Noel approche et il va réellement être temps pour moi de finir ces cadeaux de Noel. J’ai décidé de passer par le marché en espérant trouver des bricoles que je pourrais offrir en plus à ma famille. Voir même à Molly et à Mia que j’ai invité chez moi. Je me promène dans les allées, fumant ma cigarette, observant les stands. J’y ai déjà été faire un tour avec ma sœur, mais on ne peut pas dire que j’avais été des plus attentifs à ce qui se passait autour de moi.

C’est là que je remarque qu’il y a beaucoup de gens attroupés. Plus que la normale, sur cette place au centre du marché de Noel où les gens viennent souvent prendre un vin chaud ou se relaxer sur les bancs. La musique démarre et il me faut trois secondes. Trois secondes pour deviner ce qui se prépare. Un flashmob. Ca me fait sourire. Pas que j’ai l’intention d’y participer. J’étais clairement pas assez bourré pour ça. A vrai dire j’étais bien trop sobre même pour un jour normal. Il faut dire que le bal m’avait calmé. Je faisais n’importe quoi, surtout avec Molly. Ma clope est terminée et je l’écrase, regardant les gens qui s’apprêtent à danser curieux. C’est là que je remarque qu’il y a un peu trop de gens qui me semblent familiers. Beaucoup trop à vrai dire. Surtout un, un qui m’est beaucoup trop familier et qui s’approche de moi. « Oh non. » La panique est là immédiate. « Non non non. » Mais c’est trop tard l’instant plus tard Clément m’a emporté dans la foule. « T’es pas sérieux Clément. NONNN. » Je râle pourtant je me laisse faire comme un idiot parce qu’il m’a pris par surprise et parce que j’ai trop d’affection pour ce type sans doute. La musique est omniprésente et tout le monde commence à danser. « Je vais te tuer quand ça sera terminé. » Je grogne entre mes dents. Heureusement que je n’ai jamais eu peur du ridicule et je me force à suivre ses mouvements, n’ayant pas du tout la grâce de Clément, laissant malgré tout un sourire apparaître sur mon visage.

@Clément Winchester

Bonnet de père noël vissé sur ma tête, c'est ainsi que j'arrive à me camoufler parfaitement entre la masse de gens qui se balade sur le marché de noël. Mon t-shirt moche de noël, celui qui représente Rudolphe avec un pompom rouge à la place du nez est caché par une chemise quadrillée bleue et blanche. Fort heureusement, le dress code autorisait les short, sinon je pense que je serais entrain de crevé sous la chaleur de ce début d'après midi. Faisant le tour des stand, m'arrêtant à chacun d'entre eux pour observer et gagner du temps, je regarde ma montre. Celle-ci m'indique qu'il me reste encore très exactement quatre minutes avant que le flashmob que la northlight organise ne commence. En m'avançant, mon regard croise celui de Jim, puis Jane qui se trouve juste à côté du premier. Je leur adresse un sourire et un clin d'oeil, faisant comme si de rien n'était, avant de porter mon attention sur le centre de la place. Nous allons danser tout autour de la statut et utiliser les différentes surfaces qui s'offrent à nous.

Il est 14h pile lorsque la douce musique de noël se stop brusquement pour faire place à un un rock'n'roll qui bouge bien plus. C'est donc, sous le début de la musique de CeeLoo Green que je me fraye un chemin à travers les gens pour me mettre en place devant la fontaine. Tandis que je suis rejoins par mes camarades sous le regard surprit des passants qui ne s'attendent absolument pas à ça, je me débarrasse de ma chemise, remet mon bonnet à nouveau en place sur ma tête avant que je ne commence à bouger sur le rythme de la musique. La choré commence et c'est avec un plaisir son dissimulé que je me lance corps et âme dans cette danse que nous avons créé à l'arrache il y a une semaine de cela.

Au bout de trois minutes de danse solo vient le moment pour nous de trouver un partenaire. Et tandis que je cherche une personne dans le publique, mon regard se pose sur Peter, le scénographe de la Northlight et un de mes plus proche amis. C'est donc, sourire sardonique sur le visage que je m'approche de lui et, sans lui laisser le choix, ignorant ses vivent protestations, je l'entraîne derrière moi.  « Oui, oui, on verra bien celui qui sera mort avant» lançais-je, le défiant du regard avant d'éclater de rire  «Allez, fais comme moi » dis-je en reprenant la chorégraphie là où nous l'avions arrêté. Les pas sont maintenant bien plus faciles de façon à ce que même un débutant réussisse à nous suivre.  « Détend-toi» soufflais-je à mon ami alors que je l'attrape par un bras pour le faire tourner sur lui-même  « Le but c'est qu'on s'amuse » tirant vivement sur sa main, je l'attire vers moi et l'attrape par les hanches. Nos visages se touchent presque et j'arque un sourcil, malicieux avant de rigoler à nouveaux et le repousser pour reprendre la chorégraphie d'origine.

Tout cela ne dure que cinq minutes. A terme, la musique se stoppe aussi brusquement qu'elle n'est arrivée et tout le monde se sépare à nouveau. Quelques personnes, toutefois, restent sur place afin de faire un peu de pub pour la northlight et notre spectacle annuel de noël, celui qui marque la fin du spectacle de cette année et le début du suivant. Mais moi je reste là, face à Peter, occupé à reprendre mon souffle.  «Bon allez avouuue ! » dis-je en lui donnant un coup de poing contre l'épaule  «T'as adoré ! Et t'es tellement heureux que t'as même pas envie de me tuer. Hein ? Allez tu peux le dire ! » moi, en ce qui me concerne, je suis d'une humeur inégalable.

Je regarde la danse de la troupe d’un air amusé, j’avais toujours aimé la fête et un flashmob comme celui-ci avait le don de me donner le sourire, surtout qu’ils ont tous des habits ridicules de Noel et il faudrait être sans cœur pour ne pas sourire.  Ma tête oscille d’un côté et de l’autre au rythme de la musique entrainante. Enfin du moins jusqu’à ce que mon regard tombe sur Clément. Clément danseur à la Northlight, Clément qui savait déjà d’avance que je n’allais rien lui refuser.  Pourtant je proteste quand il s’approche, tentant d’échapper à mon sort que je devine d’avance. Il éclate de rire quand je lui annonce sa mort prochaine et je lui lance un regard noir qui est pourtant effacé par le sourire qui se forme sur mes lèvres. « Oui, oui, on verra bien celui qui sera mort avant. Allez fait comme moi. »

Je me laisse entraîné, imitant sa chorégraphie du mieux que je peux, un peu gauche au départ, le corps un peu trop tendu et beaucoup mois gracieux que Clément. « Détend toi. » « Plus facile à dire qu’à faire ! » Je grogne mais je me détends, commençant à me rire alors qu’il me fait tourner sur moi-même. «  Le but c’est qu’on s’amuse. »  Et effectivement ça marche, ça marche et je souris de plus belle quand il m’attire à lui malicieux avant de reprendre la chorégraphie que je fais de mon mieux pour suivre.

Cinq minute plus tard, j’ai l’impression que je vais mourir de soif et de chaud. « «Bon allez avouuue !  T'as adoré ! Et t'es tellement heureux que t'as même pas envie de me tuer. Hein ? Allez tu peux le dire ! »

Je n’arrive même pas à prétendre que je lui en veux et je me marre, lui tirant la langue. « Tu mériterais que j’aille te je jeter à la mer tu le sais ça ?! »  Je lui renvoie son poing dans l’épaule essoufflé. « Tu vois c’est pour ça que je me contente de faire les décors et pas de danser, j’ai pas le cardio. Ah et je suis une quiche quand toi tu es un cygne. » Je me marre de plus belle. « T’as intérêt à m’inviter au spectacle de fin d’année ! » Ca fait longtemps que je ne suis pas allé à la Northlight, je n’avais pas bossé sur leurs projets cette année et ces derniers mois je n’avais pas eu l’occasion de passer dire bonjour à Clément.  « Moi je pense que pour te faire pardonner de m’avoir presque filé une crise cardiaque, tu devrais m’offrir un verre ! » j’annonce, fanfaron.


@Clément Winchester  

Franchement, c'était le plus grand des hasards que je choisisse Peter. Si celui-ci n'avait pas été placé là, exactement à cet endroit, je ne l'aurais sans doute pas remarqué car je ne m'était accordé qu'une ou deux secondes pour choisir ma victime. Du coup, si Peter avait fait trois ou quatre pas de plus sur la droite, le champ aurait été libre pour une jeune femme à la crinière de feu qui était placé derrière lui. Mais ...mauvais endroit, mauvais moment comme on le dit si bien ! C'est donc mon ami que j'entraîne dans une danse effréné, l'obligeant à virevolté autour de la place jusqu'à la fin de la danse.

Lorsque le groupe se sépare, je ne fais pas comme mes camarades et décide de rester avec le jeune homme. Dans un rire, je l'oblige à avouer qu'il a adoré ce dans quoi je l'ai entrainé et même si s'il se plaint, me menaçant de me jeter à la mer, il ne peut empêcher un large sourire se prendre place sur son visage ce qui ne lui procure absolument aucune crédibilité.  «Oh oui, allons piquer une tête dans la mer» dis-je avec une once d'ironie dans ma voix retirant mon bonnet et me passant une main dans les cheveux mouillé de sueur. Je le sais bien, pourtant, que Peter rigolait lorsqu'il a dit cela étant donné qu'il fait partie de ceux qui sont au courant du pourquoi du comment je suis pris d'une peur panique lorsque je m'approche de l'eau, d'où le fait que je lui réponde avec ironie.

Toutefois, j'oublie rapidement ce détail et éclate à nouveau de rire lorsque, avec auto dérision, Peter dit de lui qu'il n'a pas le cardio et qu'il ressemble plus à une quiche alors que moi j'aurais l'air d'un cygne .  «Un cygne boiteux qui est en pleine hyperthermie alors » je souris doucement, amusé, en me baissant pour me masser un peu le genou qui a prit un coup lors d'un saut, les pavés n'étant vraiment pas la meilleure surface pour se rattraper après un salto. Secouant un peu les jambes pour essayer de relaxer un peu mes muscles, je relève mon visage vers Peter, l'interrogeant du regard lorsqu'il m'ordonne de lui payer à boire. .  «C'est plutôt toi qui devrais m'offrir à boire, pour éviter que le meilleur atout de la Northlight ne meurt, déshydrater » je pouffe de rire avant de secouer la tête .  «Mais oui, allez, je paye la première tournée » Sur ces paroles, je pousse joyeusement Peter vers un des stand de boissons. Là je commande une grande bouteille d'eau pour étanché la soif, mais aussi une bière pour moi. .  «Vas-y, prend ce que tu veux, »

Une fois les commandes en main et après avoir avaler la moitié de la bouteille d'eau, je me dirige, avec le scénographe, vers une des tables et m'installe sur un banc .  «Bon, sinon, ça fait bizarre de te voir ici » reprenais-je après avoir pris une gorgé de ma bière .  « Je te croyais à l'autre bout du monde étant que ça fait quoi...trois mois ? Quatre ? Enfin longtemps en tout cas qu'on ne s'est plus vu»

Le menacer de le jeter à la mer n’était peut-être pas ma meilleure des idées. Ce n’était pas comme si l’homme était terrifié par la mer depuis des années.  «Oh oui, allons piquer une tête dans la mer» Mais le sourire de Clément me fait rire à mon tour et je lui ébouriffe les cheveux quand il retire son bonnet.

«Un cygne boiteux qui est en pleine hyperthermie alors » « C’est ça de faire des acrobaties sur les pavés, le cygne ! » je réponds du tac au tac en le regardant se masser les genoux. Il est clair que les sauts n’avaient pas semblés être la meilleure des idées. « Vous en faites souvent des flashmob comme ça ? » Il continue de secouer sa jambe et je lui jette un regard malicieux. « Tu veux un massage c’est ça ? » Pas que j’allais lui en faire un, bon quoique, Clément était une des rares personnes à qui j’avais du mal à refuser quoique ce soit. Ca n’empêche pas qu’il a intérêt à m’inviter à son spectacle de fin d’année.

 «C'est plutôt toi qui devrais m'offrir à boire, pour éviter que le meilleur atout de la Northlight ne meurt, déshydraté. Mais oui, allez, je paye la première tournée »  Meilleur atout il l’est sûrement donc je ne peux rien dire. « C’est toi qui l’a cherché à te déhanché sous le soleil de plomb là ! » Mon regard est mutin mais je suis bien content qu’il accepte qu’on aille boire un verre, surtout s’il paie la première tournée. On se dirige vers l’un des petits chalets où sont proposés des boissons. «Vas-y, prend ce que tu veux, » Comme lui, je commande une bière, mais ne prend pas d’eau, la pinte sera assez rafraichissante comme ça.

Je suis le danseur et on va s’asseoir sur un banc. «Bon, sinon, ça fait bizarre de te voir ici.  Je te croyais à l'autre bout du monde étant que ça fait quoi...trois mois ? Quatre ? Enfin longtemps en tout cas qu'on ne s'est plus vu» Je grimace un peu, parce que comme d’habitude on ne peut pas dire que j’ai été le meilleur des amis, à ne pas prendre de nouvelles et à ne pas en donner, trop occupé à ma petite vie. « Ouais non j’ai pas d’excuses ! A part que TOI NON PLUS t’as pas cherché à me voir ! » Je me marre, en trinquant dans sa pinte. « Monsieur est trop occupé à être l’étoile brillante de la danse ou trop occupé dans les bras de son petit ami oui ! » C’est toujours plus facile de rejeter la faute sur les autres même en toute affection. « Mais tu devrais me voir plus souvent…Devine qui va bosser sur ton nouveau spectacle ? » Mon air innocent contraste avec la lueur narquoise qui illumine mon regard.





@Clément Winchester  

Je grogne en rentrant ma tête entre mes épaules et repousse la main de Peter lorsque celui-ci vient ébouriffer mes cheveux.  « Le problème c'est qu'on n'avait pas notre super scénographe avec nous quand on a décidé de l'endroit» dis-je en soupirant comme si je lui en voulais sincèrement  «Si ce super scénographe avait été parmi nous il nous aurait trouvé un meilleur endroit pour pas qu'on ne se casse une patte » j'hausse les épaules, un sourire amusé au bord des lèvres pour montrer que c'est de l'ironie pure et dure avant de secouer la tête lorsque le jeune homme me demande si je ne veux pas un massage de sa part en plus  « Je ne suis jamais contre un massage, tu le sais bien» j'hoche la tête  «Et pis comme tu le propose aussi gentiment ...tu me rejoins au théâtre dans ma loge ce soir à 18h ? » j'arque un sourcil, malicieux avant de rigoler de bon cœur et l'entraîner vers un stand de boisson.

Armé d'une bière et d'une bouteille d'eau, je choisi une table et m'installe sur un banc face à Peter, déclarant que je suis étonné de le voir là car je l'imaginais déjà être à l'autre bout du pays tant je n'ai pas eu de nouvelles de lui ces derniers mois. Ce n'est que lorsqu'il me dit que moi non plus je n'ai pas fait le premier pas vers lui et que j'étais sans doute trop occupé par mon boulot et par Loan, que je pince les lèvres en un sourire contrit. Ironique, certes, mais malgré tout je sais qu'il n'a pas tout à fait tort. Pourquoi est-ce que ce serait toujours aux autres de prendre de mes nouvelles alors que je suis tout à fait capable de le faire moi-même ?  « Désolé» soufflais-je en trinquant dans sa bière  «Je suis un peu nul pour recontacter les gens. Et pis en plus t'as raison, j'étais pas mal occupé et tout. » je souris doucement  « Avec Loan on bosse sur un projet, un studio de danse pour tout le monde et ça avance tellement bien que je ne vois pas le temps passer »

Peter ne semble, toutefois, pas m'en tenir rigueur car c'est, enjoué, qu'il me demande de deviner qui va revenir travailler sur le nouveau spectacle mis en scène par la Northlight.  « Je sais pas … Aleksis Jorgowic ? Le scénographe Russe qui a bossé pour le théâtre municipal de Townsville ?» demandais-je au hasard, essayant d'être le moins impressionné possible alors que dans le fond je jubile bien trop à l'idée de travailler à nouveau avec Peter  «Comment ça se fait que tu reviennes à la Northlight ? En tout cas crois pas qu'on ait changé hein! On est toujours aussi chiant et le drama est toujours aussi présent en coulisse ! » reprenais-je avec humour, comme si j'essayais de lui faire peur. Alors qu'il a déjà réussi à gérer par le passer cette troupe de comédiens qui réussissent à être aussi professionnels que puérils.

 Il a mal au genou et ça ne m’étonne pas quand je vois les pavés et les saltos et autres acrobaties qui me paraissent impossibles pour le corps humain qu’il a enchaîné pendant cinq minutes.  Je suis toujours un peu inquiet pour lui quand je le vois se frotter le genou de cette façon. Le pire c’est que le gamin ose insinuer si j’avais été là peut être que ça ne serait pas arrivé. Je ris,  parce que déjà il me fait un compliment même si c’est ironique, je l’interprète comme je veux, et qu’ensuite avec moi ils auraient été forcés de faire ça sur une scène aménagée de mes plus beaux décors et pas sur le pavé.  Mon sourire est mutin quand je réplique d’un ton innocent. « Vraiment nul ce super scénographe franchement ce n’est pas cool, tu veux que je vienne lui botter ses fesses et que je prenne sa place ? »

J’ai la brillante idée de lui proposer un massage et évidemment qu’il rentre dans mon jeu me proposant de venir le rejoindre dans sa loge le soir même et immédiatement je lui lance un doigt d’honneur en me marrant en guise de réponse. Il peut toujours crever.

Une fois des bières récupérées et une bouteille d’eau en plus pour le danseur on s’installe sur un banc face à face. Il a raison je n’ai pas pris de ses nouvelles. Ces derniers mois ont été mouvementés depuis mon retour à Brisbane et j’ai l’impression de ne pas avoir arrêté, mais surtout de faire pire que mieux depuis que j’ai remis les pieds dans la ville. Des fois je me dis que j’aurais mieux fait de rester à l’étranger un peu plus longtemps. Évidemment je rejette aussi la faute sur Clément, moqueur, parce que c’est toujours plus facile que la faute soit partagée. Il me parle de son nouveau projet avec son petit ami et ça je souris. « Sérieux ? Ca a l’air trop cool ! Bon c’est pas moi que tu verras danser là-bas mais je viendrais agiter mes pompoms en guise d’encouragement ! Ca va consister en quoi ce studio ? Vous allez donner des cours ? »

Le danser fait mine de ne pas comprendre quand je lui demande de deviner qui va travailler de nouveau avec la Northlight.  Je lui tire la langue en réponse à cet air peu impressionné. « Comme je suis à Brisbane et que je ne compte pas rebouger cette année, on m’a proposé de revenir pour bosser sur le nouveau spectacle et je me suis dis que ça faisait longtemps ! Les planches me manquent ! » J’avais surtout bossé pour les plateaux de cinéma récemment ou bien sur des projets plus classiques d’architecture et les plaisirs simples du théâtre et de la danse me manquait. «  Ca tombe bien je suis toujours aussi chiants aussi ! »  dis-je en lui adressant un clin d’œil.




@Clément Winchester  

 « Y avait pas de scénographe, justement !» rétorquais-je du tac au tac en levant les yeux au ciel lorsque Peter me dit que celui qui s'occupe des décors étaient vraiment nul de nous avoir fait danser sur ces pavés  « Va fallois y remédier !» que je reprends avant que je ne pouffe de rire lorsque mon ami me propose un massage. Malheureusement, alors que j'allais accepté sa proposition, il me fait un doigt d'honneur, ce qui résulte une en moue de déception qui s'affiche sur mon visage. Je n'ai, toutefois, pas le temps de dire ou faire quoique ce soit d'autre, que déjà Peter se détourne pour aller vers un stand de boisson.

Une fois les bières et la bouteille d'eau récupérées, nous nous installons face à face à une table et je m'empresse de lui faire connaître mon mécontentement concernant le manque le nouvelles de sa part. Évidement, il rejette, à son tour, la faute sur moi car une peine s'allège facilement lorsqu'elle est partagée, non ? Je lui explique rapidement que j'ai été trop occupé à cause de mon projets avec Loan, ce qui réveille l'éternel curieux insatisfait qui sommeil en Peter.  «ça va être un endroit où tout le monde pourra venir. Les vieux, les jeunes, les riches, les pauvres, ceux qui tiennent debout sur leur deux jambes, ceux qui ont des handicap plus ou moins visibles, bref, peu importe la religion, l'apparence, l'orientation sexuelle ou le statut social, avec Loan on a eu envie de créé un safe space où les gens peuvent s'exprimer à travers la danse ou le théâtre » expliquais-je  «Loan s'occupe de la danse, moi je serais plus responsable de la partie théâtre » je pince les lèvres  « Et je suis entrain de me renseigner si je ne peux pas faire une formation pour apprendre les bases de la psychologie ou alors un truc de médiation animale...enfin voilà, c'était un projet que nous avions depuis longtemps et qui s'est enfin concrétisé» je prends une gorgé de ma bière  « Et on aura besoin de tout le soutient du monde, donc tes pompons seront vraiment les bienvenus» je lui offre un large sourire.

J'apprends ensuite que j'aurais le plaisir de travailler à nouveau avec Peter sur notre prochain spectacle et cette idée m'enchante réellement. Je garde, malgré tout, ma joie enfouie en moi et décide de rester le plus professionnel possible alors que je lui demande des explications plus poussées. C'est ainsi que mon ami m'explique qu'il est défintivement de retour en ville et qu'il ne compte plus bouger, du coup il a eu cette proposition de la Northlight qu'il a tenue à accepter.  « C'est génial !» m'exclamais-je finalement, ma joie ne pouvant plus être contenue  « C'est vraiment trop cool de pouvoir à nouveau travailler avec toi !» mon sourire revient rapidement à nouveau sur mes lèvres  «L'autre scénographe à fait du bon boulot mais il était trop … j'sais pas comment dire … trop 'froid' trop rigide aussi. Genre avec lui c'était comme ça et pas autrement ! » j'arque un sourcil  « il ne laissait que très peu de place à la discussion donc c'était assez strict et ...bon, toi t'es quand même plus cool !» je lève mon verre vers mes lèvres  «Du coup Charles t'as parlé de son projet de spectacle ? »

Clément me parle de son projet avec enthousiasme et automatiquement ma curiosité est éveillée.  J’avais toujours aimé parler de ça avec lui, peut-être parce que j’avais toujours été passionné par toutes les formes d’art et j’avais toujours aimé voir cette passion dans le regard des autres qui me faisait dire que le projet n’en serait que plus beau.  Il me parle de cet endroit qui pourra accueillir toute personne, sans discrimination aucune, un endroit où la différence sera la bienvenue, un safe space comme il m’explique.  J’hoche la tête,  buvant une gorgée de ma bière en gardant mon regard sur lui alors qu’il me dit que Loan s’occupera plus de la danse et lui du théâtre.  Je vois ses yeux pétiller face à toutes ces idées, les formations qu’il envisage, le début de beaux projets qui se concrétisent. J’ai du mal à me souvenir de la dernière fois où j’ai ressenti une telle passion, j’ai un peu l’impression de me perdre ces derniers temps, mon boulot n’étant plus suffisant pour me rendre heureux. Au moins je pourrais l’encourager et je lève ma bière à ça. « A ton projet alors ! J’espère que tout va se concrétiser comme vous l’imaginez ! » Mon sourire est bienveillant et j’aimerais retrouver la personne que j’étais à son âge, ayant l’impression que les huit dernières années m’ont un peu trop atteint, plus que je ne voudrais l’imaginer.

Je lui parle de la proposition qui m’a été faite et que j’ai accepté il y a peu. Travailler sur le nouveau spectacle de la Northlight impliquait que je reste, que je pose mes affaires à Brisbane et que je ne n’y bouge plus pendant un petit temps ce que j’avais toujours eu du mal à faire. Je n’étais pas sûre que cette fois ci ce soit la bonne et j’appréhendais à vrai dire la nouvelle année vu comment j’étais en train de finir celle-ci. Ce n’était pas à Clément que j’allais faire part de mes doutes, bien trop attaché à mon sourire pour le faire. Il me parle du scénographe actuel, trop rigide et trop froid selon le danseur et je ne peux m’empêcher de rire. Ca ne m’étonne pas que Clément ne se soit pas entendu avec. « Non j’ai rendez-vous avec lui après les fêtes, mais il m’a mis juste l’eau à la bouche avec les grandes lignes mais c’est tout ! Donc si tu veux me faire une avant première je t’en prie ! » dis-je avec un sourire, dévoré par la curiosité d’en savoir plus.



@Clément Winchester  

Il y a, mine de rien, que peu de sujets qui me passionne réellement. Mais j'avoue que lorsqu'on me lance sur la danse ou le théâtre il ne m'est que très difficile de m'arrêter. Fort heureusement, mon ami ici présent est aussi fortement passionné par la scène. Moins que moi, certes, mais il n'est pas du tout du genre à se trouvé ennuyé par mes grands discours lorsqu'il me demande de lui parler de mon projet qui se concrétise sincèrement. Toutefois, à part porter un toast à ce futur studio, Peter ne me pose pas d'avantage de questions et je lève donc simplement mon verre  « Vivement qu'on puisse ouvrir» déclarais-je, mon doux sourire faisant écho à celui que m'offre mon ami alors que je porte mon verre à mes lèvres.

Notre discussion continue alors et c'est ainsi que j'apprends que Peter remplacera notre scénographe actuel ! C'est avec un soulagement et un plaisir non dissimulable que je lui fait comprendre que cette annonce me remplie sincèrement de joie. Toutefois, lorsque Peter me fait part du fait que Charles a gardé secret le projet sur lequel il bosse et qu'il tente de me sortir des informations, je pince les lèvres et affiche une moue désolée  «Je ne peux pas t'aider, je suis désolé » soufflais-je en grimaçant  «Non pas que je ne le souhaite pas hein, c'est juste que ...ben ...en fait Charles ne nous a rien dit non plus » j'hausse les épaules  « Il souhaite garder le secret jusqu'au 4 janvier, jour où il a donné rendez-vous à toute l'équipe pour nous faire sa grande annonce» assurais-je en hochant la tête  «On découvrira la nouveauté en même temps que toi » je laisse échapper un rire puis attrape ma bouteille d'eau  «Mais il nous a dit que ce sera quelque chose de plus moderne et donc un peu plus technique. Je crois que les décors joueront un moins grand rôle que cette année mais du coup le placement sur scène sera beaucoup plus important et devra être bien plus précis » tout en parlant je fais un quart de tour sur le banc pose mon pied gauche dessus pour me masser la cheville avant de relever mon regard sur Peter  « Et les amours alors ?» et il sait parfaitement que je parle de sa relation plus que désastreuse avec sa Molly. Autant j'adore Peter et je le soutiendrais envers et contre tout, autant Molly me fait vraiment beaucoup de peine et c'est un sujet sur lesquels je ne suis absolument pas d'accord avec mon ami.

Clément me parle de son studio, de la formation qu’il a envie de faire, de ce qu’il aimerait pour cet endroit qu’il crée avec Loan.  Je suis heureux de voir que ça a l’air de se concrétiser et je demande, curieux. « Vous serez les deux seuls à bosser ou tu penses employer des gens ? » Je suis fier qu’il décide de créer un tel projet,  ça lui correspond, ça ne m’étonne en aucune mesure. « T’as déjà le local et tout ? tu sais que si t’as besoin pour la déco ou pour aménager l’espace, je suis là ! » Je propose, car j’avais toujours aimé donner mon avis sur les bâtiments, sur l’aménagement comme la décoration.  Mais peut être que tout avait déjà été fait.

J’ai accepté ce nouveau projet avec la Northlight parce que je connais bien la troupe et que j’ai confiance dans la qualité des programmes de Charles. Il ne m’a donné que des détails, a su pourtant me mettre l’eau à la bouche, l’envie d’en savoir plus. Je sais que le projet me plaira, je n’avais jamais été déçu jusqu’ici. Bien sûr ma curiosité fait que je ne peux m’empêcher de poser des questions à Clément.  Mais à sa grimace déçue je comprends que lui non plus n’a pas d’information.  L’annonce du projet ne tombera que début janvier ce qui coïncide avec mon rendez-vous avec lui. Ca ne m’étonne pas.   Il m’explique que les décors joueront sûrement un moins grand rôle du fait de la modernité. C’est aussi ce que m’a expliqué Charles. J’hoche la tête, intéressé par ce projet qui risquait de me challenger. Je ne peux m’empêcher de sourire railleur. « Pfff t’aurais pu aller fouiller dans ses tiroirs pour me filer des infos en avant-première quand même ! » Je m’allume une cigarette au même moment il me demande où en sont mes amours. Mon geste se fige une seconde de trop, comme un instant suspendu. Mon regard immédiatement se détourne. Je n’ai pas envie de parler de ça, ni de penser à Molly, encore moins à Jill. Pourtant c’est mon ami et je souris pour cacher le mal être disant simplement. « Je me suis fait plaquer ! Ca arrive tous les jours. » C’est pas grave mon regard crie comme toujours, fuyant. « Et elle avait sûrement raison vu que je suis encore parti sans rien lui dire à l’autre bout du monde… » Après lui avoir promis, histoire d’amour, mariage et enfants. Haussement d’épaule vague, je tire sur ma clope sans réellement croiser son regard.




@Clément Winchester  

 «Je viendrais te voir, oui » répondais-je du tac au tac lorsque mon ami m'informe que si j'ai besoin d'aide pour aménager le studio je ne devrais surtout pas hésiter à le soliciter, lui  «Du coup oui, j'ai déjà le local, il est pas loin du théâtre en vrai, sur Grey street. Et c'est exactement ce que nous avions imaginé, Loan et moi !  » je lui offre un large sourire puis prend une gorge de ma bière  «On a déjà pas mal d'idée et le plus gros est déjà fait, mais il y a une pièce là-dedans de laquelle on ne sait pas quoi faire » je grimace légèrement  « Donc si t'as envie de venir visiter un jour et me donner ton avis, je pense qu'il sera vraiment bon à prendre en considération» que j'assure avec un hochement de tête entendu.

Notre conversation passe, comme toujours, du coq à l'âne. Ainsi, après avoir donner de mes nouvelles et lui avoir fait part de ce très gros projet qui a vu le jour, Peter m'informe qu'il mettra à nouveau ses capacités de scénographe à disposition de la northlight. Malheureusement pour lui, même moi je n'ai aucune idée sur ce que nous allons faire aujourd'hui, Charles étant bien trop mystérieux quand il s'agit de ses projets de mises en scène  «Ouais, me choppé un troisième blâme hein » je rigole doucement -alors qu'en sois il n'y absolument rien de rigolo- avant d'hausser les épaules  «Mais t'as cas venir à la réunion d'informations lundi et tu découvrira en même temps que tous les autres ce qu'il nous réserve ! » proposais-je en haussant les épaules.

Une fois n'est pas coutume, la conversation prend à nouveau un tout autre tournant, s'orientant maintenant vers l'histoire d'amour que mon ami entretien avec Molly. Et enfin, j'apprends que celle-ci à prit le courage de le plaquer et d'arrêter cette relation désastreuse dans laquelle elle se trouvait ! Je cache toutefois parfaitement ma joie -merci mes années d'expérience dans la comédie- et affiche, au contraire, une petite moue compatissante.  «Raison, certes mais quand même, c'est jamais agréable de se faire plaquer » j'incline légèrement la tête sur le côté  « et en même temps, je veux pas dire, mais tu ne peux que t'en prendre à toi même en vrai » j'affiche un petit sourire  « Promet moi quand même que tu joueras moins au con avec la prochaine » je le supplie presque car clairement je compatis bien plus avec la pauvre Molly qu'avec Peter.

Il me parle de son local sur Grey Street et je suis plus qu’enthousiaste. « Oh mais oui on se prévoit ça ! Tu sais que j’adore ce genre de projet ! » C’est dans ces moments-là que je regrette de ne pas avoir passé plus de temps avec lui ces derniers mois, on passait toujours des bons moments. La conversation tourne ensuite sur le nouveau spectacle de la troupe de théâtre.

« Un troisième blâme ? » Je questionne curieux, voulant en savoir plus. Il me propose de venir à la réunion d’information lundi et j’hoche la tête vigoureusement. « Oui, j’ai rendez-vous avec lui le matin, je pense qu’il allait me proposer de rester à la réunion pour que j’ne sache plus ! » Ce projet m’intrigue et j’ai réellement envie d’en savoir plus. « Ca se passe toujours bien d’ailleurs au sein de la troupe ? »  Je suis toujours avide de ragots et il y en a toujours dans un monde qui est aussi dramatique que compétitif.

La conversation se tourne ensuite vers ma vie amoureuse.  Je n’ai absolument aucune envie de parler de Molly ou de ma vie amoureuse en général. Je ne veux pas me souvenir des mots qu’elle a prononcé,  à la fin nette et réelle que j’ai enfin vu dans ses yeux. C’était le départ de trop, la promesse de trop. Comme toujours, je garde le sourire, comme si j’arrivais à prendre de la distance. Clément affiche un air compatissant, soulignant que ce n’est jamais agréable de se faire plaquer et j’hoche la tête, buvant ma bière sans rien dire.  Et comme tout le monde il me dit que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, et comme toujours je ris de plus belle. Je ris et pourtant mon cœur se serre, ma respiration se bloque le temps d’un instant. Évidemment qu’il a raison et c’est ça qui rend ça un peu plus douloureux. Il me demande de promettre d’arrêter les conneries avec les filles et j’hausse les épaules, un sourire sournois aux lèvres. « J’peux rien promettre ! Tu sais bien que j’ai pas envie de me poser ! » J’hausse les épaules,  me renfrognant un peu. « Et puis clairement vu ma chance avec les nanas ces derniers temps, je crois que je vais rester concentré sur les mecs ! » Je ris en buvant une gorgée. « Pas de copain mignon à me présenter là ? Un pote à Loan et toi ? »



@Clément Winchester  

C'est un large sourire que j'offre à Peter lorsque celui-ci dit que nous devrions réellement nous prévoir un moment pendant lequel il pourra donner son avis sur l’aménagement d'une pièce, arguant avec le fait qu'il adore ce genre de projet  «Parfait » répondais-je avec enthousiasme  « Je vais en parler avec Loan avant mais je suis sûr et certain qu'il n'y aura pas de problème de ce côté là» assurais-je, sourire éternel sur les lèvres.

Je fronce légèrement les sourcils lorsque mon ami rebondit sur le fait que je risque de me chopper un troisième blâme si je vais fouiller les tiroirs du bureau de Charles.  «Ouais, troisième blâme ... » reprenais-je dans un souffle  « Le premier dâte de 2019 lorsque j'ai pété un plomb sur Joshua. Tu Te rappelle, le connard qui m'a remplacé à un moment ? Hautain au possible, un sale gosse qui n'a eu sa place que grâce à papa qui est dans le showbusiness depuis toujours.» expliquais-je amèrement, les lèvres pincées. Si Peter n'était pas présent lorsque j'ai refais le portrait de Joshua façon cubisme, il a tout de même été mit au courant, autant par les bruits de couloir, que par moi-même.  « Et le deuxième c'était l'année dernière lorsqu'il y a eu cet article sur moi dans les tabloïd » une des plus grandes erreurs.  «Sans Charles, je pense que j'aurais pu tiré un trait sur la northlight à ce moment là » j'hausse les épaules.

 «Enfin voilà, c'est pour ça que je passe plus tout mon temps libre à la Northlight et que je n'y vais vraiment que pour les entraînements » avouais-je, presque honteusement. Si avant cela je passais le plus clair de mon temps sur place là-bas, maintenant je me tiens au stricte minimum et ça me convient totalement aussi. D'autant plus que j'étais pas mal occupé ces derniers temps pour que notre projets à Loan et moi n'est plus un projet mais devienne une réalité.

Par la suite, j'apprends que la copine de Peter l'a enfin plaquer en mettant fin à leur relation bien trop destructrice. Malgré ma joie pour Molly, j'arrive à cacher cette dernière et observe mon ami avec une certaine compassion avant qu'il ne reprenne la parole. Arquant un sourcil, j'ai du mal à cacher ma surprise lorsqu'il émet l'idée de s'essayer aux hommes, me demandant si Loan ou moi n'avons pas un ami qu'on pourrait lui présenter  «Tu sais que les hommes peuvent être aussi chiant que les femmes ? » demandais-je, un sourire amusé bordant mes lèvres  «Cela dit, il doit bien y avoir quelqu'un dans nos amis communs qui accepterait de te faire découvrir un autre côté de ta sexualité » haussais-je finalement les épaules, réfléchissant déjà maintenant à celui qui pourrait convenir à cet effet.

Clément me propose de venir jeter un coup d’œil au local et ça sera avec plaisir. J’ai toujours aimé participer à la découverte et à l’agencement de nouvelles pièces, surtout pour un projet comme celui qu’ils ont, ça me plairait déjà de simplement me rendre sur les lieux et de découvrir l’endroit.

Le jeune homme me parle des blâmes qu’il pourrait avoir s’il était surpris à fouiller les tiroirs de Charles. Il me rappelle les deux incidents précédents,  celui concernant Joshua et les tabloïds. J’hoche la tête. «  Je m’en souviens de ce Joshua une vraie plaie ! Tu sais ce qu’il est devenu ? »

Je comprends que Clément ne passe plus tout son temps à la Norhtlight, ayant à présent une vie bien remplie entre ses projets personnels et sa vie avec Loan. « Tu m’étonnes ! Ca se passe bien avec Loan d’ailleurs ? » Je m’allume une cigarette pour la porter à mes lèvres.

Je finis par lui demander s’il n’a pas quelqu’un à me présenter, plutôt de la gente masculine, vu qu’apparemment ma chance avec les femmes est proche de zéro en ce moment. Je suivais le grès de mes envies et vers où mes désirs me portaient, n’ayant jamais eu de préférence pour un sexe ou l’autre, étant sorti avec des hommes comme des femmes depuis mon adolescence.  J’étais volatile, attiré par la beauté, trouvant facilement les qualités qui feraient que mon regard serait attiré par une nouvelle personne, peu importe son sexe.  Clément me rappelle que les hommes sont aussi chiants que les femmes et à ça je ris dans mon verre. «  Oh ça crois moi je sais ! Je dirais même parfois bien pire ! »  Je roule des yeux, ayant toujours détesté le conflit ou la prise de tête. J’étais bien mieux sans attaches. Du moins c’est ce que j’essayais de me rappeler constamment quand la solitude devenait trop grande. « Pas un type prise de tête pitié ! »  Je finis ma bière.


@Clément Winchester