kiss my lips and let’s run away together ♡ aisling
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
Contrairement à ce qu’elle espérait, c’est un silence qui lui répond. Les sourcils légèrement froncés, elle relève les yeux vers son copain, qui considère les bougies avec un genre d’incertitude. « C’est difficile d’penser à un vœu quand on a tout ce qu’on désire… » Son cœur fond devant cette confession inattendue, et elle glisse une main tendre dans son dos alors qu’il ferme les yeux en prenant une inspiration. Alors qu’il souffle sur les flammes chancelantes, Aisling ne peut s’empêcher de se demander la teneur de son souhait. j’espère que c’était pas à propos d’nous… Elle songe en découvrant avec horreur la pirouette rebelle de sa dernière bougie. « Il est absolument magnifique Leen. Mais comment… tu l’as trouvé où ?! » L’émerveillement dans sa voix la tire aisément de ses superstitions et un sourire plein de fierté se dessine sur ses lèvres. « J’l’ai commandé en ligne à la pâtisserie d’à côté, et j’suis allée l’chercher pendant qu’tu te douchais. » Pour elle, élaborer un tel plan n’est pas quelque chose d’inné, mais ce n’est pas la première fois que son envie d’enrober Sid de son amour lui fait découvrir des sens douloureusement inexplorés. « Bien sûr que t’avais tout organisé… » Le cœur rempli d’une joie effervescente, elle se laisse attirer dans son étreinte et ferme à demi les paupières pour mieux savourer la caresse du baiser qu’il presse contre son front. « T’es extraordinaire. » Contre toute attente, ce soupir vibrant d’émotions envoie un flash d’inconfort dans sa poitrine. pas tant qu’ça, elle songe en se dandinant d’une fesse sur l’autre. Heureusement, il ne s’attarde pas sur ce terrain et décide plutôt de s’attaquer au gâteau, qu’il coupe avec un soin agréable. « Voyons voir s’il goûte aussi bon qu’il sent ! » Elle s’empare de son assiette avec un petit sourire de côté, déterminée à garder le silence pour ne pas gâcher la surprise avant qu’il ait pris sa première bouchée. Elle ronge donc son frein le regardant amener sa cuillère à ses lèvres et c’est tout juste si elle attend son grondement satisfait avant de s’exclamer : « Y’avait pas d’café dans la recette à la base c’est moi qui leur ai demandé d’en rajouter ! »
Une fois leur petit goûter terminé, l’attention de Sid revient inévitablement sur ses paquets. « Tu crois que j’peux ouvrir mes cadeaux maintenant ? Tu meurs d’envie de me les donner. » Il n’a pas tort, elle trépigne d’impatience depuis l’instant où ces présents soigneusement choisis ont disparu derrière leur emballage. Quoi qu’à la réflexion, sa fébrilité remonte plutôt au soir où elle a validé en tremblotant la commande de son cadeau le plus personnalisé. Malgré tout, elle secoue la tête avec indulgence et laisse échapper un soupir. « Genre toi t’es pas la curiosité incarnée ! » Toute taquinerie mise à part, Aisling ne se laisse pas distraire de sa mission et s’empresse de récupérer le premier paquet pour le remettre entre ses mains. Étant donné la passion à moitié assumée de son copain pour les énigmes et la façon dont elle s’exprime inévitablement dans sa lenteur légendaire quand il s’agit de dépiauter ce qu’Aisling lui offre, autant ne pas perdre de temps. Un sourire un brin moqueur flottant sur ses lèvres, l’irlandaise le regarde tripoter son cadeau dans tous les sens comme s’il pouvait deviner son contenant à l’aide de ses phalanges. Puis il daigne s’intéresser au ruban, qu’il dénoue avec autant de soin que s’il tenait absolument à réutiliser le papier. Enfin, le casque rétro apparaît sur le carton glacé et Aisling s’empresse d’expliquer : « Pour qu’tu puisses écouter ta musique tranquillement quand tu dessines sans faire grogner Mouse ou Alicia… » Une façon inconsciente de justifier son choix, lui rendre le cadeau plus agréable dans le cas où il ne lui plairait pas. Elle sent ses poumons se relâcher en entendant son rire léger. « Tu sauras que Mouse trouve que j’ai d’excellents goûts musicaux. Bon, Alicia, par contre, c’est autre chose… » Aisling ricane avec lui, bien plus à l’aise à l’idée qu’il passe de longues heures en compagnie de sa collègue depuis qu’elle a compris que cette dernière avait plus de chances de s’intéresser à sa poitrine qu’aux beaux yeux de l’australien.
Un peu trop rapidement à son goût, Sid repose ce premier cadeau et tend cérémonieusement les mains pour recevoir le prochain. La gorge nouée, elle s’empare d’une petite boite en velours qu’elle dépose timidement au creux de ses paumes. Heureusement pour ses nerfs, l’irlandaise n’a pas jugé utile de recouvrir la boite à bijoux d’un autre emballage, aussi elle n’a pas à attendre trop longtemps avant que Sid ne soulève le couvercle. Les dents nerveusement plantées dans sa lèvre inférieure, Aisling scrute discrètement le visage de son copain pour tenter de percevoir ses impressions sur ses traits. Les sourcils légèrement froncés, il approche la chaînette de son visage, et sa pomme d’Adam remonte sur sa gorge alors qu’il glisse ses doigts sur l’inscription manuscrite ornant le pendentif. « Et ça… c’est les étoiles sous lesquelles on s’est blottis sur le toit, l’tout premier soir après qu’tu m’as avoué c’que tu ressentais pour moi. » Elle murmure fébrilement, terrifiée comme bien trop souvent à l’idée de le faire fuir avec ses sentiments à fleur de peau. Aussi, elle s’étonne de découvrir l’émotion qui brille dans ses yeux alors qu’il se redresse pour la regarder. « Leen, je… » Sa voix est rauque, altérée par un bouleversement si évident qu’elle bat des cils en croulant sous sa propre émotivité. « Tu veux bien m’aider ? » Elle hoche la tête en se pinçant les lèvres, s’essuie furtivement le coin de l’œil avant de récupérer le collier. Les mains agitées d’un léger tremblement, elle passe la chaîne autour de son cou en effleurant sa peau tatouée du bout des doigts. Puis elle glisse l’anneau dans le fermoir, troublée par l’impression étrange de revendiquer non seulement son amour, mais aussi sa personne. Comme si, pour la première fois depuis que leurs lèvres se sont étreintes, Aisling réalisait qu’il est sien autant qu’elle lui appartient. « Merci. » Le cœur battant, elle savoure la chaleur de sa paume autour de son poignet et la douceur de ses baisers au creux de sa main. « Comme ça, j’saurai que t’es toujours un peu avec moi. » Une cascade de tendresse déferle sur son cœur, si forte qu’Aisling en a le souffle coupé. Leurs regards s’accrochent et ses yeux glissent vers les lèvres de son copain alors qu’une passion imprévue s’embrase entre eux. Affolée par la lave de désir qui coule dans son bas ventre, elle se détourne timidement et remet une mèche derrière ses oreilles pour tenter de le distraire de ses joues rosées.
« J’ai encore deux autres surprises pour toi. » Elle lance d’une voix moyennement maîtrisée en attrapant le dernier paquet qu’il s’empresse aussitôt de tâter. « La première c’est c’que tu porteras ce soir… et la deuxième c’est c’que j’vais porter moi. » Le cœur battant à tout rompre, elle lui jette un coup d’œil, ravie et un peu paniquée de découvrir l’effet que sa confession semi coquine a eue sur ses traits. Les yeux agrandis, il la dévisage d’un air vaguement rêveur et indéniablement intéressé. Elle croit même surprendre une certaine fébrilité dans la façon dont il se redresse mais décide de ne pas poursuivre son investigation au risque de flirter avec ses angoisses d’un peu trop prêt. « J’ai hâte de découvrir c’que tu vas porter alors… c’que j’vais porter moi aussi d’ailleurs. » Il bredouille en dépiautant le dernier paquet sans la faire la languir, pour changer. Les lèvres pincées d’amusement, elle guette ses expressions alors qu’il déplie la chemise en dentelle fine et découvre à la lueur d’un rayon doré que la pudeur n’est pas vraiment à l’ordre de la soirée. Comme elle s’y attendait, cette révélation ne semble pas le déranger, et c’est avec un sourire un brin espiègle qu’il relève les yeux vers elle. « Elle est très jolie, merci. Ta… tenue est assortie à ma chemise ? » La candeur de sa question nimbée d’espoir lui arrache un petit rire cristallin. « Oui, mais pas comme tu crois. » Elle répond en nouant ses poignets derrière sa nuque pour mieux plonger son regard dans le sien et lui offrir son minois satisfait. Voilà des mois qu’elle fomente ce petit coup monté, inspirée par une confession à moitié innocente que Sid a laissé échapper au cours d’un e-mail qu’il a certainement oublié. Il avait l’air si sûr de lui en décrétant qu’une robe rouge, en satin ou en dentelle, ne manquerait pas de lui aller. Des heures durant, elle a épluché les sites de ses boutiques préférées à la recherche de la tenue parfaite, une robe assez fluide pour danser, qui épouserait ses courbes en les révélant juste assez pour attiser son désir tout au long de la soirée. « Par contre pour la découvrir, va falloir que tu m'laisses me préparer. » Elle plaisante en pressant tendrement le bout de son nez contre le sien avant de lui voler un baiser. Ensuite, elle s’échappe de son étreinte avant qu’il n’ait le temps de protester.
Un rire au bord des lèvres, Aisling virevolte jusqu’à la chambre et récupère la robe soigneusement dissimulée dans sa valise avant de se faufiler dans la salle de bain. Du bout des doigts, elle referme le verrou dans son dos puis se glisse sous l’eau brûlante de la douche, savourant sa morsure agréable alors qu’elle débarrasse sa peau des grains de sable ostentatoires que la crème solaire y avait collé. Elle apporte un soin tout particulier à sa toilette, refusant de quitter la cabine de douche avant d’être certaine d’avoir délicatement parfumé à la rose la moindre parcelle de son corps. Enfin, elle s’enroule dans une serviette confortable et met de l’ordre dans sa chevelure humide devant le miroir embué. Elle aime ces instants passés à se faire jolie pour lui. Aime savoir que chaque soin qu’elle apporte à son corps, depuis la crème onctueuse qu’elle applique sur ses jambes au spray hydratant dont elle asperge ses cheveux, seront savourés par la douce fermeté de ses doigts. Un frisson d’envie la traverse alors qu’elle enfile le tanga en dentelle et satin noir méticuleusement assorti à la chemise de son copain. Les lèvres pincées, elle étudie son reflet d’un œil critique et finit par se détendre, soulagée de constater que les lignes délicates de la lingerie ne rappellent en rien les dessous vulgaires dans lesquels Ivana s’offre à ses abonnés. Prise d’un sursaut de pudeur, elle se glisse bien rapidement dans la robe qui enveloppe confortablement son corps. Un sourire satisfait au coin des lèvres, elle ajuste le décolleté plongeant, le dos nu gracieusement drapé, et la jupe légère, parfaite pour danser. Les minutes suivantes sont consacrées à sécher ses cheveux et appliquer son maquillage avec soin. Un rouge à lèvre cerise assorti à sa robe, un cat eye pour accentuer ses yeux gris, une touche d’enlumineur sur ses pommettes pour atténuer le rouge qui lui monte si facilement aux joues. Car ce soir plus que jamais, Aisling vise la perfection. C’est le présent qu’elle entend lui offrir en s’efforçant d’incarner au plus près ses fantasmes.
Enfin, elle est prête. Après avoir inspecté une dernière fois son maquillage et la courbe de son fessier, Aisling prend une profonde inspiration et se détourne du miroir pour pousser la poignée. L’air est plus sec à l’extérieur. Plus frais aussi, malgré la douceur de l’été australien. Le cœur agité d’un trac presque agréable, elle enfile ses talons et se présente timidement à l’encadrement de la porte. Les sourcils froncés, l’air concentré, Sid ne l’a pas encore remarquée. Assis un peu plus loin dans le fauteuil pour lequel il semble s’être pris d’affection, il esquisse un croquis avec des gestes assurés. En temps normal, Aisling se serait laissée attendrir par le petit sourire qui s’étire distraitement au coin de ses lèvres. Mais ce soir, c’est sa tenue qui retient tout son attention. Captivée par le dessin de la dentelle sombre contrastant avec sa peau pâle et la façon dont sa transparence révèle subtilement ses tatouages, elle en oublie jusqu’à sa propre tenue et la surprise qu’elle espérait lui faire. « Wow. » Elle souffle en s’arrachant au cadre de la porte pour faire un pas dans la pièce. Il relève le nez de son dessin pour la regarder, et l’abandonne aussitôt sans plus y accorder la moindre attention. Flattée et un brin intimidé par l’intensité de son regard glacier parcourant ses courbes, elle ressent bien vite le besoin de combler la distance qui les sépare pour retrouver la chaleur rassurante de son corps contre le sien. « Ça t’va encore mieux que j’l’espérais mon Sid t’es… vraiment hyper sexy. » La confession la surprend en lui échappant le plus naturellement du monde. Les joues brûlantes, elle s’avance prudemment entre ses jambes, délicieusement mises en valeur par le jean skinny qu’il a enfilé, et elle glisse délicatement ses mains dans les siennes comme pour mieux apprivoiser l’envie brûlante qui s’éveille doucement entre eux.
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Day 5: I would never fall unless it’s you I fall into
Have you ever fed a lover with just your hands? Close your eyes and trusted, just trusted. Have you ever wished for an endless night? Lassoed the moon and the stars and pulled that rope tight. Have you ever held your breath and asked yourself, will it ever get better than tonight? • Glitter in the Air, P!nk | dessin
Son air innocent ne la dupe pas une seconde. Un petit rire lui échappe, si irrésistible que Sid sent à son tour un sourire amusé s’étirer sur ses lèvres. Elle se penche vers lui pour le retenir agréablement prisonnier, ses bras enroulés autour de son cou. Par réflexe, il cherche sa taille, y pose une grande main dans le creux qui lui est réservé. Son sérieux retrouvé, elle confirme : « Oui, mais pas comme tu crois. » Il n’en faut pas plus pour l’intriguer davantage. La dentelle fine qu’il imaginait se brouille, remplacée par un amas d’images aussi floues que délicieuses qui piquent encore plus sa curiosité. « Par contre pour la découvrir, va falloir que tu m’laisses me préparer. » La jeune femme presse son nez contre le sien. Le petit geste tendre vient atténuer la déception qu’il ressent à l’idée de la laisser s’échapper. Son soupir contrarié meurt sur ses lèvres, dissipé par le baiser affectueux qu’elle lui vole. Il l’a à peine savouré qu’elle s’efface déjà, lui file entre les doigts sans qu’il ne puisse la retenir. Elle disparaît dans la chambre à coucher sans un regard en arrière, le laissant seul dans le salon. Avec un hochement de tête amusé, il se met à récupérer le papier d’emballage échoué sur le sol. Il vient de le comprimer en une grosse boule lorsqu’il entend la porte de la salle de bain claquer, lui indiquant du même coup que le champ est libre. Il fait un détour par la cuisine, où il jette le papier dans le bac à recyclage et range dans le réfrigérateur le gâteau soigneusement recouvert d’une pellicule plastique pour l’empêcher de sécher.
Dans leur chambre à coucher, il étale la chemise à plat sur le lit. Les mains appuyées sur les hanches, il l’observe un instant en passant en revue dans sa tête la tenue qu’il avait prévu de porter ce soir. Il conclut rapidement que son jean noir, plus chic que ses modèles habituels aux genoux déchirés, ira aussi bien avec le cadeau d’Aisling qu’avec la chemise qu’il avait apportée. La dentelle est fluide et légère, étonnamment douce lorsqu’il la fait glisser sur son épiderme. Il ne boutonne qu’à moitié le vêtement pour ne pas cacher l’aigle qui décore ses pectoraux et que la jeune femme adore explorer du bout des doigts, ainsi que son nouveau pendentif. En rentrant les pans dans la taille de son jean, il s’observe dans le miroir. Aisling savait ce qu’elle faisait en jouant les stylistes : le tissu sombre crée un effet clair-obscur avec sa peau tandis que la transparence met en valeur ses tatouages. Satisfait du résultat, il applique ensuite une fine couche de pommade boisée dans sa chevelure pour lui donner un air subtilement désordonné, comme si quelqu’un s’était amusé à tirer sur les mèches. Il termine son look en enfilant les chaussures que Caroline lui a offertes à Noël, une paire de mocassins en cuir noir vernis ornés de scorpions brodés. Il jette un coup d’œil dans le miroir et, en constatant à quel point ils s’agencent à merveille avec ses vêtements, ne peut s’empêcher de se demander si sa sœur et sa copine n’ont pas manigancé leur plan ensemble.
Lorsqu’il est prêt, il tend l’oreille. Il lui semble percevoir le bruissement de l’eau qui s’écoule dans la douche, ce qui signifie qu’il a encore de longues minutes devant lui avant qu’Aisling ne sorte de la salle de bain. Il retrouve donc sa place de choix dans le fauteuil qu’il a adopté à leur arrivée. Son cahier à dessin se trouve toujours sur le petit meuble. Il le prend délicatement, comme pour s’excuser de l’avoir aussi violemment reposé la veille. Les dents enfoncées dans la chair tendre de sa joue, il hésite un instant, puis il inspire un grand coup et l’ouvre à la page marquée d’un signet, la dernière sur laquelle il a esquissé un croquis. Le portrait d’Adele occupe tout l’espace, toujours serein et plein de vie. Cette fois, il n’éprouve aucune angoisse à le regarder. Au contraire, c’est le bonheur qui lui baigne le cœur devant cette preuve irréfutable qu’il n’a pas oublié son visage comme il le craignait. Apaisé, il tourne la page, révélant le papier crème soyeux, prêt à accueillir des images nouvelles. Il fait courir la mine sur son terrain de jeu, dessine des cercles imprécis qui prennent la forme d’un sympathique personnage rondouillard et affublé de petites oreilles, qui porte un chapeau d’anniversaire. Il tient un bouquet de ballons dans son poing, un serpentin accroché au bec comme si c’était une clope. Sid est si concentré sur son dessin qu’il n’entend pas le bruit discret de la porte. C’est la voix d’Aisling qui le ramène à elle. « Wow. » Par réflexe, il relève la tête vers elle.
Elle porte une robe rouge à la coupe simple, mais dont le tissu léger épouse à la perfection ses courbes. La bouche sèche, il ouvre de grands yeux fascinés, comme pour mieux la voir. Il remet son cahier sur le meuble, qu’il trouve à tâtons, déterminé à ne pas détourner le regard une seconde. Elle s’avance vers lui et il jurerait qu’elle glisse sur le sol tel un mirage, une somptueuse vision carmin qui le rejoint enfin. « Ça t’va encore mieux que j’l’espérais mon Sid t’es… vraiment hyper sexy, » murmure-t-elle, les joues délicieusement assorties à sa robe tandis qu’elle s’immisce dans l’espace entre ses jambes. Le visage levé vers elle, il noue avec bonheur ses doigts entre les siens pour répondre à son invitation. « Moi, j’suis sexy ? Non mais tu ne t’es pas bien regardée, tu es… » magnifique, sensuelle, tout c'que j'ai toujours voulu, infiniment désirable... Les mots se bousculent et lui échappent, refusent de s’exprimer. Alors, il se lève et libère l’une de ses mains. De celle qu’il retient prisonnière, il l’encourage d’une impulsion délicate à tourner sur elle-même. Elle s’exécute avec grâce. Le mouvement fait virevolter la jupe, révélant les lignes attrayantes de ses longues jambes décorées des tatouages qu’il y a encrés. De voir son art sur sa peau éveille à coup sûr chez lui une délicieuse possessivité, mais c’est la première fois qu’elle provoque aussi un éclair de désir si foudroyant qu’il lui coupe le souffle. Le décolleté plongeant de la robe, qui complimente sa poitrine et la met sensuellement en valeur, n’arrange rien. Il s’imagine explorer de ses lèvres la peau blanche, l’embrasser jusqu’à ce qu’elle se couvre d’un fin voile rosé qui s’agencerait à la riche couleur du tissu. La pirouette révèle aussi le dos nu et ses rubans croisés qui se terminent en une boucle sur sa chute de rein. Il espère déjà avoir l’occasion de la dénouer tout en douceur.
Il l’attire tout contre lui et pose sagement les mains au milieu de son dos, il incline la tête pour humer son parfum. Innocemment, il fait courir son nez sur la courbe de sa mâchoire jusqu’à ce qu’il atteigne son oreille. « J’savais bien que le rouge t’irait à merveille, » murmure-t-il en embrassant le lobe décoré d’un anneau argenté. S’il se rappelait avoir échangé à tous les jours avec elle pendant son deuxième séjour en désintoxication, il avait oublié la plupart des détails de leurs conversations. Mais pas la robe rouge. Le souvenir de ce souhait hypothétique, exprimé sans arrière-pensée à l’époque parce qu’il était trop terrifié par ses sentiments pour y faire face, ne l’avait pourtant jamais quitté. Il n’aurait pas cru pour autant qu’Aisling s’en serait aussi rappelée. Il se redresse pour effleurer son nez du sien et ajouter tout contre ses lèvres : « Et toi, tu savais très bien que ça m’plairait un peu trop de te voir habillée comme ça pour moi… » L’atmosphère se charge d’une délicieuse tension qu’il fait durer encore une seconde avant de l’embrasser, plus sagement qu’il ne le voudrait pour ne pas étaler prématurément le rouge qu’elle a appliqué avec soin sur sa bouche. Il s’écarte avant que le baiser n’ait le temps de s’enflammer, bien conscient qu’ils risquent fort de ne jamais sortir de la chambre s’ils se laissent prendre à ce petit jeu. « D’ailleurs, c’est quand même un peu dommage qu’on a prévu d’aller danser… » Il échange un petit sourire complice avec Aisling, puis se dirige vers sa valise, dans laquelle se trouve toujours son perfecto. Avec une pointe de satisfaction, il constate que la couleur de la doublure s’agence à la perfection à la tenue de sa copine, tout comme les semelles de ses mocassins.
« Prête ? » lui demande-t-il sur le seuil de la porte. Elle acquiesce et ils sortent de leur maison de vacances. Il verrouille, glisse soigneusement les clefs dans la poche intérieure de sa veste, puis tend le bras à Aisling. D’un pas nonchalant, ils rejoignent la plage, où un trottoir en bois permet aux promeneurs et aux baigneurs de se rendre jusqu’aux bars qui longent l’océan sans avoir à marcher dans le sable. Le soleil commence à descendre, colorant de roses et d’orangés le ciel. Au loin, les guirlandes de lumière des terrasses scintillent comme autant d’étoiles. Il leur faut moins d’un quart d’heure pour atteindre le Salty Shores, un pub un peu chic qui les avait séduits avec son menu généreusement garni de cocktails sans alcool. Bien au fait du penchant qu’a Aisling pour la galanterie, il lui ouvre la porte et la laisse entrer la première. En cette soirée du Australia Day, il s’attendait à ce que le pub soit bondé, mais il n’y a pour l’instant qu’une vingtaine de personnes à l’intérieur et une autre dizaine qui sirotent des cocktails, assises à l’extérieur. Le décor est chaleureux et mélange agréablement les tons de bleu, les boiseries et les accents dorés. Il allait proposer à Aisling d’aller s’installer sur la terrasse pour profiter de la brise de fin de journée quand il aperçoit la table de billard qui occupe le coin de la pièce. « Regarde, Leen ! » Emballé, il attrape sa main et l’entraîne vers cette dernière, dont il effleure le rebord verni du bout des doigts. « Ça fait hyper longtemps que je n’ai pas joué… » Des mois, en fait. Depuis la fois où elle l’avait appelé en panique pour qu’il vienne la récupérer sur le toit d’un hôtel. Ce soir-là, il avait partagé une partie avec une rousse qui, même si elle lui plaisait pas mal, n’avait aucune chance de gagner contre Aisling. Par la suite, pour protéger sa sobriété toute nouvelle, il n’avait plus vraiment remis les pieds dans un bar, et n’avait donc pas eu l’occasion de jouer. Il tourne vers la jeune femme un regard plein d’espoir, avec juste une touche de supplication : « Ça te dit de faire une partie ? »
L'inspiration pour le décor du bar:
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
« Moi, j’suis sexy ? » Sa voix rauque vibre d’une douce envie et la façon dont il enroule ses doigts autour des siens attise ces braises si agréable qu’Aisling commence à reconnaître. « Non mais tu ne t’es pas bien regardée, tu es… » Les mots lui échappent, mais le regard incandescent qu’il promène sur ses courbes est le plus beau des compliments. Les joues brûlantes, elle saisit avec soulagement la distraction qu’il lui propose et esquisse une pirouette maîtrisée, s’offre à son regard en savourant la façon dont le tissu fluide de la robe accompagne ses mouvements et glisse sur ses jambes avant de les envelopper quand il la ramène contre son torse. Elle se laisse guider par les impulsions assurées de son cavalier, savoure l’aisance avec laquelle il la soumet sans un mot à sa volonté. Hissée sur la pointe des pieds, elle enroule ses bras derrière sa nuque pour mieux l’accueillir au creux de son cou. « J’savais bien que le rouge t’irait à merveille. » Il fait couler ces mots tendres au creux de son oreille, ses lèvres taquinant son lobe exactement comme elle l’aime. Elle frissonne dans son étreinte, esquisse un sourire espiègle qui se transforme en gloussement malicieux alors qu’il murmure tout contre ses lèvres : « Et toi, tu savais très bien que ça m’plairait un peu trop de te voir habillée comme ça pour moi… » Leurs regards s’accrochent, pétillants d’un désir complice. « On peut dire ça, oui… » Elle souffle en se mordillant la lèvre inférieure, trop fière de son petit effet pour s’alarmer de la tension voluptueuse qui enfle entre eux. Il l’embrasse enfin, ses lèvres infusées d’une passion contrôlée qui ne fait que l’allumer davantage. Car elle aime sentir à quel point il la désire, deviner à la pression de ses mains et la chaleur de son corps ferme plaqué contre le sien les efforts qu’il déploie pour se retenir. Et elle s’étonne de la clarté dangereuse avec laquelle l’envie de flirter avec ces flammes se mêle à sa crainte de le voir céder. Ses lèvres sont encore offertes quand il la libère sagement. Comme si elle espérait qu’il les capture à nouveau dans un éclat de regret. « D’ailleurs, c’est quand même un peu dommage qu’on a prévu d’aller danser… » Le sourire qu’ils échangent illustre sans mal les images délectables qu’ils s’autorisent à un instant à effleurer. les mains de Sid remontent sous ma jupe, frôlent l’intérieur de mes cuisses, agrippent mes fesses nues et me plaquent contre son membre dressé. Il s’écarte avant d’avoir pu percevoir son sursaut d’angoisse. Troublée par les images crues qui l’ont traversée sans prévenir, Aisling plonge dans son sac à main et vérifie studieusement son kit de maquillage pour laisser l’inquiétude se dissiper. finalement c’est p’t-être pas plus mal qu’on reste pas là toute la soirée… Elle songe en le suivant sagement dans l’entrée.
Main dans la main, ils remontent un chemin de bois érodé par le sable et le vent. Le cœur léger, elle ne peut s’empêcher de le regarder du coin de l’œil. Il est beau, dans la lumière chatoyante de la fin du jour ; tout en contrastes et muscles élancés. Sa silhouette racée mise en valeur par les touches rock de son look épuré, depuis le perfecto en cuir jusqu’à la pointe de ses souliers lustrés, parfaits pour danser ; son regard glacier, adoucit par la candeur de son sourire alors qu’il lui partage les réflexions qui le traversent, des mots taquins ou des mots doux. Un vent tiède se lève plus loin sur la baie, danse contre leur peau et agite leur chevelure. Les paupières closes, Aisling prend une profonde inspiration, s’imprègne de cette soirée d’été infusée de bonheur et de paix. Des soirées comme elle a trop rarement eu l’occasion de goûter. Leurs pas distraits les rapprochent de la civilisation et du brouhaha discret des conversations. L’odeur agréable du tabac se mêle aux parfums fruités des cocktails et aux embruns de l’océan alors qu’ils sillonnent entre les tables surmontées de guirlandes pour rejoindre l’entrée du Salty Shores, un pub au décor luxueux et romantique qui les a séduit dès leur arrivée. Sid s’efface pour lui tenir la porte, et elle pénètre timidement à l’intérieur, fascinée par les murs de velours bleu mis en valeur par le bois sombre du mobilier et les éclats de décoration dorés. Le cadre est intime, comme elle l’espérait. Rien à voir avec les bars bondés qu’elle fréquentait quand Sid et elle se sont rencontrés. « Regarde, Leen ! » Un ravissement adorable illumine son visage alors qu’il l’entraîne vers le fond de la pièce où trône fièrement une table de billard. « Ça fait hyper longtemps que je n’ai pas joué… » Il souffle d’un air presque nostalgique en promenant ses longs doigts fins sur le bois lustré. « J’savais même pas que t’en faisais. » Elle l’observe avec un petit sourire empreint de curiosité qui reflète sans mal son envie de fouiner pour découvrir quelques nouvelles bribes de son passé.
« Ça te dit de faire une partie ? » Comment lui refuser, quand il la regarde avec ces grands yeux brillants d’espoir. Elle fait pourtant mine d’hésiter, s’amuse de voir un voile de supplication s’imprimer subtilement sur ses traits. « D’accord, mais faut qu’tu saches que j’sais absolument pas jouer ! » Elle esquisse une petite moue, s’apprête à implorer sa miséricorde quand une idée un brin plus coquine se fraie un chemin dans son esprit et vient dessiner un sourire espiègle au coin de ses lèvres. D’un pas louvoyant, elle comble la distance qui les séparait et noue ses poignets derrière sa nuque. « Alors j’crois bien qu’tu vas devoir m’initier… » Le double sens palpable de ses paroles a l’effet escompté, et son cœur s’emballe en sentant les mains de son copain se refermer autour sa taille comme par réflexe. Il n’en faut pas plus pour que la tension qui crépitait tout à l’heure entre eux revienne s’inviter. Elle plonge dans son regard voilé, effleure ses lèvres des siennes pour le tenter, savoure un instant son souffle tiède à la douce odeur de café, puis s’écarte avant qu’il ne puisse les capturer. « J’vais nous chercher à boire, j’te laisse tout installer ? » Sans attendre sa réponse, elle lui échappe avec fluidité, s’amuse de sentir son regard sur son corps alors qu’elle s’éloigne d’une démarche féline vers le bar. Les bras appuyés contre le bois vernis, elle sourit à la barmaid qui essuie un verre en discutant avec des clients un peu plus loin. Aisling en profite pour jeter un coup d’œil en direction de Sid, observer en douce ses mouvements assurés et imprégnés d’un sérieux irrésistible alors qu’il prépare leur futur terrain. Elle se réjouit de surprendre malgré tout son regard errer à plusieurs reprises de son côté. Satisfaite, l’irlandaise s’empare d’un petit menu et tourne les pages jusqu’à tomber sur la sélection sans alcool. Ce soir, elle n’a aucun mal à se retenir de boire. Et pour une raison qu’elle parvient difficilement à s’expliquer, ni l’odeur des spiritueux, ni les reflets dorés de la bière mousseuse glissant à ses côtés sur le bar ne lui donne envie de consommer. Car la présence de Sid et la perspective de passer la soirée à ses côtés est bien la seule réalité à laquelle Aisling ne veut jamais échapper.
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Day 5: I would never fall unless it’s you I fall into
Have you ever fed a lover with just your hands? Close your eyes and trusted, just trusted. Have you ever wished for an endless night? Lassoed the moon and the stars and pulled that rope tight. Have you ever held your breath and asked yourself, will it ever get better than tonight? • Glitter in the Air, P!nk | dessin
Aisling laisse planer le silence quelques secondes. Sid se doute bien qu’elle essaie de faire durer le suspense, mais il ne ressent pas la moindre trépidation. C’est qu’il la connait assez pour savoir qu’elle n’est pas du genre à lui refuser un petit plaisir comme celui-là et que, de surcroît, ce n’est pas le soir de son anniversaire qu’elle aura envie de le décevoir. Il attend donc patiemment, l’ombre d’un sourire aux lèvres, qu’elle lui réponde : « D’accord, mais faut qu’tu saches que j’sais absolument pas jouer ! » Elle a l’air si innocente qu’il pourrait presque croire qu’elle tente de l’arnaquer. C’est une technique vieille comme le monde, après tout – celle, aussi, que Bear lui a apprise dès qu’il s’est mis en tête de parfaire son éducation de faux criminel. Rien de plus simple, que de se faire passer pour le plus médiocre des joueurs, question d’endormir la méfiance de l’adversaire avant de le plumer sans remords à la dernière partie. Une moue espiègle tord les lèvres carmin d’Aisling tandis qu’elle s’avance vers lui telle une ingénue séductrice. « Alors j’crois bien qu’tu vas devoir m’initier… » souffle-t-elle en enroulant ses bras autour de sa nuque. Les mains de Sid se referment sur sa taille fine, l’encerclent pour mieux la retenir tout contre lui. Elle ne parle pas que de billard, il l’a très bien compris. Le cœur battant, la bouche un peu sèche, il se permet l’espace d’un instant de songer aux plaisirs auxquels il l’a déjà initiée et à ceux qu’il rêve encore de lui faire découvrir.
Comme si elle lisait dans ses pensées, elle le tente en toute impunité, fait mine de lui offrir le baiser passionné qui pourrait tempérer le brasier qu’elle a allumé en lui. Elle s’arrache pourtant à ses bras avant qu’il n’ait pu y goûter, s’écarte malgré l’étincelle de désir qu’il perçoit clairement dans son regard et qui se reflète dans le sien. « J’vais nous chercher à boire, j’te laisse tout installer ? » qu’elle lance par-dessus son épaule en s’éloignant d’une démarche de danseuse. Sid hoche la tête d’un air distrait, hypnotisé par l’ondulation troublante de ses hanches. Il s’en détourne avec un sursaut rêveur et tente de se concentrer sur le triangle de plastique dans lequel il regroupe à l’instinct les boules pour préparer la partie. Seulement, ce sont des gestes qu’il a répétés des centaines de fois déjà, et ils ne suffisent pas à l’empêcher de chercher la silhouette de la jeune femme au bar. Attiré comme un papillon à une chandelle par l’arc harmonieux de sa chute de rein, cambrée contre le zinc, et la courbe gracile de ses épaules dénudées, il revient irrémédiablement vers elle. Elle doit sentir la brûlure de son regard, car elle finit par tourner la tête vers lui, un sourire complice aux lèvres, le menton posé au creux de sa paume. Un éclair de désir tel qu’il en a peu connu le traverse avec une violence si inattendue qu’il lui en coupe presque le souffle. Dérouté, il se détourne et inspecte les queues accrochées au mur, s’intéresse au grain du bois jusqu’à ce que la sienne décide de rester sagement au repos.
C’est en posant les longs bâtons sur le velours de la table qu’il remarque le nouveau venu. Installé sur un tabouret au bar, il fixe ouvertement Aisling, les yeux collés à son postérieur comme s’il croyait pouvoir y découvrir les secrets de l’univers. Surpris par le sursaut de possessivité qui se creuse une place au fond de sa poitrine, Sid n’hésite qu’une fraction de seconde avant de se mettre en mouvement. D’un pas décidé, il contourne la table et s’avance vers le zinc. Arrivé à la hauteur de la jeune femme, il pose une main sur sa hanche, la paume fermement appuyée sur la forme rebondie d’une fesse galbée par le tissu rouge de sa robe. Aisling tourne vers lui un regard mi-subjugué, mi-interrogateur. Il lui répond d’un haussement d’épaules désinvolte. « J’ai fini de préparer la partie et tu m’manquais. » Un coup d’œil circonspect en direction de l’inconnu lui apprend qu’il s’est détourné, un rictus de déception figeant son visage. Satisfait, il incline la tête pour effleurer la tempe d’Aisling de ses lèvres. Il y appuie un baiser plein de tendresse puis descend plus bas, jusqu’à son oreille où il murmure pour qu’elle seule puisse l’entendre : « Puis j’avais envie qu’tout le monde sache qu’on est ensemble. Qu’ce soir, t’es rien qu’à moi… » Il devine la fébrilité qui s’empare de son corps au tremblement délicieux qui la traverse. Du coin de l’œil, il aperçoit la barmaid qui les rejoint sur l’entrefaite en s’essuyant les mains sur un linge quadrillé. « Qu’est-ce que j’peux vous servir ? » demande-t-elle d’un ton chaleureux. C’est Sid qui lui répond lorsqu’il devient évident qu’Aisling n’est pas en état de le faire : « Le Royal Blush pour mademoiselle et le Love Tonic pour moi, merci. » Il avait regardé le menu quelques jours avant leur départ et repéré les mélanges qui lui semblaient particulièrement appétissants, une curiosité plutôt utile en cet instant. « J’espère que ça te va, » souffle-t-il à Aisling tandis que la barmaid s’éloigne pour préparer leurs verres.
les mocktails:
le royal blush pour la princesse des gouttières rougissante – « What better way to kick back and celebrate the end of another hot summer day at the office than with a nice glass of Rose with friends in the dappled sunlight, unless of course you really want to celebrate something a bit special. If that’s the case, then our Royal Blush cocktail is the perfect elevated alternative to a glass of the famous rose coloured option. We’ve even used rose as a base to build on, adding our diamonds blend to give more complexity and bite, then of course the most royal of all fruits, the strawberry, not only to colour and add some sweetness, but also to create a garnish that’s not only beautiful but of course, delicious as well. No need to be embarrassed about celebrating in style, let the drink do all the blushing for you. »
le love tonic pour le romantique au grand coeur mou qui s'ignore – « Love is a complex game of to and fro, but when it’s right it’s right, and often that comes with those little extras and surprises you didn’t know you were getting. Which is why our 2 of Hearts wasn’t simply named a Hearts and Tonic like the rest, because our Hearts blend has that wonderful element of being different and surprising. Initially it looks and feels like a classic Gin & Tonic, clear, on ice, fragrant from it’s botanicals and bitter from it’s Juniper, but as the flavour develops the array of spices evolves and leads to quite the surprising and enjoyable experience, much like that first kiss from a one true love. »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
Ses ongles lustrés tapotent le bois vernis du bar. Un soupir au bord des lèvres, Aisling guette la barmaid encore occupée à servir une tournée dans une ribambelle de verres à shots alignés. Elle ne remarque pas la présence dans son dos avant de sentir une chaleur contre sa hanche. Un sursaut de surprise contracte son cœur, bien vite remplacé par une vague de bonheur alors que son corps reconnaît la paume revendicatrice de son copain. Elle le dévisage avec des yeux ronds, amusée par sa hardiesse et le sourire satisfait qui flotte au coin de ses lèvres. Nonchalant, il hausse une épaule en réponse à sa question muette : « J’ai fini de préparer la partie et tu m’manquais. » Cet aveu la ravie, tout comme le bras qui la presse un peu plus encore contre son flanc. Pourtant, les yeux de Sid lui échappent et vont errer un peu plus loin. Intriguée, l’irlandaise s’étonne de le voir défier un type du regard jusqu’à ce que ce dernier détourne le sien au fond de son verre. Les traits du tatoueur s’adoucissent aussitôt et ses lèvres pressent un baiser délicat contre sa tempe, glissent contre sa peau, s’aventurent au creux de son oreille. « Puis j’avais envie qu’tout le monde sache qu’on est ensemble. Qu’ce soir, t’es rien qu’à moi… » Délicieusement profondes, les basses de sa voix font couler une lave de désir le long de son échine. « Sid ! » Elle glapit une protestation qui n’en a que la forme, car ses yeux brillants et ses lèvres rosées trahissent le plaisir évident qu’elle ressent à l’idée d’éveiller en lui ce genre sentiments ; d’être sienne, dans ce cœur qu’il protège depuis déjà des années, dans son corps, que lui seul pourra jamais posséder.
Toute à ses roucoulements de bonheur, Aisling remarque à peine la barmaid lorsque celle-ci vient prendre leur commande. Son copain prend heureusement les choses en main, avec cette assurance innée qui n’arrange rien et ne manque pas de la faire chavirer. « Le Royal Blush pour mademoiselle et le Love Tonic pour moi, merci. » Elle place une main devant ses lèvres pour dissimuler un gloussement mutin, séduite par la plaisanterie subtile qu’il glisse dans son choix de mocktails. Le sourire qu’affiche la barmaid en surprenant leurs regards pétillants de complicité et d’affection laisse entendre sans l’ombre d’un doute qu’ils sont loin d’être aussi discrets qu’ils le pensaient. Elle s’éloigne avec un hochement de tête et l’attention du beau brun revient entièrement sur l’irlandaise. « J’espère que ça te va. » Il n’a pas l’air d’en douter, aussi Aisling saisit cette occasion de poursuivre son petit jeu de séduction. « D’être rien qu’à toi ? » Elle minaude avec une innocence feinte en promenant la pointe de ses ongles sur les tatouages décorant ses avant-bras, délicieusement dévoilés par sa chemise retroussée. sexy… « J’pense que ça devrait pouvoir s’arranger… » Elle feint l’hésitation, comme si elle ne lui appartenait pas déjà toute entière. C’est qu’elle aime bien trop la façon dont il la fait sentir ce soir, un peu moins poupée brisée, un peu plus femme. Elle aime encore plus la surprise ravie qui s’allume dans ses yeux pâles, et la façon dont son regard la convoite comme s’il devait encore la séduire. Et elle se surprend à avoir envie de flirter avec les limites de ces possibilités, rassurée par le brouhaha des conversations qui louvoient entre les pans de décor feutré.
Du bout des doigts, Aisling remonte les pans de son perfecto en cuir jusqu’à effleurer la couture de sa chemise en dentelle. « Mais bon, ça dépend de c’que tu s’ras prêt à faire pour t’en assurer… » Elle lance, l’air de rien, les yeux rivés sur sa gorge et le relief seyant de sa pomme d’Adam. Du bout des doigts, elle taquine distraitement le premier bouton de sa chemise, puis s’en désintéresse et s’insinue plutôt sous son col, savourant le frisson qui s’éveille sous ses phalanges curieuses. « Voilà pour vous les tourtereaux, ça fera 17 dollars. » Les interrompt la barmaid en faisant glisser leurs boissons sur le bar, et Aisling doit fournir un effort conséquent pour retenir l’exclamation de joie qui la traverse quand elle découvre le rose profond et scintillant de son breuvage. C’est que ça clasherait un peu avec l’Aisling plus mature et séductrice que cette robe sensuelle et distinguée lui donne envie d’incarner. Pas dupe pour un sou, Sid lui décroche un sourire complice en tirant une carte de son portefeuille qu’il coince entre le majeur et l’index pour la présenter à la barmaid. sexy, ça aussi… elle songe en se mordillant les lèvres avec appréciation. Avec ses vêtements soignés, sa belle gueule et son assurance déroutante, Sid pourrait aisément se faire passer pour un de ces aristocrate mystérieux et charismatique, un peu comme son Bruce Wayne qu’il affectionne tant. mais genre en beaucoup plus beau. Une fois la somme réglée et la barmaid partie s’occuper de nouveau arrivants, Aisling enroule ses doigts autour de son verre et le fait tinter contre celui de Sid. « Alors, tu relèves le défi ? » Un éclat taquin dans le fond des yeux, elle soutient un instant son regard puis jette un coup d’œil en direction du billard, comme pour lui indiquer qu’elle ne demande pas mieux que de s’y laisser entraîner... et plus si affinité.
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ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
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Have you ever fed a lover with just your hands? Close your eyes and trusted, just trusted. Have you ever wished for an endless night? Lassoed the moon and the stars and pulled that rope tight. Have you ever held your breath and asked yourself, will it ever get better than tonight? • Glitter in the Air, P!nk | dessin
Des étoiles dansent dans les grands yeux d’Aisling, les éclairent d’une lueur malicieuse. « D’être rien qu’à toi ? » répète-t-elle, une moue enjôleuse sur ses lèvres rouges. Elle se plaît manifestement à jouer les séductrices. Il ne manquerait plus qu’elle fasse exprès de papillonner des paupières pour qu’elle ressemble à une femme fatale de dessin animé. Amusé et charmé tout à la fois, Sid se mord la joue pour se retenir de sourire. Il suit plutôt du regard le trajet faussement innocent de ses doigts qui remontent sur son avant-bras tandis qu’elle ajoute : « J’pense que ça devrait pouvoir s’arranger… » Bien sûr, il n’a jamais douté de son succès, mais son cœur s’emballe tout de même dans sa poitrine devant cet aveu des plus agréables. Il y a ce soir entre eux une délicieuse tension, une envie de jouer qu’ils n’avaient encore jamais eu l’occasion d’explorer. Il renoue avec le plaisir du flirt, découvre avec délectation qu’il n’en devient que meilleur lorsque la victoire est assurée et que c’est son Aisling qu’il cherche à séduire. « Mais bon, ça dépend de c’que tu s’ras prêt à faire pour t’en assurer… » Elle effleure l’un des boutons de sa chemise, rejoint nonchalamment le col. À travers la dentelle délicate, la caresse est discrète. Un frisson lui remonte l’échine. Tout c’que tu voudras bien m’laisser faire, souhaiterait-il lui murmurer à l’oreille, pour jouer à son tour les succubes tentateurs. Cependant, il est interrompu par la barmaid, qui vient faire éclater leur bulle d’intimité en posant devant eux leurs verres. À regret, il se détourne de la jeune femme le temps de tirer de sa poche son portefeuille. Il en sort une carte, la tend à la barmaid tandis qu’à ses côtés une Aisling fébrile se penche sur sa boisson. Rose et scintillant, le cocktail aurait sans doute pu porter son nom tant il semble avoir été créé spécifiquement pour elle. Celui de Sid, plus sobre, est néanmoins décoré d’une spirale de zeste d’orange agréablement fragrante. Son parfum lui chatouille les narines lorsqu’il porte le verre à ses lèvres, non sans avoir échangé un toast avec sa copine.
« Alors, tu relèves le défi ? » Il y a une intonation délicieusement provocatrice dans sa question et le coup d’œil éloquent qu’elle lance en direction du billard ne vient que la renforcer. Il laisse un sourire assuré s’étirer sur ses lèvres tandis qu’il s’incline vers Aisling pour lui murmurer à l’oreille : « J’demande pas mieux. » Il se redresse, lui tend la main. Elle ne se fait pas prier pour entrelacer ses doigts aux siens et il l’entraîne avec lui jusqu’à une table ronde à côté du billard. Il y pose son verre, là où il ne risque pas de le renverser d’un geste maladroit sur le velours bleu nuit. Puis, il libère Aisling, troque sa paume pour les bâtons qui attendaient sagement son retour. Il prend aussi deux cubes de craie dans le petit panier suspendu sur le côté. Il offre un de chaque item à la jeune femme et explique : « Tout d’abord, il faut recouvrir le bout de la queue de craie. » Il joint le geste à la parole et enduit de poudre colorée l’extrémité en bois. Il s’y attarde une ou deux secondes de plus que nécessaire, bien conscient de l’aspect suggestif du mouvement. D’ailleurs, une jolie brume rosée s’étale déjà sur les joues d’Aisling, qui ne perd pas une miette du spectacle. Sans pitié, il poursuit son numéro. « C’est important, ça permet de créer de la friction entre la queue et la boule. Et sans friction, c’est nettement moins agréable de jouer, tu vois ? » D’un geste de la tête, il l’encourage à appliquer la craie à son tour. Il l’observe, l’ombre d’un sourire amusé au coin des lèvres tandis qu’elle reproduit studieusement ce qu’il vient de lui apprendre. Satisfait du résultat, il range les cubes dans leur panier. « Pour le reste, il suffit de savoir manier la queue et d’avoir un bon tour de poignet. » Il ponctue la remarque d’un clin d’œil espiègle tout en retirant son perfecto, qu’il place sur le dossier d’une chaise à proximité.
Le regard d’Aisling se fixe sur lui, incandescent. Il s’est observé dans le miroir en s’habillant : il a bien vu comme la dentelle sombre épouse les lignes de son torse et met en valeur ses tatouages. C’est sans doute pourquoi elle ne le quitte pas des yeux tandis qu’il s’incline vers le billard. Il allonge le bras gauche devant lui, le poignet reposant sur le rebord en bois, puis appuie la queue sur sa main et analyse le jeu pour évaluer l’angle avec lequel il devrait attaquer. Une fois prêt, il relève la tête vers Aisling et, son regard rivé dans le sien, annonce : « L’essentiel, c’est d’y aller avec assurance, mais tout en douceur aussi… » Il envoie d’un coup précis la boule blanche s’écraser contre ses comparses colorées. Le triangle explose dans tous les sens et, comme il l’avait prévu, il empoche l’une des sphères rayées. Il analyse la partie, les sourcils légèrement froncés. Les gestes lui reviennent aisément, même s’il y a longtemps qu’il a joué. Les trois prochains tirs sont fructueux. Au quatrième, toutefois, il tente une manœuvre risquée qui échoue. Dommage. C’est qu’il prenait un certain plaisir à démontrer ainsi l’étendue de son talent. Il appuie néanmoins la queue contre la petite table, puis contourne le billard pour rejoindre Aisling. « C’est à toi maintenant. Faut qu’t’empoches les solides. » Il lui désigne du bout de l’index les meilleures candidates. La jeune femme semble un peu désœuvrée, cependant, et Sid ne peut s’empêcher d’y voir l’occasion rêvée pour un rapprochement éducatif. « Si tu veux, j’te montre comment faire… » La proposition lui évoque le souvenir agréable de leurs mains entremêlées alors qu’il guidait, quelques jours plus tôt, ses mouvements sur son membre tendu. Il se mord la langue pour chasser les images et combattre la bouffée de chaleur qui lui chatouille le bas-ventre.
Aisling accepte, les joues rosies de plaisir. Une paume posée au bas de son dos, il l’oriente vers l’endroit idéal pour son premier tir et se colle contre elle. C’est la posture parfaite pour lui murmurer à l’oreille ses instructions et il en profite sans la moindre hésitation. « Penche-toi et place ton bras ici. » Il fait courir ses doigts sur les bras nus et l’encourage à prendre appui sur le rebord ainsi qu’il l’avait lui-même fait. « Voilà… Maintenant, tu mets ta main gauche là, puis tu laisses la queue reposer entre le pouce et l’index. C’est ça, comme ça… » Souple et docile, elle se laisse guider. Il regrette de ne pouvoir qu’entrapercevoir son visage de temps à autre. C’est qu’il la sent devenir de plus en plus fébrile entre ses mains et il aurait aimé découvrir son expression. Il a l’impression qu’elle trouve aussi agréable d’obéir à ses douces requêtes qu’il prend lui-même plaisir à les donner. Il range cette intuition dans un recoin de son esprit, intrigué à l’idée d’explorer cette dynamique dans un contexte plus sensuel… et plus privé. Pour l’instant, il se contente d’envelopper fermement la main droite d’Aisling dans la sienne. « Vaut mieux tester un peu le mouvement avant de le faire pour de bon, tu vois ? » D’une impulsion de sa paume, il l’encourage à esquisser un genre de va-et-vient pour l’habituer à bouger comme il se doit. « Jusqu’à ce que tu sois prête, et alors… » Cette fois, la queue entre en collision avec la blanche. Sid se laisse entraîner par l’élan, se presse contre le corps d’Aisling en une étreinte délicieusement suggestive. La boule percute l’une des sphères colorées, mais Sid ne porte aucune attention à sa trajectoire, déconcentré par la façon dont les courbes de la jeune femme semblent faites pour se mouler ainsi à son bassin. Du reste, dans cette position, il a une vue parfaite sur sa poitrine, qui se soulève au rythme de sa respiration haletante. En temps normal, il se serait sans doute écarté, mais ce soir il obéit plutôt à son envie. Un bras enroulé autour de sa taille, il plaque une main sur son ventre pour la retenir. « Et voilà comment on joue… » conclut-il d’un ton tout à fait égal, comme si le désir qui coule tout à coup dans ses veines ne l’affectait pas le moins du monde. C’est tout juste s’il se permet de poser un baiser discret sur son épaule dénudée.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
Il soutient son regard, les lèvres étirées en un sourire auquel Aisling n’a aucune envie de résister. « J’demande pas mieux. » Elle frémit de plaisir sous la douceur suggestive de ces quelques mots glissés au creux de son oreille. Les dents machinalement plantées dans sa lèvre inférieure, elle glisse sa main dans la sienne et se laisse entraîner vers le billard. Les doigts de Sid courent le long du bois lustré recouvrant la table jusqu’aux bâtons qu’il prend dans sa paume avant de lui tendre le sien. « Tout d’abord, il faut recouvrir le bout de la queue de craie. » Les pommettes roses, l’irlandaise referme ses doigts autour du petit cube poudreux et le regarde enduire la… queue d’un mouvement assuré. « C’est important, ça permet de créer de la friction entre la queue et la boule. » Il poursuit d’un ton tranquille, comme si de rien n’était. « Et sans friction, c’est nettement moins agréable de jouer, tu vois ? » Elle hoche timidement la tête pour tenter de cacher son embarras et l’imite consciencieusement, troublée par le souvenir de caresses autrement moins innocentes que ces instructions et ce simple geste lui évoquent. Une fois sa petite application terminée, Aisling relève un regard interrogatif vers Sid et sent un frémissement agréable parcourir son échine en découvrant son air approbateur. « Pour le reste, il suffit de savoir manier la queue et d’avoir un bon tour de poignet. » Cette fois, aucun doute, il ne parle pas QUE du jeu. Son clin d’œil et sa dégaine un peu trop nonchalante alors qu’il retire son perfecto trahissent sans la moindre ambiguïté le fond de sa pensée. « Sid ! » Elle proteste dans un rire qu’elle camoufle au creux de sa paume en jetant un coup d’œil espiègle à la ronde. Mais personne ne se tient assez près de leur coin du bar pour entendre les doubles sens malins de son copain. L’éclairage doux, l’agencement stratégique des petites tables rondes et l’espace occupé par les fauteuils au tissu douillet créent une multitude de recoins intimes au décor feutré.
Rassurée, elle laisse son regard s’enivrer de sa silhouette exquise. Suivre les lignes élancées de ses jambes, mises en valeur par ce jean skinny qui ne va qu’à lui. Apprécier les plis du tissu sur ses épaules. S’enivrer du jeu d’ombres et des reliefs que la chemise en dentelle révèle avec une impudente chasteté alors qu’il se penche sur la table. Aucun doute, le tatoueur est dans son élément. C’est dans l’aisance de ses mouvements fluides, dans ses traits empreints de concentration. Elle observe avec fascination l’éclat qui s’allume dans ses yeux bleus, assombris par l’éclairage tamisé du petit salon et le velours marine qu’il surplombe. sexy… Inspirée, Aisling se prend à se demander ce qu’elle ressentirait s’il décidait de l’étendre sur le billard pour se couler entre ses cuisses ; si ce n’était pas la partie mais son corps qu’il analysait avec une telle intensité. « L’essentiel, c’est d’y aller avec assurance, mais tout en douceur aussi… » Son regard envoutant et le timbre délicieusement profond de sa voix lui font exagérément regretter que ce ne soit pas le cas. Elle voudrait répondre quelque chose de sexy et de coquin, mais les mots s’éparpillent sur sa langue sans qu’elle puisse les rassembler. Alors elle se contente de suivre des yeux ses mouvements félins, subjuguée par ce talent caché qu’il dévoile à chaque nouveau coup précis. Elle encourage ses victoires d’un clappement de main enthousiaste, d’un petit bond joyeux, d’un roucoulement admiratif. Ce n’est que lorsqu’il contourne la table pour la rejoindre qu’Aisling comprend qu’il a loupé sa dernière manœuvre. « C’est à toi maintenant. Faut qu’t’empoches les solides. » Qu’il lui lance comme si cette consigne avait le moindre sens. « T’as beaucoup trop d’expérience, j’ai aucune chance... » Elle chouine alors, ignorant la partie en cours pour combler la distance qui les séparait et l’amadouer d’une moue plaintive. Elle se réjouit du sourire qui éclaire aussitôt son visage, frémit de plaisir quand il se penche à son oreille. « Si tu veux, j’te montre comment faire… » Sa voix grave envoie un éclair de désir inattendu le long de son échine.
Aisling se tortille nerveusement et accepte d’un hochement de tête distrait, troublée par la brûlure insidieuse qui se répand dans son bas-ventre quand la paume de son copain se glisse au creux de ses reins. Elle se laisse entraîner jusqu’à la table et savoure la façon dont il se presse dans son dos et enveloppe son corps. « Penche-toi et place ton bras ici. » Elle frémit sous la caresse légère de ses doigts qui la guident en effleurant ses bras, s’exécute aussi fébrilement que s’il la sommait de se cambrer entre leurs draps défaits. « Voilà… Maintenant, tu mets ta main gauche là, puis tu laisses la queue reposer entre le pouce et l’index. C’est ça, comme ça… » Il y a quelque chose d’irrésistible dans les basses de sa voix suave, ses indications suggestives et les douces louanges qu’il lui murmure. Quelque chose qui la fait frissonner de désir et lui donne envie de s’appliquer sans opposer la moindre résistance. Elle aime la façon dont sa main s’enroule autour de la sienne pour la guider, aime sentir sa précision et sa fermeté alors qu’il lui dévoile l’étendue de son savoir-faire. « Vaut mieux tester un peu le mouvement avant de le faire pour de bon, tu vois ? » Il joint le geste à la parole et entraîne sa main dans une impulsion souple, anormalement sensuelle pour un truc censé se jouer entre mecs semi bourrés dans un bar. « Jusqu’à ce que tu sois prête, et alors… » D’un coup net, il envoie la queue cogner contre sa cible avec autant de détermination que son bassin se presse contre les fesses de l’irlandaise. Loin de lui déplaire, ce contact appuyé la distrait efficacement de la danse colorée des boules roulant sur le velours. Le souffle court, elle s’abandonne à la volonté de la main impitoyable qui se coule contre son ventre pour la retenir dans son étreinte. « Et voilà comment on joue… » Sa bouche effleure son épaule, y presse un baiser si discret qu’il ne fait que souffler sur le braisier qui crépite dans son bas ventre.
Un soupir au bord des lèvres, Aisling incline la nuque contre son épaule comme elle l’avait fait l’autre soir sous la douche. Pour lui offrir un meilleur accès à ses lèvres offertes, à ses seins durcis par le désir impitoyable qu’il fait couler en elle. Elle brûle de sentir sa passion, de s’abandonner à son étreinte et succomber à ses caresses. Mais il se contente d’effleurer tranquillement sa mâchoire de l’arrête de son nez ; et lorsque ses lèvres atteignent enfin son cou c’est tout juste s’il daigne y presser un baiser. Un murmure, un sourire de victoire contre sa peau brûlante et voilà qu’il l’encourage d’une petite impulsion à y retourner. Cramoisie, elle s’exécute non sans se promettre de lui faire payer cette tentation déloyale. Le jeu reprend à l’instant où Aisling lui file entre les doigts. Pas besoin de regarder en arrière pour savoir que Sid suit des yeux le mouvement de ses hanches alors qu’elle contourne le bois lustré pour étudier sa stratégie. Mais qu’importent les boules et le billard : ce n’est pas sur la table que se joue la véritable partie. Déterminée à remporter la manche, elle repère l’endroit idéal où s’incliner pour lui offrir la meilleure vue sur ses jambes et son fessier. Cambrée sur le velours, elle se prend à vouloir reproduire les gestes qu’il lui a montré. Pour sauver l’honneur… ou simplement éviter d’érafler le tissu et gâcher la soirée. La queue glisse entre ses doigts et percute la blanche avec un petit ploc décevant. La seule victoire qu’elle remporte est le regard incandescent de Sid qu’elle découvre en se redressant. Satisfaite, Aisling enroule ses mains autour de la canne pour y prendre appui et esquisse une moue faussement attristée : « J’crois qu’c’est à toi. » Il se met en mouvement sans la quitter des yeux, équilibre le score en effleurant ses hanches du bout des doigts tandis qu’il la dépasse pour se positionner.
Il remporte ce coup-là, puis le suivant. Appuyée contre la petite table, Aisling sirote son cocktail en l’observant songeusement. Il faut absolument qu’elle reprenne le dessus, au risque de le perdre dans les stratagèmes ennuyeux de ce jeu qui semble le passionner. Il faut dire qu’il est doué. Si bien que quelques badauds hésitent à s’attarder en passant à côté. ah non hein, dégagez ! Elle que la réussite de son copain comble habituellement de fierté, n’a ce soir aucune envie de le partager. Les sourcils froncés, Aisling termine sa boisson d’une traite pour s’encourager, comme s’il était agi d’une potion alcoolisée. Puis elle se relève, frôle le dos du tatoueur en le contournant pour mieux le déconcentrer. Ses pas l’amènent de l’autre côté de la table, à l’exact opposé de l’endroit qu’il a choisi pour viser. « T’es vraiment doué. » Elle souffle en laissant ses coudes reposer sur le bois frais, fait mine de vouloir mieux observer la technicité de son jeu pour avoir une excuse de se pencher… un geste étudié pour mettre en valeur son décolleté. Jackpot. Les yeux de Sid passent du rebondi de la boule à celui de ses seins mais Aisling fait mine de ne pas le remarquer. « C’est dommage, on a pas décidé d’un prix pour le gagnant… » Elle continue innocemment en se redressant et laisser ses doigts courir le long de la queue en bois. Un sourire espiègle au coin des lèvres, la brune ne résiste pas à l’envie de remonter jusqu’à l’extrémité, qu’elle taquine d’une phalange distraite. « T’as une idée de c'que tu voudrais ? » si jamais il loupe pas son coup avec tout ça j’ai plus qu’à changer d'métier, elle songe en se pinçant les lèvres pour lutter contre une envie de rigoler. Une allusion dénuée de honte qui la surprend par sa légèreté. Trop occupée à guetter la réaction de son copain, Aisling ne prend même pas le temps de savourer cette étincelle de liberté qu’elle guère convoiter.
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Day 5: I would never fall unless it’s you I fall into
Have you ever fed a lover with just your hands? Close your eyes and trusted, just trusted. Have you ever wished for an endless night? Lassoed the moon and the stars and pulled that rope tight. Have you ever held your breath and asked yourself, will it ever get better than tonight? • Glitter in the Air, P!nk | dessin
Aisling se cambre dans son étreinte. Le dos arqué, elle se presse contre lui. La sensation est si délicieuse qu’elle éveille dans son esprit de vives images d’une autre situation où ils pourraient profiter de cette position. Le souffle court, il s’incline et prend son temps pour retracer l’angle délicat de sa mâchoire, qu’il effleure du bout des lèvres, jusqu’à ce qu’il atteigne son cou. Il y dépose un baiser beaucoup trop furtif pour satisfaire ses envies… ou celles d’Aisling, à en juger par le soupir de déception qui s’échappe d’entre ses lèvres. Il aurait aimé en profiter pour mordiller la peau tendre, peut-être même la suçoter jusqu’à faire apparaître l’ombre d’une marque qui viendrait nourrir sa petite possessivité. Il se retient pourtant, se contente d’esquisser un sourire en la sentant fébrile entre ses mains, ce qui laisse présager une soirée des plus agréables une fois qu’ils auront quitté ce bar trop public, en dépit de son décor intime. Il s’écarte, non sans faire courir ses doigts du ventre de la jeune femme jusqu’à sa chute de rein, où il applique une impulsion affectueuse en lui soufflant : « C’est encore à toi. » Elle lui échappe complètement. Entre ses paumes, il ne reste plus que le souvenir de sa chaleur et du tissu soyeux de sa robe. Elle s’éloigne d’un pas louvoyant qui fait danser sa jupe et met en valeur son déhanché et la rondeur de ses fesses. Elle s’incline devant la table et prépare soigneusement son coup. Il n’est pas dupe : elle lui donne surtout l’occasion d’admirer la courbe gracieuse de sa nuque et ses longues jambes décorées de ses tatouages. Loin de s’en plaindre, il regrette néanmoins de devoir lutter contre l’envie de la rejoindre pour se presser à nouveau tout contre elle. C’est qu’il prendrait un malin plaisir à tracer une chaîne de baisers le long de son échine. Le tir est un échec total, mais c’est à peine s’il remarque le trajet de la boule sur le velours bleu, distrait par le mouvement fluide de son corps qui se redresse et le regard malicieux qu’elle lui lance par-dessus son épaule en découvrant qu’il ne l’a pas quittée des yeux. « J’crois qu’c’est à toi, » minaude-t-elle, appuyée sur la queue qui repose sur le sol.
Il acquiesce d’un hochement de tête. En passant à côté d’elle, il frôle ses hanches du bout des doigts sans s’y attarder pour autant. Il observe la partie en prenant une gorgée de son cocktail, dans l’espoir de retrouver ses esprits. Le tour d’Aisling n’a pas changé grand-chose au jeu, si ce n’est qu’elle a, contre toute attente, réussi à envoyer la blanche dans le coin de la table, là où il aura du mal à l’en sortir. Les sourcils froncés de concentration, il évalue l’angle du regard et frappe avec précision. Satisfait, il contourne le billard pour planifier son prochain tir. Toute son attention est de nouveau centrée sur la partie, qu’il joue plus ou moins seul, mais à laquelle il prend tout de même un certain plaisir. Il réussit à empocher une deuxième boule rayée à l’aide d’une manœuvre délicate où il fait sauter la blanche par-dessus l’une de celles d’Aisling qui lui bloquait le chemin. Il ne lui reste plus que deux tirs pour remporter la partie quand la jeune femme, peut-être motivée par un sursaut de compétitivité ou encore la simple envie de jouer avec ses nerfs, s’approche de lui. Il sait très bien que ce n’est pas un hasard si elle parcourt son dos d’une main légère, pas plus que ce ne l’était lorsqu’il a fait la même chose sur sa hanche quelques minutes plus tôt. Tout comme le fait qu’elle ait décidé de s’arrêter juste en face de lui. Du coin de l’œil, il remarque qu’elle se penche d’un mouvement presque félin. « T’es vraiment doué. » Le compliment allume une flamme agréable au creux de son estomac. Il relève les yeux vers Aisling, qui s’est appuyée sur le rebord de la table. La position est, de toute évidence, savamment étudiée pour mettre en valeur sa poitrine. Elle attire d’ailleurs son regard tel un aimant et il ne peut se résoudre à se détourner, fasciné par la façon dont elle se soulève au rythme de sa respiration et ses seins qui pointent sous le tissu rouge, comme pour invoquer ses mains ou ses lèvres. Il ne demande pas mieux que de répondre à leur appel, les couvrir de caresses jusqu’à ce qu’elle se tortille de plaisir sous ses doigts et, peut-être, le supplie de lui offrir plus.
Elle se redresse, une lueur espiègle au fond des yeux. « C’est dommage, on a pas décidé d’un prix pour le gagnant… » Coquin, son index parcoure le bâton de bois avec une dextérité qui n’est pas sans lui rappeler celle avec laquelle elle l’a cajolé au cours des derniers jours. « T’as une idée de c’que tu voudrais ? » susurre-t-elle, faussement innocente. Le geste lui inspire bien évidemment une réponse assez claire qu’il ravale néanmoins en essayant de se concentrer sur son prochain coup. « Oh, j’ai bien quelques idées, oui… » Malgré ses efforts, il rate son tir. La blanche rebondit contre le rebord de bois avant d’aller s’échouer dans l’un des paniers. Il pousse un juron amusé, impressionné de constater à quel point Aisling lui a fait perdre ses moyens. Il se redresse, contourne le billard pour repêcher la boule égarée et la pose sur la table devant la jeune femme. « Tu peux la placer où tu veux, comme je l’ai empochée, » explique-t-il en réponse à son regard interrogateur. Ses mains se perchent tout naturellement sur sa taille, l’attirent tout contre lui. Elle se laisse faire, appuie les siennes sur son torse en levant le visage vers lui. La chaleur de ses paumes est incandescente à travers la dentelle de sa chemise. « Quant à mon prix… » De l’index, il câline sa joue veloutée, puis retrace délicatement sa lèvre inférieure, comme s’il cherchait l’inspiration. « Je voudrais bien un baiser. » Un sourire charmé s’étire sur la bouche carmin d’Aisling, lui donne envie de jouer encore un peu. Il se penche vers elle, frôle sa tempe de son nez, y presse un bisou tendre, puis incline la tête jusqu’à ce que ses lèvres caressent le contour de son oreille. « Et ta main sur ma queue tout à l’heure. » Il ne cherche pas à dissimuler le désir qui vibre dans sa voix. C’est la première fois qu’il se montre aussi cru. Alors qu’il a plutôt tendance à vouloir protéger Aisling, ce soir il a envie de découvrir jusqu’où il peut aller.
Il s’écarte un peu, juste assez pour voir ses joues tourner au rose pivoine. Les yeux agrandis par la surprise, elle ne proteste pas, si ce n’est qu’elle murmure son prénom de ce ton scandalisé qui le rend heureux à tous les coups. Il hausse une épaule désinvolte, une moue amusée aux lèvres. Puis, il indique d’un coup de menton le billard. « J’crois qu’tu aurais bien besoin d’une autre leçon, non ? » Elle hoche la tête et referme ses doigts autour de la boule blanche pour reprendre contenance. Elle s’éloigne de quelques pas pour la reposer sur la table. Sid l’accompagne, une main toujours appuyée sur sa taille, et complimente d’un murmure appréciateur le placement qu’elle a choisi. Il la guide comme il l’a fait tout à l’heure, son corps pressé contre le sien. La sensation est si agréable qu’il recommence au tir suivant, puis au prochain. La partie devient un genre de danse qu’ils partagent. À chaque louange qu’il glisse à son oreille, elle frémit de plaisir. À chaque fois qu’il se penche sur elle, il frissonne d’envie. Bientôt, Aisling prend les devants, accompagnée par Sid. Il ne lui reste plus qu’à empocher la noire, qui s’est arrêtée à quelques centimètres à peine d’un trou. « Si tu réussis, c’est toi qui gagnes… » lui confie-t-il en se séparant d’elle. Il s’éloigne juste assez pour retrouver son verre. Il sait qu’elle réussira : le tir est impossible à rater et, du reste, elle s’est véritablement améliorée grâce à ses conseils. Il sirote le fond de son cocktail tandis qu’elle prépare son coup. Il lui offre un hochement de tête encourageant lorsqu’elle relève les yeux vers lui, comme pour quêter son approbation. Tel qu’il s’y attendait, le tir est parfait : la queue entre en collision directe avec la blanche, l’envoie heurter la noire qui roule lentement mais sûrement et tombe dans le panier avec un toc satisfaisant.
Aisling pousse un couinement surpris qui se transforme en un petit rire ravi. Elle tape des mains, sautille sur place, puis se rend compte de ce qu’elle fait et tente de reprendre un air sérieux. Il la rejoint, un sourire attendri aux lèvres. « Bien joué. » Il ne regrette pas d’avoir perdu et ce n’est pas juste parce que c’est lui qui a mené sa copine vers la victoire. Elle semble si heureuse, des étoiles pétillant au fond de ses yeux gris. Et puis, si ce n’est pas lui qui a gagné, elle n’aura pas à se sentir obligée de lui offrir le prix qu’il a si cavalièrement demandé. Il lui tend la main, entrelace ses doigts aux siens. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on s’en aille d’ici ? » Le bar commence à être plein, les fêtards ayant finalement décidé de sortir maintenant qu’il ne reste qu’une heure ou deux avant les deux d’artifices. Elle accepte et il l’entraîne avec lui vers la porte après avoir récupéré son précieux perfecto sur la chaise où il l’avait abandonné. Ils retrouvent le trottoir en bois qui longe la plage et rebroussent chemin, main dans la main. Ils s’arrêtent à une cinquantaine de mètres de leur maison de vacances pour se rapprocher de l’eau. Au loin, un petit groupe est installé autour d’un feu de camp. Leurs rires leur parviennent de temps en temps, tout comme leur musique, portée par l’air marin. Faible mais audible, elle se mêle au ressac des vagues. Le sable s’est déjà immiscé partout dans ses mocassins, aussi décide-t-il de les retirer. Il tend le bras à Aisling, qui en fait de même et se débarrasse de ses talons peu adaptés à la plage.
Le vent est doux, frais comme le sable sous ses orteils. L’odeur saline de l’eau lui chatouille le nez, se mélange à la brise et au parfum d’Aisling. Une sensation étrange mais agréable se propage dans sa poitrine. Il l’examine avec curiosité, jusqu’à ce qu’il mette le doigt sur l’impression qui l’habite : celle d’être parfaitement à sa place. Comme s’il avait toujours été destiné à se retrouver là, au bord de l’océan qui l’a si souvent apaisé, avec la femme qu’il aime et qui lui procure cette même sérénité ainsi qu’un bonheur auquel il n’aurait pas cru avoir droit un jour. Il s’explique mal pourquoi il a la gorge nouée tout à coup, alors qu’il tend la main à Aisling. « Tu veux danser ? » Une paume sur sa chute de rein, l’autre étreignant délicatement les doigts de la jeune femme, il se laisse guider par les mouvements lents de son corps. Ils se bercent sans hâte, pas du tout en phase avec la musique pop qui flotte jusqu’à eux. « Je t’aime. » La confidence lui échappe en un chuchotement, si sincère qu’il jurerait que c’est un bout de son âme qui vient de se glisser entre ses lèvres. Les prunelles grises d’Aisling se posent sur son visage, pleines d’émotions, le dévorent un instant avant qu’elle ne se hisse sur la pointe des pieds pour appuyer sa bouche sur la sienne. Il lui répond avec la même ardeur, animé par l’envie de se fondre dans cette étreinte jusqu’à ce qu’elle les consume tout entier. Même lorsque le baiser se termine, ils restent front contre front, à danser au clair de lune comme s’ils étaient les deux derniers humains sur la planète. Au bout d’un moment de silence, il s’écarte et, pour tenter de chasser les émotions qui menacent encore de déborder, il s’éclaircit discrètement la gorge. « Faudra qu’tu décides de ton prix. Comme c’est toi qui as gagné… »
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
Un frisson de victoire la traverse en voyant le regard de Sid se troubler. « Oh, j’ai bien quelques idées, oui… » Ses intonations suaves et son air concentré en duperaient certainement plus d’une, mais Aisling le connait assez bien pour repérer le soupçon de fébrilité qui s’est emparé de son copain. L’efficacité de la manœuvre dépasse ses espérances, à en croire le juron bon joueur que ce dernier laisser échapper après avoir tiré et manqué son coup. Les yeux arrondis de surprise, Aisling se pince les lèvres pour contenir le gloussement enchanté qui cherche à lui échapper. Elle perd un peu de sa superbe en le voyant revenir vers elle, armé de la balle blanche qu’il vient de faire tomber. mais qu’est-ce que tu veux que j’en fasse ? La question résonne si fort dans son regard que Sid y répond nonchalamment : « Tu peux la placer où tu veux, comme je l’ai empochée. » Il la pose sur la table pour libérer ses mains qui retrouvent le chemin de sa taille. Les dents plantées dans sa lèvre inférieure, qu’elle mordille distraitement, Aisling se laisse docilement attirer contre son torse et ne résiste pas à l’envie de promener ses paumes sur la dentelle fine de sa chemise. « Quant à mon prix… » Intense, son regard retrace les contours de sa mâchoire, la courbe de ses lèvres qu’il effleure d’un pouce sensuel. « Je voudrais bien un baiser. » Il finit par réclamer, avec une innocence touchante, comme si elle ne brûlait pas de lui offrir ses lèvres avant même que la partie soit terminée. Mais plutôt que de se poser contre les siennes, celles de Sid lui échappent et viennent effleurer sa tempe. Elle esquisse un sourire épris, soupire de bonheur sous la tendresse de ces caresses qui lui viennent si naturellement. Il suit la courbe de sa pommette, s’égare au creux de son oreille qu’il taquine un instant avant de murmurer : « Et ta main sur ma queue tout à l’heure. » Douce et rauque de désir, sa voix profonde recouvre ses angoisses d’une lave confortable. Les joues brûlantes, elle lève un regard effarouché vers ses yeux qui la cherchent. Rassurée par l’éclat espiègle qui luit dans ses prunelles nimbées de tendresse, elle secoue doucement la tête et trouve la force de bafouiller un petit « Sid ! » faiblement protestataire qui semble le ravir. Un grand sourire sur ses lèvres fines, il hausse une épaule et fait mine de reporter son attention sur la partie qu’elle est maintenant plus ou moins déterminée à perdre au plus vite. « J’crois qu’tu aurais bien besoin d’une autre leçon, non ? » probablement mais pas celle que tu crois… Elle songe, encore troublée par son audace.
La boule de billard au creux de sa paume, Aisling louvoie autour de la table pour la reposer sur le velours bleu. Encouragée par la présence de Sid tout contre elle, l’irlandaise finit par choisir un emplacement plus ou moins stratégique. Disons que là, elle devrait pouvoir atteindre une de ses balles et peut-être même l’envoyer dans un trou. Rassurée par le murmure appréciateur de son copain et ses bras qui l’enveloppent à nouveau, elle se laisse guider par ses mouvements fluides et les instructions qu’il glisse à son oreille comme s’il craignait qu’un arbitre invisible ne s’interpose et l’accuse de tricherie. Mais personne ne vient interrompre leur danse, au plus grand bonheur d’Aisling qui frémit de plaisir chaque fois que ses lèvres effleurent sa nuque pour disperser sur sa peau de subtiles louanges ; chaque fois que son corps se presse contre le sien, attisant le désir qui bouillonne tranquillement dans son bas ventre. Elle savoure ces instants de complicité, cette sensualité qu’ils partagent et explorent sans se presser, leurs pulsions les plus intimes restreintes par le bruit lointain des conversations et les regards qui pourraient les surprendre. « Si tu réussis, c’est toi qui gagnes… » Sa voix profonde la sort de sa transe et Aisling contemple la partie avec un brin de déception. L’espace qu’il creuse entre eux ne fait que froisser davantage sa frimousse butée. et si j’ai pas envie qu’ça s’arrête ? Une moue au bord des lèvres, elle suit son homme des yeux alors qu’il s’attable pour prendre une gorgée de son cocktail. Elle voudrait qu’il lui revienne, sentir ses paumes sur ses hanches et sa présence dans son dos. Mais il n’esquisse pas le moindre mouvement pour la rejoindre, se contente de l’encourager à distance d’un regard confiant… et Aisling s’étonne de constater que cette assurance inébranlable et sa façon de lui résister lui plait étrangement. Troublée par les émotions nimbées de désir qu’il ne cesse d’éveiller en elle ce soir, la brune se tourne vers la table et prend une profonde inspiration. La concentration fronce ses sourcils sous la frange qu’elle repousse d’un mouvement de tête distrait. Car l’irlandaise veut réussir. Pas tant pour gagner que pour le rendre fier et lui faire plaisir. Penchée sur le bois vernis, elle s’applique à mettre en œuvre les conseils qu’il lui a prodigués tout au long de la soirée. La queue glisse entre ses paumes, atteint sa cible et un ploc joyeux lui répond alors que la boule noire s’échoue enfin dans son panier.
Aisling ouvre de grands yeux ébahis et laisse échapper un petit cri enthousiaste. Sautillant sur place, elle lâche le bâton qui manque de s’écraser à ses pieds. Elle le rattrape d’un mouvement réflexe, s’y cramponne autant qu’elle tente de retenir cette foutue aura de femme fatale qui s’est momentanément fait la malle. « Bien joué. » Le sourire de Sid est la plus belle des récompenses et la lueur de fierté enrobée de tendresse qui danse dans ses yeux pâles colore ses joues pétales de rose. Leurs doigts se retrouvent, s’attirent et s’entrelacent jusqu’à ce que leurs paumes reposent enfin l’une contre l’autre. « Qu’est-ce que tu dirais qu’on s’en aille d’ici ? » Un sourire au coin des lèvres, elle se hisse sur la pointe des pieds. « J’dirais qu’c’est une très bonne idée. » Elle souffle sur le ton de la confidence, effleure sa mâchoire de ses lèvres avant d’y presser un baiser. Il l’entraîne vers la baie vitrée tout au fond du bar, celle qui donne directement sur la plage. Leurs pieds foulent les planches de bois inégales du petit chemin serpentant entre les dunes qui les séparent de leur cocon douillet. Mais malgré l’air frais du début de soirée et la perspective agréable de se retrouver entre les draps, ils ne sont pas pressés de rentrer. La vue est trop belle, l’atmosphère trop pleine de sensations et de souvenirs qu’ils ne demandent qu’à écrire du bout des lèvres. Au loin, le soleil orangé diffuse sa douce lumière sur les vagues d’un océan si tranquille qu’ils peuvent à peine en sentir les embruns. Main dans la main, ils retirent leurs chaussures sans avoir à échanger le moindre mot puis reprennent leur chemin vers cette étendue bleue qui les appelle de son roulement marin. Le cœur léger, Aisling savoure le crissement du sable frais sous ses pieds, les accords lointains d’une guitare, l’odeur chaleureuse émanant d’un grand feu de camp autour duquel un groupe d’amis s’est rassemblé. Et ce sentiment de paix qui s’épand dans son cœur, si évident qu’il pourrait bien l’effrayer. « Tu veux danser ? » Le timbre de Sid la repêche des affres où elle n’a aucune envie de sombrer et la retient dans cette ambiance douce comme un songe qu’elle ne veut jamais quitter. Son regard se perd dans les nuances océan des yeux de son copain et un sourire tendre vient flotter sur ses lèvres alors qu’elle répond dans un murmure : « Toujours… »
Il l’attire contre son torse avec la classe et l’assurance d’un gentleman invitant une dame à danser. Rien à voir avec les hésitations adorables qu’il lui réservait lors de leurs premiers cours, quand ils luttaient inconsciemment pour ne pas briser cet équilibre si subtil entre l’espoir grisant d’un amour et la sécurité de leur amitié. La main qu’il place dans son dos diffuse une chaleur agréable au creux de ses reins, l’encourage à se blottir dans la douceur de ses bras. La joue nichée sur son épaule, Aisling se laisse porter le flot des vagues et du vent, l’énergie tendre qui les enveloppe et son rythme lent, envoutant. Leurs corps ondulent sur une mélodie qu’ils sont les seuls à entendre, à mille lieux des accords que la brise porte parfois jusqu’à eux. « Je t’aime. » Un murmure qui vient se nicher dans son cœur, un aveu où se mêle force et vulnérabilité qui l’encourage à relever le menton. Leurs regards s’accrochent, se fondent l’un dans l’autre, se disent ce que les mots ne semblent pas encore avoir inventé. « J’t’aime si fort. » Elle répond d’une petite voix, les yeux brillants de sentiment si purs qu’ils pourraient l’effrayer. Alors elle se hisse sur la pointe ses pieds, cherche sur ses lèvres et dans ses baiser le baume réconfortant dont elle a besoin pour s’apaiser. Ils s’embrassent avec ardeur et volupté, consumés par la passion qui les dévore et l’amour profond qu’ils se portent. Ils ne remarquent pas quand les derniers rayons du jour cèdent à la lune et son halo argenté. Front contre front, nez contre nez, ils ne se laissent pas non plus intimider par la kyrielle d’étoiles qui s’épand dans le ciel noir comme pour les regarder danser.
« Faudra qu’tu décides de ton prix. Comme c’est toi qui as gagné… » La voix de Sid finit par s’élever. Un peu rauque, comme s’il craignait de troubler le silence qui les enveloppait. Ses lèvres esquissent un sourire taquin qui semble dissimuler maladroitement un soupçon de timidité. Charmée, elle sent les siennes s’étirer pour lui répondre : « Oh mais c'est tout décidé. J'aime bien ton idée alors j’vais te l’emprunter… » Elle lance innocemment, savoure la complicité qui se tisse entre eux alors qu’ils repensent tous les deux aux prix qu’il évoquait, du plus décent au plus osé. Elle laisse d’ailleurs planer le doute, se réjouit de découvrir dans le regard de son copain une certaine fébrilité alors qu’il se demande certainement de quel côté son choix finira par se porter. « Tout à l’heure, quand on rentrera… j’voudrais bien un baiser. » Elle prend son temps, souffle les mots un à un pour conserver le suspens aussi longtemps qu’elle pourra le faire durer. Un éclat espiègle dans ses prunelles grises, elle se félicite de son petit effet, ravie de le voir patauger dans une déception qu’il s’évertue de toute évidence à dissimuler. Aucun doute, le moment est venu de lui asséner le coup final et remporter la manche de flirt en plus de la partie de billard qu’elle vient de gagner. Délicate, elle prend la main de Sid entre les siennes et la porte à son visage pour presser un baiser au creux de sa paume. Puis elle enroule ses bras derrière sa nuque et se hisse sur la pointe des pieds comme pour l’embrasser. Leurs bouches s’effleurent, mais Aisling se dérobe tout juste assez pour lui offrir un sourire fripon qu’elle ne cherche même pas à dissimuler. « Puis ta main entre mes cuisses et tes lèvres sur mes seins. » Elle finit par souffler avant de se mordiller les lèvres comme pour retenir cette audace inespérée qui affole son cœur et allume un brasier sous son teint opalin.
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1630 POINTS : 170
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Day 5: I would never fall unless it’s you I fall into
Have you ever fed a lover with just your hands? Close your eyes and trusted, just trusted. Have you ever wished for an endless night? Lassoed the moon and the stars and pulled that rope tight. Have you ever held your breath and asked yourself, will it ever get better than tonight? • Glitter in the Air, P!nk | dessin
Les lèvres d’Aisling s’arquent en un sourire complice. Il ne se lassera jamais de voir ses yeux étinceler de la sorte, illuminés de l’intérieur par une flamme espiègle qui brille malgré la pénombre. « Oh mais c’est tout décidé. J’aime bien ton idée alors j’vais te l’emprunter… » Il hausse un sourcil curieux, comme pour la prier de préciser sa demande. C’est qu’il meurt de découvrir de quelle idée elle parle au juste. Il serait certes très heureux de lui offrir un baiser pour célébrer sa victoire, si c’est ce qu’elle désire. Pour autant, il ne peut nier que la perspective d’une récompense plus aventureuse est délicieusement tentante. Elle le sait, bien sûr, et elle prend un malin plaisir à faire durer le suspense tant qu’elle le peut. Elle ajoute d’une voix traînante : « Tout à l’heure, quand on rentrera… j’voudrais bien un baiser. » La chute ne devrait sans doute pas le surprendre. S’il est vrai qu’ils s’amusent depuis le début de la soirée à flirter comme ils ont rarement eu l’occasion de le faire auparavant, et même si Aisling s’est enhardie au fil des mois, elle n’en garde pas moins une certaine innocence. Ça ne l’empêche pas de ressentir une pointe de déception, qu’il s’empresse de ravaler aussitôt. Après tout, elle adore quand il l’embrasse. S’il y met juste assez d’effort et de passion, il réussira sans doute à la convaincre de goûter à quelques caresses plus lascives.
D’ailleurs, il y a déjà quelque chose de sensuel à la façon dont elle cueille sa main et dépose un baiser au creux de sa paume. Le contact est léger et doux, parfaitement innocent. Il suffit pourtant à faire naître un fourmillement d’anticipation le long de son échine. C’est peut-être parce qu’elle le regarde par en dessous ses cils papillonnants, comme si elle s’apprête à lui confier un secret ou à lui faire une proposition un peu osée. L’impression s’estompe alors qu’elle noue ses bras autour de son cou et se presse contre lui. Il resserre son étreinte, la retient prisonnière et savoure la douceur de sa robe et de sa peau satinée sous ses doigts. Elle fait mine de l’embrasser, mais se dérobe avant qu’il n’ait eu le temps de la goûter. Amusé, il veut lui dire qu’il n’a pas envie d’attendre qu’ils soient rentrés pour lui donner un baiser, mais elle l’en empêche. D’un murmure si suave qu’il n’aurait sans doute rien entendu si son visage n’était pas si près du sien, elle ajoute : « Puis ta main entre mes cuisses et tes lèvres sur mes seins. » Les joues d’Aisling ont le temps de tourner au rouge, tels deux boutons de rose qui éclosent, avant que le sens de ses mots ne le percute de plein fouet. Ils évoquent des images délectables, des fantasmes qu’il se permettait seulement d’effleurer en pensée et qui pourraient bien devenir réalité. Une coulée de lave brûlante se déverse en lui et il doit lutter contre l’impulsion qui veut le pousser à la cueillir comme une princesse et à la porter sur-le-champ jusqu’à leur chambre.
Il inspire plutôt un grand coup, gonfle sa poitrine d’air pour tenter de calmer les battements affolés de son cœur. Ses doigts se contractent autour de la taille fine, tressaillement impatient devant ce cadeau inespéré. Il ne demande pas mieux que de la toucher, d’explorer tout en douceur son corps, qu’elle accepte de lui confier. Pour remplacer le souvenir désagréable de sa panique de l’autre soir. Pour apprendre quels gestes transformeront ses soupirs de désir en gémissements de volupté. Il rêve depuis longtemps de la sentir s’abandonner entre ses mains, s’en remettre à lui pour qu’il lui fasse découvrir tout ce qu’elle ignore encore des plaisirs sensuels. Il scrute son visage sans trop savoir ce qu’il cherche, n’y trouve qu’une confiance timide qui réussit à l’émouvoir. Alors il imite Aisling, enveloppe sa main dans la sienne et la porte à ses lèvres. Il presse un baiser tendre sur le dos, comme un serviteur s’inclinant devant sa reine. « Ma main entre tes cuisses, hein ? » répète-t-il d’un ton léger, presque comme s’il discutait de la pluie et du beau temps. « À mon avis ça t’plaira encore plus que mes lèvres sur tes seins. » Cette fois, il caresse son poignet. Son parfum lui chatouille les narines, enivrant. Il la libère, en profite pour repousser derrière son oreille une mèche folle soulevée par la brise, puis incline la tête pour en embrasser le lobe. « Tes désirs sont des ordres… » Sans se presser, il descend le long de son cou, retrace la clavicule du bout des lèvres, s’arrête sur son épaule, à l’endroit où le rouge de la bretelle tranche contre sa peau pâle. Il se redresse, lui offre un sourire charmeur. « C’est encore mieux que c’que j’avais proposé. »
La tension qui grimpait entre eux se relâche d’un coup lorsqu’un bruit sec retentit autour d’eux. Au-dessus de leur tête, une volée d’étincelles éclaire le ciel et Aisling sursaute violemment entre ses bras. Les sourcils légèrement froncés, il lui frotte le dos d’une main rassurante. Il jette un coup d’œil en direction des fêtards, plus loin sur la plage. Ce sont eux qui ont allumé le pétard qui vient d’exploser. « Ils ont pris un peu d’avance. » Le cadran de sa montre lui apprend qu’il est déjà 20h45. « Pas tant que ça en fait. On devrait s’installer. » Il dépose un baiser affectueux sur le front de la jeune femme avant de s’écarter, puis étend son perfecto sur le sable frais et invite Aisling à s’y asseoir. Agenouillé à ses côtés, il sort de son petit sac le casque antibruit qu’il lui a acheté pour qu’elle puisse profiter du spectacle sans que le grondement des feux d’artifice la projette dans de mauvais souvenirs. Soigneusement, il le place sur ses oreilles et elle l’ajuste sous son regard attentif. « Tu m’entends ? » lui demande-t-il d’une voix forte pour tester l’efficacité de l’équipement. Les yeux rieurs, elle pointe le casque et secoue la tête, comme pour lui rappeler que les bruits sont bloqués par l’insonorisation. Il lui offre un pouce en l’air, satisfait, et se glisse derrière elle pour qu’elle puisse s’appuyer sur son torse. La position lui évoque le soir de leur premier rendez-vous, lorsqu’ils s’étaient blottis ensemble sur le toit pour discuter en regardant les étoiles. On a parcouru un sacré chemin depuis cette soirée, songe-t-il en enroulant ses bras autour de la jeune femme. Ils attendent patiemment le début du spectacle en observant le roulis des vagues qui viennent s’échouer sur le sable. À la faveur de ce moment de quiétude, son esprit ne cesse de se tourner vers la suite des événements et il lui tarde de retrouver le confort de leur petite maison. Il regrette presque de ne pas être aussitôt rentré. Heureusement qu’il a toujours aimé les feux d’artifice…
Un léger sifflement est le seul avertissement auquel il a droit avant que le firmament n’explose en une myriade d’étincelles rouges, blanches et dorées. Il ne se lassera jamais de ces orgies de lumières et de couleurs qui éclairent le ciel nocturne puis s’estompent, comme autant d’étoiles filantes fabriquées par l’humain. Il se laisse pourtant distraire par l’air émerveillé d’Aisling qui, les yeux rivés sur l’horizon, ne perd pas une miette du spectacle. Sa fascination évidente est si différente de sa réaction paniquée, ce soir où il était une fois de plus venu la rescaper de ses démons sur le toit d’un hôtel. Il n’avait pas compris, à l’époque, que la violence du bruit l’avait ramenée en arrière, jusqu’à son enfance troublée et une Irlande du Nord encore déchirée par les conflits. Ce n’est que lorsqu’il lui avait proposé d’assister aux feux d’artifice de Melbourne pour célébrer à la fois son anniversaire et l’Australia Day qu’elle lui avait expliqué son aversion aux explosions, même récréatives. Il se doute que c’est la première fois qu’elle a l’occasion d’en profiter sans la moindre inquiétude et il est heureux d’avoir trouvé une solution pour lui permettre de découvrir ce petit plaisir. De temps à autre, elle pointe le ciel d’un doigt fébrile ou lui tapote le genou pour attirer son attention, particulièrement quand tout s’illumine en rose. Les feux durent une bonne vingtaine de minutes et le bouquet final est magnifique, tout en couleurs et en intensité. Une fois le calme revenu, il ne reste pour seule preuve de ce qui vient de se passer que la fumée et l’odeur de la poudre, qui s’estompent déjà, emportées par la brise marine. Aisling retire son casque et le pose à côté d’eux. Heureux qu’elle puisse l’entendre à nouveau, il lui demande : « Alors, ça t’a plu ? » La jupe de sa robe a glissé, révélant ses jambes repliées. Fourbe, il en profite pour faire courir ses doigts de bas en haut sur l’extérieur de ses cuisses. Il trace un rythme paisible et régulier, comme s’il cherchait simplement à s’occuper les mains et pas à réveiller le désir qui s’est momentanément tari pour laisser place à l’émerveillement.
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1377 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Let's take the long way home love is burning slowly down this country road every moment's holy baby. I've been waiting all my life to waste my time on you. Take the long way home, tonight. There's a place by the lemon trees we can sit all night making memories with the stars in our eyes.
Les dents plantées dans sa lèvre inférieure, Aisling savoure timidement les émotions successives qui se peignent sur le visage de son copain. Une discrète confusion d’abord, soulignée par ce léger froncement de sourcils. La surprise ensuite, murmurée par ses lèvres qui s’entrouvrent sans un bruit. Et le désir enfin, brûlant et passionné, qui embrase son regard toujours plongé dans le sien. Son cœur s’affole, en opposition parfaite avec le plaisir qui la consume lorsque ses doigts se contractent sur ses hanches. Comme s’il luttait contre l’envie de lui offrir ces caresses ici et maintenant, sur la plage presque déserte, avec pour seule couverture le voile de la nuit. Elle frémit à l’idée de cette audace qu’elle craint et espère tout à la fois ; laisse échapper un soupir de soulagement discret quand il enveloppe plutôt sa main pour y presser un baiser chevaleresque. « Ma main entre tes cuisses, hein ? » Les mots chatouillent sa peau fine, ravivent d’un coup les braises qui s’apaisaient à peine. « À mon avis ça t’plaira encore plus que mes lèvres sur tes seins. » Les joues brûlantes, elle se détourne pour échapper au frémissement impatient qui la saisit, sans toutefois pouvoir se résoudre à reprendre son poignet qu’il caresse tendrement. « Sid… » Faible protestation soufflée du bout des lèvres alors qu’elle se réfugie sous sa frange comme pour y retrouver sa pudeur. Il la libère tout en douceur, effleure sa tempe du bout des doigts pour y replacer une mèche rebelle. « Tes désirs sont des ordres… » Il murmure au creux de son oreille avant de l’embrasser. Inattendue, cette caresse intime et si sensuelle lui arrache un soupir épris. Ses lèvres s’égarent sur la peau sensible de son cou, longent sa clavicule, se pressent à la naissance de son épaule. « C’est encore mieux que c’que j’avais proposé. » Elle frémit, fascinée par le désir évident qui s’écoule de sa voix suave et les plaisirs enjôleurs que semble promettre son sourire. Ses lèvres s’étirent timidement pour lui répondre alors que son cœur s’emballe, affolé par les peurs tapies dans l’ombre qu’elle ne peut totalement ignorer. Aisling espère seulement que le moment venu, elle saura trouver le courage de les surmonter pour enfin s’abandonner entre ses mains.
Elle s’en croit capable, du moins jusqu’à ce que le groupe un peu plus loin décide de fendre le ciel et sa quiétude d’un présage merdique. Un sifflement désagréable ponctué d’une mini explosion suffit à faire vriller ses nerfs et Aisling sursaute dans les bras de Sid. Les ongles enfoncés dans ses épaules heureusement protégées par le cuir du perfecto, elle relève un regard paniqué vers son visage, les sens à l’affût, le corps tendu, prête à se jeter sur le sable. Sid n’a pas bougé. Il l’enveloppe toujours avec la même tranquillité, ses yeux tendres effleurant son visage pour décoder l’angoisse sur ses traits. « Ils ont pris un peu d’avance. » Il la rassure en promenant une paume sur la peau nue de son dos. Elle se laisse bercer par sa voix profonde, sa chaleur et son étreinte. La pression délectable de ces caresses réconfortantes la guident au-delà des souvenirs imprimés dans sa chair et l’ancrent à la réalité. « Pas tant que ça en fait. On devrait s’installer. » Elle opine et ferme les yeux pour mieux savourer le baiser qu’il presse contre son front avant de s’écarter. Les bras enroulés autour de son corps, Aisling frémit sous la fraîcheur nocturne qui renforce sa désagréable impression de vulnérabilité. Heureusement, Sid leur prépare un nid en deux temps, trois mouvements et elle ne se fait pas prier pour s’y installer. Les jambes repliées sur la doublure satinée de son perfecto, elle observe le mouvement de ses mains qui déplient un petit casque antibruit rose bonbon. Le cœur pétri d’affection, elle ne le quitte pas des yeux alors qu’il écarte ses mèches brunes pour le placer sur ses oreilles. C’est qu’il y a quelque chose d’irrésistible dans le froncement délicat de ses sourcils et sa profonde implication. Il effectue encore un réglage et le roulement des vagues s’estompe puis disparaît, remplacé par un genre de bourdonnement cotonneux et le bruit de sa propre respiration. Les lèvres de Sid frémissent, mais elle n’entend plus un son. Troublée, Aisling secoue la tête puis porte une main à son oreille pour écarter le casque mais il la retient, lui fait comprendre qu’il s’agissait seulement d’un test en enveloppant sa main.
Ils échangent un regard espiègle, ravis de partager cette expérience en toute complicité. Puis Sid disparaît pour se glisser dans son dos. D’abord inquiète de ne plus pouvoir l’entendre ni le voir, elle se détend en sentant ses bras s’enrouler autour d’elle. Avec un soupir de bonheur, la brune se coule plus confortablement contre son torse pour mieux profiter du spectacle qui va commencer. Elle savoure la chaleur de leur étreinte, sa force tranquille et sa douceur alors qu’il la berce tendrement en attendant que le ciel s’embrase. Émue sans trop savoir pourquoi, Aisling en oublie le rôle séducteur qu’elle s’est plu à jouer toute la soirée et se laisse porter par cette tendre quiétude qui ne demande qu’à l’envelopper. Lorsque le premier sifflement lointain se fraie un chemin jusqu’au coussin enrobant ses oreilles, l’irlandaise se contracte et ses paupières papillonnent par réflexe. Mais, ainsi étouffés par le casque, les pétardements sourds n’ont plus rien d’impressionnant. Intriguée, elle se laisse alors amadouer par le crépitement doré d’une fontaine lumineuse qui se déverse dans le ciel, bientôt remplacée par une kyrielle d’étoiles filantes. Délicates, elles se logent tour à tour dans la nuit noire pour mieux se fondre en gerbes multicolores. Les couleurs se mêlent et se succèdent, s’embrasent toujours plus haut, toujours plus loin devant ses yeux émerveillés. Aisling les accueille avec une joie émue, un enthousiasme candide qu’elle partage sans un son. Parce qu’elle ne trouverait pas les mots ; parce que Sid peinerait de toute façon à les entendre. Alors elle prend sa main entre les siennes, désigne d’un annuaire ravi les bouquets les plus jolis, contracte encore ses phalanges sur le jean sombre de son copain quand l’émotion d’un tableau fugace la prend par surprise. Après un long moment, les dernières étincelles retombent puis s’éteignent, ne laissant derrière elles qu’une traînée de fumée à peine perceptible. Du bout des doigts, Aisling écarte prudemment son casque puis le retire complètement après s’être assurée que tout est bien terminé. « Alors, ça t’a plu ? » La voix de Sid la ramène agréablement à la réalité. « C’était trop beau. » Elle répond avec un sourire, les yeux pétillant encore du spectacle qu’elle vient de découvrir.
Le tissu rouge de sa robe remonte le long de ses cuisses nues, bientôt remplacé par la main de Sid qui taquine ses genoux du bout des doigts. Aisling n’y prête pas vraiment attention, distraite par son enthousiasme et les souvenirs étoilés de ses instants préférés qui lui reviennent. « T’as vu le moment avec les paillettes roses et argentées ? » Trop silencieux pour être honnête, Sid opine dans son dos et l’encourage malgré lui à se tortiller entre ses bras afin de mieux pouvoir le regarder. « C’était incroyable, pas vrai ?! » Il ne répond toujours pas, se contente de caresser son visage d’un regard tendre et un soupçon joueur tandis que ses phalanges profitent de ce changement de position pour se couler un peu plus audacieusement sur ses jambes. « Genre limite magique je… » Ses mots se troublent comme sa pensée, chassée par les éclats de plaisir que lui procurent les caresses discrètes mais impitoyables de son copain. « J’ai… trop aimé… » Elle soupire, partagée entre sa détermination à ponctuer son récit, le désir inattendu que lui procure ces fourbes attentions et la nervosité plutôt agréable qu’elles éveillent. Le genre qui lui donnerait envie de glisser par mégarde sur le sable, se laisser surprendre et l’inviter innocemment à se nicher plus loin encore au creux de ses cuisses. Ses yeux glissent vers les lèvres du tatoueur, effleurent langoureusement leur contour rosé, lorgnent sur l’anneau d’argent qui semble la narguer. « Sid ? » Son prénom lui échappe dans un souffle, précurseur d'une interrogation muette qu'elle ne parvient pas à articuler. Ses doigts s’enroulent autour de l’étoffe fine de sa chemise pour le retenir, leurs regards s’accrochent, et l’éclat envoutant d’intensité qu’elle découvre dans ses prunelles soulève sa poitrine d’une respiration saccadée. « J’crois que j’voudrais bien mon baiser maintenant... » Un murmure comme une supplication. Car elle a besoin de sentir la passion de ses lèvres contre les siennes, besoin de se presser contre son corps et se soumettre à sa volonté. Besoin, surtout, de se laisser apprivoiser par cette caresse si familière afin d’y puiser le courage d’accueillir celles qu’ils brûlent tous les deux d’explorer.
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.