| | | (#)Ven 1 Jan 2021 - 8:49 | |
| Je me réveille parce que j’entends sonner et les chiens aboyer. Je grimace, n’ayant aucune idée de l’heure qu’il est, sûrement trop tard dans la journée pour que ce soit l’heure à laquelle je me réveille. Mais comme d’habitude depuis quelques semaines, je perds la notion du jour et de la nuit, me laissant porter par l’alcool pour éviter de laisser entrer le flot de pensées et de sentiments qui pourraient m’assaillir. Je ne veux penser si à Molly, ni à Jill et encore moins à l’opération de ma sœur qui m’inquiète plus que de raison. L’alcool a au moins le mérite d’effacer mes soucis, me permettant d’effacer l’angoisse ou la tristesse. Je mets un moment à me souvenir qu’on est le weekend, enfilant un boxer et un short. Je suis à peu près sûre que Dylane m’a dit qu’elle ne serait pas là aujourd’hui, mais j’ai dû mal à me souvenir de la raison, pourtant elle a dû me le dire.
Je descends les escaliers, grimaçant face à la maison lumineuse et je me dis que j’aurais peut-être dû être un peu plus habillé pour accueillir la personne qui sonne mais tant pis. J’ouvre la porte, tombant sur un homme brun, plutôt mignon je dois dire. « Oui ? Qu’est ce que je peux faire pour vous ? » Je lui demande avec un sourire poli, plus par habitude qu’autre chose avant d’observer un peu mieux le visage de l’inconnu devant moi et de réaliser qu’il n’est pas vraiment un inconnu. Je le reconnais parce que j’ai réussi à tanner Dylane jusqu’à ce qu’elle me montrer une photo, prétextant qu’elle me devait bien ça vu que je les avais trouvés bien assez bruyant tous les deux et qu’en plus je n’avais même pas eu la chance de le croiser quand j’étais à la villa. J’étais toujours parti avant ou lui avait disparu à mon réveil. « Elias non ? » Mon sourire poli se transforme en sourire mutin, parce que je sais déjà que cette conversation s’annonce amusante, pour moi, pas pour lui évidemment. Je suis terriblement heureux de lui avoir ouvert en boxer et en short, peu pudique, rien que pour voir l’air sur son visage. « Dylane est pas là. » J’annonce directement, lui ouvrant la porte malgré tout. Pas sûr que Dylane n’apprécie que je lui ferme la porte au nez et puis ça serait louper une occasion magnifique de provoquer un petit peu de chaos
@Elias Sanders
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| | | | (#)Ven 1 Jan 2021 - 17:10 | |
| « you'll love me » peter mulligan & elias sanders
Maintenant que Elias sait où vit Dylane, il sait s’y rendre par ses propres moyens, parfois créant la surprise chez la jeune femme, qui ne s’attend jamais vraiment à le voir débarquer, ça finit souvent dans un lit, mais il n’a encore jamais croisé son coloc. Il a eu vent de lui, surtout lorsqu’il a essayé d’en savoir plus quant aux intentions de l’homme. Dylane est resté évasive, pire encore, elle ne lui a pas ôté l’idée de la tête qu’elle pourrait plaire à l’homme, ainsi, le flic s’est promis qu’un jour, il éluciderait de lui-même cette histoire. Pas qu’il doute de Dylane, mais autant assurer ses arrières dès le début, bien qu’il ne doute pas une seconde que la situation a de fortes chances de partir en cacahuète, et surtout si l’autre mec le cherche ou ne lui pas clairement ce qu’il a envie d’entendre. Ce n’est un secret pour personne, qu’Elias est protecteur, et pour les rares personnes qu’il porte dans son cœur, il est clairement prêt à se mettre le monde entier à dos si ça suffirait à assouvir son caprice, et sa fierté grandissante. C’est donc avec un sourire non dissimulée, le bras appuyé, en mode décontracte contre le mur à côté de l’entrée qui l’accueille la personne qui lui ouvre la porte, pensant fortement que ce serait Dylane qui ouvrirait et pas son pantin de coloc. A en voir sa gueule d’ailleurs, il ne s’y attendait pas et arque un sourcil, c’est une blague qu’on tente de lui faire rassurez le ? « Oui ? Qu’est ce que je peux faire pour vous ? » L’idée que cela soit même quelqu’un d’autre que son coloc a traversé brièvement la cervelle du flic qui ne rigole pas vraiment, surtout au vu de la tenue très (trop) décontracte de l’homme comme si il venait tout juste de se lever de son lit. « Elias non ? C’était bien sa veine, il connaissait son prénom sans que lui-même ne sache à qui, il allait s’adresser. Dylane est pas là. » Il soupire avec exaspération, et probablement exagération aussi, pas qu’il le dérangeait, mais il le dérangeait ! « Et j’en suis ravi… Vu l’état des habits… » En soit quasi inexistant, il provoque de nouveau, « un problème pour faire les magasins ou ça coûte trop cher d’acheter des tee-shirt ? » Le seul avantage de cette pique c’est ça met au parfum direct… Bien qu’il se fichait pas mal des états d’âmes de l’homme pour s’acheter des fringues, non c’était plutôt sa fierté qui s’exprime à l’heure actuelle. « A qui ais-je donc affaire ? Pas que je vais m’étendre trop longtemps… » Les petits dej avec les hommes, c’était pas vraiment son truc…
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| | | | (#)Ven 1 Jan 2021 - 20:40 | |
| « Et j’en suis ravi… Vu l’état des habits… un problème pour faire les magasins ou ça coûte trop cher d’acheter des tee-shirt ? » Oh que je vais l’aimer lui. Mon sourire s’élargit, se fait plus moqueur, car il veut jouer je n’aurais aucun problème à le faire. « J’aime bien me balader à poils, c’est plus aéré. Choix personnels. Ca plait à Dylane en plus. » Je lui fais un clin d’œil en refermant la porte derrière lui. Je raconte des âneries mais ça il n’est pas obligé de le savoir. Je suis parfaitement à l’aise dans cet accoutrement n’ayant jamais été pudique pour un sou. L’idée que le flic soit un tant soit peu dérangé par le fait que je sois aussi peu habillé est un plaisir que je ne cherche pas à cacher. « Pourquoi, un problème avec la nudité ?
Elias n’a pas l’air de connaître mon nom, je devine que Dylane a dû éviter d’entrer dans les détails. Le fait que sa copine vive en collocation avec un homme ne devait pas spécialement être la chose qu’il préférait chez elle. « A qui ais-je donc affaire ? Pas que je vais m’étendre trop longtemps… » Je lui tends la main. « Pete, le colloc de Dylane, elle a pas parlé de moi ? » Je lui adresse un grand sourire plein de charme. « Reste ! Elle ne va pas tarder à revenir je pense. On peut prendre un café en attendant. » Ou un verre, moi de mon côté j’aurais été prêt aux deux. Je suis passé au tutoiement, après tout je l’ai entendu au lit avec sa copine, on a déjà dépassé une barrière dans mon esprit. Peut-être pas dans le sien. « J’vais mettre des habits, comme ça a l’air de te gêner… » Je me moque, voulant protéger la fragilité de l’égo masculin que je détecte chez lui. Heureusement dans le salon il y a une pile d’affaire propre dans un panier que j’ai sorti de la machine et j’enfile un short et un t-shirt. « Ca va mieux ? »
@Elias Sanders
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| | | | (#)Ven 1 Jan 2021 - 21:59 | |
| « you'll love me » peter mulligan & elias sanders
L’homme qui se tient devant lui joue un peu trop avec ses nerfs et Elias n’est pas prêt à faire d’effort. Un peu comme à ses débuts plus que lamentable avec la propriétaire du lieu, et si ça s’est arrangé avec le temps, rien ne le certifie pour l’homme torse-nu face à lui. Sa tronche ne lui revient pas – comme à peu près tous les hommes de la terre entière, l’arrogance du flic sans doute y joue pour beaucoup et cela même malgré les efforts du type pour faire bonne figure. Il ne parviendra pas à amadouer le flic qui se fiche bien de savoir si il a un comportement correct ou non, ne l’ayant encore pas croisé auparavant dans cette grande maison. Et si, Elias connaissait l’existence d’un type qui sert à Dylane de coloc, il sait que c’est surtout pour l’aider, plus que par nécessité financière, Dylane aurait doc l’esprit ouvert au point d’aider les autres financièrement. Un beau geste sûrement, mais si il aurait eu une carrure d’un vieux ou d’une gonzesse, ça aurait sans doute pu simplifier la chose le concernant. Quoi qu’il en soit, Elias se retrouve face à l’homme, il lève les yeux au ciel devant son air mesquin, presque fier de sa connerie, « J’aime bien me balader à poils, c’est plus aéré. Choix personnels. Ca plait à Dylane en plus. » Rappelez-lui ce qui l’empêche de lui foutre son poing en pleine figure ? Rien, ah oui… Il reste cependant sans lui foutre (pour le moment) son poing en pleine figure, attendant sûrement les prochaines provocations du jeune locataire. Il serait capable de retourner la situation en sa faveur si Dylane venait à débarquer… « Pourquoi, un problème avec la nudité ? » Il hausse les épaules, provocateur dans l’âme, « quand c’est pour regarder de beaux animaux, pas vraiment… » Dit-il, presque détaché de la situation. Il abuse, exagère, rentrant dans le jeu de l’homme sans se soucier de sa réplique, avec un petit sourire en coin, presque content de lui à l’heure qu’il est ! Finalement, rentrant dans la maison, il vient à hésiter avant de serrer la main de l’homme quand ce dernier lui tend. « Pete, le colloc de Dylane, elle a pas parlé de moi ? Reste ! Elle ne va pas tarder à revenir je pense. On peut prendre un café en attendant. » Ca reste quand même un peu tendu, on peut pas dire que ce soit l’amour fou, mais plutôt un ‘amour vache’ et c’est sûrement pas prêt de changer… « Pete… Pete… » Qu’il répète, cherchant ou mimant de chercher, avant que sa lanterne s’éclaircisse, et qu’il use d’une nouvelle pique, « ah oui vaguement, le bisexuel, ou le gay je sais plus ce qu’elle m’a dit… » Il en fait une montagne comme si ça pourrait l’atteindre, alors qu’il se peut qu’elle n’est balancé que le terme de bi, au détour de la conversation, avec banalité. Et ça le fait marrer Elias, même si le Peter n’a pas intérêt de le draguer sur place. « J’vais mettre des habits, comme ça a l’air de te gêner… » Et ce sera sans doute plus cordiale, habillé, c’est certain. Il note que l’homme le tutoie, à vrai dire, ça le dérange pas plus que ça. Il s’éloigne un peu pour enfiler un haut. « Ca va mieux ? » Qu’il reprend d’un ton moqueur, ce qui ne l’échappe pas au flic. « T’es déjà plus agréable à regarder habillé … » Qu’il se contente de lui répondre, c’était ce qu’il voulait entendre non ?! « Et qu’est-ce que tu fais dans la vie pour avoir besoin de l’aide financière de Dylane ? » Il ne devrait pas juger Elias, mais si Dylane n’avait pas voulu rentrer dans les détails, autant le demander au principal concerné, alors qu’il se laissa à quelques caresses sur l’un des chiens venu le sentir.
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| | | | (#)Sam 2 Jan 2021 - 14:19 | |
| « Quand c’est pour regarder de beaux animaux, pas vraiment. » Je me marre, lui offrant mon plus beau sourire. Elias a tout d’un homme arrogant. J’imagine parfaitement un flic à l’égo surdimensionné, se sentant en danger par n’importe quel autre homme empiétant sur son territoire. On finit par entrer et je me présente.
« Pete…Pete…ah oui vaguement, le bisexuel, ou le gay je sais plus ce qu’elle m’a dit… » C’est tout ce qu’il a retenu, peut être tout ce que Dylane lui a dit et mon regard se fait plus mutin. Parce qu’en plus d’être arrogant, je devine qu’il est mal à l’aise avec ma sexualité et ça c’est un trésor que je compte chérir, parce que si je pouvais appuyer sur ses préjugés et le mettre mal à l’aise je le ferais sans hésitation. « Bisexuel, titre attitré apparemment. Ouais j’aime bien les petites brunes comme Dylane, vraiment mignonnes. Mais alors les beaux bruns à la masculinité fragile là c’est vraiment là où je prends mon pied. » Un clin d’œil, un sourire charmeur, j’entre un peu dans son espace vital et je me risquerais presque à lui envoyer un baiser mais je me retiens. Comme je suis quasiment à poils, je me rhabille plus par respect pour Dylane qu’autre chose. Même si j’aurais aimé mettre un peu plus mal à l’aise le policier, je me dis que je peux continuer à le faire avec des habits. « T’es déjà plus agréable à regarder habillé … » Je fais un petit coup de main prenant un air efféminé au possible pour répondre « Oh faut pas me dire ça je vais rougir. » Vraiment, je crois que Dylane m’a fait le plus beau cadeau qui soit en laissant son copain passer sans prévenir chez elle, enfin, chez nous maintenant. « Et qu’est-ce que tu fais dans la vie pour avoir besoin de l’aide financière de Dylane ? » A ca j’éclate de rire, me dirigeant dans la cuisine, pour préparer du café en attendant que ma colocataire revienne. S’il savait à quel point mon compte en banque est rempli, entre une mère avocate, un père chirurgien je venais déjà d’une famille aisée, mais ma vie professionnelle m’avait porté sur des tournages aux répercussions mondiales qui faisaient aujourd’hui que j’aurais pu m’acheter une villa comme celle de Dylane sans aucun problème. Crois-il que Dylane me laisse squatter ici par charité pure et simple, parce que je suis dans le besoin ? Je croise les bras en le regardant moqueur. « Oh je suis architecte et scénographe. Tu vois les grands tours là au centre de Brisbane ? C’est moi qui les aie dessinées. » Peut être qu’il commencera à se douter que je n’ai aucun problème d’argent comme ça qui sait. « C’est ce que Dylane t’a dit, que j’avais besoin d’aide financière ? » Je lance le café en continuant à rire à cette idée.
@Elias Sanders
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| | | | (#)Sam 2 Jan 2021 - 19:20 | |
| « you'll love me » peter mulligan & elias sanders
En tout honnêteté, il ne savait pas combien de temps il allait réussir à garder son self control, mais probablement, ne donnerait-il pas longtemps à l’autre type pour se calmer. Lui et son ardeur suicidaire, d’ailleurs il arrivait plutôt bien à se maitriser, il ne lui a pas encore sauté à la gorge – chose qui devrait plutôt assez rapidement se faire si Dylane se fait languir trop longtemps. Le Peter semble rigoler, avec sa nonchalance qu’il ne lui connaît pas, et qui a tendance à faire lever les yeux au ciel du type, dont ce type d’homme l’exaspère au plus haut point. Elias n’a jamais appris à rester calme, souriant, aimable avec ses congénères. Surtout quand ils sont aussi débiles et cons que lui, autant l’avouer, plus on le poussera dans ses retranchements, plus il rétorquera, c’est ainsi que Peter risquerait de bien vite se retrouver avec des menottes, que boire un verre en charmante compagnie. Est-ce qu’il oserait abuser de son titre ? Si peu… « Bisexuel, titre attitré apparemment. Ouais j’aime bien les petites brunes comme Dylane, vraiment mignonnes. Mais alors les beaux bruns à la masculinité fragile là c’est vraiment là où je prends mon pied. » La réalité veut qu’il ne comprend même pas la seconde partie de sa phrase, il ne l’entend pas, il est resté seulement sur la première, et il serre déjà ses poings, prêt certainement à rompre le pacte de paix qu’il aurait éventuellement pu faire à l’ambulancière, mais il se fiche éperdument de cogner le premier et que Peter joue de ça, pour l’accuser à tort ! « Je te conseil de la regarder de loin, alors… » Sourire forcé au coin des lèvres, un peu comme lui, en joue aussi, avant de reprendre se raclant la gorge, « de très très loin même, vaudrait mieux pour ton minois… » Qu’il avoue sans aucune arrière-pensée. Si il ne voulait pas finir aux urgences pour être recousu par une gentille infirmière, mieux vaut pour lui qu’il garde ce genre de pensée pour lui… Un peu à l’écart, il remet le premier tee-shirt qu’il trouve, et provoque, un sourire en coin, amusé de voir que Elias n’est pas sous son charme – loin de là, même… « Oh faut pas me dire ça je vais rougir. » C’est qu’il a fait l’école du rire le morveux, il montre d’ailleurs son exaspération et comprend mieux pourquoi Dylane n’avait pas voulu s’étendre davantage sur lui. « Oh je suis architecte et scénographe. Tu vois les grands tours là au centre de Brisbane ? C’est moi qui les aie dessinées. » Très loin de l’impressionner. Qu’il avoue, s’éloignant dans la cuisine ouverte, le flic le suit du regard, il semble amusé de cette situation, « c’est donc la raison pour laquelle, ses tours menaçaient de tomber… » Qu’il lance sans une once d’hésitation, voulant le remettre à sa place, tout en prenant la chose à la dérision ! C’était faux, mais qu’importe, ça l’amusait le flic. « C’est ce que Dylane t’a dit, que j’avais besoin d’aide financière ? » Il demande soudainement, en lançant le café pour qu’il coule. Elias fait semblant de chercher dans sa mémoire, mais c’est prétentieux, évidemment. « Je sais plus trop, faut dire qu’on parle pas vraiment de toi… » Il appuie là où ça fait mal, insiste allègrement, en posant son regard sur l’homme qui se tient face à lui, qui semble tout prendre au second degrés, mais Elias manque cruellement de patience face à ce genre de type, et surtout il est pas prêt à se laisser dominer aussi simplement. « On a un peu autre chose à faire, tu vois… » Bien sûr qu’il voit bien où il veut en venir, il use de son ironisme à souhait, marquant un peu plus son territoire, il insiste sans mal, en le dévisageant du regard. « Disons que c’est ce qui serait le plus plausible non ? » Il pose la question à son tour à l’homme avant d’argumenter, « Je ne vois pas vraiment le principe sinon, vu que vous n’êtes pas hyper proche… » Ca, il le savait Elias. A moins que pour éviter toute confusion, Dylane n’est pas voulu rentrer dans cette explication, connaissant très bien la jalousie d’Elias, quand il s’y mettait…
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| | | | (#)Dim 3 Jan 2021 - 17:36 | |
| Je le vois à son regard qu’il est resté bloqué à la première phrase. Ses poings se serrent, son regard marqué par ce que je devine être une jalousie et une possessivité qui ont besoin d’être exprimés par des coups. Je suis presque déçu qu’il n’ait pas réagi à la fin de ma phrase cependant. « Je te conseil de la regarder de loin, alors… de très très loin même, vaudrait mieux pour ton minois… » « Ca va être compliqué on habite ensemble. » Je réponds du tac au tac incapable de perdre mon sourire. Je le sens qu’il va finir par passer aux mains mais je joue avec le feu, tant pis.
« C’est donc la raison pour laquelle, ses tours menaçaient de tomber… » Je ris silencieusement en faisant le café, c’était facile. « Ouais je devais avoir un coup dans le nez quand je les ai dessinées faut croire. » Si Elias cherchait à l’énerver il allait se fatiguer à essayer. Il pense que j’ai besoin d’aide financière et que c’est sans doute la raison pour laquelle je suis ici. « Je sais plus trop, faut dire qu’on parle pas vraiment de toi… » Ca, ça ne m’étonne pas le moins du monde au vu de ses réactions, Dylane avait bien fait de ne pas parler de moi. « On a un peu autre chose à faire, tu vois… » A ca je ris de plus belle « Oh plus que je vois, j’entends. De la place pour une troisième personne ? » Je demande sans en penser le moindre mot, un sourire qui se veut séducteur, un regard plein de malice, tout pour user de sa patience un peu plus.
« Disons que c’est ce qui serait le plus plausible non ? Je ne vois pas vraiment le principe sinon, vu que vous n’êtes pas hyper proche… » Je serre le café dans deux tasses et je lui en tends une, posant la mienne à côté de moi sur le comptoir, m’allumant une cigarette avant de lui en proposer une. Dylane ne pourra pas dire que je n’aurais pas été accueillant. « Qu’est ce qui te dit qu’on est pas proches ? » Je crée les emmerdes et je sens que si je ne m’en prend pas une par Elias, c’est un coup de pied aux fesses par Dylane que je vais me prendre, mais sa tête est bien trop drôle à regarder. « Peut être qu’on avait simplement envie d’habiter ensemble ? Il est bon ton café ? » J’enchaîne, adorant essayer de le déstabiliser.
@Elias Sanders
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| | | | (#)Dim 3 Jan 2021 - 18:22 | |
| « you'll love me » peter mulligan & elias sanders
Le flic ne se connaissait pas aussi calme fallait l’avouer, ça semblait même évident qu’il n’allait pas réussir à repartir d’ici sans vouloir lui foutre son poing en pleine figure. Peter partait déjà mal en étant un mec, mais alors la cerise sur le gâteau c’est cet air de petit prétentieux qui agaçait le flic. Pourquoi devait-il toujours tomber sur des blaireaux, qui le cherchent ? Il était juste venu voir sa petite-copine et se tapait son boulet de coloc. Qui semblait en plus le chercher. Qui en redemandait devant les soupires pourtant significatif du flic, et devant ses yeux qui regardent en l’air, par moment. « Ca va être compliqué on habite ensemble. » Il le cherchait là ? « Profite… Pourquoi s’abaisse t’il à son niveau ? Pourquoi prends-t’il la peine de vouloir sauver son honneur alors même qu’il est clair que le Mulligan ne cherche qu’à le déstabiliser ? Parce qu’Elias n’a pas appris à être autrement, il est fier, il est arrogant, prétentieux. Et surtout n’acceptera pas qu’on est le dernier mot face à lui, ça pourrait vite changer ça aussi… » Il a ce sourire satisfait au coin des lèvres, et c’était pas que des menaces en l’air. Il n’avait pas encore la Bradford de son côté okay, mais ça se négocie ça, non ? Surtout quand elle va savoir toute leur conversation. (ou pas) « Ouais je devais avoir un coup dans le nez quand je les ai dessinées faut croire. » Peut-être même deux dans le nez, qu’il songe, ricanant intérieurement, « oh plus que je vois, j’entends. De la place pour une troisième personne ? » Il rigole jaune le flic, relevant son visage, arquant un sourcil, qu’il continue à le provoquer, Elias ne doute pas une seconde que les coups seront davantage mérités ! « Tu tiendras jamais la cadence ! » Ca sonnerait presque comme un défi, c’est puéril, grotesque. Et surtout irréalisable si il savait sur qui il tomberait, ce Pete. Mais le flic n’est pas du genre à se taire, il a ce besoin de paraître plus que l’autre, de montrer que lui aussi, est fier, et qu’il a un égo sans doute un peu trop élevé. De toute façon, pas comme si Dylane ne le savait pas. C’était peut-être même à cause de ça que leur jeu avait débuté en juin dernier. « Qu’est ce qui te dit qu’on est pas proches ? » Elias relève la tête, haussant les épaules, il n’en sait rien mais ça ne semble pas pouvoir être autre chose. « Peut être qu’on avait simplement envie d’habiter ensemble ? Il est bon ton café ? » Il lève les yeux au ciel, il prend ses rêves pour des réalités le type, pourtant le flic le sait : Dylane ne mettra pas à la porte cet opportuniste. Elle avait été plutôt clair là-dessus, il soupire bien davantage, « et tu n’as pas une sœur, une cousine à aller emmerder pour ta coloc ? » Bien décidé à savoir démêler le vrai du faux, fallait qu’il en rajoute, qu’il demande, qu’il gratte jusqu’à ce que l’autre cède. Ca a toujours été ainsi avec Elias, il a ce besoin de découvrir la vérité, de poser des questions même quand ça le regarde pas. « Tu f’rais mieux de te mettre au sport plutôt que de fumer ça… » Qu’il dit, en posant ses fesses contre la table du salon, tout en le fixant de loin, la distance parfois ça a du bon… « Ca s’rait meilleur avec des croissants… » Qu’il ajoute, en pointant le café d’un signe de tête, avant de porter la tasse à ses lèvres, pour y boire une gorgée.
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| | | | (#)Ven 8 Jan 2021 - 19:53 | |
| Elias est jaloux. Je le vois et je le sens à dix kilomètres. Il est de ces hommes qui ne supportent pas ne serait-ce que le regard de quelqu’un d’autre sur leur copine. Et moi j’en profite, je joue avec les limites de sa patience parce que ses roulements de yeux et ses soupirs agacés sont une symphonie à mes oreilles. Je lui explique que ça va être compliqué de ne pas regarder une jolie fille comme Dylane quand j’habite avec elle. « Profite…ca pourrait vite changer ça aussi. » Il a un sourire satisfait aux lèvres le flic et j’hausse les sourcils amusés. C’est qu’il croit qu’il va arriver à me virer en plus ? C’était mal connaître Dylane. J’avais au moins compris que la jeune femme était loyale avec ses amis et depuis qu’on habitait ensemble on apprenait à se connaître un peu mieux et j’osais espérer qu’on était en bonne voie de devenirs plus que des simples connaissances de soirées mais bien des amis. Il me demande ce que je fais dans la vie et fait ensuite un commentaire sur les tours que j’ai dessiné. Je me contente de sourire narquois, entrant dans ce jeu, contrairement à lui j’ai une patience qui peut être éternelle à ce petit jeu. J’essaye de le mettre un peu plus mal à l’aise en me proposant de m’inviter dans leur lit, il a l’air assez mal à l’aise avec ma sexualité. « Tu tiendras jamais la cadence ! » A ça je ris, laissant mon regard se faire plus sensuel, parcourir le corps de l’homme sans gêne, dans le but de le provoquer un peu plus. « Oh ça t’en sais rien. » Je fais du café, lui sert une tasse. Il est persuadé que je dois manquer d’argent pour que Dylane ait eu besoin de m’héberger et ça me fait rire. « et tu n’as pas une sœur, une cousine à aller emmerder pour ta coloc ? » « Oh si mais je préfère la compagnie de Dylane, tellement plus agréable. » Je susurre buvant un peu de café, riant dans ma tasse. Je pose ma tasse, m’allumant une cigarette. « Tu f’rais mieux de te mettre au sport plutôt que de fumer ça… » « Oh t’inquiètes pas…on aime bien en faire ensemble du sport Dylane et moi. » Je lui adresse un grand sourire de loin l’observant assis contre la table. La distance entre nous n’est pas plus mal. Mon air est innocent comme si je ne sous entendais pas du tout autre chose. Dylane va me tuer mais je n’en ai rien à faire. « Ca s’rait meilleur avec des croissants… » « On a des gâteaux si tu veux, on a fait des cookies hier. » J’insiste sur le on comme si on passait tellement de temps ensemble. Je pose la clope dans le cendrier avant de sortir une boite à gâteaux. « Sers toi je t’en prie. »
@Elias Sanders
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| | | | (#)Lun 11 Jan 2021 - 21:49 | |
| « you'll love me » peter mulligan & elias sanders
Il manquait pas d’air celui-là ! Qu’est-ce qu’il pouvait être agaçant avec son air supérieur, à s’estimer au-dessus de la normale, comme si il allait apprendre à Elias à l’être… Il n’a pas besoin d’un type comme celui-là dans la vie de Dylane, et si il était pas capable de le comprendre, Elias lui ferait aucun cadeau ! Il avait bien envie de lui faire effacer ce sourire narquois et satisfait de ses lèvres, et ne comptait pas lui laisser la moindre chance pour lui voler la vedette auprès de sa copine, c’est certain. Il a cette fougue Elias, cette fougue de vouloir le mettre hors de chez lui, mais est-ce bien raisonnable ?! Il allait se faire passer pour la petite victime auprès de la propriétaire du lieu et ça allait agacer Sanders. Pas que Dylane effrayait le flic mais se disputer pour un abruti pareil, non merci ! Et quand ce dernier s’invitait sans heurt dans leur lit, Elias serra les poings, voulant clairement lui en foutre une, ne se cachant même pas quand sa mâchoire se crispa. Il allait lui apprendre les bonnes manières (même si lui n’en possède pas toujours). « Oh ça t’en sais rien. » Qu’il provoque, un sourire en coin qui ne déstabilisa pas le flic, qui répond avec indifférence, « garde ce mystère pour toi va… T’as rien besoin d’me prouver ! » Ou en tout cas rien qui puisse prouver qu’il est de bonne foi, suffisamment pour qu’un jour ils deviennent potes, c’était pas à l’ordre du jour ! Il en rigole le Mulligan, en train de faire le café, mais ça fait pas rire Elias, « oh si mais je préfère la compagnie de Dylane, tellement plus agréable. » Il allait se le faire, c’était décidé. Ancré dans sa tête, il lui filerait le coup de grâce au moment de lui dire adieu, « oh t’inquiètes pas…on aime bien en faire ensemble du sport Dylane et moi. » Elias qui arque un sourcil, bien trop calme pour la situation ne dérape pas, il sait pourtant que c’est chez Dylane et que si il veut pas la voir débarquer au commissariat pour porter plainte (ou faire semblant) mieux valait pour lui, qu’elle n’en sache rien. « Je vois que tu as la langue bien pendue, crois-moi que du sport tu vas en faire… » Il allait le faire suer le petit, et pas dans le sens auquel il pense quand un sourire apparaît sur son visage, Elias lève les yeux au ciel, pathétique ! Il récupère la tasse de café avant de demander des croissants, mais il n’compte pas s’étaler ici. Sans Dylane il n’y a aucun intérêt ! « On a des gâteaux si tu veux, on a fait des cookies hier. » Qu’il précise, narguant le flic, et le pire c’est que la veille il n’avait pas vu Dylane de la journée, il allait vouloir le laminer sur place ce petit con, « sers toi je t’en prie. » Qu’il ajoute avec un sourire satisfait en posa la boite de gâteau devant Elias, d’un coup de colère, il envoya la boîte à terre, renversant tous les gâteaux sur le sol, avant de relever son visage sur lui, de s’avancer comblant cette distance, ne sachant même pas ce qui le retient de pas lui foutre un coup de boule avec sa tête. « Je te conseille la prochaine fois de disparaître de cette maison, je serai pas aussi calme et gentil qu’aujourd’hui… » Qu’il avoue en l’attrapant par le col de son minable tee-shirt, trouvant lui-même cet excès de colère soudaine hors de sa portée, et puéril, il s’en détacha avant de commettre l’irréparable même si il n’avait qu’une envie : lui montrer ses limites. Sa main qui ne se détacha pas de son col suffisamment vite, Elias l’envoya valdinguer dans les airs, mais Pete parvient à éviter de tomber à terre de justesse, alors qu’Elias tourne les talons, la porte claquant derrière lui, et on peut entendre le bruit de son bolide de course démarrer au quart de tour.
Il se promettait de tout faire pour le dégager de là.
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| | | | (#)Mer 27 Jan 2021 - 0:23 | |
| « Garde ce mystère pour toi va… T’as rien besoin d’me prouver ! » La mâchoire du policier se crispe, tout son cœur est tendu. Moi j’en rajoute des couches, je parle de Dylane, comme si on passait tous nos moments ensemble sur un ton sulfureux je précise qu’on fait du sport l’un avec l’autre lui laissant imaginer ce que ça peut bien être. Bien sûr je baratine, je teste ses limites et l’autre est de plus en plus tendu et moi mon sourire de plus en plus large. « Je vois que tu as la langue bien pendue, crois-moi que du sport tu vas en faire… » Je lui propose des gâteaux qu’on a fait la veille Dylane et moi, activité peu habituelle mais qui aujourd’hui tombe à pic. Je pose la boite devant le policier qui l’envoie valser au sol. Ca y est les masques tombent et moi mon sourire devient mutin. Il s’avance jusqu’à combler la distance entre nous et je me demande s’il va m’en mettre une. « Je te conseille la prochaine fois de disparaître de cette maison, je serai pas aussi calme et gentil qu’aujourd’hui… » Il m’attrape par le col et moi je ne bouge pas, ajoutant simplement d’un ton mielleux « C’est que t’es encore plus mignon quand t’es énervé en fait ? » Je reste parfaitement calme, jouant mon rôle d’empereur , attendant ce poing qui sera l’erreur de trop de son côté. Il me lâche brutalement et je recule en trébuchant un peu, mais je n’ai pas perdu mon sourire. «A bientôt honey. » que je crie alors que le policier furieux tourne les talons et quitte la villa. « Je dirais à Dylane que t’es passé ! » Je ne lui dirais pas que je l’ai provoqué, après tout, moi je considère au contraire que je l’ai bien accueilli.
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