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 Long road to ruin [Ilaria & Joseph]

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptySam 9 Jan 2021 - 19:13

Tout est inscrit sur le petit papier qu’il tient entre ses doigts. L’adresse, son prénom (le bon, cette fois, lui qui s’était trompé dans l’ordre des consonnes quand il était bourré), et une petite description physique qui se résume à la longueur et à la couleur de ses cheveux, pour éviter qu’il ne conduise la mauvaise fille – ça serait le comble pour celui qui doit prouver pour la première fois son professionnalisme en tant que chauffeur privé de la fille du sous-chef d’un gang. Un sous-chef. Hum. Ce rang ne colle toujours pas au visage d’Ichabod, lui qui donnait des ordres sans attendre l’avis de personne cinq ans plus tôt. Il n’aurait pas dû serrer la main de Lou, peu importe la raison derrière laquelle il l’a fait : c’est ce que Joseph pensera jusqu’au jour où son corps inerte sera jeté dans un trou en plein milieu d’une forêt. Il avait enfin sa chance de devenir un véritable père et un véritable conjoint alors qu’il avait passé sa vie à fuir le destin que son père lui avait enfoncé dans la gorge sans qu’il ne puisse donner son avis. Joseph était peut-être jaloux de lui, au fond. Parce que, lui, il n’a jamais eu l’occasion de corriger les torts qu’il a commis dans le passé et ses pas l’ont directement ramené vers sa vie de criminel lorsqu’il s’est extirpé des quatre murs étouffants de la prison. Lui, il ne possède pas un compte en banque assez gonflé pour quitter l’Australie afin de ne jamais y remettre les pieds. Lui, il est condamné à crever d’une balle dans la tempe ou d’une piqûre loupée. Personne ne posera de fleurs sur sa tombe puisqu’il n’en aura pas. C'est un arbre qui poussera sur ses restes.  

Les yeux de Joseph patinent une dernière fois sur les lettres tracées sur le papier et il sort de sa poche une clope qu’il coince entre ses lèvres. Il l’allume avec son briquet et ouvre la vitre de la voiture pour souffler la fumée à l’extérieur. En même temps, il brûle le papier pour taire les informations concernant Ilaria à tout jamais. Son prénom disparaît, puis son adresse, puis sa description physique, tandis que le chauffeur lève le regard pour le poser sur l’appartement devant lequel il est garé depuis deux minutes. Les lumières sont allumées : quelqu’un est à la maison. Joseph espère simplement que son patron n’a pas oublié de rappeler à sa fille qu’une bagnole l’attendra à son entrée à cette heure. En tirant une longue latte, il pose l’arrière de son crâne contre l’appui-tête et ferme les paupières, pensant mériter une minute de repos avant que la tâche à venir ne lui puise toute son énergie. Il se connait ; il sait qu’il aura envie de discuter avec elle, de l’interroger quant à son père et ce qu’il est devenu depuis le jour où il a été enfermé en prison. Mais Ichabod lui a fait promettre de garder le silence même si son mutisme sera certainement mal interprété par sa fille qui n’a pas un cerveau de la taille d’une noisette. Si elle est comme son père, elle sera intelligente et rusée.

La porte de l’appartement s’ouvre et, aussitôt, le garçon se redresse dans son siège et se racle la gorge en éteignant sa clope contre l’extérieur de sa portière – ce n’est pas sa voiture, il peut bien l’user autant qu’il le souhaite. Quelques miettes de braise rencontrent le bitume en même temps que les yeux de Joseph rencontrent ceux d’Ilaria. Elle se tient immobile devant la porte fermée. Elle semble observer son chauffeur de loin, peut-être craintive. Mais qui ne le serait pas lorsqu’il s’agit de monter dans le véhicule d’un étranger ? Souhaitant la rassurer, le chauffeur lui fait un signe de la main en lançant assez fort pour qu’elle entendre malgré la distance qui les sépare : « Ilaria ? » Il observe la longueur de ses cheveux ainsi que leur couleur, presque confiant quant à l’identité de la jeune femme qui se dresse à quelques mètres de lui.          

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptyDim 17 Jan 2021 - 12:41

Aujourd’hui, c’est le grand jour. Le jour que tu ne pensais jamais voir arriver. Tu ne savais pas exactement ce qui avait fait changer ton père d’avis quant à la perspective de te revoir mais tu étais ravie qu’il soit revenu sur ses pas. Toutefois, ce revirement de situation ne s’était pas fait sans contreparties. Tu avais dû accepter tout un tas de règles et de contraintes pour pouvoir voir ton père. Cela te paraissait complètement fou et tout droit sortit d’un film de gangster mais tu préférais ne pas trop t’attarder sur le contexte pour l’instant et te concentrer sur le fait que tu allais pouvoir revoir ton père et lui poser des questions. C’était une opportunité que tu ne pensais plus avoir après votre rencontre au garage alors tu n’allais pas cracher dans la soupe. Tu avais assuré à ton père que tu respecterais bien les règles et que tu ne monterais en voiture qu’avec son chauffeur qu’il te dit d’appeler Jo. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que c’était un surnom mais dans tous les cas, cela ne t’aidait pas beaucoup. Vu que tu ne savais rien de ton père, tu ne savais pas qui il t’enverrait pour jouer au taxi. Cela te paraissait tout simplement inutile quand tu pouvais te conduire toi-même. Tu t’étais levée et préparée tranquillement, essayant de dompter ton excitation. Ce n’était pas simple et heureusement que Pooka était là, à sauter partout et à te distraire. Tu descendis ensuite dans la cuisine où tu trouvais Edge et Yasmine qui te distraient aussi à leur manière en te permettant de penser à autre chose pendant que tu préparais les cookies que tu comptais amener avec toi. Tu ne savais pas à quoi t’attendre une fois arrivée à destination mais tu doutais que ton père ait prévu grand chose. Quelque chose te disait qu’il aurait sans doute fait le strict minimum avec cette chambre d’hôtel. Donc autant amener quelque chose à grignoter. Tu avais également veillé à préparer ton sac de cours car il faudra que le chauffeur de ton père te dépose à l’université une fois cette rencontre terminée. Edge et Yasmine finirent par monter se préparer pour leur journée et pendant que les cookies cuisaient, tu perdis un peu de temps sur les réseaux sociaux à répondre à quelques amis et à taguer quelques personnes. Un sourire sur les lèvres, tu vis l’heure du départ approcher. Tu mis de la nourriture dans la gamelle de Pooka pour qu’il ait ce dont il aurait besoin pour la journée et une fois les cookies un peu refroidis sur les glissais dans une boîte que tu mis dans ton sac.

C’est ton sac sur l’épaule que tu pris une grande inspiration alors que tu ouvrais la porte. Devant toi, au bout de l’allée, se tenait une voiture et un homme en train de finir sa cigarette à l’intérieur. Il ne tarde pas à sortir du véhicule et tu ne savais pas à quoi tu t’attendais, tu ne savais pas ce que tu imaginais mais tu n’imaginais pas cela c’était certain. Tu laissais la porte se refermer derrière toi mais tu ne bougeais pas. De loin, tu pouvais voir le visage de l’homme parsemé de quelques cicatrices. Lui aussi te regardait et t’observait. Tu ne savais pas s’il t’avait vue en photo ou pas, s’il te connaissait d’avant la disparition de ton père. En tout cas, tu hésitais, c’était certain. Si ta mère savait ce que tu étais en train de faire, elle te tuerait. L’homme sembla sentir ton hésitation alors il te fit un signe de la main avant de te crier : « Ilaria ? » Bon, il fait donc peu de doutes que c’était ton chauffeur. Pas que tu en doutais vraiment mais bon. Prenant une grande inspiration, tu avançais vers lui. Tu n’avais jamais reculé devant rien, tu n’allais pas commencer aujourd’hui. « C’est moi. » Dis-tu en arrivant à sa hauteur. « Jo ? » Lui demandas-tu à ton tour en essayant de ne pas laisser ton regard s’attarder sur ses cicatrices. Ta mère t’avait appris à être polie et respectueuse tout de même. Une fois votre identité vérifiée, enfin, si on pouvait appeler cela vérifiée, tu lui demandas : « Je peux monter devant ? » Déjà que tu n’étais pas ravie à l’idée d’avoir un chauffeur, tu préférais monter à l’avant plutôt que d’avoir l’impression d’être dans un taxi. Mais tu savais que les règles, ce n’était pas toi qui les dessinais aujourd’hui. Pourtant, tu allais essayer d’en apprendre le plus possible sur l’homme qui te faisait face car si ton père lui faisait assez confiance pour te conduire alors qu’il semblait se méfier de tout le monde, c’était qu’il devait bien le connaître.

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptySam 23 Jan 2021 - 19:32

La chance devrait être de son côté, pas vrai ? Il n’a qu’à respecter les consignes d’Ichabod et renier sa personnalité plutôt extravertie, garder ses lèvres collées ensemble et éviter de laisser le temps à la jeune femme d’examiner les marques sur son visage, celles qui confirment qu’il n’est pas l’homme le plus sage de la ville. Mais il se doute qu’Ilaria n’est pas complètement naïve, si elle tient de son père : elle a probablement déjà compris que ce dernier n’est pas infirmier, ou pompier, ou directeur d’entreprise. Il n’aurait pas besoin d’engager un conducteur pour l’amener d’un point A à un point B pour assurer sa sécurité.

Si Joseph comprend la raison pour laquelle son patron l’a choisi, lui, pour faire ce boulot, il continue de douter qu’il n’était pas le mieux placé. Il n’arrive pas à prendre soin de lui-même et voilà que la personne la plus précieuse aux yeux d’Ichabod s’approche de sa bagnole en le scrutant pour observer le visage de son chauffeur. Il est légèrement nerveux, le criminel, mais ça n’empêchera pas sa conduite d’être douce et calculée. Il sait garder son calme même dans les situations qui lui serrent la gorge autant que celle-là. « C’est moi. » Répond Ilaria, confirmant son identité. Elle s’arrête à sa hauteur : il ne peut s’empêcher de lui offrir un sourire – ah, Joseph, gros ourson en peluche – et il hoche la tête quand elle lui renvoie la question. « Yep. » Il souffle avant de contourner le capot de la voiture pour ouvrir la portière du côté passager, répondant du même coup à sa question. « Comme tu veux. » Il en fait peut-être trop, en lui offrant ce genre de service digne d’un voiturier d’un grand hôtel, mais il souhaite faire bonne impression, lui qui craint déjà d’avoir déçu son patron en se présentant à sa fille avec cette cicatrice fraîche qui sépare en deux son arcade sourcilière et qui rougit son œil de plus en plus borgne. Mais elle doit être habituée de vivre dans ce genre de monde sans vraiment le savoir : son père n’a pas que de simples entailles sur son visage, il a plutôt perdu l’entièreté de son avant-bras, et ce n’est pas le genre de détail qui passe inaperçu. « N’oublie pas d’attacher ta ceinture. » Le garçon ajoute avant de fermer la portière qui claque et fait écho sur toute la longueur de la rue déserte. Il jette un coup d’œil par la fenêtre de l’appartement duquel est sorti Ilaria et il constate que deux visages sont tournés vers lui. Un homme et une femme probablement trop loin pour qu’ils ne puissent noter les traits de Joseph. Mais, par précaution, ce dernier sort de sa poche une paire de lunettes fumées qu’il pose sur le bout de son nez avant de remonter derrière le volant. « Tes colocs étaient au courant pour moi ou il vont appeler les flics en disant qu’t’es entrée dans la bagnole d’un inconnu ? » Il le dit sur un ton amusé, pour dédramatiser la chose, en démarrant le moteur qui gronde sous leurs sièges. Il jette un dernier coup d’œil par le pare-brise en se pinçant les lèvres, constatant que les deux têtes sont encore là à les guetter. Il est craintif comme un petit écureuil mais il ne laisse rien paraître en s’engageant sur la rue après avoir laissé une autre voiture passer. « Je te conduis à l’hôtel et j’attends dans le parking pour ensuite te porter à l’université, c’est toujours ça l’plan ? » Il demande en jetant un coup d’œil sur sa passagère, arrêté à un feu rouge. Ichabod lui a effectivement ordonné de ne pas lancer de discussion avec sa fille mais il ne fait que s’assurer qu’il a bien compris les instructions, il n’y a rien de grave dans tout ça. Il souhaite simplement bien faire son boulot – même si son patron lui a déjà confirmé le matin même que les plans n’ont pas changé et qu’il devait conduire Ilaria deux fois aujourd’hui. Il n’y peut rien, Joseph, il a ce besoin de parler pour montrer que les apparences sont parfois trompeuses.

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptyDim 31 Jan 2021 - 10:40

En vérité, tu ne sais pas à quoi t’attendre. Avec ton père, tu as appris à ne jamais t’attendre à quoi que ce soit car il te surprendra et pas toujours de la bonne manière. Rien que l’idée d’avoir besoin d’un chauffeur devrait te donner envie de fuir mais tu n’avais jamais été une jeune femme comme les autres. Car tu n’étais pas idiote. Ce n’était pas vraiment un chauffeur que tu avais actuellement mais plutôt un garde du corps. Pourquoi est-ce que ton père n’appelait pas les choses par leur nom ? Tu n’en savais rien mais cela devait certainement être pour te protéger et te faire croire que tout allait bien et que tu ne risquais rien. Très honnêtement, tu ne voyais pas ce que tu risquais mais la paranoïa de ton père devait avoir un fondement et tu comptais bien apprendre lequel. Ton garde du corps pour aujourd’hui semblait s’être retrouvé dans une bagarre dernièrement si la cicatrice et son oeil étaient une quelconque indication. Cela ne le rendait que plus impressionnant mais tu refusais de reculer, pas maintenant. Une fois l’identité de ton chauffeur vaguement vérifiée, tu lui demandais si tu pouvais t’installer à l’avant du véhicule. Pour toute réponse, il se décala légèrement et t’ouvrit la portière passager. « Comme tu veux. » Tu fus surprise de ce geste, tu n’en attendais pas tant, tu n’en avais surtout pas besoin. Toutefois, ce n’était pas le moment de partir dans de longs monologues féministes comme quoi les femmes pouvaient s’ouvrir les portes elles-mêmes. Ce n’était pas le contexte et surtout, tu venais à peine de rencontrer Jo alors ce n’était pas l’impression que tu voulais laisser. « N’oublie pas d’attacher ta ceinture. » Tu ne pus t’empêcher de lever les yeux au ciel cette fois. Soit ton père ne lui avait pas donné ton âge, soit il te prenait pour une idiote. « Au cas où mon père ne l’a pas précisé, j’ai dix-neuf ans, pas six. » Lui fis-tu remarquer avant qu’il ne referme la portière et vienne faire le tour du véhicule pour prendre la place du conducteur. Tu déposais ton sac à tes pieds avant d’attacher ta ceinture, ce que tu aurais fait par toi-même dans tous les cas. Alors que tu relèves la tête, Jo te demande : « Tes colocs étaient au courant pour moi ou il vont appeler les flics en disant qu’t’es entrée dans la bagnole d’un inconnu ? » Tu regardes par la fenêtre vers la maison et en effet, Edge et Yasmine sont à la fenêtre en train de regarder la scène. Ils savent que tu vas voir ton père mais ils n’ont pas les détails. Tu trouves intérieurement cela très ironique que ta mère considère Edge comme une personne qui pourrait te faire du mal alors qu’il est encore plus protecteur qu’elle envers toi par moment. « Ils ne vont appeler personne, ils savent que je vais voir mon père, je ne leur ai juste pas dit que j’avais un chauffeur. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu attrapes ton téléphone portable dans ton sac pour leur envoyer un rapide message qui les rassurera alors que Jo démarrait la voiture. Alors que vous arriviez au bout de la rue, il te demanda : « Je te conduis à l’hôtel et j’attends dans le parking pour ensuite te porter à l’université, c’est toujours ça l’plan ? » Tu ne pus t’empêcher d’être légèrement surprise que l’homme à tes côtés te parle et essaie de te faire la conversation. Il t’était extrêmement difficile de faire parler ton père qui était un homme de peu de mots qui ne parlait jamais pour ne rien dire alors tu pensais qu’il allait t’envoyer un homme qui allait rester stoïque tout le long du trajet. Rangeant ton téléphone portable, tu lui répondis : « C’est toujours ça le plan en effet. » A moins qu’il change au dernier moment, c’était bien ce que vous aviez prévu et il était sans doute un peu tard pour le changer. Prenant ton courage à deux mains, tu lui demandais : « Ça fait longtemps que vous connaissez mon père ? » Il fallait commencer doucement, tu ne pouvais pas démarrer avec des questions qui le refermeraient tout de suite. Et puis, en vérité, tu ne savais pas vraiment quoi demander car les explications de ton père avaient été peu claires et tu ne savais toujours pas vraiment ce qu’il faisait ou pourquoi il fallait se cacher ainsi. « Vous n’avez pas trop mal à votre oeil ? On ne vous a pas épargné. » Ne pus-tu t’empêcher d’ajouter. Tu savais te battre mais par principe tu essayais d’éviter.

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptyMar 2 Fév 2021 - 0:00

« Au cas où mon père ne l’a pas précisé, j’ai dix-neuf ans, pas six. » Il est vrai que Joseph a tendance à être surprotecteur envers les gens qui n’auraient même pas besoin de son aide. Lily ne jamais crié au secours quand elle était encore coincée entre les griffes de son ex-mari mais son frère n’a pas su garder la rancœur au fond de lui et, la suite de l’histoire, vous la connaissez contrairement à ceux qui ont défini la cause de son décès par un banal accident de la route. « Ah bon ? » Le garçon répond sur un ton pincé, esquissant un sourire qu’il garde jusqu’à ce qu’il s’installe derrière le volant, prêt à démarrer. Un détail attire cependant son attention : deux paires d’yeux curieux qui le fixent à travers la fenêtre de l’appartement duquel Ilaria est sortie. Légèrement craintif et conscient qu’il n’a pas la gueule du héros d’un film, il interroge la fille d’Ichabod quant à ces gens qui s’intéressent un peu trop à son cas. « Ils ne vont appeler personne, ils savent que je vais voir mon père, je ne leur ai juste pas dit que j’avais un chauffeur. » Il acquiesce et détache finalement son attention des témoins sans toutefois retirer les lunettes qu’il a posées sur le bout de son nez dans le but de camoufler – de façon très bancale, certes – son identité. La voiture s’élance sur la rue et rejoint rapidement le boulevard qui leur permettra de se rendre à l’hôtel plus rapidement. Il n’a pas besoin de GPS, il connait la ville par cœur. Incapable de garder le silence, il contourne habillement la règle de son patron et s’assure que les plans n’ont pas changé. Ilaria répond à l’affirmative et Joseph repose son attention sur la route en hochant de la tête, lâchant un soupir discret, conscient que le reste du trajet se fera dans le silence, dorénavant. Il ne serait pas surpris d’apprendre qu’une micro-puce a été dissimulée quelque part dans le véhicule pour enregistrer la balade. Ichabod avait l’air terriblement sérieux en lui ordonnant de ne pas engager la discussion avec sa fille. En un sens, il comprend. Il cache lui aussi sa vie à un grand nombre de personnes mais, à la différence du plus vieux, il n’a pas de famille à protéger – Lily se charge elle-même d’enterrer l’existence de son frère, personne ne pourrait jamais les lier. « Ça fait longtemps que vous connaissez mon père ? » La surprise se lit sur son visage et ses méninges se mettent à tourner. Que peut-il répondre à cette question ? Quel sujet doit-il éviter ? Probablement tout. « Vingt ans, environ. » Avec une réponse aussi concise, il ne risque pas de livrer des informations compromettantes, pas vrai ? « J’l’ai toujours considéré comme mon ange gardien. » Il ajoute en gloussant, repensant à cette soirée agitée qui a marqué leur rencontre. Il continue à penser qu’il lui a sauvé la vie à ce moment-là, qu’il a empêché la drogue de lui frire la cervelle. Lèvres pincées, il marque une pause, se mord le bout de la langue pour se punir d’avoir balancé ce détail puis il l’empêche de lui demander d’approfondir le sujet en l’interrogeant à son tour, le ton innocent. « Et toi, tu l’as retrouvé depuis peu, c’est ça ? Il a dû te manquer. » C’est à ça que ressemblent les discussions entre deux personnes normales et tout à fait inoffensives, non ? Il ne saurait pas dire, cela fait bien trop longtemps qu’il ne se considère pas les autres. « Vous n’avez pas trop mal à votre oeil ? On ne vous a pas épargné. » Il fronce les sourcils un moment, gardant ses yeux rivés sur la route, songeur. « Tu peux m’tutoyer si tu veux, elle m’rend mal à l’aise cette formule de politesse. » Il admet, la commissure de ses lèvres soulevées en un sourire légèrement forcé. « J'pensais qu’mes lunettes cachaient parfaitement mon visage. » Il souffle ensuite, sarcastique, pour dédramatiser sa question. C’est ironique, parce que cette blessure à son visage n’a pas été causée par les centaines d’activités illégales qu’il doit cacher à la jeune femme. Il s’agit d’une énorme erreur de parcours qui lui aura coûté un œil plutôt que la vie. « Tu n’me croirais pas si j’te disais que c’était un accident, hein ? » Il demande en la lorgnant, conscient qu’elle n’a pas six ans et qu’elle ne pourrait pas avaler n’importe quelle excuse. « Ça ne fait plus très mal. J’me dis qu’après j’pourrai ressembler au méchant lion dans le film… t’sais… le truc pour les gosses. » Il n’est pas habitué à parler aux jeunes, évidemment qu’il passera pour le parfait boomer qui tente de parler leur langage sans s’y prendre correctement.      

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptySam 27 Mar 2021 - 10:34

Ton père te voyait encore comme une enfant. Tu n’avais pas besoin qu’il te le dise pour le voir dans ses yeux. Tu étais encore cette petite chose faible qu’il devait protéger, tu avais pu l’entendre dans ses paroles presque condescendantes par moment. Alors cela ne te surprenait pas que la personne qu’il avait engagée pour être ton chauffeur ait tendance à te traiter de la même manière. Tu tenais toutefois à préciser que tu n’étais plus une gamine ce qui sembla surtout amuser Jo. « Ah bon ? » Tu levais les yeux au ciel devant son sourire amusé, préférant ne rien répondre. Après tout, il n’est que ton chauffeur, tu n’imagines pas le trajet durer pendant des heures et des heures, c’est surtout ton père que tu espères faire changer d’avis. Il semble légèrement inquiet de voir Edge et Yasmine à la fenêtre mais il ne risque rien et tu le lui assures. Cela t’amuse plus qu’autre chose de voir qu’Edge, derrière ses airs d’ours mal léché veille sur toi malgré tout. Et dire que ta mère pensait qu’il pouvait être un danger pour toi … Vous démarrez et bientôt vous êtes sur la roue. Tu ne connais plus vraiment ton père mais tu es à peu près sûr d’une chose, c’est qu’il n’aura pas engagé n’importe qui pour te conduire jusqu’à lui. Tu n’es pas certaine de croire à l’histoire qu’il t’a raconté sur son statut de lanceur d’alerte mais il ne voudra certainement pas prendre de risques pour toi. Donc Jo doit certainement le connaître et c’est une manière pour toi d’essayer d’en apprendre plus sur ce père dont tu ne sais vraiment pas grand chose. « Vingt ans, environ. J’l’ai toujours considéré comme mon ange gardien. » Face à son gloussement, tu lèves légèrement un sourcil. Un ange gardien ? S’il y avait bien une image que tu n’aurais pas associée avec ton père, c’est celle-là pour le coup … « Décidément, il en a des casquettes mon père. » Dis-tu en retenant un soupir. Lanceur d’alertes, ange gardien, père absent, … Ce n’est pas facile d’imaginer quoi que ce soit à son sujet, c’est même presque impossible car il veille toujours à brouiller toutes les pistes. « Et toi, tu l’as retrouvé depuis peu, c’est ça ? Il a dû te manquer. » Toi, tu avais été privée de ton père pendant dix années, contrairement à Jo qui lui ne semblait pas avoir eu droit au même traitement. Bien sûr que ton père avait vu des gens ces dix dernières années, il n’avait pas dû vivre comme un reclus mais cela te faisait mal. Qu’est-ce qu’avait Jo pour avoir ce droit que toi, sa propre fille, tu n’avais pas ? « Quelques semaines en effet. Il m’a manqué énormément au début mais ma mère s’est remariée et ça s’est atténué avec le temps. Cela n’empêche pas que j’aimerais le connaître. » Tu n’avais plus vraiment besoin d’un père, Nériah était devenu ton père en quelques sortes. Tu ne savais pas si ton vrai père prendra un jour de nouveau ce rôle, probablement pas mais tu avais malgré tout envie de le connaître. Tu ne pus t’empêcher de faire une remarque sur les cicatrices sur le visage de ton chauffeur qui sembla hésiter un instant mais ajouta ensuite : « Tu peux m’tutoyer si tu veux, elle m’rend mal à l’aise cette formule de politesse. » Tu peux le tutoyer, cela ne te dérange pas du tout. Mais par principe, tu vouvoies les gens que tu ne connais pas pour ne blesser personne. « J'pensais qu’mes lunettes cachaient parfaitement mon visage. Tu n’me croirais pas si j’te disais que c’était un accident, hein ? » Tu secoues la tête parce que tu n’es pas une idiote. Tu sais reconnaître des coups quand ils ont été portés, ta mère a veillé à ce que tu saches te défendre et tu n’es pas de ces filles qui ont peur du sang, cela ne te dérange pas de regarder des blessures quand il pouvait y en avoir. « Ça ne fait plus très mal. J’me dis qu’après j’pourrai ressembler au méchant lion dans le film… t’sais… le truc pour les gosses. » Tu écarquillais les yeux alors qu’il fait ce parallèle. Il est vraiment en train de te parler du Roi Lion ? Tu ne peux t’empêcher de laisser échapper un petit rire parce que c’est presque grotesque. « Encore une fois, je ne suis pas une gosse mais j’espère pour toi que tu ne garderas pas ces cicatrices à vie comme Scar. » Précisas-tu en lui donnant donc le nom de ce personnage de dessin animé pour les gosses comme il le disait. « Tu as laissé quelques cicatrices sur le visage de l’autre au moins ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander. Ce serait injuste que cela ne soit pas le cas. « Ma mère m’a appris à me battre, c’était un moyen d’extérioriser mon hyperactivité quand j’étais ado. Personne ne s’attend à ce que Barbie les mettent K.O., c’est très satisfaisant. » Cela ne t’était arrivé que très rarement mais en général, il n’y avait pas meilleur moyen que de calmer des hommes trop entreprenants et qui te prenait toi, ou tes amis, pour des cibles faciles.

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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptySam 3 Avr 2021 - 23:07

Même si Joseph fait partie des quelques personnes qui peuvent se vanter de connaître la plupart des facettes d’Ichabod, il ne connait absolument rien de sa fille et il a l’impression que lui-même n’a jamais partagé beaucoup de moments avec elle. Elle parle lui d’une façon détachée qui ne le surprend pas, au fond, parce qu’il sait qu’avec son patron, ce n’est jamais simple. « Décidément, il en a des casquettes mon père. » Ilaria souffle et Joseph croit entendre un reproche. « J'peux pas le défendre sur c'point-là. » Il répond en soupirant à son tour, conscient qu’Ichabod possède une énorme collection de masques qu’il porte tous sans exception. Parfois, il en retire un pour mieux arborer le second mais il ne perd jamais complètement l’un de ses rôles. Après tout, Joseph pensait que le plus vieux ne remettrait plus jamais les pieds dans le crime maintenant qu’il n’avait plus cette responsabilité sur le dos. Les manthas sont morts et son titre de patron aurait dû mourir avec eux. Et, pourtant, le voilà à rôder autour de la ruche comme s’il avait besoin d’elle pour une raison ou une autre ; et cette raison, ce n’est pas l’argent. « Quelques semaines en effet. Il m’a manqué énormément au début mais ma mère s’est remariée et ça s’est atténué avec le temps. Cela n’empêche pas que j’aimerais le connaître. » La curiosité se lit sur le visage du garçon mais il garde tout de même ses yeux rivés vers la route. Il ne souhaite pas briser complètement l’intimité d’Ilaria et il sait que de lui poser plus de questions à ce sujet ouvrirait les portes à elle-même pour en faire tout autant. Il n’est pas là pour combler son besoin de psychologue et, de toute façon, il n’est pas qualifié pour ça. N’oublions pas qu’il règle la majorité de ses problèmes en se collant de la poudre dans le fond du nez. « Pourquoi maintenant ? » Il demande, restant vague sur la question, bien qu’il soit intrigué de connaître la raison derrière laquelle le père et la fille souhaitent se retrouver aujourd’hui. Elle n’est pas plus en sécurité maintenant qu’Ichabod est le bras droit de Lou.

Le chauffeur n’apprécie pas particulièrement que les questions soient dorénavant posées à son encontre. Mais il l’a cherché dès le moment où il a enfreint la première règle : celle de ne pas parler avec Ilaria. C’est avec une certaine aise qu’il arrive à contourner les interrogations qui ne méritent pas d’être soulevées. Il pense qu’en faisant référence à un film pour enfants, il s’en sortira sans parler de rivalité et de poings couverts de sang. « Encore une fois, je ne suis pas une gosse mais j’espère pour toi que tu ne garderas pas ces cicatrices à vie comme Scar. » Il esquisse un sourire, réalisant de plus en plus qu’il n’est plus aussi jeune qu’il le croit. La quarantaine pointe le bout de son nez et la jeune femme est là pour lui rappeler. « C’est comme ça qu’il s’appelle, alors. » Il répond, amusé, tournant au prochain feu vert. « Tu as laissé quelques cicatrices sur le visage de l’autre au moins ? » Lèvres pincées et gorge serrée, il tente du mieux qu’il peut de ne pas laisser ses pensées s’attarder trop longtemps sur la situation actuelle d’Alfie mais la question a été posée et il ne peut complètement l’éviter. « J'ai pas l’intention d'm’en vanter. » Il répond le souffle court et les poings serrés autour du volant. Son amitié avec le garçon n’aurait pas dû se clôturer de cette façon. Même s’il a vu sur le visage d’Alfie le dégoût et la rage juste avant de tomber dans les pommes, il ne peut ignorer la peine qui le traverse à chaque fois qu’il repense à lui. Il pensait qu’ils étaient destinés à se soutenir l’un et l’autre pour le reste de la vie. « Ma mère m’a appris à me battre, c’était un moyen d’extérioriser mon hyperactivité quand j’étais ado. Personne ne s’attend à ce que Barbie les mettent K.O., c’est très satisfaisant. » Un rictus amusé étire les traits de Joseph quand elle lui révèle ses talents cachés. Il est vrai qu’il ne s’attendrait pas de sa part à connaître des techniques de combat. Elle a plutôt le profil du chaperon rouge, pas celui du grand méchant loup. « Je prends note qu’il vaut mieux qu’j’évite d’te chercher, alors. De toute façon, je suis une poule mouillée, je ne doute pas une seconde que tu arriverais à me plaquer au sol. » Il n’a jamais eu honte de sa petite nature dans ce monde de brutes et, si ça peut rassurer la jeune femme, c’est tant mieux. Il n’est que son chauffeur inoffensif qui fait son travail sans demander son reste. Les voilà justement dans le parking de l’hôtel dans lequel Ichabod doit attendre sa fille. « Nous y voilà. » Il dit en coupant le moteur. Il pose ses yeux sur elle, à travers ses lunettes de soleil. « J’espère qu'tu aimeras la casquette qu’il porte aujourd’hui. » Il sort de sa poche son téléphone pour avertir son patron qu’Iralia est arrivée. « Ça ne devrait pas être trop mal, il fait beau aujourd’hui. » Il ajoute sur un ton blagueur, ne doutant pas une seconde que leur rencontre se passera comme sur des roulettes. Même s’il ne le montre pas toujours, Ichabod a un énorme cœur et il saura accueillir sa fille comme il se doit.      

@Ilaria Mackenzie Du coup, j'ai dirigé ça vers la conclusion, j'espère que ça te convient ! :l: (et si ce n'est pas le cas, mp-moi Long road to ruin [Ilaria & Joseph] 3922047296)
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Message(#)Long road to ruin [Ilaria & Joseph] EmptySam 17 Avr 2021 - 11:56

Des réponses sur qui est réellement ton père, tu sais que tu ne les auras pas. Tu pensais au départ que c’était parce qu’il ne voulait pas que tu découvres certaines choses et c’est certainement le cas mais il y a une autre possibilité qui apparaît dans ton esprit et qui est plus inquiétante. Et si personne ne connaissait vraiment ton père ? Et si comme Jo tu étais une personne qui gravitait autour de lui et à qui il ne montrait que la facette qui l’arrangeait ? Tu préférais chasser ces pensées de ton esprit mais ce n’est pas facile surtout quand ton chauffeur te dit : « J'peux pas le défendre sur c'point-là. » Tu ne cherches pas à ce que quiconque défende ton père, surtout quand tu sais que tu auras du mal à lui pardonner de vous avoir abandonner du jour au lendemain. Ce n’était pas parce que ce besoin de le voir et d’apprendre à le connaître prenait le dessus que tu avais tout pardonné. Non, ce n’était pas du tout le cas. « Pourquoi maintenant ? » La voix de Jo te ramène dans la voiture alors qu’avec tes paroles tu t’étais envolée dans des souvenirs que tu préférais oublier. Vous parliez peu de cette période avec ta mère, très certainement car elle devait elle aussi avoir envie de l’oublier mais elle avait existé, vous ne pouviez pas l’effacer d’un claquement de doigts. « C’est une excellente question que je t’invite à lui poser. C’est lui qui nous a signalé son existence, ce n’est pas moi qui l’aies retrouvé. » Et c’était ça aussi qui faisait mal. Parce que tu avais toujours eu envie de retrouver ton père et d’apprendre à le connaître. Tu avais essayé par de nombreux moyens de le retrouver mais sans aucun effet. Si tu le voyais aujourd’hui, c’était parce qu’il l’avait accepté, pas l’inverse. Tu n’avais aucune illusion, il pouvait de nouveau disparaître du jour au lendemain.

La discussion progresse et tu ne peux t’empêcher de poser à ton tour quelques questions. Après tout, si tu peux en apprendre plus sur ton père par le biais de ton chauffeur, au moins tu n’auras pas perdu ton temps sur ce trajet. Il semble amusé de ta remarque sur Scar mais il l’est beaucoup moins quand il te dit : « J'ai pas l’intention d'm’en vanter. » Derrière cette remarque qui coupe court à la conversation, tu comprends que ce n’était peut-être pas une simple bagarre, qu’une histoire plus profonde devait se cacher derrière. Tu ne rajoutes donc rien. Tu préfères éviter la violence par principe mais quand elle est nécessaire, tu ne recules pas devant son utilisation car des fois, quoique certains disent, il n’y a pas d’autres solutions. Tu ne sais pas vraiment pourquoi mais tu expliques à Jo que tu as appris à te battre grâce à ta mère ce qui explique que tu ne sois pas effrayée à l’idée d’une bagarre. « Je prends note qu’il vaut mieux qu’j’évite d’te chercher, alors. De toute façon, je suis une poule mouillée, je ne doute pas une seconde que tu arriverais à me plaquer au sol. » Tu regardes son profil avant de hausser les épaules. Tu ne sais pas s’il dit cela pour te faire plaisir ou si c’est la vérité, pour le savoir il faudrait que vous essayiez mais tu n’avais aucune envie de le faire. Par contre, tu appréciais fortement le fait qu’il ne te sous-estime pas. « J’ai mes chances. » Lui dis-tu un sourire amusé sur les lèvres alors qu’il tournait sur le parking d’un hôtel que tu n’avais pas remarqué tellement qu’il se fondait dans le paysage. « Nous y voilà. J’espère qu'tu aimeras la casquette qu’il porte aujourd’hui. Ça ne devrait pas être trop mal, il fait beau aujourd’hui. » Tu souris en secouant légèrement la tête. Tu ignores ce qui t’attend en vérité dans cette chambre mais tu espères que si ton père a accepté de te voir, ce n’est pas pour rester muet et ne rien te dire. Sinon cela aura servi à rien et tu allais être énervée d’avoir dû te faire conduire et vous retrouver dans cet endroit perdu pour rien. Mais Jo n’avait aucun pouvoir sur ça malheureusement. « Je croise les doigts pour l’apprécier aussi. » Tu attrapais ton sac et ouvrais la portière. Une fois dehors, tu repassais la tête à l’intérieur du véhicule avant de dire : « Merci pour le trajet, j’aurais préféré me conduire seule mais bon … A tout à l’heure ! » Parce que oui, il allait falloir qu’il t’amène à l’université ensuite vu que tu n’avais pas de moyen de transport. Fermant la portière, tu pris une grande inspiration avant de te diriger vers l’entrée de l’hôtel. Let’s go !


@Joseph Keegan ça me va parfaitement :l: du coup j'ai clôturé Long road to ruin [Ilaria & Joseph] 1017170121
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