| (FITZLLIGAN #1) Bring me down |
| | (#)Ven 1 Jan 2021 - 19:21 | |
| Le DBD est mon royaume et mon refuge et pourtant depuis que ma fête d’anniversaire, voir peut-être même avant j’évite l’endroit, ne voulant pas tomber sur Matt, encore moins sur Jill. Je n’ai pas envie qu’il me demande pourquoi elle et moi ne nous parlons plus. Pas envie de ressasser cette soirée. Alors j’allais ailleurs depuis des jours, noyant mes nuits pour que la journée arrive plus vite, pour que mon esprit soit occupé par le projet sur lequel je bossais. Pourtant pour la première fois, même alors que mon esprit était occupé par des dessins de bâtiments, de la création de pièces et d’ajustement à la ville et à l’espace disponible, je ressentais le besoin de continuer à boire. Là où l’architecture avait toujours eu le mérite de me sortir de ma tête, pour la première fois je m’en sentais prisonnier.
Lorsque je sors enfin du boulot ce jour-là, je n’ai qu’une envie, aller boire une bière et prétendre un peu plus longtemps que tout va bien. Matt ne sera pas au DBD, il m’a dit qu’il était en congés ce soir et comme un lâche je m’y suis réfugié avec la certitude qu’il n’y serait pas. Au moins ici je pourrais boire en terrain connu, voir des visages familiers et peut être passer une bonne soirée.
C’était le cas à vrai dire, je ris avec Decklan, je parle à deux trois potes qui je traîne souvent ici et pendant un moment tout me semble aller mieux. Je retourne m’asseoir au comptoir, un peu plus heureux dans cette atmosphère bruyante, sirotant ma bière, lorsque le raclement de la chaise haute à côté de moi m’indique que quelqu’un s’est assis à côté de moi.
Je me tourne avec un sourire pour saluer l’arrivant, sûrement quelqu’un que je connais et que je apprécie, car j’appréciais tout le monde et tout le monde m’apprécier, roi des relations superficielles et des sourires transparents. Pourtant le sourire disparait dès l’instant où mon regard croise le regard de l’homme à côté de moi. « Qu’est ce que tu veux Bailey ? » Et pour lui je n’ai pas le cœur d’afficher un sourire qui serait sans doute le plus faux que je n’ai jamais adressé. Parce que s’il y a bien quelqu’un que je n’ai pas envie de voir c’est cet homme. « T’as pas des gamins à aller pouponner, il est tard faut peut être rentrer chez toi. » Je raille moqueur, serrant mon verre entre mes doigts pour en boire une gorgée.
@Bailey Fitzgerald
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 20/11/2018 | (#)Dim 3 Jan 2021 - 5:19 | |
| Ce ne devait être qu’un détour avant de rentrer. Un passage éclair au DBD afin de laisser quelques affaires pour les jumeaux à Matt. Je ne devais qu’entrer et sortir. Ce n’est pas que j’évite les lieux, mais si je continue à traîner, je serai en retard pour le dîner d’affaires auquel je dois me rendre. On ne c’est pas vu depuis quelques jours avec Jill à cause de mon emploi du temps un peu plus rythmé, mais je compte bien me rattraper dès que possible. C’est d’ailleurs en imaginant notre prochain rendez-vous que je passe la porte du café. Il y a un peu de monde et je reconnais de suite le visage amical de Deklan derrière le comptoir. Aucune trace de mon beau-frère en vue. Ce n’est rien, je laisserais le paquet à son collègue, je lui fais pleinement confiance à ce sujet. C’est tout ce que je voulais faire. Avancer vers le bar, donner le sac, probablement discuter quelques minutes pour la politesse. Je ne comptais même pas boire un verre et encore m’attarder de trop. Deklan est une pipelette à toujours poser des questions, et je crois que j’ai bien trop peur de nous griller avec Jill. C’est mieux pour moi d’éviter encore un peu les gens qui nous sont réellement proche. « Tiens Dek, tu pourras filer ça à Matt, s’il te plaît. » Je passe le sac par-dessus le comptoir, sourire aux lèvres. « Pas de souci Bailey. » Et déjà, il file. Et mon regard le suit. Mon regard qui tombe sur une silhouette familière. Un de ceux qui aurait probablement préféré ne pas croiser mon chemin.
Il semble abattu le jeune homme. Comme dans un autre monde, alors que ses doigts ne cessent d’enserrer le verre à moitié vide sous ses yeux. Je pourrais l’éviter et simplement quitter les lieux, mais il ne faut que quelques secondes pour que la rage monte en moi. Dans un coin de ma tête, se rejouent les aveux de Jill. Il avait franchi la limite de trop, ce connard. Sans un bruit, je me glisse à ses côtés. Sans un bruit, je m’assois, le fixant d’un regard insistant. Il ne bronche pas et l’envie de lui coller la tête dans le bois du comptoir devient de plus en plus attrayante. « Qu’est-ce que tu veux Bailey ? » T’arranger les yeux ? Te faire bouffer tes dents ? Te faire mal en somme. « T’as pas des gamins à aller pouponner, il est tard faut peut-être rentrer chez toi. » Tout ce qu’il ne fallait pas dire. Il ne me faudra que quelques secondes pour me lever, faisant tomber mon tabouret en arrière, et pour que mes doigts viennent s’enrouler autour de son cou, le redressant dos plaqué contre le bois. Aveuglé par la rage, je n’ai que vaguement conscience de mon geste. C’est tout ce qu’il mérite alors je serre encore un peu. « Plus jamais tu la touches comme tu l’as fait. » Il s’est imposé sur elle, il s’est forcé contre elle sans lui laisser le choix de dire non. Il a embrassé la femme que j’aime et pour la première fois depuis notre rencontre, j’ai toutes les raisons du monde pour lui faire payer. « Compris ?! » |
| | | | (#)Lun 4 Jan 2021 - 4:01 | |
| Je suis pris par surprise lorsqu’il se lève, lorsque le tabouret tombe en arrière et que ses doigts viennent s’enrouler autour de mon cou et que je me retrouve plaqué contre le bois. Mes mains viennent par réflexe agripper ses poignets pourtant je ne cherche pas à me dégager, mon regard prenant une tournure cruelle et moqueuse face à ce soudain élan de colère. Elle lui a dit donc. Elle est allée lui dire ce qui s’est passé entre nous.
Je me sens un peu plus trahi et un peu plus rejeté, comprenant par-là, que c’était sa relation avec Bailey qui importait le plus, cette relation qu’elle essayait de sauver et pas notre pseudo amitié améliorée. Je la déteste un peu à ce moment-là, d’avoir fait part des sentiments que je n’avais pas osé prononcer pendant des années. « Plus jamais tu la touches comme tu l’as fait. Compris ?! » Comme je l’ai fait, comme si je l’avais forcée. Je l’ai embrassé, elle a reculé, ça s’est arrêté là. C’est surtout mon cœur qu’elle a massacré et moi je devrais m’excuser ? C’est le pompom. Est-ce que je pourrais comprendre que Bailey soit blessé ? Oui. Est-ce que j’en ai quelque chose à faire ? Non.
« Comme je l’ai fait ? Tu veux dire comme je l’ai fait pendant des années Bailey ? » J’hausse les sourcils, indifférent à sa poigne. Je provoque, je cherche, je veux voir jusqu’où il ira. Plus que tout je cherche une douleur physique qui apaisera celle qui gronde à l’intérieur de mon crane. « J’ai pas le souvenir de l’avoir forcé à quoique ce soit toutes ces années. » Mon sourire est mauvais. de ceux qui cherchent la vengeance bête et méchante. Parce qu’au fond il a déjà gagné je le sais. Après tout Jill l’aime lui, pas moi.
Elle a créé une famille avec lui et pas avec moi. Je suis son passé et il est son futur. Je ne suis même pas sûre qu’elle m’ait un jour aimé comme moi je l’ai aimé. Ce que j’aurais voulu avoir n’est qu’une fantaisie. Une fantaisie qui appartient à un autre temps.
Les regards ont commencé à se tourner vers nous et je n’en ai rien à faire, gardant mon regard ancré dans le sien, un sourire moqueur sur mes lèvres. « C’est bien tu gagnes un peu en confiance en toi, t’as l’air un peu moins…plat que d’habitude. Tu crois que ça suffira pour qu’elle se barre pas cette fois ? » Oh que je suis mauvais, que je cherche à blesser, lui qui est le père de ses enfants, lui avec qui elle aura voulu une famille.
@Bailey Fitzgerald
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| L’acte est aussi irréfléchi que stupide. L’impulsivité prime alors que mes doigts s’enroulent avec fermeté autour de sa nuque. Son sourire victorieux ne m’incite qu’a refermer la prise sur sa peau tendue. Tout ce que je souhaite à cet instant précis, c’est de lui faire passer son envie de rire. Lui qui s’est toujours imposé dans notre relation, lui qui s’est toujours estimer supérieur, lui qui donnait son avis sans qu’on ne lui ait jamais rien demander. « Comme je l’ai fait ? Tu veux dire comme je l’ai fait pendant des années Bailey ? » Il joue avec les mots, influe de sa relation avec Jill. Il se pense plus malin que les autres, instaurent un jeu malsain qui n’a que trop durer. L’emprise de mes doigts se resserrent encore un peu plus. Je voudrais qu’il se taise, je voudrais qu’il disparaisse. « J’ai pas le souvenir de l’avoir forcé à quoique ce soit toutes ces années. » D’une force que je ne me connaissais pas, je l’attire contre moi, pour mieux aller pousser son dos contre la rambarde du comptoir. Le bruit est sourd, les regards sont tous tourner vers nous. « Et pourtant, c’est toujours vers moi qu’elle est revenue. » Il n’a jamais été le choix final. « T’as toujours été qu’une distraction Pete. » Un pantin parmi les autres, le jouet de Jill McGrath. Oh, j’ai fait partie de la catégorie, j’en étais le roi des fous, mais les choses ont changé et je veux croire à cette chance que l’on a décidé de s’offrir. En rien, il ne pourra venir ternir l’horizon, je ne laisserais plus faire, qu’importe ses croyances.
« C’est bien tu gagnes un peu en confiance en toi, t’as l’air un peu moins… Plat que d’habitude. Tu crois que ça suffira pour qu’elle se barre pas cette fois ? » Il tape si bas que je pourrais en rire. Ce n’est que la colère qui pourtant prime. L’émotion brute qui ravage tout sur son passage. « Les gars… » Oh qu’il est en train de sentir le vent qui tourne Deklan alors que je relâche mon emprise sur Pete. Pour mieux prendre un pas en arrière, pour mieux lever le poing. Pour l’envoyer tout droit dans l’arête de son nez. La douleur irradie mes jointures et je viens récupérer ma main dans une grimace. « J’ai l’air assez confiant là. » Il n’y a que lui – et Auden fut un temps – pour réveiller chez moi, une telle colère. Je n’ai jamais été violent, ce n’est pas mon genre d’utiliser les poings pour faire passer un message, mais il l’a cherché comme jamais personne auparavant. « T’es qu’une vermine Mulligan, elle voudra jamais de toi. » Si pour lui, je n’étais qu’un faible, pour moi, il n’est qu’un raté accro à des merdes et incapable de se poser les bonnes questions. « C’est fini les jeux de gamin. » Et peut-être que je prends un plaisir immense à prononcer ces quelques mots. « Ce n’est plus toi qui choisiras pour elle. » Jill a pris en main son propre destin et plus jamais il ne pourra l’influencer. |
| | | | (#)Jeu 7 Jan 2021 - 10:03 | |
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Mon sourire reprend vite le dessus sur la grimace que j’affiche lorsqu’il m’attire à lui pour venir de nouveau me pousser sur la rambarde du comptoir. Une douleur sourde irradie mon dos, n’efface pourtant toujours pas le reste. Je suis conscient des regards des autres et pourtant je garde mon regard entièrement fixé dans celui de Bailey, le défiant, n’ayant toujours pas esquissé un geste violent envers lui. « Et pourtant, c’est toujours vers mois qu’elle est revenue. » Je le hais d’avoir raison, je le hais de savoir que c’est lui qu’elle a choisi pour sa vie, pour ses enfants. Je ne peux m’empêcher de le regarder avec dégoût parce que je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce qu’elle lui trouve, je ne comprends pas comment elle a pu tomber amoureuse de lui, je ne comprends comment ma vie en est arrivée là. « T’as toujours été qu’une distraction Pete. » Je serre les poings, plantant mes ongles dans la pomme de ma main. Pourtant je m’accroche avec désespoir à mon sourire bourré d’arrogance et de sarcasme comme si je cherchais un peu plus de violence. « Parce que tu crois que tu l’es pas Bailey ? C’est vrai que ton mariage a été une réussite, la naissance de tes gamins aussi putain. » Je me marre, jouant d’une situation qui n’a rien de drôle, cherchant à blesser quand je n’ai plus aucune arme.
Je n’attends que ça ce poing en pleine figure, je l’attends parce qu’en réalité j’en ai désespérément besoin. J’ai l’espoir que la douleur efface le reste, que la colère me fasse me sentir un peu mieux. Lorsque je lui demande si cela suffira pour qu’elle reste cette fois, je sais que j’ai touché juste. Deklan essaye de calmer les esprits et je ne le regarde pas, me contentant de sourire, vicieux. Bailey relâche son emprise et un instant plus tard, le poing s’écrase sur l’arête de mon nez qui émet un craquement m’indiquant qu’il a réussi à me casser le nez. « Putain. » Je porte immédiatement les mains à mon nez, celui-ci s’étant mis à saigner pendant que Bailey serre son poing contre lui. « J’ai l’air assez confiant là. » La douleur irradie mon visage et pourtant la blessure reste béante dans ma poitrine. « On y croirait presque. » Je crache venimeux et je dois avoir l’air d’un fou en cet instant, le nez en train de saigner comme jamais. « T’es qu’une vermine Mulligan, elle voudra jamais de toi. » Pourquoi a-t-il besoin de le répéter quand je le sais pertinemment ? Je n’ai pas besoin qu’il me répète qu’elle ne m’aimera jamais quand elle m’a fait comprendre que c’est du passé. Je ne suis à vrai dire même plus sûr qu’un jour les sentiments aient été réciproques, tout me semble aujourd’hui avoir été un rêve qui s’est transformé en cauchemar.
Je suis déjà à terre et lui ne fait que m’enfoncer un peu plus. Je n’ai aucune arme contre lui, à part les plus basses. « c’est fini les jeux de gamin. Ce n’est plus toit qui choisiras pour elle. » J’essuie mon nez du revers de ma main. Bailey se rend-il compte de mon changement de regard, se rend-il compte du moment où mon regard devient celui d’un homme qui n’a plus rien à perdre ? Je me précipite sur lui, lui balançant mon poing en pleine figure, lui crachant des mots qui ne sont que des mensonges. « Elle sera jamais heureuse avec toi, un jour tu finiras par l’ennuyer et comme toujours elle se lassera de toi. Et là c’est vers moi qu’elle reviendra Bailey. » Je mens, oh que je mens. Je sais pertinemment qu’elle ne me choisira plus, je n’en ai même plus l’espoir à vrai dire, conscient que je ne serais le choix de personne. Tant pis ça n’a pas d’importance. « Si tu crois que j’ai un jour choisi pour elle tu te mets le doigt dans l’œil, c’est toujours elle qui a choisi. C’est qu’une question de temps, jusqu’à ce qu’elle choisisse de se barrer à nouveau. » Je me marre de plus belle, comme un fou, jusqu’à ce que Decklan m’attrape en arrière. « Pete arrête. Putain les gars dehors, c’est pas l’endroit ! » Je me débats pour qu’il me lâche, attrapant mon verre pour le boire cul sec.
@Bailey Fitzgerald
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 20/11/2018 | (#)Lun 11 Jan 2021 - 9:00 | |
| « Parce que tu crois que tu l’es pas Bailey ? C’est vrai que ton mariage a été une réussite, la naissance de tes gamins aussi putain. » Il l’avait cherché le poing qui vient s’abattre sur son visage. C’est tout ce qu’il méritait pour autant chercher la merde. Je n’ai jamais été le meilleur pour me battre, mais c’est avec une précision chirurgicale que mes phalanges viennent s’écraser contre le cartilage de son nez, le faisant craquer dans un bruit sourd. La douleur ressentit et est à la hauteur de la cascade de sang qui s’échappe d’entre ses narines. Il pourrait dire ce qu’il veut sur Jill. Il pourrait m’insulter de tous les noms, me rabaisser comme jamais. « Ne parle jamais de mes enfants. » Mais il ne peut pas parler de mes enfants de cette manière. Dire que j’ai accepté qu’il soit le parrain. Dire que j’ai fait cet effort pour Jill alors que l’on n’a jamais réussi à s’entendre tous les deux. Digne de son rôle, il faut croire. Tellement qu’il crache sur les deux êtres les plus précieux. Je pourrais lui mettre un deuxième coup juste pour l’affront, mais il est plus rapide que moi Pete. Il semble avoir eu le temps de ruminer sa rage tant, ses répliques sont rapide et qu’il vise avec une précision spectaculaire. « Elle sera jamais heureuse avec toi, un jour, tu finiras par l’ennuyer et comme toujours elle se lassera de toi. Et là, c’est vers moi qu’elle reviendra Bailey. » Et c’est là que le changement, c’est opérer ces derniers mois. Il y a encore peu, il m’aurait mis à terre avec ces quelques mots. Les émotions auraient pris le dessus, je me serais écroulé dans une crise de panique, jurant que je n’étais que la dernière des merdes et que Jill méritait mieux. C’est ce qu’elle détestait la jeune femme. Aujourd’hui, je ne dirais pas que ses mots ne m’atteignent pas, au contraire. Il vise là où ça fera le plus mal, mais il manque son coup malgré tout. Parce qu’on a juré que l’on serait honnête avec la brune, parce que c’est elle qui m’a parler de ce baiser, me jurant que ça ne valait rien. Et je veux la croire, plus que jamais je veux pouvoir lui faire confiance là-dessus. « Tu te trompes. » que j’ai à peine le temps de souffler avant qu’il ne se jette sur moi comme un dératé. Pris sous l’effet de la surprise de l’assaut, je trébuche contre le tabouret où j’étais assis il y a encore quelques minutes et m’écroule sur le sol. Pete a été entraîné dans ma chute et voilà que l’on se bat comme des chiffonniers sur le sol du DBD. « Si tu crois que j’ai un jour choisi pour elle, tu te mets le doigt dans l’œil, c’est toujours elle qui a choisi. C’est qu’une question de temps, jusqu’à ce qu’elle choisisse de se barrer à nouveau. » Il se marre le connard et ma main cherche encore sa nuque pour le faire taire. « En attendant, c’est avec moi qu’elle est partie. » Loin d’ailleurs. En famille.
Je n’ai pas le temps d’attraper ma prise que Deklan soulève le brun pour le remettre sur son tabouret. Aveuglé par la colère, je me remets sur mes pieds en quelques secondes près à fondre sur le Mulligan. « Eh j’ai dit stop les débiles ! » Il nous attrape par le col tous les deux Deklan et c’est sans cérémonie qu’il nous traîne dans la ruelle derrière le café. « Maintenant si vous voulez vous arracher la gueule faites-vous plaisir. » On est plus devant ses clients, alors il se fiche du reste. « Et sérieux se battre pour une nana à votre âge, c’est puéril. » C’est lui qui manque de se prendre un coup, mais ce connard repart et nous ferme la porte au nez. On est coincé là. Et voilà qu’il rit encore Pete. « T’es insecure au point de vouloir courir après une femme mariée avec des enfants ?! » Il est de ceux que je tiens responsable de nos malheurs. De ceux qui se sont toujours mêler de notre histoire sans jamais nous laisser l’occasion de pouvoir la vivre pleinement. « Et t’a raison, c’est toujours elle qui a choisi, surtout quand elle m’a demandé de l’épouser. » C’était il y a un an et c’est elle qui a fait le premier pas. « Alors maintenant, tu vas faire profil bas. » Et mon ton est sans appel. |
| | | | (#)Ven 15 Jan 2021 - 18:42 | |
| « Ne parle jamais de mes enfants. »
Je m’en veux presque de parler de cette manière des jumeaux. Malgré toute l’animosité que je ressens pour Bailey, j’ai aimé les enfants de Jill dès la naissance tout simplement parce qu’ils étaient les siens. Mais ce soir ils sont loin des yeux et loin de mon cœur et je ne cherche qu’à blesser leur père alors ils deviennent une arme à manier. Une arme qui provoque un poing en réaction et ce poing vient s’écraser contre le cartilage et la douleur physique cette fois remplie mon visage. Mon nez pise le sang et je l’essuie d’un air rageur avant de l’attaquer de nouveau, appuyant là où ça fera tout aussi mal, sur les doutes qui doivent encore le prendre. Le Bailey d’il y a quelques mois se serait écroulé, celui en face de moi reste grand et confiant. « Tu te trompes. » Je déteste cette confiance, je le déteste plus que tout pour avoir obtenu son amour à elle et à défaut d’avoir réussi à le blesser avec mes mots je choisis mes poings, me précipitant sur lui si bien qu’on tombe tous les deux sur le sol. Mon poing s’écraser sur sa figure et je hais que mes mots ont si peu d’effets, tout simplement parce qu’elle lui a parlé de ce baiser, parce que ça n’ a été qu’une erreur qu’elle a voulu partager avec l’homme qu’elle aime.
« En attendant, c’est avec moi qu’elle est partie. » Oh que je le sais et oh que ça fait mal. J’ai fait de Jill un rêve, une idée, persuadé qu’un jour où se retrouverait parce qu’on était si similaires, parce qu’on s’était trouvé encore et encore pendant des années. J’ai bien l’intention d’abattre mon poing de nouveau sur sa belle gueule mais je sens la poigne de Decklan qui me soulève en arrière. « Eh j’ai dit stop les débiles ! » Je n’ai pas envie d’écouter. « LACHE MOI. » Je gueule comme une forcené me laissant malgré tout trainer dans cette ruelle. « Maintenant si vous voulez vous arracher la gueule faites-vous plaisir. Et sérieux se battre pour une nana à votre âge, c’est puéril. » Il s’en va Decklan et nous laisse à nos jeux puérils.
« T’es insecure au point de vouloir courir après une femme mariée avec des enfants ?! » Je me contente de rire de nouveau, ça n’a pas d’importance qu’elle soit mariée, pas d’importance qu’elle ait des enfants. Jill et moi resteront toujours Jill et moi peu import tout le reste, sauf qu’il faut croire que je me suis bien trompé de la forme de ce Jill et moi, qui n’a jamais été un nous et qui ne le sera jamais.
« Et t’as raison, c’est toujours elle qui a choisi, surtout quand elle m’a demandé de l’épouser. Alors maintenant, tu vas faire profil bas. » A ca je me précipite sur lui de nouveau, attrapant son col le plaquant à mon tour contre le mur. « Si tu crois une seule seconde que je vais écouter un quelconque ordre de toi Bailey, tu peux aller te faire foutre. » Je crache. « J’en ai rien à foutre qu’elle soit avec toi et tu sais pourquoi ? Parce que je bouge pas, j’étais là bien avant toi et je le resterai bien après toi. Le jour où elle s’ennuiera un peu trop ça sera vers moi qu’elle viendra, le jour où ça n’ira plus, c’est moi qu’elle retrouvera. Je bouge pas. » J’ai beau prononcé les mots, c’est un bravado, car je ne suis même pas capable de voir Jill actuellement, même pas sûr de pouvoir de nouveau être son ami ou l’avoir dans ma vie, parce qu’au fond je sais que c’est terminé, qu’elle ne me choisira plus. Plus jamais. Je ne l’ai pas vu depuis, incapable de croiser son regard.
@Bailey Fitzgerald
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| On se fait jeter dehors comme des malpropres. L’un en face de l’autre. À se tenir droit alors que son nez continu à saigner et que mes côtes se font douloureuses. Il fume de rage Pete, il irradie la colère et je cherche la faille. Celle qui me prouvera que tout ce qu’il me crache à la figure depuis le départ ne sont que des mots vains. J’attaque encore un peu, profite de l’ascendant sur sa personne. Il se pense mieux que tout le monde, il estime avoir la main mise sur Jill comme tout ceux qui ont pu la fréquenter avant. Il reste la vermine la plus persistante dans sa vie, celui que je dois me coltiner depuis une dizaine d’années sans jamais trop pouvoir grimacer. Il m’offre la vengeance sur un plateau d’argent le con quand il s’enrage aux moindres mots. Quelque chose, c’est probablement casser entre eux et il m’en tient responsable. Comme si j’avais forcé la jeune femme à prendre une décision, comme si je m’étais imposé dans sa vie sous la menace. Durant des années, j’ai été celui qui s’efface, celui qui ramasse les dernières miettes. Cela a bien trop duré, qu’importe ce qu’il en pense l’enrager.
Aveugler par sa colère et ses déceptions, il m’attrape à nouveau par le col pour me plaquer contre un mur. Mon dos me fait comprendre que les conneries ont assez durer, mais il exerce une pression un peu trop forte sur ma trachée. « Si tu crois une seule seconde que je vais écouter un quelconque ordre de toi Bailey, tu peux aller te faire foutre. » Pris dans sa folie, il me crache à la figure alors que je tente de me débattre malgré tout. Il donne de la force pour me maintenir en place et je refuse de lui laisser l’ascendant sur moi. « J’en ai rien à foutre qu’elle soit avec toi et tu sais pourquoi ? Parce que je bouge pas, j’étais là bien avant toi et je le resterai bien après toi. Le jour où elle s’ennuiera un peu trop ça sera vers moi qu’elle viendra, le jour où ça n’ira plus, c’est moi qu’elle retrouvera. Je bouge pas. » Oh comment elle s’entend l’hésitation dans sa voix. « T’es même pas sûr de ce que tu avances. » que je pique alors que l’air commence légèrement à manquer. Agacé qu’il me tienne en joue, je dégaine la seule carte qu’il me reste : un coup de genou bien placé dans l’entrejambe. Il a le mérite de me relâcher et je me racle la gorge comme un forcené. « Amène toutes les menaces que tu veux Pete. » Cela n’aura aucun effet, je refuse qu’il y est un quelconque effet sur ma personne. Pas après tous les efforts que l’on a amener avec Jill. « Tu te perdras à la penser pour acquis. » Parce qu’elle n’est pas un objet, encore moins quelqu’un pour qui l’on décide. Et c’est moi qui le choppe par le bras pour souligner une dernière fois. « Je laisserais toujours Jill faire ses choix. » Contrairement à lui. « Mais n’utilise plus jamais mes enfants comme tu viens de le faire. » Et je le pousse assez fort pour qu’il aille s’écrouler sur le sol et que je profite de pencher mon profil au-dessus du sien. « Vaux mieux pour toi que tu te fasses discret. » |
| | | | (#)Lun 1 Fév 2021 - 1:29 | |
| « T’es même pas sûr de ce que tu avances. »
Mes paroles ne sont que bravado, mensonges sur mensonges pour cacher la peine et la colère. Je cherche à la blesser parce que je le tiens responsable de tous les maux. C’est de sa faute si Jill et moi ne sommes plus rien, alors que l’erreur a peut-être été de croire qu’il y avait eu quelque chose entre nous depuis le début. Je ne sais plus à vrai dire, ma fantaisie s’était écroulée dès l’instant où elle m’avait repoussé, dès l’instant où elle avait utilisé le passé pour parler d’un nous.
Son genou vint s’écraser contre mon entrejambe m’arrachant un grognement de douleur alors que je me plie en deux, la douleur sourde irradiant mon corps. « Salopard. » Je grogne entre mes dents.
« Amène toutes les menaces que tu veux Pete. Tu te perdras à la penser pour acquis. » Mais je suis bien loin de la penser pour acquise, quand cela fait longtemps que je l’ai perdue sans même le réaliser. « Je laisserais toujours Jill faire ses choix. Mais n’utilise plus jamais mes enfants comme tu viens de le faire. » Il me pousse en arrière et je m’écrase sur le sol. « Vaux mieux pour toi que tu te fasses discret. » Je ricane sans rien dire, toujours au sol.
Se rend-t-il compte que ce n’est pas vraiment une victoire quand j’étais déjà au sol avant même qu’il ne vienne m’y amenant ? Il a cherché à m’écraser quand j’étais déjà au fond du trou. « Rentre chez toi Fitzgerald, ta femme va s’inquiéter si elle ne voit pas bichette rentrer. » Mon ton est moqueur, même au sol je continue de provoquer, pourtant lorsqu’il part après m’avoir laissé dans cette ruelle, je reste un long moment au sol sans bouger, achevé par cette rencontre qui m’aura simplement poussé vers le bas un peu plus vite. Il faudrait sûrement que j’aille à l’hôpital pour mon nez et pourtant je rentre à l’intérieur du DBD pour un whisky, avec l’espoir que celui-ci efface aussi bien la douleur qui irradie mon visage que celle qui détruit mon cœur.
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| | | | | | | | (FITZLLIGAN #1) Bring me down |
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