Le jour lentement se lève. On a mal fermé les rideaux la veille et le soleil australien commence sa course pour venir nous réveiller, laissant passer ses rayons sur le lit et se poser sur nos deux corps nus encore endormis. Nos sous-vêtements sont éparpillés dans la pièce, sa robe aura été abandonnée en bas tout comme mon t-shirt. On a bien trop peu dormi et je ne veux pas ouvrir les yeux. Je sais déjà que dès l’instant où je vais les ouvrir cela risque d’être terminé. Que la nuit d’hier ne sera plus qu’une erreur. Pourtant malgré tout, je me prends à espérer que j’ai peut-être tort, qu’on sera peut être ensemble, qu’elle changera d’avis. Je me berce dans les illusions de pouvoir changer, qu’on puisse être heureux ensemble cette fois. Je refuse d’ouvrir les yeux et pourtant je la sens lentement bouger à côté de moi. L’éveil est proche et la chute aussi. Mais le soleil nous crie que c’est le matin, que la nuit alcoolisée est terminée, qu’il est temps de revenir à la réalité et que dans cette réalité nous ne sommes plus ensembles et cela n’arrivera sans doute plus.

J’espère malgré moi, ma gorge se serrant alors je suis à moitié endormi. J’espère qu’elle me reprendra, j’espère que l’on sera de nouveau ensemble. J’espère que je ne serais plus seul. J’ai l’impression d’être un enfant priant pour que ses rêves se réalisent. Je sais bien pourtant que mes prières sont futiles, que le jour me crie que la réalité sera tout autre. Instinctivement je me rapproche de son corps et lentement j’ouvre les yeux. On est sur le côté tous les deux, en face à face. Je caresse doucement sa joue, écartant une mèche de son visage. Mes lèvres viennent trouver les siennes doucement alors qu’elle est à moitié endormie encore. Ses yeux s’ouvrent et je tente malgré moi un sourire. « Bonjour… »

Je me souviens de tout. Absolument tout. Je ne sais pas si je regrette, je sais seulement que je suis terrifiée. Est ce que c’est normal d’être aussi accro à une personne ? J’ai envie de pleurer ce matin, et pourtant, je ne bouge pas de ce lit. Tant qu’on est là, la réalité semble loin. Il bouge et je grommelle, à peine éveillée. Ses lèvres me font revenir à moi et au mal de tête presque insupportable que je suis en train de subir. J’ouvre difficilement les yeux, et je me rends compte que nous sommes encore nus. Le fantôme de ses lèvres partout sur moi est intacte, et je rêverais qu’elle puisse reprendre leur place à chaque moment de la journée. J’ouvre les yeux et j’ai encore plus mal à la tête. Mais je me dois d’oublier ça, de passer outre, parce que je sens que cette matinée va être bien plus compliquée que les précédentes. « Bonjour… » Il est inquiet, je le sens dans sa voix, et mes yeux se perdent sur son visage. J’ai rêvé pendant des années de me réveiller chaque matin à ses côtés, et peut-être que ça arrivera un jour, ou peut-être pas.

“Je suis désolée…” Désolée de lui avoir fait subir tout ça, d’avoir craqué à mon tour alors que je tentais de le tenir loin de moi depuis des semaines. Rien ne va, et je suis encore plus triste ce matin. J’ai envie de pleurer autant que j’ai envie qu’on s’enferme ici pour ne jamais sortir de cette petite chambre. “Je travaille cette après-midi.” Je dois partir, mais on va encore devoir s’expliquer avant. “C’est de ma faute.” Si on est tous les deux là, s’il y a cette lueur qui brille à nouveau dans nos regards alors que l’on a plus le droit d’espérer. Je me relève pour chercher les sous-vêtements qui se sont éparpillés dans la pièce. Je suis encore plus perdue que quelques heures auparavant.

On se réveille lentement et j’embrasse ses lèvres, les effleurant à peine, comme pour me rappeler de leur goût, me doutant que c’est sans doute la dernière fois que ça arrivera. Mais j’ai l’espoir malgré moi, l’espoir que peut être elle aura changé d’avis au réveil, que la nuit dernière l’aura convaincu de me donner une nouvelle chance. Pourtant je sais que ça ne servirait à rien, qu’il faut pour son bien qu’on ne soit plus ensembles.

« Je suis désolée… » Je comprends que l’espoir qu’on reprenne là où on s’était arrêté est inexistant. La nuit dernière était une erreur, une simple erreur. Je le vois ses yeux qui se remplissent de larmes. Elle n’a pas à s’excuser. « T’excuses pas… » Je murmure doucement, ma main restant sur la sienne, traçant des cercles de mon pouce. « Je travaille cette après-midi. » Elle est en train de fuir je le vois bien. « C’est de ma faute. » A ca je ris, d’un rire triste, me redressant alors qu’elle quitte le lit, le fuyant, me fuyant pour aller récupérer ses sous-vêtements. Je passe une main sur mon visage, déjà fatigué. « C’est pas de ta faute. » Je soupire, lui offrant l’option la plus facile, celle qui fera sans doute le moins de mal. « T’étais bourrée. J’ai pris avantage de ça. » Je ferme les yeux un instant, m’en voulant déjà pour la nuit derrière qui est arrivée. Je me lève, trouvant mon boxer pour l’enfiler, allant m’asseoir à ma fenêtre pour m’allumer une cigarette. Je garde mon regard sur elle, on est tout aussi tristes l’un que l’autres. « C’est terminé c’est ça ? » Je demande simplement lentement. Parce que je sais déjà que ça n’arrivera plus. « Tu regrettes ? » Je demande, tirant sur ma cigarette. « Pas de mensonge. » mon ton est un peu plus suppliant, parce que je préfère qu’elle me dise la vérité.

J’ai l’impression d'asséner le coup de grâce en m’excusant, en ayant l’impression que je gâche tout une nouvelle fois. On ne peut pas recommencer de cette manière, parce que je n’arriverai jamais à passer à autre chose si je reviens sans cesse vers lui. Je le regarde, et je me tourne et je cherche mes affaires. Des vêtements pour cacher ma nudité. « T’excuses pas… » Je suis bien obligée, tout ça est arrivé par ma faute. Je ne sais pas quelle heure il est, mais je sais que je dois travailler, je sais que je vais devoir partir rapidement et c’est une bonne justification pour ma fuite.

Il n’a rien à se reprocher cette fois, parce que je voulais ce qui est arrivé. Je me souviens de tout ce qui s’est passé. « C’est pas de ta faute. » Je soupire en passant ma main sur ma nuque douloureuse. En réalité, tout mon corps est douloureux, ce qui me ramène aux souvenirs mouvementés de cette longue nuit d’ivresse et d’amour. « T’étais bourrée. J’ai pris avantage de ça. » “Arrête.” Je me tourne vers lui, seulement en sous-vêtements puisque je me rappelle que ma robe est à l’étage du dessous. “Tu sais que c’est faux. T’es pas comme ça.” Mon coeur est brisé une nouvelle fois en voyant son regard vide, sans lueur. Pourquoi tout est aussi compliqué ? Pourquoi on ne pourrait seulement pas être ensemble et heureux ? Parce que je ne suis pas prête, et lui non plus. Je ne veux pas commettre les mêmes erreurs qu’on a faites par le passé. Je trouve un de ses tee-shirt et je l’enfile pour me sentir plus à l’aise. « C’est terminé c’est ça ? » Ca l’est depuis des semaines déjà. “Tu sais qu’on peut pas recommencer indéfiniment, ça fait trop mal.” Il n’y a qu’à voir l’état dans lequel on se trouve à cet instant. Deux coeurs brisés, deux vies qui s’écroulent petit à petit, et deux constantes que l’on est pas prêt à laisser tomber.

« Tu regrettes ? Pas de mensonge. » Je me souviens de cette promesse. De ce moment où j’ai demandé à ce qu’on ne se mente plus. Je m’assois de l’autre côté de la fenêtre pour regarder dehors, le soleil est déjà bien levé et il fait grand jour. Tout est terminé. “Le pire dans tout ça c’est que je ne regrette pas.” Comment est ce que je peux être aussi bête ? Comment je peux encore vouloir me perdre dans ce genre de moments ?

Elle pense que c’est de sa faute et elle s’excuse encore une fois. J’ai l’impression qu’elle aura passé sa vie à s’excuser pour les fautes des autres. Pour moi ce n’est pas de sa faute mais de la mienne pour ne pas avoir su résister, pour avoir profité du fait qu’elle était sous alcool.

« Arrête. Tu sais que c’est faux. T’es pas comme ça. » Je baisse les yeux ne disant rien.  Parce que j’aurais dû empêcher ce qui s’est passé. Ca n’aurait pas dû arriver tout simplement parce que j’étais le plus sobre des deux. Elle se rend compte que ses sous-vêtements ne sont pas là et préfère enfiler un t-shirt.

Je lui demande si c’est terminé alors que cela fait des semaines à présent qu’on a mis fin à cette relation, qu’on a décidé qu’il était temps d’arrêter. Ou plutôt qu’elle ait décidé qu’elle ne pouvait plus la subir encore et encore. “Tu sais qu’on peut pas recommencer indéfiniment, ça fait trop mal.” Je la regarde tristement, elle va partir et à chaque fois j’ai l’impression que c’est une nouvelle fin, un nouvel abandon.   « Je sais.. » Je murmure, parce qu’elle mérite bien mieux que moi et j’aimerais ne pas être accrocs comme je le suis.

Je lui demande si elle regrette et vient s’assoit à côté de moi pour regarder dehors.  « Le pire dans tout ça c’est que je ne regrette pas. » Mon cœur se serre à cause de l’espoir que peut être ce n’est pas fini, peut-être qu’elle ne va pas me laisser seul. Je m’approche mes mains attrapant ses joues, mes lèvress se posant sur les siennes, cherchant avidement un baiser de plus, ne cherchant qu’à la faire rester un peu plus longtemps. « Reste. » Je murmure contre ses lèvres et pourtant je sais qu’elle devra partir, que pour son bien il faut qu’elle se détache de moi. L’idée qu’elle me laisse seul me terrifie et je m’accroche malgré tout à sa présence quand je devrais la laisser partir.

On se fait trop de mal, bien trop de mal, on le sait aussi bien l’un que l’autre. Je déglutis, je n’ai aucune envie de partir, aucune envie de m’éloigner, mais je sais pourtant que c’est la seule chose logique qu’on a à faire. « Je sais.. » On est donc deux à le savoir. Je le regarde de loin, j’enfile un tee-shirt et je tente de respirer normalement. Il est beau, et il me manque déjà, je ne sais pas comment faire pour qu’on puisse entretenir une vraie relation amicale sans qu’on ne finisse plus jamais dans le lit l’un de l’autre. “On en a besoin.” Autant lui que moi, on a besoin de s’éloigner et d’aller mieux, c’est nécessaire, presque vital.

Je m’assois à côté de lui lorsqu’il me demande si je regrette. Je ne regrette pas, parce que cette nuit était magique. Parce que j’avais besoin de lui et qu’il avait besoin de moi, et que pour une fois on était sur la même longueur d’onde. Je regarde vers l’extérieur, et je soupire. Il attrape mon visage, pose ses mains sur mes joues et ses lèvres effleurent à peine les miennes. Je ne le repousse pas cette fois, pas après tout ce qu’il a pu se passer entre nous durant la nuit. « Reste. » Sa voix et sa demande me brisent le coeur. J’aimerais tellement être avec lui, qu’on soit ensemble contre le reste du monde jusqu’à la fin des temps. Mais ça ne peut pas être le cas. Pas tout de suite en tout cas. “Tu sais que c’est le mieux pour nous.” Je passe mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi. “Si on doit se retrouver vraiment, ça arrivera, mais tu sais que c’est pas maintenant.” Je déglutis parce que je n’ai pas envie de le lâcher, j’ai seulement envie de m’enfermer dans ma chambre et de pleurer jusqu’à ce que je sois passée à autre chose. Jusqu’à ce qu’il sorte de ma tête et que je puisse faire autre chose de ma vie que de penser à lui. “J’ai pas envie de te perdre, mais je te jure que je survivrais pas à un nouveau coeur brisé. Je peux plus Pete, j’ai besoin d’être sûre que si je m’embarque dans une histoire, c’est pas seulement pour quelques semaines. J’y survivrais pas cette fois.” Parce que ça fait trop mal, parce qu’on ne s’aime pas de la bonne manière, et que ça n’a pas changé en une nuit.

« On en a besoin. » On a besoin de ne plus jamais se retrouver. Elle a besoin de faire sa vie, d’être aimée comme elle le mérite, de plus être réentraînée dans mes bras, de ne plus être blessée encore et encore parce que je suis incapable de rester et de tenir mes promesses. J’hoche la tête, parce que je comprends. Le « on » ici est bien plus un « je » en vérité. Moi j’ai besoin d’elle, de son amour inconditionnel, de son pardon peu importe mes actions. Mais je ne dis rien, parce qu’elle a besoin de partir, de m’oublier.

Pourtant je me bats avec tous mes instincts et je n’ai pas envie qu’elle parte, pas envie qu’elle me laisse et que ce soit terminé. J’attrape son visage de mes mains, effleurant ses lèvres. Elle ne me repousse pas cette fois et je lui demande de rester. J’aimerais prétendre que la nuit dure toujours, qu’on est toujours dans ce lit sans souci du lendemain. « Tu sais que c’est le mieux pour nous. » Pour elle pas pour moi. « Si on doit se retrouver vraiment, ça arrivera, mais tu sais que c’est pas maintenant. » Je ne dis rien, sachant pertinemment qu’il faut qu’on arrête de se trouver, que je vais la laisser partir cette fois, pour de bon. Il aura fallu dix ans pour me rendre compte à quel point j’ai tout foiré avec elle. Elle me serre contre elle et mes bras entourent son dos pour la garder près de moi.

« J’ai pas envie de te perdre, mais je te jure que je survivrais pas à un nouveau coeur brisé. Je peux plus Pete, j’ai besoin d’être sûre que si je m’embarque dans une histoire, c’est pas seulement pour quelques semaines. J’y survivrais pas cette fois. » Je soupire, me détachant d’elle, m’éloignant pour aller enfiler un jogging et un t-shirt, cherchant les mots. « Tu me perdras pas Molly j’ai vraiment envie d’essayer d’être amis. Je veux juste essayer d’être meilleur en ami que en copain. » Je refais le lit sans le regarder. « Faut plus que ça arrive Molly toi et moi. Je suis peut-être égoïste mais je suis assez conscient que je suis la pire personne pour toi. Je fais tout foirer trop facilement et tu pardonnes bien trop facilement. On marche pas et on marchera jamais. » Je soupire.

J’aurais tellement aimé que ce soit différent, qu’il soit capable de me donner ce que je pouvais attendre. Il ne veut pas, il ne s’en sent pas capable et j’en ai une nouvelle fois le coeur brisé. J’ai besoin de temps, de distance, et je sens que cette fois, on est réellement sur la même longueur d’onde. Et j’ai l’impression que ça me terrifie plus qu’autre chose. Parce que, cette fois, ça paraît vraiment terminé. Tout est fini, parce qu’il vient de donner son accord et il ne reviendra plus vers moi. Plus comme on est revenus l’un vers l’autre cette nuit. Je le prends dans mes bras, et j’ai l’impression que c’est la dernière fois. Que l’effleurement de ses lèvres et le dernier, que plus jamais je n’aurais le droit de partager ça avec lui.

Je suis triste, mais je ne montre rien. Je n’ai pas le droit d’être dans cet état alors que c’est moi qui ai fait cette demande. Il se lève, il s’éloigne, il s’habille et je regarde l’extérieur encore quelques secondes. « Tu me perdras pas Molly j’ai vraiment envie d’essayer d’être amis. Je veux juste essayer d’être meilleur en ami que en copain. » Est ce qu’il a déjà vraiment essayé d’être mon copain ? Je n’ai pas envie de réfléchir à ça. Je ferme les yeux et je me lève aussi en hochant la tête, il refait la lit, et tout s’envole. Cette nuit ne restera qu’un souvenir, le souvenir de nos adieux. « Faut plus que ça arrive Molly toi et moi. Je suis peut-être égoïste mais je suis assez conscient que je suis la pire personne pour toi. Je fais tout foirer trop facilement et tu pardonnes bien trop facilement. On marche pas et on marchera jamais. » J’avais dit que je survivrais pas à un nouveau coeur brisé, pourtant je suis encore debout quand la douleur irradie ma poitrine. Je déglutis difficilement. C’est de ma faute si rien n’a marché, peut-être que si j’avais été différente, si je n’avais pas pardonné aussi facilement, on serait ensemble aujourd’hui. “T’as raison. Ca peut pas marcher.” Je souris difficilement, c’est difficile de dire adieu à quelqu’un qu’on a aimé aussi fort, mais c’est pour le mieux. Je descends les escaliers, à la recherche de mes vêtements. J’attrape ma robe, replis les deux tee-shirts que je lui ai emprunté. “Je dois partir !” Je ne sais pas où il est, je parle assez fort pour qu’il puisse m’entendre s’il est à l’étage. Et je préférerais pouvoir fuir sans le voir une dernière fois.

On a fait une connerie à replonger. Replonger l’un avec l’autre, mêlant nos corps le temps d’une nuit. J’aurais dû résister. J’étais le plus sobre des deux, le plus apte à arrêter cet acte stupide. Je savais qu’elle le regretterait au petit matin. Elle a beau m’avoir que non elle n’a pas de regret, je suis persuadé que c’est faux. Après tout elle me dit depuis des semaines qu’elle ne veut plus que ça arrive, que ça ne doit plus arriver pour son bien à elle.

Hier soir elle était triste, elle avait bu et elle essayait de le cacher. Mes lèvres et ma peau ont été une distraction, une façon d’oublier, une façon le temps d’une nuit de se sentir un peu mieux. Quant à moi, je voulais la retrouver. Je voulais prétendre que la rupture n’était pas arrivée, qu’on allait pouvoir se remettre ensemble aussi facilement que ça . Je ne voulais pas être seul dans ce lit alors évidement que je n’ai pas résisté.

Mais il est temps d’arrêter de se faire du mal. Il est temps, que je prenne mes responsabilités et que j’arrête de la faire souffrir alors je lui offre ce qu’elle a envie d’entendre. Une véritable fin. La promesse que ça n’arrivera plus. Que je ne la ferais plus souffrir, parce qu’il n’y aura plus jamais un nous.

« T’as raison. Ca peut pas marcher. » J’hoche la tête, incapable de sourire quand elle tente elle de le faire, un sourire mince étirant ses lèvres. Il est temps d’arrêter d’espérer qu’on se retrouve un jour si c’est pour continuer à se faire du mal. Elle quitte la chambre et je ne la suis pas, restant un instant seul, soupirant, passant une main sur mon visage. Je ne pensais pas que tout ça serait aussi difficile. « Je dois partir ! » je l’entends crier à travers la maison et je ne réponds rien, attendant simplement que la porte se claque avant d’aller me chercher une bière et de m’allumer une cigarette en guise de petit déjeuner.