ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les galas s'enchaînaient ces derniers temps. Rien de très surprenant en vue des évènements prochains. Channing devait maintenant plus que jamais confirmer une bonne impression envers les partenaires de l'entreprise familiale dont il allait reprendre très prochainement les rênes. et il allait le faire. Le brun arriva au volant de sa sportive qu'il gara dans le parking souterrain de l'hôtel qui hébergeait la soirée, et il inspira profondément après avoir coupé l'alimentation. Il était tendu ces derniers jours, et l'expliquait très bien. Il avait passé sa vie à se préparer pour cette échéance, pour ce jour où il passerait de l'héritier au dirigeant du Walker Group. et si tout ce dont il rêvait dans l'immédiat était un bain bien chaud d'aspirine, il allait toutefois devoir se contenter d'une longue et monotone soirée mondaine. et avec le sourire. Il quitta l'habitacle et verrouilla son véhicule avant de gagner la récéption. L'ascenseur dans lequel il entra lui fit faire une longue ascension jusqu'au niveau vingt deux, et finalement les portes s'ouvrèrent sur un immense hall grouillant d'invités prestigieux. Il inspira profondément une dernière fois pour se donner une certaine contenance, avant d'entrer dans la danse.
Une coupe de champagne à la main, souriant poliment à ceux qui croisaient son regard, il circulait depuis maintenant une bonne heure dans la foule. Alternant entre affaires et félicitations suite à l'annonce officielle de sa reprise prochaine de l'agence, Channing tâchait de se mettre dans l'ambiance. Lui qui, d'ordinaire, prenait naturellement goût à ces évènements mondains avait bien du mal à s'y retrouver ce soir. Ses pensées étaient oppressées. C'était dans trois semaines, et il avait déjà du mal à respirer à l'idée. Bien sûr, d'un oeil extérieur tout roulait pour le fils prodige. Rien n'avait changé, et il semblait prendre les choses de la meilleure façon qui soit, sans l'ombre d'un doute. Mais comme à l'image de la vie qu'il menait, ses inquiétudes étaient tapies dans l'ombre de sa gloire. Un sourire chaleureux et une belle tenue suffisaient très souvent à faire l'affaire.
Toutefois, en milieu de soirée, l'héritier décida de s'octroyer une pause et se dirigea vers une terasse. Il s'y glissa discrètement, laissant la brise fraîche de fin de journée gifler son visage. Ce n'était pas la première fois que ce luxueux complexe hôtelier était utilisé comme récéption pour un gala, ainsi le Walker avait l'avantage de connaître les lieux. Il termina son champagne en silence en laissant son regard vagabonder sur la ville illuminée, lorsqu'il entendit la porte qu'il avait refermé plus tôt se rouvrir dans son dos. Sa mère était trop occupée pour l'avoir vu venir ici, et ce n'était pas dans les habitudes de tout ce beau monde de venir se rafraîchir les idées à l'extérieur. Qui pouvait bien le rejoindre ? Chan tourna lentement la tête pour découvrir celui ou celle qui s'était joint à lui. Il fut soulagé de tomber nez à nez avec le visage familier de Hayden, une demoiselle qui n'était autre que la meilleure amie d'Elizabeth et une connaissance à lui. « Hayden. » il était bien heureux de reconnaître les traits souriants de la brunette plutôt que ceux mensongers de sa génitrice. Ainsi, son visage s'était adouci dans un soulagement non dissimulé. « Je pensais voir ma mère. Je suis content que ce soit toi. » avoua t'il avec un sourire mi amusé mi désolé. « Comment tu vas ? » peut-être pourrait-elle rendre cette soirée plus festive et intéressante. En réalité, Channing et Hayden ne se connaissaient pas vraiment. Ils s'étaient déjà croisés, Eli lui avait déjà parlé d'elle et la demoiselle devait savoir les grandes lignes sur sa personne grâce à leur amie en commun, mais ils n'avaient jamais eu l'occasion de se retrouver seuls. Qui sait, il y avait fort à parier qu'ils s'entendent après tout.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Il n’était même pas minuit, et Hayden s’ennuyait déjà fermement. Une fois les poignets de main achevées et les autocongratulations de circonstance quant aux carrières respectives de chacun, il ne restait plus grand chose pour égayer ce rituel qui était devenu bien morne, depuis que la comédienne était contrainte de s’y rendre seule. Oh, bien sûr, si et seulement si elle l’avait voulu, elle était certaine que la plupart de ses amis n’auraient pas rechigné à l’idée de l’accompagner ce soir-là. Hayden y avait même songé sérieusement, avant de se raviser : c’était peut-être une alternative saine, de prendre un peu de temps pour elle, et ainsi tenter de faire le vide dans son esprit agité de questionnements sans relâche. Une décision mûrement réfléchie, et tout autant regrettée quelques heures plus tard, alors qu’elle arpentait la salle de réception principale, sa pochette dans une main et sa fatigue dans l’autre. La silhouette de Channing attira son attention alors qu’elle hésitait à quitter la soirée, confortée dans son idée que rien de suffisamment intéressant professionnellement parlant ne se produirait ce soir. Elle fut surprise de le voir disparaître derrière l’une des portes vitrées qui donnaient sur l’un des balcons de l’édifice : pour certains, s’éclipser en solitaire au beau milieu d’un gala de cette importance pouvait envoyer des signaux d’ennui qui seraient à coup sûr mal perçus. Hayden ne connaissait pas très bien le jeune homme, prétendre le contraire aurait été mentir. Elizabeth avait évoqué son meilleur ami à plusieurs reprises au détour d’une conversation ou d’une autre, mais leurs contacts physiques s’étaient pour la plupart résumés à de rares salutations polies d’un signe de tête. Mais puisque la directrice de programmation était particulièrement bavarde à propos des gens qu’elle appréciait, la comédienne en savait suffisamment au sujet de Channing pour savoir que son expérience dans le milieu mondain avait nécessairement apporté ce genre de détails cruciaux à sa connaissance, et Hayden n’en fut que plus intriguée encore. Se saisissant de deux coupes de champagne sur un plateau à proximité, la comédienne fit résonner ses talons sur le parquet tandis qu’elle s’engagea à la suite du jeune homme, persuadée qu’elle ne manquerait rien si elle s’éloignait de la foule ambiante. La fraîcheur du soir la fit frissonner : bien que l’été soit avancé, il demeurait des nuits froides de temps à autre, celles qui remportaient largement son suffrage. Le ciel dégagé et les étoiles brillantes avaient toujours eu un charme particulier aux yeux d’Hayden.
L’ombre qui se dissipa du visage de Channing quand il se tourna vers elle fut furtive, mais elle ne passa pas inaperçue. La jeune femme songea vaguement que sa fuite discrète lui avait sans doute fait penser que personne ne le rejoindrait à l’extérieur, et elle eut le réflexe de lui adresser un sourire doux pour le rassurer quant à l’amicalité de sa présence. Hayden lui tendit un des verres d’alcool qu’elle tenait toujours en main, hochant doucement la tête en signe de compréhension lorsque le jeune homme lui confia être rassuré de la voir elle plutôt que sa propre mère. Il ne lui semblait pas qu’Elizabeth avait déjà évoqué à voix haute un quelconque souci d’entente entre le jeune homme et ses parents, mais la comédienne n’était pas surprise de le voir inquiet malgré tout. Elle connaissait son titre et, si elle n’en percevait pas nécessairement tous les enjeux par manque de détails, elle pouvait comprendre à quel point la position d’héritier d’une entreprise et d’une fortune colossale ne devait pas être aussi évidente à assumer tous les jours. Sa meilleure amie l’avait toujours décrit comme un homme responsable, sérieux et avec la tête sur les épaules : pour autant, cela ne signifiait pas que les doutes n’étaient pas permis dans une telle situation. Et puisqu’il redoutait d’apercevoir l’ombre maternel au détour de ce balcon, Hayden concluait que ses suppositions étaient plutôt justes. « Channing. » La comédienne imita l’évidence du discours du jeune homme avec un sourire amusé. Il n’était pas question de lui donner la sensation de se moquer de lui, bien au contraire, et elle n’oubliait pas qu’ils ne se connaissaient pas encore suffisamment pour que l’héritier comprenne le sarcasme inhérent à sa personnalité. « Pour être tout à fait honnête, je suis contente de te voir aussi. » Elle porta sa propre coupe de champagne à ses lèvres, grimaçant légèrement à la première gorgée. Ce n’était pas aussi doux à son goût que du vin, mais Hayden avait appris à en apprécier la noblesse avec le temps. « Je vais plutôt bien, si ce n’est que j’ai failli m’endormir, à l’intérieur. » Elle pointa du doigt la baie vitrée à travers laquelle on devinait le restant des convives s’agiter dans une ambiance feutrée, à grands renforts de lumières tamisées. A ce stade de la soirée, l’alcool avait sans doute commencé à délier les langues, et l’on entendait quelques éclats de rire à des intervalles réguliers. La comédienne pouvait aisément imaginer que l’heure était aux discussions sérieuses à coup de différentes propositions de business. « Je ne sais pas si tu t’es isolé pour la vue mais si c’est le cas, je t’en remercie : je n’aurais jamais découvert cet endroit toute seule. Brisbane est magnifique, la nuit. » Hayden savait apprécier sa ville de naissance de jour, mais les illuminations nocturnes n’avaient pas leur pareil. Pour autant, il ne faisait aucun doute qu’il ne s’agissait pas simplement des lumières de la capitale du Queensland qui avaient attiré Channing à l’extérieur à une heure aussi tardive, surtout lorsque sa présence était immensément plus requise dans le bâtiment que celle de la jeune femme. « Pourquoi tu n’es pas là-bas, avec les autres ? » La comédienne détacha son regard des buildings au loin pour venir observer la réaction du jeune homme, espérant ne pas avoir outrepassé les limites de la curiosité. Après tout, ils n’étaient pas proches, et Hayden n’était pas certaine qu’il accepte de se confier à elle. Mais à la vue de la tournure que prenait cette soirée, il lui semblait soudainement ne plus avoir grand-chose à perdre. A lui seul, Channing représentait un visage plus familier et chaleureux que l’ensemble des invités présents ce soir-là.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
De nuit comme de jour, Brisbane était une ville magnifique à ses yeux. Il y été né et y avait toujours vécu, et même après avoir voyagé aux quatre coins du monde aucun autre endroit sur le globe ne le faisait se sentir chez lui comme le sol australien y parvenait. Il s'agissait de sa zone de confort, qui lui apportait une familiarité qu'il ne retrouvait nul part ailleurs. Le climat n'y était certainement pas le plus idéal, et la ville avait ses défauts que ceux qui la côtoient depuis longtemps connaissent, pour autant ces imperfections du quotidien contribuaient à le rassurer et à le conforter dans sa position de maître des lieux. Channing jugeait connaître Brisbane et ses failles bien mieux qu'une grande majorité de ses habitants, même s'il en ignorait encore quelques profonds secrets. Juste assez de mystère pour perpétuer le charme de ne pas savoir tout savoir sur sa ville natale, lui laissant sa part d'inconnu. Toutefois, ce balcon n'était pas sur la liste des endroits dont il ignorait l'existence, et il comptait bien en profiter pour s'aérer l'esprit. Il avait appris au fil des années à trouver du plaisir à participer à ces mondanités, pour autant cela ne l'empêchait pas de s'en lasser de temps à autre, surtout lorsque ses pensées étaient déjà suffisamment hantées par ces dernières. Une soirée notamment, celle qui ferait prendre un tournant considérable à sa carrière et dont il redoutait l'échéance malgré lui. « Channing. » Mais vraisemblablement, il n'allait pas être seul avec ses questions encore bien longtemps, puisque la silhouette de la meilleure amie d'Elizabeth s'avançait vers lui. La demoiselle mima un ton de voix officiel, ce qui lui décocha un étirement de lèvres, tandis qu'elle lui tendait une coupe. Champagne qu'il saisit avec un battement de cils reconnaissant, se redressant de la rembarde sur laquelle il s'était distraitement appuyé. Même s'il n'irait pas jusqu'à dire que le visage d'Hayden lui était familier, sa vue demeurait une meilleure surprise que celle de sa mère. Pas qu'il n'avait pas envie de lui parler, pas plus que d'habitude tout au moins, mais il se passerait bien d'une énième présentation ou d'un rabattement d'oreilles sur sa présence ici plutôt qu'à l'intérieur. « Pour être tout à fait honnête, je suis contente de te voir aussi. » Sans doute qu'elle l'avait vu sortir, et avait saisi à son tour l'occasion de sortir un peu. Si le grand brun était d'un naturel discret pour s'ellipser, il n'en demeurait pas moins invisible. « Elizabeth n'a pas dû te dire trop d'atrocités à mon sujet dans ce cas. » en déduit il avec un sourire, affichant un air amusé mais surtout avec pour but de faire part à la demoiselle de son ressenti sur sa présence. Elle ne le dérangeait pas. Il la suivit du regard porter sa coupe à ses lèvres, jugeant à sa légère grimace qu'elle ne portait pas le pétillant liquide doré dans son coeur. « Je vais plutôt bien, si ce n’est que j’ai failli m’endormir, à l’intérieur. » Channing fit une moue désolée, quoique ironique. « Désolé de l'entendre. » répondit-il, avant de poursuivre d'une voix plus basse. « C'est souvent comme ça. » ce qui était vrai. Certaines soirées sont bien plus productives que d'autres, et si celle-ci lui était bénéfique aux yeux de sa maternelle afin d'élargir son panel de connaissances dans l'univers, lui n'y voyait pas grand chose de plus que des formalités qui ne feront pas une grande différence à l'avenir. Bien sûr que ces petites choses étaient importantes, il en avait conscience, mais Mary avait la main lourde ces dernières semaines. Si l'héritier pouvait très bien mentir à toutes ces figures derrière son grand sourire, il ne se mentait pas à lui même en reconaissant s'ennuyer fermement. « Je ne sais pas si tu t’es isolé pour la vue mais si c’est le cas, je t’en remercie : je n’aurais jamais découvert cet endroit toute seule. Brisbane est magnifique, la nuit. » À ses paroles, il reporta son regard sur le panorama illuminé avec un sourire. Elle n'avait pas tord, il aurait très bien pu s'isoler à l'intérieur, mais l'air frais et un tel paysage étaient ses meilleurs alliés pour souffler un coup. « Ça, et pour pouvoir respirer autre chose que des belles paroles. » avoua t'il en se reportant sur la demoiselle, usant comme très souvent avec ses proches de sa sincérité. Il ne rangeait pas Hayden dans cette catégorie, toutefois il avait confiance en sa meilleure amie et si Elizabeth lui faisait confiance alors il y avait beaucoup à parier qu'il n'avait rien à craindre en lui avouant son envie de se changer les idées. « Pourquoi tu n’es pas là-bas, avec les autres ? » il se reporta sur elle, le regard de la blonde l'ayant devancé. « Sûrement pour la même raison que toi. » répondit-il, doux dans son ton de voix. Ils ne se connaissaient pas assez pour affirmer leurs similitudes, mais ces dernières demeuraient relativement évidentes en faisant attention. « Je voulais prendre un peu l'air, et comme toi je commençais à m'endormir avec tous ces discours monotones. L'air frais du soir va me revigorer pour le reste de la nuit. » il marqua une pause, avant de reprendre. « Du moins je l'espère. » avoua t'il, plaisantant un peu. Si Eli n'avait pas déjà cassée cette image d'homme d'affaires parfait et sérieux, alors il comptait bien s'en charger. Car si c'était ce que dégageait son cliché de fils bourgeois et qu'il rentrait dans certaines cases, il n'était pourtant pas quotidiennement celui que sa mère aurait aimé qu'il soit. loin de là. Il porta sa coupe sa lèvres. « et toi, qu'est-ce qui t'amènes à ce gala ? » lui était ici par devoir et obligation, ses dernières soirées en tant qu'héritier étant importantes, pour autant il ne croisait pas si régulièrement le visage de la demoiselle dans ces évènements et ne pouvait s'empêcher de se questionner un peu.
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
De la bouche d’Elizabeth, Hayden n’avait effectivement entendu que du bien au sujet de l’héritier. La jolie brune avait d’ailleurs toujours déploré que ses deux meilleurs amis ne soient pas en contact plus régulièrement, tant elle s’était prêtée au jeu des louanges à maintes et maintes reprises, avançant sans hésitation aucune que Channing et la comédienne pouvaient devenir de bons amis, si tant est que la vie ne décide un jour de leur en donner l’occasion. Hayden n’était définitivement pas une personne intrusive, encore moins lorsque cela concernait la vie de ses proches : elle n’avait jamais cherché plus d’informations que celles qu’Elizabeth avait pu lui fournir de son plein gré et ne s’était, de ce fait, jamais réellement formalisée des différends qui avaient, semblait-il, opposés la directrice de programmation et Channing ces derniers temps. La comédienne avait bien perçu la détresse de son amie, deviné le malheur noyé sous le départ de Connor. Elle avait compris la difficulté avec laquelle Elizabeth se construisait loin de son meilleur ami, et su à quel point elle aurait aimé l’avoir à ses côtés bien avant que la brune ne le lui explicite. Après tout, Hayden connaissait la traversée du désert que représentait la perte d’un des piliers de sa vie, et c’était bien pour cette raison qu’elle n’avait pas insisté auprès de la directrice de programmation quand elle l’avait vu dissimuler avec pudeur les circonstances de leur brouille. Elle s’était contentée d’être là pour elle, comme elle l’avait toujours fait jusqu’alors, répondant simplement au désir d’Elizabeth de ne pas s’exprimer tant la situation l’avait blessée, à l’époque. Dans ces circonstances, peu de place avait été laissée à la découverte de Channing et, à bien des égards, le jeune homme avait continué de s’inscrire comme une connaissance lointaine. Et pourtant, en cet instant précis, Hayden était certaine qu’il était en mesure de la comprendre mieux que quiconque. « Liz n’est pas du genre à dire du mal de quelqu'un derrière son dos. Mais ça, ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre. » Elle lui adressa un sourire complice, amusée de leur situation respective de meilleurs amis de la brune. Il était évident qu’aucun d’entre eux n’allaient pouvoir apporter une information inédite à l’autre à propos d’Elizabeth. « De toute façon, elle tient beaucoup trop à toi pour faire une telle chose. » Hayden n’ajouta rien, ne désirant nullement empiéter sur le chemin de la vie privée de Channing. Elle ignorait s’ils s’étaient réconciliés depuis, mais elle savait que même si c’était le cas, leurs liens retrouvés étaient encore récents et donc fragiles. Insister visait à prendre le risque de tout gâcher, et elle préféra alors se contenter de distiller une vérité touchante, si cela pouvait aider l’héritier à prendre conscience de l’importance qu’il revêtait aux yeux d’Elizabeth, et donc la valeur de leur amitié. La comédienne se doutait bien qu’il ne l’avait pas oublié, de toute façon.
Les excuses prononcées par Channing la firent pencher la tête dans sa direction, une ombre de surprise passant sur son visage. C’était la première fois qu’elle échangeait véritablement plus que quelques mots d’amabilité avec lui, et sa façon plus que polie de s’exprimer la frappa. Hayden ne l’avait jamais spécialement imaginé discourtois, bien au contraire : pour autant, il lui semblait que Channing portait le blâme d’une soirée à laquelle il n’était visiblement nullement lié. « A moins que tu ne sois responsable de l’organisation de cette soirée, tu n’as vraiment pas à t’excuser, tu sais. » Il s’agissait sans doute d’une formule de politesse plus que de véritables justifications, mais la comédienne crut percevoir une mélancolie dont elle ne parvenait pas très bien à deviner la cause. Hayden ne s’était visiblement pas trompée, en misant sur une envie de s’isoler de la part du jeune homme. Son discours à propos des belles paroles ne fit que la conforter dans cette idée, bien qu’elle fût désolée de constater qu’elle n’était pas la seule à s’ennuyer fermement. « Il y a encore peu, tous ces galas me paraissaient pourtant très amusants. » Elle laissa échapper un léger soupir, fixant le liquide pétillant qu’elle s'évertuait à faire tournoyer dans son verre, comme si le sens de la vie allait subitement y apparaitre. « Tu penses que c’est parce que l’on vieillit, que tout ça devient pesant ? Ou parce que l’on devient plus sage ? » Il n’y avait rien de mieux que l’air nocturne de Brisbane et deux coupes de champagne, pour les discours philosophiques. Hayden avait détourné son regard vers le paysage à l’horizon, humant l’air marin qui provenait des côtes. Pour être tout à fait honnête, l’interrogation de Channing l’avait laissé pensive, tant elle n’était pas certaine de sa réponse. Il y avait d’abord eu l’enjeu professionnel, c’était indéniable, et toutes les relations qu’une soirée de cette ampleur entraînait, surtout lorsque l’on envisageait de retrouver prochainement le chemin des planches. Mais était-ce simplement par habitude, que la comédienne avait cédé et décidé de se rendre à ce gala, ce soir-là ? Elle ne manquait pourtant pas d’occupation, pour s’obliger à s’embarrasser de faux-semblants et de sourires de circonstance. « J’ai vécu à Londres pendant trois ans, avant de revenir à Brisbane l’année dernière. Peut-être que Liz t’en a déjà parlé, d’ailleurs. » Encore une fois, elle ignorait la teneur des discussions entre la brune et Channing. « J’ai profité de la fin de la tournée du dernier musical dans lequel je jouais pour prendre une pause, mais elle ne peut pas durer éternellement. » La scène lui manquait terriblement, et Hayden craignait de voir s’échapper les rôles dont elle rêvait depuis longtemps. Mais son retour en Australie lui avait ouvert les yeux sur ce qu’elle avait perdu, en décidant de s’en aller, et elle n’était pas certaine d’être prête à reproduire les mêmes erreurs. La promesse d’une carrière épanouie dépendait-elle exclusivement d'un exil ? « Il y a des grands noms du métier, à l’intérieur. Je voulais recréer des liens et préparer mon retour. » L’exprimer à voix haute rendait les choses tellement plus réelles. Hayden, elle, ne pouvait s’empêcher de songer à quel point elle aurait préféré qu’elles en deviennent plus simples.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les deux meilleurs amis de la brune étaient chacun à leur façon importants dans la vie de la Warren, preuve qu'ils devaient avoir bien plus de points communs qu'ils ne s'en soupçonnaient. et si l'héritier et la directrice de programmation avaient eu un différent en milieu d'année dernière, ils avaient toutefois repris contact depuis septembre dernier et renouaient progressivement l'un avec l'autre depuis. Le départ de Connor avait été la goutte d'eau qui avait fait débordé un vase déjà bien rempli, et Channing avait été un dommage collatéral. Il avait, ils avaient payé les frais d'une dispute qui avait été bien plus loin qu'elle n'aurait dû, où leur obstination respective avait eu raison d'eux. Est-ce que Hayden avait été mise au courant de tout ça ? Eli s'était-elle confiée à elle sur leur différent ? jusqu'où ? il n'en savait rien, n'était pas certain de connaître avec précision les rapports qui les unissaient. « Liz n’est pas du genre à dire du mal de quelqu'un derrière son dos. Mais ça, ce n’est pas à toi que je vais l’apprendre. » non, c'était un fait. pouvaient-ils réellement s'apprendre mutuellement des choses à son sujet d'ailleurs ? il aurait tendance à croire que oui, malgré tout. Pas d'énormes secrets, il en doutait, mais sûrement des anecdotes auxquelles ils auraient échappé. « De toute façon, elle tient beaucoup trop à toi pour faire une telle chose. » il en avait douté. Pire, il s'était persuadé du contraire durant des semaines et des mois, s'encourageant à oublier son existence. Heureusement pour eux, il avait échoué lamentablement et avait fini un beau matin à aller toquer à sa porte, ses cheveux en vrac et sa veste de moto sur le dos. Encore aujourd'hui, Channing se remerciait de cette décision.
Son regard vagabondait toujours sur la ville parée de son habit de nuit, lorsqu'il sentit la demoiselle à ses côtés pencher curieusement la tête dans sa direction. Il porta sa coupe à ses lèvres, s'interrompant avant de se tourner vers elle à son tour en haussant légèrement et curieusement un sourcil. avait-il dis quelque chose de mal pour faire naître cette surprise sur son visage ? « A moins que tu ne sois responsable de l’organisation de cette soirée, tu n’as vraiment pas à t’excuser, tu sais. »oh, ça. Un sourire amusé prit vie sur ses traits, et il secoua doucement la tête. Il avait cette étrange impression avec Hayden qu'ils se connaissaient depuis longtemps, sans jamais que cela n'ait été réellement le cas. Il avait tendance à oublier qu'elle n'était pas familière avec ses mots et sa façon de voir les choses, sa façon de répondre à sa plainte à laquelle il ne pouvait rien faire de plus que compatir. et finalement, c'était sa façon de le faire. Sa façon de s'excuser de ne pas avoir pris la décision de se mettre à danser sur une table pour rendre ce gala bien plus palpitant. Mais le grand brun n'avait pas le rôle de revêtir le costume du fauteur de troubles, ni maintenant ni jamais. « Non, je ne suis pas l'organisateur de cette soirée. Je ne suis jamais responsable d'une soirée ennuyeuse. » la taquina t'il sans se défaire de son sourire, parcourant un instant le bleu de ses yeux. « Il y a encore peu, tous ces galas me paraissaient pourtant très amusants. » Il se reconnaissait dans ces mots, son sourire se ternissant un peu. Les galas ne sont qu'une chose devenant ennuyante parmi tant d'autres, un évènement perdant de sa splendeur par son schéma monotone et inchangé au fil du temps. Il la regarda faire tournoyer son verre, ses prunelles s'égarant dans le flou l'espace d'un instant. « Tu penses que c’est parce que l’on vieillit, que tout ça devient pesant ? Ou parce que l’on devient plus sage ? » Il battit des paupières, se reportant sur sa coupe comme pour y chercher une réponse avant de relever les yeux vers la ville. « Honnêtement ? sûrement un peu des deux. » il la regarda à nouveau. C'est excitant au début, nouveau et attrayant. Mais finalement, ce n'est rien de plus que des bourgeois qui se réunissent pour exposer leur réussite. Réussite qui ne fait briller les yeux que de ceux qui ne l'ont pas encore. » à l'image d'un engrenage qui ne connaît de fin. et les concernant, leurs yeux ne brillaient plus depuis bien longtemps. Channing se montrait honnête avec la demoiselle, franc dans ses mots. Elle n'avait pas à gagner sa confiance, puisque Eli l'avait déjà et ce assez pour elles deux. Finalement, la brune poursuivit en répondant à son interrogation quant à sa présence ici. « J’ai vécu à Londres pendant trois ans, avant de revenir à Brisbane l’année dernière. Peut-être que Liz t’en a déjà parlé, d’ailleurs. » Il souria légèrement, attentif jusqu'à secouer doucement la tête à l'interrogation sur la fin de sa phrase. Elizabeth lui disait beaucoup de choses, mais ils n'avaient pour autant pas le temps de tout se dire. « J'ai toujours aimé Londres. Mais pas assez pour y vivre. » avoua t'il. Il portait la ville pluvieuse dans son coeur, mais ne s'y voyait pas y établir domicile pour autant. « J’ai profité de la fin de la tournée du dernier musical dans lequel je jouais pour prendre une pause, mais elle ne peut pas durer éternellement. Il y a des grands noms du métier, à l’intérieur. Je voulais recréer des liens et préparer mon retour. » Il prit une gorgée de champagne en l'écoutant, avant de s'hydrater les lèvres sans la quitter des yeux. « Nostalgique de l'Australie et de son soleil ? » questionna t'il d'un ton qui se voulu doux sans être intrusif. Il ne voulait pas l'être. « J'espère que tout se passera bien pour toi, Hayden. » Parfois, à vouloir mettre des œillères sur les choses qui comptent pour la prospérité d'une carrière, on en oublie d'entretenir la flamme intérieure qui donne vie à toutes ces promesses d'avenir. et même si ce n'est pas toujours la chose la plus facile à reconnaître, l'humain a besoin d'aimer son endroit de vie pour y être productif.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Hayden n’avait jamais réellement été destinée à écumer les soirées mondaines. Le couple Siede n’était pas issu du grand monde et, pendant longtemps, les seuls échos des festivités les plus courues d’Australie n’avaient été rapportés au foyer que par Mia qui n’avait pas encore quitté les célébrations populaires qui étaient devenues sa marque de fabrique lorsqu’elle étudiait à l’université. Au fur et à mesure des années écoulées, la comédienne n’était pas devenue une adepte de la chose, préférant de loin rester chez elle avec un bon livre et un verre de vin, où passer ses soirées à téléphoner à Liz pour lui demander des nouvelles de sa vie à Brisbane. Et puis il y avait eu sa professionnalisation soudaine, les contrats qui se signaient plus facilement autour de champagne et de toasts, les grands noms de la profession qui étaient suffisamment détendus ces soirs-ci pour accepter de vous donner une chance bien qu’ils ne connaissaient pas toujours votre nom. Avec le temps, Hayden avait appris à faire avec, voire à apprécier ces événements de plus en plus réguliers : lorsqu’elle était à Londres et que sa réputation n’était plus à bâtir, elle avait même eu l’occasion de prendre du recul à plusieurs reprises, observant les défilés habituels d’un œil extérieur, trouvant du réconfort dans les traditions et les règles immuables qui régissaient ces galas. D’une manière générale, rien ne l’avait jamais obligé à y prendre part, et le constat était d’autant plus vrai aujourd’hui alors que le nom Siede n’était plus un mystère pour beaucoup. Se posait alors la question du pourquoi cette habitude était restée, et de ce qu’elle pouvait bien y trouver : ces derniers temps, de l’ennui, simplement. Hayden n’avait pas la tête à célébrer, ne percevait plus les paillettes et les effusions de félicitations de la même façon qu’elle avait pu le faire par le passé. Même les tenues de soirée et les décorations qui étaient pourtant magnifiques étaient désormais bien ternes ; pour cette raison plus qu’une autre, l’affirmation de Channing lui décrocha un rire amusé. Alors comme ça, il existait encore des galas qui n’avaient pas tout à fait perdu de leur charme et de leur attrait ? La comédienne aurait tant aimé en connaître, avoir l’honneur d’y prendre part et ainsi renouer avec ses habitudes d’antan. Après tout, elle pouvait bien croire l’héritier sur paroles : sa simple présence sur ce balcon, au hasard d’une nuit étoilée et silencieuse, suffisait à l’égayer bien plus que les longs discours qu’on entendait résonner à l’intérieur. « Je retiens l’information. A l’avenir, je ferai en sorte de me rendre essentiellement aux soirées Walker : j’espère que tu seras à la hauteur de tes promesses. » C’était à son tour, de faire appel à la pure taquinerie. A croire que la vie ne leur avait doté que de cette unique et seule façon de se présenter aux autres lorsqu’ils demeuraient des connaissances éloignées.
La comédienne détourna le regard d’une Brisbane nocturne pour venir reporter l’entièreté de son attention sur Channing. Elle avait déclamé sa question empreinte d’une philosophie incertaine sans vraiment y réfléchir, ne s’attendant nullement à recevoir une réponse aussi sage. Pas qu’elle se soit imaginée que le jeune homme n’était pas capable de faire preuve de sagesse, bien au contraire : elle était simplement partie du principe que ce genre de considérations ne le concernait que très peu. Comme pour lui rappeler à quel point elle avait eu tort, Hayden constatait désormais que les mots de l’héritier sonnaient familiers à ses oreilles : elle avait emprunté ce chemin auparavant, celui du doute et du questionnement intérieur, cette interrogation silencieuse de savoir si le succès obtenu constituait un attrait toujours présent une fois qu’il était pleinement acquis. « Et lorsqu’on a la réussite, alors ? Qu’est-ce qui peut encore faire briller nos yeux ? » Cette fois-ci, presque malgré elle, la comédienne semblait attendre une réponse. C’était étrange et à la fois si aisé, de tenir une conversation aussi sérieuse avec quelqu’un que l’on connaissait si peu. La jeune femme commençait à prendre conscience de ce que Liz appréciait tant chez l’héritier : il possédait cette aura de simplicité et de complexité à la fois, faisant de lui un réceptacle rassurant pour toutes sortes de confessions, tout en s’obligeant à ne pas trop en dire pour ne pas l’accabler davantage. Hayden n’en savait définitivement pas assez pour se permettre d’affirmer quoique ce soit au sujet de Channing, mais elle était prête à parier qu’il avait traversé autant d’épreuves difficiles que le nombre de ses réflexions s’illustraient par leur discernement impeccable.
Son opinion à propos de Londres la fit sourire. A l’inverse, Hayden avait longtemps pensé qu’elle aimait bien trop Brisbane pour un jour la quitter. Son avis avait été modelé avec le temps, comme beaucoup d’autres choses, d’ailleurs, mais elle comprenait parfaitement le point de vue de son interlocuteur. Au fur et à mesure des tournées de ses différents musicals, et lors des pauses suffisamment longues qui lui permettaient de voyager, elle avait eu la chance de visiter un nombre incalculable d’endroits, tous remportant leur lot d’appétences. Pourtant, la comédienne avait rarement envisagé d’emménager dans l’une d’entre elles : ce n’était pas si simple, de s’établir définitivement quelque part, sans que la nostalgie des lieux passés ne nous rattrape par surprise, sans jamais nous prévenir. Cela, l’héritier semblait l’avoir saisi. « J’aurais presque préféré qu’il s’agisse de nostalgie. Disons que j’ai fait l’erreur de tout quitter en laissant certaines choses en suspens, ici. » Son regard s’accrocha au champagne qu’elle faisait tournoyer au fond de son verre d’un air détaché. Il ne lui était jamais chose facile d’abaisser ses barrières devant quiconque en dehors de son cercle d’amis proches. Elle espérait que la nuit brisbanaise vienne capter ses secrets et jamais n’essaye de les relâcher. « Au moins, j’ai pu apprendre que fuir ne sert à rien, si ce n’est nous fatiguer inutilement et faire en sorte que tout ce que l’on tente de laisser derrière puisse nous rattraper plus vite encore. » La bienveillance de Channing la toucha de plein fouet, et elle ne put s’empêcher de poser sa main sur son épaule l’espace d’un instant, signifiant à quel point sa considération était accueillie de façon plus que positive. « Et j’espère que tu n’auras bientôt plus besoin de t’imposer tout ça, si tu n’en as pas envie. » Hayden retira sa main, s’occupant de vider le fond de sa coupe de champagne d’une traite. Elle reposa des yeux malicieux sur le visage du jeune homme, désireuse de briser l’atmosphère mélancolique qu’elle reconnaissait avoir instauré sans vraiment le vouloir. « Comment occupes-tu tes soirées de gala, lorsque je ne suis pas là pour t’imposer un quizz philosophique ? Il doit bien y avoir quelque chose que l’on peut faire, pour rendre cette cérémonie plus distrayante. » Hayden marqua soudainement une longue pause, feignant de se souvenir d’un détail crucial. « Oh, d’ailleurs, j’estime que mon conseil rempli de logique mérite bien un nouveau verre. Même si je t’accorde que tu n’as rien demandé, en premier lieu. » Après tout, Channing semblait avoir de la ressource et, puisqu’ils partageaient le même sort, Hayden estimait qu’ils avaient tout à gagner à s’entraider pour lui échapper l’espace de quelques heures.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
La taquinerie et la plaisanterie sont les armes les plus sûres face à des connaissances éloignées. C'est un choix judicieux et qui porte souvent ses fruits, et c'est visiblement celui vers lequel se porte également la demoiselle à l'entente de ces paroles. « Je retiens l’information. A l’avenir, je ferai en sorte de me rendre essentiellement aux soirées Walker : j’espère que tu seras à la hauteur de tes promesses. » La remarque lui fait échapper un léger rire et il porte sa coupe à ses lèvres. Channing espérait l'être également, et si seulement son nom dans la case de celui d'hôte permettait aux galas d'être tous distrayants alors il signerait sans rechigner. Malheureusement, ce n'était pas toujours aussi simple même si la pensée que cela le soit leur convenait à tous les deux. « Tu oses en douter ? » poursuit-il sur cette même lancée, appuyant ses mots d'un clin d'oeil complice. Comme quoi, une rencontre sous un ciel étoilé et une meilleure amie commune sont deux choses pouvant suffire à encourager une entente. ça, ainsi qu'un peu de champagne et de malice. Des choses qu'on ne soupçonne pas dans un gala. La conversation rebondit sur les propos sages de l'héritier qui, aussi philosophe soit-il derrière ses dires, n'en était pas moins sincère. « Et lorsqu’on a la réussite, alors ? Qu’est-ce qui peut encore faire briller nos yeux ? » Son regard parcourt le sien, avant que le brun ne se reporte sur l'horizon pour chercher la réponse à cette interrogation. Il se fait silencieux un moment, souriant dans le flou de sa réflexion. et quand on a tout, pourquoi on continue ? C'est une question juste quoiqu'un brin profonde, une au sujet de laquelle on ne se questionne que trop peu. Mais une fois en haut du podium, qu'advient-il ? Une fois le rêve au creux des mains, que faut-il en faire ? Le laisser repartir, ou se l'approprier ? « Le fait de parvenir à la conserver. » souffle t'il finalement avant de se reporter sur elle. « Obtenir est un objectif. Conserver est un accomplissement. » Ses lèvres s'ourlent en un sourire alors que sa propre sagesse l'amuse. Je suis bien trop jeune pour dire des choses pareilles, remarque t'il avant de marquer une pause. Il reprend. « On vise les sommets, et une fois sur le point culminant de la montagne on se rend compte qu'il n'y a plus nul part où aller. Alors on s'y installe confortablement, et on regarde en bas pour apprécier le chemin qu'on a parcouru. » Sans se faire déloger toutefois. Mais on prend le temps de savourer les petits plaisirs de la vie qu'on a négligé en se focalisant sur d'autres. On boit du vin et du champagne hors de prix, pour finalement soupirer d'aise en goûtant à une bière bas de gamme en mangeant une pizza devant Netflix. C'est ça aussi la réussite, tout avoir. Avoir le choix.
Londres. Une ville qu'il portait dans son coeur, mais visiblement moins que la demoiselle. « J’aurais presque préféré qu’il s’agisse de nostalgie. Disons que j’ai fait l’erreur de tout quitter en laissant certaines choses en suspens, ici. » Son attention est centrée sur Hayden, qu'il écoute avec curiosité. Car au fond, il se demande bien qui est celle que Elizabeth a choisi pour être l'alter ego féminin de l'héritier. « Au moins, j’ai pu apprendre que fuir ne sert à rien, si ce n’est nous fatiguer inutilement et faire en sorte que tout ce que l’on tente de laisser derrière puisse nous rattraper plus vite encore. » Ses paroles sont comme familières à ses oreilles. Parfois, l'erreur est nécessaire pour apprendre et ne pas oublier. Parfois, c'est un passage indispensable à celui de l'apprentissage car le regret demeure un marqueur bien plus efficace que n'importe quel autre. La fuite n'est jamais rien d'autre qu'une solution provisoire et temporaire, sur laquelle il ne faut pas miser d'espoirs plus grands que ceux d'un simple moment de répit. C'est tout ce que fuir a à offrir. « La vie est faite de moments comme ceux là. Tant qu'une leçon est tirée de ces expériences, tu y gagnes. » tu gagnes face à la vie, tu gagnes cette partie, et c'est ce à quoi il faut s'accrocher. Reculer pour mieux sauter. La main de la demoiselle se pose alors sur son épaule et le contact le fait sourire doucement. Il commence à soupçonner ce que Elizabeth trouve de si particulier chez la comédienne ; elle est de celles dont on veut la présence dans un entourage. « Et j’espère que tu n’auras bientôt plus besoin de t’imposer tout ça, si tu n’en as pas envie. » À son tour, sa bienveillance le flatte, lui bien plus habitué à en offrir qu'en recevoir. Un regard pour toute réponse, celui dont aucun mot n'a d'égal, et la demoiselle poursuit. « Comment occupes-tu tes soirées de gala, lorsque je ne suis pas là pour t’imposer un quizz philosophique ? Il doit bien y avoir quelque chose que l’on peut faire, pour rendre cette cérémonie plus distrayante. » Le contact se brise et le Walker jette un oeil amusé vers l'intérieur. Il y a toujours quelque chose à faire pour se distraire, depuis le temps qu'il fréquente ces mondanités il serait mort d'ennui si cela n'était pas le cas. « Si tu veux bien me suivre, je suis certain de parvenir à faire passer cette soirée plus vite. » et lui tendant la main comme pour l'inviter à le suivre dans cette nouvelle danse, il s'orne d'un sourire malicieux à la requête qui suit. « Oh, d’ailleurs, j’estime que mon conseil rempli de logique mérite bien un nouveau verre. Même si je t’accorde que tu n’as rien demandé, en premier lieu. » Feignant d'être offensé, il porte sa main libre à son coeur d'un air dramatique sans la quitter des yeux. « Quel manque de tact pour me faire savoir que tu as soif. » et laissant échapper un rire doux, ils regagnent l'intérieur de la soirée ensembles.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe