| i hear a lot about sinners (swariane #3) |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Lun 11 Jan 2021 - 7:07 | |
| Ce qui hante ses pensées, c’est qu’il aurait pu utiliser des dizaines de moyens détournés pour ne pas avoir à faire venir Ariane en personne. A commencer par le fait qu’il aurait pu se décider à aller à Londres avant, ou même après qu’elle ait accouché. Il aurait pu faire un millier de choix différents qui auraient tous mené à un meilleur cas de figure que celui de faire découvrir à une rousse enceinte jusqu’aux yeux la rudeur de l’hiver londonien. S’il lui dit la moindre once de ce qu’il pense à ce sujet, pourtant, elle aura tôt fait de laisser glisser son pied jusqu’à son tibia et par là je veux dire qu’elle l’aura attaqué de toute sa force. Personne ne s’apitoie sur le sort de personne, surtout pas celui de l’autre, surtout pas alors qu’ils ne sont plus qu’eux deux à l’autre bout du monde tout ça parce que Swann reste incapable de rencontrer sa propre mère seul.
Il a expliqué à Lucia l’importance de ce stupide voyage, il lui a expliqué l’importance de la présence d’Ariane et de personne d’autre, il lui a expliqué que c’est une sorte de promesse inviolable passée entre eux et que cela ne change rien au fait qu’il l’aime comme un feu. Il entendait presque Ariane vomir en fond, d’ailleurs, quand il était trop occupé à embrasser sa petite amie contre son cou pour réellement se soucier du reste du monde.
Quelques jours à peine. Ils n’ont pas besoin de plus. Ils ne viennent pas faire du tourisme, ils ne viennent pas prendre un bain de vent glacial et de neige. Ce n’est pas le but de leur expédition et Swann anticipe déjà que sa mère ne risque pas de le retenir bien longtemps au pays, surtout pas alors qu’elle ne s’est jamais inquiétée de son éloignement depuis plus de cinq ans. “On garde le mensonge de notre enfant pour ta propre famille.” Parce que voir le visage de sa mère s’illuminer d’un sourire à cause d’une vérité qui n’en est pas une rendrait le blond plus mal à l’aise encore qu’il ne l’est déjà. Il sait par avance que rien de ce qu’il n’a accompli dans sa vie pour le moment ne la rendrait heureuse et encore moins fière. Il n’a pas attendu qu’on lui dise qu’il était à moitié McGrath pour que sa vie soit déjà bien compliquée. “Mais on peut garder l’idée de l’accouchement prématuré si y’a besoin de fuir.” Et par “y’a”, chacun sait qu’il n’est question que de lui-même. Ariane est bien assez forte pour supporter cette journée, ce voyage, ces reliques du passé. Lui, il n’en sait rien et il a le regard fuyant. Paris n’est pas si loin que ça mais tout est différent, une fois retourné sur une île.
“C’est ici que j’ai grandi. Officiellement, j’habitais plutôt par là bas.” Le quartier dans lequel ils évoluent est miteux et parfaitement comme les souvenirs qu’il en a de son avance. Les rues sont nauséabondes, les façades des appartements font aussi peur que ce qu’ils pourraient bien y trouver à l’intérieur. Aucune touriste ne s’aventure ici et même les habitants préfèrent fuir leur maison dès qu’ils le peuvent. Là-bas l’herbe est plus verte, les immeubles plus hauts, les façades sans fissures, les fondations bien bâties. Là-bas les gens vivent mieux parce qu’ils ont plus d’argent et parce qu’ils ont mieux réussi leur vie, mais c’est pourtant bien ici que Swann a toujours habité et sa génitrice avec. “Je lui ai pas dit qu’on venait. C’était pas une bonne idée." De ne pas lui dire et de venir. De s’arrêter à quelques pas à peine de l’immeuble qu’il dévisage de ses gros yeux paniqués, ça aussi c’était une mauvaise idée. |
| | | | (#)Mar 12 Jan 2021 - 22:09 | |
| Saül dirait qu’il fait trop froid, que le vent est meurtier. Il dirait que si je reste une seconde de plus dehors et que j’attrape quelque rhume que ce soit c’est fichu il divorce. Il sortirait la liste complète et exhaustive de toutes les menaces dont il est capable de cracher à la vitesse où le moindre flocon se mélange à mes mèches et si vous vous demandez à quel point j’en ai rien à chier, la réponse est dans la question.
“On garde le mensonge de notre enfant pour ta propre famille.” “Est-ce que pour la tienne j’peux juste dire que c’est mon poids normal quand ils me demanderont si je suis enceinte?” et les rendre tous foutument mal à l’aise à la seconde où ils vont me demander dans combien d’heures je suis censée expulser un héritier à voir à quel point je suis enceinte jusqu’aux yeux. Les petits malaises de la vie. “Mais on peut garder l’idée de l’accouchement prématuré si y’a besoin de fuir.” oh, honey. “T’en fais pas j’en ai un carnet plein, d’alibis pour se tirer.” j’ai toujours un pied à l’extérieur de la porte, toujours prête à lever un doigt d’honneur et à lever les baskets. Autant que ça lui serve, aujourd’hui.
Le quartier est un shitshow. “C’est ici que j’ai grandi. Officiellement, j’habitais plutôt par là bas.” et j’aurais pu y grandir, moi aussi. C’est exactement les mêmes buildings, exactement les mêmes fissures qui viennent avec, main dans la main. La mienne pince la peau entre les jointures de celle de Swann. On dira que c’est pour ne pas qu’il ait ma mort sur les épaules si je glisse sur une plaque de glace cachée sur l’un des trottoirs fendus par dizaines qu’on a momentanément arrêtés de sillonner pour se poster à l’intersection de sa rue officielle, et de sa rue officieuse. “Je lui ai pas dit qu’on venait. C’était pas une bonne idée." ouais ben il est trop tard et il le sait. Autant faire preuve de courage un bonne fois de plus - pour toutes.
“Celle-là a l’air fucking hantée. C’est cool avoue.” que je pointe du menton, vers une maison aux vitres cassées, aux arbres morts et à l’impression qu’elle n’est pas habitée depuis des dizaines d’années. “Bonne ou mauvaise idée, on est là quand même.” le deal, c’était Paris, puis Londres. Le deal, c’était de se faire chier pour la bonne cause, de souffrir une dernière fois pour en conclure avec toutes les autres. Le deal, c’était lui et moi. “Quand t'es prêt. En attendant j’essaie de voir si y’a pas un esprit démoniaque qui va me faire un clin d’oeil par leur fenêtre.” et pour ça, j’ai tout mon temps. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Lun 1 Fév 2021 - 4:31 | |
| “Est-ce que pour la tienne j’peux juste dire que c’est mon poids normal quand ils me demanderont si je suis enceinte?” - “On est pas à un mensonge près.” Il aurait aimé dire que sa mère ne demandera absolument pas si Ariane est enceinte ou non mais, la connaissant, elle le fera dans le simple but de prévoir s’il compte lui demander de l’argent. Une bouche de plus à nourrir n’est synonyme que d’argent en plus à dépenser, il est certaine qu’elle ne voit les choses que de cette façon et s’il avait eu le coeur à lui montrer à quel point elle fait fausse route à son sujet alors il aurait aimé réitéré le même mensonge qu’à Paris. Ce n’est pas le cas. Problème suivant, la liste est longue. Il a le regard fuyant parce qu’il scrute tout et rien à la fois, mais surtout parce qu’il ne veut pas prendre le temps de s’attarder sur ses yeux assassins. Ses mots, eux aussi, sont lancés sans réel but, bien plus par besoin qu’envie. “T’en fais pas j’en ai un carnet plein, d’alibis pour se tirer.” Lui, il sait par avance qu’il ne prendra pas la peine d’essayer d’en trouver un. S’il veut (quand il voudra) partir, il le fera sans demander son reste. Cela risque de devenir une habitude, dira-t-on. Ceux là ne prendraient pas en compte le fait qu’il ne repassera sûrement jamais dans ces quartiers malfamés de la capitale. A Paris il y avait un parc de jeux, au moins.
Ariane prend la relève, donc, et elle assure dans ce rôle. Pour peu, il dirait qu’elle a été formée pour. Comme si les gens naissaient en se disant qu’ils allaient passer leur vie à colmater les fissures des autres sans avoir la certitude que le tout tienne un minimum. Stupide et pathétique. “Celle-là a l’air fucking hantée. C’est cool avoue.” Ça, ça lui décoche un sourire. Sous le coup du froid, il a l’impression que ses joues se craquellent. Il est trop habitué au temps de Brisbane, maintenant, c’est fichu pour lui. “Bonne ou mauvaise idée, on est là quand même.” Ça, ça ne le fait pas sourire le moins du monde. C’est le plan, et le plan était nul. Le plan était une mauvaise idée depuis le début et le pire, c’est qu’il le savait. Entre temps, il a simplement cru que ce ne serait pas si pire. Il a eu tort. “Quand t'es prêt. En attendant j’essaie de voir si y’a pas un esprit démoniaque qui va me faire un clin d’oeil par leur fenêtre.” Il sonne à la porte de l’immeuble à la moitié de la phrase à peine. “C’est toi l’esprit démoniaque qui va faire des clins d’oeil.” Swann a un sourire simple mais franc alors qu’un son leur informe que la porte est désormais ouverte. Il n’a pas sonné chez sa mère mais Matthews du second étage ouvre toujours sa porte à n’importe qui sans plus de vérifications.
Cinquième étage, alors. L’ascenseur fonctionne ici, même s’il est à peine plus large que le ventre d’Ariane. C’est déjà ça, quand même, c’est une preuve que tout n’est pas si pire. “Salut, m’man.” - “Swann. T’étais pas parti ? Tu m’as pas dit que tu venais. C’est qui, elle, elle parle pas ?” Les retrouvailles ont été faites, là, sûrement. Cela n’est pas évident à comprendre d’un point de vue extérieur mais elle a sûrement été la plus empathique qu’elle pouvait l’être. Demander l’identité d’Ariane de manière détournée n’était non pas non plus la meilleure chose à faire mais l’anglais se doute déjà qu’elle préférera répondre d’elle même, raison pour laquelle il la laisse faire. “On peut rentrer ? Je viens pour qu’on puisse parler.” Et si le sujet se faire attendre, c’est parce qu’il sait que le thème ne lui plaira pas et qu’elle ne les laissera pas rentrer. La française a besoin de s’asseoir, malgré tous les arguments qu’elle peut dégainer pour dire le contraire. |
| | | | (#)Mar 16 Fév 2021 - 6:44 | |
| “On est pas à un mensonge près.” “J’aurais jamais pensé être à ce point fière de toi.”
Ça doit être les hormones. Ça doit être le fait que plus il vieillit, plus il me donne l’impression d’avoir un dark passenger toujours prêt à venir faire coucou. Swann a rien d’un gamin et pourtant c’est ainsi que je le traite pour une bonne minute, une main distraite qui ébouriffe ses cheveux au passage. Chill mec, tout va bien. Et si ça va pas, on se tire et on grimpe en haut du London Eye pour envoyer des insultes à la ville en entier. Facile. “C’est toi l’esprit démoniaque qui va faire des clins d’oeil.” autant que de prêter des intentions malfaisantes à la maison croche de l’autre côté de la rue. Je pointe, hilare, c'est sûr que les gens qui y habitent – s’ils sont pas fait à base de poupées voodoo m’ont vue ridiculiser leur demeure et m’ont envoyé des tas de vilaines malédictions dans les pattes. Ça m’emmerde déjà, et le bébé donne un coup en plus de ça. “Blablabla, t’entres ou je t’y pousse?” la porte, chez sa mère, le Graal ou l’épée de Damocle, au choix. Il savait Swann, qu'en m'amenant avec lui il aurait pas droit au traitement de faveur : personne n’y a droit, en même temps. Je suis pas là pour lui dire que je l’aime à outrance dans une voix de bébé qui a pas mué et qui a même abandonné l’idée, ni pour lui faire des yeux de merlan frit et la moue qui va avec à chaque fois qu’il parle d'adopter un chien. Mais non je parle de personne en particulier, voyons, vous me prenez pour qui.
Pas besoin de le pousser, il y va comme un grand garçon. Si j’avais eu le moindrement un coeur, là ç'aurait été le moment où j’aurais véritablement été fière de lui. Mais les rumeurs sont vraies, à l’intérieur c’est une batterie de robot fonctionnant au sang de mes pauvres victimes qui bat. “Salut, m’man.” il est cute, lorsqu'il est avec sa mère. Mes yeux dérivent vers Swann, ignorant sa génitrice quand c’est certainement pas pour elle que je me suis claquée un vol inconfortable pour ma chute de reins – et omg qu’être enceinte ça te fait découvrir des tas d’endrotis fucking douloureux en vrai. “Swann. T’étais pas parti ? Tu m’as pas dit que tu venais. C’est qui, elle, elle parle pas ?” elle, elle parle pas? “Des gens paieraient pour ça.” notamment celle que je ne visais pas un peu plus haut. Poursuivons.
“On peut rentrer ? Je viens pour qu’on puisse parler.” ça augure pas bien, mais je ne dis rien, m’effaçant le temps qu’il (re)prenne ses marques ici. Mes yeux dévient mais pas pour juger, pas pour observer l’état des lieux. Ils cherchent les marques de sa croissance au mur, ils cherchent les endroits où il a frappé quand ça allait pas, ou il a bien pu aller se cacher quand ça n’allait vraiment pas. Sa mère, c’est l’anglaise typique : cheveux, visage et silhouette angulaires, sévère. Il a rien d'elle alors il doit tenir de son père ; son père. Comme je hais cette nomination là. C’est un pléonasme pour "je vais te décevoir mon enfant, sois-en assuré". Je hais les pères. “Oh, c’est déjà l’heure du thé?” ma voix d’ingénue qui habituellement est une très, très mauvaise nouvelle perce le silence rien que pour me donner l’impression que mes mains seraient plus utiles à remplir des tasses dépareillées de ce qui semble être un thé noir cheap acheté au rabais à la supérette du coin. Mais au moins ça rendra l'endroit un peu plus confortable. Je sais pas en vrai, je sais plus. Les hormones ont le dos larges, quand je leur donne le job de rendre la pièce plus accueillante pour celui qui a décidé de tout quitter pour toutes les bonnes raisons du monde y'a des années. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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| “J’aurais jamais pensé être à ce point fière de toi.” “T’es tout le temps fière, à tel point que tu sais même plus quand me le dire.”
“Blablabla, t’entres ou je t’y pousse?” Elle aurait dû le pousser, ça lui aurait peut-être donné un peu plus de courage. Sur un malentendu, sait-on jamais, tout peut arriver. Ce ne peut de toute façon pas être pire que la réalité et son pas hésitant, ses yeux qui ne savent pas où se poser tellement ils sont partout et ses souvenirs par milliers qu’il aurait préféré oublier dans un coin de son cerveau. Il les avait rangés dans des cartons sans noms ni descriptions, des boîtes impersonnelles au possible que personne n’a jamais envie d’ouvrir. Il n’en a toujours pas envie, aujourd’hui, mais il n’a plus le choix. Après avoir fait tout ce voyage et tous ces efforts, il ne peut plus faire machine arrière - surtout pas alors qu’il a entraîné Ariane et son enfant avec elle.
Sa mère le questionne sur la rousse en premier lieu, c’est un parallèle amusant. Il aurait pu l’être, en tout cas, si Swann avait eu le coeur à de telles choses. “Des gens paieraient pour ça.” Elle répond la première sans lui laisser le temps de la défendre ; c’est du Ariane tout craché. Même enceinte jusqu’aux yeux et toujours pas totalement remise de son accident, elle ne peut pas s’empêcher de mordre dès qu’on s’approche de trop près d’elle. Il admire cette attitude la plupart du temps, surtout parce qu’elle ne se retourne jamais contre lui parce qu’ils ont signé une sorte de pacte tacite, à l’encre de leurs disputes dignes d’une fratrie et des réconciliations qui arrivent toujours dans la foulée.
Mais là n’est pas le sujet et disserter autour d’Ariane en l’observant avec un sourire en coin ne fait que retarder l’inévitable : ils doivent parler. “Oh, c’est déjà l’heure du thé?” C’est toujours l’heure du thé dans ce pays, n’est-ce pas là une chose merveilleuse ? Elle fait de la place, elle leur laisse de l’air, elle vague à des occupations qui ne sont habituellement pas les siennes et qui ne le seront sans doute jamais. On peut imaginer Ariane dans bien des rôles, mais sûrement pas celui de la parfaite ménagère et mère de famille bien rangée. Du coin de l’oeil, l’anglais veille toujours à ce qu’elle se ménage autant que possible. Il n’en dit rien, pourtant, se sauvegardant d’un regard noir et de paroles acerbes de la part de la rousse. “Thé dans le placard du haut.” La bouilloire est sur le plan de travail de la cuisine, et il sait par avance que sa génitrice n’aura touché à rien dans sa précieuse cuisine perdue au milieu des années 80 - même la déco, elle n’y touchera jamais. Ariane s’occupe, elle leur fait de la place et les laisse respirer. Ce n’est pas ce dont Swann a envie mais il sait qu’il doit parler à sa mère seul, sans passer par mille chemins et faire semblant de vouloir lui raconter ce qu’est devenue sa vie depuis la dernière fois qu’ils se sont vus. Il a perdu le compte des mois et des années, de toute façon. A quoi bon ?
“J’ai retrouvé mon frère et mes sœurs. Les enfants d’Isaïah.” ‘Les enfants de mon père’ aurait été une version possible, mais trop coûteuse à prononcer encore. Il y va lentement, pas à pas. Elle savait déjà qu’il déménageait à l’autre bout du monde pour les rencontrer ; elle n’a jamais été tenue au courant de savoir s’il avait réellement réussi ou non. Des années plus tard, il le lui précise enfin, faisant semblant de croire lui même qu’elle en a quelque chose à faire. “Qui est cette jeune femme ? C’est ta petite amie ?” C’est pas le sujet, c’est pas la question. C’est pas le moment de revivre cette même scène non plus. Il enchaîne et continue et puisqu’elle ne pose pas de questions, il part donc du principe qu’elle a bien compris ce qu’il est en train de lui raconter. “Matt est propriétaire d’un café. Ginny est une artiste. Jill… oh Jill, on sait pas vraiment ce qu’elle fait mais tu l’aimerais bien.” Il sourit, il rigole, il essaye. Il essaye vraiment, vraiment de faire comme si tout ceci était normal et qu’il n’avait absolument aucune rancœur contre sa mère. “Ginny a deux fils et Jill a eu des jumeaux. Je suis tonton quatre fois, t’imagines ?” Il est fier, Swann, vraiment fier. Ses soeurs ont fondé leur famille, elles sont heureuses et elles ont réussi à bien des niveaux si ce ne sont tous ; il n’aurait pas pu rêver d’une meilleure famille. Son frère aussi le rend infiniment fier et chanceux d’appartenir aux McGrath. “Mon dernier neveu est né le mois dernier, tu veux voir une photo ? Il s’appelle Sloan. Et j’ai une petite amie aussi, Lucia. Elle est magnifique. Tu l’aimerais vraiment.” De la vie de sa fratrie il passe lentement mais sûrement à la sienne, présentant en premier lieu celle qui a pris une place importante dans son coeur en quelques mois à peine. “Ils ne sont pas tes frères et soeurs.” Il continue de sourire. C’est encore de l’humour anglais, ça. A tous les coups. Il vit en Australie depuis trop longtemps, il a simplement oublié ce qu’il en était. S’il ne répond rien ce n’est pas parce qu’il a peur, c’est juste que c’est différent. Il a un soubresaut qui ressemble à un rire. “Isaïah McGrath n’est pas ton père. Tu me posais des questions à longueur de journée, je t’ai donné un nom pour m’en débarrasser.” S’asseoir est ce dont il a besoin, même si ses gestes saccadés laissent bien plus penser qu’il tombe au fond du canapé dont il lacère sans même s’en rendre compte l’accoudoir.
On est supposé réagir comment dans ce cas là, Ariane ? |
| | | | (#)Jeu 18 Fév 2021 - 5:50 | |
| Ça fait un mal de chien, dans mon dos. Mais plutôt crever que de laisser transparaître quoi que ce soit, quand mes pas tout sauf hésitants filent à la cuisine comme si j’y avais toujours vécu. C’est en rien comme à Paris, mais c’est tout comme, et même si les meubles sont pas aux mêmes endroits ni des mêmes couleurs, l’enfance de Swann fait tellement écho à la mienne que j’ai juste envie qu’on se tire avant que ça ne nous fasse encore plus de dégâts – trop tard. “Thé dans le placard du haut.” il a pas besoin d’être dans les parages pour diriger mes gestes, et voilà que tout est où il l'a dit, que la bouilloire est remplie d’eau, que le poêle est en marche et que les sachets sont alignés selon ceux qui ont l’air les plus bourgeois en premier.
“J’ai retrouvé mon frère et mes sœurs. Les enfants d’Isaïah.” donnez-moi du concombre et je leur ferai des mean sandwiches qui vont aller avec le truc. “Qui est cette jeune femme ? C’est ta petite amie ?” bon y’a que de pain qui a l’air d'être sur le bord de la fin de sa vie, mais avec de la farine y’a moyen que je puisse leur cuisiner des scones. “Matt est propriétaire d’un café. Ginny est une artiste. Jill… oh Jill, on sait pas vraiment ce qu’elle fait mais tu l’aimerais bien. confiture de cerises noires ou marmelade? L’orange ça va à merveille avec le thé de bourge. “Ginny a deux fils et Jill a eu des jumeaux. Je suis tonton quatre fois, t’imagines ?” oh, de la fenêtre de la cuisine on voit super bien la maison hanntée de l’autre côté de la rue. “Mon dernier neveu est né le mois dernier, tu veux voir une photo ? Il s’appelle Sloan. Et j’ai une petite amie aussi, Lucia. Elle est magnifique. Tu l’aimerais vraiment.” si je fixe sans que Swann m’interrompe ce coup-ci c’est sûr que je vais voir si y'a vraiment une vieille sorcière de Satan qui nous jetera le mauvais œil à force de répéter Piggy, Piggy.
“Ils ne sont pas tes frères et soeurs.” wait - “Isaïah McGrath n’est pas ton père. Tu me posais des questions à longueur de journée, je t’ai donné un nom pour m’en débarrasser.” – what?
J’ai des frissons. c'est peut-être parce qu’il fait foutument froid et humide dans son pays de merde. Ou parce que ça se fait pas, mais alors pas du tout. De lui dire ça, de lui lâcher l’info comme si c’était un truc que tout le monde savait, de lancer une bombe du genre et de faire genre c’est sa faute à lui si elle a agit comme ça en premier lieu. Mais quelle conne pense que c’est la bonne chose à faire, mais quelle idiote l’explique avec aussi peu de considération? Elle a pas de cœur, l’imbécile. Et moi, apparemment pour Swann j’en ai un. J’en ai un qui mène avec le plus grand des calmes ma silhouette hors de la cuisine, j’en ai un qui rend la gifle bien plus fluide que le fait d'inspirer ou d'expirer pour toute créature normalement constituée. Il a tellement l’air sonné calé dans son canapé qu’il pourrait n’avoir rien vu ni rien entendu que je m’en offusquerais pas. Elle par contre, elle a la joue rougie par la claque et en gardera un souvenir pour au moins quelques minutes encore. “Quel genre de mère à chier t’as pu être pour faire ça et pour le lui annoncer de cette façon-là?” et ça, c’est dit avec assez de haine et de dédain dans la voix pour que ça la marque pendant des années.
“Swann, on s’en va.” si ça sonne comme un ordre, c'est que c'en est un. Il mérite pas de rester une seule seconde de plus ici. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 20 Fév 2021 - 7:48 | |
| Il aurait dit “Ariane!” d’un ton adulte et outré, s’il l’avait pu. Si son monde n’était soudainement pas devenu totalement blanc et silencieux et s’il avait pu comprendre le simple fait qu’elle venait de donner une gifle à sa mère (elle l’est vraiment? à force, c’est qu’on s’y perd), alors c’est ce qu’il aurait fait. Cela ne se rapproche pas d’un seul iota de la réalité, par contre. Sourd et aveugle, il a sa tête qui lui fait mal. Elle bourdonne, elle gêne. Son sang bat sûrement trop vite contre ses tempes ; il l’entend sans savoir quoi en faire. Son cœur menace de sortir de sa poitrine, l’imbécile qui ne saurait pas quoi faire ensuite. Il n’aurait pas de rousse enceinte jusqu’aux yeux pour le guider, lui. Swann, c’est tout ce à quoi il se raccroche en cet instant. Ses yeux sont perdus sur le carrelage, il ne pense même pas à compter le nombre de tâches menaçantes qu’il peut y trouver. Il voulait lui proposer de rester un peu et de l’aider et de simplement parler avec elle mais maintenant toutes ses idées semblent absurdes, presque autant que l’histoire de la parfaite famille recomposée qu’il avait réussi à écrire. Il aurait dû savoir que les contes de fées n’existent pas et que les fins heureuses sont encore moins faites pour lui.
“Swann, on s’en va.”
Il n’a pas compris, pas entendu, pas voulu savoir. Ses yeux bruns remontent dans ceux de la rousse mais rien ne se lit sur son visage. Il tourne simplement la tête parce qu’il a entendu du bruit mais aucun lien ne se fait ensuite. Même son regard menaçant ne semble pas être perçu par son cerveau, et pourtant Dieu sait qu’il remet toujours toute sa vie en question dès qu’elle l’arbore, généralement. Ironiquement, c’est le bruit de l’eau en train de bouillir qui le ramène à lui. Foutue Madeleine de Proust ou quelque chose dans le genre, c’est ce qu’on écrira pour essayer de tirer le plus de poésie d’une scène pourtant prosaïque à souhait. Il agit comme un robot, se relève comme tel, ne sait montrer aucun sentiment sur une palette soudainement rendue inaccessible. Sa main attrape celle d’Ariane sans lui faire de mal, l’autre referme la porte. Il ne sait pas si elle claque derrière lui. Sûrement que non : il aurait été capable de la retenir au dernier moment pour la fermer sans un bruit et ne pas risquer de gêner qui que ce soit dans l’immeuble, à commencer par sa mère. “Il faut que je te fasse goûter le meilleur thé du pays.” Se prendre pour un guide touristique est tout ce à quoi il pense, lui qui a déjà relégué dans un coin reculé de son cerveau tout ce qui ne lui va pas dans cette discussion ; c’est à dire beaucoup de choses. Ils ne sont jamais allés voir sa mère, il ne lui a jamais montré son quartier, encore moins son immeuble, surtout pas son appartement. Ils viennent à peine de sortir de l’avion, en réalité, et si la nuit menace déjà ce n’est qu’un problème de décalage horaire qu’ils ont très mal calculé.
Ses pays le guident naturellement vers un café à quelques rues de là, où rien de mal n’est jamais arrivé.
C’est pas si grave, après tout. Il ne veut pas que ce le soit. |
| | | | (#)Jeu 4 Mar 2021 - 6:45 | |
| “Swann, on s’en va.” et j’aurais voulu qu’il s’obstine une seule et foutue seconde rien que pour voir à quel point j’aurais tenu mon bout autant que son poignet auquel j’allais à l'instant ancrer mes ongles. Mais c’est sa main à lui qui m’attrape et m’entraîne. Il est doux l’anglais, il l’est bien plus que je ne le serai jamais et encore plus dans une situation où je suis même pas à sa place mais où j’ai envie de tout brûler et sa mère avec. S’il avait un peu de chance elle serait même pas sa mère biologique d’ailleurs, et ça ce serait la meilleure putain de nouvelle de la journée. La porte claque pas, tout comme elle ne fait pas le moindre geste vers nous pour empêcher la fuite. Ouais, qu’elle ose seulement, qu’elle tente pour se frotter à moi à nouveau. Si le regard noir que je lui ai lancé avant de partir avant pu la tuer sur place il l’aurait fait quinze fois et quinze autres, et j’espère qu’elle sait que c’est bien parce que j’aime Swann plus que 99,9% des autres âmes qui peuplent désespérément la planète qu’elle a reçu un traitement de faveur.
C’est dans le silence le plus lourd et chiant du monde qu’on finit hors de son immeuble de malheur. “Il faut que je te fasse goûter le meilleur thé du pays.” silence qu’il brise, sachant probablement que je l’aurais pas fait avant lui s’il avait besoin qu’on se la ferme. J’aurais pu rester muette pendant des mois – même quand j’ai envie de menacer à mort qui que ce soit, même quand j’ai envie de râler pour tout mais surtout pour rien – si c’était ce dont Swann avait besoin. Mais il parle autant qu’il est mou, du coton, une poupée de chair et d’os et de chiffon. “J’aime pas le thé.” et on va pas aller s’enfermer dans une salon de bourgeois où tout le monde chuchote et où on est laissés libres à nos idées noires tellement y’a aucune distraction possible.
Lâche, lâche petite Ariane qui fait de qu’elle sait faire de mieux en allant chercher le meilleur endroit où y’a tellement de stimuli qu’on pourra pas faire semblant. Le club pue la clope et l’alcool sucré quand je pousse la porte de l’épaule, la main de Swann encore dans la mienne. Y’a de la musique qui nous éclate les tympans, y’a des jeux de lumière qui nous brûlent la rétine. On parlera pas ici, on pourrait même pas le faire tant le DJ s’est chargé de nous couper toutes chances de penser à autre chose qu’aux pires musiques populaires jouant à tue-tête en ce moment. “Laisse-moi gérer.” que j’articule du bout des lèvres, persuadée qu’il entendra rien. Un détour au bar pour commander bières et shots, et une fois que la serveuse se charge d’aller faire couler les pintes, je me hisse à l’oreille de Swann pour contrer chaque contre-argument possible. “On est à un mètre de l’hôtel, tu peux y rentrer en rampant que ça paraîtra même pas.” c’est pas la meilleure tactique de deal avec ses problèmes, mais c’est la mienne, testée et approuvée depuis des années. Tout faire pour oublier sur le moment, tout faire pour repousser l’instant où on passe en mode introspection. Il a mal, il peut pas être objectif. Autant l’anasthésier le temps qu’il s’en remette ; on avisera après. Puis les verres arrivent, verres que je pousse en leur entièreté vers lui. “Tu bois pour deux.” |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Jeu 4 Mar 2021 - 12:47 | |
| “J’aime pas le thé.”
Lui, si. Le thé coule dans ses veines et est transmis dans ses gènes aussi. Il a besoin de lui faire croire qu’il gère quelque chose, tout comme il a besoin de parler pour ne pas qu’elle le fasse à sa place et parle de ce dont il n’a pas envie de parler, propose ce qu’il ne veut pas entendre. Il aime Ariane du plus profond de son être, c’est un fait, mais elle n’aurait jamais dû avoir à assister à cette scène. Cela n’aurait même jamais dû arriver, si on va par là. Aucune mère ne devrait mentir à son enfant, encore moins à propos de ses origines et de son histoire. Aucune mère n’aurait dû laisser son fils s’installer à l’autre bout du monde pour chasser des chimères.
Les passants sourient sur leur passage. Ils les prennent pour un couple amoureux se tenant la main. S’ils savaient. Si seulement ils savaient à quel point l’image qu’il a pu donner de lui ces dernières années n’a été qu’un tissu de mensonge, lui l’éternel célibataire, lui le McGrath à 100%. Lui, le menteur, le faux. Lui, qui suit Ariane sans penser à rien et sans rien se demander non plus. La musique l’assaillit soudainement et c’est à peine s’il relève ses yeux encore exorbités et perdus dans le vide. Il n’arrive toujours pas à assimiler ce qu’il s’est passé. “Laisse-moi gérer.” De toute façon, Swann ne sait pas faire une telle chose. Il ne gère pas, jamais, absolument rien. Surtout pas en cet instant. Ariane est enceinte, pourtant, Ariane devrait se reposer et il serre des dents à cette idée : elle fait tout ça pour lui et c’est mauvais pour elle.
L’idée est mauvaise. Il veut le lui dire, mais il n’a pas la force de rien. Il monte sur le tabouret en s’aidant d’une main encore tremblante, peu importe combien de fois il vient fermer son poing pour tenter de gagner en contrôle. “On est à un mètre de l’hôtel, tu peux y rentrer en rampant que ça paraîtra même pas.” C’est pas ça le problème. Ce n’est même pas à ça dont il pense. Il ne s’en est jamais soucié. Qu’ils l’arrêtent pour ébriété sur la voie public, s’il n’y a que ça. Lui, il pense à des conséquences bien plus majeures. “Tu bois pour deux.” Il ne boira pas. Les verres glissent quand la serveuse les pose, quand Ariane les pousse, quand Swann les repousse. Après avoir soufflé, il les prend finalement dans ses mains et s’arme miraculeusement d’un sourire au moment de recroiser les yeux de la rousse. Son visage, figé dans cette même expression, est celui que d’autres clients du club observent lorsqu’il leur propose de prendre leurs verres, jurant qu’il n’y a aucune drogue dedans et qu’ils peuvent demander à la serveuse : ils n’y ont pas touché.
De nouveau, le masque tombe lorsqu’il se pose près de son amie. “Je peux pas boire maintenant.” S’il commence, il ne s’arrêtera jamais. S’il ne sait pas s’arrêter, il en viendra à un point où il ne se contrôle plus. S’il ne se contrôle plus, il ne veut pas savoir ce qu’il peut en venir à faire. Peu importe la réponse, il sait que ce sera une très mauvaise idée ou une autre. “On a assez marché aujourd’hui, tu dois te reposer. Ordres du médecin.” Demain, ils prendront le premier avion pour surtout ne jamais remettre un pied dans ce pays de malheur. |
| | | | (#)Mer 10 Mar 2021 - 3:08 | |
| Et il leur file les verres, quel idiot. Quel imbécile qui pense être capable d’encaisser tout ça tout seul sans la moindre substance qui peut alléger ou au moins noyer le reste. Quel con? Non, quel badass tu veux dire, Ariane. Damn que je suis fière de lui.
“Je peux pas boire maintenant.” “Pourquoi, parce que t’as été assez con pour tomber enceinte toi aussi?” la répartie sert à rien parce que je sais bien qu’il prendra pas la moindre goutte, autant qu’il est totalement au courant que je ne vais pas le forcer à faire rien de tout ça. Le combat de regards lui, il prend son temps, il se place et s’ancre, il reste là autant de temps qu’il faudra et moi avec. Je l’aime comme s’il était ma famille et il n’en a plus lui, de famille. Ariane, donne-lui du leste. “On a assez marché aujourd’hui, tu dois te reposer. Ordres du médecin.” pendant que lui, il m’en donne absolument pas. Il m’en donne pas et il se retrouvera à passer tout son mal-être à lui sur mon semblant de bien-être qu’apparemment un fauteuil ergonomique sera le seul à pouvoir m'en donner. C’est okay, bien sûr que ça l’est. Dès la seconde où on quitte ce bar, je grifferai et je mordrai, mais j’obéierai à tout ce qu’il me dira de faire parce que c’est le seul moyen que je trouve en l’instant pour aller un peu en son sens. “J’me repose, là.” dès la seconde où on quitte ce bar donc. Et je suis pas prête à bouger. Il sait Swann, que même si je cède, ça sera pas facilement.
“Tu veux pas d’un endroit où y’a du silence.” et moi je veux pas être celle qui lui dicte ce qu’il veut et ce qu’il veut pas. Mais je suis aussi celle qui a passé sa vie à se faire raconter des beaux contes de merde au sujet de son père, pour réaliser le jour où je l’ai rencontré qu’il était qu'un vulgaire enfoiré. Scènes différentes, personnages aux antipodes, morale pareille : si Saül craint comme paternel, c’est Swann et moi qui allons le buter pour qu’il expie les péchés de nos géniteurs en entier. “Tu peux avoir tout ce que tu veux.” alors on rattrape le tir, on fait comme si il était libre de quelque chose, dans un monde qui doit lui prendre à la gorge au point où il finira avec l’impression de rien. Je hais sa mère, je l’ai déjà dit? Je le répète, pour les sourds au fond de la salle. “Mais pas ça.” pas de silence, pas ce soir, pas sous ma tutelle, pas quand je sais à quel point ça fait mal et pas quand je veux être la seule de nous deux à l’avoir encaissé y’a des années. Swann mérite mieux, et je vais le lui donner. |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52581 POINTS : 710 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
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bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
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| “Pourquoi, parce que t’as été assez con pour tomber enceinte toi aussi?” Et là, il hésite entre faire une blague qui laisserait sous-entendre qu’il va filer en douce pour mettre enceinte la première inconnue venue, dire que Lucia l’est déjà, faire un parallèle plus que limite avec la grossesse d’Ariane, s’estimer heureux de pouvoir faire des enfants alors qu’il a longtemps été pédé. Entre les diverses pestes et autres choléras, il préfère se taire, non sans serrer des dents et lui répondre de son regard le plus noir. Tout ce qu’il pourra dire ne sera lâché que sous le coup de la colère, il sait par avance que cela ne lui ressemble pas et n’en vaut pas la peine. "T'as envie de gérer un dépressif avec trois grammes dans le sang ?" Ce n’est pas à elle qu’il en veut, il le promet.
Elle fait office de porte de sortie, il a toutes les excuses du monde quand il s’agit d’arrêter de courir de partout et faire n’importe quoi. Elle est la parfaite excuse lorsqu’il s’agit de rentrer pour ne rien faire, littéralement. “J’me repose, là.” Elle est trop occupée à jouer à la mère poule pour trouver la moindre seconde de repos. Bientôt elle sera véritablement mère et bientôt, elle ne sera plus autant sur son dos. Bientôt, elle aura oublié tout ce qui a pu être dit.
“Tu veux pas d’un endroit où y’a du silence.” “T’as aucune idée de ce dont j’ai envie.”
Il ressemble à un adolescente en crise qui refuse toute forme d’autorité. Ariane sait que ce n’est pas le cas et elle sait à quel point, au contraire, il aime tendre vers l’avis de la majorité et s’y conformer sans faire de zèle. Ce n’est pas pour autant qu’il n’a pas le courage de faire entendre son avis, en témoigne leur échange plus froid que jamais. Du silence, c’est tout ce dont il a réellement envie et tout autant besoin. Elle aurait hurlé et détesté le monde entier mais ce n’est pas son cas et une simple preuve de plus qu’ils n’ont rien en commun.
“Tu peux avoir tout ce que tu veux.” Quelle ironie. Tout ce qu’il a toujours demandé, c’est une famille à laquelle se raccrocher. Il a accepté son incapacité à tenir une vie amoureuse stable, il a accepté qu’il ne serait jamais un sportif professionnel, il a accepté qu’il ne serait jamais l’homme qu’il veut être. Il appréciait de faire partie d’une famille, pourtant. Oh, il l’appréciait plus que toute autre chose et le chérissait plus encore que la prunelle de ses yeux. Aujourd’hui, tout part en fumée, pour la seconde fois de sa vie.
“Mais pas ça.” Comme par hasard. “Tu as le droit à tout Swann, sauf ça.” Et c’est toujours du ça dont il rêve, bien sûr. Au moindre problème, il avait appris à s’ouvrir et à en parler à sa famille, mais maintenant qu’ils sont au cœur des complications, il perd pied. “Fais ce que tu veux. Je rentre.” Elle est grande, majeure, vaccinée et tout ce que vous voulez. Si elle refuse de rentrer à l’hôtel avec lui à l’instant même, il ne se fera aucun soucis pour elle. Après tout, il est le seul à avoir besoin de silence, elle peut bien faire ce qu’elle désire à son tour. Il ne changera pas d’avis, toute discussion serait inutile. |
| | | | | | | | i hear a lot about sinners (swariane #3) |
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