| erin&isy ≈ passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir |
| Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 27 Déc - 18:21 | |
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Mes circuits sont niqués Puis y'a un truc qui fait masse L'courant peut plus passer Si ça continue j'vais m'découper Suivant les points, les pointillés
Avril 2018 Je passe nonchalamment une main sur mon visage aux traits tirés, gomme les blêmes fantômes de la précédente soirée fiévreuse, initie la féroce volonté de renouer avec ce séduisant flou artificiel qui suffoque momentanément mes chagrins à coups de cuisantes gorgées intoxiquées. Mes doigts relâchent un bouton de ma chemise, la température se voulant exponentielle au playground à mesure des consommations qui défilent et des danses qui se pourchassent. J'opte pour une pause à l'extérieur, m'adosse contre le mur de briques humides et inspire profondément l'air automnal de l'hémisphère sud avant d'extirper une cigarette de la poche de mon pantalon. L'extrémité de la clope s'embrase rapidement, je tire goulument dessus et ferme temporairement les yeux, me délectant de la nicotine qui vient enrober mes poumons, altérer mon oxygène, asphyxier mes synapses. Je perçois un couple se chamailler à quelques mètres tandis qu'un autre s'embrasse passionnément dans une voiture à l'autre bout de la rue. Une jeune blonde s'est assise sur le rebord du trottoir et dévore quelques frites tandis que son amie appelle un taxi. Un rictus apparaît sur mes lèvres, j'ignore si ces spectacles m'amusent ou m'attristent, je me refuse à juger comme considérer ces divergents volets ; néanmoins, ça me plaît d'être témoin de ces scènes, comme si elles me sociabilisaient. J'écrase ma cigarette achevée dans le cendrier extérieur et repasse devant le videur, le tampon sur le dos de ma main m'autorisant à pénétrer de nouveau les lieux festifs sans déboires.
Les semelles de mes chaussures collent à l'entrée, vestige d'un verre chaviré, victime d'un chatoyant chancellement. Je me faufile entre les différents individus pour reprendre place sur un tabouret du bar et commande un whiskey coca pour continuer sur ma ligne de conduite, bien que des shooters me font de l'œil également. Cependant, gober ceux-ci seul ne me charme pas et mon regard est incapable de dénicher quelqu'un pour m'accompagner dans cette tâche. Ainsi, mon whiskey arrive et je martèle quelques secondes les glaçons avant d'avaler presque cul sec la boisson, grimacer, et fixer la piste de danse.
Je ne suis pas un bon danseur mais je pense savoir m'amuser. Jusque là, les personnes que j'ai rencontrées au sein de la boîte de nuit m'ont semblé passé un bon moment dans l'enceinte de cette dernière en ma compagnie. Ce soir, aucun visage familier n'est enregistré par mes pupilles cependant. Il faut dire que c'est la première fois que je passe les portes du playground en ce jour de semaine. L'ambiance est différente mais aucunement déplaisante, puis, je me dis que rien ne m'empêche d'ajouter de nouvelles connaissances à mon répertoire ce soir, bien qu'il me semble avoir beaucoup de groupe et je ne suis pas friand de ces derniers. J'aime les gens solo, car je le suis désormais et depuis plusieurs semaines. L'optique de briser ma solitude avec quelqu'un qui flirte également avec elle me charme plus que de raison.
@Erin Sanders
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| | | | (#)Dim 27 Déc - 20:56 | |
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« Passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir »
Allongé sur son lit, les jambes en croix, elle zieute l'écran de son téléphone en souriant. C'est amusant de voir les gens s'inventer une vie sur les réseaux sociaux. Elle va faire un tour sur son compte Tinder. Toujours les mêmes têtes, le même refrain. Sanders enchaîne les rencards sans jamais y croire. De toute manière, elle s'interdit de tomber amoureuse. Elle a vu ses parents se déchirer. Son père l'abandonner … Sans parler de tous ces cœurs brisés qui l'entourent. A quoi bon s'attacher à quelqu'un si c'est pour souffrir ensuite ? Pourtant les Disney ont bercé son enfance. Elle incarne même Elsa pour une association d'enfant malade. Mais tout comme son personnage, elle est seule et souhaite le rester. C'est samedi soir. Et elle ne va certainement pas passer sa soirée sur son lit à refaire le monde avec son téléphone. Hoo ça serait mal la connaître la blonde. Erin adore danser, chanter aussi ! Au grand désespoir de son frère … Elle chante comme un rossignol ce n'est pas le souci. Mais à chaque fois madame met le son à fond dans sa chambre et Elias n'en peut plus de sentir les murs vibrer. Et ils n'ont clairement pas la même came de chanson. Elle pivote et saute de son lit pour se diriger ensuite vers son enceinte portable. Elle connecte son téléphone pour y mettre une chanson qu'elle affectionne. Aux premières notes de musique elle augmente évidemment le son en chantant les paroles. La voilà qu'elle se dandine tout en se cherchant une tenue dans sa penderie. Les fringues, ce n'est pas ce qui manque à la miss. Elle est coquette. Erin prend plaisir à être élégante sans être vulgaire. Elle essaye différentes robes en défilant devant son miroir sans jamais s'arrêter de sourire et danser. Un vrai rayon de soleil à elle toute seule. Son frère tape dans le mur pour qu'elle calme ses ardeurs. Mais la demoiselle n'en a que faire. Sanders contre Sanders … Forcément ça coince. Finalement, Erin opte pour une jolie robe blanche toute en dentelle. Pour sur qu'elle va faire fureur avec. Elle s’assoit devant sa coiffeuse pour une touche de maquillage. Le but c'est de souligner les traits de son visage et non de les camoufler. Ses yeux verts sont soigneusement mis en valeur avec un fard à paupières aux couleurs douce. Par contre elle opte pour un rouge vif sur ses lèvres. « Impeccable » Elle laisse une belle trace de rouge à lèvre sur son miroir puis quitte sa chambre. Erin presse le pas avant que son frère lui face le coup de l'interrogatoire. Vivre avec un frère surproducteur et flic ce n'est pas tous les jours faciles… Vraiment pas ! Il a tendance à oublier que sa petite sœur chérie n'est plus un bébé. Il doit même penser qu'elle n'a pas encore vue le loup. Laissons le croire ! « Erin ?? » Elle tout juste le temps de passer la porte et de l'appartement et de glisser un « Bonne soirée je t'aime » en riant. La jeune Sanders déboule les escaliers bien vite afin que l'ainé ne l'attrape pas au vol.
Elle est fière dans sa petite coccinelle des années soixante. Bariolé de numéros cinquante-trois, c'est un héritage de son grand-père. Cette vaillante petite auto a participé à des rallyes historiques autrefois. Aujourd'hui, elle prend sa retraite avec la demoiselle. Une voiture qui colle parfaitement à la jeune femme. Attendrissante et rigolote. Atypique surtout ! Erin ne passe jamais inaperçue avec. C'est sûr qu'elle dénote sur le parking du Playground. Elle se dirige vers l'entrée du bâtiment. Ici, tout le monde la connaît. Pas besoin de faire la queue pour elle. Le vigile lui fait signe d'avancer pour la faire rentrer. Sanders le remercie d'une trace de rouge à lèvre sur la joue. Elle prend place sur un tabouret devant le bar. De suite, le serveur lui glisse un verre de fée verte, plus communément appelé absinthe « Bonsoir mademoiselle » Elle lui offre son plus beau sourire et récupère son verre pour le porter à ses lèvres. Elle affectionne cette boisson pour son goût corsé tout comme son caractère. Le liquide vert glisse dans sa gorge. Il n'est pas rare que comme l'indique son nom, la demoiselle se sente pousser des ailes au bout de quelques verres. C'est assez ironique quand on sait qu'elle ne tient pas l'alcool. Erin aurait pu se contenter d'un cocktail fruité comme 99% des filles de son âge. Mais madame n'aime pas faire comme tout le monde. Son regard balaye la salle. La piste de danse est déjà prise d'assaut. Il lui tarde d'aller s'y déhancher. Elle remarque son voisin de boisson. Il est tellement occupé à regarder les autres danser qu'il ne la remarque pas. Un sourire s'étire sur ses lèvres alors qu'elle penche légèrement sa tête sur le côté pour attirer son intention. « Je suis sûr que tu danses merveilleusement bien. » Elle voulait lui ôter les doutes de sa tête. Car apparemment monsieur avait l'air hésitant. Il était plutôt mignon. Mais il lui manquait un sourire sur ses lèvres pour parfaire son côté séduisant. Elle s'autorise une autre gorgée de son verre puis le pose sur le comptoir. Rapidement, elle saute de son tabouret et attrape la main du brun. « Allez vient ! Montre moi comment tu te débrouilles » Elle est comme ça Sanders. Imprévisible et pas timide du tout. Elle l'amène jusqu'au milieu de piste et commence à danser avec lui avec un large sourire aux lèvres. En plus c'est une musique un peu rétro comme elle adore. Le rythme dans la peau, Erin lui attrape les deux mains et les balances de gauche à droite en suivant le tempo de chanson. « Je le savais ! » Dit-elle en parlant un peu fort pour qu'il l'entende. Elle rit, elle est heureuse comme jamais. Telle une danseuse étoile, elle tourne sur elle-même en faisant voler le voile de sa robe blanche. Erin enchaîne les pas de danse et n'hésite pas à venir au contact de son partenaire dont elle ignore tout même le nom. Elle n'est pas provocante mais elle s'amuse sans se poser de question.
@Isaac Jensen |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
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(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
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(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 27 Déc - 23:36 | |
| L'émeraude de mon regard se faufile de cavaliers en cavalières, observant les personnalités se déhancher sur la piste de danse. Certains se cherchent, d'autres se retrouvent. Une partie s'aguichent, une poignée se fuient. C'est toute une comédie qui se déploie sous mes yeux distraits, au rythme de chansons des années 80 qui semblent composer la thématique de ce samedi soir aux aspirations d'endiablé. « Je suis sûr que tu danses merveilleusement bien. » j'entends à ma droite et mon regard se détache des danseurs pour se poser sur le ravissant minois d'une vingtenaire aux cheveux clairs. En règle générale, j'aurais émis un rire nerveux à une telle remarque visant à m'octroyer un point positif, toutefois, la beauté de la jeune femme me subjugue et scelle temporairement mes lippes. Plutôt, j'admire ainsi l'image d'une poupée de porcelaine, maquillée avec goût, habillée avec classe. Elle irradie tel un soleil radieux, pétillante jusqu'à ses prunelles. Assurément, je lui prédis un succès fou, tout en étant surpris qu'elle m'accorde de son temps.
La jeune femme s'anime, termine son verre, délaisse énergiquement de son tabouret. Sa main douce attrape la mienne, je prends soin d'achever également ma boisson et poser le contenant sur le bar. « Allez viens ! Montre moi comment tu te débrouilles » Je mords doucement ma lèvre inférieure, peu convaincu. Toutefois, il m'est impossible de renoncer à l'invitation de la belle et bien entendu, j'ai envie de festoyer ce soir comme tous les autres présents. Heureusement, les quelques verres d'alcool m'aident aussi à la suivre jusqu'au bout du chemin qu'elle ambitionne.
Téméraire, audacieuse, c'est au centre de la piste qu'elle nous entraîne, son sourire ravageur d'un rouge charmeur égayant la voie et réchauffant mon cœur. Les danseurs continuent de s'amuser tout autour de moi, je sens mon palpitant plus pressamment contre ma cage thoracique. Cette appréhension de me retrouver à une place à mes yeux prestigieuse, quand je n'ai rien d'un danseur professionnel, me tiraille. Mais apparemment, ma nouvelle compagnie n'en a que faire et elle débute à danser en ma compagnie sans réclamer quelconque curriculum. A mesure de ses mouvements, à coup d'étoiles d'yeux et de sourires resplandissants, elle chasse mes craintes et mes doutes. Bien vite, Footloose de Kenny Loggins retentit contre les murs de la boîte de nuit et je ne peux m'empêcher de rire sincèrement, heureux. « Non mais cette chanson, elle est parfaite ! » Je qualifie sans trop savoir pourquoi, sans doute l'enthousiasme me donne-t-il des ailes. L'australienne tourne sur elle-même, le voile de sa robe blanche lui donnant des airs tantôt de princesse, tantôt de fée. Je me croirais comme dans un film et bien vite, il n'existe plus qu'elle et ces pas de danse qu'elle enchaîne avec gaieté et grâce. Remportant en assurance, je la fais tourner sur elle-même et produis moi-même quelques jeux de jambes, inconscient de leur allure d'un point de vue externe, mais me basant sur les vidéos que j'ai pu regarder à la télévision. J'ai peut-être l'air ridicule, mais je ris tant j'ai du plaisir avec ma cavalière. « Je le savais ! » « So now I gotta cut loose ! Footloose ! » Je chante en imitant quelques morceaux de la chorégraphie populaire, prenant les mains d'Erin pour danser doucement avec elle. « Kick off the Sunday shoes ! please, Louise, pull me off of my knees ! » Je fais de nouveau tourner la jolie blonde sur elle-même et l'acclame lorsqu'elle s'applique aussi à de très justes mouvements « Jack, get back ! Come on before we crack ! Lose your blues ! Everybody cut footloose ! » Nous continuons d'échanger les mouvements, en produisant quelques uns à deux et ne restant jamais très loin l'un de l'autre durant la mélodie. Lorsque celle-ci se termine, je glisse mon bras dans le dos de la belle pour la faire se pencher en arrière en clou du spectacle. Je ris de bon cœur en l'aidant délicatement à se redresser et commente tandis que le dj opte pour le prochain morceau, un large sourire installé sur mon portrait. « Eh ben ! J'crois que t'en as foutu plein la vue à tout le monde ! Bravo ! » Je complimentais avec sincérité, un slow étant désormais lancé, changeant la nature des danseurs présents sur la piste. « J'peux te payer un verre ? En échange de ce super et mémorable moment ? » J'invitais gentiment, tendant ma main à la blonde. « J'm'appelle Isy, » je me présentais ensuite, conservant un sourire sur mes lèvres, encore euphorique de cet instant festif que je ne risquais pas d'oublier de sitôt.
@Erin Sanders |
| | | | (#)Lun 28 Déc - 4:03 | |
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« Passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir »
Elle n'hésite pas à lui attraper la main et le traîner jusqu'à la piste. Erin est du genre imprévisible. Quand quelque chose lui donne envie, elle fonce tête baisser. Elle ne réfléchit qu'après. C'est un sagittaire ! Et puis, il a une tête sympathique ce brun. Elle le sentiment que le courant va bien passer avec lui. Contrairement à l'autre assit derrière qui ne fait que de loucher sur son décolleté. Il la suit sans broncher. Erin commence quelques pas de danse pour lui montrer la marche à suivre. L'avantage avec cette chanson, c'est qu'on peut danser un peu n'importe comment sans que ça ai l'air ridicule. Et avec Sanders, il n'est pas question de se prendre au sérieux. « Non mais cette chanson, elle est parfaite ! » La commissure de ses lèvres s'étire en voyant qu'il se plaît à l'accompagner pour cette folie pure. Elle se met à tourner sur elle-même en riant. Sa robe virevolte. Sanders s'étale un peu. On lui laisse volontiers l'espace nécessaire pour s'épanouir. Elle revient vers son cavalier tout sourire. D'ailleurs elle la bonne surprise de voir qu'il ose lui prendre la main pour la faire tourner de nouveau. Et ça ne lui déplaît pas du tout à Erin. Il fait ça très bien. Le brun enchaîne des pas de danse. Amusée, elle sourit et le suit dans ses mouvements sans hésitation. Ils s'amusent sans se préoccuper des regards extérieurs. Ils font même quelques envieux qui cessent de danser pour les admirer faire. « So now I gotta cut loose ! Footloose ! » Ses yeux s'illuminent quand elle l'entend chanter. Cet homme est parfait ! De suite elle chante avec lui en souriant largement. Sans le vouloir, il venait la combler. Le chant fait partie intégrante dans sa vie depuis quelle est haute comme trois pommes. Alors même si c'est pour déconner au beau milieu d'une piste de danse où tout le monde s'en fout ; Erin prend plaisir à faire travailler ses cordes vocales. Son cavalier la fait tourner une nouvelle fois pour son plus grand plaisir. Elle se laisse guider dans ses bras sans montrer aucune résistance. Elle lui appartient pour une danse. Ces six prochaines minutes sont presque trop courtes. Elle pousse un petit cri lorsqu'il la penche en arrière. Elle ne s'y attendait pas du tout mais elle est agréablement surprise de voir qu'il prenne autant d'assurance. Erin a l'impression d'être dans un film hollywoodien où ils seraient les acteurs principaux. Sourire aux lèvres, elle plante ses yeux verts dans les siens tout en étant suspendu à ses bras. La musique change de ton. Le brun la redresse doucement en riant sans complexe. Un rire communicatif pour la blonde. « Eh ben ! J'crois que t'en as foutu plein la vue à tout le monde ! Bravo ! » De suite elle le rectifie en agitant sa main négativement. « Nan nan, ON en a foutu plein la vue. T'as géré autant que moi. Je savais que t'étais pas si mal » Dit-elle avec un sourire espiègle au bout des lèvres. Et elle n'exagérait pas en disant cela. Elle avait apprécié cette danse avec lui. S'il voulait remettre ça, Sanders ne lui dirait pas non. « J'peux te payer un verre ? En échange de ce super et mémorable moment ? » Son regard devient plus séducteur. Cherchait-il à la séduire ? En tout cas il avait marqué des points en acceptant cette danse avec elle. « Avec plaisir. Mais c'est moi qui devrais te remercier d'avoir accepté danser avec moi » Erin lui fait un petit clin d'œil. En voyant la main tendue du brun, elle y glisse la sienne en lui souriant. Pas farouche, elle le suit jusqu'au bar. « J'm'appelle Isy, » Tout en marchant à ses côtés, elle ralentit pour se hisser sur la pointe de ses pieds. Faut avouer qu'elle n'est pas très grande la demoiselle. Tout juste un mètre cinquante-six. Puis elle se penche vers son oreille pour lui souffler son prénom. « Moi c'est Erin. Enchantée Isy. Tu m'envoies ravie de partager cette soirée avec toi » Au moins, elle était en charmante compagnie pour la soirée. Ça tombait bien car ce soir elle était définitivement seule. Ils prennent place au bar. Erin reprend sa boisson d'un vert aussi intense que ses yeux. Elle lève son verre pour trinquer avec lui. « A cette soirée mémorable Isy » Sanders porte le verre à ses lèvres tout en le fixant du regard. Il lui tarde d'en apprendre plus sur lui. Sa tête ne lui dit rien est ça l'intrigue. Le Playground c'est son fief. Elle l'aurait remarqué si Isy était un habituer des lieux. « C'est la première fois que je te vois dans le coin. Qu'est-ce qui t'amène ici ? » Peut-être que c'est un petit nouveau à Brisbane, elle n'en sait rien. Erin prend le temps de le regarder. Déjà il ne porte pas d'alliance. Au moins ce n'est pas un de ses maris pervers qui se tapent des minettes dans le dos de leur femme. C'est une femme libérée mais pas une garce non plus. Elle n'accepte pas d'être le jouet d'un homme et encore moins si celui-ci joue sur deux tableaux. Même si elle ne s'autorise aucune attache, Erin a des principes. « Tu fais quoi dans la vie ? Si je pose trop de question tu le dis hein ? » Elle ne voulait pas qu'il ai l'air de passer un speed-dating car ce n'est pas le cas. C'est juste qu'elle aime savoir à qui elle parle. Et le métier d'une personne peut en dire long sur son tempérament. De son côté, Erin poursuit ses études en espérant un jour ouvrir son propre cabinet. Mais rare sont ceux qui savent qu'elle aurait aimé gagner sa vie en chantant. On l'entend souvent fredonner des reprises connues. Pour ce qui est de ses propres textes c'est une autre histoire. C'est un peu comme un journal intime mais musical. Du coup c'est plutôt rare qu'elle les chante en public. Souvent, c'est à l'abri des regards dans un endroit isolé comme la plage. Les yeux rivés sur lui, elle laisse son majeur redessiner les contours de son verre. Erin ne sait pas où cette soirée la mènera. Pour le moment, elle ne se pose pas de question. La compagnie d'Isy lui convient.
@Isaac Jensen |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
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grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 3 Jan - 5:43 | |
| Cette jeune femme aux cheveux blonds comme le blé semble personnifier l'adage même signifiant que la vie peut basculer eu une seule seconde. Si je commençais progressivement à m'enfoncer dans une torpeur ennuyeuse en contemplant à distance la piste de danse, la vingtenaire a su me redonner des ailes en m'entraînant au centre même de celle-ci. Elle irradie comme un soleil, elle virevolte comme une princesse. J'ai le sentiment d'avoir rencontré une délicate poupée de porcelaine comblée d'une force inouïe, une étoile montante. Lorsqu'elle sourit, lorsque ses commissures teintées de rouge s'étirent si joliment, je ne peux que l'imiter, sa joie purement communicative.
La danse a des airs surréaliste, des goûts de bonheur sans altération aucune. Je sens mon cœur battre la chamade contre ma cage thoracique, exposant sa gaieté sans pudeur. Mes yeux scintillent, par l'entrain comme l'alcool certes absorbé, mais peu importe, il n'existe que ce duo inouïe et novateur à mes sens. Je me fiche prodigieusement du regard des clients environnants, tout ce qui m'importe est de prendre du plaisir avec la danseuse, savourer ces minutes de vie comme si elles étaient les dernières...
Puis la musique s'arrête, le tempo s'oriente vers un slow. Je redresse délicatement ma cavalière tout en la complimentant sincèrement, mes traits lumineux d'enthousiasme et de reconnaissance pour ce moment partagé en sa compagnie. « Nan nan, ON en a foutu plein la vue. T'as géré autant que moi. Je savais que t'étais pas si mal » Elle rectifie derechef tout agitant sa main, ce qui m'arrache un rire franc. Elle arbore ce sourire espiègle qui me séduit plus que je ne saurais l'admettre et inévitablement, je sollicite son autorisation pour lui offrir un verre. C'est la moindre des choses après cet interlude mémorable. « Avec plaisir. Mais c'est moi qui devrais te remercier d'avoir accepté danser avec moi » « T'es beaucoup trop gentille avec moi, » je signifie en conservant toutefois mon sourire radieux. Des hommes dans la boîte de nuit, j'étais convaincu que des dizaines me surpassaient sans difficulté aucune. Néanmoins, j'ai ma chance pour l'instant et je compte bien la saisir, tout comme la belle accepte la main que je lui tends.
Je me présente poliment tandis que nous nous orientons vers le bar. « Moi c'est Erin. Enchantée Isy. Tu m'envoies ravie de partager cette soirée avec toi » Je pose un regard charmé sur la prénommée Erin tout en assurant : « De même, Erin. Enchanté. » J'oublie l'étoile, je zappe le soleil : cette fille est une véritable comète dans toute sa splendeur. Elle boit de l'absinthe, de plus, ce qui me surprend sans pour autant me déplaire. Nous trinquons et je rompt difficilement tout contact visuel avec mon interlocutrice, ses émeraudes subjuguantes. Comment une fille pareille pouvait-elle bien se trouver sur mon chemin ? « A cette soirée mémorable Isy » « A cette soirée mémorable, » je consens, avant de confier : « C'est la première fois que je croise une femme boire de l'absinthe. »
« C'est la première fois que je te vois dans le coin. Qu'est-ce qui t'amène ici ? » Un sourire malicieux s'immisce sur mon minois. Il n'est pas question de ressasser le passé, de se lamenter des déceptions subies, de se plaindre des trahisons connues ni de se laisser mordre par ces regrets si sauvages et mesquins. Non, plutôt : « J'avais envie de... Nouveauté. De m'évader. Sortir de ma routine. » Le discours est décousu mais l'idée est présente. Mettre au placard aussi bien que possible tout le mal, l'étouffer à coup de nuits blanches, l'asphyxier à mesure des artifices, le temps que les minutes agissent et endolorissent la douleur laissée par le départ de mon ex-fiancée. « J'en déduis que tu connais bien le Playground ? » Un bon point pour cette boîte de nuit. Puis vu Erin et cette énergie qu'elle rejetait, je ne serai même pas surpris qu'elle ait des relations avec les propriétaires de ce lieu festif. Elle semblait être reine de l'endroit. « Tu fais quoi dans la vie ? Si je pose trop de questions tu le dis hein ? » Je ris doucement, buvant une gorgée de mon whiskey comme pour laisser planer un suspens, soutenant le regard de la blonde avec facétie. « C'est noté et il en ira de même pour moi et les futures questions que je pourrais te poser. » Mes pupilles s'attardent quelques instants sur le mouvement de son doigt contre le rebord de son verre et je renseigne : « Je suis infirmier. » Rien de spectaculaire en soi, mais je ne comptais pas m'inventer une nouvelle vie auprès de mon interlocutrice et le métier que j'avais choisi composait ma vocation. J'étais toujours heureux de porter ma blouse blanche, même si exercer mon poste n'était pas tout le temps évident. « Et toi ? » Je me demandais si la jeune femme était étudiante ou dans la vie active. « Tu pourrais être une artiste, je pense. Tu danses merveilleusement bien et tu chantes tout aussi bien aussi, à ce que j'ai entendu, » je prononce en toute franchise, bien que me basant sur les six minutes d'illustre performance.
@Erin Sanders |
| | | | (#)Lun 4 Jan - 13:39 | |
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« Passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir »
Ses rires et son sourire se transmettent sans aucune difficulté à son charmant cavalier. Elle danse, elle virevolte au rythme de ses pas. Erin se laisse volontiers guider part ce charmant inconnu. La demoiselle est dans son élément. La musique, la fête, c'est son truc. Elle est venue ce soir sans appréhension. La voilà aux bras d'un homme plutôt sympathique qui semble différent de ceux qu'elle a l'habitude de croiser. Si bien qu'elle le laisse poser une main ici et là sur elle sans montrer les crocs. Elle devient même tactile à son tour. C'est plutôt étrange, mais Sanders à l'impression qu'elle peut lui faire confiance. La musique prend fin pour faire place à un slow. Peut-être pour plus tard. Il la complimente mais Erin rectifie bien vite le tire en lui donnant autant de crédit. Ses doutes se sont relevés exacte. Il dansait très bien. Il chantait même! Une belle surprise à ses yeux. Sa voix un peu rauque se mélange parfaitement à la sienne. S'il avait s'agit d'une soirée karaoké, pour sûr quelle l'aurait traîner jusqu'à la scène pour chanter avec lui. Il lui propose de partager un verre avec elle. Quoi de mieux qu'un bon cocktail après cette folle aventure. Bien sûr qu'elle accepte. « T'es beaucoup trop gentille avec moi, » Erin le regarde et lui adresse un sourire sincère. Le brun est réellement différent. Et ça lui plait de plus en plus d'avoir osé l'aborder. « Et toi tu es beau trop modeste » Dit-elle sans lâcher ses yeux, sa main se faufile dans la sienne comme si elle lui faisait comprendre que sa compagnie lui convenait. Ils s'avancent vers le bar. Il en profite pour lui dévoiler son prénom. Isy. Erin n'est pas prête de l'oublier. C'est mignon, adorable tout comme celui qui le porte. Elle lève son verre pour trinquer avec lui à cette rencontre. « A cette soirée mémorable, » Sourire radieux, elle approuve avant de tremper ses lèvres. « C'est la première fois que je croise une femme boire de l'absinthe. » Faut avouer que cet alcool est plutôt particulier. Elle ignorait son existence jusqu'à ce qu'un homme lui en propose lors d'un speed-dating. C'est d'ailleurs la meilleure chose qu'elle retiendra de ce date. Elle avait choisi l'absinthe plutôt que le serveur. Cette boisson lui convenait. Une apparence qui ferait presque sourire mais un caractère qui met tout le monde d'accord si on le chatouille un peu trop. Un peu comme elle finalement. « J'aime bien sortir du lot » Précise t-elle en regardant son interlocuteur. C'est sûr qu'elle dénote un peu avec sa fureur de vivre et son enthousiasme débordant. Enfin ça c'est ce qu'elle aime montrer aux gens qui veulent bien voir. Erin lui fait remarquer qu'elle ne l'a jamais vu traîner ici auparavant. Si c'était le cas, elle l'aurait sûrement remarquer. « J'avais envie de... Nouveauté. De m'évader. Sortir de ma routine. » La blonde l'écoute sans l'interrompre. Elle sentait une petite pointe de tristesse dans l'intonation de sa voix. L'envie de lui offrir un peu de gaieté l'emballe d'avantage. Elle déteste voir les gens malheureux. Peu importe la raison de son mal être, Erin a à bien l'intention d'accomplir sa mission. « Évadons nous ensemble alors » Cette soirée, elle voulait la passer avec Isy et personne d'autre. La danse lui avait beaucoup plu et il lui tarde d'en partager une autre avec lui. Ils pourraient aussi sortir de cette boite et simplement discuter ou faire des ricochets sur le bord d'un lac. Elle s'en foutait du moment que ça pouvait changer les idées au brun. « J'en déduis que tu connais bien le Playground ? » Elle hoche la tête tout tenant son verre entre ses deux mains. Ses ongles parfaitement taillés, viennent taper dans le verre. Cet endroit, Erin le connaissait un peu trop bien. Elle venait ici pour oublier. Au moins ici elle pouvait boire sans passer pour une ivrogne. Ça lui permettait de lâcher toute cette pression qu'elle porte sur ces épaules tout le reste de la semaine. C'est également son antre pour ses rencards Tinder. Un jeu un peu stupide qu'elle se tue à perpétré juste pour s'autoriser l'illusion d'une étreinte. Pour finalement s'enfuir à chaque fois que ça devient un peu sérieux. « On peut dire ça. Je suis souvent rendu là le samedi. Je décompresse. Je ne sais pas si c'est la meilleure façon de lâcher prise mais je n'ai trouvé que ça... » Elle se pince les lèvres tout en fixant son liquide verdâtre. D'ailleurs, elle prend une autre gorgée pour se donner de l'assurance. Les questions se poursuivent à tour de rôle. Comme s'il s'agissait d'un rendez-vous galant. Pourtant elle n'a pas la prétention de dire que s'en est un. Mais elle veut en apprendre plus sur Isy. « C'est noté et il en ira de même pour moi et les futures questions que je pourrais te poser. » Elle rit d'un air amusé tout en levant les yeux sur lui, presque timide. « Je suis infirmier. » Erin l'imagine alors en blouse blanche avec son stéthoscope autour du cou. C'est amusant dans un sens car ils auraient presque la même allure dans leur milieu professionnel. « C'est un beau métier. Je n'en doutais pas moins de toi » Premier compliment. Ses fossettes se creusent. Il est sincère et sans artifices. Mais complètement mérité. « Et toi ? » Son doigt cesse de glisser sur les bords de son verre. Elle plante ses émeraudes sur lui en riant. « Ceux que je soigne sont un peu plus poilus. Je suis étudiante dans une école vétérinaire. J'alterne entre mes cours et la clinique de Redcliffe. J'ai la chance de pratiquer sous l'œil de mon tuteur. J'espère un jour ouvrir mon propre cabinet. C'est ce que tu as toujours voulu faire ? » Curieuse elle demande. Car pour elle c'était un second choix. Mais peu de gens le savent si ce ne sont ses proches. « Tu pourrais être une artiste, je pense. Tu danses merveilleusement bien et tu chantes tout aussi bien aussi, à ce que j'ai entendu, » Erin reste muette un petit instant en le regardant d'un air surprit. Isy semblait l'avoir bien vite cerné alors qu'ils se connaissaient à peine. Nerveusement, elle glisse ses cheveux derrière l'oreille en souriant presque gênée. Elle n'a jamais admit qu'elle chantait bien. Son père lui rabâcher sans arrêt de se taire quand elle était gamine. Sa confiance c'était alors envoler aussi vite que la porte qu'il claquer pour qu'elle aille jouer dehors. La plupart du temps elle chantait quand on ne la regarder pas. Les seules fois où elle osait s'exposer c'était pour l'association. Au moins là, elle avait l'impression de pouvoir s'épanouir sans craintes devant des yeux d'enfants innocents. « T'es un amour. On te l'a déjà dis ça ? » Elle lui sourit tendrement avant de poursuivre. « Je chante pour une association qui vient en aide aux enfants malade. J’interprète Elsa de la reine de neige. Je vais t'épargner la chanson » Qu'elle finit par dire en riant. Libérée, délivrée … qui ne l'a pas entendu ? ! « Et toi ? Parle-moi un peu de toi Isy. Tu as des passions ? Des passe-temps ? » Qu'elle l'interroge. Erin lui laisse tout juste le temps de répondre qu'elle enchaîne aussitôt. « Tu as envie de quoi là ? Maintenant, tout de suite ? » Dit-elle en plantant ses yeux dans les siens. Elle était capable de tout Sanders. Son côté un peu fougueux ne lui laissait que très peu de bride pour s'amuser sans barrière.
@Isaac Jensen |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 17 Jan - 19:19 | |
| A mesure des délicieuses minutes teintées de bonheur, d’amusement et de ravissement qui se dérobent, je considère progressivement cette soirée improvisée comme bénie par la félicité. Sans l’expliquer, la destinée semble m’avoir placé sur le chemin de cette jeune femme aussi pétillante que les constellations et chaleureuse que le soleil. A ses côtés, je me sens doucement pousser des ailes, comme s’il était chose aisée d’être heureux avec elle, de vivre des instants mémorables par la saveur formidable que sa présence invoque indubitablement. Lorsqu’elle sourit, je sens mon cœur lâchement manquer un battement, avant que mes propres lèvres ne l’imitent irrésistiblement, ses émotions immuablement communicatives. Son regard pétille de somptueuse malice, duquel incombe une invitation irrésistible à poursuivre la discussion tant qu’elle l’accepte. J’ignore si la chance de revoir cette charmante jeune femme allait m'être autorisée ; elle paraît jurer avec mon quotidien et ma chance ordinaire. Alors je me promets de profiter de chaque seconde à ses côtés, pour ne rien regretter de ce cadeau providentiel.
Un timide sourire en coin s'installe sur ma bouche alors qu’elle me qualifie de modeste, peu habitué à recevoir des compliments. Tant, que les quelconques mots de remerciement restent coincés dans ma gorge, comme si je peinais à les accepter, les rendre réels. Je lui offre un verre, qu’elle accepte à mon plus grand ravissement. Nous trinquons à cette illustre soirée et je ne peux m’empêcher de commenter son choix unique de boisson. « J'aime bien sortir du lot. » Mon sourire s’élargit, les termes défilent cette fois-ci la barrière de mes lèvres spontanément : « Tu te démarques joliment. » Je bois une gorgée de mon whiskey et l’entends me questionner sur ma présence au Playground. Il est véridique que je mets assez rarement les pieds ici et encore moins le week-end. Souvent, je travaille ces jours-là et je crains aussi y croiser des personnes que je connais, mon besoin d’évasion se traduisant entre autres par une nécessité de rompre avec les individus de mon quotidien. Erin, toutefois, compose un argument de force pour me faire passer de nouveau le seuil de la boîte de nuit quand j’en aurais l’occasion. Je lui communique ce souhait d’évasion, ce goût de nouveauté, cette volonté de sortir de ma routine. « Évadons nous ensemble alors. » Mon sourire est figé, transi par l’entrain que dégage ma séduisante interlocutrice. L’émeraude de mes yeux capte la beauté du sien, mes pupilles les admirent quelques secondes éhontément, quitte à se perdre dans ses splendides nuances verdâtres, ses scintillements à l’image des étoiles, bordés de délicats cils nuancés de noir pour souligner avec goût le sublime de son regard. Je réalise n’avoir jamais croisé une femme comme elle sur ma route, et sans doute qu’elle est unique de A à Z, que personne ne pourrait lui ressembler réellement tant elle m’apparaît exceptionnelle par son attitude, sa silhouette et même les reflets de son âme que je me plais à penser entrevoir en contemplant ses iris. « Avec plaisir. » C’est que rien qu’en conversant avec ma cavalière d'une danse, je m’évade déjà.
Nouvelle gorgée de whiskey. Curieux, je lui demande si elle connaît bien le playground, ayant remarqué qu’elle semblait très à l’aise sur les lieux et pas totalement inconnue de certains clients et employés. « On peut dire ça. Je suis souvent rendue là le samedi. Je décompresse. Je ne sais pas si c'est la meilleure façon de lâcher prise mais je n'ai trouvé que ça... » J’affiche un rictus compatissant, la rejoignant : « J’ai tendance à employer cette stratégie aussi. » Puis les interrogations s’enchaînent, avec l’accord tacite de ne pas y répondre si on ne le sentait pas. Je confie à Erin être infirmier. « C'est un beau métier. Je n'en doutais pas moins de toi. » Je ris doucement, nerveux mais sincèrement heureux qu’elle juge ainsi la profession que j’exerce. « Merci, » je glisse, poli et reconnaissant, acceptant cette fois-ci le compliment, comme s’il était plus aisé à tolérer puisqu’il ne me concernait pas uniquement en tant qu’individu. Je lui renvoie sa question et apprends qu’elle s’oriente vers les soins vétérinaires, une voie à mes yeux admirable. « Ceux que je soigne sont un peu plus poilus. Je suis étudiante dans une école vétérinaire. J'alterne entre mes cours et la clinique de Redcliffe. J'ai la chance de pratiquer sous l'œil de mon tuteur. J'espère un jour ouvrir mon propre cabinet. » « C’est génial ça ! Je te souhaite que tu puisses ouvrir ton cabinet quand tu seras diplômée, c'est un très beau projet. Il te reste encore beaucoup d’années d’étude ? » Je demande, intéressé par le parcours de la belle et enthousiaste à ce qu’elle puisse gagner sa vie comme elle le souhaite, bien que je ne perds pas de vue son talent pour le chant et la danse et le bonheur qui irradiait de sa personne lorsqu’elle le partageait. « C’est ce que tu as toujours voulu faire ? » Je hoche la tête en signe de dénégation. « Hum… Non. C’était mon plan B. Mais je ne regrette pas du tout être infirmier, je pense même que c’est mieux comme ça, avec le recul. Je ne changerais pas de métier pour rien au monde. » Même si je rencontrais régulièrement des passages difficiles, ma profession donnait un sens à ma vie, prodiguait une valeur à ma présence sur cette planète. J’étais comblé de pouvoir mettre mes mains au service de bien-être des autres et de posséder ce rapport de proximité avec Autrui, même s’il était à double-tranchant.
Je ne peux taire plus longtemps mon avis sur la prestation récente d’Erin et lui signifie que selon moi, elle pourrait aussi être une artiste. Elle m’adresse un air surpris et demeure bouche bée quelques temps. Sa main glisse une de ses soyeuses mèches blondes derrière son oreille et je lui souris doucement, n’entreprenant pas de retirer mes propos qui sont honnêtes mais tout de même désolé de causer un potentiel malaise. « T'es un amour. On te l'a déjà dit ça ? » Je ris doucement, soulagé que la jeune femme ne m’en veuille pas. « Je chante pour une association qui vient en aide aux enfants malades. J’interprète Elsa de la reine de neige. Je vais t'épargner la chanson. » Je hausse les sourcils, impressionné. « Eh bien, voilà un fait qui appuie celui que tu as du talent ! Elle n’est franchement pas facile à chanter, cette chanson ! » Je reconnais, me plaisant à imaginer Erin se produire, costumée en princesse. « Je suis sûr que tu fais une merveilleuse Elsa, » je transmets le fruit de mes pensées. « C’est vraiment généreux de donner de son temps de cette façon pour les enfants malades. Vous allez dans les hôpitaux aussi ? » Je questionne, curieux, n’ayant pas eu l’opportunité de croiser ces comédiens de mémoire. Après, étant affecté au service des urgences, je n’étais assurément pas le mieux placé pour les croiser non plus. « Et toi ? Parle-moi un peu de toi Isy. Tu as des passions ? Des passe-temps ? » Une nuance d'engouement apparaît dans mes yeux tandis que je prends une gorgée de ma boisson, avant de répondre : « Ma première passion a été le football australien. J’ai commencé à le pratiquer à l’âge de 5 ans et c’est ce sport qui m’a permis de m’installer ici et de devenir infirmier. J’ai pu continuer mes études et déménager à Brisbane grâce à la bourse que j’avais obtenue pour poursuivre le football australien. J’ai joué professionnel quelques matchs mais je me suis blessé et ça a mis un terme à ma carrière. J’avais quand même obtenu mon diplôme d’infirmier en parallèle, au cas où : c’est comme ça que j’ai atterri sur mon plan B. » Je lui explique, étonnement ouvert avec l’apprentie vétérinaire lorsque nous nous connaissions que depuis peu. L’aisance que j’ai à parler avec elle et le bien-être que je ressens à ses côtés fait que le courant passe irrémédiablement bien, au moins de mon côté. « Je continue de jouer mais dans de petits clubs, sans grand enjeu. » Je conclus, cette discipline sportive n’ayant jamais vraiment quitté ma vie de tous les jours malgré mon rêve brisé. « Et sinon, je fais beaucoup de bénévolat pour la Croix-Rouge et les Flying Doctors, » je conclus en souriant, m’arrêtant toutefois là de peur de tanner Erin en déversant trop d’informations à mes yeux facilement barbantes.
« Tu as envie de quoi là ? Maintenant, tout de suite ? » La sublime chanteuse enchaîne derechef, avec une rapidité qui m’amuse. Je pose mon verre vide sur le comptoir du bar, ne pouvant réprimer le large sourire présent sur mes lèvres. « T’es vraiment remarquable, tu sais. C’est même pas sortir du lot, c’est être exceptionnel, » je mentionne avec franchise. « Si j’te dis ce que j’ai envie, là, maintenant, tout de suite, forcément, il n'y a qu’une chose qui me vient en tête. J’aurais envie que tu m’donnes la permission pour t’embrasser. » Mes joues sont rosies par mon audace, néanmoins, je ne retire pas mes mots. Ce souhait est réel et franc, je serai aussi honoré que fier de partager un baiser avec cette femme qui me semble tombée du ciel, si somptueuse et dotée d'une telle bonté que j’en viens à craindre qu’elle relève d’un merveilleux songe. « Mais je réponds juste sincèrement à ta question. Je ne pousse à rien du tout. Je suis déjà comblé de passer une partie de la soirée avec toi. » J’assure tout en gommant aussi soigneusement que possible toute trace de pression dont je refuserais catégoriquement d’accabler Erin. Un baiser était gourmand, je me satisfaisais déjà naturellement de son inégalable compagnie et ne voudrais absolument pas ériger un malaise. @Erin Sanders |
| | | | (#)Lun 18 Jan - 22:29 | |
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« Passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir »
La compagnie est agréable. Si bien qu'Erin ne fait plus vraiment attention à ce qui l’entoure si ce n’est lui. Ses émeraudes sont plantées sur son charmant interlocuteur. Modeste, il accepte tout juste ses compliments. Doucement, sa main se glisse dans la sienne. Un premier contact. La chaleur de sa paume irradie la sienne. Un sourire se dessine alors sur ses lèvres. Erin le suit volontiers jusqu’au bar pour trinquer en sa compagnie. La remarque sur le choix de sa boisson la fait sourire. Ce n’est pas le premier à être surpris par la teneur de son verre. Ce liquide verdâtre, c’est un peu sa signature. La fée verte comme elle aime l’appeler. C’est plus …poétique. Sanders aime sortir du lot. Il n’est pas question pour elle de rentrer dans un moule. Elle se démarque à sa manière. Spontanée, souriante, mystérieuse. Peu de personnes savent finalement ce qu’elle est vraiment. Son meilleur talent c’est de laisser voir ce que les gens veulent apprécier d’elle. Un petit bout de femme qui croque la vie à pleine dent. Mais c’est la vie qui la croque depuis que son père l'a délaisser. « Tu te démarques joliment. » La commissure de ses lèvres s’étirent pour laisser apparaître une dentition parfaite. Isy a les mots pour la faire rayonner un peu plus. Il est doux, charmant. Il l’intrigue. Erin voulait en savoir un peu plus sur lui. Sa présence ici l’étonne. Elle ne l’a jamais croisé avant ce soir. Le brun lui explique qu’il avait besoin de se changer les idées. Comme s’il essayait de fuir quelque chose, quelqu’un. Elle ne peut que le comprendre sur ce point … « Evadons nous » dit-elle sérieusement. Erin se perd dans son regard. Isy semblait brisé. Elle voudrait faire renaître cette lueur dans ses yeux. « Avec plaisir. » Qu’il finit par répondre non sans sourire. Il l’ignorait peut-être mais la jeune Sanders était capable de tout … Elle note sa réponse bien précieusement pour plus tard.
Son verre à la main, elle trempe ses lèvres pour boire cet alcool qui vient enflammer sa gorge. Une potion qui lui permet d’oublier la plupart de ses tracas. Venir ici faisait aussi partie de son stratagème. Danser … s’amuser pour éviter de sombrer. « J’ai tendance à employer cette stratégie aussi. » Apparement ils avaient le point commun de vouloir éponger une plaie pas totalement cicatrisée. Erin lui offre un léger sourire. Il lui parle de sa carrière professionnelle en restant bref. À son tour, elle lui précise qu’elle fait ses études dans le domaine de la médecine aussi. Mais ses patients sont quelque peu différent. Il lui arrive de pratiquer sous l’œil bien veillant de son tuteur. C’est une passion avant d’être un métier à proprement parlé. « C’est génial ça ! Je te souhaite que tu puisses ouvrir ton cabinet quand tu seras diplômée, c'est un très beau projet. Il te reste encore beaucoup d’années d’étude ? » Erin a toujours était une bonne élève. Elle s’en donne les moyens Même si elle donne l’impression de prendre tout à la légère, l’obtention de son diplôme est important à ses yeux. « J’espère aussi. Il me reste trois ans si tout se passe bien. Je croise les doigts. Les études coûtent super cher et je ne sais pas si je serais capable de payer une année supplémentaire » Sa mère l’aidait mais Erin devait faire du baby-sitting à côté pour faire l’appoint et s’offrir quelques extras. Car oui … Madame est souvent atteinte de fièvre acheteuse. Sa penderie déborde de fringue. On ne parle pas de sa collection de chaussures. La plupart ont des talons de plusieurs centimètres. Faut dire que Sanders n’est pas bien haute. Un mètre cinquante six à tout casser. Un complexe parfois. Mais tout ce qui est petit est mignon n’est-ce pas ? Erin lui demande si être infirmier était son projet initial. « Hum… Non. C’était mon plan B. Mais je ne regrette pas du tout être infirmier, je pense même que c’est mieux comme ça, avec le recul. Je ne changerais pas de métier pour rien au monde. » Devenir vétérinaire était aussi un plan B pour elle. L’option la plus sûre pour l’avenir. Et elle voulait impressionner aussi son père avec ce diplôme en poche. Peu de gens savent qu’elle avait d’autres idéaux en tête. Erin vit son rêve à travers son meilleur ami ou quelques fois lors de prestation ici et là pour l’association. Apparemment ses talents de chanteuse ne sont pas passés inaperçus. Isy la complimente. Aussitôt Erin fait sa modeste et le remercie dans la foulée. « Eh bien, voilà un fait qui appuie celui que tu as du talent ! Elle n’est franchement pas facile à chanter, cette chanson ! » Qu’il précise quand Sanders lui parle de son rôle de princesse factice. La blondinette sourit modestement. « Je suis sûr que tu fais une merveilleuse Elsa, » Ses joues prennent une couleur pourpre. Ses fossettes se creusent un peu plus. Ce compliment lui allait droit au cœur. « Merci Isy » Dit-elle presque timide. « C’est vraiment généreux de donner de son temps de cette façon pour les enfants malades. Vous allez dans les hôpitaux aussi ? » C’était déjà arrivé oui. D’ailleurs, elle s’étonne de ne l’avoir jamais croisé. Ou peut-être que si mais elle était peut-être trop absorbée par ses petits anges pour poser les yeux sur le brun. « C’est déjà arrivé oui. On passe voir les enfants directement dans leur chambre. Pour les plus téméraires, on fait un petit spectacle dans la salle commune. Étonnant que tu ne m’aies jamais croisé en princesse » Ça restait ponctuel. Mais le prochain coup, Sanders ouvrira l’œil pour retomber sur son charmant infirmier. Et il se pourrait bien qu’elle lui accorde de l’intérêt. Curieuse, Erin lui demande ses hobbies, ses passions, ses envies. Tout ce qui pourrait égayer ses journées. « Ma première passion a été le football australien. J’ai commencé à le pratiquer à l’âge de 5 ans et c’est ce sport qui m’a permis de m’installer ici et de devenir infirmier. J’ai pu continuer mes études et déménager à Brisbane grâce à la bourse que j’avais obtenue pour poursuivre le football australien. J’ai joué professionnel quelques matchs mais je me suis blessé et ça a mis un terme à ma carrière. J’avais quand même obtenu mon diplôme d’infirmier en parallèle, au cas où : c’est comme ça que j’ai atterri sur mon plan B. » Elle l’écoute sans l’interrompre. Son menton repose dans le creux de sa main tandis que son coude est planté sur le comptoir du bar. Les yeux rêveurs, elle croise ses jambes tout en le fixant. « Mince … Je suis désolée. Ta blessure est vraiment irréversible ? Dommage … j’aurai bien aimé te voir jouer. Je t’aurai encouragé avec une grosse pancarte en carton. » C’est sur une pointe d’humour qu’elle termine histoire de dédramatiser la situation. Elle se doute que ses souvenirs ne soient peut-être pas les plus joyeux pour lui. « Je continue de jouer mais dans de petits clubs, sans grand enjeu. » Un sourire renaît sur ses lèvres. « Ha bah compte sur moi pour me ramener avec ma pancarte. Isyyy Isyyy ! Je ferais la groupie rien que pour toi » Un rire s’échappe de ses lèvres. Erin s’imaginait en train de l’encourager et ça la faisait plus sourire qu’autre chose. « Et sinon, je fais beaucoup de bénévolat pour la Croix-Rouge et les Flying Doctors, » L’étudiante attrape son verre pour une gorgée puis le repose sur le comptoir du bar en regardant son compagnon d’un soir. « On est pas si différent en fait. » Il chantait, il dansait, il soignait et il était généreux avec son prochain. Elle pourrait presque croire qu’il est parfait.
Dans un élan de folie pure, Erin lui demande de quoi il a envie. Un peu comme si elle était capable de réaliser son souhait. Elle s’improvise magicienne « T’es vraiment remarquable, tu sais. C’est même pas sortir du lot, c’est être exceptionnel, » Elle rayonne devant tant de compliments de sa part. Ce n’est pas vraiment ce qu’elle attendait. Erin est plutôt du genre à faire passer ceux qui l’entourent au premier plan. Elle, elle reste sagement effacée pour laisser le bonheur des autres passer avant le sien. « Si j’te dis ce que j’ai envie, là, maintenant, tout de suite, forcément, il n'y a qu’une chose qui me vient en tête. J’aurais envie que tu m’donnes la permission pour t’embrasser. » Son regard se fige. Sanders s’attendait à tout sauf à cela. Son coeur s’emballe un peu. Isy avait présenté la chose d’une manière tellement ‘gentleman’ qu’elle ne pouvait pas mal le prendre. Ils avaient été nombreux à tenter leur chance avec la blonde. Erin était devenue une genre cible à abattre. Coriace, elle ne se laissait pas séduire par le premier venu. Nombre de fois les plus audacieux c’étaient manger une gifle et un verre en pleine figure. L’étudiante a du caractère. Elle mordrait presque. « Je te trouve bien courageux » Dit-elle d’une voix malicieuse. Un petit sourire taquin prend place au coin de ses lèvres. « Mais je réponds juste sincèrement à ta question. Je ne pousse à rien du tout. Je suis déjà comblé de passer une partie de la soirée avec toi. » A aucun moment il s’impose. Isy se montre simplement transparent avec elle. Il aurait pu ne rien lui dire et loucher sur ses lèvres toute la soirée sans jamais oser les atteindre. Audacieuse à son tour, Erin pose une main sur la cuisse de son interlocuteur tout en le fixant. « Je serais également comblée si tu m’offrais ce baiser » Parce qu’elle en a envie elle aussi finalement. Et pourquoi se priver de quelque chose qui est à porter de main ? Doucement, sa main glisse sur la jambe du brun alors qu’elle se penche sur son visage. « Embrasse moi … » Murmure t’elle alors que son souffle vient se mélanger au sien. Elle provoque en venant frôler ses lèvres. Taquine, Erin lui sourit avant de laisser ses yeux mi-clos. L’envie de rompre ses derniers petits millimètres était très tentant. Il aurait suffi qu’elle penche un peu plus son buste pour atteindre son but. Mais il lui avait demandé l'autorisation de l’embrasser et non que se soit elle qui le fasse. Alors elle patience même si ça devient une torture de devoir attendre de goûter à la saveur de ses lèvres.
@Isaac Jensen |
| | | Isaac Jensenle coeur au bout des doigts ÂGE : 34 ans (13.05.90) SURNOM : Isy STATUT : Penny est le soleil et l'amour de sa vie, l'évidence avec laquelle il écrit sa plus belle histoire et s'autorise à réaliser des rêves de bonheur (06.07.2021) MÉTIER : Infirmier au service des urgences, président de l'association Run for Judy, infirmier bénévole à la Croix Rouge et aux Flying Doctors, sapeur-pompier volontaire et surtout : papa comblé de Jude (13.09.2018), Maia (14.06.2022), Jack et Mila (01.08.2023) LOGEMENT : Penny et lui ont quitté Toowong en 2024 pour s'installer avec leurs enfants à Bayside et y créer leur cocon à l'image entière de leur amour POSTS : 28708 POINTS : 0 TW IN RP : dépression, anxiété, automutilation, idées suicidaires, tentative de suicide, mentions d'abandon d'enfant PETIT PLUS : Emménage à Brisbane en 2003 ∆ il exerce en qualité d'infirmier au st vincent's depuis 2006 puis est affecté aux urgences en 2013 ∆ une suite de blessures anéantit sa carrière de joueur de football australien en 2010 ∆ il attente à ses jours en mars 2018 et reprend le travail en septembre 2018 ∆ finaliste de ROA en 2020 ∆ il se soigne contre son anxio-dépression, après avoir longtemps refusé son diagnostic CODE COULEUR : Isy s'exprime en #9966ff ou slateblue RPs EN COURS : RPs EN ATTENTE : RPs TERMINÉS :
(roa, juin 2020)
grisy (s1) lancement ∆ love #4 ∆ grace #1 ∆ grace, greg, sienna ∆ week-end #1 ∆ grace #2 ∆ grace #3
(s2) grace #4 ∆ grace #5 ∆ grace, elias, kieran ∆ elias ∆ ivy ∆ love #5 ∆ love #6
(s3) elias, kieran, grace, sienna, jack
(s4) épreuve semaine 4 ∆ grace #6 ∆ martin
(s5) épreuve 1 semaine 5 ∆ épreuve 2 semaine 5 ∆ épreuve 3 semaine 5 ∆ résultats
(finale) grace #7 ∆ rafting ∆ grace #8 ∆ grace #9 AVATAR : Will Higginson CRÉDITS : cheekyfire (ava), solosands (sign), loonywaltz (ub), la confiserie (illustration personnalisée), (gif may0osh (gif olivia), stairsjumper (starter pack) DC : / INSCRIT LE : 08/04/2018 | (#)Dim 21 Fév - 19:19 | |
| A mesure des paroles échangées, des regards croisés et des confidences partagées, mon rythme cardiaque gagne en intensité. Au fil des minutes savourées en compagnie de la merveilleuse reine des neiges des enfants, la majesté de la soirée à mes pupilles, il me devient de plus en plus ardu de décrocher mes émeraudes des siennes. Erin me subjugue, me réjouit, m'envoûte. Elle m'apparaît d'une beauté sans égale tout en étant munie d'une personnalité riche et bienveillante. Les points communs semblent se multiplier entre nous et j'ai l'image d'une constellation qui se complète, au sein de laquelle nous pourrions être deux singulières étoiles. J'ignore encore si je suis en mesure de briller, me sentant terne et éclaté, mais la blonde aux lèvres carmin m'éblouit irrémédiablement de sa somptueuse personne.
Elle m'explique qu'il lui reste trois ans avant de concrétiser son ambition d'être vétérinaire. « J’espère aussi. Il me reste trois ans si tout se passe bien. Je croise les doigts. Les études coûtent super cher et je ne sais pas si je serais capable de payer une année supplémentaire » Je lui souhaite sincèrement d'empocher ce diplôme et réaliser son rêve d'ouvrir son propre cabinet. Un fin rictus apparaît sur mes lippes, compatissant avec ces difficultés financières que j'ai moi-même rencontrées dès l'obtention de mon diplôme du secondaire. C'est grâce au football australien que j'ai pu suivre des cours universitaire, une bourse m'ayant été attribué afin que je poursuive cette discipline pour le compte de l'équipe de Brisbane. Je prie que le gouvernement puisse se montrer également clément envers la jeune femme afin que celle-ci puisse venir en aide aux animaux peuplant la ville australienne. « Je vais croiser les doigts pour toi aussi. Est-ce que tu as pensé à demander des bourses ? » Je questionne, attentionné, prêt à lui venir en aide pour que sa voie ne subisse pas une halte prématurée qui risquerait de la rendre injustement malheureuse. « Ou tu pourrais chanter sur scène. Je suis sûr que ça pourrait te donner un coup de pouce financier, » je soumets. Je n'avais entendu que quelques paroles de sa part, mais j'étais convaincu par son talent tout comme son charisme. Erin émanait un sentiment unique, elle était captivante et serait à même de satisfaire par son chant toute une foule.
La jeune femme s'intéresse davantage à mon histoire. Je lui révèle ma profession, mes hobbies. Je juge son volontariat admirable, tout en regrettant ne l'avoir croisé plus tôt dans les couloirs du centre hospitalier si elle s'y produit. « C’est déjà arrivé oui. On passe voir les enfants directement dans leur chambre. Pour les plus téméraires, on fait un petit spectacle dans la salle commune. Étonnant que tu ne m’aies jamais croisé en princesse » Mon sourire vibre sous les renseignements qu'elle m'offre, je suis charmé par les manières qu'elle possède pour présenter les choses, exprimer son existence. « Je serai plus vigilant à l'avenir, » je m'engage, avide de recroiser cette artiste mémorable au sinistre mais inévitable terme de notre soirée.
Si j'avais été plutôt sommaire sur ma personne plus tôt, ma langue se délie à force d'échanger avec Erin. Petit à petit, j'ai le sentiment que nous ne sommes plus que deux. Je voue une confiance exponentielle en elle et me sens de plus en plus à l'aise à ses côtés. J'ai envie de lui parler, de la connaître, de prolonger chaque minute à ses côtés. Je souris timidement lorsqu'elle se désole de ma blessure ayant mis un terme à ma carrière professionnelle, tout en appréciant son soutien. Je lui glisse jouer de manière amicale. « Ha bah compte sur moi pour me ramener avec ma pancarte. Isyyy Isyyy ! Je ferais la groupie rien que pour toi » Je souris largement, reconnaissant. « Je vais préparer une pancarte pour la reine des neiges aussi, » je promets. Elle acte le constat que nous nous ressemblons plus que nous pouvions l'augurer et j'acquiesce, heureux de ce beau tour du destin. « Qui se ressemble s'assemble, » je cite l'adage, remerciant l'univers que mon chemin ait croisé celui d'Erin.
Lorsqu'elle me demande ce dont j'aurais envie, là tout de suite, mon cœur manque un battement. Sa déroute m'interpelle, soulignant à quel point il battait la chamade, comme si son tambour aspirait à rejoindre le rythme de la musique sur laquelle nous avions dansé, à mimer le tempo des mots que nous nous échangeons. Je l'admire éhontément, m'interroge subitement si tout ceci n'est pas qu'un rêve, je redoute tristement me réveiller dans quelques minutes dans mon lit, ardemment déçu. Discrètement, je presse deux de mes doigts, comme pour m'assurer que cette rencontre est bien réelle et non issue de mon imagination.
Mais comment aurais-je pu inventer Erin de toutes pièces ? Comment aurais-je pu créer dans mon subconscient une telle personne ?
Elle existe, unique, remarquable, exceptionnelle... Les qualificatifs franchissement la barrière de mes lèvres avec une aisance rare, motivée par la franchise des sentiments que je développe à son égard. Sincèrement, je lui avoue mon seul désir du moment, l'envie irrépressible d'échanger un baiser avec la femme sublime et magique qu'elle compose. Cette étoile montante, ce talent brut, cette bienveillance rare, cette intelligence pure, cette beauté inégalable. « Je te trouve bien courageux » Je lui indique ne répondre qu'honnêtement à sa question, mon regard focalisé dans le sien, mes prunelles avides de son âme. Je bénis déjà la félicité m'éprenant de m'autoriser à détenir une telle rencontre dans ma vie et conserver les précieux souvenirs que je crée avec l'australienne. Je me sens choyé de cette soirée, ne poussant assurément pas l'étudiante à quoi que ce soit, bien que mon souhait le plus cher du moment soit audacieux.
A mon plus grand ravissement, Erin pose une main contre ma cuisse. La chaleur de sa paume irradie dans tout mon être, un frisson court discrètement le long de mon échine, mon sang bout dans mon organisme. « Je serais également comblée si tu m’offrais ce baiser » Mon sourire s'élargit, je la considère quelques millièmes de seconde, passant de son regard clair à ses lèvres rouges. Mon cœur bat la chamade, je crains inventer ses paroles, mais Erin se rapproche, validant le fait que ma tête ne me joue pas des tours à défaut qu'elle me la fasse tourner. Sa main remonte le long de ma cuisse, son délicieux parfum m'envoûte à mesure qu'elle réduit la distance entre nos deux corps. « Embrasse moi… » Son souffle se mélange au mien, ses lèvres effleurent les miennes. Je porte suavement ma main à son visage, caresse sa joue du bout des doigts, comme si je craignais la briser, lui faire du mal. Comme si elle était trop belle et trop bonne pour mon toucher. Comme si j'avais peur de la ruiner, sans pour autant résister à la tentation de sentir sa vie contre la mienne.
Ses paupières s'abattent, son regard brillant de mille feux se voile et mon palpitant martèle avec force ma poitrine quand j'annihile les dernières millimètres séparant nos lippes. Je presse doucement ses lèvres, armée d'une profonde tendresse, me délectant de la chaleur de sa bouche contre la mienne, de la douceur de ce baiser inespéré, du goût de la jeune femme. Mes doigts glissent délicatement contre sa tempe, ses mèches blondes et soyeuses coulant entre ces premiers. Elle sent si bon que j'ai l'impression d'approcher un ange, et avide, mon baiser se veut progressivement plus entreprenant, sans certes jamais être brusque et toujours suivre le rythme de ce qu'elle autorise, prodigieusement séduit par la vingtenaire.
Ce n'est qu'avec un pincement au cœur que celui-ci doit s'achever, lorsque j'aurais souhaité qu'il dure une éternité. Ma main demeure en suspens contre sa joue, caressant affectueusement quelques secondes celle-ci avant de s'en dérober, respectueux. « J'espère que mon baiser t'a parlé, parce que je suis incapable de te décrire ni décrire ce que tu me fais ressentir avec de simples mots. Ils sont tous trop pâles comparés à toi. » Je souris sincèrement à mon interlocutrice, la contemplant désormais sans vergogne. Mon cœur bat toujours férocement contre ma cage thoracique et un nouvel éclat est apparu au creux de mes yeux : celui du bonheur, de l'espoir, du contentement. « Merci d'avoir exaucé mon vœu, » j'ajoute, avant de retourner docilement son invitation : « C'est à ton tour, maintenant... Tu as envie de quoi là ? Maintenant, tout de suite ? » J'interroge, ne pouvant réprimer ma félicité, incapable de quitter son portrait de ma zone de mire, une pointe de malice naissant dans mon attentif regard. @Erin Sanders |
| | | | (#)Mar 23 Fév - 1:00 | |
| « Passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir »
Son regard se perd dans ses yeux. Elle analyse chaque trait de son visage avec minutie. Il n’était pas seulement séduisant physiquement. Son âme est d’une beauté inégalée. La plupart s’arrêtent seulement aux courbes, au physique d’une personne sans chercher à creuser un peu. Isy est loin d’être une coquille vide. Elle s’en est aperçu une petite heure avant. Lorsqu’il regardait les gens danser sur la piste. Il aurait pu se joindre à eux et se pavaner à son tour. Au lieu de ça, il avait pris soin d’analyser les autres danseurs sans se rendre compte que deux émeraudes étaient fixées sur lui. Erin avait pris le temps de l’observer. Il était différent. Assez pour qu’elle s’y intéresse et finalement l’inviter à danser avec elle. Pas un slow, ni de danse subjectif coller/serrer. Non, le morceau qu’elle avait choisi était plutôt rigolo et sans arrières-pensées. Une manière bien à elle de voir sa façon d’agir. À mesure que la chanson s’entamait, Erin était agréablement surprise. Plus elle le découvrait plus il lui plaisait. Isaac est différent c’est certain…
Elle lui explique qu’il lui reste trois années d’études pour concrétiser son projet professionnel. Sanders est une élève assidue. Ses notes sont bonnes pour ne pas dire excellentes. C’est plus le côté financier qui pose problème. Son père est aux abonnés absents. Sa mère peine à joindre les deux bouts. Elle l’aide du mieux que possible mais Erin est obligé de jouer la baby-sitter en plus de ses études. Ses journées sont longues. Trop longues parfois … Elle ne compte plus ses nuits blanches à réviser. Par moment ses petits yeux luttent pour rester ouverts. Un jour elle s’est endormie en cours. Ça ne lui ressemble tellement pas. Son professeur ne lui en pas tenu rigueur. Il lui a même conseiller de lever le pied si elle ne voulait pas prendre de risques inutiles pour sa santé. Que se soit physique ou morale. « Je vais croiser les doigts pour toi aussi. Est-ce que tu as pensé à demander des bourses ? » C’est un point qu’elle n’a pas pensé à exploiter. Elle se passe une main dans les cheveux tout en prenant en compte ses conseils. « J’avoue, ça pourrait m’enlever une épine du pied. Il faut que je me renseigne sur les démarches à suivre » Elle devrait pouvoir trouver ces informations auprès de ses professeurs. Dés lundi elle se penchera sur le sujet plus sérieusement. « Ou tu pourrais chanter sur scène. Je suis sûr que ça pourrait te donner un coup de pouce financier, » Un petit rire amusé sort d’entre ses lèvres. Mais le brun avait l’air d’être sérieux en disant cela. « Vraiment ? Tu penses que ça pourrait marcher ? T’es adorable Isy. Je n’ai jamais eu autant confiance en moi depuis ce soir » Elle lui offre un sourire sincère. Dans les yeux de son charmant interlocuteur, Erin avait l’impression d’être importante. D’être quelqu’un de bien, avec un hypothétique potentiel. La conversation se poursuit sur ses heures passées à faire du bénévolat à l’hôpital. Étonnant qu’ils ne soient pas déjà rencontrés. Le destin avait décidé que leurs chemins se croiseraient ce soir et pas autre jour. « Je serai plus vigilant à l'avenir, » Avide de le revoir, elle y mettra du sien à ne pas en douter. « Et moi donc » Erin lui fait un petit clin d’œil malicieux alors que ses fossettes sont occupées à se creuser un peu plus.
Malgré cette vilaine blessure, Isaac poursuit sa passion pour le football australien, mais en amateur; Juste pour le plaisir de jouer. Erin s’imagine déjà en train de brandir une pancarte avec son nom pour l’encourager. Elle pourrait même jouer les cheerleaders juste pour lui arracher un sourire. Rien que pour lui, juste pour lui. Elle voulait voir ce visage s’illuminer. « Je vais préparer une pancarte pour la reine des neiges aussi, » La commissure de ses lèvres s’étirent pour laisser apparaître un sourire radieux. Isy savait parler aux femmes. Du moins, il savait parler à Sanders. Elle doute que se soit un coureur de jupons. « Tu me feras un bonhomme de neige aussi ? » Dit-elle en faisant référence à la chanson. Mais ça ne sera pas une tâche facile dans leur beau pays. « Qui se ressemble s'assemble, » À son tour elle cite un dicton qu’elle trouve poétique et remplit de vérités. « Il y a des êtres qui nous touchent plus que d’autres, sans doute parce que, sans que nous le sachions nous-même, ils portent en eux une partie de ce qui nous manque. » Elle ne le connaissait que depuis quelques heures. Elle avait pourtant le sentiment qu’il jouerait un rôle important sur les prochains chapitres de sa vie d’étudiante. Il y a des choses qui ne s’explique pas. Ça vous tombe dessus sans prévenir. Parfois ça fait mal, parfois c’est un don du ciel. Isy semblait faire partit de ces étoiles filantes qu’on a parfois la chance d’admirer pour faire un vœu. Silencieuse, elle fait le sien …
Et en parlant de vœux, Erin lui propose d’exposer ses envies les plus folles sans complexes. Il pouvait lui dire tout ce qui lui passer par la tête, elle ne le jugera pas. Enfin ça c’était avant qu’il lui avoue vouloir l’embrasser. Ses lèvres se resserrent pour former un O. Surprise, presque sans voix, Erin n’en revient pas d’une telle audace de sa part. Elle lui glisse qu’il est courageux. Elle ne le trouve pas irrespectueux, ni entreprenant. Juste sincère avec lui-même. Sanders a presque envie de l’être elle aussi. Isy lui plaît, c’est indéniable. Un baiser n’a jamais tué personne. Si ? Qu'est-ce qu’elle risque si ce n’est y prendre goût ? Déçue ? Non, elle ne le pense pas. Il n’y a qu’une façon de la savoir. Essayer. Doucement elle penche son buste avec le brun en appuyant sa main sur sa cuisse. Les yeux dans les siens, elle plante son regard. Erin lui murmure tout bas de venir joindre ses lèvres aux siennes. L’envie est belle est bien là. Curieuse, elle veut goûter à la saveur de son baiser. Alors elle n’hésite pas à diminuer la distance qui les sépare encore. Leurs visages ne sont plus qu’a quelques petits millimètres. La blondinette prend un malin plaisir venir frotter ses lippes sur celles d’Isy pour l’encourager à venir l’embrasser. Mais elle lui laisse le soin de prendre les rênes. Il vient glisser sa main sur sa joue. Ce simple contact lui fait fermer ses yeux. Erin veut savourer chaque seconde de ce moment avec lui. Elle sent que ce baiser sera plus savoureux de ceux qu’elle a pu connaître avant lui. Son cœur manque un battement quand il vient rompre les derniers millimètres. Leurs lèvres viennent se sceller pour un tendre échange. Elle laisse remonter sa main sur sa hanche tandis que sa bouche s’appuie un peu plus contre celle de son partenaire. C’est délicieux. Doux. Erin apprécie ce qu’il lui offre. Elle se plonge dans un univers parallèle avec lui. Elle a cette impression de voler dans un paradis blanc. Légère, elle papillonne lorsque leurs langues valsent ensemble. Un ballet qu’elle prend plaisir à participer en enroulant sa langue avec la sienne tendrement. Malheureusement toutes les bonnes choses prennent fin. Court mais intense. Il se détache doucement tout en maintenant sa main sur son visage pour une dernière caresse. « J'espère que mon baiser t'a parlé, parce que je suis incapable de te décrire ni décrire ce que tu me fais ressentir avec de simples mots. Ils sont tous trop pâles comparés à toi. » Erin se pince les lèvres comme pour sentir encore un peu les saveurs du brun dans sa bouche. « Il ne pas seulement parler... » Sa main vient rejoindre celle d’Isy pour entrelacer ses doigts avec les siens. « Il m’a fait réaliser que les belles histoires ne sont pas seulement que dans les livres … » Et elle avait bien envie de connaître la suite de ce merveilleux conte. « Merci d'avoir exaucé mon vœu, » Son visage s’illumine. Son vœu était également devenu le sien sans le vouloir. En venant ici ce soir, Erin n’imaginait pas vivre une telle expérience. Tout n’est qu’illusions dans cet établissement. Tout sauf lui. Il s’est perdu là. Dans ce monde qui n’est pas le sien. « Merci à toi pour cette fabuleuse expérience » Qu’elle répond avec douceur en lui souriant tendrement. « C'est à ton tour, maintenant... Tu as envie de quoi là ? Maintenant, tout de suite ? » Erin lâche son verre et se laisse glisser de son tabouret. « J’ai envie d’écrire encore quelques lignes de cette belle histoire avec toi. » Sanders ne sait pas vraiment dans quoi elle se lance. Elle est du genre spontanée, à vivre la vie qu’on lui offre à pleine dent. Sa main vient se glisser dans la sienne pour le tirer hors de cette boite de nuit qui n’était pas à leur image. Un petit rire s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se retourne sur lui tout continuant de se diriger vers la sortie. Elle l’amène jusqu'à sa vieille Volkswagen dans laquelle elle l’invite à grimper. « Je te présente Choupette » Dit-elle fièrement avant de s’installer au volant. Elle tend le bras pour ouvrir son toit ouvrant. Une ouverture qu’il leur permet d’avoir la tête dans les étoiles. « Regarde comme c’est beau » Le regard pétillant, elle démarre sa vieille auto et se met à rouler vers Logan City toujours ce merveilleux sourire aux lèvres. Elle fredonne une chanson tout le long du trajet en lui offrant quelques regards discrets. Erin se dévoilait un peu plus à lui en lui offrant cette chanson. Il l’embellissait. La chrysalide dans laquelle elle s’était emmitouflée s’ouvrait peu à peu pour libérer un joli papillon. Elle voulait voler avec lui. La coccinelle se gare sur le bord de la plage. Sans perdre une minute, Sanders sort de la voiture et attrape de nouveau la main au brun. Elle se met à courir dans le sable avec lui. Son équilibre balance. Ses chaussures la gênent. Sans once d’une hésitation, elle les retire et reprend sa course avec lui droit sur la mer. Elle rit, elle revit. Leurs pieds se font vite recouvrir par les vagues. Erin lui fait face pour enrouler ses bras à son cou et l’embrasser sans lui demander la permission. L’envie est trop forte. Le plaisir est si grand. Elle pousse un cri lorsqu’une vague un peu trop volumineuse vient s’abattre sur leurs jambes. Mais elle reprend son baiser là où elle l’avait arrêté. Il était encore plus magique que le premier, seuls sur cette plage.
@Isaac Jensen |
| | | | | | | | erin&isy ≈ passer ses nuits sans dormir, à gâcher son bel avenir |
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