-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

 My life's okay - Kivy#6

Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyDim 10 Jan 2021 - 22:16

J’ai bu, j’ai sniffé je ne sais combien de grammes de cocaïne hors de prix que j’ai récupéré dans les tiroirs de Jack. Parce qu’on a utilisé quelques bénéfices du travail pour se faire plaisir. Et ce soir je suis sortie, j’ai fait la tournée des bars parce que je n’ai qu’une seule envie ces derniers temps, d’être stone. Je ne veux plus penser à quoi que ce soit, et surtout pas à ces quelques jours à l’hôpital. Je sens encore un léger tiraillement autour des cicatrices de mon opération, ce sont les seules choses visibles de ce qu’il s’est passé, et j’aurais aimé ne jamais subir une chose pareille.

J’ai dansé, j’ai fumé, j’ai bu, et je ne vois plus clair depuis quelques heures. Pourtant, rien n’est atténué. J’ai l’impression que la douleur et les doutes ne font qu’augmenter à chaque verre d’alcool ingurgité. Il n’y a qu’un nom qui me vient en tête, une seule personne que j’ai envie de voir à cet instant : Kieran. J’ai son adresse quelque part et je fouille dans mon téléphone en titubant dans les rues sombres de Brisbane. Je ne sais pas vraiment comment j’arrive devant sa porte, je me souviens juste avoir hurlé au milieu de la rue que je voulais un taxi. J’ai commencé à prendre l’habitude de prendre des taxis, et je sais que la Ivy de mars, celle qui est arrivée à Brisbane, aurait terriblement honte de moi. Mais ça non plus, je n’y pense pas. Je ne pense qu’aux quelques pas que je dois faire sans tomber pour rejoindre l’appartement de mon ami. Je toque longtemps, sans m’arrêter, et je vais sûrement toquer jusqu’à ce qu’il se décide à ouvrir.

Il ouvre enfin et je lui fais mon plus beau sourire. Je manque de tomber en entrant, mais ça ne m’empêche pas de me rapprocher de lui pour lui voler un baiser, et ça non plus ça ne m’aide pas à me changer les idées. “Saluuuuuuuut !” Je m'exclame en rentrant chez lui à une heure bien trop avancée de la nuit. “Oups, j’ai glissé en entrant.” Ca fonctionnera très bien comme excuse à ma tentative de changement d’idée. Je tourne dans la pièce, je regarde autour de moi et je finis par m’étaler sur le canapé. “Ca fait longtemps que je suis pas venue non ?” Ca fait des semaines que je ne donne de nouvelles à personne et que je ne fais qu’essayer de fuir la réalité en restant enfermée chez moi ou au label. “Comment tu vas ?” Etonnement la réponse m’intéresse toujours un peu quand il s’agit de Kieran. “J’avais envie de te voir.” Je n’arrête pas de parler, et je me demande une seconde s’il m’écoute vraiment ou s’il vient juste de se réveiller.


@Kieran Halstead :l:
Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyMer 13 Jan 2021 - 22:58


@"IVY WATERHOUSE" & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ you don't even know how broken you are, but I can still see the smile in your scars. You try hidin' when you're hurtin', underneath the surface, but you never get too far. I'll be there, I'll be there, I'll be there for you, Wherever you go.

(FORTITUDE VALLEY, LOGEMENTS). « Hmmmmmm. » Qu’il grogne, endormi lorsque des coups persistants résonnent dans l’appartement, jusqu’ici, silencieux. C’est quoi cette plaisanterie ? Il se tourne dans son lit, se couchant sur le ventre, enfonçant sa tête dans l’oreiller et cédant à nouveau aux bras de Morphée. Essaie, du moins, tandis que le bruit désagréable d’une présence humaine se fait entendre une fois encore. « Raaaaaaah. » Qu’il râle (je râle aussi, croyez-moi que j’ai besoin de ma longue nuit de sommeil pour supporter un quotidien enfermé dans les pensées de Kieran, d’autant plus après les derniers jours mouvementés) plus franchement en balançant son oreiller contre la porte de sa chambre, espérant naïvement que ce geste permette d’interrompre ce bruit – sans succès, bien évidemment, puisqu’il ne faut qu’une seconde pour que le concert nocturne reprenne de plus belle. Soucieux de ses voisins (moins de Molly qu’il imagine avoir déserté pour la nuit, ne l’ayant pas croisé la veille et encore moins me concernant puisqu’a priori je n’ai pas le droit à avoir... des droits, justement, je retiens, Kieran), il finit par se lever, les yeux mi-clos et les cheveux en bataille, un vieux jogging et un t-shirt troué en guise de pyjama alors qu’il se fiche bien de l’allure qu’il peut avoir si c’est pour justifier ne pas être intéressé par la vente du calendrier des pompiers ou par le discours de Témoin de Jéhovah visant à le recruter. Il jette un coup d’œil à l’heure ; ceux-ci changent d’ailleurs de stratégies en venant déranger les honnêtes citoyens au milieu de la nuit, il n’est pas certain que ce soit réellement concluant. Ainsi, lorsqu’il ouvre la porte, réprimant un bâillement alors que ses paupières peinent à se décoller, c’est un « pas intéré-. » intéressé, qui ne parvient pas à s’échapper d’entre ses lèvres avant que celles-ci ne soient volées par... Ivy, qu’il rattrape par réflexe lorsqu’elle manque de trébucher. Que quelqu’un m’explique ce que tu as fait dans une autre vie, Kieran, pour que les trois derniers jours semblent consister à empêcher des blondes ivres de s’écraser au sol ? « Salut... » Il marmonne, peu réactif (et je ne peux guère l’aider, je ne vous cache pas que je ne suis pas du matin – ou de la nuit, en l’occurrence). « Et en venant, aussi, j’imagine ? » Il l’interroge tandis qu’il referme la porte derrière eux, jetant un coup d’œil en direction de la chambre de Molly ; la porte est légèrement entrouverte, il peut supposer qu’elle n’est effectivement pas rentrée. « Oui et je commençais à me demander si t’étais toujours en vie. » Il admet, encore l’esprit dans les nuages, alors que ses tentatives de contact sont restées sans réponses ; même s’il est vrai qu’il a bien vite abandonné pour ne pas devenir oppressant. Et si dans d’autres circonstances il aurait été ravi d’avoir des nouvelles de la jeune femme, aujourd’hui son état d’esprit n’est pas le même : la faute à une situation qui semble étrangement similaire à celle vécue deux jours auparavant avec Eve, qu’il n’a pas encore vraiment réussi à comprendre, ni à intégrer. « Ça va. » Non, rien ne va, mais ça, c’est pas le sujet. « Est-ce que... est-ce que je dois te retourner la question ? » Est-ce qu’elle va te répondre avec plus de sincérité que tu ne le fais, Kieran ? Il hésite, tandis que ses sourcils se froncent à mesure qu’elle parle, qu’il l’observe et qu’il prend conscience de l’état dans lequel elle est. Elle est sous effet. Sa gorge se serre et il ravale son opinion. Il ne dira rien et je sais à quel point cela lui coûte. ‘’J’avais envie de te voir.’’. Et lui n’a envie de voir personne, surtout pas toi, Ivy, si tu es dans cet état.  Néanmoins, il parvient à mettre sa colère de côté pour comprendre que rien de tout ceci n’est normal. « Comme ça, sans raison ? Et au milieu de la nuit ? » Il souligne, lui laissant le choix d’en dire plus sans qu’il ne se permette un interrogatoire, bien que la question lui brûle les lèvres. Mais à défaut de verbaliser son inquiétude, il se contente d’annoncer, d’une voix presque déterminée afin qu’elle n’essaie pas de négocier : « je vais te faire un thé, t’as l’air d’en avoir besoin » tandis que de la cuisine ouverte, il garde un œil sur la jeune femme en faisant bouillir de l’eau.



:l: :



Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct 2023 - 16:49, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyMer 13 Jan 2021 - 23:31

« Salut... » Il ne s’attendait pas à me voir, mais je continue de sourire. Je me balade dans son appartement et j’essaie d’oublier toutes les merdes qui s’accumulent dans ma vie. Il ne sait rien, presque personne ne sait. Et pourtant, c’est à lui que j’ai eu envie de parler ce soir. Parce que c’est une des seule personne qui compte réellement pour moi. « Et en venant, aussi, j’imagine ? » “T’es pas content que je sois là ?” Je fronce les sourcils, qu’est ce qu’il me raconte ? Je pourrais presque mal le prendre mais j’attends quelques secondes avant de commencer à m’énerver. « Oui et je commençais à me demander si t’étais toujours en vie. » “T’aurais pu écrire, ou m’inviter.” Même si, visiblement, je n’ai pas besoin de son accord pour m’inviter chez lui.

« Ça va. » J’ai juste à le regarder une seconde pour savoir qu’il ne dit pas la vérité. “Je déteste quand tu mens.” Mais je ne lui pose pas de questions. Kieran est une personne qui ne s’ouvre jamais, ou presque pas. Je ne comprends pas pourquoi, et, en temps normal, je suis bien plus méfiante. Mais ce soir, j’ai envie de rester de parler et qu’il m’écoute. J’ai envie que quelqu’un d’autre sache ce qui se passe dans ma vie. « Est-ce que... est-ce que je dois te retourner la question ? » “T’as genre toute la nuit pour entendre la réponse ?” Je tourne la tête vers lui en m’allongeant sur le canapé. Il n’a pas l’air très réveillé, et pourtant, je ne compte pas partir tout de suite. « Comme ça, sans raison ? Et au milieu de la nuit ? » “Si je te fais chier tu peux le dire directement aussi.” Je suis un peu plus sèche, me demandant pourquoi son ton à lui a changé. Je fronce le nez, mais continue de profiter des effets de la drogue et de l’alcool mélangé. J’en avais besoin, et je me fiche de ce qu’il peut bien penser. « je vais te faire un thé, t’as l’air d’en avoir besoin » Je me lève précipitamment pour le suivre dans la cuisine. Je n’ai pas envie d’attendre son autorisation pour parler. “Je crois que le pire truc c’est que j’ai accouché d’un bébé mort y’a un mois.” Je suis perdue dans mes pensées et je trouve ça étrange d’en parler à voix haute. J’ai refusé d’aborder le sujet même avec Martin. “Ah et j’ai presque plus d’argent aussi !” Je hoche la tête, et je le regarde un peu. “Puis mon père m’a pas donné de nouvelles depuis mars je sais même pas s’il est encore vivant.”

Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyJeu 14 Jan 2021 - 0:47

« C’était une plaisanterie. » Nulle, soit, mais Ivy ne devrait pas s’offusquer de son sens de l’humour, sachant pertinemment que celui-ci est porté disparu. Pour autant, il est certain qu’à la voir ainsi tituber, il est évident qu’elle a probablement dû se raccrocher à des murs, des passants ou tout autre objet susceptible de l’aider à conserver son équilibre pour arriver en un seul morceau jusqu’ici. « Je suis toujours content de te voir. » Qu’il finit par souligner, dans son habituelle sympathie qui l’oblige à contrer ses réflexions à tendances négatives par d’autres qui sont assurément positives. Et il ne ment pas, Kieran, pas totalement : je sais à son rythme cardiaque qu’il est effectivement toujours heureux de voir la jeune femme ; seulement elle ignore à quel point elle tombe mal. Ce n’est pas la question de son sommeil interrompu, mais bien du fait que les derniers jours ont été littéralement épuisants et qu’il n’a aucune envie d’être le chevalier de ces demoiselles lorsqu’elles cèdent à l’ivresse. Mais ça, il ne le dira pas : cela implique de parler d’Eve et il sait très bien que ce n’est pas un sujet qu’il peut aborder avec Ivy sans que ses mots résonnent avec les miens et qu’il finisse par comprendre qu’il est en infériorité numérique. « Je voulais pas te déranger. » Là aussi, il ne ment qu’à moitié, Kieran. Il n’ose jamais déranger, c’est une certitude, mais il essayait surtout de remettre de l’ordre dans sa vie. Spoiler alert : ça n’a pas marché.

‘’Je déteste quand tu mens.’’ Je déteste quand tu prends de la drogue, nous avons donc une égalité, Ivy. Pour autant, il préfère ne pas répondre, Kieran, incapable de savoir ce qu’il devrait répondre, justement. Elle devrait s’habituer à ses mensonges. Elle ne devrait plus s’en étonner. Il n’est pas intéressant. « J’ai... j’ai pas l’impression qu’il soit question de moi ce soir. » Il souligne néanmoins, un fin sourire sur les lèvres tandis qu’il se veut hésitant ; il ne voudrait pas qu’elle prenne peur face à une sollicitude qu’elle n’a pas demandée. Mais ses états d’âme attendront, Ivy semblant en avoir de plus lourds que les siens, à cet instant. « Euh... Oui. Oui, bien sûr, Ivy. » Toute la nuit et les jours qui suivent si nécessaire. Cette réflexion ne manque pas de l’inquiéter toujours plus, reléguant définitivement son état second au stade de détail alors qu’il l’invite, maladroitement, à dire ce qu’il se passe. Sans surprise, sa maladresse se heurte à la froideur d’Ivy. « Qu-quoi ? Non, non, je- pardon, c’était pas ce que je voulais dire... Tu le sais, hein ? » Qu’elle ne le dérange jamais. Oh, pourtant, elle dérange, ce soir, parce qu’il a encore les pensées ailleurs et pas uniquement parce qu’il n’est pas réveillé. Le thé sera donc autant pour elle que pour lui, alors qu’il se dirige vers la cuisinière.

Et la bouilloire s’écrase au sol. Ses pensées s’éclatent dans son esprit. Le vide se lit dans son regard. Bravo, Ivy, tu l’as cassé. « Merde. » Qu’il s’énerve, sans même regarder le sol, sans même parvenir à bouger, complètement déstabilisé par l’annonce d’Ivy. Et je ne peux pas le blâmer, étant moi-même complètement interdit face à tout ceci. Un bébé ? Mort ? Il y a un mois ? Ivy ? Ivy ? Mais elle ne l’entend pas, ce qui n’est pas surprenant puisqu’aucun mot ne s’échappe de sa bouche.

Ses paupières se réactivent alors qu’il papillonne des yeux comme pour s’assurer qu’il n’est pas toujours endormi, qu’il vit bien ce qu’il vient de se passer. « Merde. » Qu’il répète et il ne sait pas vraiment s’il parle de l’objet vraisemblablement cassé au sol ou les prochaines informations glissées par Ivy. Je dois dire que je ne suis d’aucune aide à cet instant ; ce n’est pas dans le manuel que d’avoir une réponse à cette question que jamais personne ne s’est posée : comment répondre lorsque quelqu’un vous annonce avoir accouché d’un bébé mort ? Ce n’est pas une scène de la vie courante (heureusement), alors évidemment qu’il n’y a pas les instructions qui vont de pair avec cette annonce. « Ivy... merde, je suis désolé. » Il n’a que ce juron à la bouche, mais il lui semble parfaitement approprié. Et je m’active quant à ce qu’il pourrait dire pour briser la tension, sans que je ne parvienne à une solution. Vite, vite, sinon il est celui qui reprendra la parole et je sais d’avance que... « Euh. Je crois qu’un thé ce sera pas assez fort. » ... ce ne sera pas un succès. Évidemment. « Mais... quoi ? Co-comment ? Qu’est-ce... enfin. Quoi ? » Il s’embrouille, Kieran, ce qui est bien normal ; d’autant plus avec le détachement dont fait preuve Ivy. Rien ne va. « Est-ce que... est-ce que tu veux en parler ? Je voudrais pas... enfin, que tu sois mal à l’aise ou te forcer, enfin, tu vois. » Il y a tant de choses à dire et pourtant rien qui ne sort ; alors qu’il oublie cette histoire d’argent et cette histoire de père, une chose à la fois, et quelle chose. « Dis-moi ce que je peux faire, Ivy. » Il lui demande, s’approchant légèrement. Est-ce qu’il serait adapté de la prendre dans ses bras ? Est-ce qu’il doit seulement l’écouter ? Est-ce qu’il doit se proposer d’être le punching ball qu’elle frappera pour évacuer sa probable colère ? Est-ce qu’il doit contribuer un peu plus à son ivresse ? Est-ce qu’il doit trouver les mots adéquats, même si ceux-ci n’existent pas ?

@Ivy Waterhouse  My life's okay - Kivy#6 2954228499



:l: :

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyJeu 14 Jan 2021 - 11:35

« C’était une plaisanterie. » J’avais oublié pendant une seconde que l’humour de Kieran était particulier. J’avais besoin de le voir, et ça, il n’a pas l’air de le comprendre. Si je suis chez lui, c’est parce que c’est lui que je suis venue voir, pas parce que je passais par hasard devant chez lui et que j’avais besoin de m’occuper. « Je suis toujours content de te voir. » “Je préfère ça !” Un clin d’oeil envoyé vers lui et mon humeur est bien meilleure désormais. « Je voulais pas te déranger. » “J’aurais aimé que tu me déranges.” Parce que, c’est dans ses moments-là que je me rends compte que mon appartement est vide et que je suis terriblement seule quand Damon n’est pas là. Que Kieran est la seule personne à avoir eu le droit d’être un peu au courant de qui je suis vraiment.

« J’ai... j’ai pas l’impression qu’il soit question de moi ce soir. » “C’est facile ça !” Il sait toujours comment éviter les sujets compliqués et dangereux, ceux qui impliquent qu’il parle trop et qu’il se livre un peu. Il ne le fait pas, et je risque de réellement me vexer un jour tant j’ai l’impression qu’il est incapable de me faire confiance. « Euh... Oui. Oui, bien sûr, Ivy. » Je ris, il s’inquiète, ça commence à être une routine entre nous quand on discute. Il s’inquiète beaucoup pour moi, et moi je prends tout à la légère même quand je ne le devrais pas. « Qu-quoi ? Non, non, je- pardon, c’était pas ce que je voulais dire... Tu le sais, hein ? » Mon regard s’arrête sur lui, il n’a pas l’air vraiment réveillé. “Il y a plutôt intérêt ! Sinon t’auras à faire à moi.” Et je suis sûre qu’il n’a pas envie de ça. Je vais devoir lui dire beaucoup de choses, et je commence par le pire en le suivant dans la cuisine.

« Merde. » L’annonce est violente, sans aucun tact ni aucune préparation. Je n’y ai pas réfléchi, et puis, est ce qu’il y a vraiment une bonne façon d’annoncer ce genre de nouvelles ? « Merde. » “Tu te répètes.” Et elle, elle donne 3 informations bien différentes les unes des autres, sachant très bien qu’il ne prendra en compte que la première. Peut-être qu’il oubliera les autres et ce serait bien mieux comme ça au fond. « Ivy... merde, je suis désolé. » “C’est pas toi.” Je hausse les épaules, c’était au cas où il se pose la question. Je ne sais pas s’il va comprendre qu’il n’a rien à voir avec toute cette expérience. « Euh. Je crois qu’un thé ce sera pas assez fort. » Je hausse les épaules, je n’aurais pas bu de son thé de toute façon, ou alors j’aurais rajouté quelques gouttes d’alcool à l’intérieur pour que ça passe mieux. « Mais... quoi ? Co-comment ? Qu’est-ce... enfin. Quoi ? » “Faudrait que tu poses des questions plus précises.” Et je sais que j’en demande beaucoup trop, surtout au jeune homme qui vient à peine de se réveiller. « Est-ce que... est-ce que tu veux en parler ? Je voudrais pas... enfin, que tu sois mal à l’aise ou te forcer, enfin, tu vois. » “Je viens d’en parler là.” Elle capte son regard difficilement encore une fois. “T’es la deuxième personne au courant, et je veux pas que d’autres le sachent.” Je ne suis pas prête à en parler à qui que ce soit d’autre que lui. “Tu sais que tu dois être ce qui se rapproche le plus d’un meilleur ami dans ma vie en ce moment ?” Je suis complètement défoncée, jamais en étant sobre je n’aurais pu utiliser un terme aussi enfantin et débile à mon sens, mais c’est les seuls mots qui me viennent pour le décrire. « Dis-moi ce que je peux faire, Ivy. » “Qu’est ce que tu veux y faire ?” Je déglutis et c’est moi qui regarde le sol cette fois. “C’est passé, j’étais enceinte de 6 ou 7 mois, j’ai fait un déni de grossesse et une fausse couche. Elle est morte et j’aurais dû accoucher normalement mais ils ont fini par me faire une césarienne en urgence et j’ai failli mourir moi aussi à cause d’une hémorragie. Ils se sont rendus compte que j’avais un ovaire défaillant et ils ont été obligé de retirer l’autre pour ma santé. Je suis considérée comme stérile, avec genre 4 ou 5% de chances d’avoir un enfant un jour.” C’est le elle qui fait mal, parce qu’on m’a appris que c’était une fille, et que ces putains d’hormones me feraient presque regretter de ne jamais l’avoir vu. Je me racle la gorge, je soupire et je fouille à travers les placards pour trouver une bouteille d’alcool. “J’aurais jamais pu l’assumer de toute façon.”

Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyLun 25 Jan 2021 - 20:24

Je sais qu’il a souvent pensé à Ivy au cours des dernières semaines, souhaitant lui demander des nouvelles autant qu’ayant peur de se montrer trop insistant pour la jeune femme et risquant de mettre en péril cette amitié qu’il sait déjà fragile. Il a l’impression d’être bien plus attaché à elle que la réciproque, mais il sait aussi qu’il s’attache souvent bien trop vite et qu’il peut être oppressant. Kieran n’est pas encore parvenu à trouver le juste milieu entre les deux extrêmes et c’est un point sur lequel nous travaillons. Néanmoins, dans l’incertitude, il a préféré ne pas s’imposer auprès de la jeune femme, conscient qu’il ne supporterait pas qu’elle lui retire cette amitié qu’il a l’impression d’avoir regagnée. Comme souvent, son opinion est biaisée par le fait qu’il n’a aucune confiance en lui, Kieran et qu’il est incapable de voir ce que je vois : Ivy est toujours là, Ivy s’adresse toujours à lui et plus particulièrement aujourd’hui alors qu’elle semble dans un état second. Le fiasco du bateau s’était finalement transformé en véritable réussite ; tous les éléments mis ensemble tendent vers un constat qui fait office de vérité : ils sont amis, peu importe ce qu’elle peut en dire. Un sourire naît sur ses lèvres en réponse à son clin d’œil, alors qu’elle confirme son affection pour Kieran ; et son sourire s’agrandit un peu plus même si cette petite voix (la mienne) lui rappelle qu’elle n’a pas l’air dans son assiette et qu’il est probablement déplacé de se montrer aussi enjoué. « D’accord, j’hésiterai plus. » Et il la dérangera, plus d’une fois probablement, maintenant qu’elle semble lui avoir donné son autorisation. En réalité, je sais très bien que Kieran continuera d’être dans la retenue et ne s’autorisera qu’un message de temps à autre, mais jamais de ne débarquer par surprise comme elle le fait aujourd’hui – bien qu’il apprécie cela, même si ses yeux mi-clos semblent démontrer le contraire.

À son opposition, il répond par un haussement d’épaules ; il choisit toujours la facilité et, en d’autres termes, la fuite. Il ment, bien sûr qu’il ment, à elle comme à d’autres depuis tellement longtemps ; mais ce soir il n’est pas question de lui. Un autre soir, peut-être et lorsqu’elle lui posera des questions plus précises face auxquelles il ne pourra se défiler. Ce n’est pas le cas ce soir, alors il préfère reporter son attention sur elle : c’est elle qui titube, c’est elle qui semble à deux doigts de s’effondrer tout en ayant un regard bien plus dur que d’ordinaire. Une ambivalence qu’il ne parvient pas à interpréter, peu aidé par son réveil difficile qui l’empêche de réfléchir à la manière de prononcer ses idées sans prendre le risque d’être mal compris. « Tu sais que j’aime ça. » Il se contente de rétorquer avec un fin sourire pour mieux faire passer sa maladresse. Bien sûr, Kieran, comme si tu n’étais pas sincère. Il adore avoir à faire à elle, il adore la manière dont elle le pousse hors de sa zone de confort ; elle le sait déjà, de toute évidence. Il sait aussi qu’il devrait s’abstenir de la provoquer, conscient que ce qu’elle lui montre n’est qu’un part minime de ce qu’elle pourrait réellement lui faire subir et qu’il peut se vanter d’être un privilégié.

Au point où il comprend très vite la raison de sa visite à une heure aussi tardive, par le biais d’une annonce à laquelle il ne s’attendait pas – qui aurait pu imaginer cela ? Moi-même, aidé par la créativité de Kieran, je n’aurais jamais pu supposer que sa visite soit pour une telle raison. Cela se traduit par son manque de réaction autant que par la seule qui veut tout dire quand il laisse tomber le bouilloire au sol. Elle aurait au moins dû s’assurer qu’il était pleinement réveillé avant de lâcher une telle bombe ; mais il est désormais trop tard pour faire les choses différemment et la priorité réside dans le fait de ne pas la laisser dans l’incertitude d’une réponse trop longtemps. Lorsqu’il reprend la parole, c’est avant tout pour lui présenter des excuses, bien que des condoléances auraient été appropriées – mais auraient rendu la situation bien trop réelle. Il fronce les sourcils quand elle précise que ce n’est pas lui, pas certain de savoir où elle veut en venir. « J’y arrive pas. » Il se justifie quand elle demande des questions plus précises ; il n’est clairement pas en état d’avoir une telle conversation à cette heure-ci, autant que sa réserve l’empêche de se montrer trop curieux ou trop intrusif. « Je veux dire, d’en parler comme un vrai sujet et pas comme si tu me parlais de la météo. » Il précise, lèvres pincées, pour ne pas qu’elle s’offusque de sa franchise. Elle vient d’en parler, mais ils n’en parlent pas pour autant. « Je dirai rien. » Il lui assure à raison, il est une tombe, Kieran, l’habitude de garder ses propres secrets l’aidant à conserver ceux des autres. Et son cœur se serre à la suite des propos de la jeune femme ; je sais qu’il a longtemps espéré entendre de tels mots de la part de la jeune femme, mais pas dans ce contexte, pas dans cette situation. « Et tu sais que je suis là pour toi, tout le temps, hein ? » C’est sa manière de lui dire qu’elle a bien fait de venir ici. Bien sûr, je perçois sa panique à l’idée d’avoir gérer un tel cas de figure, mais il ne compte pas laisser tomber la jeune femme, malgré toute la maladresse dont il pourrait faire preuve. Ivy fuit son regard – une première depuis qu’il la connait, suffisamment surprenant pour qu’il comprenne à quel point elle va mal. Elle se remet à fouiller dans les placards après avoir lâché de nouvelles bombes et, silencieux, Kieran fait quelques pas pour s’approcher d’elle, sortant une bouteille du placard devant elle, déposant celle-ci sur le comptoir avant de faire glisser sa main sur son bras pour qu’elle cesse de s’activer de la sorte en l’obligeant à le replacer le long de son corps. Corps qu’il entoure de ses bras sans hésitation, son menton qui s’appuie contre le sommet du crâne de la jeune femme. Il reste silencieux quelques secondes ; je crois qu’égoïstement il a besoin de cette étreinte autant qu’elle. Mais il n’oublie pas qu’il ne s’agit pas de lui ; et peut-être qu’elle s’énervera face à cette réponse qui lui semble la plus appropriée dans l’immédiat, avant toutes les autres, avant tous les mots qu’il cherche déjà. Mais, à ses yeux, elle est la plus sincère, à défaut d’être la plus efficace. « C’est passé dans les faits, dans la réalité... » Il souligne maladroitement, ne rendant pas sa liberté à la jeune femme tant qu’elle ne l’aura pas demandé. Sa voix se veut douce, son étreinte se renferme un peu sur elle – il paraît que la pression permet de diminuer l’anxiété, il l’a lu dans un journal. Dans la réalité, c’est autre chose, qu’il s’empêche d’ajouter. Bien sûr, son corps ne garde plus qu’une cicatrice de cette grossesse surprise, mais son mental, lui, en est impacté malgré tout ce qu’elle peut prétendre et ce n’est donc pas passé. « C’est pas parce que tu penses que tu aurais jamais pu l’assumer que ça rend plus juste ou plus facile de ne pas avoir eu le choix. » Le problème est là : le choix lui a été ôté et toutes les excuses qu’elle pourra trouver pour considérer que ça n’a pas d’importance n’arriveront pas à atténuer ce fait. « Et ça t’interdit encore moins d’être mal par rapport à tout ça. » Mal, dévastée, en colère, il ne sait pas quel mot elle préfère ; mais le fait de ne pas avoir voulu d’enfants, de ne pas s’envisager l’assumer, n’implique pas qu’elle doit réduire au silence son ressenti : sa souffrance n’en est pas moins légitime.

@Ivy Waterhouse  My life's okay - Kivy#6 1949770018



:l: :

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptySam 30 Jan 2021 - 19:22

Cela fait des semaines que je n’ai pas pris de nouvelles de Kieran. Que je n’ai pris de nouvelles de personne en réalité. Même Jack n’a pas eu le droit de me voir depuis de très longs jours. Je pars, je voyage alors que je n’ai plus d’argent, je n’ai plus rien à quoi me raccrocher dans cette ville, et pourtant, c’est toujours ici que je finis par revenir. Je bois, je me drogue, et ce sont les seules choses qui arrivent à éteindre un peu ma peine et le mal être que je ressens au plus profond de moi. « D’accord, j’hésiterai plus. » Je sais qu’il ne le fera pas, jamais il ne viendra me voir comme je viens de le faire et je me demande si un jour il arrivera à se décoincer, s’il arrivera à s’ouvrir enfin comme moi je vais le faire ce soir. Il n’a encore aucune idée de pourquoi je suis là, et je ne suis pas sûre qu’il va être ravi par les annonces que je vais lui faire. Après tout, il pourrait hésiter, il pourrait penser que c’est lui le père et que je lui ai caché ce secret depuis le jour où tout a basculé. Mais ce n’est pas lui, et ça lui donne l’autorisation à lui aussi de faire comme si rien de tout ça n’avait existé, comme si j’étais seulement en train de lui raconter une blague qui n’est en rien amusante. “C’est triste que j’ai l’impression que tu me mentes tout le temps.” Parce que je suis certaine que personne ne le connait jamais vraiment. « Tu sais que j’aime ça. » Je hausse les épaules, je pourrais dire que moi aussi j’aimerais qu’il se permette de faire de telles choses mais à quoi ça pourrait bien servir ? A rien du tout. Il ne m’écoute pas, et il ne m’écoutera pas plus ce soir alors que je viens de débarquer chez lui complètement défoncée. J’attends la remarque, le reproche, j’ai pu voir à quelques reprises déjà que Kieran était une personne qui détestait la drogue par dessus tout, mais, comme toujours, je n’ai aucune de pourquoi c’est le cas, et je ne perds même pas d’énergie à poser la question. Pas ce soir dans tous les cas.

Je m’ouvre sans même introduction, je balance la pire des bombes d’une traite, sans qu’il ne puisse se préparer à un tel carnage dans son esprit. Est ce qu’il y avait réellement une bonne manière d’annoncer ça ? J’avais promis que j’allais oublier, que j’allais passer à autre chose et faire comme si tout ça ne s’était jamais passé, mais j’en suis incapable ce soir. C’est sûrement pour ça que je me retrouve devant lui à cet instant et que je ne veux pas lui cacher la vérité. Est ce qu’il aura le remède miracle pour que j’aille mieux ? J’en doute fortement. Et je ne suis pas certaine qu’en parler m’aide plus que ça. « J’y arrive pas. » Je ne comprends pas ce qu’il veut dire, mais je ne relève pas. Il s’est approché et il m’a pris dans ses bras, je n’ai pas bougé d’un centimètre. Ce contact est aussi rassurant qu’étrange, Kieran ne fait pas ça normalement, mais je le laisse réagir comme il en a besoin, quand moi je n’ai plus aucune idée de ce dont je peux avoir besoin. « Je veux dire, d’en parler comme un vrai sujet et pas comme si tu me parlais de la météo. » “J’ai pas envie d’en parler autrement.” Parce que si on est trop sérieux, trop triste, tout ça devient réel et ce n’est pas ce que je veux. “Je veux juste faire comme si ça n’était jamais arrivé.” Et c’est à partir de cet instant que je me rends compte que je n’y arriverai sûrement jamais. C’est trop compliqué, c’est trop fort, et c’est peut-être pour ça que j’en ai parlé à Kieran en premier lieu. Parce qu’il arrivera à réagir comme une personne normale quand moi mon seul réflexe a été de boire et de m’exiler pendant des jours à l’autre bout du monde. « Je dirai rien. » Je hoche la tête, je ne sais pas ce que je préfère comme réaction, alors je le laisse gérer. Je reste dans ses bras comme si je n’étais qu’à moitié vivante, comme si j’étais incapable de ressentir quoi que ce soit.

Je suis encore défoncée, alors je continue de m’ouvrir alors que je déteste faire ça en temps normal, mais ce temps là n’a rien de normal. « Et tu sais que je suis là pour toi, tout le temps, hein ? » Je le sais. “Pourquoi tu crois que je suis là maintenant ?” Je tente de sourire, de faire comme si de rien n’était encore et encore. Je déglutis, je ne pleurerai pas là, je veux que le monde pense que cette histoire ne me touche pas. C’est moi qui tente de le rassurer, de lui dire que c’est du passé et que je n’y pense plus, mais je crois qu’à cet instant, je fais une très mauvaise menteuse. Et ça, ce n’est pas dans mes habitudes. Je soupire, je pose ma tête contre son torse et je tente de me rassurer, de relativiser à travers cette étreinte qui paraît bien plus désespérée qu’autre chose. « C’est passé dans les faits, dans la réalité... »Je mords l’intérieur de ma joue, rien n’est passé, et tous les moments dont je me rappelle ne font que tourner dans mon esprit. Je revois ce petit être qu’on a déposé sur ma poitrine avant le trou noir, et j’aimerais que ça ne soit jamais arrivé. Je ne cesse de me demander pourquoi c’est tombé sur moi, et pourquoi je ne suis pas capable de gérer ce passage de ma vie. L’alcool est fait pour oublier pas vrai ? Alors pourquoi j’ai l’impression que chaque gorgée me permet de me raccrocher un peu plus au passé ? Je n’aurais jamais pu être une mère, bonne ou mauvaise, je n’en aurais pas été capable. Je lui dis, parce que je ne veux pas qu’il soit triste pour moi, je ne veux pas qu’il se mette à ressentir les émotions que je m'interdis de ressentir. C’est mon histoire, ma descente aux enfers, et jamais je n’ai voulu qu’il fasse partie de l’aventure, mais mon corps et mon coeur en ont décidé autrement. « C’est pas parce que tu penses que tu aurais jamais pu l’assumer que ça rend plus juste ou plus facile de ne pas avoir eu le choix. » Il trouve exactement les mots, ce que je ne veux pas entendre ni comprendre depuis des jours. “C’est de ma faute.” Si elle est morte, et si moi aussi j’ai failli y passer sur cette table d’opération. C’est de ma faute si je suis dans cet état et si, désormais, je n’aurais plus jamais le choix d’avoir une enfant ou non. « Et ça t’interdit encore moins d’être mal par rapport à tout ça. » Je m’éloigne un peu de lui, je ne pleure pas, je me suis promis de ne pas le faire. Je ravale mes larmes et mon mal être comme je le fais depuis des jours. Je lève les yeux vers lui et je souris. “Et toi t’as pas besoin d’être mal à cause de tout ça.” Je me racle la gorge, je respire calmement et je contrôle absolument tout ce que je laisse paraître. “Je suis stérile à cause de l’opération, comme ça, j’aurais plus jamais ce genre de problèmes.” Il est obligé d’encaisser toutes les informations en une seule fois, parce qu’il est la seule personne en qui je m’autorise à avoir une telle confiance. Je ne devrais pas lui faire subir une chose pareille, pas alors que je sais très bien à quel point il peut tout prendre à coeur, et pourtant, je le fais. Je déballe toutes les informations à la suite les unes des autres, et j’ai l’impression qu’il comprend tout ce que je devrais ressentir par rapport à tout ça. Pourtant, même devant lui je ne pleure pas, même en face de cet homme que j’ai appelé mon meilleur ami il y a de ça quelques minutes je garde le masque et je ne laisse apparaître qu’un sourire apaisé.

Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyJeu 4 Fév 2021 - 16:41

« C’est qu’une impression. » Il souligne avec un fin sourire qu’il tente de vouloir rassurant. Il aurait pourtant tellement d’autres choses à dire pour la rassurer ; à commencer par l’évidence : le fait que ses mensonges ne lui sont pas exclusivement réservés et que chacun écope du même traitement avec lui. Ses sœurs, son meilleur ami, ses collègues ; tout le monde a le droit aux beaux mensonges de Kieran, bien plus plaisant que l’effroyable vérité. Celle-ci, lui-même ne l’entend pas, alors comment pourrait-il en faire profiter les autres ? Ivy est loin d’être une exception ; et je peux vous confirmer que ce même traitement m’est également réservé lorsqu’il tente de me refuser l’accès à certains de ses souvenirs, qu’il veut prétendre qu’ils n’existent pas. Mais ils existent, Kieran, et tu ne pourras pas les dissimuler encore bien longtemps. Tout comme tu ne peux pas me dissimuler tes fragilités, devenues de plus en plus envahissantes avec les mois – les dernières ne datent-elles pas de la veille, de cette entrevue avec Eve qui ne l’a pas laissé aussi indemne qu’il ne l’aurait voulu ? Alors oui, il en aurait des choses à dire, Kieran et je sais qu’elles sont sur le bout de ses lèvres, qu’il manque d’exploser à chaque fois que l’on vient sur ce terrain. Mais il trouve toujours des raisons pour se contenir ; aujourd’hui ne fait pas exception à la règle et la justification prend la forme de l’état second d’Ivy : ce soir, il n’est pas question de lui, ainsi son mal-être et ses tracas n’ont aucune place dans la discussion, pas plus qu’ils n’en n’ont en réalité – pas parce qu’Ivy l’empêche d’aller sur ce terrain, mais parce qu’il est bien celui qui se l’interdit, peu importe l’interlocuteur face à lui.

Son impression est confirmée lorsqu’elle lance la bombe – il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce qu’elle vient d’annoncer. Il lui faut de longues minutes pour procéder et je ne peux guère l’aider : Ivy était enceinte. Ivy a perdu l’enfant. De nombreuses questions se bousculent dans sa tête, je ne l’aide pas à faire le tri parmi celles-ci, le problème étant qu’il ne sait pas par où commencer et moi non plus. Il y a tant de choses à dire autant qu’il n’y a rien à ajouter ; l’annonce est concise, brutale, mais elle a le mérite d’être claire. C’est sa spontanéité qui prend le dessus sur toute autre forme de réponse quand il l’emprisonne dans ses bras – il peut se le permettre, ils sont désormais suffisamment familiers pour que ce geste lui soit presque naturel en dépit de son besoin d’être alcoolisé pour parvenir à faire le premier pas. Et s’il pense que ce geste est égoïste, je perçois surtout la nécessité derrière cette étreinte, autant pour lui que pour elle. « Comme tu veux, alors. » Il lui murmure à l’oreille d’une voix douce, signe qu’ils peuvent en parler comme elle le souhaite. Oh, bien sûr qu’il a des questions, Kieran, je m’en rends bien compte à mesure qu’il parvient à se réveiller et à s’interroger sur tout ceci, mais il ne brusquera jamais la jeune femme. Ce n’est pas son genre – et si cela l’était, je l’en empêcherais. « Je ne crois pas que tu puisses. » Il se permet de souligner, hésitant, sa main qui caresse doucement son dos dans un geste qui se veut rassurant. Cela fait longtemps qu’il n’a pas fait preuve d’une telle familiarité, Kieran et je sais que les circonstances sont mal choisies, pourtant j’en suis ravi, de cette aisance qu’est la sienne à cet instant et que je ne pensais pas le voir atteindre à nouveau. Alors il est légitime de vouloir offrir à la jeune femme une part du soutien qu’elle lui a offert malgré elle ; et son écoute tente de le faire – à défaut de trouver les mots pour l’apaiser. Et si je les possède toujours, d’ordinaire, je suis bien incapable de les trouver, à cet instant, car jamais je n’aurais pu imaginer être confronté à pareille situation. Kieran n’est pas beaucoup plus au clair que moi, lui qui d’ordinaire ne peut s’imaginer tenir pareille discussion sans mon soutien. Mais je crois bien qu’aujourd’hui, il doit écouter son cœur plutôt que sa raison.

« T’as bien fait de venir. » Il continue d’une voix douce, lui assurant qu’elle n’aurait pas pu trouver meilleur endroit pour se réfugier. En réalité, nous savons tous les deux qu’elle aurait pu, qu’elle aurait sûrement trouvé quelqu’un de bien plus compétent pour la consoler, mais Kieran est touché par ses mots, par cette confiance, par cette preuve de leur amitié qu’il avait cru perdre il n’y a pas si longtemps. Il veut être à la hauteur – et ce n’est pas une question de fierté mal placée. Bien sûr, les propos qu’elle a pu tenir l’ont impacté, mais son intérêt pour elle demeure sincère et bienveillant, comme toujours. Comme les propos qu’il tient par la suite, hésitant malgré tout. Il connait le caractère d’Ivy, il sait à quel point elle peut réagir, il voudrait éviter de la faire fuir alors qu’elle a plus que jamais besoin d’être auprès d’autrui, d’être soutenue. Et lorsqu’elle reprend la parole, il pourrait presque s’énerver de ce qui sort d’entre ses lèvres. « Ce n’est pas ta faute, Ivy. » Il souligne d’une voix plus affirmée, plus ferme aussi ; s’il y a une chose qu’elle doit retenir, c’est celle-ci. Ce n’est pas sa faute, ça ne le sera jamais, ni hier, encore moins demain. Elle reprend sa liberté et il la laisse faire, son regard qui ne la quitte pas, son cœur qui se serre en voyant ses yeux humides qui s’interdisent de pleurer, son sourire qui est forcé. « Je suis inquiet pour toi, c’est différent. » Il précise avec un fin sourire. Oh, bien sûr qu’il est mal par rapport à tout ça, bien sûr qu’il se sent impuissant, mais ce n’est pas son état émotionnel qui lui importe, c’est celui de la jeune femme qui prime. « Tu le penses vraiment ou tu te dis qu’à force d’être détachée, tu le seras réellement ? » Il l’interroge, sa voix toujours posée, douce et calme, ne visant qu’à lui faire comprendre qu’il n’a aucun jugement, quand bien même il en est pourtant bourré ; mais pas ce soir, pas contre elle. « T’as pas à faire semblant avec moi, tu sais. » Oh qu’il est hypocrite, Kieran, à cet instant, et dans d’autres circonstances, je lui aurais ri au nez face à cette réflexion. Mais pas ce soir, pas alors qu’il essaie seulement de faire de son mieux pour faire comprendre à Ivy qu’elle n’a pas à prétendre avoir une force qu’elle possède peut-être en temps normal, mais pas aujourd’hui. Elle a le droit de ne pas l’avoir, ce soir. « Enfin, tu peux faire semblant, oui, mais tu peux aussi te libérer de tout ça, si tu en as besoin. » Du poids de ses larmes qu’elle retient, de cette colère qu’elle contient, de tout ce qu’elle aurait besoin de laisser échapper ; ici, elle peut se l’autoriser. « On fera comme tu veux. » Comme elle veut, ce qu’elle veut, la priorité, c’est elle et uniquement elle. « Mais ce n’est pas ta faute, Ivy et je te le répéterai autant de fois qu’il le faudra. » Il lui assure, un mince sourire sur les lèvres. Et elle devrait le savoir, désormais, qu’il peut être pénible lorsqu’il a une idée derrière la tête. « Ce n’est pas ta faute, tu as le droit d’aller mal et ça n’enlève rien à ta force. » Il se répète peut-être, mais il a besoin d’être certain qu’elle l’entende, quitte à être agaçant ; je lui souligne qu’il est probablement le dernier des soucis d’Ivy et qu’en ce sens, il peut se permettre certaines libertés qu’il ne s’autorise jamais en temps normal.

@Ivy Waterhouse :l:



:l: :

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyJeu 4 Fév 2021 - 23:41

« C’est qu’une impression. » Je soupire, je sais que c’est faux, pourtant, je n’ai pas la force de me battre avec lui ce soir. Un jour j’arriverai à lui faire comprendre que je me livre à lui, comme je ne l’ai jamais fait, et que j’ai besoin d’un retour. J’ai besoin qu’il aille plus loin que de simples mots. Quand lui dit qu’on est amis, moi je lui dévoile les choses les plus difficiles que j’ai vécu depuis le début de mon existence pour le lui montrer. Je ne sais pas ce qu’il ressent, et très difficilement ce qu’il pense. Mais je ne veux pas le lui reprocher ce soir. J’ai encore la tête dans les étoiles, même si le fait que je sois en train de redescendre soit en train d’embrumer le ciel qui était jusque là bien assez dégagé pour que je tente de tout oublier. J’aimerais ne pas y penser, mais je sais que je suis dans cette appartement pour parler à Kieran. Je sais que j’en ai besoin, mais je ne sais pas pourquoi. J’ai fait croire à Martin pendant des jours que je n’avais aucun problème avec ça, je n’ai pas voulu pleurer après ce pseudo accouchement, et pourtant les souvenirs ne cessent de tourner dans mon esprit. C’est affreux, et je ne sais pas comment je pourrais bien m’en débarrasser. Je ne veux pas de tout ça, je n’en ai jamais voulu, et je ne sais pas pourquoi on m’oblige à vivre une chose pareille. Personne ne devrait avoir à vivre ça un jour. Je sais que Kieran ne me juge pas, et qu’il ne le fera jamais. En tout cas, certainement pas à ce sujet.

Je lui annonce ça de but en blanc dans sa cuisine. J’entends le verre qui se casse, je l’entends jurer, mais c’est comme si j’étais loin dans ma tête, dans un autre univers. Un univers où tout ça ne serait qu’un cauchemar. Je déglutis, mais je ne pleure pas. Cette fois, c’est moi qui évite son regard, parce que je ne veux pas qu’il arrive à comprendre quelque chose que je suis encore incapable d’accepter moi-même. Je vis un enfer intérieur, un véritable combat entre le déni et la tristesse, que j’essaie de faire taire dès la première ligne de cocaïne du matin. Celle que j’avais promis de ne jamais prendre seule, on se l’était dit avec Jack. Mais, encore une fois, je n’ai pas tenu ma promesse. « Comme tu veux, alors. » Je ne sais pas si c’est vraiment ce que je veux, je ne sais plus rien de rien. Je me demande si je n’ai pas besoin que quelqu’un arrive à me secouer réellement. Ma respiration est contrôlée, mais les battements de mon coeur ne le sont pas. « Je ne crois pas que tu puisses. » “Je suis capable d’absolument tout et n’importe quoi.” C’est ce que j’aimerais pouvoir croire, même si je sais que je commence seulement à me rendre compte que tout ça me dépasse bien plus que je n’aurais pu l’imaginer. Je déteste cette sensation de vide. Comment est ce que je peux me sentir vide alors que je ne voulais pas de cet enfant, alors que je n’étais pas au courant que j’étais enceinte depuis près de 7 mois. Ca m’énerve, et c’est la colère qui sort le plus dans un premier temps. Je me fiche de savoir si c’est normal ou non, et je ne veux l’avis d’aucun psychologue. C’est sûrement pour ça que j’ai évité chacun des rendez-vous que l’hôpital a voulu me donner.

« T’as bien fait de venir. » Je ne sais pas si j’ai bien fait de venir, je ne sais même pas si j’ai bien fait d’en parler à une autre personne en réalité. J’ai l’impression que ça rend tout ça encore plus réel, et je n’en ai pas envie. Je veux que ça disparaisse, mais je sais maintenant que c’est impossible. Je serre les dents, je reste contre lui pendant un long moment alors qu’il se laisse aller à me prendre dans ses bras. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de marque d’affection, surtout venant du jeune homme, alors j’en profite tant que j’ai l’impression que ça m’aide un peu, que je me sens un peu moins malheureuse pendant quelques minutes. Malheureuse, plus je passe de temps avec Kieran plus je mets des mots terrifiants sur mon état. “J’en sais rien.” Parce qu’il sait, et que je l’oblige à endosser ce fardeau avec moi alors qu’il est peut-être trop fragile.

« Ce n’est pas ta faute, Ivy. » Son ton est plus assuré, plus ferme, et pourtant, il ne me fait pas changer d’avis. Il ne sait pas ce que j’ai fait de mes soirées et de mes nuits pendant ces sept mois. Il ne sait pas à quel point ce bébé a dû s’accrocher à la vie jusqu’au bout avant d’abandonner et de se laisser partir. Il ne sait pas que j’ai tuer l’être qui avait décidé de se développer en cachette sous mon nombril. Je m’éloigne de lui, j’ai soudainement besoin de mon espace pour tenter de respirer un peu mieux. « Je suis inquiet pour toi, c’est différent. » Je pince les lèvres, je mords l’intérieur de ma joue, parce que je m’interdis de pleurer. Il est hors de question qu’il s’inquiète encore plus pour moi, hors de question que je m’écroule, je reste digne, et je reste forte, autant de temps que je le pourrai. “Je vais bien.” Et ça, c’est le plus gros mensonge qu’il aura entendu ce soir. Il en fallait bien au moins un au milieu de tous ces aveux et de toute cette sincérité. « Tu le penses vraiment ou tu te dis qu’à force d’être détachée, tu le seras réellement ? » Je me mords la langue et je me dirige vers son salon. Il n’a pas le droit de me dire une chose pareille, pas le droit de comprendre trop ce qui se passe dans mon esprit. “Je me dis que j’aurais peut-être pas dû me réveiller…” Ma voix est à peine audible, même moi j’ai du mal à réellement entendre et comprendre ce que je dis. Je ne sais plus où j’en suis, je suis perdue et il est le seul à avoir le droit d’assister à la descente aux enfers en direct. « T’as pas à faire semblant avec moi, tu sais. » Je fais semblant avec absolument tout le monde, même avec moi-même. Je soupire fortement en m’allongeant et en regardant vers le plafond. “J’ai besoin de faire semblant avec tout le monde.” Je ris légèrement, un rire nerveux, désespéré, mais je ne pleure pas, j’attends seulement que le temps passe et qu’on se décide à changer de sujet pour faire comme si cette soirée n’avait jamais existé. « Enfin, tu peux faire semblant, oui, mais tu peux aussi te libérer de tout ça, si tu en as besoin. » “Y’a pas de façon de se libérer de tout ça Kieran.” Si j’ai le malheur de fermer les yeux, je suis encore capable de me souvenir parfaitement de la forme du visage de cette petite fille. “C’était une fille.” Je ne sais pas si je l’ai déjà dit, mais quitte à briser le coeur de toutes les personnes dans cette maison, je continue sur ma lancée. Je mords ma lèvre inférieure. Dis moi Kieran, explique moi comment je vais bien pouvoir me libérer de tout ça. J’attends le remède miracle, même si je sais qu’il n’y en a aucun. « On fera comme tu veux. » Je hoche la tête réalisant à peine ce qu’il dit, tentant de me souvenirs quelles annonces je voulais lui faire il y a encore quelques minutes pour faire passer l’information un peu plus facilement. « Mais ce n’est pas ta faute, Ivy et je te le répéterai autant de fois qu’il le faudra. » “Arrête…” Parce que s’il continue comme ça mon humeur va changer, parce qu’il ne sait rien et que moi je sais tout ce que j’ai fait. Je ne me suis jamais vantée de prendre de la drogue face au jeune homme, et certainement pas depuis que c’est devenu la seule raison pour laquelle j’ouvre les yeux le matin. « Ce n’est pas ta faute, tu as le droit d’aller mal et ça n’enlève rien à ta force. » Il se répète et mon cerveau n’a pas envie d’accepter ce qu’il dit, mon corps non plus. Je me rassois rapidement sur le canapé pour lui faire face, les yeux brillants. “Si elle n’a pas voulu se montrer, c’était de ma faute, et si elle est morte, c’est parce que pendant 7 mois j’ai enchaîné les soirées, les cuites, et les rails de cocaïne Kieran. Les docteurs savent même pas comment elle a pu tenir le coup aussi longtemps.” Et c’est certainement à cet instant que je sais que je suis une personne affreuse. Une personne qui ne pleure même pas lorsqu’elle parle de son propre enfant qui est mort il y a quelques semaines. Le seul et unique enfant que j’aurais pu avoir dans ma vie. Mais ça ne compte pas, ce n’est rien, je n’en voulais pas de toute façon.

Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyLun 15 Fév 2021 - 22:28

Il n’a pas la prétention de croire que tout le monde cède à ses mensonges, encore moins Ivy. Il n’a pas plus la prétention de croire qu’il est capable de la cerner – leurs échanges lui ont démontré le contraire à plusieurs reprises. Ainsi, le silence dont fait preuve la jeune femme ne l’étonne guère et si d’ordinaire Kieran fait de son mieux pour passer pour plus idiot qu’il ne l’est, il ne fera pas cet affront à Ivy. Elle sait probablement qu’il lui ment ouvertement – ou du moins, qu’il lui cache des choses puisqu’on ne peut pas réellement parler de mensonge lorsqu’il ne daigne simplement pas parler – et il n’a aucune envie de la faire fuir en poursuivant sur cette voie-là, malgré ce qu’il peut faire penser. Oui, Kieran, pour quelqu’un qui évite le conflit tant qu’il le peut, tu ne trouves pas cela ironique de persister auprès d’Ivy en prétendant que tout ceci n’est qu’une impression ? C’est ce qu’il me semblait. Pour autant, inutile de l’enfoncer plus qu’il ne le fait seul, ainsi je me range du côté d’Ivy et je pars du principe que le silence équivaut à l’approbation que le sujet est clos.  

De toute évidence, celui qui s’ouvre par la suite implique le même silence lorsque Kieran se retrouve littéralement sans voix face à cette annonce. Les informations ne montent pas jusqu’à son cerveau et si le contexte prête à une blague vaseuse quant à son intelligence (que tu possèdes, Kieran, quoi que tu puisses en croire), je reconnais volontiers que je ne suis moi-même pas d’une grande aide afin d’enclencher le circuit qui lui fera comprendre ce qu’il en est réellement. Il faut plusieurs minutes ponctuées d’une grossièreté certaine avant que nous soyons réellement en mesure de réagir. Ivy a perdu l’enfant qu’elle portait et bien que j’envoie un nombre incalculable de questions à la minute, je suis aussi celui qui fait le tri dans l’esprit de Kieran pour ne pas l’encombrer plus que nécessaire. Quelle est l’utilité de connaître l’identité du père du bébé, de savoir comment cela est médicalement possible, quelle est précisément l’intervention qu’elle a pu subir et comment les médecins ont pu lui annoncer cette terrible nouvelle, quand l’essentiel réside en une seule question : comment le vit-elle ? Si la question semble simple, la réponse est beaucoup plus complexe, comme il le découvre alors qu’Ivy semble volontairement éviter le sujet, banaliser celui-ci, même, alors qu’elle est en droit de souffrir. Voyez-vous, je n’ai jamais vraiment réussi à avoir une opinion sur la jeune femme et si Kieran s’est presque aussitôt attachée à elle lorsqu’il a compris qu’elle faisait peur plus qu’elle ne mordait, je suis néanmoins resté sur mes gardes – la personnalité de la jeune femme étant bien trop opposée à celle de notre protagoniste pour que j’encourage le fait de lui offrir sa confiance aveugle. Mais elle a réussi à m’attendrir comme elle l’a fait avec Kieran ; au point où cette impuissance qu’il ressent est également la mienne. Si nous ne pouvons dicter la conduite à adopter, c’est à elle de le faire ; même si prétendre que rien n’a existé me semble particulièrement difficile. “Je suis capable d’absolument tout et n’importe quoi.” Il veut bien la croire. Je le veux aussi. Mais dans un autre contexte, dans celui d’une vie qui n’aurait jamais dû connaître une telle tragédie – dès le moment où celle-ci a frappé, tout justifie d’être remis en question. « Je sais bien, Ivy. » Un sourire pincé sur les lèvres pour dédramatiser un court instant, pour que durant cette seconde elle puisse s’autoriser à revenir en arrière, du temps où tout ceci n’existait pas, du temps où elle avait encore le droit à cette insouciance qu’elle ne retrouvera pas avec longtemps. « Mais ça, c’est… enfin, c’est plus grand que tout ce que tu as dû traverser. » Plus grand qu’elle, en d’autres termes ; plus grand, au point de justifier que cette fois-ci, elle ne sera peut-être pas capable de tout et n’importe quoi, que c’est normal et qu’elle est en droit de ne pas essayer autant qu’elle n’en est pas moins forte si elle l’accepte.

Ses bras encerclent la frêle silhouette de la jeune femme, traduisant d’un soutien qu’il n’arrive pas à lui offrir verbalement malgré toutes ses tentatives. Malgré nos tentatives, parce que Kieran n’est pas le seul à devoir porter ce blâme, j’en suis tout autant responsable alors qu’aucun de nous n’arrive à trouver les mots pour la jeune femme. Pourtant, elle les mérite. Elle mériterait d’être soutenue comme elle le mérite, d’être épaulée durant cette épreuve qu’aucun être humain ne devrait connaître. Elle mériterait tant d’autres choses encore durant ce moment, mais elle ne devra se contenter que de la présence et l’écoute d’un Kieran qui murmure à son oreille : « je t’assure » pour lui confirmer qu’elle peut avoir confiance en lui. Que malgré sa maladresse et son air benêt, il reste un ami particulièrement loyal et disponible, qui l’écoutera une nuit entière et toutes les suivantes s’il le faut. « De toute façon, c’est trop tard, maintenant, je te laisse pas repartir dans ton état. » Il souligne avec un léger sourire tandis qu’il prend un instant pour verrouiller la porte. Pas qu’il veuille l’enfermer ici – elle est en réalité parfaitement libre de quitter les lieux – mais parce qu’il est lui-même pas en sécurité si cette porte n’est pas fermée au monde extérieur. Mais pour l’heure, cela illustre surtout parfaitement son propos et c’est exactement ce qu’il recherche.

Et même si l’incertitude règne dans nos propos, j’impose à Kieran d’user de ce ton ferme qu’il n’utilise pas d’ordinaire pour certifier à Ivy que ce n’est pas sa faute et que ça ne le sera jamais. À vrai dire, il n’en sait rien et moi-même je n’ai guère les connaissances nécessaires pour approuver ou non de tels propos, néanmoins elle n’a pas décidé de perdre ce bébé, pas plus qu’elle a volontairement fermé les yeux sur son existence. “Je vais bien.”. « Hm, hm. » Je lui impose de ne pas répondre parce qu’il ne doit pas oublier qu’il n’est pas dans l’esprit de la jeune femme et qu’il ne peut lui confirmer que ce n’est pas le cas, même si son cœur et son corps la trahissent. Bien sûr qu’elle va mal, mais quelle est l’importance de le souligner ? Il peut simplement lui faire comprendre qu’il n’est pas dupe, mais qu’ils feront comme elle le souhaite ; et que fermer les yeux sur certaines choses semblent être une option envisageable. Il la laisse reprendre sa liberté alors qu’elle se dirige vers le salon, d’où il la suit pour l’entendre et lorsque c’est le cas, il s’offusque aussitôt – bien que ce soit l’hôpital qui se fout de la charité si vous voulez mon avis, mais là n’est pas le sujet. « Dis pas ça, Ivy. » Là-aussi son ton est ferme, bien qu’il soit conscient qu’être catégorique sur un sujet qui ne le concerne pas pourrait être mal perçu. « C’est ce que tu te dis maintenant, mais je t’assure qu’un jour, ce ne sera plus le cas. » Il lui ment tout le temps ? Il n’en dit jamais assez ? Pourtant, ceci est la confession la plus sincère et privée qu’il puisse lui faire – mais il n’expliquera pas pourquoi. Il le sait, c’est tout et il le partage ; parce que son cœur a fait un bond lorsqu’elle a envisagé cette perspective. “J’ai besoin de faire semblant avec tout le monde.” « Et pourquoi ça ? » Es-tu sûr de vouloir aller sur cette voie, Kieran ? De l’interroger alors qu’elle semble claire quant au fait qu’elle n’en a aucune envie ? Pourtant, il persiste, il prend le risque, parce que je lui souffle à l’oreille qu’il y a une raison derrière le fait d’être venue chez lui en pleine nuit, de lui balancer une telle bombe et de vouloir se réduire au silence. Elle ne veut pas en parler, mais elle a besoin. Je n’ai pas l’assurance d’avoir raison, je fais même prendre à Kieran un risque qui pourrait lui coûter une précieuse amitié, mais les indices font sens pour moi. « Je sais. » Qu’il finit par admettre lorsqu’elle souligne le fait qu’il n’y a pas de façon de se libérer de ça – si seulement. Il sait, pourtant il ne sait rien, à cet instant, Kieran, quand il se retrouve muet face aux propos d’Ivy. Si seulement il pouvait lui prendre cette douleur et l’aider à s’en débarrasser ; mais il ne le peut pas et l’impuissance est peut-être la pire des souffrances. Et lorsqu’elle poursuit, lorsqu’elle parle de cette petite fille, Kieran se mord la lèvre. Oh, n’allez pas croire que le fait d’être sensible nécessite qu’il pleure, il ne pleure jamais Kieran malgré les a priori. Il ne pleure pas pour cette enfant perdue, il ne pleure pas pour le mal-être de son amie sur lequel il ne peut agir. À défaut, le jeune homme se contente de s’asseoir sur la table basse face au canapé, simplement pour montrer que, malgré son silence, il est là et il le restera. Tout ce qu’il sait, tout ce que je l’aide à savoir, c’est qu’Ivy n’est pas responsable et malgré ses supplications pour qu’il cesse, il n’y arrive pas Kieran, l’intérêt de son amie primant sur tout le reste.

Et il devrait se taire, Kieran. Il devrait se taire alors que sa bienveillance poussée à l’extrême a convaincu la jeune femme de réagir ; ses yeux brillants lui brisent le cœur, son discours encore plus. « Tu en prends toujours ? » Elle en prenait avant ; elle en prend toujours. C’est le constat, peut-être biaisé par sa propre expérience en la matière. Et je suis surpris de la facilité avec laquelle il lui offre son regard, qu’il le maintient pour obtenir des réponses. Je ne sais pas s’il veut juger ou s’il est simplement brusqué par cette information. Il savait qu’elle consommait des drogues dures, elle lui avait fait comprendre qu’il n’avait pas son mot à dire et il en était parfaitement conscient. Je l’avais aidé à reléguer ce détail dans les méandres de sa mémoire, dans cette partie qu’il prend soin de verrouiller à double tour tant elle contient un bric-à-brac d’opinions, de souffrances et de souvenirs auxquels il refuse de se confronter, comme le fait que l’une de ses amies les plus chères puisse prendre le même chemin que ceux qui auraient dû l’élever. Que ces paradis artificiels soient toujours plus forts que l’amour qu’ils peuvent porter à leur proche et il aimerait lui demander, à Ivy, pourquoi c’est si important pour elle, pour qu’elle nuise à sa santé et – désormais – à celle de son enfant. Pourquoi est-ce qu’une euphorie passagère justifie de mettre en péril en vie entière. Mais la question lui a aussi échappé des lèvres de par son propre ressenti, de sa propre incompréhension sur la question ; il sait qu’il n’a pas d’avis à émettre, autant qu’il sait que les situations sont différentes. « Ivy... » Il débute, radoucissant sa voix tandis que sa main se pose sur la sienne et qu’il se rapproche légèrement à effleurer ses genoux des siens. « Toi, tu savais pas qu’elle était là. » Il souligne dans un premier temps, tandis qu’il quémande, pour une fois, ma présence. Chasse ces pensées, je t’en supplie. Ces pensées qui le heurtent plus qu’il ne le voudrait, ces opinions bien arrêtées qui pourraient l’empêcher d’offrir le soutien que son amie mérite simplement parce qu’il ne comprend pas son choix ; pire, il le juge. Mais il est en droit de le faire, Kieran, parce qu’il en a été la première victime, quoi qu’on puisse penser du monde de clichés dans lequel il évolue. « Regarde-moi et dis-moi que si tu savais, tu aurais agi exactement pareil. » Il demande en essayant de chercher son regard alors que je l’entends supplier qu’elle ne lui dise pas qu’elle l’aurait fait. Que si elle avait eu connaissance de ce petit être dans son ventre, elle aurait continué à mener le même train de vie simplement par pure égocentrisme, par pure insouciance. Ivy, je t’en supplie, ne sois pas comme eux. « Je ne pense pas que tu en aurais été capable. » Il s’ose, reprenant rapidement la parole pour l’empêcher de le couper. « Je ne pense pas que tu aurais voulu lui faire du mal volontairement. » Il lui assure alors qu’il espère, encore et encore, qu’elle lui donnera raison. « Je dis pas que ça aurait été facile ou que tu n’aurais pas fait d’erreurs, mais tu n’aurais pas fait ça. » Tu n’aurais pas continué à te perdre sur cette voie-là simplement pour lui faire du mal, pour l’empêcher de grandir et t’assures qu’elle abandonne la partie avant même d’être née. « Et j’imagine que tu ne pourras pas te débarrasser de te culpabilité avant longtemps, mais si tu avais su, je suis persuadé que les choses auraient été différentes. » Peut-être qu’elle aurait avorté, peut-être qu’elle l’aurait gardé, mais elle n’aurait jamais mis en danger la santé de cet enfant. « Mais tu ne savais pas, Ivy, alors comment tu aurais pu agir autrement ? Tu sais les risques auxquels tu t’exposes avec… ça, mais tu ne savais pas que tu l’exposais elle-aussi et personne ne le savait. » Pas plus ces médecins qui semblent particulièrement enclins à accentuer la faute sur elle s’ils ont mentionné la manière dont a dû s’accrocher cet enfant. « Il n’y a pas d’autres fautifs qu’un concours de circonstances particulièrement foireux. » Il conclut, tandis que ses lèvres tentent de s’étirer en un sourire. Le hasard, le destin, le karma, peu importe son nom ; c’est bien son rôle d’être le fautif de toutes les choses qu’eux, ne peuvent pas maîtriser.

@Ivy Waterhouse :l:



:l: :

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyDim 14 Mar 2021 - 21:24

Les mensonges. Ma vie en est remplie depuis que je suis jeune. On est obligés de vivre dans le mensonge quand on vit dans le monde des médias. J’ai grandi comme ça, et je ne m’en plains pas. Je ne sais pas comment me débarrasser de tout ça, et on ne peut pas dire que j’en ai réellement envie. Je continue sur cette voie là. Je me mets des œillères, j’érige un mur autour de mon coeur, encore plus grand qu’il ne l’était déjà avant. Je veux pas de toute cette vie et de ces souvenirs, je veux retrouver mon père et la vie que j’ai quitté il y a des mois, je veux retourner à Sydney. Si j’y étais restée, jamais rien de tout ça ne serait arrivé. Mon souffle est court mais je retiens mes larmes, je ne dois pas pleurer, pas devant Kieran. Devant personne en réalité. Même Martin ne m’a pas vu pleurer après l’accouchement. Je ne pleure pas, je n’en ai pas le droit, pas après ce que j’ai fait à ce bébé. Le jeune homme ne parle pas, il ne se confie pas et je n’ai pas envie de me battre avec lui ce soir. Je ne sais pas s’il me parlera un jour, je ne sais pas si un jour il aura autant confiance en moi que j’ai confiance en lui, et ça m’énerve bien plus que ça ne le devrait. J’ai l’impression de m’ouvrir sans avoir le droit à rien en retour, et ça me terrifie. Mais ce soir, je ne renchéris pas, je ne lui pose pas de question, parce que mon esprit est bien trop occupé par le visage de cette petite fille que j’ai tué. « Je sais bien, Ivy. » Je suis capable de tout est n’importe quoi, c’est le plus beau des mensonges. Parce que depuis des semaines, je ne suis capable de rien, même pas de passer une journée complète sobre sans avoir envie de hurler tant j’ai mal dans tout le corps. Une douleur sourde et qui n’a pas de sens, une douleur qui n’existe pas vraiment et je le sais très bien. Même mon corps veut que je hurle, que je pleure et que j’accepte le deuil, mais ma tête ne veut pas, mon esprit refuse d’admettre qu’elle a bien existé, et que je ne pourrai jamais l’oublier. « Mais ça, c’est… enfin, c’est plus grand que tout ce que tu as dû traverser. » Je soupire, je crois qu’il compte démonter toutes mes tentatives de mensonge. Il casse tout et je le déteste à cet instant. “Tu sais pas…” C’est vrai qu’il ne sait rien de tout ce qui a bien pu m’arriver, je suis aussi loquace que lui quand il s’agit d’évoquer mon passé, c’est à dire qu’il ne connait rien de moi et je ne connais rien de lui. Et pourtant, je n’imagine même plus ma vie sans l’avoir à mes côtés. Je savais que c’était dangereux de s’attacher, de trouver des amis, je le savais et pourtant il est entré dans ma vie sans que je n’ai eu l’occasion de le voir réellement arriver. C’était un jeu, un type qui était trop naïf et à qui je plaisais. Il n’arrivait pas à aligner deux mots face à moi quand je le fixais. Et aujourd’hui, je suis là à lui parler de l’expérience la plus traumatisante de toute ma vie, en évitant son regard. J’ai besoin de lui sans pouvoir expliquer pourquoi, et je m’en veux pour ça aussi.

Je me retrouve dans les bras du brun et je n’ai pas envie d’en bouger. Il n’est pas friand de ce genre de marques d’affection Kieran, alors je devine qu’il ne sait simplement pas quoi dire, et je le comprends. On a pas de cours à l’école qui nous explique comment réconforter une cinglée qui vient de nous annoncer qu’elle avait accouché d’un bébé mort. « je t’assure » Je me dis encore que j’aurais mieux fait de rester chez moi et de me taire, de ne parler à personne de tout ça. Pourtant je me sens bien dans ses bras, en sécurité, et ça faisait une éternité que je n’avais pas ressenti une chose pareille. On se détache parce que je m’éloigne. Parce que je sens que je me laisse trop aller et que je suis au bord des larmes. « De toute façon, c’est trop tard, maintenant, je te laisse pas repartir dans ton état. » Un soupir de soulagement s’échappe d’entre mes lèvres, je n’avais aucune envie de partir de son appartement. “Tu me séquestres ?” Je tente de faire dans l’humour même si je sais qu’il est terriblement inquiet. Et un léger détail me traverse l’esprit, je n’ai presque rien sur moi pour demain, mais je secoue la tête, je ne peux pas penser à ça, pas maintenant. De toute façon, je n’ai pas besoin de ces quelques grammes de poudre pour vivre. Continues d’essayer de t’en convaincre Ivy, c’est bien.

Je m’éloigne un peu de lui, je dois mettre de la distance, dans tous les sens du terme. Etonnement, cette conversation m’aide à revenir au vrai monde, et j’aimerais pouvoir replonger dans le monde des rêves et des soirées, parce que la douleur commence à prendre possession de moi et je déteste ça. « Dis pas ça, Ivy. » Bien sûr qu’il ne veut pas entendre de tels mots, j’aurais détesté les entendre sortir de sa bouche aussi. Mes épaules s’affaissent parce que je n’ai plus de forces, et que je n’ai aucune idée de comment me sortir de tout ça. Donc ça aurait peut-être été la bonne solution, celle qui m’aurait évité de ressentir toutes ces émotions affreuses. “J’aurais manqué aux magazines.” L’humour est réellement ma meilleure arme de défense à cet instant, je ferme les yeux et je sais que je ne tiendrai plus longtemps. Parce que Kieran a décidé de creuser aujourd’hui et d’essayer de faire tomber les barrières, et j’ai l’impression qu’il serait le seul à pouvoir vraiment le faire. C’est certainement pour ça que je me suis éloignée, que je suis maintenant à plus de deux mètres de lui, parce que je dois me reprendre, et je dois passer à autre chose. Ça ne devrait pas être si difficile pourtant. « C’est ce que tu te dis maintenant, mais je t’assure qu’un jour, ce ne sera plus le cas. » Je croise son regard, est ce que c’est vrai ? “C’est pas elle qui aurait dû partir…” C’était une vie pour une autre, comme quoi finalement il y avait peut-être un fond d’instinct maternel en moi avant toute cette tragédie. Pour le moment, je ne peux pas le croire, parce que je suis persuadée que le vide que je ressens en moi ne s’apaisera jamais. « Je sais. » Il sait, et il ne m’aide pas, donc il n’y a vraiment aucune solution et je suis encore plus désespérée, Kieran est incapable de trouver la solution, comment est ce que moi je pourrais la trouver ?

Il me pousse hors de mes limites, il pose trop de questions, il comprend bien trop facilement ce qu’il se passe dans ma tête et j’ai envie de lui hurler dessus pour ça. Il se passe des centaines de choses différentes dans ma tête. Je m’imagine partir de cet appartement sans lui demander son avis, lui hurler dessus parce qu’il n’a pas le droit de dire tout ça parce qu’il ne sait rien de rien, me mettre à pleurer pendant des heures dans ses bras sans rien dire de plus. Et pourtant, ce que je pense passe la barrière de mes lèvres sans que je ne le calcule. Je suis assise sur le canapé et il se place en face de moi. Il tente de capter mon regard quand moi, la seule chose que je veux faire, c’est l’éviter. Les rôles sont inversés cette fois. « Tu en prends toujours ? » Est ce que c’est vraiment la question à poser ? Il connaît déjà la réponse, il a bien vu dans quel état je suis rentrée dans son appartement. Et il sait que ce n’était pas dû à trop de verres de champagne, c’était bien plus fort que ça. “Kieran…” Je souffle son prénom sans répondre, parce que ça ne lui plairait pas et que je n’ai pas besoin qu’il me fasse la leçon sur tout ça. « Ivy... » Sa main attrape la mienne et j’enlace mes doigts aux siens parce que j’ai besoin de ce contact qui me dit qu’il ne m’en veut pas. Qu’il ne trouve pas que je suis une personne affreuse, même après tout ce que je viens de lui raconter. Comment est-ce qu’il peut penser ça ? « Toi, tu savais pas qu’elle était là. » “J’aurais dû le savoir.” Ma main libre passe sur mon visage, je suis au bord du précipice, mon souffle est court et j’ai mal partout. J’aurais dû savoir qu’un être vivant grandissait en moi, j’aurais dû être au courant, la ressentir au plus profond de moi. Et si je l’avais senti ? Si j’avais fait tout ça pour la perdre, pour ne pas prendre la décision de l’élever ou de l’abandonner ? Et si c’était encore plus de ma faute que je ne peux l’imaginer ? « Regarde-moi et dis-moi que si tu savais, tu aurais agi exactement pareil. » Il pose la question qui fait mal et je n’ai aucune envie de lui répondre. Je ne connais pas la réponse, je n’ai pas envie de la connaître. Je ne le regarde pas, il y a trop d’espoirs dans ses yeux, il n’y a que dans ses yeux à lui que je peux m’imaginer être une belle personne de temps à autre. Il n’y a que lui qui trouve mes bons côtés, qui n’a pas hurlé à la seconde où j’ai expliqué qu’elle était morte par ma faute, il n’a même pas eu une mine de dégoût, et je continue de me demander comment il peut réussir à être aussi compréhensif.

« Je ne pense pas que tu en aurais été capable. » Il répond à ma place et j’ai l’impression qu’il essaie de me convaincre autant qu’il essaie de se convaincre lui-même. « Je ne pense pas que tu aurais voulu lui faire du mal volontairement. » Cette idée ravive la douleur au creux de mon ventre, désespérément vide. « Je dis pas que ça aurait été facile ou que tu n’aurais pas fait d’erreurs, mais tu n’aurais pas fait ça. Et j’imagine que tu ne pourras pas te débarrasser de te culpabilité avant longtemps, mais si tu avais su, je suis persuadé que les choses auraient été différentes. » “Comment tu peux être sûr de ça ?” Mon coeur est pendu à ses lèvres, comme s’il savait tout alors que mon cerveau avait décidé de fonctionner au ralenti. J’ai besoin d’aide, et je suis seulement venue la chercher auprès de Kieran, en sachant pourtant que j’allais le briser en lui annonçant tout ça. Il me paraît fragile Kieran, et je suis à mille lieues de me douter à quel point il est fort en réalité, et tout ce qu’il a dû traverser dans sa vie. « Mais tu ne savais pas, Ivy, alors comment tu aurais pu agir autrement ? Tu sais les risques auxquels tu t’exposes avec… ça, mais tu ne savais pas que tu l’exposais elle-aussi et personne ne le savait. » Je resserre ses doigts, je ferme les yeux et je déteste cette larme qui roule sur ma joue. Je ne suis aucunement fautive à ses yeux. « Il n’y a pas d’autres fautifs qu’un concours de circonstances particulièrement foireux. » Un concours de circonstances de merde, voilà comment il appelle ça.

Je me décale légèrement sur le canapé et le tire pour qu’il s’assoit à côté de moi. Je ne lui demande pas son avis cette fois, parce que je me rends compte que j’ai besoin qu’il passe à nouveau ses bras autour de moi. C’est juste ce soir, juste parce que tout s’écroule et qu’il est le seul à vouloir essayer de ramasser pour que j’aille un peu mieux. Je pose ma tête contre son torse et replis mes jambes contre moi, je me dis que comme ça, il ne pourra plus voir mon visage, il ne pourra plus chercher mon regard et il ne verra aucune larme. Je sens que la question lui a brûlé les lèvres, alors je me justifie dans un soupir, même si je sais que rien n’excuse que je me réfugie dans la cocaïne. “Ca calme la douleur, et ça m’empêche de dormir trop longtemps…” Les cauchemars sont affreux, les visions de la petite qui aurait pleuré aussi. “Pendant que j’étais à l’hôpital, quand ils m’ont dit que j’étais….” Je ne peux pas dire le mot, il le comprendra tout seul. “Mon ventre a grossi dans la minute qui suivait… j’étais énorme…” Le souvenir est encore clair, je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas m’effondrer devant lui, même si, encore une fois, les informations viennent dans le désordre. “Je l’ai senti quelques minutes, et maintenant la seule chose que je sens c’est le vide. Je déteste ça…” Je regretterai demain d’avoir trop parlé, de trop m’être confiée alors qu’il ne fait pas ça le jeune homme. Il sera le seul à savoir, et il sait que s’il en reparle un jour je serais capable de l’assassiner de mes propres mains.
Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyVen 2 Avr 2021 - 22:10

“Tu sais pas…” Elle a raison, il ne sait pas. Il ne sait rien de son passé, de son histoire, tout comme elle ne sait rien de la sienne, comme un accord tacite passé à l’époque de Race of Australia visant à n’exister qu’à partir du moment où ils se sont rencontrés. Ça lui a toujours convenu et malgré les quelques mots de la jeune femme qui semble, encore une fois, banaliser l’événement, il n’est pas dupe et il n’a pas besoin de connaître son passé pour se douter que rien de tout ce qu’elle a pu vivre n’est équivalent à ce qu’elle traverse à cet instant. Il n’a jamais vécu cette situation, il ne peut qu’imaginer, mais il ne faut pas être un génie pour comprendre que perdre un enfant est probablement la plus grande des douleurs. Et bien qu’il se taise pour ne pas envenimer les choses, pour ne pas faire usage d’une affirmation qui pourrait sonner comme une provocation, le regard qu’il glisse sur elle lui fait comprendre qu’il en doute – sans oser la brusquer, sans oser l’affirmer, comme toujours. Mais il doute, Kieran et pour une fois je peux témoigner d’une certaine confiance en lui à ce constat ; dommage que le contexte de l’émergence d’une telle assurance ne se prête pas à la verbaliser. Il y a une autre chose dont il est certain, c’est que jamais Ivy ne quittera cet appartement dans cet état. Cet état incluant le deuil qu’elle fait que les substances qui sont supposées l’aider (même s’il n’y croit pas un seul instant). Il se passe néanmoins de tout commentaire, même si je sens que son envie est grande de verbaliser son désaccord quant à ces abus. Le moment ne s’y prête pas et s’il veut être un véritable ami, c’est son écoute qu’il doit lui offrir tandis que ses yeux, eux, se ferment sur le reste. Sur cet aspect-là, du moins, alors qu’il n’est pas difficile de deviner à quel point elle est chamboulée. N’importe qui serait outré de son attitude, n’hésiterait pas à le souligner pour tenter de la faire réagir. Mais si le jeune homme sait qu’il ignore beaucoup de choses sur la blonde face à lui, il la côtoie depuis un certain temps pour savoir que l’indifférence, bien que ce soit un trait de caractère, qu’elle offre aujourd’hui n’a rien à voir avec celle qu’elle offre d’ordinaire au reste du monde. Il ne la laissera pas partir dans de telles conditions, ni ce soir, ni les jours qui suivront s’il le faut ; le canapé est assez grand et confortable pour en faire son nouveau lit, autant qu’ils pourraient partager le sien sans que ce soit une première. “Tu me séquestres ?” Un rire triste résonne entre ses lèvres tandis qu’il abaisse ses yeux pour capter ceux d’Ivy, désormais libérée de ses bras bien qu’il regrette déjà l’instant où il n’avait pas à croiser son regard mouillé qui ne fait qu’accentuer son impuissance. « Une assignation à résidence, nuance. C’est plus politiquement correct. » Il a presque envie de plaisanter sur le fait que le terme n’est pas tout à fait le bon ; qu’elle pourrait s’échapper en sautant par la fenêtre, par exemple, mais je lui suggère que toutes tentatives de plaisanteries est déplacée compte tenu de la situation et que seule la jeune femme peut se permettre de réagir ainsi – on s’y connaît bien en mécanisme de défense, Kieran, pas vrai ? Et tout humour qui se terminerait par les blessures, pire, le décès d’un protagoniste est définitivement à proscrire pour ne pas qu’il s’emmêle les pinceaux dans toutes les excuses qu’il formulera par la suite. Je le connais, le gamin, et je sais que rien de bon ne pourra sortir d’une situation où il tenterait de réagir comme il le voudrait (en dédramatisant à outrance). Alors, comme souvent, il se calque sur ce qui est attendu de lui, même avec une amie proche face à laquelle il n’aurait plus aucune raison de revêtir ce masque d’imitateur. Il le fait pourtant, la voix douce, calme et les paroles qui s’essaient à être réconfortantes. Il n’en est pas moins sincère ; il pense chaque mot qui sort de sa bouche, simplement, c’est difficile pour lui de gérer une situation où, si elle la concernait, il se contenterait de fuir. Mais bien évidemment qu’il s’agit d’un conseil à proscrire, comme je le souligne, parce qu’il serait certain de mettre un terme à son amitié, histoire, il ne sait pas vraiment, avec la jeune femme s’il la plante là parce qu’il réagit mal sous la pression. Il est toujours debout, face à elle, tentant de ne pas se laisser lui-même submergé par des émotions qui, au fond, ne le concernent pas et c’est déjà une victoire ; le signe que notre duo fonctionne, Kieran, tu ne trouves pas ?

Et sur le seul sujet où il n’est pas totalement ignorant, lorsqu’elle entend qu’elle aurait dû partir à la place de cette petite fille, il ne parvient pas à trouver de multiples arguments pour s’opposer à cette idée ; l’air sur son visage et la gravité dans sa voix lui paraissent suffisants. Est-ce qu’ils seraient suffisants pour toi, Kieran, si les rôles étaient inversés ? Son regard inquiet se pose sur elle tandis qu’il la suit jusqu’au salon et je m’étonne du désarroi qu’est le sien en envisageant la situation d’un regard extérieur. L’hôpital qui se fout de la charité vu ses propres envies de disparaître, mais aussi une impression qu’il arrive à tenir le coup, quoi qu’il advienne, s’il est aussi perturbé par la possibilité de perdre Ivy et qu’il peut se mettre à la place d’un proche. “J’aurais manqué aux magazines.” Il l’observe, étonné, se demandant la part de sérieux là-dedans, ne réfléchissant pas plus longtemps pour faire entendre son ressenti – pour une fois. « Et à moi. Surtout à moi. » Il avoue, lèvres pincées. Il aurait pu lui dire qu’évidemment qu’elle aurait manqué aux magazines pour continuer sur le même ton qu’elle, mais je lui suggère que s’il y a un moment où il se doit de partager un peu de son affection, c’est à cet instant précis. Il se veut sérieux, il a probablement l’air d’un idiot, mais c’est important pour lui qu’elle le sache. “C’est pas elle qui aurait dû partir…” Il pince à nouveau les lèvres alors qu’elle insiste et qu’il se retrouve d’autant plus perturbé par cette nouvelle affirmation. « C’est pas toi non plus. Ça n’aurait dû être personne. » Personne n’aurait dû partir, il n’y a aucun choix à faire dans cette situation, aucune culpabilité de continuer à vivre quand cet enfant n’a pas eu cette chance. Ça n’aurait pas dû être elle non plus ; c’est la seule chose qu’il peut affirmer d’une situation qui le dépasse. Mais face à ces idées, ce qu’il peut confirmer, c’est qu’un jour ou l’autre, les choses iront mieux. Que toucher le fond un jour n’est pas représentatif de tout ce qui les attend et que même si elle est sent impuissante, déchirée, coupable, ça s’apaisera. Ça s’apaise toujours. Vraiment, Kieran ? Ça s’apaise jamais, Ivy. Mais elle n’a pas à le savoir.

Il regrette rapidement de s’être assis face à elle lorsqu’elle ne fait que confirmer son impression ; elle se drogue toujours et il doit soutenir son regard en essayant de prétendre que cette nouvelle ne l’atteint pas. Mais il n’est pas question de lui aujourd’hui, il n’est jamais question de lui et c’est une leçon qui lui sert mieux que jamais alors qu’il masque sa déception derrière une culpabilité à l’entente de son prénom. “Kieran…” « Désolé. » Ce ne sont pas mes affaires. Tu le penses vraiment, Halstead ? Qu’elle peut se détruire de la sorte, qu’elle peut rejeter tous ceux qui l’entourent, qu’elle peut se faire du mal à elle et aux autres, qu’elle est une grande fille qui prend ses propres décisions, qu’elle peut faire tout ça sans que ce ne soit un minimum tes affaires ? Ce qui est certain, c’est que le fait qu’elle soit venue ici ce soir le place comme témoin de cette situation et lui donne la légitimité d’enlacer ses doigts autour de ceux d’Ivy pour capter son attention, pour concrétiser ce discours qui s’échappe peu-à-peu de ses lèvres, qui ne visent pas à l’aider à guérir, mais à ne pas céder à la douleur insupportable qu’elle ressent. “J’aurais dû le savoir.” Elle se donne pour mission de dénigrer chacun de ses arguments et il s’en retrouve déstabilisé. Tu vois, Kieran, ce que je vis au quotidien ? C’est pas si drôle, n’est-ce pas ? « Entre tu aurais dû et tu aurais pu, la différence est importante, Ivy. » Si son corps ne l’avait pas trahie sur ce coup-là, si les indices étaient là, si elle s’en était doutée un seul instant ; elle aurait pu le savoir, mais elle n’avait aucune obligation à le savoir et c’est toute la différence à ses yeux. Il sait qu’elle n’aurait pas agi de la sorte si elle avait su. Elle aurait pris les décisions qui s’imposent, mais elle n’aurait pas délibérément fait souffrir cet embryon, ce bébé, peu importe la dénomination qu’on préfère ; non, il ne peut pas la croire capable de ça. C’est le visage qu’elle montre au monde entier, mais ce n’est pas celui qu’il voit au quotidien. Elle ne répond pas, alors il le fait pour elle, dans une rare tentative d’affirmation qui n’est pas déplacée, qui a toutes ses raisons de s’exprimer à cet instant précis. “Comment tu peux être sûr de ça ?” Il capte son regard, serre un peu plus ses doigts dans les siens. « Parce que je te connais. » Depuis peu de temps, sans prendre en compte son passif ; peu importe, son intuition est souvent fausse, mais il sait que face à Ivy elle est juste depuis le premier jour parce qu’elle n’a cessé de bouleverser celle-ci. « La vraie Ivy, pas celle que tu prétends être. » Celle qui a ses failles et ses blessures, celle qui se soucient des autres derrière les provocations qu’elle offre à quiconque ; il faut juste savoir lire entre les lignes. Il la connait au point de s’avancer peut-être plus que de raison lorsqu’il souligne que, malgré cette consommation qu’il n’approuve pas, il ne pense pas qu’elle aurait voulu tirer quelqu’un vers le bas avec elle, surtout pas une part d’elle-même. Une larme coule sur sa joue et il serre les dents, loin d’être mécontent lorsqu’elle l’enjoint à la rejoindre, son bras qui vient de nouveau l’encercler alors qu’il la remercie silencieusement de lui éviter la gêne de soutenir son regard en vue des propos qui sont désormais les siens. “Ca calme la douleur, et ça m’empêche de dormir trop longtemps…” Il sait très bien qu’elle répond à la question qu’il n’a osé poser et à cet instant, il aurait préféré qu’elle s’épargne ce détail. « D’accord. » Non, pas d’accord, mais ça, tu n’oses pas le dire, Kieran, n’est-ce pas ? Toutefois, s’il n’est pas d’accord, il parvient à comprendre les raisons pour lesquelles cela lui semble un refuge. ''Pendant que j’étais à l’hôpital, quand ils m’ont dit que j’étais... Mon ventre a grossi dans la minute qui suivait… j’étais énorme…” Il resserre sa pression autour de son épaule en guise de seule réponse, incapable de trouver les mots. “Je l’ai senti quelques minutes, et maintenant la seule chose que je sens c’est le vide. Je déteste ça…” Qu’est-il supposé répondre à ça ? Il l’ignore et il a peur d’être maladroit. « J’imagine que c’est normal et j’imagine qu’un jour ça s’estompera. » Il ose, avant d’ajouter : « je l’espère, en tout cas. » Il espère qu’un jour ce ne sera pas la douleur qui dictera ses pensées lorsqu’elle reverra cette scène. Elle sera toujours là, c’est certain, mais il ne voudrait pas que cela l’empêche d’avancer. « Tu te souviens, Race of Australia ? Où ta seule préoccupation c’était de me mettre mal à l’aise et la mienne c’était de te fuir ? » Il souligne, avec un léger rire, tentant d’user du même mécanisme qu’elle s’est permis quelques instants plus tôt. « Ça vaut ce que ça vaut, mais je donnerai tout pour y retourner et... je sais pas, juste te faire oublier tout ça. C’était tellement plus facile à ce moment-là.  » Pour elle, pour lui, pour eux ; il aurait préféré que cette émission ne s’arrête jamais, quitte à supporter les diverses tentatives d’Ivy pour le gêner ; il l’aurait supporté encore et encore si cela lui donnait la clé pour ne pas être aussi impuissant face à la douleur de son amie.

@Ivy Waterhouse :l:



:l: :

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyMar 27 Avr 2021 - 19:18

« Une assignation à résidence, nuance. C’est plus politiquement correct. » Je n’ai aucune envie de sortir de cet appartement. C’est sûrement pour ça que c’est lui que je suis venue voir. Parce que je savais qu’il verrait, et qu’il ne me laisserait pas tomber. Il est le seul en qui je m’autorise à avoir autant confiance, parce qu’il ne me trahit pas Kieran. Il n’est pas un espion pour la presse, il ne se rapproche pas de moi pour ma notoriété et mes réseaux. Il est là, et je ne sais même pas pourquoi, ni comment on en est arrivé là aujourd’hui. “Je bouge pas.” Pas ce soir en tout cas. J’ai besoin de sa présence, parce que j’ai l’impression qu’il est le seul à réellement essayer de comprendre ce qui se passe dans mon esprit. Pourquoi en parler à quelqu’un d’autre ? Pourquoi souffrir plus que je ne le fais déjà en racontant cette histoire encore et encore ? Kieran est le malheureux élu, et je sais très bien qu’il aurait pu se passer de toute cette histoire et des détails sordides qui vont avec. Il semble fort, sûr de lui, et je ne pense pas avoir un souvenir de Kieran comme ça. Il fait ça pour moi, il utilise toute la force et les masques qu’il peut trouver pour essayer de m’aider à remonter à la surface. Je pourrais m’excuser, sachant très bien qu’il est autant (si ce n’est plus) brisé que moi. Il a ses propres problèmes à gérer, des choses dont je n’ai jamais entendu parlé parce que je ne connais personne d’aussi secret que Kieran sur sa vie, ses sentiments et son passé.

Je m’avance vers le salon, dans cet appartement que je connais bien plus que je ne voudrais bien l’avouer. Je n’arrête plus de parler, d’ouvrir mon coeur, et les mots sortent sans même que je ne m’en rende compte. Je tente l’humour, la dérision, mais rien ne marche face à lui. Parce que j’ai l’impression qu’il sait tout et que je ne peux pas lui cacher quoi que ce soit. Pas aujourd’hui en tout cas. Et pas sur cette situation particulière. « Et à moi. Surtout à moi. » Je capte son regard. Il est sincère, je le sais, parce que moi aussi j’essaie de bien le connaître et le comprendre, même si le jeune homme est une énigme à lui tout seul. J’ignore les battements de coeur qui s’accélèrent légèrement, ce n’est pas le moment, et je ne suis même pas capable de me rendre compte de ce que ça pourrait vouloir dire. Je n’ai pas le temps pour ça, et pas l’envie. C’est ce que je crois à cet instant. “Pourquoi ?” Je ne sais pas si j’ai envie d’entendre la réponse à cette question, ni si un jour il sera capable de me donner la vraie raison. Mes pensées sont noires, et je ne m’en rends compte qu’en parlant. Parce que je n’avais même pas osé me concentrer assez longtemps pour me rendre compte d’à quel point j’allais mal. « C’est pas toi non plus. Ça n’aurait dû être personne. » Je serre les dents, je ne veux pas le croire. C’est la seule chose que j’ai trouvé, c’est tout ce qui pourrait m’aider à me faire pardonner. Penser qu’elle méritait bien plus de vivre que moi. J’échange de nouveau un regard triste avec Kieran, il ne peut pas comprendre, personne ne comprendra jamais ce qu’il est en train de se passer dans ma tête, même s’il tente de toutes ses forces. Il veut savoir si je continue de prendre de la drogue. Il le sait, il l’a vu, et je sais pertinemment que la réponse à cette question ne lui plaira pas. « Désolé. » Je me mords l’intérieur de la joue, assez longtemps pour que le goût du sang me fasse oublier que j’ai envie d’une ligne pour oublier toute cette conversation et annihiler tous mes sens.

J’aurais dû savoir qu’elle était là, qu’elle s’accrochait de toutes ses forces à le vie jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de supporter mes excès et mes conneries. J’ai perdu un enfant, et je ne sais pas si j’arriverais réellement à comprendre le sens de ces mots un jour. « Entre tu aurais dû et tu aurais pu, la différence est importante, Ivy. » Il est là pour moi, il essaie vraiment de m’aider, mais il ne sait pas que je m’enfonce un peu plus après chaque minute. Parce que, plus on discute, plus le temps passe, et plus je me rends compte de ce que j’ai fait. Nos doigts s’enlacent et le contact m’aide à me raccrocher à la réalité. « Parce que je te connais. » Personne ne me connait vraiment, mais Kieran est la personne qui a eu le droit à de vraies parties de ma personnalité et de ma vie. « La vraie Ivy, pas celle que tu prétends être. » “Y’a qu’une Ivy. Et j’aimerais que ce soit celle que tout le monde connait.” Ca c’est ce que j’aimerais. J’aimerais être réellement capable de ne rien ressentir pour quoi que ce soit et pour personne. Mais ma vie serait bien trop simple si c’était le cas. Je m’allonge dans ses bras, sans vraiment lui demander l’autorisation cette fois. Il n’a pas de mouvement de recul, alors je ne bouge pas, et je regarde le mur face à moi en laissant rouler une nouvelle larme sur ma joue. « D’accord. » Je me justifie, et je n’ai aucune idée de pourquoi je suis en train de faire une chose pareille. Il a le droit à tous les détails, même ce que je ne connaissais pas il y a encore quelques minutes. « J’imagine que c’est normal et j’imagine qu’un jour ça s’estompera. » Je l’espère, de tout mon coeur. Et j’espère aussi trouver la force d’arriver jusqu’au jour où ça ira mieux. « je l’espère, en tout cas. » Lui non plus n’est pas sûr que ça arrive, et je ne peux pas lui en vouloir. Comment est ce qu’il pourrait savoir ce que ça fait de vivre une telle expérience. Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de pire sur cette planète. J’ai envie de penser à autre chose, de m’enfuir de tout ce bordel et de toutes ces pensées qui me rongent de l’intérieur depuis des semaines. « Tu te souviens, Race of Australia ? Où ta seule préoccupation c’était de me mettre mal à l’aise et la mienne c’était de te fuir ? » Je ne peux retenir un sourire, comme s’il était en train de lire dans mes pensées. Il est doué dans les relations avec les gens quoi qu’il puisse en dire. Il est doué dans sa relation avec moi, même si on est incapable de la qualifier et d’expliquer ce que ça peut bien être entre nous. “T’essaies plus de me fuir maintenant.” Mais moi, je prends toujours beaucoup de plaisir à tenter de le mettre mal à l’aise et le sortir de sa zone de confort qu’il apprécie toujours autant. « Ça vaut ce que ça vaut, mais je donnerai tout pour y retourner et... je sais pas, juste te faire oublier tout ça. C’était tellement plus facile à ce moment-là. » Un soupir nostalgique s’échappe d’entre mes lèvres et je regarde le plafond. Les souvenirs défilent et s’enchainent. J’ai vraiment apprécié vivre toute cette aventure. Les secondes qui suivent sont silencieuses et je change de position pour rester contre lui mais être capable de croiser son regard. “Et si on partait ?” On aime fuir tous les deux non ? Alors pourquoi on le ferait pas une nouvelle fois ensemble ? “On organise rien, on part tous les deux et on essaie d’aller le plus loin possible de cette ville ?” Je n’ai plus d’argent, et je ne peux même pas proposer un jet et une villa de rêve. “Un ROA 2.0, que tous les deux.”

Revenir en haut Aller en bas
Kieran Halstead
Kieran Halstead
les cicatrices de la mémoire
les cicatrices de la mémoire
  
My life's okay - Kivy#6 MTtf4TM Présent
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe.
SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh).
STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help).
MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels.
LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi).
My life's okay - Kivy#6 4e5577e4de7ac81ddba720b316fda929
POSTS : 4054 POINTS : 200

TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡).
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022.
CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown.
RPs EN COURS : My life's okay - Kivy#6 Tumblr_inline_plhd1mS2X01slbpsl_1280 halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.

My life's okay - Kivy#6 0e4c2e637f2a56a53118b77291743b70048df66b
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.

My life's okay - Kivy#6 5457bd0bce2c215c3657ae167d094e9f391cf887
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.

(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres)ginny (fb)ceciliashilohwildalfly #17 (ua)danaëolive #2greta #2
RPs EN ATTENTE : flora #3
RPs TERMINÉS : My life's okay - Kivy#6 MokPW9e
My life's okay - Kivy#6 8978
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.

(2001) ichabod (2015) laila #1autumn #1raphael #2owen #2 (2016) archie #1autumn #4 (2017)archie #2 (2019) reese #1archie #3 hannahkeith (2020) sawyer #1andrew #1dylane #1eve #1raphael #1jessalyn (+ sawyer)eve #3ivy #4ivy #5lucia #1birdieprojet xelias #6eve #4ilariamolly #1hannah #2anastasiadylane #2ava #2halsey #2eve #5raphael #3raphael #4clyde #1lenamolly #2sawyer #2 (2021) ivy #6ivy #7peterjordan raphael #5anastasia #2 & raphael #6eve #6raphael #7sawyer #3ichabod #2ally #1eleonor eliotautumn #2may #1 › › lena #2louisa #1mickey #1ezracaitrionaautumn #3raphael #8spencer #1ottoautumn #5eliot #2owen #1aleisha #1 (2022) raphael #9may #2primrose #1birdie #2 & jordan #2autumn #6ivy #8autumn #7spencer #2aleisha #2autumn #8penelopeia #1caitriona #2raphael #10raphael #11autumn #9flora #1albane #1spencer #3archie #4autumn #10 (2023) halstay #11 + masonsiham #1eliot #3albane #2greta #1archie #5zoya #1zoya #2siham #2dina flora #2spencer #4birdie #3mickey #2mavisolive #1albane #3adèlebirdie #4zoya #3pénélope

autumn ua #1 (slasher)autumn ua #2 (married)jina #1 (zombie)jina #2 (zombie)lena #2 (hunger games)

abandonnés
hannah (ua) › › laila #2 (2015) miramavihalseylexcalista sashaelias #7 & ava #1fionarheareeseava #3ellisonrhea 2.0ally #2averyclyde #2olivermichaela (fb)noreenmurphy (ua)carlylena #2 (hunger games)ninajessalyn #2sawyer #4judeyaraaliyahally aliyahally #1siham #4merylannanoor ally #1laoisesiham #3anastasiavittorioaugustraphael #12vivian #1alice (fb)

RACE OF AUSTRALIA
lancementelias #1birdie & eliasjacob & eliasivy #1grace, isaac & eliassienna, gregory & eliassujet communivy #2eve #2élimination s1lancement s2elias #2ivy #3sienna #1elias #3suite s2elias #4elias #5team grisy

My life's okay - Kivy#6 015f
AVATAR : dan cutie pie smith.
CRÉDITS : (ava) @harley ♡ (dessin) mapartche ♡ (sign) astra (gifs) @raquelsgifs, @harley, @hiddlestonss, @womenrph, @aboutstark, @marril96 (ub) @loonywaltz.
DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & maisie moriarty (daisy edgar-jones).
PSEUDO : leave.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/03/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t29377-
https://www.30yearsstillyoung.com/t29503-
https://www.30yearsstillyoung.com/t30784-kieran-halstead

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 EmptyMar 4 Mai 2021 - 1:23

“Je bouge pas.” Il l’a dit, il ne l’aurait pas laissée partir quoi qu’il advienne, pas ce soir, pas dans cet état. Il sait que son appartement n’est pas vraiment des plus chaleureux ou des plus appréciables, à vivre au milieu d’un bordel sans nom et à dormir à même le sol dans sa chambre, mais il se doute aussi qu’à cet instant, même les vieilles habitudes d’Ivy en matière de luxe n’entrent pas en ligne de compte quant à l’endroit où elle a trouvé refuge. Il ignore pourquoi elle est venue ici et parmi toutes les raisons qui lui viennent en tête, il ne voit que les plus mauvaises : elle n’avait pas d’autre choix, c’est par dépit, parce qu’il est le seul à avoir ouvert la porte à cette heure avancée. De mon côté, je ne vois que les meilleures : elle a confiance en lui, elle savait qu’il serait le premier à lui ouvrir et qu’elle pourrait compter sur lui. Mais ses vieilles habitudes à lui visent à se dévaloriser, constamment, même quand tous les éléments lui donnent tort, même quand j’accentue ceux-ci dans une vaine tentative de lui faire ouvrir les yeux. Et s’il s’interroge, Kieran, dans le fond ça n’a pas beaucoup d’importance, elle aurait pu lui balancer à la figure qu’elle n’avait pas d’autre choix et qu’il est la dernière personne qu’elle aurait voulu voir qu’il lui aurait apporté son soutien de la même manière, que sa proposition aurait été la même ; parce qu’il est hors de question qu’elle reparte dans son état et qu’il compte bien s’assurer qu’elle soit en sécurité pour la nuit et peut-être même les suivantes si l’on considère la détresse dans laquelle elle est plongée et qui, assurément, ne manque pas de l’inquiéter.

Et la suite de la conversation ne diminue pas son angoisse sur le sujet, alors qu’elle se confie jusqu’à évoquer cette volonté de mourir à la place de cette petite fille perdue ; de quoi le faire bondir, de quoi me faire bondir quand je trouve que l’hôpital se fout de la charité à s’offusquer de telles pensées, alors qu’il est le premier à les comprendre et à les partager. C’est peut-être parce que ce sont des idées qui s’imposent de plus en plus à lui qu’il est incapable d’avoir un discours très raisonné ou réconfortant, se contentant de souligner qu’elle lui aurait manqué, alors qu’il y aurait tant de choses à en dire. J’en ai des dizaines sous la main, mais Kieran est bien incapable de les percevoir : c’est le genre de discours qu’il refuse d’entendre concernant sa propre situation, alors même au moment où il est supposé en être l’orateur et non pas juste le receveur, il ne pense à rien. “Pourquoi ?” Parce qu’il t’aime beaucoup, Ivy et qu’il faudrait être stupide pour ne pas le remarquer. Parce que même s’il n’est pas certain qu’il puisse la considérer comme une amie, c’est pourtant ce dont elle se rapproche et peut-être même d’une meilleure amie depuis le départ de Fiona. La personne qui l’effraie le plus et qui, paradoxalement, semble être celle qui lui est le plus proche par le simple fait qu’il se soit autorisé à baisser sa garde avec elle, quelques mois plus tôt et qu’il n’en est pas mort (contrairement à ce qu’il aurait pu croire sur le moment). Parce qu’elle est la première personne en qui il a replacé sa confiance quand tous les signaux envoyés par mes soins lui indiquaient de ne pas le faire, parce qu’elle est la première à avoir eu le droit à un semblant d’affection depuis que Méduse est sortie de sa vie, pour toutes ces raisons et pour bien d’autres encore elle lui aurait manqué, atrocement. « Tu comptes beaucoup pour moi. » Il avoue, avant de reprendre le fil de la détresse de son amie, qui apparaît de plus en plus perturbée – qui ne le serait pas, à sa place ? Ça n’aurait pas dû être elle plus que cet enfant, ça n’aurait dû être personne et si Kieran n’a pas souvent des certitudes, celle-ci il est en mesure de l’affirmer. Autant qu’il est en mesure d’affirmer que cette prise de drogue ne relève pas de ses affaires. Oh, Kieran. Je sais que ça te coûte de ne pas juger, je sais aussi que tu n’arrives pas à ne pas le faire, mais ce n’est pas le moment opportun pour se lancer dans une leçon de morale qui n’aura aucun effet si ce n’est de vous éloigner et c’est un risque qu’il n’est pas prêt à prendre, même si en admettant son rapport à la drogue, ce n’est pas seulement à elle qu’elle fait mal.

Alors il ne devrait pas se montrer soulager qu’elle revienne sur le sujet de cette petite fille pour oublier ceux qui le fâchent lui, mais c’est ce qu’il se passe – et ça ne fait pas de toi un monstre, Halstead, contrairement à ce que tu as l’air de penser à cet instant. Ça fait de toi un être humain capable d’opinions et de sentiments, deux aspects de ta construction sur lesquels tu as tiré un trait il y a bien trop longtemps. “Y’a qu’une Ivy. Et j’aimerais que ce soit celle que tout le monde connait.” Il hausse les épaules, hésitant un bref instant quant à ce qui s’apprête à s’échapper d’entre ses lèvres, décidant finalement de se montrer sincère ; car même s’il n’est pas toujours certain que cela puisse fonctionner avec elle, il sait aussi qu’il n’est plus question de la vexer suffisamment pour qu’elle claque la porte sans jamais revenir. Elle ne le ferait pas, elle ne le ferait plus maintenant, pas vrai ? « C’est pas la version la plus intéressante, ni la plus attachante. » Il admet, d’une voix douce pour modérer des propos qu’il sait dangereux (ou qu’il est peut-être le seul à considérer comme tels). Et le silence qui s’ensuit ne l’aide pas à être à l’aise alors qu’il n’a jamais aimé ça et qu’il ne peut que ressasser cette discussion en s’interrogeant sur la façon dont il s’est montré, s’il a été suffisamment convaincant, s’il peut espérer l’avoir convaincue pour qu’elle cesse de se flageller à défaut d’oublier. Ce n’est qu’au constat que leur vie était plus facile avant qu’il reprenne la parole, mentionnant cette émission au cours de laquelle ils se sont rencontrés à une époque qui était bien plus facile pour tous les deux. Oh, bien sûr, les souvenirs de Race of Australia ne sont pas tous particulièrement agréables pour le jeune homme, je le sais pour être dans sa tête et savoir à quel point il repense à cette conversation avec Eve et cette soirée avec Elias, mais de manière générale, il pouvait presque se considérer comme heureux. Et Ivy aussi, sans doute, en vue de la manière dont elle jouait avec lui, avec les autres, en vue de la personne qu’elle était là-bas et qui n’a rien à voir avec celle qui s’est présentée sur son pallier cette nuit. “T’essaies plus de me fuir maintenant.” Il hausse doucement les épaules pour ne pas la déranger, ajoutant, avec un sourire qu’elle ne peut déceler : « Si, mais t’es devenue coriace à semer. » Alors il est souvent en échec, évidemment. “Et si on partait ?” Il reste muet alors qu’il n’est pas vraiment sûr de comprendre où elle veut en venir, alors qu’elle reprend la parole : “On organise rien, on part tous les deux et on essaie d’aller le plus loin possible de cette ville ? Un ROA 2.0, que tous les deux.” Un rire s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il met en évidence un point essentiel : « on n'ira pas très loin, si tu veux mon avis. » Entre leurs deux fortunes tout relatives (coupée pour elle, négative pour lui), on ne peut pas dire que la perspective soit reluisante ; il va plutôt s’agir de mendier l’hospitalité des habitants que de véritablement s’en sortir par ses propres moyens. Pourtant, aucune opposition ne sort de sa bouche et pour une fois, ce n’est pas parce qu’il ne veut pas s’en faire l’auteur : « T’es sérieuse ? » Il se déplace légèrement pour tenter de croiser son regard et y lire une forme de confirmation. Et le cerveau de Kieran s’active à trouver des excuses, comme d’habitude. C’est une mauvaise idée, ils n’ont pas assez d’argent, ce n’est pas ce qui repérera les choses que de fuir, ils finiront par s’entretuer, il est un compagnon de voyage terrible et il n’est pas certain qu’elle soit beaucoup mieux, il est trop timide pour quémander l’hospitalité de qui que ce soit, elle n’arrivera pas à se satisfaire d’une conserve de supermarché, les raisons sont nombreuses et pourtant il ne verbalise aucune d’entre elles lorsqu’il glisse, convaincu : « C’est d’accord. »

@Ivy Waterhouse :l:



:l: :

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

My life's okay - Kivy#6 Empty
Message(#)My life's okay - Kivy#6 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

My life's okay - Kivy#6