| rockin' around the christmas tree (cleoan #11) |
| | (#)Sam 26 Déc 2020 - 21:24 | |
| Sourire niait aux lèvres, bonnet de Père Noël visser sur la tête, je me faufile sur la pointe des pieds jusqu’à la chambre de mon petit ami. Tout avait été prévu en secret, tout du moins j’espère qu’elle avait tenu sa langue, avec Sybille. Si l’on avait passé la soirée chacun de notre côté la veille, je compte bien entraîner Clément avec moi pour le reste de la journée. Moana capte ma présence dès l’instant où ma main s’appose sur la poignée de la porte, je lui fais signe de pas faire de bruit comme si la chienne allait m’écouter avec attention. Je ne lui laisse pas le temps d’aller léchouiller le visage de Clément qui dort encore profondément. Je préfère aller m’étaler sur le torse de mon petit ami pour embrasser le creux de son cou et ses joues. « Joyeux Noël, mon amour. » Cette fois Moana ne tient plus, voilà qu’elle débarque en frétillant, s’immisçant entre nous deux sans trop savoir où donner de la tête et du museau. « Oui, oui, Joyeux Noël à toi aussi ma belle. » Je me redresse pour laisser le temps à Clément d’émerger pleinement et pour venir gratouiller la truffe de la chienne. J’abandonne tout de même bien rapidement l’animal pour aller me blottir tout près de mon petit ami qui semble encore à moitié endormi avec ses cheveux qui partent dans tous les sens. « J’ai un cadeau pour toi. » que je murmure alors que mes lèvres viennent titiller sa mâchoire. « Enfin plusieurs, mais le premier, on doit bouger. » Et peut-être que ce matin, c’est moi qui suis bien trop exciter, mais il ne m’en voudra pas, ça vaut pour toutes les fois où il sautille dans tous les sens. « Je te laisse encore cinq minutes. » que je taquine en m’allongeant à la place qui est devenu mienne au fur et à mesure des semaines.
Cette journée s’annonce tout simplement parfaite. Encore plus lorsque Clément finis par m’offrir un beau sourire et que je le presse un peu pour qu’il s’habille. On doit aller au studio avant d’aller chez moi pour passer la journée de Noël chez mon père qui a tout prévu pour accueillir Clément. Il a fait à manger pour douze, m’as demandé cent fois ce que mon petit ami préférait pour lui faire plaisir et il m’a rappeler que Moana devait venir aussi. Alors j’embarque tout mon petit lot dans la voiture après un bon café et un énième merci à Sybille. « Je vais devoir te bander les yeux par contre. » Rien de kicky là-dedans, je ne veux tout simplement pas gâcher la surprise. J’avais tout prévu dans la voiture et attache un bandeau autour du crâne de mon petit ami. En quelques minutes, je nous emmène au studio, aide Clément à sortir de la voiture, manque de le faire tomber quand j’oublie de lui parler de la marche qui se trouvait sur notre chemin et rigole lorsqu’il se raccroche à moi. « On est arrivé. » Je fais tourner un peu Clément sur lui-même pour le situer en plein devant l’objet qui sera son cadeau – ou tout du moins l’un d’entre eux. Il m’a tellement parlé de ces meubles de secondes mains et surtout de ces fauteuils et de la commode qui va avec. « Surprise babe. » Je dénoue le bandeau et reste sagement derrière lui, attendant sa réaction face au studio presque entièrement décoré. |
| | | | (#)Dim 27 Déc 2020 - 16:52 | |
| Debout sur la plage, j'observe l'eau qui se retire encore et encore, fasciné par ce phénomène incroyable. J'ignore les cris des gens qui s'enfuient, préférant rester seul, là, sur le sable, face à cet océan duquel émane une force incroyable. Captivé par les remouds de l'eau, je ne remarque pas le ciel qui se fait plus menaçant et j'observe avec naïveté les oiseaux qui s'en volent vers les terre. Un bruit sourd me parvient de l'horizon qui n'est plus qu'une masse informe et qui s'approche bien trop rapidement vers moi. Je vois la vague qui arrive, je me recule et j'ouvre la bouche pour hurler mais les flots m'emportent. La vague me fauche avec force et vigueur, m'entraînant sans ménagements vers le fond et comprimant mes poumons. Ceux-ci se remplissent d'eau à une vitesse phénoménal, m'étouffant et me noyant.
J'ouvre les yeux en panique et allait me redresser lorsque mon regard se pose sur Loan qui, allongé sur moi embrasse joyeusement mon cou et mes lèvres. Je met plusieurs instants avant de réaliser que ce n'était qu'un rêve et que le fait que je puisse pas respirer librement n'est pas du au fait que je sois entrain de me noyer mais bel et bien à cause de mon copain qui comprime mon torse de tout son poids. Lâchant un soupire de soulagement, ma main vient se poser dans son dos puis remonte sur sa tête alors que je m'enfonce à nouveau dans mon oreiller « Joyeux noël à toi» soufflais-je en lui caressant doucement les cheveux avant que la truffe mouillée de Moana vienne se mettre entre nous. Je grimace un peu et grogne mais fini par laisser un sourire s'afficher sur mon visage avant que je ne rouvre les yeux.
Sans cesser de m'embrasser, Loan m'informe qu'il a plusieurs cadeaux pour moi mais que pour le premier il faut que je me lève et que je le suive. Ce disant, il se roule sur le côté pour me délivrer de son poids. Me grattant les paupières pour tenter d'essuyer la fatigue, je retire la couverture et me lève alors que le jeune homme me dit que j'ai cinq minutes «oui, oui » marmonnais-je. Ces cinq minutes se transforment finalement en une demie heure, le temps que je prenne ma douche et que je me sorte pleinement de ce cauchemar annuel,
Lorsque je reviens au salon, habillé et coiffé décemment, j'y retrouve Loan en pleine discussion avec Sybbie et Ambroise qui a décidé, au dernier moment, de nous rejoindre pour les fêtes. Me passant une main sur le visage et dans les cheveux, je m'avance vers mon copain et lui chatouille la nuque avant de me pencher en avant et attraper un bout de pain «C'est bon, je suis prêt » déclarais-je, un sourire s'affichant sur mon visage lorsque je remarque que Sybbie n'a toujours pas quitté le pyjama corgi que je lui ai offert hier soir. Finissant son café d'une traite, Loan se lève et ensemble avec ma chienne nous sortons. Une fois dans la voiture, je n'ai pas le choix que de me laisser bander les yeux. A quoi bon protester, de toute manière il l'aurait quand même fait.
C'est donc dans l'impossibilité de voir quoique ce soit que je laisse Loan rouler, puis se garer puis me guider. J'entends une porte qui s'ouvre et d'après l'odeur qui m'arrive aux narines, je sais que nous nous trouvons dans notre studio. Un doux sourire vient enjouer mes lèves alors que Loan m'oblige à m'immobiliser, me tourne un peu puis me retire le bandeau. Je cligne un peu des yeux pour m'habituer à nouveau à la luminosité avant que mon regard se pose sur ce qui se trouve devant moi.
« Non ….» soufflais-je, n'en croyant pas mes yeux «Attend ...t'as pas fais ça ?! » mon sourire s'agrandit jusqu'à atteindre mon regard et mes iris qui commencent à pétiller «T'es sérieux … ? » je lance un coup d'oeil à Loan, puis reporte à nouveau mon attention sur le mobilier puis de nouveau sur Loan avant que je ne m'avance vers le fauteuil «Mais ...mais je croyais que ... » mes doigts effleurent le cuir puis le meuble en bois avant que je ne me tourne à nouveau vers mon copain « Putain ...» et me dirige vers lui, me jetant presque dans ses bras pour l'embrasser avec amour, tendresse et passion « T'es le meilleur mon dieu» je le sers encore une fois contre moi avant de le relâcher doucement et reporter mon regard sur les meubles face à nous «J'étais tellement chiant pour ça que j'étais persuadé que jamais tu n'achèterais ça. Merci, merci, merci » et je retourne lui voler un baiser. Mon copain, c'est le meilleur et rien ni personne ne pourra me faire croire le contraire. |
| | | | (#)Dim 3 Jan 2021 - 20:49 | |
| Il se réveille en sursaut, son regard est paniqué et je réalise alors qu’il était en train de faire un cauchemar. En une seconde, je passe mes mains de part et d’autre de ses épaules pour me surélever quelque peu et lui laisser le temps de souffler. « C’est juste moi. » que je murmure lentement, effleurant sa joue de mes lèvres pour un réveil un peu plus en douceur. Je retiens mon souffle jusqu’à ce que sa main glisse dans mes cheveux et qu’il semble s’apaiser quelque peu. « Joyeux noël à toi. » Je souris à nouveau et viens enfouir mon visage dans le creux de sa nuque pour profiter de deux minutes en plus. Avant de lui faire le coup qu’il me fait à chaque fois, c’est-à-dire être survolté dès le réveil. Il ronchonne un peu mon copain, mais je vois dans son sourire qu’il a envie de savoir ce que je lui ai préparé. Il file sous la douche et je m’éclipse dans la cuisine pour voler un café à Sybille. Je n’ai aucun souci à converser avec la jeune femme, mais lorsque je me retrouve nez à nez avec son frère, je dois dire que l’ambiance change quelque peu. Il m’en avait vaguement parlé Clément et je sais que son départ lui avait fait beaucoup de mal. Je reste tout de même poli et échange sur les festivités de Noël en attendant que Clément me rejoigne.
Lorsqu’il débarque dans la cuisine, je me stoppe net dans ma phrase, prenant le temps de l’observer. « C'est bon, je suis prêt. » Il est magnifique et je dois probablement sourire comme un idiot. Je hausse les épaules et viens embrasser ses lèvres avant de me lever à sa suite. « Merci pour le café Sybille. » Je salue la jeune femme d’un signe de main et attrape le poignet de Clément pour l’attirer en dehors de l’appartement. Il a eu le temps de voir ses amis hier, aujourd’hui il est rien qu’à moi. Et Moana, mais bon, j’avais appris à partager avec elle dès le premier jour.
Une fois arriver au studio, je trépigne d’impatience. Il s’agite aussi Clément et je ne mets pas bien longtemps à lui retirer son bandeau pou lui faire découvrir son cadeau. « Non… Attends… T'as pas fait ça ?! » Je hoche la tête à plusieurs reprises plutôt fier de mon petit effet. « T'es sérieux… ? » Je lève les yeux au ciel. « Non, non. J’ai tout mis là, mais ça repart ce soir. » Mes doigts viennent chatouiller ses côtes alors qu’il continue à regarder tout autour de lui comme un gamin dans un magasin de jouets. Je pensais qu’il s’en doutait, il faut croire que j’ai été bien plus discret que ce que j’avais bien pu imaginer. « Mais… mais je croyais que... » Il pensait que je continuerais à dire non et cela se voit dans son regard. Mais lorsqu’il se tourne vers moi pour sauter dans mes bras, je laisser enfin un sourire craquer. « Surprise. » que j’ai à peine le temps de prononcer tant ses lèvres viennent fondre contre les miennes. Je le fais tourner sur place avant de le lâcher à nouveau pour qu’il regarde tout de plus près. « J'étais tellement chiant pour ça que j'étais persuadé que jamais tu n'achèterais ça. Merci, merci, merci. » J’éclate de rire alors que mes bras viennent s’enrouler autour de ses hanches et que mon menton se dépose sur son épaule. « Je voulais te faire plaisir. » Je ne suis pas fan de tous les meubles, mais après notre dernière dispute, j’étais conscient qu’il fallait parfois faire des concessions. Joueur, je finis par le pousser dans le fauteuil en cuir, avant de venir m’installer à califourchon sur ses cuisses. « Joyeux Noël. » que je murmure lentement alors que mes lèvres jouent avec les siennes pour finir par se sceller dans un baiser passionné. Légèrement essoufflé, je finis par reculer pour croiser son regard. « Maintenant, je veux plus entendre parler de meuble sinon je t’enferme dans l’armoire, capiche ? » que je plaisante pour le taquiner. |
| | | | (#)Mer 13 Jan 2021 - 22:36 | |
| Quelque part je suis content que Loan m'ait réveillé maintenant, avant que le cauchemar ne devienne trop intense. Si j'avais continué à dormir, je pense que mon réveil aurait été bien différent. C'est pour cela que je n'en veux pas à Loan et que, finalement, je lui en suis sincèrement reconnaissant. Je le laisse m'embrasser, apprécie sa présence pendant quelques minutes encore, avant de le repousser doucement pour pouvoir me relever et me réveiller totalement grâce à une douche. Une bonne demie heure plus tard, je suis fin près, salut ma coloc et Ambroise puis attrape la laisse de Moana et ensemble avec Loan nous sortons de l'appartement pour aller vers la voiture du jeune homme. Là, celui-ci me bande les yeux car je ne dois pas voir où nous allons au risque de gâcher la surprise. Je le laisse faire, docilement et m'installe sur le siège passager.
Après quelques minutes de roule, la voiture s'immobilise et Loan m'aide à sortir de l'habitacle, m'attrapant le bras pour me guider. Je sens la présence de ma chienne à mes côtés lorsque nous entrant dans un endroit dont la fraîcheur jure avec la chaleur extérieur. Après quelques instants, Loan me stoppe puis me retire le bandeau. Mes pupilles ne mettent pas longtemps a s'adapter à la faible luminosité et lorsque mes yeux se posent sur les meubles face à moi, mon regard s'éclaircit brusquement. Je bégaye tant la suprise est énorme, me demande si Loan me fait une blague mais comprend finalement qu'il a décidé de m'écouter. Et ça ne pourrait pas me faire plus plaisir.
« T'es génial ...» soufflais-je alors qu'il me souhaite à nouveau un joyeux anniversaire avant de sourire, désolé, lorsqu'il m'interdit de parler à nouveau de meuble en tout genre « Sorry » je lui adresse une moue innocente puis me détache de lui et m'avance dans le hangar « On a fait du bon boulot quand même» nous félicitais-je « Tu crois qu'on peut ouvrir quand ? Genre mi janvier ? Ou début ? » j'incline la tête sur le côté et me tourne vers Loan, sourire malicieux sur les lèvres «On testerait pas le plancher ? » demandais-je en tapotant le sol du pied avant de faire une pirouette en tournant sur moi-même « Allez vas-y, met la musique, qu'on improvise un truc !» le pressais-je, ayant une folle envie de danser afin d'exprimer ma joie mais aussi pour oublier totalement ce sentiment d'angoisse qui ne me quitte, malgré tout, pas depuis mon réveil. |
| | | | (#)Lun 18 Jan 2021 - 0:22 | |
| « T'es génial... » « Je sais, je sais. »
Je me mords la lèvre pour retenir un éclat de rire alors que je prétends me prendre au sérieux. Il avait été difficile de traquer tous les objets qu’il m’avait montrés pendant des semaines et des semaines. J’ai dû chercher tous les magazines, refaire les pages, chercher celui sur lequel il avait tant insisté. Je travaille dessus pendant des semaines en sous-marin pour qu’il ne se doute de rien. Il faut croire que j’ai réussi et c’est un véritable plaisir de le voir tout observer avec ses yeux de gamin émerveillé. « On a fait du bon boulot quand même. » Je hoche la tête, faisant un tour sur moi-même, pour prendre en compte l’entièreté de la salle. Si on prend ce que l’on a trouvé au départ, c’est certain que l’on a fait un sacré bout de chemin. Tout semble prêt désormais. « Tu crois qu'on peut ouvrir quand ? Genre mi janvier ? Ou début ? » Et bien sûr qu’il s’empresse de me demander du moment où l’on va réellement se lancer. J’y pense depuis quelques jours désormais, je suis d’accord avec lui, ai un moment, il va falloir ouvrir nos portes. « Plutôt mi-janvier, non ? » Parce qu’il nous reste quelques petits détails à organiser tout de même. « Qu’on est le temps de proposer un planning et des activités. » C’est la seule chose qui nous manque désormais, un emploi du temps pour le studio.
« On testerait pas le plancher ? » « Y a plus confortable non ? »
Et bien sûr qu’il ne fait pas une allusion sexuelle et que je le taquine comme jamais alors qu’il trépigne comme un gamin de quatre ans. Je prends tout mon temps pour me diriger vers la sono juste pour l’embêter un peu. « Allez vas-y, met la musique, qu'on improvise un truc ! » « Oui, oui attends. » Je sors mon téléphone pour le brancher sur la chaîne hi-fi. J’ouvre mon application de musique et lance l’une des premières musiques sur laquelle on a dansé tous les deux. Je m’empresse de le rejoindre pour que l’on se lance dans un rythme endiablé. Le parquet est parfait, rien ne bouge, le bruit de nos talons résonne en rythme et on se sent bien. Vraiment bien. « C’est vraiment chez nous. » que j’annonce avant de me rapprocher de lui, pour prendre sa main et le faire tourner vers moi. « Merci de m’avoir suivi dans cette aventure folle. » |
| | | | (#)Mer 20 Jan 2021 - 21:51 | |
| La fausse modestie de mon Loan me fait rigoler de bon cœur alors que je m'accroche à nouveau à ses lèvres, goûtant avidement au bonheur que celles-ci me procurent. C'est là, coller à lui, dans la fraîcheur bienfaisante de ce hangar industriel que nous avons transformé en un endroit des plus chaleureux, que suis remplie d'une sensation indescriptible. Un bonheur, une allégresse et surtout beaucoup d'amour. Envers ce projet que nous avons mené à bien mais surtout envers Loan qui a sut me transporter comme me ramener sur terre, qui a toujours été là, auprès de moi, peu importe les horreurs que je lui faisais vivre, peu importe la merde qui nous arrivait.
Lorsqu'il m'annonce que nous allons ouvrir mi janvier le temps de mettre en place un emploie de temps, c'est un sourire presque idiot qui s'affiche sur mes lèvres « Pour fêter nos un an, c'est ça ?» demandais-je, amusé et mielleux au possible alors que je m'avance pour venir voler un nouveau baiser à mon copain. Je me recule ensuite, lui propose de tester le plancher et roule des yeux à son allusion sexuelle, secouant la tête avec amusement « pas tout de suite» soufflais-je avant de lui demander de mettre la musique en route car j'ai sincèrement envie qu'on s'improvise un truc.
Une fois la chanson mise en route, je ferme un instant les yeux pour me caler sur le rythme puis les rouvre sur cette bulle de bonheur qui se forme autour de moi lorsque je me met à danser. La liberté dans mes mouvements est incroyable, si bien que je parviens presque à toucher le bonheur. Et j'avoue que j'ai un instant de frustration lorsque la musique se coupe, n'ayant aucune envie d'arrêter. Mais voilà déjà que Loan attrape ma main pour m'attirer vers lui en déclarant que oui, c'est vraiment chez nous avant de me remercier de l'avoir accompagné là-dedans « je t'aime» telle est ma seule réponse. « T'imagine même pas comment je t'aime » et me voilà qui devient niais à souhait, mais je m'en contre fou tant que ne suis qu'amour pour mon copain.
Malheureusement, c'est Moana qui se rappel à nous, malheureuse qu'on l'ignore depuis avant. Je me recule et baisse mon regard sur ma chienne qui est assise devant nous à nous observer, queue frétillante «Pire qu'un gosse » soufflais-je en allant m'accroupir pour lui dorloter la frimousse « Bon, j'ai aussi un cadeau pour toi» dis-je en sortant du hangar pour aller vers la voiture et y récupérer mon sac à dos « j'ai presque honte de te le donner tant ça me semble incroyablement petit et idiot par rapport à ce que tu m'as offert mais pour ma défense je ne savais pas que tu allais TOUS les meubles que je voulais» je laisse échapper un rire et lui tend une boîte dans laquelle se trouve un porte clef à l'image de notre logo ainsi que le bon de commande pour la bannière sur lequel figurera le logo ainsi que le nom de notre nouvelle association. @Loan Severide |
| | | | (#)Mar 2 Mar 2021 - 2:09 | |
| « Pour fêter nos un an, c'est ça ? » Je marque un temps d'arrêt à l'entente de sa question. Un an. Yeux écarquillés, je cherche son regard avant de soudainement réaliser. « Ça fait déjà un an ? » En rien, ma question n'est là pour le blesser, mais prit dans le tourbillon de l'émission puis de notre projet, je n'ai pas vu le temps s'écouler. J'ai encore l'impression de l'avoir remplacé hier, quand il allait mal et que rien ne semblait tourner rond. Il me faudra une minute de plus pour réaliser tout le chemin que l'on a parcouru ensemble depuis le début de notre relation. « Merde, mais c'est passé si vite ! » Et déjà, je panique à l'idée de n'avoir rien planifier de particulier pour cette date symbolique, alors que Clément semble ne cesser de sourire lorsque ses lèvres viennent chercher les miennes. « Un an que je te supporte dit dont! » que j'ajoute pour le taquiner, un sourire à m'en décrocher la mâchoire inscrit sur les lèvres. Le temps passe vite lorsque l'on se sent bien avec quelqu'un.
On profite que les lieux ne soient rien qu'à nous pour égrener nos premiers pas de danse sur le parquet. J'ai l'impression d'être rouillé tant, j'ai passé plus de temps à faire de l'administratif qu'à danser ses derniers temps, mais Clément me remet bien rapidement dans le bain. Je profite de l'instant présent, mais l'envie de l'avoir collé à moi ce fait bien plus fort. Je veux célébrer avec lui, laisser courir mes lèvres contre la peau de sa nuque et le sentir frissonner un peu. « T'imagine même pas comment je t'aime. » En rien, il imagine, les papillons que cela provoque à l'intérieur, l'envie de rester avec lui encore et encore. Il est adorable lorsqu'il rougit un peu. Ma main vient se poser sur sa joue, mon regard se plongeant dans le sien et nos lèvres qui se trouvent à nouveau. « Je t'aime. » que je murmure doucement avant de l'embrasser à nouveau.
Je serais bien resté des heures à profiter de mon copain, mais Moana en a décidé autrement. Elle se rappelle à notre bon vouloir, soulignant avec sa mine dépitée qu'on l'ignore depuis bien trop longtemps à son goût. « Une vraie diva, comme son père ! » Pas le temps de plaisanter bien plus longtemps que Clément m'entraîne dehors. La pause aura été de courte durée, voilà qu'il se remet sur trois mille volts et que j'ai du mal à suivre son train de parole. Il évoque un cadeau qui ne sera pas très gros et je ne sais quoi encore, je hoche la tête retenant un rire tout du long avant qu'il ne me tende une petite boîte. À l'intérieur, se cache un porte-clé orné de notre logo. « C'est parfait ! » Je m'empresse de sortir mon trousseau de clé pour l'y ajouter. « Il nous reste vraiment plus qu'à ouvrir. » Mon bras glisse sur ses épaules alors que je nous tourne vers le bâtiment, un sourire fier aux lèvres. Un rêve de gamin qui se réalise enfin, un sentiment de consécration que j'aurais tant chercher durant des années qui semble finalement voir le jour. « J'ai tellement hâte d'enseigner pour la première fois ici. » Donner des cours à ceux qui ont envie de s'améliorer, à ceux qui veulent découvrir la discipline aussi. « Mais d'abord, on va aller dévorer le repas qu'a prévu mon père. » |
| | | | (#)Jeu 18 Mar 2021 - 20:03 | |
| Un an. Voilà bientôt un an que Loan et moi avons officialisé notre union. Un an qu'il me fait oublier Léo et me fait vivre la plus belle des histoires d'amour. Ces douze derniers mois n'ont pas toujours été très faciles, mais qu'est-ce que c'était merveilleux. Je n'échangerais ma place pour rien au monde, encore moins lorsque je suis dans les bras de mon copain et que nous nous déclarons notre amour. Je pourrais rester ici, auprès de lui, éternellement. Malheureusement, c'est Moana qui se rappelle à nous et nous sépare par jalousie. Rigolant joyeusement, nous finissons par sortir de notre studio et retournons vers la voiture de Loan où je lui offre les premiers cadeaux. Après les siens, j'avoue que j'ai presque un peu honte de lui offre ceux-ci, mais au final il est extrêmement heureux et touché par mon attention. « Et moi j'ai hâte de te voir à l’œuvre» après un clin d’œil et après lui avoir mit une tape sur les fesses, je m’engouffre à nouveau à l'intérieur de la voiture.
Quelques minutes plus tard, nous nous retrouvons devant la maison qu'il partage avec son père. Moana assise à mes pieds, j'attends mon copain avant de pénétrer à l'intérieur derrière lui. Nous n'attendons pas longtemps avant que son père n'arrive vers lui. Tout sourire, il passe à côté de son fils pour m'offrir la première accolade. J'avoue être pas mal surpris et même un peu gêner par le côté tactile de l'homme, mais fini par répondre à l'étreinte «Enchanté Mr Severide, je suis ... » «Clément, je sais » répond-t-il, enjoué «Et pour toi je suis James, ok ? » reprend-t-il sur un ton sans équivoque mais avec une gentillesse incroyable «Je ...hum...ouais, d'accord » je lance un coup d'oeil incertain vers mon copain avant que le quinquagénaire se détourne « Venez, venez, entrez» nous invite-t-il à le suivre. Je laisse Loan lui emboîter le pas et suis la petite troupe vers le salon où James nous indique de nous installer « Vous buvez quoi ? J'ai des bières, du whisky, de l'eau, des sirop, du jus, du egg nog, du vin chaud, du martini...» je pince les lèvres, hésitant, regarde Loan puis souris à son père «Je prendrais une bière » annonçais-je finalement après une petite hésitation. Mon copain passe aussi sa commande avant que James ne quitte le salon pour aller dans la cuisine.
Dans un léger soupire, je me laisse aller contre le dossier du canapé et arque un sourcil «Je vois de qui tu tiens ton énergie... » soufflais-je, amusé, alors que je pose ma main sur la tête de Moana qui vient quémander des caresses. |
| | | | (#)Mar 23 Mar 2021 - 22:27 | |
| C'est la première fois que Clément va réellement rencontrer mon père. Ils se sont déjà croisés sur le pas de la porte, mais jamais bien plus. Si ce n'est pas une première pour mon père de rencontrer un de mes copains, cette fois semble bien différente des autres. Probablement parce que mon histoire avec Clément ne ressemble en rien à mes relations précédentes. Tout n'a pas toujours été simple, mais lorsque je suis avec lui, il y a ce sentiment qui ne se défait pas, une sérénité que je n'avais su trouver nulle part avant. Alors je me sens prêt, à lui présenter mon père, a ce qu'il creuse encore plus sa place dans ma vie et surtout ne pas le laisser partir. Je reste tout de même un brin nerveux à l'idée que les deux se rencontrent enfin. Mon père est la personne la plus importante dans ma vie et je ne sais pas ce que je ferais s'il ne s'entendait pas avec Clément. La probabilité me semble quasi nulle, mais je stresse quelque peu malgré tout.
Autant dire que tout s'envole dès l'instant où mon père décide d'offrir une accolade amicale à mon petit ami sans même me dire bonjour avant. « J'aime me sentir aimer dans cette maison... » Il faut croire que Clément n'est pas vraiment le seul à avoir un penchant pour le drama. Mon père soupire, levant les yeux au ciel devant Clément. « Bonjour mon fils! » J'offre un sourire complice à l'homme à qui je ressemble tant et viens déposer un rapide baiser sur sa joue. Pas le temps de dire quoique ce soit de plus que déjà, il nous entraîne dans le salon en faisant la liste non-exhaustive de toutes les boissons qu'il pourrait nous proposer. Je le connais, il est probablement déçu que Clément n'ait choisi qu'une simple bière, mais s'en va nous chercher tout ça en souriant. Il jette un coup d'œil par-dessus son épaule avant de me faire un signe, pouce en l'air. Je retiens un rire alors que Clément se penche vers moi commentant l'énergie débordante de mon père. « Il m'a élevé tout seul, je peux que lui ressembler à 1000% » Avant, c'était difficile d'avouer ne jamais avoir réellement connu ma mère, aujourd'hui, c'est une réelle fierté de pouvoir affirmer que sans mon père, je ne serais rien. Il a toujours tout donné pour moi et je compte bien lui rendre au centuple. « Alors Clément... » Voilà qu'il revient les mains chargées de nos boissons et un plateau plein de petites choses à picorer. « Tu as aimé ton cadeau de Noël ? » Oh qu'il est fier de m'avoir aidé. Oh qu'il est fier de ce que l'on a construit, de ce que son fils a réalisé. « Vous avez fait du bon travail tous les deux, je suis sûr que ce sera une belle réussite! » Je rougis presque, venant cacher mes joues derrière mon verre. « Enfin, Loan me parle tout le temps de toi que j'ai déjà l'impression de te connaître, mais parle moi un peu de toi mon grand. » « Papa... » D'un geste de la main, il m'indique de me taire, se concentrant pleinement sur Clément.
Et ils discutent comme deux amis perdus de vue, les deux. Tellement que je finis par me lever pour aller dans la cuisine pour terminer les derniers détails avant notre repas de ce soir. Jusqu'à ce que mon père me rappelle dans le salon, affirmant que l'on doit se donner nos cadeaux. De mon côté, je lui ai acheté une montre de collection comme il les aime tant. Et voilà qu'il tend un coffret à Clément, il ne m'avait rien dit. À l'intérieur se trouve un bel ouvrage illustré retraçant l'histoire des plus grande comédies musicales de Broadway. |
| | | | (#)Lun 29 Mar 2021 - 19:20 | |
| Je savais qu'aujourd'hui marquerais le moment où je rencontrerais le père de Loan. Il m'avait déjà beaucoup parlé de l'homme, faisant l'éloge de ce dernier pendant souvent de longues minutes. Ainsi je sais que James a élevé, seul, mon copain a l'autre bout du globe dans un pays inconnu et dont Loan ne parlait même pas la langue. Puis, il avait accueillit à bras ouvert le meilleur ami de ce dernier et son frère lorsque ceux-ci ce sont retrouvés orphelins. Ça fait donc de James une personne formidable, non ? J'ai toujours secrètement espérer le rencontrer un jour, mais maintenant que ce jour est arrivé je me sens un peu bizarre, incertain et surtout extrêmement surprit par l'élan de joie et le côté tactile de l'homme.
Lorsque nous nous retrouvons assit dans le salon et que James repart dans la cuisine pour nous apporter nos boissons respectives je glisse un commentaire à Loan qui me répète -pour au moins la 1000ème fois- que son père l'a élevé tout seul et que c'est pour ça qu'il ne peut que lui ressemblé. Je lui adresse un simple sourire alors que le papa revient avec nos bières et demande, tout sourire si j'ai aimé mon cadeau. J'arque un sourcil, l'interroge du regard puis lance un coup d'oeil à Loan, surprit pas cette question avant d'hausser les épaules et hocher la tête en avalant ma gorgé «Le meilleur des cadeaux» dis-je, mon sourire se faisant plus large et plus sincère «je ... » Je ne peux en dire d'avantage que James reprend en nous félicitant du travail que nous avons réalisé, affirmant que ce sera une belle réussite et réveillant en moi un sentiment de fierté. « C'était pas évident tous les jours» référence direct à cette fois où nous nous sommes réellement et assez violemment prit la tête «Mais en soit ...ouais, j'en suis persuadé aussi » affirmais-je.
Et voilà que le père décide que je doive lui parler un peu plus de moi. Je le regarde un instant, incertain, ne sachant pas trop par où commencer ou quelles sont les informations qu'il souhaite avoir. Fort heureusement, James me guide un peu et c'est ainsi que nous commençons à parler, passant du coq à l'âne, d'un sujet à l'autre, nous attardant sur un thème avant de passer à l'autre et finir par faire fuir Loan. J'avoue que je ne remarque son absence seulement lorsqu'il revient et que commence l'échange de cadeaux. Loan offre une montre à son père tandis que je récupère un incroyable ouvrage de broadway « Il est magnifique !» m'exclamais-je « Merci !» j'offre un large sourire à James avant de me lever pour récupérer mon sac à dos duquel je sors une bouteille de vin que je tends au père de Loan «je savais pas trop quoi vous ...t'offrir donc j'ai pris ça sous les conseils de mon propre père » haussais-je les épaules. Je fouille un peu le sac puis en sort un autre paquet pour Loan. Celui-ci contient des balles à picots de massages qui sont les meilleurs amis de mes muscles depuis que je m'entraîne tous les jours ainsi qu'un trait d'humour avec un t-shirt sur lequel est écrit « world's greatest dance teacher ».
Toutefois, Loan n'a pas le temps d'ouvrir son paquet qu'un aboiement puis un couinement plaintif se font entendre peu avant que Moana n'apparaisse dans le salon, accourant à pleines pattes pour venir se cacher derrière mes jambes. Elle est suivi par un chat qui, le poil dressé et oreilles plaquées sur le crânes crache en direction de ma chienne en montrant ses crocs. «Dégage ! » grognais-je vers le matou, près à défendre ma chienne coûte que coûte. |
| | | | (#)Lun 5 Avr 2021 - 23:57 | |
| Je me demande encore pourquoi j’ai bien pu être nerveux à l’idée que ces deux-là se rencontrent. Je savais que mon père n’allait pas émettre un jugement basé sur une première impression, mais je ne m’attendais pas à ce qu’ils s’entendent aussi bien au bout de quelques minutes seulement. Je me trouve chanceux de pouvoir amener mon petit ami sans préjugé à la maison. Mon père n’a jamais jugé ma sexualité, il a toujours été le premier à me soutenir et à me demander de garder la tête haute, malgré tout ce qui avait bien pu se passer auparavant. Et il semblerait qu’il ait été véritablement impatient d’apprendre à réellement connaître Clément. Ils discutent comme s’ils s’étaient toujours connus et je me sens un peu plus rassurer. Tout semble bien se passer et je peux même m’échapper à la cuisine sans redouter que mon père dévoile mes pires secrets.
Il a même pris un cadeau pour Clément, l’attention est simple mais attendrissante. Il m’a tellement entendu parler du jeune homme, qu’il avait su viser juste sans même me demander. Et il faut croire que Clément c’était très bien débrouiller de son côté. « Merci mon grand. » Mon père est un véritable amateur de bon vin et alors qu’il est en train de décrypter l’étiquette de la bouteille, j’offre un sourire à rassurant à mon copain. Vraiment, il ne pouvait pas trouver mieux. « Tu as très bien choisi ! » Je sais d’avance qu’il dit la vérité, il semble même un peu surpris. « Pour sûr, on la boira ensemble. » Et ça, c’est le code pas tant discret qui m’indique que Clément sera désormais toujours le bienvenu à la maison.
J’allais ouvrir un deuxième cadeau de la part du danseur, lorsque Moana nous interrompt en chouinant, visiblement pourchasser par le vieux chat de la maison. Clément se montre de suite sur la défensive. « Eh c’est bon. » D’accord, mon vieux matou n’a pas été très cool avec sa chienne, mais c’est pas une raison pour lui faire peur comme ça. Voilà qu’il se rebelle en plus l’animal. « O’Malley t’impressionne personne là. » Enfin… Je crois que Moana n’est pas réellement rassuré et déjà, je vois mon père lever les yeux au ciel. « Emmène-le en haut, Loan. » Lentement, je tends la main vers mon chat pour qu’il puisse me sentir et me laisser le prendre dans mes bras. Je l’emmène rapidement dans ma partie de la maison avant de revenir au salon. « Faut pas lui en vouloir, c’est un vieux grincheux. » Clément ne semble pas réellement de cet avis et voilà que mon père en rajoute une couche. « Ce chat n’aime que toi, Loan… » Peut-être parce que c’est moi qui l’es trouvé dans la rue et que je me suis toujours occupé de lui. « Il l’a griffé ? » Il en aurait été bien capable l’animal. « Je suis désolé ma belle, il est pas très sympa. » |
| | | | | | | | rockin' around the christmas tree (cleoan #11) |
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