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 I always know you'll catch me when I fall (jacob)

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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyDim 27 Sep 2020 - 9:13

Passant une main sur ton visage, tu prends une grande respiration en essayant d’oublier le mal de crâne qui accapare toutes tes pensées. Tu es assis sur un banc en bois, pas un poil confortable mais tu le mérites. Comment as-tu pu déraper pour en arriver là ? Attendre que cela passe, attendre que l’on te laisse appeler un proche pour venir te récupérer. Tu sais qu’on ne te laissera pas partir tout seul ce qui est ridicule pour un homme de quarante-trois ans mais tu l’as cherché. Tu finis par fermer les yeux et tu t’assoupis quelques heures. C’est le bruit d’ouverture de la cellule qui te réveille en sursaut. Tu regrettes presque de t’être réveillé quand ton mal de tête revient en force et que tu sens ta bouche pâteuse. Tu sais aussi que tu as d’autres traces, les traces de ton héroïsme idiot et qui se traduisent par des bleus et une légère coupure sur ta joue que l’on t’avait désinfecté en arrivant au commissariat la veille. Tu regardes l’horloge et tu vois qu’il est six heures du matin. Le policier de garde te dit que tu peux appeler quelqu’un pour venir te récupérer et te donne également le montant que tu vas devoir débourser pour sortir de là en ne gardant de cette aventure qu’un mauvais souvenir. Tu te diriges donc vers le téléphone et tu composes sans hésiter le numéro de Jacob. Il n’y a que lui que tu te vois appeler pour venir te chercher. Si tu fais ça à Beth, elle allait te tuer et tu n’as nullement envie que Scarlett ait ce genre d’information pour t’enquiquiner pendant des années. Une sonnerie, puis deux, puis trois, tu commences à penser que Jacob ne répondra jamais quand finalement, tu entends le son de sa voix, encore endormie. « Jacob c’est Marius. J’aurais besoin d’une faveur. Tu peux passer me chercher au commissariat avant d’aller bosser ? » Malheureusement, tu ne peux qu’imaginer la tête de Jacob à cette demande, tu aurais donné beaucoup pour la voir. Sans surprise, il commence à s’inquiéter, tu peux l’entendre dans sa voix mais tu vois le policier s’impatienter alors tu lui dis : « Rien de grave t’en fait pas. Je t’expliquerai quand tu seras là. Merci. » Il a dû comprendre car il n’insiste pas et te promet d’arriver au plus vite. Tu raccroches et le policier te raccompagne dans la cellule où tu as passé la nuit, t’offrant quand même un verre d’eau. Alors que tu le bois comme si tu buvais un nectar précieux, tu ne peux t’empêcher de repenser à la soirée de la veille, à tous les évènements qui ont fait que tu te retrouves ici, ce matin …

Te retrouver face à August Wells avait été un choc. Persuadé que l’ex-mari de Colleen était en Angleterre, tu n’avais pas considéré sa venue en Australie comme une possibilité. Et même si c’était le cas, tu n’avais pas pensé le rencontrer. Cette rencontre avait été brutale mais pas parce qu’il avait appris que tu fréquentais son ex-femme. Non … Il avait apparemment dans l’idée que tu faisais des avances à sa fille, que tu te montrais insistant envers elle, bref, que tu avais un comportement déplacé. Vu que seule Lou pouvait lui avoir dit une chose pareille, vraies ou fausses, ces accusations pouvaient te coûter très cher s’il décidait de te poursuivre. A tes yeux elles n’avaient aucun fondement mais tu savais que dans le climat actuel, tu serais mis au bûcher avant de pouvoir te défendre. L’idée de perdre ta carrière, ta réputation, tout ce que tu avais construit dans ta vie et la seule chose que tu avais réussi était terrifiant. Te dire que tout cela tenait aux humeurs d’une adolescente à qui tu n’avais pas donné ce qu’elle voulait, c’était déconcertant et tu l’avouais, tu avais peur. Alors une fois la journée terminée, tu t’étais rendu dans un bar près de chez toi pour essayer d’oublier. Entre les accusations de monsieur Wells, la présence de Colleen auprès de ton frère dans cette émission de série à la noix, tu n’avais vraiment pas grand chose à quoi te raccrocher. Si, il y avait Moïra mais elle passait la soirée et la nuit chez Beth pour une soirée entre filles, tu la récupèreras au collège demain en fin de journée.  Alors que d’habitude tu t’arrêtes, tu enchaînes les verres sans les compter. Tu ne sais pas vraiment ce que tu cherches car tu sais que l’alcool n’efface pas les peines ni les peurs mais sur le moment, cela te fait du bien. Tu te demandes pourquoi tu as arrêté de boire comme ça. La soirée s’étire et touche à sa fin. Tu n’as parlé à personne, peu intéressé des demoiselles venant tenter leur chance. C’était bien la dernière chose que tu comptais faire ce soir, ton esprit embrumé d’images de Colleen qui te manquait cruellement depuis son départ. Seule la certitude qu’elle vivait une belle aventure te permettait d’avancer. Après avoir payé, tu avais pris la direction de la sortie. Tu n’avais fait que quelques mètres quand tu vis une jeune femme essayer de repousser un homme qui essayait clairement de la plaquer contre le mur. Tu observais la scène quelques secondes, ton cerveau embué ayant du mal à se mettre en marche mais les « Non » et les « Lâche-moi » résonnaient dans la rue assez fort pour que tu n’hésites pas plus longtemps. T’approchant d’eux, tu posais ta main sur l’épaule de l’homme en lui disant : « Lâche-la, elle t’a dit qu’elle ne voulait pas de toi. » Tu essayais de paraître aussi autoritaire qu’avec tes élèves mais il faut avouer que tu ne fus pas surpris que l’homme te bouscule. Tu vis le coup partir mes tes réflexes n’étaient pas ce qu’ils étaient et tu pris le coup en pleine figure. Tu avais toujours détesté la violence, refusant d’y recourir mais à cet instant précis, tu aurais aimé être capable de rendre des coups correctement. Oh tu te défendais comme tu pouvais mais ce n’était pas bien concluant. Des sirènes de police se firent entendre et l’homme décampa soudainement. Déboussolé, tu t’accroupis avant de ne pouvoir retenir un haut le coeur qui te fit vomir dans le caniveau. Tu avais mal partout et tu pouvais entendre la jeune femme discuter avec les policiers. Tu ne fus pas surpris qu’ils t’amènent, si ce n’est que parce que tu devais puer l’alcool. Tu te souviens du sourire reconnaissant de la jeune femme et au final, c’était certainement le plus important.

La porte de la cellule se rouvrit et le policier te dit que ton ami était là. Hochant la tête, tu te levais et c’est avec un soulagement non dissimulé que tu vis Jacob dans l’entrée du commissariat. Tu réglais les formalités administratives avant d’aller le rejoindre. « Merci d’être venu, désolé de t’avoir sorti du lit. » Lui dis-tu sincère. Tu savais que tu allais devoir t’expliquer, que cela ne te ressemblait pas mais il arrive à tout le monde de déraper des fois non ?


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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyLun 5 Oct 2020 - 10:19

Une sonnerie. Jacob ouvre un œil, regarde l’heure sur son réveil et se retourne sur lui-même, agacé que quelqu’un vienne le tirer de ses rêves. Il n’y a que lorsqu’il est endormi que tout semble se dérouler correctement. Dans ses pensées les plus profondes, sa vie n’est pas catastrophique : June est toujours là, Olivia n’est jamais absente et ils forment la famille qu’ils étaient, qu’ils devraient être. Une deuxième sonnerie. Sa femme est toujours à ses côtés et, pour une fois, ce n’est pas son cellulaire à elle qui vient les tirer de leur sommeil, c’est celui de Jacob. Il profite de cet instant où elle est encore à moitié endormie pour la regarder, quelques secondes. Depuis trop longtemps maintenant, il a pour habitude de se réveiller seul, de se préparer seul et de partir au travail seul. Avant, il pouvait la regarder dormir aussi longtemps qu’il le désirait, boire son café en la contemplant et l’embrasser avant de s’en aller. Tout a changé après le départ de June, même les réveils. Une troisième sonnerie. Il se retourne à nouveau et attrape son téléphone pour appuyer sur le bouton vert. Oui ? Il a la voix rauque, endormie. Jacob c’est Marius. J’aurais besoin d’une faveur. Tu peux passer me chercher au commissariat avant d’aller bosser ? Les mots de son comparse de toujours se bousculent dans son crâne. Une faveur, le commissariat. Il fronce les sourcils et regarde l’heure une nouvelle fois. Il est bel et bien six heures, il ne s’était pas trompé. Il comprend qu’il a très certainement passé la nuit là-bas, mais ça ne ressemble pas à son ami. C’est étrange, ça l’inquiète. Que… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Je m’habille et j’arrive, oui, bien sûr. Rien de grave t’en fait pas. Je t’expliquerai quand tu seras là. Merci. Je fais vite. La tonalité de sa voix dégage une promesse qu’il ne mentionne pas. Il jette un nouveau regard à Olivia et sort du lit, hors des draps. Un frisson le parcours entièrement, il n’aime pas être pressé par le temps, il n’aime pas qu’on l’appelle sans que ce soit prévu à l’avance : il a la désagréable sensation d’être en retard, constamment. Le blond ne prend pas le temps d’expliquer la situation à sa femme – elle ne semble pas avoir envie de le faire quand elle est appelée au commissariat à des heures déraisonnables, alors il ne lui doit rien. Il va se préparer dans la salle d’eau : costume obligatoire, cravate parfaitement attachée, anneau serré à l’annulaire. Et au fil de la préparation, il passe de Jacob à monsieur Copeland. D’un simple homme au grand patron. Comme un super-héros, il vient d’enfiler son déguisement de la journée.

Il se gare devant le commissariat quelques minutes après l’appel de Marius. La preuve que cet homme est son meilleur ami et qu’il ferait n’importe quoi pour lui est qu’il n’a pas pris le temps de boire un café, ce matin. Lui qui semble réellement addict à la caféine a fait un effort surhumain – selon lui – et mériterait une bonne récompense. Quelques viennoiseries d’une pâtisserie française, un bon café noir, un massage peut-être. Il sourit en pensant à ses bêtises alors qu’il pousse la porte de la grande bâtisse, prêt à retrouver son camarade. Les policiers s’activent déjà, en ces lieux, tandis que l’agent immobilier repère Marius à quelques pas de lui, en train de remplir quelques papiers. Il ne tarde pas à le rejoindre et Jacob s’applique déjà à le détailler. Il porte les vêtements de la veille, ses cheveux sont ébouriffés et il a une mine affreuse. Merci d’être venu, désolé de t’avoir sorti du lit. Jacob hausse ses épaules à cette remarque. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, n’est-ce pas ? Il regarde rapidement autour d’eux. Peut-être pas à ceux qui se lèvent tôt pour venir ici, mais ça aura un impact positif sur ma journée. Il n’en doute pas – enfin, ça en aura un quand il aura bu un café. Il y a quelque chose à payer, d’autres papiers à remplir ? Il lui demande, prêt à le faire à sa place. Il a de quoi, et il sait que si les rôles étaient inversés, Marius volerait également à son secours. Je me dis qu’on peut aller s’installer en terrasse, quelque part, prendre un petit déjeuner et… tu me raconteras tes exploits. Là, il commence à sortir le ton – et le discours – du grand frère, moralisateur. Même s’il est le plus jeune des deux, même Marius a toujours été le plus droit du duo. Parce que s’il s’est retrouvé ici, c’est qu’il a fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Et Jacob connaît son passif avec l’alcool, il sait qu’il peut déraper, il sait qu’il ne doit pas en abuser. Vu sa tête – et l’odeur – il a dépassé les limites hier soir. Tous les indices sont là, il n’attend que de sincères aveux, une promesse de ne pas recommencer et de futures preuves d’une future sobriété.

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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyMer 14 Oct 2020 - 8:42

Le nom de Jacob avait été le seul nom qui t’était venu à l’esprit pour venir te sortir du merdier dans lequel tu t’étais fourré. Pourtant, tu savais à quel point il n’aimait pas que tu l’appeler sans prévenir, que tu le prennes au dépourvu. Jacob avait toujours été une créature d’habitude, quelqu’un qui n’aimait pas l’improvisation. Malheureusement pour lui comme pour toi, la situation dans laquelle tu te trouvais n’étais pas une situation que l’on anticipe. Tu trouvais cela assez comique que tu n’aies jamais été amené au commissariat quand tu avais des problèmes avec l’alcool et que tes actes t’importaient pas. Par contre maintenant que tu avais mis cela derrière toi, le seul soir que tu te tournais vers l’alcool pour oublier ta journée, tu enchaînais les conneries … En vérité, tu savais dès le départ que te diriger vers ce bar en sortant de l’université était une mauvaise idée. Mais cela faisait longtemps que tu n’avais pas cédé à une mauvaise idée et Colleen ne pouvait pas te rassurer, ne pouvait pas t’assurer que ta fille ne lui avait jamais dit que tu avais un comportement déplacé avec elle. L’idée de perdre ta carrière sur des rumeurs te terrifiait profondément. Ta carrière était la seule constante dans ta vie, tu l’avais construite avec amour, entretenue au fil des années et l’idée que tout puisse s’écrouler comme un château de carte te terrifiait. Le problème en réalité n’était pas que tu avais bu, non, le problème était que tu t’étais retrouvé dans une bagarre. Il ne te tardait pas de devoir raconter cela à Jacob, toi qui lui avais toujours dit que la violence ne résolvait rien et que tu n’aurais jamais besoin d’apprendre à te battre. L’oeil au beurre noir que tu avais ce matin était la preuve que tu avais été un bel idéaliste … Tu n’avais pas été les séparer avec l’envie de te battre mais tu ne pouvais pas juste passer à côté de cette jeune femme qui était clairement en train de se faire agresser. Tu n’étais peut-être pas l’homme le plus courageux de Brisbane mais tu avais des choses que tu ne pouvais pas accepter. Tu espérais que la raison pour laquelle tu t’étais retrouvé dans cette bagarre et donc au commissariat de bon matin te sauverait un peu aux yeux de Jacob. Le soulagement avait été total quand il t’avait assuré qu’il serait bientôt là pour venir te chercher. Tu espérais qu’il ne se faisait pas de soucis parce que si tu étais au commissariat c’était simplement pour décuver sinon ils t’auraient laissé partir il y a bien longtemps. On finit par te sortir de cette cellule de dégrisement et te rendre tes affaires avant de t’amener dans l’entrée du bâtiment où t’attend Jacob, toujours pas totalement réveillé mais les traits inquiets. Tu le remercies d’être venu, tu lui en étais réellement reconnaissant. « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, n’est-ce pas ? Peut-être pas à ceux qui se lèvent tôt pour venir ici, mais ça aura un impact positif sur ma journée. » Un sourire amusé se dessine sur ton visage. Tu t’en veux d’autant plus de l’avoir fait venir ici en sachant qu’Olivia travaillait dans ce bâtiment et qu’il ne devait pas y venir de gaité de coeur. Tu ne savais pas si sa femme était chez eux, ici ou ailleurs et tu n’allais pas le demander. Tu doutais que les choses aient changé depuis votre dernière conversation. « Il y a quelque chose à payer, d’autres papiers à remplir ? » Tu hoches la tête, malheureusement, vous n’étiez pas dans un établissement qui laissait partir tout le monde sans vérifier. Passant une main sur ton visage, tu lui répondis : « C’est de ta signature que j’ai besoin, le reste je m’en occupe. » Le prix à payer pour ta liberté était minime. Une centaine de dollars pour compenser la gêne occasionnée à ces policiers de nuit. Tu t’étais assez excusé et tu avais discuté avec certains une fois que tu avais un peu décuvé. Ce serait une expérience. Tu tends ta carte bleue à la secrétaire avant de lire le papier qu’elle te met sous les yeux et de le signer. Tu donnes le stylo à Jacob ensuite. « Je me dis qu’on peut aller s’installer en terrasse, quelque part, prendre un petit déjeuner et… tu me raconteras tes exploits. » A l’évocation d’un petit déjeuner, tu sens ton ventre grogner. Oui, il faut que tu manges quelque chose, tu ne vas pas tenir longtemps sinon. Tu as dormi un peu cette nuit mais tu n’as pas assez dormi et tu as besoin d’un café pour raconter à Jacob tes exploits. Une fois le papier signé, tu récupères ta carte bleue et vous sortez dans la rue. L’air est frais alors que l’hiver est là à Brisbane. « Je ne dis pas non à un petit-déjeuner. Merci encore. » Tu es sincère. C’est étrange mais ce soir les rôles sont inversés. C’est toi qui dois être sauvé, pas Jacob. Peut-être que c’est mieux ainsi, tu n’en sais rien. « Je t’avoue que j’étais loin de penser que je me réveillerai dans un commissariat en me levant hier matin. La journée avait pourtant bien commencé … » Dis-tu en soupirant alors que vous arrivez sur la terrasse d’un café, une terrasse ensoleillée. « L’ex-mari de Colleen est passé me voir à l’université hier soir alors que je finissais mon cours. » Finis-tu par dire après plusieurs minutes de silence. Il fallait bien commencer quelque part et ce quelque part, c’était le commencement. « Il est venu me voir pour me parler de sa fille avec laquelle j’ai apparemment un comportement déplacé. Il n’a pas hésité à me faire comprendre qu’il pouvait réduire ma carrière à néant en un claquement de doigts alors que moi, je pensais que ce problème était réglé depuis des mois … » Tu fermes brièvement les yeux avant d’ajouter : « Et Colleen est injoignable dans le bush australien … » Tu l’as amère, elle te manque terriblement depuis son départ pour Race of Australia mais jamais autant qu’à cet instant précis.


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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyMar 27 Oct 2020 - 17:51

C’est de ta signature que j’ai besoin, le reste je m’en occupe. Il hoche son visage de haut en bas. Ils ne sont pas dans un film, Marius n’est pas un grand délinquant et il n’y a aucune caution trop importante à payer. Heureusement, bien que Jacob aurait très certainement dépensé jusqu’à son dernier centime pour empêcher son ami de retourner derrière les barreaux. Une cellule de dégrisement reste une cellule et le blond n’apprécie pas l’idée qu’il ait pu se retrouver là, seul, toute une nuit. Il est certain qu’il ne mérite pas un traitement comme celui-ci, qu’il doit y avoir une erreur, qu’il y a une justification correcte derrière toute cette histoire. Il regarde son ami tendre sa carte bleue à la secrétaire, puis signer les papiers qui officialisent sa sortie d’ici. Jacob prend le stylo et signe à son tour avant de repousser la feuille vers la dame, un sourire crispé sur les lèvres. La paperasse terminée et les affaires de Marius récupérées, les deux hommes peuvent s’en aller et c’est tout naturellement que Jacob lui propose de prendre un petit déjeuner ensemble. Ça leur permettra de discuter de quelques sujets laissés en suspens depuis un petit bout de temps et, surtout, d’enlever le point d’interrogation énorme qu’il y a sur la soirée d’hier soir. Comme à son habitude, Jacob veut tous les détails, les uns après les autres. Je ne dis pas non à un petit-déjeuner. Merci encore. Il se retient un « c’est normal » car non, ça ne l’est pas. De lui venir en aide, peut-être. De venir le sortir du commissariat, un peu moins. Tu aurais fait la même pour moi. Même si je pense que, si un jour je termine par ici, je me fais tuer en rentrant à la maison… Il se demande réellement quelle serait la réaction d’Olivia si elle apprenait que son mari s’était fait arrêter. En étant soi-même policier, ça doit être honteux. Il met cette question dans un coin de sa tête : là où il range toutes les interrogations stupides qu’il ne posera jamais car, justement, jugées trop stupides pour sortir de la bouche de Jacob Copeland. Il n’empêche que ça le ferait bien marrer. Je t’avoue que j’étais loin de penser que je me réveillerai dans un commissariat en me levant hier matin. La journée avait pourtant bien commencé… Ils marchent dans les rues froides de Brisbane et rejoignent rapidement une terrasse, sur laquelle ils s’installent tous deux. Il fait un signe à la serveuse à l’intérieur pour lui indiquer qu’ils comptent passer commande et se concentre à nouveau sur le discours de Marius. L’ex-mari de Colleen est passé me voir à l’université hier soir alors que je finissais mon cours. Il grimace, il imagine déjà le pire : s’il s’est battu avec l’ex de la femme qu’il fréquente – ou qu’il veut fréquenter – il ne risque pas de gagner de points. Il ne commente pas, il écoute. Il est venu me voir pour me parler de sa fille avec laquelle j’ai apparemment un comportement déplacé. Il n’a pas hésité à me faire comprendre qu’il pouvait réduire ma carrière à néant en un claquement de doigts alors que moi, je pensais que ce problème était réglé depuis des mois… Et Colleen est injoignable dans le bush australien… Jacob inspire profondément, puis soupire longuement. Les hommes peuvent faire ou dire n’importe quoi quand leur fierté est atteinte. Il sait de quoi il parle, enfin, il croit. Est-ce que le problème a été réglé avec Colleen ou la petite était impliquée également ? Parce qu’il sait qu’une explication et des excuses entre parents n’impliquent pas forcément l’enfant dans le débat : peut-être que pour elle, l’histoire était encore d’actualité et qu’il était important d’en parler à son père. Tu sais que tu n’as jamais rien fait de mal avec elle, Colleen le sait également. Il ne reste plus qu’à le convaincre mais, à mon avis, il s’agit plus d’une jalousie concernant la mère qu’une réelle menace par rapport à son enfant. Il se pince les lèvres. Donc… peu importe ce que tu vas dire ou faire pour prouver ton innocence, t’es coupable dans tous les cas. Il est loin d’être rassurant et il le sait. La serveuse arrive et leur demande ce qu’ils souhaitent commander. Un café et un assortiment de viennoiseries, s’il vous plaît. Il attend que Marius passe sa commande à son tour et que la serveuse s’en aille pour reprendre la discussion. Toute cette histoire ne m’explique pas pourquoi tu as fini ta nuit dans une cellule. Il veut la suite de l’histoire, comprendre ce qu’il s’est passé pour ensuite, potentiellement, lui tendre sa main et lui proposer son aide. Jacob n’a rien à voir avec le monde de l’éducation mais il est un homme influent malgré tout, sa parole vaut quelque chose et son ami n’a pas intérêt à l’oublier. S’il a besoin de son soutien, il l’aura.

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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyLun 2 Nov 2020 - 8:08

C’est déjà bien assez humiliant comme ça de devoir réveiller Jacob au petit matin pour qu’il vienne te sortir d’une nuit en cellule de dégrisement, tu n’allais pas en plus lui faire payer le prix de ta sortie. Enfin, humiliant était un bien grand mot. La seule chose que tu regrettais c’était d’avoir cédé à l’appel de la bouteille. Pour le reste, tu n’avais aucun regret. Aucune femme ne devrait se faire agresser dans la rue et peu importe si cela laissait des traces sur ton visage pendant quelques temps, tu savais que tu avais bien agis. Tu savais aussi que Jacob aurait payé n’importe quelle somme pour te sortir de ce commissariat parce que tu aurais fait la même chose à sa place. Vous n’ajoutez rien, tu signes le premier papier, tu paies et Jacob signe le dernier. Et voilà, c’est tout, tu es de nouveau libre. C’est une drôle de sensation et pendant quelques secondes tu penses à ton frère qui a passé plus d’un an en prison au Canada. Vous n’en parliez jamais mais c’était bel et bien quelque chose qui lui était arrivé. Tu ne savais toujours pas exactement quel crime il avait commis, un problème d’argent apparemment mais bon, cela n’avait plus d’importance aujourd’hui. Alors que vous sortiez du commissariat, Jacob te dit : « Tu aurais fait la même pour moi. Même si je pense que, si un jour je termine par ici, je me fais tuer en rentrant à la maison… » Un sourire amusé se dessine sur ton visage alors que tu imaginais l’accueil que lui réserverait Olivia s’il rentrait après un court séjour au commissariat. Si cela avait été lui, des collègues l’auraient forcément prévenue avant que Jacob ne sorte de toute manière. Mais tu te demandais si ces derniers temps elle pouvait se permettre de lui aire une quelconque remarque … Tu ne répondis donc rien à Jacob, le laissant à la place te questionner sur ce qui avait fait que tu étais arrivé à passer la nuit derrière les barreaux. En tout vérité, tu trouvais la punition légèrement excessive mais bon, la loi est ce qu’elle est et tu t’y pliais comme les autres. Tu lui parlais donc de ce qui avait fait dérailler cette journée, la visite de l’ex-mari de Colleen à l’université. Jacob t’écouta, surpris bien évidemment mais pas très longtemps. « Les hommes peuvent faire ou dire n’importe quoi quand leur fierté est atteinte. Est-ce que le problème a été réglé avec Colleen ou la petite était impliquée également ? » La fierté d’August Wells ? Non, ce n’était pas sa fierté qui avait été atteinte parce qu’il ignorait que Colleen et toi vous étiez autre chose que des inconnus. Tout comme sa fille l’ignorait. Ce n’était pas sa fierté qu’il était venu défendre mais plutôt sa fille et son intégrité. Et non, le problème était bien loin d’être réglé. Tu secoues la tête alors que Jacob continue : « Tu sais que tu n’as jamais rien fait de mal avec elle, Colleen le sait également. Il ne reste plus qu’à le convaincre mais, à mon avis, il s’agit plus d’une jalousie concernant la mère qu’une réelle menace par rapport à son enfant. Donc… peu importe ce que tu vas dire ou faire pour prouver ton innocence, t’es coupable dans tous les cas. » Tu étais coupable que s’il apprenait que tu voyais Colleen et tu comptais bien garder cette information pour toi pour l’instant. D’ailleurs, ni elle, ni toi n’aviez posé de mots sur ce que vous faisiez exactement alors c’était bien mieux comme ça pour l’instant. « Vu que sa fille est celle qui lui a raconté que j’avais un comportement déplacé, j’ose espérer qu’il va aller lui en toucher deux mots. Sa fierté n’a rien à voir là-dedans, il ne sait rien pour Colleen et moi, sa fille non plus. Non, il voulait me montrer qu’il protègerait sa fille envers et contre tout. J’ignorais que je faisais parti des choses dont elle devait être protéger. » Cela ne lançait pas vraiment les choses sous les meilleurs auspices pour Colleen et toi car tu savais que s’il fallait choisir, Colleen choisirait toujours sa fille. Tu n’avais plus qu’à espérer qu’elle n’ait pas à choisir en réalité. « Et Colleen est injoignable pour les prochaines semaines, elle tourne une émission de télé-réalité. » Finis-tu par dire à Jacob. Tu étais à peu près certain que celle-là il ne l’avait pas vue venir parce que toi non plus, tu n’avais pas été préparé à cette nouvelle de la part de la jeune femme. Mais tu respectais son choix, c’est juste qu’en plus de te manquer terriblement habituellement, elle te manquait doublement désormais. La serveuse arrive et Jacob passe sa commande. Tu en fais de même commandant un verre d’eau et un grand café. Tu aurais bien pris une aspirine mais cela attendra un peu. « Toute cette histoire ne m’explique pas pourquoi tu as fini ta nuit dans une cellule. » Tu t’appuies contre le dossier de ta chaise en soupirant : « Non en effet … » Tu passes une main sur ton visage en fermant les yeux. Gosh … Cette soirée avait été une soirée de l’enfer en fait. rouvrant les yeux, tu pris une grande inspiration avant de poursuivre : « J’étais pas dans les meilleures dispositions en rentrant et je me suis arrêté dans un bar. Quand j’en suis sorti plusieurs heure plus tard, j’étais ivre mais je comptais bien rentrer tranquillement chez moi. Ce que j’aurais fait si je n’avais pas vu une jeune femme se faire agresser à quelques mètres de l’endroit où j’allais commander mon Uber. Je ne pouvais pas ne rien faire alors je suis allé l’aider mais tu me connais, la violence et moi ça fait deux. Des policiers faisaient leur patrouille et sont arrivés alors que cela faisait quelques minutes que j’essayais de me défendre. Disons que si je n’avais pas été ivre, je serai reparti chez moi après une déposition. » Dis-tu simplement en terminant ton histoire. Tu avais toujours refusé d’accompagner Jacob dans ses cours de boxe alors maintenant, tu en payais le prix … « Voilà à quoi ça mène de vouloir aider les jeunes femmes alors qu’on ne sait pas se battre. » Dis-tu avant de soupirer. « Mais je ne le regrette pas, je n’aurais pas pu me regarder en face si je n’avais rien fait. » Maintenant quand tu te regarderas dans le miroir tu y verras les traces de cette bagarre mais cela ne sera l’histoire que de quelques jours, voire quelques semaines tout au plus.


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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyLun 21 Déc 2020 - 19:13

Jacob fait l’erreur de supposer. Il imagine que le père de la fille de Colleen – August Wells, mais il n’a pas ces informations-là – est au courant pour l’histoire qui débute entre son ami et son ancienne cliente. Il se le dit, car il pensait que toute cette histoire entre l’étudiante et le professeur était révolue, que tout avait été réglé et qu’il n’y avait pas besoin de revenir là-dessus. Visiblement, il s’est trompé. Vu que sa fille est celle qui lui a raconté que j’avais un comportement déplacé, j’ose espérer qu’il va aller lui en toucher deux mots. Sa fierté n’a rien à voir là-dedans, il ne sait rien pour Colleen et moi, sa fille non plus. Non, il voulait me montrer qu’il protégerait sa fille envers et contre tout. J’ignorais que je faisais parti des choses dont elle devait être protéger. Jacob prend le temps de la réflexion. Il se remémore ses discussions avec Marius à ce sujet-là, les conseils qu’il lui a donnés pour ne pas faire entrer la mère et la fille dans un conflit le concernant. Elle ne sait donc rien d’eux, mais sont-ils réellement quelque chose à l’heure actuelle ou est-ce encore des échanges timides ? Il n’en sait rien, il attendait de revoir son aîné en personne pour lui demander un point sur l’évolution de leur relation. La seule chose dont il est sûr, présentement, c’est que ce n’est pas le moment idéal pour lui poser la question. Donc sa fille continue de propager des rumeurs fausses à ton égard ? Il tente de faire le point et de faire ressortir tout ce qui le marque du discours de Marius. À ce stade, je ne peux pas le blâmer d’avoir voulu défendre sa fille si elle se permet des mensonges. Je pense que je réagirai pareil si June… Il se coupe, secoue légèrement sa tête. Il a agi comme n’importe quel père le ferait. Il ne s’approprie pas l’histoire en tant que père lui-même, il se met à l’écart : n’importe qui, oui, pas lui. Lui, son enfant, elle n’est plus là. Et Colleen est injoignable pour les prochaines semaines, elle tourne une émission de télé-réalité. Cette dernière nouvelle le fait froncer les sourcils. Du peu qu’il connaît la jeune femme, il a du mal à l’imaginer dans une émission comme celle-ci. Reste à savoir s’il s’agit de l’une d’entre elles où les participants ont un peu de matière grise ou s’ils sont tous idiots, où il n’y en a pas l’un pour rattraper l’autre. Quel genre d’émission ? Il demande, même si ça ne devrait pas être sa priorité dans cette discussion. Euh, enfin. Elle revient dans combien de temps ? Tu auras l’occasion de la joindre avant la fin, quand même, ou tu vas devoir attendre qu’elle termine et qu’elle rentre ? Il espère pour lui qu’il pourra lui parler avant que toute cette histoire ne dégénère. Car s’il était dans la position d'August et qu’il apprenait des faits comme celui-ci – sans savoir qu’il s’agit de mensonges, évidemment – il ferait tout son possible pour que le professeur perde sa place et sa réputation. Il ne le souhaite pas à Marius, loin de là, il est même prêt à se battre à ses côtés s’il a besoin d’un témoin et d’une épaule sur laquelle s’appuyer. Et il est sûr que, dans l’entourage du professeur, Jacob n’est pas le seul à pouvoir affirmer qu’il est droit dans ses baskets. Et ce, depuis toujours, pour toujours. Les deux hommes commandent ce qu’ils désirent boire et manger pour le petit déjeuner et Jacob recentre la discussion sur le pourquoi : d’accord, ce qui s’est passé avec August n’était pas très joyeux. Mais vraisemblablement, ce n’est pas ce qui a mené Marius derrière les barreaux. Il s’est passé quelque chose d’autre et il met le doigt dessus. Non en effet… Il est temps qu’il lui dise. J’étais pas dans les meilleures dispositions en rentrant et je me suis arrêté dans un bar. Quand j’en suis sorti plusieurs heure plus tard, j’étais ivre mais je comptais bien rentrer tranquillement chez moi. Ce que j’aurais fait si je n’avais pas vu une jeune femme se faire agresser à quelques mètres de l’endroit où j’allais commander mon Uber. Je ne pouvais pas ne rien faire alors je suis allé l’aider mais tu me connais, la violence et moi ça fait deux. Des policiers faisaient leur patrouille et sont arrivés alors que cela faisait quelques minutes que j’essayais de me défendre. Disons que si je n’avais pas été ivre, je serai reparti chez moi après une déposition. Jacob assemble les éléments dans sa tête. Il n’aime pas ce qui s’est passé hier soir. Il souffle légèrement, ses yeux posés sur Marius. Le rôle du grand frère, même en étant le cadet des deux, il est capable de le prendre et de très bien s’en servir. Il suffisait d’un coup de fil et je débarquais, tu le sais bien. Il ne peut pourtant pas lui faire la morale car, alcoolisé ou non, il a aidé quelqu’un dans le besoin. Voilà à quoi ça mène de vouloir aider les jeunes femmes alors qu’on ne sait pas se battre. Mais je ne le regrette pas, je n’aurais pas pu me regarder en face si je n’avais rien fait. Un sourire se forme sur le visage de Jacob. Et c’est tout à ton honneur, on ne pourra pas te retirer cet acte-là, même si ça t’a valu un séjour derrière les barreaux. Il hausse ses épaules. Mais j’insiste. La bouteille n’est pas ton amie. Moi, je suis là. Il suffit de m’appeler et je débarque, peu importe à quelle heure du jour et de la nuit. Et je sais que tu le sais déjà, ça. Alors retiens-le et ne boit plus, s’il te plaît. Il aurait pu essayer de l’ordonner, d’avoir un ton presque paternel. Mais c’est une demande plus qu’autre chose, il joue sur les sentiments, sur le fait qu’il ne veut pas revoir Marius à la dérive comme autrefois. Ça aurait pu se finir bien plus mal si les policiers étaient intervenus plus tard. Il le dit, quand même, pour ne pas garder cette pensée sombre que pour lui-même, pour que Marius en ait conscience lui aussi. Tu peux avoir tous les problèmes du monde, tu ne seras jamais seul pour les affronter. Je suis là et je ne bouge pas. Il n’en a pas l’intention, non.

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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyDim 27 Déc 2020 - 10:32

Dans cette histoire, il ne te restait plus qu’à espérer une chose, que Lou se reprenne à temps pour que tu n’aies pas tout perdu avant qu’il ne soit trop tard. Tu ne savais que trop bien comment ce genre d’accusation pouvaient atteindre à la réputation et à la carrière d’une personne, que ces accusations soient vraies ou fausses. Tu n’étais pas prêt à faire face à ces dernières, pas prêt à t’en défendre parce que ce serait ta parole contre la sienne et dans ces cas-là, tout le monde sait comment les choses se passent. Si Colleen avait été à Brisbane, tu aurais été plus rassuré mais là ce n’était pas vraiment le cas. « Donc sa fille continue de propager des rumeurs fausses à ton égard ? À ce stade, je ne peux pas le blâmer d’avoir voulu défendre sa fille si elle se permet des mensonges. Je pense que je réagirai pareil si June… Il a agi comme n’importe quel père le ferait. » Certes, si tu changeais de perspective, tu pouvais comprendre le comporte d’August Wells. Tu avais juste été complètement pris de cours car s’il y avait bien une personne que tu ne pensais pas rencontrer, c’était bien lui. Il avait fallu te remettre de cette surprise pour assimiler ce dont il t’accusait. Que Lou puisse mentir ainsi à son père te terrifiait parce que le problème c’était que tu ne pouvais pas te défendre, pas vraiment. Oui tu trouveras bien quelques élèves qui pourront lui dire que Lou n’avait pas été toute blanche dans l’histoire mais il y avait eu des échanges avec la jeune femme où, même si la porte de ton bureau était ouverte, vous n’aviez été que tous les deux. Tu ne savais pas ce que Lou cherchait mais tu espérais qu’elle ne t’en voudrait pas de l’avoir rejetée au point de ruiner tout ce que tu as accomplis jusqu’ici. « Je ne lui en veux pas d’être venu me trouver. L’échange aurait pu se passer bien plus mal. J’ai réussi à le faire douter quand aux paroles de sa fille mais si elle insiste quand il lui en reparlera, je n’aurais aucun moyen de me défendre. » Si, tu en auras assez pour échapper à la prison mais pas pour sauver ta carrière ou ta réputation. « Dans le contexte actuel, sa parole vaudra bien plus que la mienne et tout ce que j’ai construit en vingt ans de carrière s’effondrera en quelques secondes. » Tu étais pessimiste, c’était évident mais dans la situation actuelle, tu ne te voyais pas être autre chose. Tu poussais un soupir avant de prendre une gorgée de ton café. La situation était compliquée et encore, ni Lou ni August n’étaient au courant de ce qui se passait entre Colleen et toi. En vérité, tu ne saurais pas dire ce qui se passait réellement mais le baiser que vous aviez échangé avant son départ laissait présager de belles choses pour la suite si Colleen n’avait pas changé d’avis à son retour. « Quel genre d’émission ? Euh, enfin. Elle revient dans combien de temps ? Tu auras l’occasion de la joindre avant la fin, quand même, ou tu vas devoir attendre qu’elle termine et qu’elle rentre ? » Cela ne t’étonne pas que Jacob te pose cette question. Lui aussi connaissait la jolie brune et comme toi, sa participation à cette émission t’avait prise de court. Mais tu ne voulais pas juger. Il était évident que Colleen cherchait à expérimenter de nouvelles aventures en arrivant en Australie et celle-là en était une de taille. « Une nouvelle émission, ça s’appelle Race of Australia. Ils doivent traverser l’Australie par leurs propres moyens. » Expliquas-tu brièvement car tu n’en savais pas plus en vérité. « Je n’ai aucun moyen de la joindre pendant cette aventure et elle non plus donc je dois attendre qu’elle rentre. Mais je ne sais pas quand elle va rentrer, tout dépend de son parcours, si elle va au bout ou non. Si elle va jusqu’au bout, il reste encore cinq semaines. » Tu sentis ton coeur se serrer. Tu n’avais pas eu envie qu’elle parte mais tu n’avais rien dit. Cinq semaines, cela te paraissait être une éternité … Tu n’ajoutais rien de plus cependant car on vient vous apporter votre petit déjeuner et tu poussais un soupir de soulagement alors que tu pris une gorgée de café. Au commissariat on ne t’avait pas donné d’aspirine et ta tête était plutôt douloureuse mais tu essayais de ne pas trop y penser. Maintenant que tu avais couvert la première partie de ton histoire, Jacob se montra curieux sur la raison pour laquelle tu t’étais retrouvé au commissariat. C’était compréhensible et tu lui devais bien ça alors tu t’expliquais. Ton histoire ne semblait pas beaucoup plaire à ton ami qui te dit : « Il suffisait d’un coup de fil et je débarquais, tu le sais bien. » Tu le savais, bien sûr que tu le savais mais tu avais eu envie de gérer tout seul, tu avais eu envie de croire que tu pouvais gérer tout seul. C’était idiot bien entendu. « Et c’est tout à ton honneur, on ne pourra pas te retirer cet acte-là, même si ça t’a valu un séjour derrière les barreaux. Mais j’insiste. La bouteille n’est pas ton amie. Moi, je suis là. Il suffit de m’appeler et je débarque, peu importe à quelle heure du jour et de la nuit. Et je sais que tu le sais déjà, ça. Alors retiens-le et ne boit plus, s’il te plaît. » Jacob connaissait tes mésaventures avec l’alcool. Il avait fait parti des rares personnes à te voir dans un état auquel tu refusais de penser aujourd’hui, un état que tu voulais absolument oublier. Tu comprenais pourquoi il te suppliait presque de ne plus boire. Ce n’était pas comme si tu voulais absolument t’y remettre. « Je sais bien que la bouteille n’est pas mon amie, j’ai appris la leçon par la pratique et je ne compte pas m’y remettre. C’était idiot, je le sais, je n’aurais pas dû mais … Je vais faire au mieux pour ne pas recommencer. » Tu ne pouvais pas promettre de ne plus jamais boire, tu pouvais par contre promettre de faire au mieux pour ne plus le faire. « Ça aurait pu se finir bien plus mal si les policiers étaient intervenus plus tard. Tu peux avoir tous les problèmes du monde, tu ne seras jamais seul pour les affronter. Je suis là et je ne bouge pas. » Tu savais que Jacob avait raison, tu avais eu de la chance cette fois mais cela ne sera peut-être pas toujours le cas. Et même si tu sais qu’il sera toujours là, c’est agréable de le lui entendre dire. « Merci. » Lui dis-tu simplement avant de prendre une bouchée de ton petit déjeuner. Tu ajoutes ensuite : « Et je serai toujours là si tu as besoin aussi. » Ça aussi Jacob le savait mais cela ne faisait pas de mal de le répéter. « Comment ça va avec Olivia ? » Sujet compliqué, Jacob pouvait ne pas y répondre, tu ne le prendrais pas mal mais après ces années de silence et d’incompréhension, tu espérais qu’ils commençaient à remonter la pente, même doucement. Tu avais peur que cette situation finisse par tuer ton ami si ce n’était pas le cas …


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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyDim 14 Fév 2021 - 19:42

Je ne lui en veux pas d’être venu me trouver. L’échange aurait pu se passer bien plus mal. J’ai réussi à le faire douter quand aux paroles de sa fille mais si elle insiste quand il lui en reparlera, je n’aurais aucun moyen de me défendre. Dans le contexte actuel, sa parole vaudra bien plus que la mienne et tout ce que j’ai construit en vingt ans de carrière s’effondrera en quelques secondes. Jacob regarde derrière Marius, il fixe un point inexistant : ça l’aide à réfléchir, à peser le pour et le contre, à – essayer de – trouver une solution. Cette histoire le dépasse, il n’aurait jamais imaginé que ce soit possible. Il se demande ce qu’il peut bien se passer dans la tête de cette jeune femme pour faire courir de telles rumeurs, pour mentir ainsi. Il sait que Marius n’a jamais eu un comportement déplacé, que ce soit avec elle ou une autre de ses élèves. Ils ont déjà eu cette discussion plusieurs fois et le professeur a affirmé à plusieurs reprises ne pas être intéressé par ses étudiantes – même les femmes de son âge ne l’intéressent pas, s’il n’y a pas de réels sentiments en jeu. Alors, Jacob ne doute pas. Il connaît son ami et sait qu’il dit vrai, que ce sont des accusations faussées et qu’ils doivent trouver une solution, une parade pour que Lou ne continue pas de semer la zizanie. Tu as l’intention de lui en reparler ? Il sait que Marius ne peut pas simplement faire comme dans les films et enregistrer la discussion pour que Lou avoue d’elle-même mentir – contre son gré. Si c’était aussi simple, énormément d’enquêtes judiciaires seraient résolues en un rien de temps. Ça ne l’est pas, et le blond souffle longuement. Il faudrait entrer dans sa tête, essayer de comprendre ce qui la motive à agir ainsi. Tu penses que c’est parce que tu lui as montré ne pas être intéressé comme elle, ou qu’il y a autre chose ? Il sait que parfois, les étudiants font tout ce qu’ils peuvent pour faire renvoyer un professeur – parfois pour une raison quelconque. S’il avait étudiant à cette époque, Jacob aurait adoré avec Marius comme enseignant, il lui est donc impossible de justifier cette démarche et de la prendre pour acquise. Il pense qu’il y a forcément une autre raison. Son ami lui avoue que la mère de l’étudiante se trouver loin d’eux, présentement, qu’elle est partie pour une télé-réalité. Ça étonne l’agent immobilier qui n’aurait jamais imaginé Colleen dans un tel contexte. Mais après tout, il ne la connaît pas réellement, il sait surtout ses goûts en matière d’immobilier. Une nouvelle émission, ça s’appelle Race of Australia. Ils doivent traverser l’Australie par leurs propres moyens. Je n’ai aucun moyen de la joindre pendant cette aventure et elle non plus donc je dois attendre qu’elle rentre. Mais je ne sais pas quand elle va rentrer, tout dépend de son parcours, si elle va au bout ou non. Si elle va jusqu’au bout, il reste encore cinq semaines. Au fond de lui, Jacob souhaite forcément que Colleen aille jusqu’au bout de cette aventure, ce doit être gratifiant de gagner quelque chose comme ça. Une Anglaise qui parcours l’Australie, ça ne se voit pas tous les jours. Cinq semaines, c’est à la fois très long et très court, selon les circonstances. Il hoche sa tête, appuie ses propos. J’espère qu’elle trouvera un moyen de te joindre même avant son retour. Ce serait bien que vous ayez une petite discussion, ils doivent y avoir droit quand les caméras sont éteintes, non ? J’y ai jamais cru, à ces émissions-là, quand ils parlent d’isolement total. Il sait que ce n’est pas le moment d’analyser les émissions, mais cette remarque a sa place dans leur discussion. Ils en viennent finalement à l’histoire de Marius, à pourquoi il s’est réveillé ce matin dans une cellule, à pourquoi il a réveillé Jacob pour l’en sortir. Le blond tâche de lui remémorer qu’il est là, qu’il sera toujours là pour lui : c’est ce que les amis font, les uns pour les autres, ce que les frères font également. Car si Jacob a compris quelque chose à travers cette amitié, c’est que sa famille, il l’a choisie avec lui. Je sais bien que la bouteille n’est pas mon amie, j’ai appris la leçon par la pratique et je ne compte pas m’y remettre. C’était idiot, je le sais, je n’aurais pas dû mais… Je vais faire au mieux pour ne pas recommencer. Personne ne peut dire « jamais » à quelque chose en étant certain de s’y tenir, c’est pourquoi Marius préfère éviter une fausse promesse, Jacob le comprend et l’accepte. Je suis sûr que t’y arriveras. Qu’il saura se battre contre ses futures pulsions et qu’au lieu d’entrer dans un bar et de commander un verre, il trouvera judicieux de composer son numéro pour lui demander de venir. Il n’est qu’à un coup de fil de distance, c’est bien ça qu’on dit, non ? Merci. Et je serai toujours là si tu as besoin aussi. Il le sait, Jacob. Il ne le sait que trop bien, ça fait déjà deux ans qu’il est là pour lui : même s’ils se voient moins souvent qu’à une autre époque, il est là dès qu’il en ressent le besoin, dès qu’il a envie d’être seul – sans Olivia, mais accompagné quand même. Comment ça va avec Olivia ? Ça, c’est la question qui fâche depuis deux ans. Bien. Il dit, en fronçant les sourcils. Enfin, je crois. Il ne sait pas vraiment comment se positionner dans sa relation avec elle, actuellement. J’ai organisé notre premier rendez-vous pour en faire une version améliorée. Ça s’est bien passé, étonnamment. Ils ont pu se dire des choses qui ont fait du bien à Jacob. Elle lui a dit qu’elle l’aimait, il ne l’avait pas entendu depuis très longtemps. Mais je reste quand même sceptique. J’en sais rien, en fait. Je suis perdu. La lassitude se fait de plus en plus ressentir et même si ce pas en avant a été une bouffée d’air frais, il n’est pas sûr de savoir retenir son souffle pour le reste de la nage : il a besoin de plus, et elle n’arrivera pas à le lui donner de sitôt, malheureusement. Il le sait déjà, et ça l’agace déjà.

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Message(#)I always know you'll catch me when I fall (jacob) EmptyDim 18 Avr 2021 - 11:18

Cette altercation avec l’ex-mari de Colleen était bien loin de te rassurer. Tu n’avais pas retourné les avances de Marylou, il n’y avait aucun monde à tes yeux où tu les aurais retournées car la demoiselle pourrait être ta fille. Mais à ses yeux, ce refus était peut-être plus significatif que tu ne l’avais imaginé et elle n’avait pas encore connaissance des liens qui t’unissaient à sa mère. Pour l’instant, tu ne saurais les définir, tu ne saurais mettre un nom dessus bien précis mais tu sais au fond de toi que tu es en train de tomber amoureux, si tu ne l’es déjà, et que tu ne veux qu’une chose, que Colleen soit tienne. Cela faisait peut-être très adolescent mais c’était ce dont tu avais envie. Tu confiais tes craintes à Jacob parce que s’il y avait bien une personne à qui tu n’avais pas peur de les confier, c’était à ton ami de toujours. Il t’écouta attentivement avant de te demander : « Tu as l’intention de lui en reparler ? Il faudrait entrer dans sa tête, essayer de comprendre ce qui la motive à agir ainsi. Tu penses que c’est parce que tu lui as montré ne pas être intéressé comme elle, ou qu’il y a autre chose ? » Tu hausses les épaules. L’esprit des jeunes femmes qui prennent tes cours te semble être un champs de mine et tu n’es pas certain d’arriver un jour à le comprendre. Pourtant, il faudrait que tu t’y penches car comme le mentionne Jacob, c’est étrange que Marylou cherche à jouer à ce jeu, surtout en ignorant que tu es en train de tomber amoureux de sa mère. Tu n’oses même pas imaginer ce que cette information pourrait donner. Tu sais qu’il va certainement falloir que tu trouves un moyen de déplacer la jeune femme dans un autre cours mais tu n’avais pas envie de la blesser non plus. « Je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise idée, ça peut aller dans les deux sens. Mais elle doit certainement avoir une bonne raison à ses yeux de faire tout cela. » Il y avait pleins de scénarios possibles pour cette rencontre avec Marylou et tu n’étais pas rassuré. En tout cas, une chose était certaine, tu refusais de te trouver désormais en sa présence sans une tierce personne autour de vous pour attester de vos échanges. Et cela n’allait pas faciliter ses confidences, c’était certain. Après avoir parlé de la fille, la conversation se tourna vers la mère. Colleen était la seule qui pouvait calmer le jeu mais malheureusement, elle n’était pas disponible actuellement et ne le serait peut-être pas sur les prochaines semaines non plus. Tu ne fus pas étonné de voir Jacob surpris d’apprendre où se trouvait la jolie brune vu que l’annonce de cette participation avait eu le même effet sur toi. Il ne commenta pas cela toutefois et se contenta d’aborder le sujet de l’absence de Colleen. « Cinq semaines, c’est à la fois très long et très court, selon les circonstances. Ce serait bien que vous ayez une petite discussion, ils doivent y avoir droit quand les caméras sont éteintes, non ? J’y ai jamais cru, à ces émissions-là, quand ils parlent d’isolement total. » Toi non plus tu n’y avais jamais cru mais tu avais appris que ce n’était pas une blague. Tu savais que le portable de Colleen était bien loin d’elle, soit resté chez elle, soit entre les mains de May et s’il y avait bien une personne qui allait faire tout son possible pour que la règle soit respectée, c’était ton amie. Tu avais déjà essayé de la soudoyer mais sans succès car apparemment, l’éloignement avec les proches rajoutait à la dramatisation du jeu … « J’étais comme toi mais figure-toi que c’est la vérité. Je n’ai aucune nouvelle de Colleen ni de mon frère depuis qu’ils ont commencé le tournage et vu que ma nièce n’en a pas non plus, c’est qu’ils ne doivent pas avoir accès à leur téléphone du tout. » Que ton frère ne prenne pas le temps de te faire un message, c’était tout à fait normal. Mais s’il avait accès à son téléphone, il aurait contacté sa fille à la première occasion et tu savais par Moïra qui restait chez toi que ce n’était pas le cas. Après ces discussions peu joyeuses, il était temps de faire face au vrai problème qui était que tu avais cédé de nouveau à l’appel de la bouteille. Tu ne te faisais pas d’illusions, tu n’étais pas assez fort pour ne jamais replonger, tu allais replonger de temps en temps mais tu étais bien déterminé à ne pas le faire souvent. « Je suis sûr que t’y arriveras. » Entendre ces mots de la bouche de ton ami te faisait du bien et te donnait le courage de croire que tu allais vraiment arriver à éviter ces situations dans lesquelles tu semblais te mettre, encore et toujours. Et parce que tu n’étais pas le seul qui avait des problèmes avec ses relations amoureuses, tu demandais à Jacob des nouvelles de sa situation avec Olivia en espérant ne pas trop mettre les pieds dans le plat. « Bien. Enfin, je crois. J’ai organisé notre premier rendez-vous pour en faire une version améliorée. Ça s’est bien passé, étonnamment. Mais je reste quand même sceptique. J’en sais rien, en fait. Je suis perdu. » Tu hoches la tête et tu ne dis rien. Tu ne sais pas non plus comment interpréter les informations qu’il te donne sur sa relation avec Olivia. Tu as envie d’être optimiste mais en même temps, tu ne veux pas lui donner de faux espoirs. Attrapant ta tasse de café, tu la lèves en l’air comme pour trinquer avant de dire : « Quoi qu’il arrive, on sera là pour se serrer les coudes n’est-ce pas ? » Cela a toujours été le cas et tu ne vois pas pourquoi ça changerait aujourd’hui. « Merci d’être venu me chercher et merci pour le petit-déjeuner. » Dis-tu à Jacob alors que tu finis la dernière gorgée de ton café. « Je veux pas te retenir plus longtemps, tu dois avoir une longue journée devant toi. » Et de ton côté il est temps que tu rentres chez toi pour te laver et te préparer aussi, la journée va être longue …

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