas la première. Tu sais qu’il a touché Chloe auparavant, mais tu ne souhaites pas mêler la blonde à cette histoire, du moins, pas sans lui parler de tes intentions avant. Intentions qui étaient encore plus ou moins claires avant cette rencontre inattendue. Intentions qui sont pourtant maintenant plus claires que jamais. « Le réalisateur de…? » Tu hoches la tête. « Le réalisateur de The Trail’s End, oui. Celui que Rory Craine a frappé. » L’information allait ressortir assez rapidement de toute façon, il n’y a rien de nouveau dans ce que tu ajoutes. Mais c’est relié et oh tellement important pour la recherche du journaliste. Tu t’attends à ce qu’il te pose davantage de questions maintenant que tu as laissé filé un morceau important, mais il ne le fait pas et sans le dire à voix haute, tes yeux le remercient de ne pas pousser. Pas tout de suite. T’as encore besoin d’un peu de temps pour te faire à l’idée, une bonne fois pour toute.
« Ouais, elle est partie à la casse. » Tu hoches de la tête dans un signe qui veut désolée sans que les mots ne franchissent tes lèvres. Tu pourrais lui demander s’il va s’en racheter une autre, s’il a l’intention de refaire de la moto une fois qu’il ira mieux, mais tu sens toujours la résistance entre vous alors tu ne pousses pas le sujet plus que nécessaire. Après tout, il a respecté ton rythme tout ce temps, c’est bien la moindre des choses que tu lui laisses un peu de temps à ton tour pour qu’il se fasse une idée de tous ces morceaux d’informations que tu lui as offert. « Deux côtes cassées et des brûlures, mais ça ira mieux d’ici quelques semaines. » T’as les yeux qui s’agrandissent légèrement, t’es d’autant plus contente de le voir debout en sachant tout ça. Mais il est fort Clyde, tu doutes pas que même s’il était en train de souffrir là, debout devant toi, il ne te le laisserait pas savoir. Tu lui offres un sourire et retient toutes les questions qui te brûlent pourtant les lèvres. Du temps et de l’espace. Tu lui dois au moins ça. Il en a besoin, et toi aussi au fond. « Prend soin de toi, d’accord? » Tu espères qu’il sait que tu es sincère. Que malgré le silence de la dernière année, tu as pensé à lui, et pas seulement à cause de cette horrible rencontre en mars. Tu te retournes, prête à reprendre ta marche pour rentrer chez toi avant de regarder dans sa direction une dernière fois. « Joyeux Noël Clyde. » Tu lui offres un dernier sourire avant de repartir, comme si de rien était. Comme si tu ne venais pas de prendre l’une des plus grandes et des plus difficiles décisions de toute ton année.