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 (Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia

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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyVen 15 Jan 2021 - 5:27

Ça y est, elle a réussi à passer la première journée avec succès. Et donc maintenant, elles se succédaient à un rythme phénoménal sans que Svetlana ne le veuille vraiment. La seule chose dont elle était au courant était qu’elle devait enfiler à la fois la double casquette : celle de la prof et de l’étudiante. Avec un physique se rapprochant le plus d’une enfant, la demoiselle n’avait aucun mal à jouer le dernier alors qu’avec sa sévérité le premier collait mieux à son caractère. Aujourd’hui, elle se contenait d’être l’élève. Il ne fallut pas énormément de temps pour que la canadienne revienne à ses premiers états. A savoir remettre ses robes noires, ses chapeaux et qu’elle se mette à fixer les autres avec ennui. Ils étaient tous si lisses, si douloureusement prévisibles qu’elle trouvait cette vie morne et insipide. A la limite, elle retrouvait un peu de sa superbe au cabaret. Là où la petite blonde se laissait aller à la chanson, qu’elle paradait presque comme la sirène qu’elle s’évertuait à être. Mais là, dans cet amphi, d’un cours dont elle avait déjà tout lu, la demoiselle trouvait plus intéressantes les jérémiades de la populasse que le professeur qui avait autant d’entrain qu’un condamné à mort. Ou alors un cadavre en répit. Mais elle avait assez observé les autres pour savoir comment réagir en cas de plainte. En l’occurrence il s’agissait de mecs -comme toujours- et du fait que l’un n’avait pas rappelé la demoiselle après une nuit de sport collectif. Une tirade brûla la langue de la jeune femme alors qu’elle se garda à la dire à voix haute : si elle voulait être rappelée, il ne fallait pas écarter les cuisses mademoiselle. Pour elle, le sexe était infect. Sans doute car Svetlana n’avait pas encore rencontré la personne capable de lui faire éprouver une quelconque chaleur mais il n’était pas né celui qui y parviendrait.

Ainsi le cours terminé, elle se remit debout, toujours avec sa fidèle canne avant de sentir une main sur son épaule. « Dis Lana, commença sa voisine qui ne lui avait pas adressé la parole depuis le début, tu viendrais à la soirée de ce soir. » La dernière fois, cela avait mal tourné et elle avait fini dans la salle demain, à subir les moqueries d’autrui. « Je peux venir avec quelqu’un ? » Demi-mensonge car elle comptait bien venir avec un homme. Qui ? Elle n’en avait aucune idée. Elle trouverait bien. Mais hors de question de venir sans une garantie. Et il faut croire qu’on contacte de Chloé, la jeune femme commençait à apprendre des demi-mensonges. L’air étonné de son interlocutrice lui apprit qu’elle avait mis dans le mille. Mais après tout, elle avait promis à son père que l’intégration serait plus facile. Et qu’elle saurait choisir les personnes avec qui elle s’adonnerait à diverses activités pratiques.

Et donc la voilà, quelques heures plus tard, vêtue d’une robe toujours aussi lourde, toujours aussi sombre mais légèrement maquillée. Quiconque la connaissant aurait cru bon de souligner qu’elle avait fait des efforts. Mais sa quête de trouver un compagnon fut bien vaine. Toujours avec sa canne, elle arriva au lieu où elle comprit que les choses ne déborderaient pas. Il y avait des sbires de la fac un peu partout. Des géants. Elle se faisait d’être Jack perdu dans leur pays. En espérant ne pas finir au menu bien que Svetlana se doutait être fortement indigeste. Encore une fois, la demoiselle avait cette tendance à ne pas se considérer comme désirable ou comme étant capable de se faire draguer. Rien que le flirt était une chose inconnue pour elle. « Tiens, t’es là Frankeinstein ? » Encore une fois, madame la débile avait tout faux. Elle décida cependant de lui répondre avec un profond soupir agacé pour chercher. « Il est pas là ton prince charmant ? Qui voudrait se taper Vampirella ? » Sérieusement ? Elle fronça les sourcils avant de se retenir d’avoir envie de lui en coller une. Mais la violence ne résoudrait rien bien que cela fasse du bien. Un véritable troupeau s’amassa autour d’elle alors qu’elle balaya la salle du regard. « Si il est là, commença Svetlana de sa voix rauque, là-bas. »

Alors pourquoi lui ? Aucune idée.
Grand, brun, assez taciturne. Il ferait l’affaire. En espérant que le monsieur inconnu soit coopératif. « Lui ? Mais c’est pas un des vigiles ? » La demoiselle ne put que lever les yeux au ciel. A vrai dire, encore une fois, elle retint sa remarque pour aller voir son prétendant de soirée donc. Foncer dessus serait le terme le plus adéquat. Consciente d’être suivie par la reine des abeilles et sa cour. Merde, merde. Barrez-vous. « Hé, t’es là. » Elle se colla à ses côtés. Trop grosses mains. « Faites semblant s’il vous plait, elle refuse de me lâcher la grappe. Je vous payerai un verre. » Certes, c’est open bar mais rien à foutre. Doucement, elle glissa sa petite main dans celle immense de l’inconnu pour se tourner vers la blondasse. Et dire qu’elle avait la même coupe de cheveux. Mais sur elle, le résultat était mignon alors que sur l’autre, le résultat est une insulte à la coloration. « Ah ouais ?! Mais comment vous faites pour l’écart de taille ? » Hein ? Mais qu’est-ce que c’est que cette question débile ? Par pitié qu’on lui dise de se la fermer, elle était ridicule.
Et surtout avec cette robe qui lui donnait l’illusion d’être un gigot.







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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMar 19 Jan 2021 - 10:24





| so you wanna play with magic ?
sol forthys & @Svetlana Beaulieu



C'est l'ennui de travailler à cette soirée mais ça pourrait être pire par exemple, rien que d'effleurer successivement les phalanges de sa main du bout des lèvres lui fait mal. Il regarde devant lui mais vaguement, parce-que la douleur envoi dans son système nerveux des flashbacks de l'eau rougie sur la porcelaine d'un lavabo quand il s'y est lavé les mains après. À coté de ça l'ennui est un moindre mal, à première vue en tout cas. D'autant plus qu'il n'y pas que d'avoir à fracturer des gens qui craint bien plus que cette soirée, il y à la raison pour laquelle Solas travaille dans cette soirée pour commencer:

S'il y travaille, le Queensland Museum n'est pas son employeur. C'est une agence de sécurité qui l'emploi et comme agents ils sont trois à couvrir un musée, une université, et une bibliothèque, et aussi à se couvrir entre eux des conneries des uns et des autres clairement. "La sainte trinité" comme dirait leur patron parce qu'ils sont toujours en règle même quand ils ne le sont pas. Sol remplace en secret un de ces collègues de qui c'était le job en d'être là ce soir, en retour que lui l'ai couvert pour un souvenir qui le fait sourire quand il y repense.

Sourire qui s'estompe bien vite quand son regard fait une mise au point automatique sur ce qui se passe vraiment devant lui, aussi vite que cette fille toute vêtue de... noir, on va dire pour que ça reste un compliment, et qui arrive hyper droit sur lui à une vitesse que sa canne ne devrait pas lui permettre on est d'accord ? Ceci dit, elle à l'air en fuite et il comprend pourquoi en voyant à sa suite une autre fille,  ""blonde"".

Ca arrive souvent que des convives se rapprochent des vigiles pour leur demander des renseignements ou de l'aide mais là, à part recommander du shampoing violet il peut faire quoi ? Et justement, ce qui arrive moins souvent du coup c'est qu'on lui dise quoi faire. Elle s'explique immédiatement et ça à le mérite d'expliquer aussi pourquoi ?! elle ne s'est pas arrêtée devant lui pour lui parler mais qu'elle à fracturé quelque chose elle aussi: la distance sociale acceptée entre deux personnes qui ne se connaissent pas.

Il jouera les types vexés plus tard en attendant sachant qu'elle se fait emmerder il à pas l'intention de la laisser tomber sous les yeux de la personne contre laquelle elle essaye de se défendre avec lui. Il allait même serrer sa main dans la sienne pour lui faire comprendre qu'il jouerait le jeu, mais de justesse il se ravise lâche sa main et dégage la sienne comme si elle était devenue brûlante, pas seulement à cause de la douleur d'avoir serré la main qu'il à blessé mais par bon sens aussi. Pour autant il ne s'éloigne pas d'elle il se met devant elle comme n'importe quel agent de sécu le ferait, personne ici ne peut savoir à quel point c'est véritablement lourd de sens pour lui, c'est un putain de privilège quand on y pense. Ça à intérêt à en valoir le coup se dit t'il en regardant l'autre fille qui malgré sa constitution innocente, incarne en fait la pire espèce presque son pire ennemi en tout cas, une forme de pire qui le met en colère, tiens donc. Le voilà rassuré en quelques sortes, il à le sentiment de s'être placé là pour les bonnes raisons.

Mentionner la différence de taille c'était étrange dans le sens ou heureusement qu'il à aucune raison d'employer la force à priori, quoi que. Il ouvre la bouche prend une inspiration mesurée à l'attention de l'autre fille en sachant que ça tire assez vite sur l'égo et sur la nuque une telle différence de taille, non ?

"Partez..."

C'est normal et raisonnable pour un agent de sécu de demander ça, enchaîner sur son point de vue personnel par contre, c'est une prise de liberté choquante. À l'image de sa copine donc vous me direz. Qui s'offre les services de Sol, en échange d'un verre. Girl, le chevalier va le faire par charité parce-que c'est en orbite au delà des tes moyens sinon, sans mentionner le fait qu'il en faut plus pour rompre sa sobriété et que de toute façon il ne boirait pas pendant le service. Et que c'est pas comme s'il pouvait s'afficher avec sa copine sur son lieu de travail à la vue de tous sans risquer de s'embrouiller avec son collègue s'il lui attire ce genre d'ennuis. Il est un peu tendu quoi, et c'est la harceleuse qui en fait les frais et qui va vite se sentir persécutée en retour, pour une fois.

"Je vous connais pas mais je vous déteste."



Spoiler:



Dernière édition par Solas Forthys le Mar 27 Avr 2021 - 2:33, édité 3 fois
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMar 19 Jan 2021 - 23:27

Il y a un fait amusant à observer avec la jeune canadienne, c’est qu’elle restera toujours méfiante. Ne s’intéressant pas à ses pairs et ne retenant donc que très peu de noms, elle avait pris l’invitation de sa camarade avec perplexité. Pourquoi ? Parce qu’elle s’était tellement habituée aux moqueries, qu’elle n’arrivait pas totalement à s’en défaire. Si elle était restée au Canada, la demoiselle n’aurait même pas pris la peine de se déplacer tant l’opération lui semblait risquée. Elle avait bien dû passer deux bonnes heures, si ce n’est trois, devant son miroir à se scruter de la tête aux pieds. Le pire étant l’opinion qu’elle avait d’elle-même. Svetlana, outre son prénom mélodieux, se savait commune. D’une taille qui frisait le ridicule, avec quelques formes mais son nez était trop gros, ses yeux trop bleus et son visage trop expressif à son goût. Car là était le véritable danger, devoir montrer ses émotions à une tierce personne qui risquerait de s’en emparer comme s’il s’agissait d’une pelote de laine et de jouer avec dans de viles mains. Son mariage avorté avec son insignifiance ne lui avait que trop coûté. Non seulement des fractures au niveau de l’esprit réduisant à néant ses tentatives de vaines reconstructions après les mauvais traitements infligés par Ludmilla mais aussi sur le corps puisque la demoiselle ne désirait plus être touchée de manière physique.

Alors pourquoi diable avait-elle pris cet inconnu par la main alors qu’elle devait feindre un couple ?
Pour cause qu’elle savait que l’on ne la croirait pas sans aucun doute.

L’homme eut l’esprit avisé que de la lâcher abruptement. Svetlana se tétanisa alors sur place comme si ce simple rejet n’était dans le fond qu’une habitude alors qu’il faisait face de sa haute stature à sa sainteté la garce. Encore une fois, la rencontre entre l’Australienne et l’expatriée ne s’était pas faite sous de meilleurs hospices. Sans doute cette demoiselle qu’elle surnomme Blondie pour cause qu’elle n’a aucun intérêt à retenir son prénom n’était dans le fond qu’un écho de son insignifiance. Comme si son ex, après cette année passée sans lui à ses côtés, continuait de la hanter. Blondie donc, faisait face à ce « couple » des plus singuliers. Lui immense –sans doute trop grand- un regard assez inquisiteur et d’une rare intensité alors qu’elle demeurait si près du sol avec son regard expressif et qui n’exprimait que lassitude et une certaine terreur. Elle aurait pu s’offusquer du rejet de l’homme en question, mais n’avait-elle pas prises des libertés en allant vers lui de la sorte ? Ce qui la toucha par contre et la fit reculer d’un pas, fut le rire hautain qui découla de ce geste anodin qui n’avait pas échappé à la reine des abeilles. La blonde au teint hâlé et au physique avantageux fixait le duo avec  un air mesquin sur le visage. « Je le savais, claqua-t-elle de sa langue si âpre alors que Svetlana se mit à déglutir, Vampirella ne peut pas s’être trouvée quelqu’un. » Bien sûr que non, elle n’a personne mais la demoiselle ne le dira pas à haute voix alors que penaude, elle ne laissa échapper qu’un soupir résigné.

« Partez... » Alors qu’elle pensait que l’inconnu ne jouerait pas le jeu, Svetlana redressa la tête pour le regarder non sans une pointe d’incompréhension. Tout chez l’homme était tendu. Elle le voyait jusqu’à sa mâchoire. La demoiselle aurait voulu ouvrir la bouche mais ce fut l’autre qui la coupa dans son élan. « Et pourquoi donc mon chou ? Je suis ici à ma place et tu m’as l’air bien divertissant. » Etait-elle en train de flirter avec l’homme qu’elle avait appelé au secours ? Non parce que la suite des choses en serait plus aberrante. La canadienne tourna donc son regard vers la source de ses soucis du soir. « Consternant de bêtises, fut la seule chose qu’elle parvint à dire. » Sa voix était toujours assurée et dénuée de tonalité alors qu’elle refit un pas en avant pour faire face à la connasse du jour. « Je vous connais pas mais je vous déteste. » Un fin sourire orna donc les lèvres de Svetlana, fait extrêmement rare chez une femme prise de timidité ou trop taciturne pour oser faire un autre mouvement en présence de la gente masculine. Encore une fois, son manque de conventions sociales était à pointer du doigt. Et Ludmilla était de nouveau à remercier pour ce handicap. « Ça te fait rire Vampirella ? Bah bouffe-toi ça. » Le geste fut fait si vite que la jeune femme n’eut pas le temps de se reculer. Et de nouveau, le contenu du verre se termina sur son visage, dépourvu d’artifices pour une fois. Svetlana releva la tête, désormais trempée, avant de fixer l’étudiante, sans savoir quoi dire. Quelque peu honteuse, de son état désormais défraichi, elle baissa la tête avant de rétorquer dans ses dents. « Je vais vraiment finir par la découper comme un apéricube si elle ne se tire pas. » Sa prise se raffermit autour de sa canne à pommeau, quitte à en faire blanchir ses jointures, n’osant croiser le regard de l’homme présent. Consciente que désormais, elle allait devoir se tirer le plus rapidement possible.
Très très vite.








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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyLun 25 Jan 2021 - 9:12


Solas: piètre défenseur de la veuve et de l'orphelin contre la férocité des bêtes de la nuit. Déjà lui non plus n'a pas vu venir Blondie. Ensuite dès qu'il perçoit le mouvement il comprend qu'il a sous estimé le danger qu'elle représente et d'une prouesse remarquable il fait un bond en arrière pour éviter le dommage liquide collatéral.

Il relève rapidement la tête, il voit comment la dame qu'il protège dans cette aventure s'est débrouillée sans lui: le visage trempé et défait puisqu'il à pas exactement volé à sa rescousse. Il s'inspecte lui aussi sous toutes les coutures d'un air qui laisse comprendre que Princess of Persia a pas intérêt à trouver une tâche sur son nouveau costume parce-que c'est pas subtil du tout il est déjà sapé pour les obsèques.

Il n'y a qu'une goutte sur son avant bras, prête à rouler sur le tissu qui ne l'a pas absorbée. Il porte sa manche à hauteur du regard en visant Blondie avec dédain absolu, qu'elle s'estime heureuse de ne recevoir que cette goutte que Sol éjecte de deux doigts dans sa direction. La même chose sur une personne différente il serait sur elle pour lui faire mâcher du verre. Sa protégée à les yeux au sol, elle semble avoir besoin d'une trace de benzo pour s'empêcher de mettre ses impressionnantes menaces à exécution.  

"Garde la tête haute."

Il sait très bien que la confiance en soi ne se trouve pas facilement mais quand même, on ne menace personne sérieusement sans le regarder dans les yeux. Pour l'aider il prend son menton d'une main pour incliner son visage vers le sien.

"Un Apéricube ?"

Mais qu'est-ce qu'il va bien pouvoir faire d'elle ?
Il utilisera peut-être pas sa manche pour lui éponger le visage, mais il peut quand même avoir un geste tendre en essuyant du pouce une nouvelle goutte, celle qui roule sur son visage dans le sillon où ce serait quand même mieux de voir se creuser un sourire.

On peux compter sur lui pour tenir le rôle dans lequel il s'est engagé. Si c'est pas très héroïque c'est peut-être parce-que qu'elle lui à pas demandé de jouer au héro, ni même de se comporter comme un vigil normal d'ailleurs quand on y pense, vous vous souvenez ce qu'elle lui à demandé ? C'est pas tombé ni dans l'oreille d'un sourd ni à l'eau parce-que Blondie croit le contraire. On parle d'une fille qui annonce qu'elle aimerait se divertir avec lui le plus longtemps possible et qui ne trouve rien de mieux pour asseoir son ambition que de lui donner une excuse pour la sortir dès le prochain tour. Elle est tout à fait bête et son seul intérêt, c'est qu'il à moins envie de la sortir que de faire croire qu'ils sont ensemble. Blondie va croire ce qu'il a envie qu'elle croit, pour commencer tout le monde ici croit qu'il est quelqu'un d'autre sans avoir la moindre idée que c'est pas le cas.

"C'est ce que t'as de plus menaçant ?"


Dernière édition par Solas Forthys le Mar 26 Jan 2021 - 7:16, édité 1 fois
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyLun 25 Jan 2021 - 9:54

Svetlana mentirait si elle n’avait pas l’habitude des agissements de Carey. Le verre en pleine figure, elle aurait dû le voir venir. Elle aurait dû se placer devant Solas -bien qu’elle ignorât encore son nom- pour lui éviter de prendre ne serait-ce qu’une goutte en plein visage. Si la scène avait été observé dans un film, elle aurait été mise au ralenti pour que le liquide visqueux face son effet. Et ainsi bien qu’elle ne le montrât pas, la canadienne exultait de rage. Alors que son inconnu s’examinait, elle passa sa main trempée sur son visage, son bras étant dépourvu de tissu pour une fois. sa petite robe noire lui arrivait au-dessus du genou alors que ses chaussettes noires sortaient de ses doc martens. Pour une fois, elle n’avait pas l’air d’une mariée cadavérique. Elle semblait presque normale. Alors elle garda le visage baissé, honteuse. Retenant les larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues maculées d’alcool. Elle qui s’était promise de ne pas boire ce soir. N’étant pas une grande adepte de l’alcool. Elle allait rentrer en puant ce qui semblait être de la vodka.

"Garde la tête haute." Son petit être se mit à trembler alors qu’elle eut du mal à lever le regard vers Solas. Ses doigts caressèrent les siens sans pour autant oser les prendre. « Garder la tête haute ?! Elle en est incapable. Tu devrais venir voir une fille plus sexy et qui a confiance en elle. » La canadienne se tendit alors que Carey semblait creuser sa propre tombe. « Je m’appelle Carey au passage mon mignon. Mais tout le monde m’appelle Rey. » Elle ne pouvait que deviner les battements de cils dont elle affublait Solas. Et sa mâchoire se contracta alors qu’elle sortit une menace des plus ridicules. Que releva son compagnon. "Un Apéricube ?" Elle haussa les épaules pour toutes réponses alors qu’il passa ses mains sous son menton pour la forcer à le regarder. Pendant quelques secondes, une sorte de connexion parvint à s’établir entre eux. D’une rare intensité. La main de Svetlana, bien que tremblante, se leva à hauteur du visage de Solas pour se rapprocher sans pour autant se coller à lui. Après tout, elle était trempée. « C’est un petit fromage coupé en dé. En gros, je parlais de la couper en dés et de la donner à manger. A sa cour. » Elle en serait incapable, elle le savait. Alors que ses doigts délicats s’attardèrent sur la joue du jeune homme. N’était-il pas censé être amoureux ou former un couple ? Les conventions sociales, cela n’était pas son truc. Mais pour avoir côtoyer son insignifiance pendant quelques années, elle savait quoi faire.

"C'est ce que t'as de plus menaçant ?" Svetlana ne savait pas s’il s’adressait à elle ou à Carey. Mais elle arqua un sourcil avant de relever le menton. Un fin sourire vint orner ses lèvres alors qu’elle s’apprêtait à répliquer. « Bien sûr que non, mon chou. Tu veux voir à quel point, je suis menaçante, roucoula leur adversaire. » Elle tourna la tête vers la source de ses problèmes. Levant les yeux au ciel, elle savait ce qu’il lui restait à faire. « Je suis vraiment désolée, souffla-t-elle à l’intention de Solas, je vais tout faire pour que cela soit agréable. » Puis, elle se mit sur la pointe de la pointe des pieds pour venir amener le visage du brun près du sien. « Et désolée, si je colle un peu. » Puis, ses lèvres se juxtaposèrent sur celles de l’inconnu pendant un très bref échange avant de se reculer bien vite. Puis, elle se détacha de son compagnon d’infortune avant de se tourner vers Carey, faisant un pas en avant. « T’es sérieusement en train de draguer mon mec ? » La peste releva le menton, un sourire en coin. « Une chose est sûre, je l’embrasserai mieux que ça. » Serrant le poing, la jeune femme n’était pas adepte de la violence. Et elle ne le serait jamais. Après tout, sans doute serait-elle éjectée de la soirée après un tel geste ? Mais son poing s’abattit sur la dentition de l’australienne qui fut quelque peu déséquilibrée. « Drague encore une seule fois mon copain et je te jure que je te transforme en œuvre digne d’être exposée dans un musée d’arts modernes. » A vrai dire, elle jouait son rôle à merveilles. Comme si elle était capable d’une quelconque jalousie. Se tournant vers Solas, elle eut un sourire contrit alors que Rey revint à la charge et la plaqua au sol. « Espèce de sale pute canadienne, je vais te faire regretter d’être née. » Oh seigneur, elle avait vraiment des ennuis. L’autre étant plus lourde, plus vive qu’elle et sa canne ayant roulée loin d’elle. Ses mains se mirent à griffer sa joue, la zébrant d’une blessure à mesure qu’elle tentait de se dégager. Un coup de main ne serait pas exclu cette fois-ci.









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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyLun 1 Fév 2021 - 6:42


C'est peut être Carey le problème initial, mais c'est pas elle que Solas fixe l'air préoccupé comme si c'était plus important pour le bien de tous d'anticiper ses faits et gestes à elle.

Il s'en doute depuis qu'il est entré dans son jeu, et il en est certain quand elle arrête enfin de parler de fromage et qu'elle relève la tête sans son aide, comme si elle avait prit sa remarque sur le manque de crédibilité de ses menaces comme un défi qu'elle voudrait relever. Elle à l'air un peu folle, ce qui lui vaut le surnom de Quinn jusqu'à nouvel ordre. Le sachant il n'aurait pas dû l'encourager dans sa démence en lui souriant en retour et en surenchérissant en frottant son visage contre ses doigts comme un chat qui réclame ses caresses parce qu'elle n'ose pas aller vers lui comme elle va aller vers Carey. Dommage. Il ne saura jamais ce qu'elle allait lui répondre, parce-que c'est Carey qui voit pas du tout qu'il n'a d'yeux que pour sa rivale qui répond à sa place. Quinn s'excuse mais de quoi, qu'il doive supporter Carey à cause d'elle ou de l'embrasser ?

I wouldn't be sorry.

Il est plus désolé lui. Il a brièvement ressenti de la culpabilité envers elle et envers son collègue en sachant qu'il ne ferait rien pour l'interrompre quand elle s'est poussée sur la pointe des pieds pour approcher son visage, même s'il réussi à avoir l'air de vouloir s'enfuir parce-qu'il recule encore autant qu'il peut même s'il la laisse l'embrasser, parce-qu'elle est toujours trempée d'alcool.

Passable, donc passons. Oui il est d'humeur clémente ce soir, mais est-ce que ça va durer longtemps avec elle ? Il a lâché sa main quand elle a voulue la tenir tout à l'heure au risque que Carey l'interprète exactement comme elle l'a fait d'ailleurs, alors qu'il avait déjà décidé de jouer le petit ami. C'était une preuve qu'il à pensé à essayer d'éviter un maximum d'ennuis à son collègue en limitant les PDA. Aurait il été possible de se faire passer pour deux amoureux sans aller jusqu'à s'embrasser, qui sait ? Ça aurait été idéal mais on vas pas se mentir, s'ils sont en couple à cette soirée tout le monde s'en fou et qu'il se tripotent pendant qu'il travaille c'est peut être pas pro mais les trois mousquetaires là, se sont tirés d'affaires bien plus graves. Jusque là ça passait encore donc. Si elle doit être désolée de quelque chose, ça à intérêt à être de ce qui va suivre.

C'est Carey qui la provoque en affirmant qu'elle l'aurait certainement mieux embrassée que ça. Il baisse un peu la tête pour se cacher derrière ses cheveux et se mord la bouche pour pas lui donner raison en souriant, mais du souvenir qu'il en garde sur les lèvres elle à peut être pas tord, non ? Est-ce parce qu'elle non plus n'était pas certaine d'avoir été convaincante qu'elle décide de lui mettre une droite ?

En tout cas elle lui en pose une, ce qui décroche aussi la mâchoire de Solas qui change d'humeur tout de suite. Quand leur regard se croise il a à peine le temps d'articuler silencieusement "qu'est-ce que tu fais ?" d'un air préoccupé mais c'est "trop tard", entre guillemets parce-que cette fois il a vu Carey venir sur elle, mais il n'a pas eu la moindre intention de s'interposer avant qu'elle lui saute dessus.

Stoïque, il l'a laissé récolter une des conséquences d'avoir eu la main lourde, puis il y vas à son tour et se bouge, tout de même, en voyant Carey laisser une griffure sur la joue de Quinn. Il va en direction de la canne qui est tombée un peu plus loin pour la ramasser et se retourner vers les deux filles qui se battent en hochant la tête.

Il marche dans leur direction à peine pressé, simulant l'effet sonore que fait un sabre laser en tenant et en jouant avec la canne entre ses deux mains, mais c'est pour le fun contrairement à la dernière fois qu'il à fait la même plaisanterie avec une queue de billard du BB-8 entre les mains. Il utilise la canne pour soulever Carey encore plus facilement, et il ne fait que la déposer hors de son chemin pour mieux l'ignorer pour la millième fois. Elle peut servir de public à la scène qui va suivre. Il ne vas certainement pas se battre avec elle, mais c'est peut être eux qui vont se battre devant elle ?

"Rentre, ma chérie. Tu en as assez fait pour ce soir".

Chez toi, chez moi, chez "nous" ? Peu importe, où qu'elle aille quand il l'aura mise dehors elle aussi parce qu'elle à frappé Carey au mauvais moment. Il à fait comme s'il lui tendait la main à Quinn pour l'aider à se relever mais l'attrape lui-même pour la relever finalement. Il continue de jouer son amoureux, voulant lui parler discrètementparce-que ce qui se dit ne concerne pas Carey du tout, embrouille de couple concernant leur accord et les principes tacites qui en découlent. Il est contrarié, il pourrait fermer les yeux sur le fait qu'elle vient de cogner Carey, mais elle aggrave son cas alors qu'il est sensé la tirer d'affaire, en clair elle complique le travail qu'elle lui a demandé et il ne le prend pas bien. Avant de la gronder plus sévèrement,  il fait mine de s'inquiéter quand même pour elle et pour la marque que lui a laissé Carey sur la joue.

"Ça va ?"
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyLun 1 Fév 2021 - 7:20

Svetlana n’est pas adepte de la violence. Sauf en cas de force majeure. A vrai dire, souvent, ce sont les autres qui le sont envers elle. que cela soit des hommes ou des femmes. Les femmes majoritairement mais son insignifiance s’était montrée digne des pires méfaits la concernant. Les stigmates étaient encore présents dans son esprit aliéné. Alors que d’habitude, elle est d’une froideur et d’un calme à toute épreuve. Ce soir, son cerveau en a assez. Elle en a assez de subir ce genre de choses. Elle en a assez de se faire houspiller par cette Carey car cette dernière l’a décrété comme sa rivale. Elle en a assez de vivre avec le spectre de son insignifiance sur ses nuits, sur ses gestes, sur même quelques réminiscences comme le rejet de l’inconnu. Elle mentirait si elle disait ne pas avoir été blessée dans son amour propre, du fait que cela ne faisait que conforter son opinion qu’elle avait d’elle-même. Oui, si elle avait été dans son état normal, elle aurait pu comprendre la réaction du géant mais les faits sont là. Elle ne l’est pas. Elle ne l’est plus. Pas avec un homme qui se mettait à la harceler à la faculté jusque dans ses cours, pas face à une peste qui ne cessait de lui faire vivre un calvaire. Elle aurait dû, elle aurait dû rester chez elle. Elle aurait dû se complaire dans sa solitude et ne pas essayer de s’intégrer. Les regrets sont grands, ils sont bels et bien là. Les regrets lui vrillent son cœur, celui-ci étant en proie à des ténèbres qu’elle ne soupçonnait pas.

Alors que ses lèvres se juxtaposent sur celles du jeune homme. Que celui-ci se recule. Pour cause qu’elle colle, sans doute oui. Pour cause qu’elle est également des plus insignifiantes. Que pour elle Carey représente un standard de beauté extérieure qu’elle n’atteindrait jamais. Car les gens ne se s’arrêtent pas sur celle qu’il y a l’intérieur de chacun. Ils ne prennent pas la peine  de creuser, de prendre une pelle et d’essayer de trouver le trésor caché au sein de son corps gelé. Tremblotante, regagnant la Terre ferme, elle constate. Elle le constate. Car la jeune femme est plus observatrice que le commun des mortels. Elle le voit le sourire moqueur du jeune homme devant ce bécot des plus timides. Ainsi, elle se fait la promesse de lui en donner pour son argent. D’essayer de le faire vibrer bien qu’elle ne réussira sans aucun doute qu’à le dégoûter. Mais au moins, elle allait essayer.

Puis alors qu’elle se tient si proche du corps massif de son chevalier servant, la voilà qui perd le contrôle. Que le barrage cède et que les flots coulent comme les mots. La blondasse virevolte, vacille avant de se redresser. Alors que la voix chaude et réconfortante de moj temnica s’élève et qu’elle tourne la tête vers lui. "qu'est-ce que tu fais ?" Le regard qu’elle lève vers le jeune homme est empli de mille émotions toutes plus déchirantes les unes que les autres. Alors que le brun la fait culpabiliser de n’avoir fait que se défendre après des mois d’abus. Elle pourrait lui reprocher, lui jeter au visage comme un couple en proie à une dispute. Mais à la place, la voilà qui baisse la tête alors qu’une grosse larme roule sur sa joue, qu’elle dévale son menton et s’écrase le sol. Ses poings toujours si serrés, son corps tremblotant. Oui qu’a-t-elle fait ? il ne faut pas plus de cinq minutes à Blondie pour se relever et la charger. La tête de Svetlana cogne lourdement contre le sol dans un bruit sourd et effrayant alors que de nouveau, les larmes lui montent aux yeux. Le souffle fétide et empli d’alcool de la bimbo lui provient aux oreilles alors que son corps se tend. Ainsi la menace, la déception lue dans le regard de cet inconnu la pousse à ne pas se défendre. Son visage vacille alors que les griffes de Carey entaillent sa peau, qu’elle sent le liquide poisseux couler le long de sa joue. L’envie est vivace que de répliquer, que de mettre en pratique ce que Daniel lui a appris. Que ce que son père lui a enseigné au gré de toutes ses années. « Ah tu fais moins ta maligne maintenant, hein ? Vampirella ? Une si petite personne aussi repoussante, aussi… » Les paroles crachées au visage sont suspendues dans les airs alors qu’elle redresse la tête, véritable Méduse alertée par quelque chose. Svetlana ne saurait dire quoi tant un bruit sourd résonne dans ses oreilles, à moitié assommée par le choc. La blonde est retirée de son corps alors que la canadienne gît au sol, prostrée, traumatisée par la scène qui venait se dérouler.
Et qui faisait écho à temps d’autre.

Mais pour comprendre la complexité des émotions qui tourmentent la jeune femme, il faut remonter trois ans auparavant. Alors qu’elle revenait d’une soirée passée en compagnie de l’équipe de Rugby australienne et que son insignifiance l’attendait. Il avait bu, trop bu. Il sentait divers parfums qu’elle a préférés oublier. Mais pourquoi donc était-elle résolue à l’épouser ? Car l’être infâme qui l’a mise au sol le soir ne cessait de lui répéter qu’ele serait seule. Qu’elle n’aurait jamais personne pour prendre sa défense. Qu’elle resterait à vie comme cette poupée inanimée qui gît sur le sol d’une salle étudiante. Que la scène se rejoue dans la scène, vivace et plus tortueuse que jamais. Que chaque coup que Carey venait de lui asséner n’était qu’une résonnance à ce qu’elle avait déjà vécu. Alors quand Solas la redresse, elle se dégage. Véritable animal blessé. Tremblante. Que rien de ce qu’il lui a dit ne parvient à ses oreilles. Secouant nerveusement la tête. Et que pour une fois, une personne extérieure à notre problématique trio entre en scène. « Bien sûr que non, ça va pas. Tu vois pas qu’elle est traumatisée ? » Svetlana reste la tête baissée, vacillante, le souffle court. Que les larmes font écho à ce que son cœur tente de lui faire comprendre. « Je suis désolée, parvient-elle à articuler. » Ne cessant de se reculer, de porter les mains à son cœur, que l’envie de fuir est si grande si tentante. Les vociférations de la harpie délaissée proviennent jusqu’à ses oreilles. Elle pourrait s’accrocher à cette âme salvatrice mais la voilà, trempée, plus humiliée que jamais. « t’es con ou quoi ? Continue dans sa lancée la sauveuse, ça fait des mois que Carey la harcèle. La dernière fois, elle a dû s’enfermer dans la salle de bain pour lui échapper. » Les mains se posent sur ses épaules mais elle les dégage. « Viens Lana, on va aller te nettoyer. » La voix se veut douce alors qu’un gémissement ne provient qu’à s’échapper d’entre ses lèvres.

« ça va aller, finit par dire Svetlana, ça va toujours. » Séchant ses larmes, plus forte, plus résistante. Puisqu’après tout, cela ne changeait pas ce qu’elle avait vécu. La voilà qui tend la main, caressant celle du vigil, reprenant la canne en la retirant. « Je suis navrée de t’avoir mêlé à tout ça. J’ai bien compris que tu me trouvais hideuse donc je ne t’embêterai plus. » Mordillant ses lèvres, elle lève cependant son regard si bleu, empli d’une eau des plus tortueuses vers les ténèbres qui englobaient l’homme. « Au revoir, moj temnica. » Elle inclina donc la tête, se préparant sans aucun doute à tourner les talons. Il avait raison, elle en avait assez fait pour la soirée. Pour toute une vie, à vrai dire. Mais ne sachant par où s’échapper pour le coup, vue la foule qui venait de s’amasser autour d’elle.
Plus humiliée que jamais.










@Solas Forthys (Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia 873483867 (Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia 873483867 (Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia 873483867
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyVen 5 Fév 2021 - 11:42


Elle lui échappe, elle s'enfuie. Il n'insiste pas en voyant qu'il à perdu son statut de protecteur, c'est juste et mérité. Si elle n'était pas blessée et en état de choc il aurait peut-être tenté un débat mais maintenant c'est ni le moment ni la bonne personne elle n'est pas comme celles qui ont franchement tenté d'encaisser ses débats elle, elle est fragile, ça ne va pas lui réussir de se frotter à lui donc il s'agirait de limiter les dégâts, aux antipodes de ce à quoi il excelle.

Pour le moment malgré la colère, malgré sa taille, il n'en mène pas large en fait devant l'état de choc de la petite, il est même "bousculé" volontairement par une femme qui en profite pour lui rentrer dedans en faisant irruption pour jouer le rôle qu'il aurait dû tenir lui, visiblement. Il est con ou quoi ? Ça fait des mois que Carey la harcèle. La dernière fois, elle a dû s’enfermer dans la salle de bain pour lui échapper.

Le regard qu'il lui lance à elle, décidément lui et les PNJs c'est compliqué. Il ne dit rien pour autant, par snobisme. Quand il ignorait Carey, c'était par dégoût. Et en parlant d'elle une pensée qu'il lui accorde c'est pour se dire qu'il faudrait peut-être s'occuper d'elle mais espérons qu'elle se gère par la volonté du Saint-Esprit. Parce-que même quand c'est son job, même en ayant carte blanche, c'est au dessus de ses forces d'interagir avec elle. Champion de la Vigilance. Oui, son collègue s'attend à ce qu'il fasse de la merde et de toute façon, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre dans ce collectif de... champions.

"Attends."

Il l'aurait rattrapé, mais elle est revenue vers lui même si c'est pour reprendre sa canne, comme si elle avait une chance de la prendre tant qu'il la tient sans vraiment de force, juste en hésitant à tirer dessus doucement, mais en s'abstenant vu son état. He's a no one walks away from me kind of guy, c'est pas souvent une qualité mais c'est pour ça qu'il l'a retient et c'est de loin ce qu'il aura fait de plus romantique jusqu'à présent, bien qu'en ce qui le concerne il soit sorti du rôle de petit ami, pas encore aux yeux des autres qui n'entendent pas.

"Tu ne me connais pas et c'est à peine si tu t'es déjà rencontrée toi-même Lana, clairement."

Quelle entrée en matière, servir de plates excuses au dessert ça va pas suffire. C'est pas un monstre il aurait peut-être tenté de la prendre dans ses bras mais il est pas question de la toucher alors qu'elle est en stress post trauma et trempée, et comme il n'a rien à lui dire d'encourageant elle n'a pas envie qu'il s'approche d'elle non plus.

"Une partie de moi aurait aimé t'avoir mais la majeure partie sait que c'est une erreur, je l'ai faite quand même c'est à ce point que je te trouve belle. J'ai souri parce-que Dieu merci tu ne m'a pas embrassé comme l'aurait fait une petite amie parce-que j'aurais répondu et je casse tout ce que je touche, tu l'aurais senti aussi fort que ce que t'as à la tête. Tu préfères suivre ton amie ou je t'emmène à l'infirmerie ? Elle peut venir tu te sentiras plus en sécurité, je suis pas exactement un héro.



Dernière édition par Solas Forthys le Mar 27 Avr 2021 - 2:33, édité 1 fois
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyVen 5 Fév 2021 - 17:13

Elle n’était pas traumatisée à cause de cette petite petite peste. Bien évidemment que non. L’état psychologique de la blondinette n’est dans le fond que le résultat d’une vie d’abus. D’une vie dénuée de souffrance, de sens. Comme le fait de vouloir, d’accepter -Sans qu’il lui ait réellement demandé son consentement- d’épouser un homme abject et toxique. Bien entendu qu’elle méritait mieux mais la demoiselle n’avait pas conscience de ses qualités et ne voyait que leurs opposés. Alors qu’elle se tenait devant cet inconnu, la robe humide, le corps résolument sec au-dessous, elle tremblotait. De froid, des retombées de l’adrénaline de la situation externe. Elle crut discerner le regard hautain que son interlocuteur accorda à la troisième personne de ce trio si singulier. Carey nullement calmée, continuant à asséner Svetlana de mille et un noms d’oiseau.

Mais la canadienne s’en moquait, ne tenait plus compte de ses dires. Car la personne externe ayant prise le soin d’intervenir, de qualifier Solas d’un adjectif qu’elle ne cautionna pas. N’en déplaise le regard qu’elle lui lança des plus équivoques à mesure que sa main se referma sur celle du jeune homme pour essayer d’en extraire l’objet peu commun. Il lui fit part de ses attentes et docile comme à son habitude, elle l’ecouta. D’une nature peu encline à la conversation, la canadienne prit soin de boire les paroles de l’homme, prise en tenaille par l’obscurité de son regard. Étrange mélange que voilà. Elle qui s’était toujours crue si sombre, se retrouvait parfaitement opposée sur le plan autant physique que psychologique à l’homme. Sa robe se mit à la coller, à la gêner. Et l’idée saugrenue germa en tête alors que Carey relança une pique nous ne prendrons pas le temps de rapporter. Tant Svetlana la considéra un instant avec un regard dénué d’une quelconque émotion néfaste. Déjà car elle n’avait nullement de temps à accorder à une quelconque peste. Et ensuite car elle avait pitié d’elle dans le sens où elle avait ce besoin de recourir à la violence pour se faire remarquer. L’idée germa dans son esprit et s’implanta plus profondément à mesure que Solas lui fit un semblant de déclaration, épanchant ce qu’il avait au fond de sa conscience. Elle l’aurait pas le mérite de sonder son cœur. Car comme il l’avait affirmé: elle ne le connaissait pas.
Mais la réciprocité était vraie.

Aurait-il pu prévoir que la jeune femme allait ainsi faire glisser l’étoffe ayant perdue de sa douceur avec l’agression de Carey un peu plus tôt. La lourde robe noire tomba à ses pieds, dévoilant des jambes blanches, laiteuses ainsi qu’une sous robe beaucoup plus courte. Et sèche surtout. Car le tissu fait de son premier vêtement avait permis d’éponger le liquide poisseux qu’on lui avait lancé au visage. Se baissant avec une lenteur démesurée, prenant soin de jauger ses vertiges, cette blessure à la tête qui la faisait souffrir, elle attrapa l’étoffe pour se tourner et la tendre à son amie. Puis elle se permit un signe du menton vers Carey, emmenée de force vers la sortie, définitivement remerciée de la soirée. Et dieu merci, il était temps.

Enfin retournons à Solas et sa dualité. Car il régnait au sein de l’homme un conflit qu’elle avait cru discerner. Étant définitivement dépourvue d’une stabilité qu’elle-même ne connaissait pas. « Svetlana. » les présentations étaient faites, formalités remplies alors que serrant son unique poing valide -l’autre blessé par le coup porté- Elle fut prise d’une impulsion nouvelle. Le public s’étant désintéressé d’eux. Il ne restait qu’une fille ridicule face à un homme au charme déconcertant. Elle prit appui sur ses pieds, sautant de toute sa hauteur pour se glisser dans les bras du brun. Son épanchement n’étant pas tombé dans l’oreille d’une sourde. « Je ne m’intéresse pas aux héros, commença-t-elle avec franchise, je trouve la complexité de leurs rivaux beaucoup plus intéressantes et stimulantes. » Sa main se plaça dans la nuque de l’homme avec volonté pour lui permettre de plonger dans l’azurée de ses yeux. « et quand on veut quelque chose, on fait tout pour l’obtenir. On ne se cache pas derrière un passé, aussi funeste soit-il. Tu as raison, je ne connais pas. J’en ai... » elle marqua un temps d’arrêt. Prenant pleinement mesure de la nouveauté de la chose. « Envie. » sa voix se fit plus douce, plus chaleureuse. Guidée par cette idée qu’elle ne lâcha pas un seul instant. Elle aurait pu le laisser tranquille, elle aurait pu descendre de cet étau réconfortant, déconcertant. Mais à la place, la voilà qui se met à fredonner un chant de sirène pour l’attirer un peu entre ses mains glacées, gantées. Les paroles francisées, sortent de ses lèvres sans qu’elle ne soit en pleine mesure de les réfréner. La chanson meurt cependant assez rapidement, flottant entre eux comme une bulle. Puis doucement elle approcha son visage fait d’albâtre près de celui du jeune homme. Son nez frotta doucement le sien sans aucune précipitation. « Je vais accéder à la tienne, susurra-t-elle comme un secret entre eux, et tu vas faire de même. » puis elle posa ses lèvres sur celles du jeune homme. Bien qu’au départ le baiser soit délicat, il n’en demeurait pas moins inédit. Elle prit soin de l’approfondir à mesure que son corps se colla à celui de ses ténèbres, l’épousant a la perfection. Rapidement une chaleur s’instaure entre eux alors que l’échange se réchauffa, semblant durer une éternité. Du moins pour la jeune femme qui n’avait jamais connu pareille intensité. Mais il faut bien respirer dans une vie. Sans réellement écarter son visage, guidée par sa sensualité insoupçonnée, Svetlana laissa ses lèvres glisser le long de la mâchoire, dans le creux de son cou avant d’y chuchoter d’une voix grisée par un sentiment des plus inconnues. « On ne peut pas briser ce qu’il l’est déjà. Et je n’ai pas peur de toi. » Et pour appuyer ses dires, la voilà qui en vint à se redresser, prenant son regard en étau du sien, penchant légèrement la tête sur le côté, une mèche lui barrant le visage. Elle pourrait verbaliser cette envie qu’elle avait de l’avoir. Mais la soirée était encore jeune et Svetlana était une femme d’action. Preuve en est avec le baiser des plus dignes et des plus sensuels qu’elle venait de l’affubler. Puis elle hocha silencieusement la tête afin qu’il l’enlève à cette soirée. Ou du moins qu’il aille la soigner. Car dans l’euphorie du moment, elle en avait oublié ses blessures et leur douleur. Mais dans le fond, elle n’en avait cure. Seule comptait cette étrange rencontre. Cette confrontation entre la lumière et les ténèbres. Bien qu’elle se sentait basculer du mauvais côté. Mais si ce dernier a cette stature, ce charisme, elle se laisserait volontiers englober.
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMar 23 Fév 2021 - 10:50





Aussi doucement qu'il l'aide à glisser pour que ses pieds retombent à terre Solas aussi hoche la tête en même temps qu'elle, dans le sens contraire.

Il observe ce qu'il se passe autour d'eux et cette soirée suit son cours comme si tout était redevenu normal, mais ce n'est pas le cas du tout entre eux. L'éclairage rouge de la soirée est devenu si pesant que la gravité s'approche de celle de la lune. Une soirée étudiante pour célébrer la Saint Valentin, ça explique l'éclairage, la playlist de lover et le romantisme chevaleresque qui va pas tarder à suivre, vous êtes prêts ?

Et aussi le fait que tout le monde est sûrement si chaud que ça n'a choqué presque personne qu'elle lui grimpe dessus après avoir enlevé sa robe, c'est comme si ça n'avait rien de surréaliste. C'est vrai que même son collègue quand il lui demandera quel genre de bordel s'est déroulé ici il sera étonné de tout sauf qu'une parfaite inconnue se soit montrée capable de littéralement lui sauter dessus. Ça arrive, pas moins de deux fois en moins de cinq minutes des fois. La première fois quand elle lui a demandé de faire semblant d'être son petit ami et qu'il à accepté, la deuxième fois parce-que même si il a mal fait son travail et qu'elle en ressort blessée, il mérite quand même son baisé de cinéma plutôt qu'une baffe ne ne serait-ce que pour effacer l'air con du sourire qu'il fait à Lana en reposant ses yeux sur elle. Fidèle à lui même il ne lui avait pas donné de deuxième chance mais:

"C'était beaucoup mieux non ?"

Lui il est ému en y repensant. Il est si mignon, c'est pour ça que ses yeux brillent de mille feux comme autant de flocons de la taille d'atomes qui se figent sur ses yeux en même temps que la température descend. Il connait un poème de Rumi au sujet des atomes que sa mère lui chantait en berceuse mais il ne lui récitera pas, contrairement à Lana qui chantait pour lui tout à l'heure, parce qu'il ne le connait pas en anglais. Et puis il entend d'ici la voix et l'accent de Ben : "Revealing secrets to civilians now, is this really what we're doing now ?"

C'est pas faux, c'est à Lana qu'il faut demander à quoi on joue puisque Carey n'est plus là. Au jeu qu'il déteste le plus "J'ai pas peur des Bad Boy" visiblement ce qui tombe bien puisque c'est pas du tout d'eux qu'on parle et, lui il n'a pas du tout envie d'expliquer ici ce soir maintenant que sa vocation est d'avertir les gens contre eux même.

"Svetlana ?"

Il se corrige sérieusement sur son prénom, repensant au fait qu'elle ne connait pas le sien. Trois syllabes dans un accent prononcé qui n'a strictement rien à voir avec les origines de son prénom, mais avec une parties des siennes à lui. Et ça à au moins le mérite de raisonner de manière authentique puisque ça l'est. De lui véritablement elle aura rien que ça et, l'univers tout entier ? Une myriade de points lumineux dans son regard avant qu'il se referme comme un coffre en vibranium. Saint Valentin, c'est pas le moment d'écrire ce genre de truc sans en avoir honte ?

"Moi c'est Ben."

Lui non plus il n'a pas honte. Avec un aplomb intersidéral il fait passer ça pour authentique, c'est écrit sur sa carte de sécurité ce soir puisque c'est celle de son collègue, et le staff l'appelle comme ça depuis le début de la soirée. S'il veut protéger qui que ce soit par instinct de protection et de sacrifice aussi le Cavalier sera devant.

Elle ne le connait pas c'est pour ça qu'il peut lui faire croire qu'il s'appelle Ben, qu'elle ne pouvait pas savoir en le choisissant au hasard qu'elle rencontrait le Chevalier de la Reine, ou un des trois tarés de la Chasse Sauvage, ça elle pouvait encore moins le savoir. C'est marrant de les appeler différemment à chaque fois les trois débiles mais on parle toujours des mêmes, les trois agents de sécu ? Ce qu'il y a à savoir c'est que les trois c'est les mêmes:

Perché, quelque chose que Solas veut plus que Svetlana et qui est loin d'appartenir au passé c'est être à la hauteur de titres aussi ronflants, c'est à peu près la seule chose qui le motive et le retient de sauter tout ce qui bouge à vu d'oeil, il le ferait sinon. Mais c'est bon, dix ans de ça faut il faut se calmer désormais.

Elle pouvait pas savoir, il aurait pu être marié, en couple, homosexuel, tout autre chose et en l'occurrence dévoué, c'est ce qu'il est. S'il lui ment sur son identité il n'a pas besoin de lui mentir sur sa personnalité c'est déjà ça, et elle sait au moins qu'il craquerait si vite... il n'est pas mauvais, contrairement aux apparences et peut importe ou il l'a mordue quand il à pas pu s'en empêcher, l'important c'est qu'elle le sache et que ça lui fasse encore mal ou non, qu'elle ne l'oublie jamais.

"Et ce à quoi je te donne accès c'est l'infirmerie."

C'est sauvage mais même Disney l'à fait alors c'est pas si dur, il lui tend la main pour qu'elle la prenne et qu'il l'aide à aller jusqu'à l'infirmerie. À ce stade on comprendrais qu'elle n'en veuille pas, et on comprendrais qu'elle le veuille aussi.
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMar 23 Fév 2021 - 12:00



Sapiosexualité : le fait d’être sexuellement ou sentimentalement attiré par des personnes intelligentes, instruites ou charismatiques.

Svetlana était bien ignorante sur bien des choses. La demoiselle ne connaissait rien des rouages de la séduction. Déjà commencer par discuter avec la personne, apprendre comment il fonctionnait, ce qui pouvait attiser un certain désir dans la personne adverse. Mais voilà la chose, la jeune slovénienne était ignorante jusqu’à sa propre sensualité. Elle est venue à cette soirée sans se soucier un seul instant de la thématique. Pourquoi ? Cela lui importait peu. Elle avait juste envie de sortir le nez de ses fidèles livres, de cette grande maison désertée par un père qu’elle ne voyait que trop peu, par sa propre solitude qui avait tendance à l’effrayer. Encore plus depuis que William était sorti de l’équation et que Simba en était devenu une variable. Mue par son impulsivité, par son naturel, sa propension à ne pas fabuler sur ce qu’elle ressentait. Elle était certes blessée par les agissements du brun mais son incroyable rationalité le comprenait. Nous parlions d’une jeune femme qui faisait deux-trois têtes de moins que lui, qui le fixait de ses grands yeux bleus en attendant un miracle. Ce dernier étant venu d’elle-même. Comme quoi l’inconnu avait réussi à propager une once de charisme en elle, elle qui demeurait pourtant si effacée au quotidien. Ce n’était pas tant qu’elle désirait se rendre invisible mais plutôt que le monde entier lui était inconnu et inintéressant. Par exemple si elle prenait le temps de balayer la salle du regard plutôt que de laisser ce dernier vissé à celui de l’agent de sécurité, elle verrait un spectacle des plus pathétiques. A savoir des jeunes gens en proie au rut, chose qu’elle ne comprenait pas. Et ce n’était pas temps par volonté de séduire le jeune homme qu’elle décida d’ôter son vêtement. Au contraire. Ne se trouvant nullement attirante, désirable, elle ôta les fripes qui ornaient son dos pour les jeter au loin. Ainsi fortement dévêtue, ses bras d’un blanc contrastant avec la peau ambrée de son compagnon d’infortune, elle ne se sentait pas plus nue que ça. Certes, ce vêtement que l’on pourrait qualifier de nuisette moulait parfaitement ses formes, faisant ressortir la lingerie qu’il y avait au-dessous.

De même que les suppliques du brun n’étaient pas tombées dans l’oreille d’une sourde. Ce dernier désirait un baiser. Du moins, il avait confié qu’elle n’avait pas eu intérêt à le faire. Mais la curiosité est un bien vilain défaut, n’est-ce pas ? Surtout concernant notre protagoniste qui se retrouve bien assez vite dans les bras musclés de son « petit-ami ». Alors qu’elle veilla à ce que ses prunelles désormais noircies par une volonté propre se vissent à celles du jeune homme, sa main vacante caressa sa joue, la dégageant d’une lourde mèche de cheveux ébènes. Sans réfléchir, en parfaite déconnexion, elle plongea sur les lèvres tentatrices de l’homme. S’attendant cependant à ce qu’il la repousse, à ce qu’il la jette au loin mais qu’elle ne fut sa surprise quand il lui rendit son étreinte, avec une certaine voracité. L’échange sembla durer une éternité alors que pour l’œil extérieur, il ne s’était même pas écoulé une minute. Et la voilà qui reculait son visage, joues rougies par l’effort, lèvres entrouvertes et légèrement gonflés alors que l’homme lui adressa un regard qu’elle ne parvenait pas à comprendre. Il semblait briller dans ses iris ténébreuses une flamme qu’elle-même ne pouvait refréner. Écartant un peu son buste de celui du géant, elle laissa ses mains parcourir ses bras, faire rouler chaque muscle sous son toucher, comme fascinée. Attirée par le soleil. Elle dans ses bras, un putain de festival. Du moins pour ses émotions internes.

« C'était beaucoup mieux non ? » La voix chaude de son compagnon la tira de sa rêverie alors qu’elle inclina doucement la tête sur le côté. Une de ses boucles blondes caressa furtivement la peau de celui dont elle tentait de capter les intentions. « Je suis presque certaine que nous pouvons faire mieux. » Etrange duo que voilà alors que son pouce passa sur sa lèvre inférieure du jeune homme, aussi perdu qu’elle visiblement. Il en serait presque touchant. Mais à la place, elle passa ses lippes sur celles du brun, furtivement pour saisir l’inférieure entre ses dents avant d’avoir un sourire en coin. Faisant en sorte que la prochaine fois, s’il doit y en avoir une, vienne de lui. Ainsi, elle ne fermait pas la porte à un potentiel rapprochement avec lui. Ce qui était d’autant plus surprenant quand on connaissait ses traumatismes. Mais il y avait quelque chose chez le géant qui l’intriguait. Cependant, elle ne se fit pas prier pour retrouver la terre ferme et ainsi reprendre la parfaite maitrise de son corps. L’écart de taille toujours aussi marqué entre eux alors qu’un sourire en coin ne quittait pas les lèvres de la canadienne. « Svetlana ? » Elle arqua un sourcil, amusée par la surprise qu’elle crut lire dans la voix de l’agent de sécurité. « Svetlana Beaulieu, slovéno-canadienne. Mais tu peux m’appeler comme tu veux, je n’accorde pas trop d’importances aux noms. » Si elle avait été du genre taquine, elle aurait orné le tout d’un clin d’œil aguicheur. Mais encore une fois, elle ne fabulait pas. Incapable jusqu’au bout de ses ongles dénués de tout artifice.

« Moi c'est Ben. » De nouveau, la jeune femme fronça les sourcils. « C’est affreusement banal. » Car il n’y avait rien de la sorte chez lui. Aussi immense que fermé. Et pourtant alors qu’il pouvait demeurer froid, une fois le contact physique rompu, ; elle avait senti sa chaleur dans son baiser. Ainsi, intriguée, elle demeurait sans aucun doute. « Je préfère le surnom dont je t’ai affublé. » Levant le nez, naturelle, elle murmura dans une langue des plus slaves ce dont elle l’avait qualifié un peu plus tôt. Mais encore une fois, Svetlana ignorait tout de l’érotisme qui pourrait se dégager d’un tel geste. « Moj temnica. » Sa voix rauque, suave semblait vouloir danser sur le corps de marbre de Ben donc. Son corps revient vers le sien alors que sa petite main se stoppe contre celle du jeune homme, qu’elle joue légèrement avec ses doigts. Perdue dans un semblant de bulle, elle le suivit docilement. L’erreur sans aucun doute de suivre un parfait inconnu. Ses doigts glacés se nouent à ceux du jeune homme pour venir lui emboiter le pas. « Et ce à quoi je te donne accès c'est l'infirmerie » Elle sentait encore la morsure du jeune homme sur sa peau, légèrement échaudée mais désirant n’en montrer rien en public.

Une fois dans la pièce, qu’elle ne fut sa surprise de voir que les lieux étaient déserts. Contrairement à chaque pan de mur où les gens semblaient s’adonner aux plaisirs de la chair. Précédent Ben dans la pièce, elle passa une main dans sa nuque. « Et je dois te donner accès à quoi pour te remercier de m’avoir emmenée jusqu’à l’infirmerie ? » Elle avait dit ceci sur le ton de l’humour, sourire éclatant, véritablement sincère. Le premier depuis le début de la soirée. Elle n’aimait pas s’adonner à de telles mimiques, consciente qu’un sourire ne pouvait que lui donner l’air plus jeune. D’une enfant dénué de tout charme. Ne trouvant rien d’autre à ajouter, la voilà qui relève sa jambe dans un mouvement fluide pour dénuder le haut de sa cuisse où trône sa jarretière et son fume-cigarette. Ignorant ainsi qu’elle montrait plus de parcelles de peau qu’elle n’aurait voulu à un homme dont elle connaissait le prénom depuis quelques minutes, elle se saisit du rarissime objet pour venir nouer ses cheveux et les relever. Puis, la voilà qui se tourne de nouveau vers l’agent de sécurité. Mue par sa volonté de revoir les flammes dansantes dans les pupilles du géant. Silencieuse comme à son habitude, quelque peu perdue par ses intentions, elle rapprocha son buste du sien. « Alors, moj temnica, maintenant que tu m’as fait voir l’infirmerie, tu comptes tenir ta promesse ? » Elle vint se saisir des mains du brun, caressant ses paumes du bout de ses doigts pour venir les nouer. Alors que l’azuré de ses prunelles désormais plus alertes, ne quittaient pas celles de Ben. « Je suis certaine que t’es un peu curieux. » De ce qu’il y a en-dessous. Après tout, c’est fortement induit mais le fin sourire qui ornait ses lippes n’était pas une facade. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant de venir amener l’une des mains du géant sur son épaule. Lui laissant le loisir de faire ce que bon lui semblait. « Je ne suis pas très douée pour l’art de la séduction. Mais je serai curieuse de voir comment tu comptes me faire voir ce que tu as en tête. » Elle s’autorisa un léger rire des plus chauds, des plus suaves sans qu’elle ne contrôle vraiment. Svetlana et sa capacité à séduire ne parvenaient pas à se rencontrer comme bon leur semblait. « Tu m’as dit que je le sentirai aussi fort que j’ai mal à la tête. J’attends de voir. » Et la voilà qui ose, qui se veut effrontée, pourtant très peu à l’aise avec ce genre de gestes. Alors que ses lèvres ne parviennent qu’à rencontrer le cou du jeune homme, alors que ses dernières se font dansantes, entreprenantes, alors qu’elle tente une morsure chargée d’érotisme mais en ignorant la signification. Perdue contre son corps, perdue dans l’émoi qu’il provoquait en elle alors qu’elle ne le connaissait pas.
Et pourtant, elle en avait terriblement envie.
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMer 17 Mar 2021 - 11:47


La porte se referme doucement sous le poids de Solas qui s'y adosse progressivement, mais elle claque quand même fort en se refermant sur eux. Il reste sur la porte à frotter la paume de sa main encore chaude d'avoir tenue celle de Svetlana pour venir jusqu'ici, il l'écoute et au lieu de lui répondre, il l'observe de son regard d'agent, mais d'agent des forces de l'ordre plutôt.

Il essaye de cerner Svetlana cette fois, on dirait une enfant. Il ne sait même pas qu'elle âge lui donner à cause de ses traits juvéniles exacerbés par des réactions puériles, il discerne juste mieux le combo satanique femme-enfant qui le teste ce soir. C'est comme s'il entendait d'ici le rire de Ben qui se moquerait de la situation et lui demanderait alors, tu vas faire quoi ? Il n'y a que ceux qui les ont vu s'embrasser avant de se tailler main dans la main vers l'infirmerie qui sont déjà convaincus de ce qu'il vas s'y passer.

Il est tenté voilà ce qu'il se passe, heureusement qu'il sait se maîtriser, plus moins que plus en général. C'est un de ses jeux préféré de se laisser tenter pour le plaisir de résister pourtant, quand il a décidé comme un grand de se faire une partie. Aléatoirement c'est comme le test urinaire surprise à la brigade, l'activité de base prend tout de suite une dimension moins récréative.

Tout ce qu'elle ne sait pas sur lui et contre quoi il essaie de la prévenir depuis le début. Sa première réaction à été de se dire qu'il jouait au sombre bandit qui ne lui ferait pas peur et d'une certaine manière elle n'a pas tord membre de gang c'est pas reluisant, mais son armure oui, malgré tout, malgré l'éclipse un cercle lumineux qui entoure les ténèbres. Donc en ce qui le concerne ce qu'il se passe ici bas, qu'elle l'ai connut quand il était dans la police ou qu'elle le rencontre maintenant qu'il est cadre sup au sein d'une d'organisation criminelle ça ne fait pas grande différence ce dont elle ne se doute pas surtout c'est que quoi qu'elle s'imagine de lui, il est sans doute meilleurs.

Les promesses par exemple puisqu'elle en à parlé il les fait mieux que personne, genoux plié en presque toute solennité, s'il lui avait promis quoi que ce soit tout à l'heure on aurait pensé qu'il lui faisait une demande en mariage et on aurait applaudit. S'il lui avait promis quelque chose tout le monde le saurait et s'il lui avait promis accès à sa personne il tiendrait sa promesse, et la tiendrait maintenant elle dans une sale posture. Il à une noble réputation à tenir, en déclinant cette proposition qui met ses engagements à l'épreuve tel que celui envers la cohérence tiens, qui est pourtant si cruciale qu'on vas l'inscrire à la liste des vertus chevaleresques. Vertueux, ouai. Est-ce pour l'imiter que Svetlana le mord lui aussi ? Ça le fait sourire un peu douloureusement mais c'est pas tant la morsure que la résistance qu'il doit s'opposer qui provoque cette réaction.

"Non non non."

Non. Pourquoi ? Parce-que si tu sais toujours pas où lui l'a mordue tout à l'heure juste là, à la naissance de sa nuque où sa peau blanche est restée rose et où il n'a qu'à se pencher pour l'embrasser au même endroit et que la douleur se ravive un peu. C'est d'ailleurs pour ça qu'il dépose un seul baisé à cet endroit, pour lui rappeler qu'il en faut vraiment peu pour que ça se sente encore demain, qu'est-ce qu'elle lui demande de plus, qu'il cède à une pulsion animale, vraiment ? Parce qu'il la retournerait pour mieux la remordre au même endroit et ne plus la lâcher plus jusqu'à ce qu'il en finisse mais bon... c'est d'un romantisme et c'est ce qu'on essaie de dire depuis le début les sauvages en pleine nature, ça existe et les chevaliers aussi, sauf que la chevalerie à l'eau de rose s'arrête immédiatement là où le pêché commence.

"Arrêtes de jouer avec moi, j'ai pas envie de te faire du mal."

Quand on y pense l'infirmerie c'est l'endroit parfait soit pour énerver Solas soit pour se le taper, pour se faire casser le nez ou se faire déplacer les vertèbres. C'est pas juste la petite carrure de Svetlana contre la sienne qui maîtrise pas toujours sa force qui est inquiétant, c'est qu'il aurait bien ajouté "je suis pas pour toi", mais ce qu'il s'est contenté de dire est assez cliché comme ça. Pourtant il devrait le faire au risque de devoir élaborer, pourquoi exactement est-ce qu'il ne serait pas pour elle. Ce serait marcher sur les frontières d'un territoire qu'il n'aborde jamais dans la vie moldue, celui du secret de ce qu'il fait ou de ce qu'il croit faire et pour qui il le fait.

"Laisses moi te soigner, c'est une intention beaucoup plus pure que ce que toi tu me mets dans la tête."

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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyMer 17 Mar 2021 - 23:24



Désir sexuel Le désir sexuel peut être considéré comme ce qui constitue les mobiles de l'activité sexuelle, qu'il s'agisse de la pulsion, de la libido, de l'appétit sexuel, ainsi que de l'intérêt, de la motivation et de l'excitation sexuels.

Le mépris. Voilà tout ce que la jeune canadienne lisait dans les prunelles de son compagnon d’infortune. Le souci avec une femme qui demeure en retrait est qu’elle est capable d’analyser le comportement d’autrui. Et tout chez l’homme reflétait une certaine lassitude, soutenue d’une retenue. Elle avait aperçu un pan de sa personnalité plus tôt alors que ses dents s’étaient refermées sur son cou. Certes, elle s’était raidie de surprise mais en soit, le geste n’était aucunement douloureux. On pourrait se poser la question de ce qui motive la jeune femme. De pourquoi elle se retrouve face à une personne gigantesque de sexe opposé et qu’elle le teste ainsi ? Oui, pourquoi ? Il y a des réponses. Elles sont simples, concises. Mais il fallait surtout compter sur le cerveau tourné vers la science. Selon une étude, il ne faut pas plus de quinze minutes pour savoir si une personne vous plaît ou non. Le quart d’heure écoulé, les ténèbres entourant l’agent de sécurité l’appelait comme la boite aurait pu le faire avec Pandore. Mais attention à toi, Svetlana, tu risques de libérer quelque chose que tu pourrais regretter. Il fallait peser le pour, le contre. Il fallait surtout ne pas agir sous l’impulsivité du moment. Alors, elle se décide à instaurer une distance règlementaire. A faire fonctionner sa matière grise. Femme intelligente. Trop intelligente. Alors qu’elle tient son fume-cigarette du bout de ses doigts graciles avant de refuser l’attrait de la nicotine, de le coincer dans ses cheveux. Car pour le coup, elle ne pensait pas à elle. Pas alors que même sa sous-robe demeurait trempée finalement et qu’elle avait froid ; Mais la jeune femme avait tout le temps froid. Glacée jusqu’au bout des ongles. Et elle espérait que dans cette tentative maladroite de se réchauffer, elle ne se ferait pas jeter. Non, elle l’espérait vraiment. Sauf que…

"Non non non."
Le non. C’est comme s’il lui avait mis une gifle en plein visage. Sonnée, elle lâcha le corps du brun pour regarder le sol. Malheureusement pour ce cher Ben avec cette triple négation, il l’avait perdu. Pour la soirée sans aucun doute. Car désormais, elle n’était plus cette femme qui désirait se foutre de tout mais qu’elle se retrouvait de nouveau emprisonnée dans ses souvenirs. Dans un pour être plus précise. Vissée au sol, les yeux perdus dans le vague, elle laissait la scène se rejouer. Elle lui était si familière.

Trois ans auparavant
Svetlana n’a pas toujours été comme ça. Éteinte. Comme si sa lumière l’avait déserté, comme si sa vie avait été aspiré par un vampire. Non, elle n’a pas toujours été ainsi. Certes, cela n’a pas non plus été la femme la plus joyeuse du monde. Mais au moins, elle n’avait pas cette douleur qui lui vrillait sans cesse la boite crânienne, la replongeant dans ses propres ténèbres. Ce fameux soir où tout a dérapé avec lui. Elle n’avait jamais eu envie de lui. Pas comme elle désirait ce parfait inconnu ce soir. Jamais, le désir ne lui avait tiraillé le ventre au point de lui faire mal, de rendre la chose douloureuse. Alors, le non était sorti d’entre ses lèvres. Mais il n’en avait eu rien à faire. Il s’était contenté d’approcher un peu plus. Suppliante -presque- elle réitéra son refus. Le vêtement lui fut arraché. Son corps fut projeté en arrière. Bien que son esprit était résolument tourné vers le passé, la larme était bien figée dans le moment présent. Troisième négation. Et ce fut cette fois-ci, le coup fatal. La douleur, cette horrible douleur. Bien que Ben ne l’avait pas repoussé physiquement, elle restait perdue dans les affres de son passé si douloureux. La tête baissée, le corps sans mouvement, seule sa respiration trahissait d’une quelconque vie dans son enveloppe charnelle.


Ce furent les lèvres du brun sur sa peau d’albâtre qui la ramenèrent dans le présent. Et malgré elle, elle sursauta. La réaction d’une femme sensée aurait été de savourer l’instant, de gémir même. Mais non, elle se contenta de sursauter comme l’animal blessé qu’elle était. De lutter pour ne pas reculer. Son regard si clair, empli d’une eau qui menaçait de céder se vissa alors à celui si sombre du géant. "Arrêtes de jouer avec moi, j'ai pas envie de te faire du mal." De nouveau, elle pesa le pour et le contre. « Je ne joue pas. » Sa voix était plus froide, plus lointaine. « Je sais que tu me désires même si je ne lis que du mépris dans ton regard. Et je trouve ça facile de mépriser quelqu’un quand on ne le connait pas. De le juger même. » Les mots furent débités de manière automatique. Sans un quelconque soupçon de vie. Déglutissant alors, elle ferma les yeux pour venir passer son dernier vêtement par-dessus son corps si frêle. Puis, tremblante, hésitante, intimidée, elle tendit la main pour laisser ses doigts si fins se refermer autour du poignet du jeune homme. « Tu ne me feras pas de mal. Ou du moins, rien que ce que l’on m’a déjà fait subir. » La violence mentale, la violence physique, la violence sexuelle. Elle l’avait dit son ami que Svetlana était traumatisée. Qu’elle était brisée. Alors, elle passa la brûlante sur son corps. Sur la trace d’impact de balle. De son combat en Afrique du Sud pour Brutus et Néron. Juste au-dessus de son cœur. La cicatrice était petite, à peine visible à l’œil nu mais on pouvait la sentir. Puis docilement, elle baissa la tête alors que cette fois-ci, les doigts du géant vinrent s’attarder sur son omoplate. Où était présente cette brûlure immense. Celle infligée par Ludmilla alors qu’elle n’était qu’une enfant. Avec une douceur qui lui était propre, la paume gigantesque de Ben passa sur chaque détail visible de son corps, s’attardant sur des zones dépourvues de toutes cicatrices, de douleur. Mais elle restait là, stoïque alors qu’il parcourait le bustier, alors qu’il descendait plus bas. La situation pourrait sembler érotique d’un œil extérieur. Mais elle était tragique si on s’insinuait dans la tête de la blonde. Enfin, elle stoppa son voyage contre son aine. Là où le coup de couteau aurait du la vider de son sang. Là où tout aurait dû s’arrêter quelques instants plus tôt. La tête toujours perdu sur le torse du brun. Elle posa sa paume libre à plat sur ce dernier.

« Je ne sais pas pourquoi, Ben. » La confession était véridique. « Je ne sais pas pourquoi je te désire autant. Parce que… » Le soupir était réel, timide. Que sa respiration se bloqua dans sa cage thoracique. « ça ne m’est jamais arrivé. Je te le dis sincèrement. Je suis piètre menteuse. » Il avait suffi de voir la situation avec Carey un peu plus tôt dans la soirée pour comprendre qu’effectivement, elle n’était pas femme à mentir. « Je te demande pas de… de tomber amoureux ou autre. Cela serait stupide. Mais arrête de croire que tu vas me faire du mal. Parce qu’on me l’a déjà fait le mal. Et encore une fois… » Un rire des plus tristes sortit de sa gorge alors qu’elle réprimait ses larmes. Elle ne les avait pas encore apprivoisés. A la place, elle rejeta la tête en arrière pour prendre une profonde inspiration. Remontant la main qu’elle avait posé le long de son torse dans un geste sensuel malgré elle. Son regard suivit ses gestes, alors que ses doigts lâchèrent ceux du géant. Finalement, sa paume s’attarda sur la joue de Ben alors que son regard rencontra de nouveau le sien. « Il est évident que l’on se désire l’un l’autre. Certes, ce n’est rien de plus qu’une réaction chimique à nos atomes qui veulent fusionner. Mais je ne joue pas. Je n’en suis pas capable. Et ce n’est pas mon genre. Je laisse ça aux autres. Je suis juste… » Curieuse de voir ce que cela ferait si j’en avais vraiment envie. Incapable de verbaliser ceci, elle laissa son autre main se poser sur la hanche du jeune homme, la parcourir du bout des doigts. Leurs corps étaient si proches pour le coup, qu’elle pouvait le sentir. La chaleur qui émanait du corps de Ben. Son souffle se bloqua dans sa poitrine alors que sa main dériva légèrement. Qu’elle resta cependant visible. Puis, se mordillant la lèvre, elle se demanda si elle devait se montrer plus effrontée. Trop échaudée, sans rompre le connexion qu'elle partageait malgré elle avec le jeune homme. Se collant sur la pointe des pieds, elle laissa de nouveau ses lèvres dériver le long de sa mâchoire. Sans morsure, tout en délicatesse. Comme on essaierait d’apprivoiser un animal sauvage. Sa main disparut totalement, se laissant guider par une quelconque pulsion. « Ne refrène pas tes pulsions pour moi. Ou cela sera très douloureux. » Elle avait assez étudié les comportements sexuels pour savoir que chez le mâle, la retenue engendrait de la douleur. Mais, consciente qu’elle avait atteinte la limite, qu’elle l’avait franchi, la jeune femme fit reparaître ses doigts. Intimidée. Et se décida à reculer d’un pas. « Mais si tu tiens réellement à me soigner, fais-le. »  Son timbre de voix s’était modifié, tout comme son regard désormais noirci. Se mordillant la lèvre inférieure, elle reprit les doigts du jeune homme qu’elle noua aux siens avant de reculer vers le lit d’infortune de l’infirmerie pour monter dessus. Regardant droit devant elle, maintenant ses démons, ses souvenirs loin. Après tout, il avait été celui capable de la sortir de sa torpeur un peu plus tôt.

Mue par encore une fois, une pulsion, elle se mit à genoux sur le meuble pour se retrouver avec le visage à hauteur de celui de l’homme. Son regard se mit à scinder le sien. Ses lèvres s’approchèrent timidement des siennes alors que sans réellement pouvoir les contenir, ses mains se posèrent de nouveau sur les hanches du jeune homme. Le baiser n’avait rien des plus passionnés au départ. Puis ce fut comme si une force invisible, la poussa totalement vers lui. Comme si son corps venait de plonger dans des flammes ardentes. Ainsi, elle prolongea, elle approfondit. Rendant celui donné un peu plus tôt des plus obsolètes, moins érotique que celui qu’elle livrait à Ben. Ses doigts remontèrent le long de ses flancs. Une de ses mains se perdit dans ses boucles brunes, dans cette masse capillaire des plus épaisses. Le baiser était d’une sensualité qu’elle ne contenait pas. et dont elle ne s’était jamais crue capable. Déjà que celui donné un peu plus tôt lui avait semblé trop intense pour elle. Finalement, ce serait elle-même qui se donnerait cette douleur si intense que celle à sa tête lui paraitrait obsolète. Alors que son corps tout entier se transforma en brasier ardent.

Lorsque le souffle commença à manquer, hors d’haleine, surprise par ses propres pulsions. Hors d’haleine, son front collé à celui de Ben, Svetlana voyait mille points noirs danser devant ses yeux. « Désolée. » Sa voix désormais rocailleuse, elle n’osait bouger ou faire un quelconque mouvement. Pétrifiée par ce qu’elle venait de faire. « J’ai… » Les mots lui manquèrent. Mais ce fut un comble pour une femme qui n’avait jamais autant discuté de sa vie. « Je brûle. » De désir pour toi. Mais encore une fois, la chose était induite. Et douloureuse. Douloureuse car il allait la repousser une fois de plus et qu’elle resterait perdue avec ce qu’elle éprouvait. Car c’était la première fois et que malgré tous les rejets, elle ne cessait de revenir vers lui.
Mais malheureusement, elle n’avait pas été habituée à mieux donc elle ne saurait dire. Ni comment réagir. S’attendant à un rejet des plus lourds et à ce qu’il lacère ainsi cette flamme qui brûlait, qu’il l’étouffe pour de bon.
Et que de nouveau, elle retrouve son état de cendres.
Car c’était ainsi qu’elle était désormais.
Une marionnette dans les doigts gigantesques de ceux de Ben. Et qu’il allait la jeter sans un coup d’œil.

@Solas Forthys :shocked: :shocked:
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Message(#)(Solana) et c'est ainsi que Gomez rencontra Mortitia EmptyLun 12 Avr 2021 - 0:37



Elle brûle.

“J'imagine.”

Toutes les secondes passées à l’observer l’air sidéré, pour au final ne lui répondre que ça, comme ça. Il aurait mieux fait de se taire d’autant plus qu’il est désormais sur une lancée... en orbite. Au moins il y aura peut-être ici une couverture de survie pour Svetlana dans le rôle d’Icare, qui a grimpé le plus haut possible sur le divan d'examen de l'infirmerie dans sa course insensée vers Sol. Elle ne comprend pas la signification de non, ne conçoit pas non plus que ça puisse être une très mauvaise idée de faire l’inverse de ce qu’il lui conseille.

Mais elle a l’air de se rendre compte de sa propre audace, l’air d’avoir pris un peu conscience d’avoir dépassé les bornes et l’air inquiète à l’idée de l’avoir contrarié au point qu’il ne lui accorde pas ce qu’elle désire plus que tout. Le libre arbitre de Solas est la seule chose qu’elle semble redouter chez lui, c’est pas comme si elle avait la possibilité de le contraindre davantage sans faire exprès ou sans le savoir puisqu’il est aussi implacable physiquement qu’il l’est de tempérament et de carrière.

La théorie chimique de Svetlana se voulait indiscutable elle aussi mais la seule chimie qui l’intéresse lui en ce moment, c’est celle du dosage optimal de fentanyl parce qu’il n’est pas question d’avoir un génocide à se promener sur le dos dans cette vie. Ça se la joue chevalier mais c’est narcotrafiquant, le coup de foudre idéal Svetlana. Garder des frontières tribales au Moyen-Orient c’est ce qu’il a fait la dernière fois que son entourage le pensait en “voyage thérapeutique”. Des secrets que Svetlana donne de toute façon l’impression de se foutre royalement comme de tout le reste en partant du principe qu’il est fait pour elle, peu importe ses principes à lui.

Il tient son poignet aussi fermement qu'il tient ses principes pourtant, ne l’ayant pas lâché depuis qu’il l’a attrapé à la sortie de son pantalon ne sachant pas quoi en faire. Il ne va pas le casser il n'avait qu'à pas la laisser faire, et qu'il l'ai laissé faire est un mystère inconcevable sur son plan d’existence.

Mais contre ses attentes à elle aussi, il s'est retenu de poser la main de Svetlana sur la boucle de sa ceinture pour qu’elle l'ouvre, il peut l’empêcher maintenant de se faire mal toute seule. Il à l’air touché par le même constat désolant que celui que l'on fait en surprenant une mouche tenter de traverser la même barrière “invisible” pour rejoindre la lumière, indéfiniment sans jamais parvenir à la conclusion que c’est fermé. Grand seigneur au lieu de lui faire encore plus de mal en cédant à ses avances ou en s’énervant qu’elle continue de lui en faire, il préfère lui suggérer de se débrouiller sans lui, avec beaucoup de tact on s’en doute. C’est peut-être surréaliste pour Svetlana qui était convaincue qu’il n’a pas les moyens de résister à la bassesse de ses pulsions sexuelles et surréaliste aussi parce qu’il est sur le point de déclarer à quelqu’un en train de se s’offrir à lui pourtant qu’en déplaise aux atomes, elle n'a pas vraiment besoin de lui non, Dieu merci.

Pour lui faire comprendre comment s’occuper très bien toute seule de ce que sa présence et de ce que se jeter sur lui de la sorte lui fait ressentir, il a laissé son poignet pour lui prendre la main plutôt et la guider exactement où il veut en venir sans la lâcher. Sourire aux lèvres au contact de la lingerie qu'elle à tant insisté pour qu'il découvre mais qu'il met de coté aussitôt. Il a un affront à lui faire en retour et c’est peu cher payé, elle survivra au manque de retenue de sa part quand il se décide enfin à l'attraper du bout des doigts pour ne pas lui faire trop mal.

C'est peut-être même aussi agréable qu’elle l’espère, contrairement aux abus que d’autres lui ont fait subir à en croire l'historique sinistre qu’elle porte sur la peau. Elle pourra repenser à ce moment. Certainement pas à l’ensemble de leur rencontre que le respect déserte définitivement maintenant que lui aussi peut faire des choix et qu’il fait contre ses doigts celui duquel qu’il compte utiliser pour aller dire à l’origine de la curiosité de Svetlana d’apprendre à se tenir. Charmant. C’est très clair où il est en train de mettre son doigt, ce qui est moins clair ce sont les origines exactes de Solas et ce qu’il lui raconte à l’oreille en le faisant, trop bas et trop confus pour qu’elle comprenne quoi que ce soit à un dialecte qui lui est de toute façon étranger, tout comme il ne comprend pas la signification du surnom qu’elle lui a donné. La suite est beaucoup plus directe:

“Continue sans moi…”

Il est interrompu dans sa phrase et Svetlana est interrompue si l’envie lui prenait de faire immédiatement ce qu’il dit pour une fois, par la sonnerie d’un message reçu sur le deuxième téléphone de Solas. Conditionné, il n’hésite même pas à se saisir de son iPhone de sa main libre pour lire le message reçu, simple dans sa manière de lui demander de rejoindre son véritable travail mais codé de manière à lui annoncer la prise de pouvoir de Raelyn à la tête du Club.

“...le devoir m’appelle.”

Elle ne saura pas à quel point c’est vrai, ce n'est pas à Svetlana de recueillir ses premières impressions suite à un événement qui n’a pas lieu dans le même monde que le sien. Ce n’est pas non plus la science à elle seule qui aura assez d’influence pour le retenir de quit cette quête presque comme un sauvage, avec pour seule explication son désir à lui de suivre tous les principes qu’elle ignore: secret, tempérance, devoir, loyauté… sa force et le haut fait Chef de Guerre en dépendent. La sapience un jour peut-être en sera capable, mais pour le moment il s’en va en guerre. Qu’il y survive et qu’elle se dise qu’il n’a peut-être jamais existé, au lieu de se dire qu’il est fait pour elle.

“Milady.”

C’est beau, il s’évertue quand même à ne pas la quitter sans un minimum de courtoisie alors qu’il vient seulement de retirer le majeur d’où il l’avait mis au chaud dans Svetlana brûlante. Et en partant il ose tirer sa révérence. C’est pas pour faire une sortie dramatique et contrarier Lucius Sallustius, c’est parce qu’il sait qu’il l’exécute avec une rigueur loin d’être anodine. C’est le patron de l’agence, toujours lui, qui a forcé ses trois mousquetaires à apprendre à la faire. Elle se voulait donc impeccable, excepté qu’il flanche imperceptiblement quand il se remémore l’ensemble des circonstances qui lui ont fait apprendre la sienne.



SUJET TERMINÉ

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