| The weight of the world - Birdie&Asher |
| | | | | | (#)Dim 31 Jan - 17:41 | |
| Elle se plaignait de Stan du quatrième étage, de service sportif, qui n’arrête pas de la regarder d’un air appuyé. En même temps, Karen, peut–être que si tu n’avais pas accepté de lui faire une gâterie dans les toilettes du dixième étage l’autre jour, il aurait arrêté ce regard depuis longtemps, Karen. Est–ce qu’elle s’appelle comme ça, la demoiselle qui est en face d’elle et qui lui parle depuis dix minutes (environ, mais sûrement moins) ? Birdie n’en sait rien et Birdie s’en fiche. Elle est juste venue cherchée un chocolat chaud – en plein été australien, et alors, il pleut dehors, il faut bien un peu de réconfort – et la voilà à supporter les jérémiades d’une fille qui ne peut juste pas assumer d’avoir un admirateur. Elle lui dit qu’il veut sûrement une deuxième petite séance dans les toilettes mais Karen est chiante, Karen n’en veut plus mais Karen ne sait pas quoi faire. Alors jette–le. Mais là encore, Karen n’ose pas. Elle est agaçante et Birdie est à deux doigts de lui foutre son chocolat sur la tête. Les gens sont définitivement bien trop compliqués. Heureusement qu’elle n’a pas ce problème–là, elle. Pas de relation, pas d’attachement, pas de partenaire qui travaille dans les mêmes locaux qu’elle. Enfin, pour ce dernier point, c’est assez discutable mais la concernée est actuellement à Los Angeles donc pour le fun dans la salle des costumes, c’est raté.
Birdie est en train de tenter un énième « va le voir » agacé, parce que c’est le genre de phrases typiques que l’on veut entendre même si personnellement, Birdie n’irait pas discuter avec lui mais lui imposer ses conditions avant de lui imposer son pied dans la tronche si jamais il bronche. La violence n’a jamais été une solution, mais le non–respect du consentement non plus. « J’étais dans le coin et quelqu’un a ouvert la porte devant moi. » L’ange envoyé des cieux. Son Buckley préféré – largement numéro un depuis plusieurs années après qu’elle ait coupé les ponts avec Dan. Ici présent, dans toute sa nonchalance et appétissante dégaine qui fait que Karen est coupée nette dans ses propos. « Faut pas entrer à toutes les portes qui s’ouvrent, tu risques de te bouffer un mur un jour. » Birdie sourit, enfin, ses muscles avaient presque commencé à se dessécher sur place, tout en le huguant en même temps. « Salut, je suis Debbie. » Donc, elle s’est trompée. Oops. En même temps, les chieuses sont toujours des Karen de base, c’est une institution à ce stade. Karen – Debbie, whatever – tend sa main et Birdie, garce qu’elle peut être, se mord la lèvre pour empêcher de ruiner les espérances de sa collègue déjà désespérée mais qui ne semble pas insensible à son ami. « Oui, Asher, c’est Debbie, t’es ravi de la rencontrer, n'est-ce pas ? » En tout cas, la présence d’Asher vient d’illuminer sa journée, clairement.
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| | | | (#)Lun 1 Fév - 22:42 | |
| Tu sais pas si t’aurais mieux fait de te taire - Non - mais y’a un léger flottement dans l’air quand elle se rend compte de ta présence. C’est du soulagement que tu crois voir. « Faut pas entrer à toutes les portes qui s’ouvrent, tu risques de te bouffer un mur un jour. » Le sourire sur ses lèvres fait s’agrandir le tiens. C’est fou comme tu lâches quasi aucun sourires ces dernières semaines mais il est venu si vite sur tes lèvres maintenant que Birdie est devant toi. I missed you. « Salut, je suis Debbie. » Sauf que t’es vite sorti de ta bulle de complicité avec la blonde à cause de Debbie. « Oui, Asher, c’est Debbie, t’es ravi de la rencontrer, n'est-ce pas ? » Bitch. Que tu dis par la pensée à Birdie. T’es pas en train de panic in closeted gay, mais t’es pas loin. T’as l’habitude de ce genre de situation qui au fond sont très malaisante. Depuis tes 30 ans tu as décidé de rester seul plutôt que de te forcer dans des relations physiques avec des personnes du sexe opposés qui ne t’apportent aucune satisfaction. Tu dois donc souvent jouer des esquives ou des mots en pleine face quand certaines ne comprennent pas.
« T’as fini ta journée nan? Je t’embarque. » Que tu dis à Birdie en décidant d’ignorer complètement Debbie dont tu as déjà oublié le prénom. Tu as senti au ton de petite insolante de Birdie qu’elle a pas non plus que ça à faire d’avoir cette meuf à vos côtés. Tu plonges donc les pieds joints dans la marre de l’irrespect avec Birdie. Ca t’a manqué de faire les petits cons en choeur avec elle. Et pour pousser le vice un peu plus loin, tu glisses ton bras autour de ton amie, pour montrer que tu l’embarques littéralement. Je suis content de te voir. Que tu dis à Birdie au travers de tes yeux alors qu’elle est plus proche de toi. Tu pourrais pousser le vice à l’embrasser sur la joue ou sur les lèvres mais nope. C’est trop. Tu te permets pas pour un trilliard de raisons. La première étant qu’elle a une boisson chaude dans les mains et t’as pas envie qu’elle la reverse sur ta belle chemise sous le coup de l’émotion (oui). « T'as vraiment envie de boire ce truc? Je te paie un vrai chocolat chaud. Genre un truc bien américain. » Tu te retiens de rire parce que Birdie sait combien ils t'énervent ces américains (la planète entière t'énerve en même temps Asher).
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| | | | (#)Mar 2 Fév - 22:10 | |
| Il doit bouillonner, l’insulter dans sa jolie petite cabosse blonde typiquement buckleyrien et cela ne fait qu’agrandir le sourire de Birdie, qui ne demande rien d’autre que de voir Debbie se paumer devant un Asher qui va trouver toutes les parades du monde pour ne pas la saluer de la plus courtoise des manières. He’s a little shit, elle l’adore, entre autre, pour ça et elle ne le changerait pour rien au monde – à part s’il commence à l’être avec elle. Mais ils se complètent, ils se fusionnent, ils sont aussi insolents autant l’un que l’autre – on blâmera leur signe astrologique certainement qui ne leur laisse pas le choix que d’assumer ce qu’ils sont ; des êtres parfaitement impétueux et attirants. What a shitty life. Eux savent qu’ils sont plus que cela, qu’il y a des failles dans leur système mais ils sont incroyablement doués pour ne pas le montrer. Les autres n’ont pas besoin de savoir, le monde entier peut aller se faire voir et il est clair que les deux ans avec lui à Melbourne ont renforcé leur lien plus qu’elle n’aurait osé l’espérer avec le petit frère de Dan. Celui qui a toujours été derrière, dans son ombre, à le suivre, à être le plus gentil. Ils ont pu apprendre assez de choses l’un sur l’autre pour que Birdie devine aisément qu’Asher s’en fiche de Debbie autant qu’elle, qu’il ne va pas chercher à avoir sa gâterie dans les toilettes lui aussi et qu’elle est prête à parier qu’y a une chanson prônant ses louanges qui se forme dans sa tête (plutôt le contraire mais laissons-la rêver).
« T’as fini ta journée nan? Je t’embarque. » Prodigieuse façon d’ignorer la plaignante, la geignarde, et Birdie doit serrer les lèvres pour ne pas exploser de rire – ce n’est pas la décence qui l’en empêcherait mais simplement que le jeu ne serait plus là. Il coince son bras autour du sien, bien décidé à l’embarquer pour de vrai. Alors elle crie, naturellement. « Kidnapping, kidnapping, kidnapping ! » à l’attention de Debbie, qui n’a pas l’air de comprendre – quelle cruche, vraiment – avant qu’elle ne rit et dépose ses lèvres sur celles d’Asher dans un bruitage aussi sonore que peut l’être un baiser – casual kiss, s’il vous plait, chacun sait où est sa place, merci bien. « Embarque-moi où tu veux, mon petit bonbon à la menthe poivrée. » qu’elle finit par rajouter dans un éclat, un brillant sourire sur ses lèvres. « Visiblement tu connais mon planning mieux que moi. Y a quoi de marqué pour ce soir, secrétaire Buck » Petite erreur de dérapage, débutante qu’elle peut être, en suspension quand même avant de finir par un tonitruant « –ley ? » Oh qu’elle aimerait l’avoir en secrétaire, Asher, ses journées seraient sûrement bien plus funs. Mais Birdie ne tiendrait jamais un agenda en premier lieu, elle est bien trop désorganisée et ne respecte jamais les horaires. C’est un miracle qu’elle soit toujours à l’heure pour ses présentations à la télévision, vraiment. « T'as vraiment envie de boire ce truc? Je te paie un vrai chocolat chaud. Genre un truc bien américain. » Birdie baisse les yeux sur ladite boisson avant de les relever sur Asher, un sourcil arqué. « Tu vas y foutre quelque chose juste pour qu’y ait un goût affreux et que tu rajoutes une énième critique envers les américains. Je refuse d’être un dommage collatéral de ton antipathie envers le monde, Asher, je t’en voudrai à vie, sinon. » et qu’elle insiste parce qu’à vie, c’est pour vraiment toutes les années à venir (lol).
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| | | | (#)Mer 3 Fév - 22:30 | |
| « Kidnapping, kidnapping, kidnapping ! » Tu n’éclates pas de rire mais le sourire sur tes lèvres est si large, ta peau va finir par se craquer. Pas habitué à s’étendre jusque là. Faux. Ouais c’est faux parce que tu vois Levi depuis un peu plus d’un mois et c’est qu’il te fait sourire plus que n’importe qui sur cette planète ce petit con bg. Les lèvres de Birdie sur les tiennes et vraiment tu peux pas dire que t’avais pas pensé à faire ce même move avant elle. She won. Parce qu’elle a osé contrairement à toi. « Embarque-moi où tu veux, mon petit bonbon à la menthe poivrée. » « Appel moi encore comme ça et je te jette par la fenêtre. » Vous êtes haut dans cet immeuble, tu sais que sa mort en serait assurée. Tu détestes les petits noms affectueux. Ca te met toujours mal à l’aise. « Visiblement tu connais mon planning mieux que moi. Y a quoi de marqué pour ce soir, secrétaire Buck » Hmm? « –ley ? » Car le mister Buck c’est bien pour parler de lui que t’es venu la voir par hasard. Parce que tu étais dans le voisinage. Tu es en train de te souvenir brièvement de tes temps en tant qu’assistant dans ces locaux mêmes. T’as pas tenu longtemps à ce job là. Tu t’es barré après t’être pris la tête avec Eva. Ta boss de l’époque.
« Tu vas y foutre quelque chose juste pour qu’y ait un goût affreux et que tu rajoutes une énième critique envers les américains. Je refuse d’être un dommage collatéral de ton antipathie envers le monde, Asher, je t’en voudrai à vie, sinon. » La vérité c’est que là, entre vos paroles et vos gestes, tu te demandes vraiment ce qu’il se passe dans la tête de Karen. Est-ce qu’elle a compris la mascarade ou est-ce qu’elle est jalouse de la perfection de votre relation amant/amis dont vous donnez l’illusion. « Heureusement j’ai prévu de pas vivre longtemps. Allez viens. » Que tu dis dans le plus grand des calmes. C’est pas un secret pour Birdie que tu n’as pas beaucoup de volonté de vivre. Et tu n’attends pas la permission de Birdie pour l’entrainer avec toi hors de cette salle de pause. Ton bras s’est défait d’elle mais tu as pris sa main pour qu’elle te suive (et pour montrer à Karen que vous êtes réellement en couple lol). « Comment va Dan ? » Il est toujours vivant? Que tu lui demandes alors que tu ne sais pas où tu vas. Vous partez ? Vous allez à son bureau ? Vous allez dans la cage d’escalier pour avoir de l’intimité ? Vous allez sur le toit pour profiter de la vue ? Il pleut. C’est pas deux gouttes qui vont vous tuer. Elle si. « Une réponse sans bullshit serait apprécié. » Parce que ton frère est une immense source d'inquiétude pour toi ces derniers temps. C'est son sujet qui te fait retenir plein de décisions à venir... Et puis tu sais aussi que l'anniversaire de la mort de Penny vient tout juste de passer. Il a dû être encore plus au fond du trou que d'habitude.
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| | | | (#)Sam 6 Fév - 10:13 | |
| « Appelle moi encore comme ça et je te jette par la fenêtre. » Tu roules des yeux, tu lèves la tête, tu murmures en criant à moitié “t’es pas fuuuun… ma rosace des vents!” avant d’exploser de rire à ton tour. Il est exaspéré et exaspérant, Buckley junior. Il est pourtant bien placé pour savoir que les surnoms ridicules, stupides mais ô combien incroyables et originaux sont ton fond de commerce. Le petit oiseau que tu es n’en est jamais avare, et personne ne déroge à la règle, question d’équilibre. Et puis aussi, tu n’as pas le temps ni la mémoire pour avoir la liste de préférence de de chaque personne dans la tête. Tu es indécente, Birdie, tu n’écoutes que toi et tu t’imposes aux autres avec toutes les facettes de ta boule colorée. C’est encore un miracle que tu peux compter sur des gens tout en ayant un comportement pareil, qui arrivent à te supporter et d’accepter sans jamais vouloir te changer. Asher fait partie de ceux-là, ton petit Buckley adoré, ton pilier pendant deux années, pendant le trou noir de ton existence entière, au milieu des tempêtes déchainées et des alcamies douloureuses. Il a été là et tu es plus qu’heureuse que la porte se soit ouverte pour qu’il vienne jusqu’à elle. « Heureusement j’ai prévu de pas vivre longtemps. Allez viens. » Là, par contre, tu grognes. Même s’il y a toujours le regard de Debbie sur vous - Karen lui va quand même beaucoup mieux, tu vas sûrement continuer à l’appeler comme ça - et qu’Asher a le rôle du chevalier qui sauve sa princesse des griffes d’un dragon - elle a les ongles un peu trop pointus, Karen, ou c’est juste une illusion ? - c’est en grommelant que tu te laisses entraîner loin de la machine et des jérémiades. “Arrête de dire ça.” Le sujet de la mort n’a jamais été ton sujet préféré. Qu’Asher dise cela te ramène l’image astrale de Malachi d’il y a quelques mois et ton intérieur tout entier s’en retourne, comme à chaque fois.Tu n’es pas mal à l’aise mais tu pourrais le frapper pour dire des conneries pareilles. Mais bizarrement, pour cette fois-ci, tu te retiens. Peut-être parce que t’as une main dans la sienne et l’autre prise par ton chocolat fumeux.
« Comment va Dan ? » Alors celle-là, tu ne t’y attendais pas. Si Asher a été celui qui a mené la danse jusqu’à là, c’est toi qui prends la relève pour vous diriger vers la première salle de réunion vide. Tu l’y pousse sans ménagement, ne prenant aucun regard pour les environs, à part pour s’assurer que la pièce est bien vide. La porte fermée, ton dos contre celle-ci, c’est encore un miracle que ton verre soit toujours à la main sans accident. « Une réponse sans bullshit serait appréciée. » Dammit, Asher. C’est pour ça qu’il est là ? Pour te parler de Dan ? Tout d’un coup, tu apprécies un peu moins sa présence sur ton lieu de travail. Il n’est pas encore un ennemi - il ne le sera jamais - mais cela ne t’empêche pas de le regarder avec une méfiance à peine dissimulée dans le fond de tes prunelles. Tu hésites, tu te décolles de la porte, tu vas pour poser ton verre sur la table centrale. “Concernant le chocolat américain... J’aurai peut-être plus besoin d’un irish coffee, finalement.” Oh darling. Comme si ne pas répondre à ses questions va satisfaire Asher. Tu en as conscience et c’est exactement pour cela que tu profites de quelques secondes de plus pour ne pas entrer sur ce terrain. Tu vas près de la fenêtre pour l’ouvrir à moitié, sortant une cigarette et ton briquet pour t’en allumer une. Tu la mérites bien, celle-là.
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| | | | (#)Dim 7 Fév - 20:46 | |
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“t’es pas fuuuun… ma rosace des vents!” Bien sûr qu’elle continue. Tu te dis automatiquement qu’elle s’entendrait bien avec Levi si un jour tu venais à les présenter. Non. Mais tu ne peux pas t’empêcher sur fantasmer à ce genre de situation qui sont simple pour les autres, mais pas pour toi bien sûr. Tout est toujours plus compliqué pour Asher Buckley. Tu as le poids du monde sur tes épaules. Tes pensées vont toujours dans des tréfonds plus sombre à chaque jours que Dieu fait. “Arrête de dire ça.” Ça te touche qu’elle te réponde ça, parce que Birdie sait que tu n’es pas réellement en train de plaisanter. Tu pensais ces mots. Tu les penses toujours et tu ne reviendras pas dessus. C’est assez rare que tu dises véritablement le fond de ta pensée. En tout cas, tu as bien compris que tu as fait un faux départ pour la suite de tes plans avec Birdie. Tu l’as contrarié. Elle va en faire de même en retour. Tu n’as pas bien calculé ton coup et tu sens que tu vas pas pouvoir en tirer grand chose d’elle. Mais elle vous entraîne dans une salle de réunion et peut être qu’il y a un espoir d’une véritable conversation sans bullshit. Le regard qu’elle te donne alors que vos mains sont à présent plus liés ne veut rien dire de bon. Mais elle est encore dans la pièce alors qu’elle pourrait se tirer pour esquiver tout ça. Y’a un espoir qu’elle te réponde. C’est sérieux là. C’est important pour toi. C’est de Dan dont il s’agit. “Concernant le chocolat américain... J’aurai peut-être plus besoin d’un irish coffee, finalement.” Vraiment elle ferait la paire avec Levi. Peut être que c’est pour ça que tu sais à peu près géré le brun, parce que tu as eu toute une vie à t’entrainer avec Birdie. Tu soupires quand même un peu malgré que sa réaction ne soit pas une surprise. C’est juste fatiguant parce que si tu lui demandes à propos de ton frère, c’est que tu veux savoir. Elle va ouvrir la fenêtre pour fumer. Tu vas te poster à côté d’elle pour voir la vue car ces bureaux sont assez haut, y’a quelque chose à y voir d’ici.
« Je vais pas courir après Dan. » Le rejet dont il a fait preuve à ton égard alors que tu avais mis en oeuvre un vrai plan digne de mission impossible a été une énorme blessure. Une excuse de plus pour boire plus que de raison. Pour te saboter toujours un peu plus. Pour souiller ton corps avec Levi en te disant que tu mérites ce qu’il t’arrive. Tu mérites de te torturer l’esprit pour tout et rien à la fois. Comment il va? Que tu lui redemandes en cherchant son regard. Parce que tu aimes ton frère malgré tout et ça te fait chier d’ailleurs. Ce serait plus simple si tu étais sans coeur. Tu veux savoir comment il va. Tu veux pas non plus avoir à t’en prendre de nouveau à ses domestiques pour avoir accès à lui. Pour avoir un coup d’oeil de sa part qui te dira pas forcément son état actuel car il sera juste enragé de te voir encore. Tu n’arrives pas à arrêter de penser à l’anniversaire de la mort de Penny qui est là et tu sais pas pourquoi, tu te dis qu’il pourrait très bien finir par faire une connerie vu combien il est au fond du trou. Il était. Tu ne sais pas comment il va en ce moment. Birdie… Elle sait. « Je pense à me tirer d’ici… » De Brisbane. Que tu annonces à Birdie. Ce n’est au stade uniquement de réflexions dans ta tête. C’est ce qui te prend toute ton énergie. Tu veux juste qu’elle comprenne que l’état de ton frère est une pierre qui penche beaucoup dans la balance de tes réflexions. Tu as toujours été bien mieux en étant loin de ta famille. La seule chose qui te retient ici c’est Levi. Tu verras ce que tu peux faire de ce côté là. Chaque choses en son temps. Ton frère en premier. Un facteur important pour t’aider à mieux réfléchir à propos de tout ça. A voir si ton départ de Brisbane sera plus ou moins compliqué pour toi.
Dernière édition par Asher Buckley le Jeu 11 Fév - 16:46, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 9 Fév - 7:32 | |
| L’ambiance a changé, le ton est redescendu, passant de bitches enfantins à serious bitches. Tu n’apprécies pas franchement la tournure que prend la visite inopinée de ton ami, celui que tu regardes toujours avec un oeil de coin, le surveillant sans le faire réellement, avec détachement sans l’être vraiment. Asher est un lien fraternel que tu n’aimerais pas voir disparaitre, un petit frère qui démontre à l’heure actuelle pourquoi son aîné se plaignait de lui, de ses questions, de sa chiantise. Tu comprends bien mieux parce que toi, il t’emmerde à cet instant T. Il suffit d’une question, d’une simple interrogation portée à bout de ses lèvres de poète chanteur et voilà que cela suffit pour que tu te foutes derrière tes propres tranchées, quittant un no man’s land où tu appréciais tes habitudes pourtant. Il est agaçant et tu tires sur ta cigarette pour ne pas lui tirer une balle. Oui, tu l’aimes, Asher. Oui, tu pourrais sacrifier beaucoup pour ce petit con. Comme tous tes amis proches, même si tu ne le montres pas toujours, t’es dévouée. Pas fidèle, pas une personne de confiance, mais t’es dévouée. C’est déjà un sacré bon début. Mais comme à chaque fois, ton cerveau bout dans ses extrémités les plus extrêmes (ha) et Asher entre dans un terrain que tu fuis depuis longtemps. On parle en années compilées les unes après les autres. Parce que t’es douée pour fuir, il faut bien l’avouer. Et là, tu fuirais bien mais tu t’es toi-même enfermée avec le cadet Buckley. Dammit. Quelle conne tu peux être parfois. Mais c’est Asher. Qui vient se poster à côté de toi et tu te retiens pour ne pas au moins lui cracher ta fumée à la figure. What a kid.
« Je vais pas courir après Dan. » Ton sourcil blond se soulève, la surprise qui est peinte sur son visage de femme encore enfant. “Pourquoi tu ferais ça ?” La lumière nouvelle sur Asher est différente. Elle montre un autre visage de ton ami. Celui qui est moins souriant, qui apparait avec le dos plus voûté, les épaules abaissées. Comme s’il porte le poids du monde dessus - un fardeau qui prend la forme (et le poids) de son aîné. Il a les yeux qui se lèvent vers tes prunelles céruléennes et tu es frappée parce que tu vois qu’Asher ne va pas bien. Et cela te brise le coeur. Ignorant tout ce qui a pu se passer entre les frères cette année, tu te rappelles simplement le mois que vous êtes. Janvier. Et même si tu as essayé d’être un minimum détaché, tu as lu les journaux. Tu étais là pour Asher il y a un an. Un an. Ta gorge se noue parce que les accidents de voiture deviennent un peu trop ta routine dans ta vie, mais tu n’oserais imaginer ton état si un membre de ta fratrie perdait la vie dedans. Mieux vaut mettre de côté cette pensée, tu portes déjà assez les stigmas du passé, en tant que victime et coupable.
Tu reportes ton attention sur le paysage pour ne pas te laisser envahir, même si tes phalanges autour de ta cigarette te prouvent que les pensées ne te laissent indifférentes. « Je pense à me tirer d’ici… » A ces mots-là, tu soupires. La grande expiration de celle qui se prépare à attaquer un combat sûrement perdu d’avance - vas-tu réellement le mener ? Est-ce que tu comptes réellement opérer ce bras de fer où Asher risque, de toute façon, de te mettre à plat ? “Tu crois que ça va régler quelque chose ?” Tu l’as déjà fait, tu pensais que t’avais réglé ton problème mais au final, des années après, tu te rends compte que non. Il y a juste eu un temps de gagné, mais ça s’arrête là. “Ecoute, ton frère a toujours été… Compliqué à gérer. Je t’apprends rien. Je l’ai juste revu le mois dernier après des années de silence, aux stands de Noël et-” Et merde. “Shit.” Là, tu passes un doigt sur ton arcade, le visage décomposé et agacé parce que sérieusement, ces frères seront ta perte à un moment donné ou un autre. Et le pire ? C’est que tu ne poursuis même pas. Tu vas laisser trimer Asher dans tes points de suspension et ton injure parce que t’as sorti une pique passagère à Dan, qui prend tout de suite bien trop l’effet d’une bombe aux conséquences multiples à tes yeux. Est-ce que tu te donnes pas trop d’importance à leur histoire, Birdie ?
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| | | | (#)Jeu 11 Fév - 17:13 | |
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“Pourquoi tu ferais ça ?” Tu la regardes. T’es sérieuse? Tu n’es même pas dans le jugement, t’es plutôt même en train de tirer des conclusions. Elle ne voit pas non plus de raisons à ce que tu gardes un lien avec ton frère. Il est perdu. A tout jamais. Vous l’avez perdu. Il peut vivre, il peut mourir, vous n’avez plus rien à voir avec lui car il ne vous laisse pas entrer. Il ne vous laisse pas l’atteindre. Oui tu l’inclus dans tes réflexions parce que ça a un côté réconfortant de se dire que ce n’est pas juste toi qu’il rejette, mais elle aussi, tout le monde peut être même. Ca ne changerait rien pour ton frère si tu partais. C’est ça que tu en retires de ce peu de mots que Birdie t’a donné. “Tu crois que ça va régler quelque chose ?” Mais elle donne un peu plus. Tu apprécies de voir qu’elle ne reste pas simplement indifférentes à cette nouvelle que tu viens de lui donner. Une idée qui te trotte depuis trop longtemps maintenant. Une idée que tu commences doucement à placer comme un plan d’avenir. Mais est-ce que ça va régler quelque chose ? Non. Tu préfères juste fuir tes problèmes. Tu préfères fuir ta famille. T’étais mieux quand t’étais loin d’eux et maintenant que ta musique repars, tu te dis qu’ailleurs, ça sera mieux. Comme avant. “Ecoute, ton frère a toujours été… Compliqué à gérer. Je t’apprends rien. Je l’ai juste revu le mois dernier après des années de silence, aux stands de Noël et-” Tu cherches les yeux de Birdie pour lire la suite de sa phrase qu’elle a coupé. “Shit.” Contre toutes attentes, cette nouvelle avortée est quand même bien plus d’information que ce que tu espérais (oui c’est ça le niveau d’optimisme de Asher). Tu déduis bien trop de choses de ces quelques mots. Il est vivant. Il va mieux. Pour qu’il soit sorti de chez lui pour en plus aller au marché de Noël, c’est qu’il doit être réellement mieux.
Tu retournes les yeux de Birdie pour regarder la vue, toujours en train de cogiter. Il va mieux et il a pas besoin de toi. Il t’a demandé de plus jamais le voir et tu comprends que ça lui réussi effectivement sans toi. Tu comprends aussi vu la tronche de Birdie qu’elle est super contrarié et que cette rencontre avec Dan a dû être forte en émotion. « Tu le veux toujours ton irish coffee? » Une simple question pour 1) lui montrer que tu ne vas pas continuer dans ta quête à propos de Dan. Tu as eu les réponses que tu voulais. 2) lui montrer que tu es là pour elle, que tu veux réellement lui payer ce café et tout l’alcool qu’elle voudra. 3) tu veux passer plus de temps avec elle parce que Dieu seul sait combien de temps tu vas être encore dans le coin. En ville. Ou sur cette planète.
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| | | | (#)Sam 13 Fév - 0:56 | |
| Tu portes ta tige de nicotine meurtrière à tes lèvres en même temps que tes yeux parcourent Brisbane. Pourquoi il y a cette impression qu’Asher et toi êtes revenus à votre point de départ ? Celui d’avant votre départ de Brisbane, celui d’avant la libération, la vie nouvelle, la libérée, l’indépendante. Vous avez eu l’impression d’avoir fait des progrès, d’avoir avancé dans une certaine direction mais que tout d’un coup, tout tombe, comme un château de cartes qui avait l’air bien trop fait pour être vrai. Asher avait réussi à se détacher de sa famille toute entière mais voilà qu’il court après son frère. Tu ne peux pas lui en vouloir. Il a perdu sa soeur il y a un an. Il a aussi perdu son frère dans l’équation et tu te mets à détester Dan encore plus. Dan a beau avoir été celui qui conduisait, il n’a justement pas à faire subir à son cadet la culpabilité de sa propre faute. Oh, avoir une mort sur la conscience, tu sais ce que ça fait. Mais tu ignores quand c’est un membre de ta famille qui est décédé. Beaucoup trop d’accidents de voiture dans ton univers, est-ce qu’il y aurait un signe dans tout ça ? Lequel, hormis les risques démesurés que tu prends quand tu es derrière un volant ? Tu soupires, prête à recevoir les interrogations d’Asher s’il en a. Tu en aurais pour toi-même, à vrai dire. Avoir revu Dan n’avait pas fait partie de tes projets et il va de soi que l’inverse fut réciproque.
« Tu le veux toujours ton irish coffee? » Finalement, Asher reste fidèle à lui-même. Il ne pose pas de questions, il ne poursuit pas plus que tu peux en donner et au final, t’es presque déçue qu’il n’insiste un peu plus. Cependant, vu l’erreur que t’as pu commettre face à Dan dans un élan de colère, mieux vaut garder cela pour toi. Asher n’en saura rien, surtout si lui aussi ne croise pas plus son frère que toi. Tu souffle ta fumée hors de la pièce par la fenêtre, l'œil soudainement pétillant et brillant. “Tu crois que je peux avoir un irish chocolat, sinon ? J’ai une méga forte envie de chocolat.” Non, tu n’es pas enceinte, pas encore, jamais certainement, que dieu t’en préserve. Tu écrases ta cigarette à moitié consommée dans un cendrier sur le bord des fenêtres, laissant le cadavre sur place, méditant un moment à la vision de la tige écrabouillée avant de se tourner vers Asher. Une micro seconde plus tard, t’es en train de le serrer contre toi, un élan purement affectif bourré de cette tendresse que t’as pour lui. “Je regrette que Dan soit aussi con.” Asher n’a pas à subir son frère. “Je veux pas que tu partes.” Parce que ça ne changera rien. Parce que tu as retrouvé tout le monde dans la même ville, que ça fait des années que ça n’est pas arrivé et que tu les veux tous près de toi. Parce qu’Asher qui part, ça reviendrait à se rappeler de toi qui es partie aussi et tu ne veux pas y repenser. Ni pourquoi, ni aux conséquences après.
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| | | | (#)Dim 14 Fév - 1:31 | |
| “Tu crois que je peux avoir un irish chocolat, sinon ? J’ai une méga forte envie de chocolat.” Tu hoches la tête pour réponse à sa question. Tu hoches la tête parce que t’as pas envie de parler. Tu hoches la tête avec les sourcils froncés parce que toi aussi tu vas aller foutre de l’alcool dans tous tes verres ce soir. Peut importe ce qu’il y a dedans. Ton frère va mieux. Il veut plus de toi dans sa vie et il va mieux. Ca t’en fiche un putain de coup. Tu regardes toujours la vue par la fenêtre et t’y vois la fumée de Birdie s’y échapper. Tu voudrais bien un joint. Tu penses tout de suite à Levi qui en a forcément. Peut être que Birdie aussi. Et ses bras à la blonde qui se retrouvent autour de toi. Fuck. Elle est vraiment affectée de tout ça. Ca fait longtemps que tu n’as pas vu Birdie comme ça. “Je regrette que Dan soit aussi con.” Toi aussi tu regrettes. Tu vas passer tes bras autour d’elle parce que t’as un coeur contrairement aux apparences. Birdie fait parti de la liste très restreinte de personnes que tu aimes sur cette planète. “Je veux pas que tu partes.” Hmmm. Tu t’attendais pas à ce qu’elle t’avoue ça. Ca a dû lui arracher la gorge même. T’es touché. Qu’elle baisse un peu ses armes pour se confesser. Tu la serres un peu plus contre toi. Ton nez se retrouvant dans ses cheveux. C’est rare les gens qui sont plus petit que toi, sûrement l’unique raison de ton amour pour Birdie. Non.
« Combien tu me paies pour que je reste ? » Que tu réponds comme le petit con qui n’a plus un compte en banque sans fin que tu es. Tu as surtout envie de dédramatiser la situation mais vu la force dans votre étreinte, aucun de vous deux n’est dupe sur la réalité de la situation. « Je vais pas partir demain. » Que tu ajoutes pour la rassurer. Levi t’as proposé un plan pour partir quand vous voulez, pour être libre, mais t’as pas encore signé quoi que ce soit. T’as encore du business ici à Brisbane avec ta musique. « Au pire je t’embarque avec moi. » Tu dis ça sans penser qu’elle te suivra. Dans ton plan y’a pas Birdie. Dans ton plan y’a l’autre petit con qui a un bateau. Tu penses furtivement à comment ça pourrait se passer si tu les présentais. Tu as confiance en Birdie. Si tu lui lâches un si gros détail de ta vie, elle le gardera pour elle jusque dans sa tombe si tu lui demandes de le faire.
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| | | | (#)Lun 15 Fév - 20:15 | |
| « Combien tu me paies pour que je reste ? » “Combien il te faut pour être moins con ?” Quel petit merdeux quand il s’y met. C’est dans ces moments qu’il te rappelle qu’il n’est pas du même sang que Dan pour rien. Mais c’est ton merdeux à toi et les bras autour de lui que tu maintiens le prouvent bien plus que tout ce que tu pourrais dire. Tu parles beaucoup mais tu n’as jamais été très douée pour l’affectif. Ni pour le donner, ni pour le recevoir et encore moins pour l’exprimer. Tu es comme une étrangère face à tous ces étalages et souvent, tu utilises tes meilleurs amis Humour et Distraction pour tromper les regards et dévier les attentions. Mais il y a des moments qui appellent à déployer les grands moyens et tu restes une fille tactile, que ce soit sincère ou non, pour amuser la galerie ou non. « Je vais pas partir demain. » Il n’a pas intérêt. Parce qu’il peut être sûr que tu viendras le chercher par la peau de son petit cul rebondi wherever il pourrait fuir et se cacher. On n’apprend pas à un vieux sage à faire des grimaces, après tout. « Au pire je t’embarque avec moi. » Là, il y a une nette amélioration dans ses propres que tu apprécies.
“T’irais où ? Pour faire quoi ? Combien de temps ?” Tu demandes trop de détails, pourquoi est-ce que tu fais ça ? Tu vas juste attirer Asher à lister tous les petits points ‘+++’ de sa potentielle liste ‘reasons to leave’, ce qui ne va que l’inciter un peu plus dans sa connerie. Non, vraiment, ta curiosité peut être parfois déplacée, Birdie, tu es exaspérante et vraiment pas douée quand il s’agit d’aller dans le bon sens. Tes bras le relâchent et tu passes une main dans tes cheveux tout en raclant de la gorge. “Si tu veux que j’aille botter le cul de Dan, t’as juste à me le demander. J’attends ça depuis longtemps.” Parce que t’ignores qu’ils en sont (déjà) venus au main et que franchement, toutes les raisons du monde t’importent peu quand c’est pour défendre tes proches. Même d’un autre proche, même d’un frère, même d’un Buckley, même d’un petit con.
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| | | | (#)Jeu 18 Fév - 20:16 | |
| “Combien il te faut pour être moins con ?” Ce genre d’échange qui te donne réellement l’impression que Birdie est ta soeur plus qu’une amie. C’est comme ça que tu la considères depuis bien longtemps. Toute cette loyauté que vous vous vouez l’un à l’autre de manière naturelle. Une des rares personnes à qui tu dis pas bonjour quand tu la vois parce qu’il n’y a jamais réellement d’au revoir entre vous. Birdie fait partie de ta vie de manière permanente et tu aimes ces gens avec qui tu n’as pas besoin de faire des politesses avec des stupides bonjour et au revoir. Tu sais très bien que 80% des gens qui te disent bonjour ne te souhaite pas réellement une bonne journée. S’il s’avère qu’il s’agit d’une interrogation de leur part afin que tu leurs donnes l’information si ta journée est bonne… La réponse sera toujours non et tu passeras encore pour le gars qui casse l’ambiance alors que c’est eux qui ont posé la question.
“T’irais où ? Pour faire quoi ? Combien de temps ?” Eh merde. Tout autant de question que tu te poses. Ce qui te dérange surtout c’est que tes plans hypothétiques pour l’instant sont plutôt de l’ordre du privé. « J’en sais rien encore. » Elle se défait de toi et peut être bien que tu n’aurais pas été dérangé à la garder encore dans tes bras un moment. Toute la vie. Oui parce que Birdie t’as envie de la protéger et elle est forcément plus en sécurité dans tes bras que pas dans tes bras.
“Si tu veux que j’aille botter le cul de Dan, t’as juste à me le demander. J’attends ça depuis longtemps.” Un léger rire s’échappe de toi mais tu prends la distraction avec plaisir.« Je m’en suis déjà occupé. Enfin… Techniquement il m’a plus abîmé que l’inverse mais… Oh et puis c’est pas une deuxième raclée qui lui ferait du mal pour lui remettre les choses en place. » Parce que t’es en colère contre lui de vivre si bien sans toi. Parce que t’es sûr qu’un peu plus de violence ça résout bien mieux les problèmes que tous les discours du monde. T’es trop con Asher. T’aimes bien trop te faire mal et tu es sûr que c’est également le cas de Dan à présent. Maintenant qu’il a tout le reste de sa vie pour s’apitoyer sur ce qu’il a fait par accident. Tu sais que ce n’est pas facile et c’est pour ça que quelques coups supplémentaires ne pourront que l’aider encore plus.
« Fais juste gaffe qu’il t’en colle pas une parce que c’est sûr ça va arriver. » Il est capable de tout quand il est enragé ton frère. Tu regardes Birdie, un peu dans tes pensées. « T’as pas un pote qui pourrait s’en occuper à ta place? » Parce que t’es protecteur envers elle Asher yup. Parce que tu sais qu’elle pourrait réellement le faire. Parce que t’as vraiment envie d’une autre raclée pour ton frère. Parce que t'as pas envie qu'elle revienne sur le sujet des détails de ton départ.
Dernière édition par Asher Buckley le Dim 21 Fév - 14:20, édité 2 fois |
| | | | (#)Sam 20 Fév - 17:45 | |
| « J’en sais rien encore. » Est-ce qu’il faut voir là comme une assurance qui rassure qu’il n’y a pas vraiment pensé, que ce n’est qu’à l’état de foetus et qu’il n’y a donc pas besoin d’avoir la sensation de devoir aller lui griller les neurones lui ôter cette idée et les plans qui en découleraient ? Parce qu’il n’en sait rien. Donc c’est positif. Comme il l’a dit, il ne va pas partir demain. Alors arrête de faire ta sentimentale, Birdie, parce qu’il n’en sait rien, que nada est prévu et que c’est sûrement juste une phrase balancée comme ça parce qu’Asher ne se sent pas bien, là maintenant de suite. Tu n’oserais pas me mentir, Asher, n’est-ce pas ? Oh tu l’espère et je l’espère aussi pour elle parce que si tu mens quand cela t'arrange, tu n’aimerais pas qu’il fasse de même. Fais ce que je dis mais pas ce que je fais. Ah. Que tu es drôle, Birdie, bourrée et riche de contradictions en tout genre. Vraiment, personne ne peut réellement te suivre, moi la première, et pourtant. Asher émet un léger rire quand tu proposes d’aller en foutre une à Dan, alors que les excès de violence se sont souvent retournés contre toi, frêle créature qui n’hésite pas à se prendre pour She-Hulk à la moindre occasion - surtout quand c’est pour défendre tes intérêts ou, encore mieux (ou pire, selon les points de vue), ceux de tes amis. « Je m’en suis déjà occupé. Enfin… Techniquement il m’a plus abîmé que l’inverse mais… Oh et puis c’est pas une deuxième raclée qui lui ferait du mal pour lui remettre les choses en place. » Là, tu as un temps d’arrêt. Les informations s’assimilent dans ta petite cabosse au ralenti, observant Buckley numéro deux avec la ride du lion qui se creuse. Celle qui ne te va pas à tes traits d’enfant illuminé cadburrien mais qui n’est visible que quand on réussit à te surprendre. Comme là, les propos d’Asher que tu tentes de lire entre les lignes. « Fais juste gaffe qu’il t’en colle pas une parce que c’est sûr ça va arriver. » Donc, est-ce qu’ils se sont battus ? Non, Dan n’aurait quand même pas frappé Asher… Si ? Comment tu as pu louper l’information ? Pourquoi il n’a rien, Asher ? “T’es en train de me dire que vous vous êtes battus ? Qu’il t’en a foutu une ?” D’accord, Asher est sûrement celui qui aurait pu être le plus apte à pouvoir parler à son frère entre vous deux. Il est clair que pour toi, Dan n’est qu’une source de rancœur intense dont tu ne veux plus entendre parler, cela a été prouvé quand tu l’as vu le mois dernier.
Mais elle n’aurait pas pensé qu’il aurait levé la main sur son petit frère. « T’as pas un pote qui pourrait s’en occuper à ta place? » Tu hausses les épaules. “Il en vaut pas la peine. Je suis pas sûre qu’il puisse aller mieux de cette façon. Faut que ça vienne de lui.” Parce qu’il a une mort sur la conscience, Dan. Celle de leur petite sœur. Tu n’ignores pas ce que c’est que d’avoir ce genre de culpabilité sur les épaules. Tu ravales au fond de toi toutes les phrases qui pourraient laisser sous-entendre que tu comprends un peu trop bien la situation de ton ex - ami, amant, copain ? - en levant une main sur la joue d’Asher. “Y a que moi qui a le droit de t'abîmer." Si la main fut caressante au début, elle se finit en tapotant la peau par petits coups délivrés avec un léger sourire amusé.
“Bon, et mon irish chocolate, c’est pour aujourd’hui ou pour demain?”
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| | | | | | | | | | | | The weight of the world - Birdie&Asher |
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