| (ilaria) no coincidence, but kitty-incidence |
| | (#)Lun 4 Jan 2021 - 23:21 | |
| I'm the one you can't keep your paws off From the soft side to the tough stuff Until we cross the rainbow bridge #ADOPTDONTSHOP Il s'y attendait, Eddie, à la réaction qu'a eu sa mère quand il lui a fait part de son tout dernier projet en date, à savoir prendre un troisième colocataire à l'appartement. Elle ne risquait pas d'approuver l'idée alors qu'elle le pense déjà fou d'avoir deux chats avec le mode de vie qu'il mène. C'est vrai qu'il n'est pas souvent chez lui mais Loopy et Poby ne manquent de rien, et quand il doit s'absenter plusieurs jours pour le boulot Callie endosse bien volontiers son rôle de pet sitter attitrée ce qui lui permet de partir toujours serein. De toute façon sa décision est prise, Eddie agit comme à son habitude au mépris des remarques qu'on peut lui faire car quand il a une idée en tête on peut toujours courir pour l'y faire renoncer. Il veut un nouveau compagnon pour ses deux boules de poils rousses et s'il n'est pas encore réellement fixé sur le nom, en revanche il sait très bien où se rendre pour concrétiser ça. Il y a un an il est passé par un refuge pour l'adoption de Loopy et il compte bien réitérer l'expérience dans la mesure où tout s'était très bien passé, les démarches avaient été rapides et le suivi juste impeccable, ensuite. Les frais d'adoption ne lui font pas peur, il mettra le prix qu'il faut et si Eddie est peu regardant en matière de dépenses c'est bien pour ses chats. Il a donc pris rendez-vous la veille pour s'assurer une visite et c'est cet après-midi que celle-ci a été fixée - un week-end, ce qui l'arrange bien du point de vue de son boulot. Visite à laquelle il ne va d'ailleurs pas se rendre seul, il souhaite emmener Loopy avec lui pour tester le feeling de celui-ci avec les chats du refuge et puis ce sera l'occasion de montrer qu'il s'en est bien occupé depuis un an et qu'il est à lui tout seul une famille d'accueil responsable. « On va vous trouver un frère ou une sœur à Poby et à toi, t'es content ? » il roucoule en s'adressant à Loopy tandis qu'il le place délicatement dans sa cage de transport. Eddie n'est pas le même homme quand il est avec ses chats, c'est un vrai papa poule dont la douceur peut même frôler le ridicule tellement il les aime et se soucie de leur bien-être. Il n'y a qu'à voir l'état de son appartement, une partie est consacrée à la danse et l'autre est encombrée par tous les jouets, grattoirs et paniers en tous genres dans lesquels il ne cesse d'investir pour eux. Rien n'est jamais trop cher ni trop grand pour ses fils, en témoigne sa dernière folie qui n'est autre qu'un arbre à chat de deux mètres de haut qu'il a dû faire rentrer par la fenêtre via une poulie parce qu'il ne passait pas dans l'ascenseur. Après tout ce ne serait pas vraiment Eddie si on ne trouvait pas une babiole pour chat égarée tous les vingt centimètres chez lui et à ce stade un peu plus ou un peu moins de désordre ne fera pas de grande différence.
Il se présente à l'accueil du refuge avec la cage de Loopy sous le bras, ce dernier est d'ailleurs bien calme pour un minou qui n'aime pas beaucoup être transporté et qui le fait d'habitude bien entendre. Mais Eddie ne va pas s'en plaindre, il faut juste espérer que ça dure lorsqu'ils passeront de box en box pour rencontrer les chats en attente d'une famille pour la vie. C'est la prochaine étape, avant ça il doit juste voir avec l'un des bénévoles comment procéder. « Bonjour. Eddie Yang, j'ai appelé hier. » Il s'adresse à une toute jeune femme en pensant sur le moment, il est vrai, qu'elle doit être en stage et que son responsable ne va pas tarder à apparaitre. Et puis son visage lui revient peu à peu, il y a des chances qu'ils se soient vus un an plus tôt lors de l'adoption de Loopy. Il est en revanche incapable de restituer son prénom de lui-même, Ilaria donc, d'après le badge que celle-ci porte. « Je suis venu il y a un an adopter Loopy, que voici. » Il lève la cage pour créer un eye contact entre son gros pépère roux et la demoiselle, et comme elle peut le voir on mange bien chez les Yang. Eddie ne s'attend pas à ce qu'on se souvienne de lui un an après car il ne s'estime pas mémorable à ce point et des adoptions il doit y en avoir des tas chaque semaine ici, mais il tient quand même à préciser qu'il n'en est pas à sa première venue. « J'ai aussi un deuxième chat qui ne vient pas d'ici, et je projette du coup d'en adopter un troisième en passant à nouveau par ce refuge. » Il se contente de restituer les informations échangées la veille par téléphone car il y a peu de chances qu'elle ait été son interlocutrice au bout du fil, et comme ça au moins c'est plus clair et plus frais pour tout le monde. Il faudra simplement le croire sur parole pour le deuxième chat car il n'était pas question d'amener Poby, trop craintif et solitaire pour être à son aise dans un refuge, à l'inverse de Loopy qui est indiscutablement le social butterfly du duo. « Adulte par contre, je ne veux pas de grande différence d'âge entre eux. » Et il sait aussi que les chats adultes trouvent beaucoup moins facilement une famille d'accueil, ce qui le désole car certains ont été abandonnés et ne demandent qu'à avoir une seconde chance. Ce sera peut-être le cas pour celui qu'il ramènera chez lui, c'est d'ailleurs important pour lui de connaitre son histoire s'il en possède une. Les animaux sont définitivement les seuls êtres vivants capables de lui arracher des émotions aussi pures et de l'attendrir à ce point. Pour le reste, en ce qui concerne la couleur ou même la race, il n'a pas d'exigences même s'il ne le précise pas. Loopy et Poby se ressemblent comme des frères d'une même portée parce qu'ils arborent tous les deux un pelage roux et blanc alors si le troisième peut se démarquer c'est bien, mais ce n'est pas primordial. Pas d'importance là non plus que ce soit un mâle ou une femelle, dans un cas comme dans l'autre il ou elle n'échappera pas à la stérilisation. Non pas pour éviter de se retrouver avec un tas de rejetons sur les bras vu que ses chats ne côtoient pas ceux de dehors, mais bien pour s'épargner la gestion des cycles de chaleur. « Oh, et je précise que je vis en appartement. Mes chats ne sortent pas, si jamais ça doit jouer. » Il suppose que oui, que certains chats sont réputés plus casaniers que d'autres et qu'on peut difficilement faire d'un chat d'extérieur un chat d'intérieur. Toutes les données qu'il juge importantes se trouvent maintenant entre les mains de la jeune femme, qu'il gratifie d'un léger sourire étant donné qu'Eddie est dans un bon jour donc relativement accessible. Et franchement impatient, aussi, d'aller à la rencontre des chats du refuge en espérant qu'un coup de cœur réciproque l'attend dans l'un de ces box.
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| | | | (#)Sam 9 Jan 2021 - 12:41 | |
| I'm the one you can't keep your paws off From the soft side to the tough stuff Until we cross the rainbow bridge #ADOPTDONTSHOP Cela faisait plusieurs semaines que tu étais en vacances. Même si tu étais ravie de ne pas avoir à suivre des cours pendant quelques temps, tu ne pouvais pas nier que ça te manquait un peu. Contrairement à beaucoup de tes camarades universitaires, tu n’étais pas là juste pour avoir un diplôme qui te permettrait de t’insérer dans une entreprise. Tu étais là avant tout pour apprendre. Apprendre encore et toujours, inlassablement. Tu avais envie d’emmagasiner le maximum de connaissances avant de t’envoler vers d’autres horizons. Bien entendu, tu continueras à apprendre par la suite, tu es certaine que tu ne te satisferas pas des connaissances que tu auras accumulées mais ce ne sera jamais pareil. Pour que ces vacances soient un peu productives, tu avais demandé à Nériah de pouvoir travailler plus d’heures à son refuge. Ton beau-père avait rapidement été convaincu et voilà que tu y travaillais presque à mi-temps jusque’à ce que tes amis et toi vous mettiez d’accord sur cette semaine de vacances que vous vouliez passer ensemble. Quand tu étais arrivée au refuge ce matin, tu étais bien décidée à poursuivre la lecture du livre sur l’astronomie que t’avait conseillé Holden pour continuer à en apprendre un peu plus sur le sujet tout en caressant Pooka qui t’accompagnait. Toutefois, ce n’est pas un refuge calme que tu trouvais en arrivant mais un refuge en ébullition. Apparemment deux employés étaient tombés malades et avaient prévenu ce matin qu’ils ne pourraient pas venir. Nériah se retrouvait seul vétérinaire et dès qu’il te vit, il te dit qu’exceptionnellement, en plus de gérer l’accueil, tu allais gérer les adoptions pour la journée. C’était la première fois que l’on te confiait cette tâche et même si tu savais exactement comment les choses se déroulaient, c’était une responsabilité que tu n’avais pas prévu pour la journée. Sautant sur place à tes côtés, Pooka semblait avoir compris que quelque chose se préparait. Tu le caressais un peu avant d’aller t’installer derrière l’accueil. Tu récupérais ton badge que tu accrochais sur ta robe à fleurs avant de prendre ton poste. Entre deux coups de téléphone et accueil de personnes se présentant au refuge, tu préparais les différents documents dont tu allais avoir besoin pour cette adoption. Une fois tout prêt, tu pris une grande inspiration et tu expirais. Tout allait bien se passer, il n’y avait pas de raison.
Alors que tu es en train de mettre à jour l’agenda de Nériah en lui rajoutant quelques petites notifications rigolotes pour changer, un jeune homme s’approche de l’accueil et te dit : « Bonjour. Eddie Yang, j'ai appelé hier. » Tu reconnais son nom de suite, tu l’as inscrit sur tous les papiers que tu as préparé. Quelque chose qui te détend de suite, c’est qu’il est plutôt jeune, il ne doit pas être beaucoup plus vieux que toi. Son visage te dit vaguement quelque chose mais tu ignorais où tu as pu le croiser auparavant, si cela a bien été le cas. Il peut arriver que ta mémoire te joue des tours après tout. « Je suis venu il y a un an adopter Loopy, que voici. » Tes yeux se posent sur la cage et tu souris immédiatement. Ce chat a l’air d’être en pleine forme et il a surtout l’air adorable ! Tu n’as qu’une envie c’est de le sortir de la cage et de le caresser mais ta mère t’a appris que c’était malpolis. Alors que tu fixes le chat, tu as comme un flashback et tu te souviens de quand tu as rencontré le jeune homme. C’était lors de cette adoption. L’employé en charge des adoptions ce jour-là t’avait vue t’ennuyer et t’avait proposé de venir avec lui pour suivre la procédure. Tu n’avais pas dit non et cela s’était terminé par l’adoption de Loopy. « J'ai aussi un deuxième chat qui ne vient pas d'ici, et je projette du coup d'en adopter un troisième en passant à nouveau par ce refuge. » Tu hoches la tête, absorbant toutes les informations que le jeune homme te donne. Cela fait toujours chaud au coeur quand les personnes ayant adopté avec le refuge reviennent pour sauver d’autres animaux. Pooka était un bébé quand Nériah l’avait secouru et il te l’avait offert pour ton anniversaire. Ton chien regardait d’ailleurs votre interlocuteur avec des yeux curieux de derrière le bureau où il avait sa place avec un petit poof et tout ce qu’il lui fallait. « Adulte par contre, je ne veux pas de grande différence d'âge entre eux. Oh, et je précise que je vis en appartement. Mes chats ne sortent pas, si jamais ça doit jouer. » Les idées fusent déjà dans ton esprit. Tu as pris le temps de te renseigner ce matin sur les chats que vous aviez actuellement au refuge et tu ne doutes pas qu’Eddie va trouver son bonheur ! Et que Loopy aussi parce qu’il faut certainement que les deux s’entendent s’ils sont amenés à vivre ensemble. Le jeune homme semble avoir terminé de te donner les différentes informations vu qu’il te sourit et attend une réponse de ta part. « Bonjour, moi c’est Ilaria Mackenzie, enchantée monsieur Yang. C'est moi qui vais m'occuper de vous aujourd'hui. » Oui, il faut être poli et appeler les gens monsieur ou madame à part s’ils demandent d’être adressés autrement. Comme cela, il n’y a pas de risque. « Merci pour toute ces informations, je suis confiante que nous allons trouver votre bonheur ! » Aucun doute là-dessus et puis Eddie semblait décidé à adopter dans tous les cas. C’était à toi de faire en sortes que cela se passe le mieux possible et qu’Eddie puisse agrandir sa famille avec l’addition parfaite. « Je suis ravie de savoir que vous revenez chez nous pour votre nouvelle adoption. Je me souviens de l’adoption de Loopy, il est bien loin le temps où il était tout maigre et abandonné. Ça lui va bien ! Je peux le caresser ? » Demandas-tu sans toutefois faire un geste pour caresser l’animal. Tu étais bien placée pour savoir que c’était malpoli, c’était comme toucher des inconnus sans demander leur permission. « Tout est prêt de mon côté, il ne manque plus qu’à trouver votre nouvelle addition. On y va ? » Lui proposas-tu en te dirigeants vers une porte sur le côté. Respire Ilaria, ça va aller, tu peux le faire ! C’était idiot de ressentir une telle pression alors qu’aucun examen à l’université ne te déstabilisait. Mais quand il s’agissait de trouver une maison adéquate à des animaux négligés, c’était une autre histoire …
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| | | | (#)Ven 15 Jan 2021 - 17:06 | |
| I'm the one you can't keep your paws off From the soft side to the tough stuff Until we cross the rainbow bridge #ADOPTDONTSHOP Ce n'est pas une décision prise de manière inconsidérée, car Eddie ne se lancerait pas dans une nouvelle adoption sans être certain de pouvoir l'assumer à tous les niveaux. Il sait dans quoi il s'embarque avec ce troisième colocataire à coussinets qu'il accueillera bientôt et il est prêt pour ça. Que ce soit pour les dépenses en plus que ça va représenter sur son budget perso, pour les poils qu'il trouvera en plus grand nombre dans son appartement par rapport à tout ce qu'il ramasse déjà, pour une litière supplémentaire à changer tous les jours, ou encore pour se plier à de nouvelles exigences alimentaires sachant que Loopy et Poby ont déjà des goûts qui diffèrent en la matière. L'un est plutôt pâtée, l'autre plutôt croquettes alors peut-être que le petit nouveau voudra des deux. Eddie est très pris par son travail et n'est pas souvent chez lui mais le soir quand il rentre la priorité est donnée à ses fils, c'est bien simple il ne s'occupe pas de lui tant que leurs besoins ne sont pas comblés. On peut douter de beaucoup de choses à son sujet, lui trouver beaucoup de défauts et à raison, mais on ne peut pas remettre en question l'amour qu'il porte à ses chats et leur importance aujourd'hui dans sa vie. Ce nouvel animal l'engage peut-être pour dix, ou quinze ans en fonction de l'âge auquel il l'adoptera et ça ne lui fait pas peur, car il aura toujours énormément d'amour à donner à ces adorables boules de poils dans un paquet d'années. Sûrement que d'ici là la danse l'aura bousillé physiquement et que sa vie sentimentale sera encore à l'état de néant, mais s'il peut vieillir entouré de ses chats auprès de lui il se fiche pas mal de finir sur les rotules et de prendre un abonnement à vie au célibat. Il ne sait pas quel genre d'avenir le guette mais ce qu'il sait par contre c'est que tant que ses fils seront là pour y mettre des couleurs son ciel ne sera jamais totalement gris. Personne ne saurait dire d'où lui vient cet amour pour les chats sachant qu'il n'a pas grandi entouré d'animaux, ça l'a pris au moment de son indépendance et il est désormais bien incapable de vivre seul sans cette présence féline qui lui apporte tant, même s'il n'arriverait pas à mettre précisément de mots dessus. Il faut simplement comprendre que si demain on lui retirait ses fils et la danse sa vie n'aurait plus vraiment de sens, car ce sont deux des rares choses à travers lesquelles il se sent exister pour une bonne raison. Ceux qui prétendent qu'il n'a pas de cœur ni d'amour à donner aux autres se trompent, il semble simplement avoir fait son choix entre les animaux et les humains.
Eddie est un homme qui sait ce qu'il veut, aussi il prend le temps d'expliquer ce qui l'amène et quels sont ses critères afin que l'employée du refuge puisse rapidement cerner ses attentes et adapter la visite en fonction de celles-ci. C'est aussi parce qu'il cherche toujours à gagner du temps quand il le peut, la dernière de ses envies étant de passer de longues heures ici à tester son alchimie avec chaque bête alors qu'il y a moyen d'écrémer les options dès le départ – et s'il peut aussi éviter de faire une fausse joie à un trop grand nombre de chats en attente d'une famille aujourd'hui ce n'est pas non plus un mal. La petite blonde se dit confiante et si Eddie sait qu'il est au bon endroit pour concrétiser son petit projet, il faut avouer qu'il a encore quelques doutes quant au professionnalisme dont une demoiselle comme celle qui se trouve devant lui peut faire preuve. C'est son truc de juger sur les apparences, et il est vrai qu'elle lui paraît peut-être un peu jeune pour pouvoir mener à bien les démarches d'une adoption qui sont tout de même importantes. Car il croit comprendre qu'elle s'en chargera seule, ce qui n'est pas trop pour le convaincre au départ. Eddie ne veut pas de ratage, la première fois il y a un an tout s'était très bien passé alors il en attend tout naturellement autant cette fois-ci. Mais elle semble se faire une joie de l'accompagner dans cette adoption ce qui fait assez plaisir à voir, alors il décide de mettre ses aprioris de côté et de laisser sa chance à la petite blonde. Il n'y a pas à dire, il est vraiment dans un bon jour. « Très bien Ilaria. Je suis impatient et je sens que Loopy l'est aussi. » se contente-t-il de répondre en étirant un sourire, tandis qu'il peut effectivement sentir un début d'agitation dans la cage du dodu rouquin. Mais rien qui l'inquiète car Loopy est un chat énergique et sociable, qui semble d'ailleurs faire son petit effet auprès de la demoiselle. Celle-ci demande à pouvoir le caresser et Eddie n'y voit à vrai dire pas d'inconvénient, après tout c'est demandé avec respect et il sent un bon feeling entre Loopy et la fameuse Ilaria. On dit qu'on peut estimer la valeur d'une personne au comportement qu'elle adopte envers les animaux, et ce n'est sûrement pas un hasard si la majorité des tueurs en série commencent par torturer ceux-ci avant d'accomplir leurs atrocités sur les hommes. « Bien sûr, je crois même qu'il n'attend que ça. » Sur ces mots il ôte même la porte de la cage pour que la jeune femme puisse y passer son bras, sans crainte que Loopy n'en profite pour s'échapper car l'environnement ici n'est pas assez familier pour qu'il soit pris de l'envie de l'explorer. C'est qu'il connait bien son fils Eddie, il sait ce qu'il fait. Et il apprécie au passage d'entendre que Loopy a bien meilleure allure que le jour de son adoption, ça revient à dire qu'il s'en occupe bien et c'est le plus beau compliment qu'on pourrait faire au jeune papa qu'il est. « Il est un peu rond mais le vétérinaire a certifié qu'il était en bonne santé, et de mon côté j'avoue avoir un peu de mal à dire non. » Les sachets de friandises qu'il stocke dans un placard de sa cuisine spécialement dédié aux petits plaisirs de ses chats plaident coupables, c'est à eux que l'on doit les mignons petits bourrelets que Loopy affiche mais à partir du moment où tout le reste est okay il se moque pas mal que son fils s'empâte un peu. Ilaria se dit prête à commencer la visite et prêt Eddie l'est aussi, autant qu'il est possible de l'être. « Je te.. vous suis. » Il grimace légèrement et rattrape bien vite sa maladresse de langage car ici ce n'est pas comme au théâtre ou dans ses cours, il ne peut pas dégainer la carte du tutoiement comme il l'entend même si ça lui coûte de se conformer aux usages formels qu'il rejette si fermement d'habitude. C'est aussi perturbant car Ilaria semble être encore plus jeune que Callie, alors pour lui c'est tout sauf naturel et ça s'entend comme ça se voit. Et puis Eddie remarque assez vite que la demoiselle a l'air tendue, ce qu'il décide de ne pas ignorer. « Est-ce que ça va ? Vous paraissez un peu stressée. » il relève d'une voix posée, sans le moindre reproche sous-jacent même s'il continue de se demander si la jeune Ilaria est habilitée à gérer ces choses-là toute seule. Il ne faudrait pas qu'elle craque à peine leurs premiers pas effectués là-dedans car Eddie ne saurait pas du tout comment gérer ça. Ils avancent justement le long des premiers box et en homme attentif il garde à la fois un œil sur les chats adultes qui acceptent de venir vers eux et sur les réactions de Loopy dans sa cage, qui seront aussi déterminantes que son propre ressenti dans son choix final. « Oh, salut toi. » Eddie marque un arrêt devant un box, à l'intérieur duquel se trouve un minou tigré isolé et visiblement un peu craintif. Il y a quelque chose dans ses yeux qui l'interpelle, comme un mélange de tristesse et d'espoir qui le stoppe net et qui lui donne envie de tout sauf de passer son chemin. Il se retourne alors vers Ilaria et déclare sans attendre d'une voix claire : « J'aimerais connaître son nom, et son histoire. » Il allait forcément en passer par là tôt ou tard car c'est important pour lui de savoir quelle a été la vie d'un chat avant la nouvelle qu'il s'apprête à lui offrir. S'il a été abandonné, maltraité ou si son ancien propriétaire est décédé, un chat peut se retrouver en refuge pour tout un tas de raisons et Eddie ne veut pas adopter à l'aveugle. Il y a un an il s'était renseigné sur le passé de Loopy et avait découvert que son pépère roux n'avait pas connu de famille aimante avant lui, or il croit là encore sentir que la vie n'a pas fait de cadeau à ce petit pensionnaire du refuge dont le regard le remue profondément.
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| | | | (#)Dim 7 Fév 2021 - 15:47 | |
| I'm the one you can't keep your paws off From the soft side to the tough stuff Until we cross the rainbow bridge #ADOPTDONTSHOP Le refuge de Nériah, c’était un endroit que tu avais découvert quelques mois après que ton beau-père ait rencontré ta mère. Aujourd’hui, tu ne peux t’empêcher de penser qu’il cherchait sans aucun doute à gagner tes faveurs quand il t’avait amené dans son refuge mais tu ne pouvais pas lui en vouloir. Tu te souviens encore de la fascination avec laquelle tu avais regardé cet endroit, courant d’une cage à l’autre des étoiles pleins les yeux. Ta mère regardait la scène de loin, amusée alors que tu posais des milliers de questions à Nériah. Depuis, tu passais plusieurs heures par semaine dans ce lieux où tu t’étais mise à travailler dès que tu as eu seize ans. Enfin, travailler légalement parce que tu faisais déjà des petites choses par-ci, par-là auparavant. Tout le monde pensait que tu finirais par devenir vétérinaire mais ce n’était pas la voie que tu avais choisie. Aujourd’hui toutefois, tu allais t’occuper d’une adoption. C’était un processus que tu observais depuis assez longtemps pour savoir exactement comment les choses se déroulaient, d’où le fait que ton beau-père te fasse confiance à ce sujet d’ailleurs mais tu ne pouvais t’empêcher d’être légèrement appréhensive. Dans une adoption, il n’y avait pas qu’un côté administratif, il y avait aussi un côté affectif qui n’était pas négligeable. Comme s’assurer que vous aviez bien lié le bon maître au bon animal ? Tu savais que tu ne pourras jamais en être sûre mais tu voulais bien faire les choses ce qui signifiait que tu te mettais une pression qui ne venait que des exigences toujours très importantes que tu aimais t’imposer. La présence de Pooka à tes côtés alors que tu préparais les différents formulaires et que tu passais en revue des dernières entrées de chat dans le refuge te rassurait. Pooka ne vivait pas avec toi depuis un an et pourtant, tu en étais totalement dépendante et tu ne pouvais plus imaginer ta vie sans lui. La personne qui avait pris rendez-vous pour une adoption arriva pile à l’heure. Tu ne savais pas à quoi t’attendre mais tu t’étais imaginé quelqu’un de plus âgé. Qu’importe de toute manière, le but était qu’il ait réellement envie d’aller au bout de cette adoption car cela signifiait un chat de moins dans une situation précaire, un chat de moins dans la rue à manquer d’amour et de caresses. Il se présente et te rappelle toutes les informations qu’il avait donné une collègue pour prendre ce rendez-vous. S’il y a une chose que tu fais bien, c’est ton travail et tu as bien sûr tout mémorisé mais tu le laisses répéter, cela ne fait jamais de mal. Ton attention est bien vite attirée par le chat qu’il a avec lui et qui semble intrigué de la situation. Tu ne manques pas le regard dubitatif qu’il affiche alors que tu lui dis que tu vas t’occuper de lui aujourd’hui. Tu ne peux pas cacher ton âge, tu as dix-neuf ans mais tu sais que beaucoup te pensent plus jeune au premier abord. Tu lèves un sourcil pour voir s’il va oser dire quelque chose mais il dit : « Très bien Ilaria. Je suis impatient et je sens que Loopy l'est aussi. » Un grand sourire se dessine sur ton visage. Un point pour lui … Beaucoup n’auraient pas hésiter à réclamer un changement, d’avoir quelqu’un de plus expérimenté. Tu détestais ça, tu détestais que l’on te sous-estime et même si tu savais que tu devais faire tes preuves et gagner sa confiance, Eddie te laissait une chance sans remarque désobligeante. Le chat s’appelait donc Loopy. Tu souris à ce nom et tu ne pus t’empêcher de demander au jeune homme devant toi si tu pouvais le caresser : « Bien sûr, je crois même qu'il n'attend que ça. » En effet, le chat semblait tout sauf timide. Tu laissais Eddie ouvrir la cage avant d’y glisser ta main pour caresser le félin qui ne tarda pas à ronronner. Un petit rire amusé s’échappa de tes lèvres alors que ton interlocuteur ajoutait : « Il est un peu rond mais le vétérinaire a certifié qu'il était en bonne santé, et de mon côté j'avoue avoir un peu de mal à dire non. » C’était étrange mais tu avais l’impression que l’homme en face de toi n’était pas la personne la plus extravertie et qui se laissait facilement attendrir pourtant, avec son chat, cela semblait être différent. « Il a l’air en très bonne santé en effet ! Et vous n’êtes pas le seul à ne pas savoir dire non à sa boule de poil. » Dis-tu en désignant de la tête Pooka qui se reposait sur son coussin sous le bureau. Il était attaché et n’était de toute manière pas très agressif mais cela rassurait souvent les gens. Caressant une dernière fois Loopy, tu attrapais le nécessaire pour commencer la visite et invitait Eddie à te suivre : « Je te.. vous suis. » Tu le regardais se débattre avec le choix du pronom avec un sourire. Quand vous aviez la tête d’une adolescente, les adultes avaient bien du mal à vous vouvoyer ce que tu trouvais amusant. « Vous pouvez me tutoyer cela ne me dérange pas. » Lui dis-tu pour le mettre à l’aise. Même si tu voulais être prise au sérieux et jouer dans la cours des grands aujourd’hui, tu savais que cela ne passait pas par le vouvoiement, loin de là. Tu préférais qu’Eddie se sente à l’aise et qu’il n’hésite pas à chaque fois qu’il voulait te poser une question. Alors que vous passez une porte puis une autre en direction de la pièce où vous installiez les chats, Eddie te demanda : « Est-ce que ça va ? Vous paraissez un peu stressée. » Tu fus surprise de sa question mais surtout embarrassée. Tu n’avais pas voulu que ton stress se remarque. Tu sentis tes joues se colorer malgré toi, embarrassée. « Oui, oui, ne vous en faites pas. C’est la première fois que je m’occupe d’une adoption et j’ai un petit côté perfectionniste, je veux que tout soit parfait pour vous et votre futur compagnon. » Dis-tu en espérant le rassurer mais tu ne pus t’empêcher de remarquer qu’il semblait légèrement inquiet de t’entendre dire que c’était la première fois que tu faisais cela. « Ne vous inquiétez pas, je cours entre ses murs depuis mes onze ans, j’ai assisté à des dizaines d’adoptions et je passe plusieurs heures par semaine ici, je connais bien les pensionnaires. » Peut-être mieux que certaines des personnes qui s’occupaient des adoptions mais ça, tu n’allais pas le faire remarquer, c’était totalement inutile. Vous ne tardiez pas à arriver dans la pièce où se trouvaient tous les chats que vous aviez en pension actuellement. Tu laissais Eddie et Loopy partir à la découverte des différentes bêtes, n’étant jamais loin mais les laissant tout de même tranquilles. Et puis soudain, devant une cage, il s’arrêta en disant : « Oh, salut toi. » Regardant le numéro associé à la cage de ce chat, tu retrouvas vite la page qui le concernait. Eddie se tourne alors vers toi et te dit : « J'aimerais connaître son nom, et son histoire. » Tu hoches la tête, c’est en effet pour ça que tu es là. Ça et pour ouvrir la cage si Eddie voulait le toucher. Parcourant rapidement la feuille devant toi, tu mis ensuite le cahier sous ton bras avant de dire : « Je vous présente Missy. Nous ne savons pas tout de son histoire mais nous pensons qu’elle a entre un ou deux ans. C’est un de nos bénévoles qui l’a amené en la trouvant dans les poubelles derrière chez lui. Elle avait un collier alors on a réussi à retrouver son maître ou plutôt la famille de son maître. Il était mort un mois plus tôt d’une crise cardiaque. La famille n’avait aucune envie de récupérer le chat dont personne ne s’était soucié jusqu’ici, ils nous ont donc demandé de le garder et de lui trouver une nouvelle maison. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu ne cherchais plus à comprendre les gens depuis longtemps maintenant, l’abandon des animaux et le peu de considération qui leur était donnée par certains humains te terrifiait. « Vous voulez que j’ouvre la cage ? Vous pourrez voir si Loopy veut aller vers lui ou pas ? » Tu comprenais bien que la présence du chat n’était pas totalement anecdotique non plus.
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| | | | (#)Lun 15 Fév 2021 - 2:29 | |
| I'm the one you can't keep your paws off From the soft side to the tough stuff Until we cross the rainbow bridge #ADOPTDONTSHOP C’est vrai qu’elle ne paie pas de mine comme ça Ilaria, il a d'ailleurs bien du mal à estimer l'âge qu'elle peut avoir mais elle serait à peine sortie de l’adolescence que ça ne l’étonnerait pas. Une toute jeune femme donc, qui se trouve être souriante ce n'est vraiment pas le problème, pour tout dire Eddie se demande surtout s'il est bien raisonnable de la laisser gérer seule les démarches d'une adoption avec tout ce que ça implique, sans que personne ne soit derrière elle à vérifier qu'elle ne commet pas d'erreur. Elle est peut-être bien plus expérimentée qu'elle n'en a l'air après tout, et peut-être aussi que ses supérieurs ont de très bonnes raisons de lui faire confiance seulement avec sa tendance à juger les autres il n'en faut pas davantage au danseur pour associer sa jeunesse à un manque évident de qualification, or s'il a choisi de repasser par ce refuge c'est pour que ça se passe aussi bien que la première fois sinon ce n'est pas la peine. C'est qu'il en attend toujours beaucoup des autres Eddie, son exigence ne prend jamais de vacances et s'applique aussi en dehors de son travail alors oui, même quand il vient adopter un chat il tient à ce que les choses soient bien faites et à gagner autant de temps que possible. Il demande à voir du coup, car c'est un peu tard maintenant pour fausser compagnie à la demoiselle en prétextant que finalement il n'a rien à faire ici. Eddie a choisi son jour et s'est organisé en conséquence, ce n'est pas pour remettre ça à plus tard. Sa méfiance est toutefois de courte durée car Ilaria lui donne tout, sauf des raisons de continuer à douter d'elle en se montrant pleinement investie et en cherchant aussi à tisser d'emblée un lien avec Loopy. Il sent qu'elle s'intéresse à son cas et que ce n'est pas juste parce que c'est son boulot, et il suppose qu'il faut de toute façon être quelqu'un de bien pour consacrer de son temps et de son énergie aux animaux en ayant, certainement dans le cas de la petite blonde, des études à mener à côté. Il ouvre un peu son esprit Eddie et ce n'est pas un mal, car il a un peu trop tendance à s'arrêter sur les apparences et à refuser de voir plus loin que les aprioris faciles que certaines personnes lui inspirent. Et c'est d'autant plus un comble quand on est également un jeune professeur de danse et qu'on veut être considéré pour ses compétences, et non pour son âge. Parce qu'il sait mieux que personne ce que c'est il peut bien offrir à d'autres la tolérance à laquelle lui n'a pas toujours droit. Mais ça, il parait que ça se mérite de toute façon. S’il y a en tout cas un type de personne qui gagne automatiquement des points avec lui c’est bien les grands amateurs d'animaux et notamment de chats, sachant qu’Eddie ne pourrait pas faire entrer dans sa vie quelqu’un qui ne les tolère pas pour une raison x ou y. Ilaria sait y faire avec Loopy, il n'a aucune réticence à la laisser le caresser car il se fie beaucoup aux réactions de son gros matou pour savoir quoi penser d’une personne. Et ici la demoiselle semble validée par son fils à poils roux, ce qui renforce son sentiment qu'il peut se fier à elle. Eddie ne cache pas son côté papa poule mais contrairement au vétérinaire qui lui a fait un petit sermon l'autre jour Ilaria ne le juge pas sur son incapacité à dire non à ses chats, c'est d'ailleurs une chose qu'ils auraient en commun tous les deux. Il a bien repéré -ou senti- la présence d'un chien non loin d'eux à son arrivée, mais il n'y pensait presque plus entre le calme de ce dernier et le fait que Loopy réagisse très bien à ses côtés. « C'est la mascotte du refuge ? » qu'il demande en étirant un sourire, à moins qu'il ne s'agisse du chien personnel d'Ilaria que celle-ci amène avec elle à son travail - ce qu'Eddie rêverait lui aussi de faire avec ses chats, mais comment dire.. leur place n'est pas vraiment dans un théâtre, pas plus qu'elle ne se trouve dans un studio de danse. Eddie marque un temps d'arrêt après ça, un peu décontenancé par le fait qu'elle l'autorise à la tutoyer si c'est plus pratique pour lui car il n'est pas habitué à ce qu'on lui laisse le choix, en fait. Généralement c'est lui qui prend la liberté de tutoyer ou non quelqu'un, là il n'a étrangement pas osé et il se demande encore pourquoi. « Merci. Je n'y arrive vraiment pas avec le vouvoiement, il n'y a rien à faire. » Il lui confie ça comme si elle connaissait son historique en la matière, mais ce qu'il veut dire par là c'est que s'il préfère la tutoyer ce n'est pas parce qu'il trouve ça plus approprié compte tenu de son âge, mais parce qu'il n'a jamais adhéré au concept même du vouvoiement. Ou trop compris pourquoi il valait mieux l'utiliser dans certaines situations, et pas dans d'autres. Pour une question de respect dans un cas et de familiarité dans l'autre sans doute, mais il est d'avis que le choix d'un pronom lorsqu'on s'adresse à quelqu'un ne détermine aucunement le respect qu'on lui porte - en tout cas, pas en ce qui le concerne. Et c'est l'art de compliquer toujours plus les choses quand on peut faire simple, selon lui. S'il pouvait il dirait tu à la terre entière Eddie, peu importe qu'il vienne de vous rencontrer ou que vous fassiez partie de sa vie depuis dix ans, il loge tout le monde à la même enseigne car c'est encore comme ça qu'il est le plus à l'aise. Les conventions sociales et les règles en général, on ne le dira jamais assez mais ce n'est vraiment pas pour lui.
Dans un manque évident de subtilité il se permet de faire remarquer à la jeune Ilaria qu'elle parait un peu sous tension, mais ce n'est pas une critique, simplement un constat dissimulant peut-être aussi un début de crainte de la voir perdre pied devant lui sachant qu'Eddie n'est pas du tout équipé pour gérer la moindre crise. Ce n'est pas l'empathie qui l'étouffe d'ordinaire sauf envers les animaux ce qui est certes louable, mais pas franchement utile en société où il est bien souvent demandé de se mettre à la place des autres pour les comprendre ainsi que leurs émotions, or Eddie a déjà beaucoup de mal à décrypter les siennes alors celles d'autrui c'est encore une autre histoire. Ilaria laisse entendre qu'il s'agit de la toute première adoption dont elle est chargée de s'occuper, et cette information ne réveille étonnamment pas la méfiance qu'il avait pu ressentir un peu plus tôt à son égard. Non, au lieu de ça le danseur est même agréablement surpris. « Vraiment ? T'as l'air de savoir ce que tu fais pourtant, t'as même pas été un peu hésitante depuis tout à l'heure. » Et ça, c'est forcément un compliment quand il provient d'un gars dont le niveau d'intransigeance bat des records en temps normal. Au passage Eddie prend grammaticalement ses aises puisqu'elle l'y a autorisé, quitte à passer d'un extrême à l'autre sans réelle transition. La petite blonde lui demande de ne pas s'inquiéter et se justifie en mentionnant les nombreuses adoptions auxquelles elle a assisté, comme s'il avait encore besoin d'être rassuré là-dessus. « Mais ça va Ilaria, je te crois. J'avoue que j'étais un peu sceptique au début mais j'imagine bien qu'on te laisserait pas toute seule si t'étais pas capable de gérer une adoption de A à Z, et moi je connais assez bien ce refuge pour savoir que les gens d'ici font du bon boulot. » Il garde encore comme référence l'adoption de Loopy et la très bonne communication qu'il y avait eu avec les bénévoles à l'époque, ainsi que le suivi qui avait aussi été irréprochable ensuite. Eddie ne pense pas qu'en un an les choses aient pu changer, et ça lui tient assez à cœur que Loopy et son futur frère ou sa future sœur proviennent du même refuge. Justement le moment est venu pour lui d'aller à la rencontre des chats qui attendent une famille, l'un d'eux retenant tout particulièrement son attention ou plutôt le regard de celui-ci, qui traduit un besoin évident d'amour. Eddie y est tout de suite sensible, il ne se sent d'ailleurs pas de continuer son chemin à travers les box car quelque chose le retient. Il demande à Ilaria les informations dont elle dispose au sujet de ce chat, et celles-ci ne tardent pas à lui être données. « Oh donc c'est une fille. » remarque-t-il spontanément, ce qui est loin de le déranger puisque à l'origine il est ouvert au fait d'apporter une touche féminine jusqu'ici manquante dans sa petite famille. L'histoire de Missy est vraiment triste sachant qu'elle est très jeune, et que déjà on peut en quelque sorte considérer qu'elle a connu un premier abandon. « Pauvre petite minette. » Ça le fout en l'air Eddie, ces gens qui ne se soucient pas du bien-être animal et qui sont prêts à s'en débarrasser comme on jetterait un vieux pull. Et puis les yeux du danseur s'illuminent quand Ilaria propose d'ouvrir la cage pour permettre une rencontre entre Loopy et Missy, afin de tester leur entente et de voir comment l'un est susceptible d'agir avec l'autre. « Oui s'il te plait. » Eddie effectue quelques pas en arrière après avoir déposé l'imposant matou à l'entrée du box, et ce dernier ne se fait pas prier pour prendre possession des lieux. De son côté Missy parait un peu craintive mais elle n'a pas de réaction qui pourrait lui faire dire que ces deux-là ne s'entendront pas. « Bon, je ne sais pas ce que tu en penses Ilaria, mais je ne sens pas d'animosité particulière. Et j'imagine que Missy est aussi un peu impressionnée par tout ce monde. » Il s'en remet à quelqu'un qui a l'habitude de voir les animaux évoluer entre eux car lui peut seulement se fier à la cohabitation réussie entre Loopy et Poby, mais là comme ça rien ne lui indique que Missy ne pourrait pas trouver sa place à la maison et être acceptée par ses fils. « Et moi tu veux bien que je t'approche Missy ? » il laisse alors entendre d'une voix adoucie, avant de tenter à son tour sa chance auprès de la chatte en rampant dans le box. Celle-ci accueille volontiers ses caresses mais il s'y aventure quand même avec une certaine précaution, sa dernière envie étant de brusquer l'animal ou de la faire douter de ses bonnes intentions. Plusieurs minutes s'écoulent durant lesquelles Eddie reste en tête-à-tête avec Missy, au point d'en perdre lui-même la notion du temps. Ilaria s'est retirée dans un coin pour le laisser s'imprégner du moment, et seul Loopy tente finalement d'interrompre tout ça en venant lui aussi quémander quelques papouilles dans son besoin constant d'attention. « Tu voudrais rejoindre notre famille ? Loopy peut devenir ton frère et moi ton papa, et tu as un autre frère qui t'attend aussi dans un joli appartement avec plein de jouets partout. (...) Je dois prendre ces ronrons pour un oui, hm, Missy ? » C'est officiel on a perdu Eddie mais ceux qui le côtoient de près ne seraient pas étonnés de le voir parler avec des chats, c'est simplement une facette de sa personnalité qui peut surprendre si on ne connait de lui que son côté dur. Il n'est vraiment plus à grand-chose de signifier à Ilaria qu'elle peut préparer les papiers pour officialiser l'adoption de Missy, sans qu'il ne sache d'ailleurs s'il va garder ce nom ou en choisir un autre en guise de nouveau départ pour la minette.
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