Cela faisait maintenant trois jour que Jax avait fait la connaissance officielle de son père, enfin plutôt de son géniteur. Il l'avait bien signifié à Andrew, il n'avait qu'un père et c'était Grant Collins, mort lorsque le garçon avait dix ans. L'un des plus gros drames de sa vie, et même vingt-cinq après, il avait toujours du mal à s'en remettre, se rendant régulièrement sur sa tombe. Il n'était pas prêt, il ne sera jamais prêt à le remplacer et se retrouver face à McKullan ne faisait que lui rappeler ce trou béant qu'il avait dans sa poitrine depuis le décès de son père. Il savait que ce jour, le jour où il se retrouverait face à son père arriverait un jour et encore plus depuis qu'il avait compris, admis que Mia pouvait être sa sœur. Cette ressemblance entre eux ne trompait personne. Ah si, elle avait trompé Andrew qui avait été incapable de voir ce qui était sous son nez alors qu'il avait cherché son enfant pendant des années. Quel con. En tout cas, les retrouvailles avaient réellement chamboulé Jax, plus qu'il n'était capable de l'admettre. Il était totalement perdu. Il ne savait pas ce qu'il voulait, ce qu'il attendait, ce qu'il espérait. Il continuait de crier haut et fort qu'il ne voulait pas d'Andrew dans sa vie, qu'il lui en voulait terriblement mais en même temps, il ne pouvait s'empêcher d'espérer avoir un père à la hauteur. Sauf qu'à ses yeux Andrew n'était pas à la hauteur, c'était juste un vieux con. Il savait qu'il ne pouvait pas en parler à Mia, elle n'était pas objective. Adam non plus. Il avait grandi avec McKullan et il vanterait certainement ses mérites. Peter ? Pas sûr que ce soit très constructif vu que Mulligan lui vouait une haine sans nom et avec l'alcool qu'il ingurgitait, Jax préférait éviter. Il avait juste envie de se libérer l'esprit. Il sortit alors son téléphone pour envoyer un message à Niamh. Ce soir, Virgil avait baby gym et Vana avait accepté de l'emmener et de le faire manger. Elle sentait bien que son fils avait besoin de s'aérer même si elle ignorait la raison. Elle savait lire en lui comme un livre ouvert mais elle gardait cette discrétion qu'il avait toujours apprécié chez cette femme. La jeune Reed accepta et quelques heures plus tard, il l'attendait sur le sable, face à l'eau.
27 Janvier 2021. Niamh était allongée dans son canapé, Baloo calé entre ses jambes, son ordinateur portable sur les genoux. Ses journées se rallongeaient parce qu’elle peaufinait sa thèse et vérifiait les données utilisées. C’était simplement les finitions. Un peu de relecture. De nouvelles formulations. Bref, la dernière ligne droite. Elle savait que les mois qui venaient allaient être plutôt rudes et la masse de boulot allait augmenter mais c’était la course au titre de Docteur. Elle le voulait ce titre sans vraiment trop savoir pourquoi il lui était si essentiel. Elle sursauta presque en entendant son téléphone vibrer sur la table basse. Sans bouger les jambes – tous les propriétaires de chat possèdent ces skills – elle tendit le bras pour s’en emparer et voir le prénom de Jax s’afficher. Elle se redressa doucement, obligeant Baloo à se redresser lui-aussi, tournant la tête vers elle comme pour la toiser et la juger. Comment avait-elle pu oser le sortir de sa seizième sieste de la journée ? Une balade sur la plage. Ce soir. Elle jeta un coup d’œil sur l’écran de son ordinateur, en bas à droite. L’horaire. Remontant ses lunettes du revers de la main, elle se mit à calculer. Si elle y allait maintenant, elle pourrait essayer de rentrer pas trop tard pour se remettre à bosser sur sa thèse. Pas d’alcool. Pas de folie. Il allait falloir qu’elle rentre chez elle en bon état car elle voulait absolument revoir sa bibliographie ce soir. Histoire de cocher une case dans sa checklist de la semaine.
Elle ferma alors son ordinateur portable. Clap. Elle essaya de s’échapper de la prison de Baloo sans trop le bousculer et vint lui déposer une ribambelle de baisers sonores dans le cou. Tous les propriétaires de chat savent de quoi je parle. D’un pas pressé, elle se libéra de son pantalon de jogging pour enfiler une tenue plus descente. Une simple robe en jean avec en-dessous un tee-shirt à l’effigie de Prince. Ouais, une tenue des plus ordinaires. Puis, elle se rendit compte qu’elle ne lui avait pas répondu à Jax. Elle se tapa le front du plat de la main avant de lui envoyer un message, se confirmant un point de rendez-vous qu’ils connaissaient tous les deux. Marché conclu. Elle ferma la porte de son appartement en ne prenant avec elle que son téléphone et son portefeuille. Niamh se déplaça à vélo. Comme à son habitude. Elle laissa alors ce dernier à un endroit approprié avant de rejoindre la plage, le point de rendez-vous. Ses sneakers blanches s’enfonçaient dans le sable. La flemme de les enlever et puis quand on vit à Brisbane depuis toujours, on est immunisés contre l’idée de retrouver des grains de sable un peu partout dans son entrée. Après plusieurs coups d’œil un peu partout, la silhouette de Jax apparut alors près de la plage, le regard rivé vers l’eau calme et iconique. Elle s’approcha alors à pas feutrés derrière le géant pour finalement apparaître devant lui par surprise. « Salut toi. » dit-elle avec enthousiasme avant de se hisser sur la pointe des pieds pour lui faire la bise. Depuis leur rencontre au musée, ils s’échangeaient quelques messages. Discrets, pudiques et pourtant toujours le mot pour rire. Il lui avait tapé dans l’œil même si elle ne se l’avouait pas. Pas encore. Elle avait finalement fait la paix avec son célibat. Elle n’avait pas vraiment conscience que la perle rare était peut-être en face d’elle. D’ailleurs, en plongeant son regard dans le sien, elle constata qu’un voile sombre se promenait sur le visage du géant. Il avait l’air inquiet, soucieux. Peut-être la raison pour laquelle ils se retrouvaient ici. Et, la méthode NIamh était toujours la même : ne pas sauter à la gorge de ceux qui ne vont pas bien. Les laisser s’approcher doucement. Doucement mais sûrement. « Tu viens de me libérer de ma thèse. Tu ne t’imagines pas à quel point ça tombe à pic. Besoin de prendre l’air. Une petite bouffée d’oxygène. » Elle tourna la tête vers lui. « Dure journée ? » lui demanda t-elle.
Jax était totalement perdu dans ses pensées. Tout était trop compliqué dans sa vie en ce moment. Cela avait d’abord été ses relations amoureuses mais maintenant, c’était sa vie familiale qui partait en vrille. Heureusement, son fils était en bonne santé et c’était bien la seule chose qui lui remontait le moral. Sa mère et ses sœurs savaient qu’il cachait quelque chose mais elles prenaient bien soin de ne pas lui poser de questions. Ils avaient toujours fonctionné comme cela chez les Collins et lorsqu’il serait prêt, il leur en parlerait. Cela devenait de plus en plus dur de ne pas leur dire la vérité mais il ne s’en sentait encore pas capable. Et puis, il y avait son autre famille. Mia, cette sœur qu’il apprenait à connaître et qu’il commençait à vraiment aimer. Et puis Andrew. Trop de choses se bousculaient dans sa tête, il ne savait pas quoi faire, comment réagir. Il avait longtemps espéré que ce moment n’arrive jamais. Mais peut-être qu’au fond de lui, il avait toujours espéré que ce moment arrive un jour. Il n’entendit pas la jeune femme arriver et un sourire se dessina sur les lèvres de Jax lorsqu’elle apparut devant lui. « Salut toi. » « Salut » Il se baissa à sa hauteur pour lui faire la bise. Il avait été tellement heureux lorsqu’elle avait accepté de le rejoindre ici. Il avait besoin de ne pas penser à tout ça et la jeune femme était peut-être l’une des seules personnes qui n’avait pas de lien avec cette histoire. Et il avait aussi besoin de son petit grain de folie pour décompresser pour arrêter de se prendre la tête. « Tu viens de me libérer de ma thèse. Tu ne t’imagines pas à quel point ça tombe à pic. Besoin de prendre l’air. Une petite bouffée d’oxygène. » « Et la plage est l’endroit idéal pour cela, en plus il fait beau » Jax aimait beaucoup marcher dans le sable ou faire du sport mais par contre, lorsqu’il s’agissait d’aller dans l’eau, ce n’était pas la même. Il n’était pas trop friand de cela. « Dure journée ? » Même s’il avait voulu caché cela, il semblerait que son regard, que son attitude ait pu le trahir. Il soupira. « Disons qu’en ce moment, ma vie est très compliqué. Mon géniteur est revenu dans ma vie après m’avoir abandonné à la naissance » Jax n’était pas quelqu’un qui se livrait facilement mais avec Niamh, tout était tellement différent. « Mais je ne veux pas t’embêter avec mes problèmes » Elle dirait qu’il ne l’embêtait pas, il lui adresserait un sourire et soit elle insisterait, soit ils discuteraient certainement d’autres choses. Il ne voulait pas créer un malaise alors autant commencé à parler d’autre chose. « Alors l’exposition au musée, elle a eu du succès ou pas ? »
Dernière édition par Jax Collins le Lun 1 Fév 2021 - 16:27, édité 1 fois
« Et la plage est l’endroit idéal pour cela, en plus il fait beau.» Elle ne put qu’acquiescer. En parfaite australienne, elle ne se voyait pas vivre ailleurs qu’à côté de l’eau. Elle avait dû au cours de ses études se rendre en Europe et cela avait été une torture que de se retrouver à l’intérieur des terres, loin de tout plan d’eau. Brisbane était son chez elle. La plage un endroit typique, iconique. « Disons qu’en ce moment, ma vie est très compliquée. Mon géniteur est revenu dans ma vie après m’avoir abandonné à la naissance » Cette révélation sortie de nulle part la laissa quelques secondes bouche bée. Il venait de lui couper l’herbe sous le pied et elle ne savait pas quoi dire, pour la première fois de sa vie. Elle avait le regard vide à la recherche d’une petite chose à dire, pour détendre l’atmosphère. Elle ne savait pas qu’il avait été abandonné à sa naissance. Comment d’ailleurs ? et apparemment une bombe venait d’exploser dans sa vie, à tel point qu’il avait dû lui dire cette vérité brute sans prendre de gant. Direct. Elle ferma finalement la bouche. « Mais je ne veux pas t’embêter avec mes problèmes. » Elle fronça les sourcils en secouant la tête pour lui faire comprendre qu’il ne l’embêtait pas. Et, il finissait par changer tout simplement de sujet comme s’il ne venait pas de lui révéler un pan entier de sa vie privée. « Alors l’exposition au musée, elle a eu du succès ou pas ? » Elle se reprenait tout doucement en laissant tomber les épaules, penchant la tête doucement sur le côté.
« Ne sois pas idiot, si tu as besoin ou simplement envie d’en parler, je suis là. » dit-elle de cette voix doucereuse et rassurante. Elle conclut sa phrase par un mince sourire réconfortant. « C’est un sacré tremblement de terre qui est en train de t’arriver … je comprendrais si tu me dis que tu préfères parler d’autre chose pour ne pas y penser … je trouverai bien quelque chose à te raconter pour te changer les idées. Mais si tu as besoin de te libérer d’un poids, vas-y. » Et son sourire s’élargit au fur et à mesure qu’elle parlait. Elle lui fit un signe de la tête pour lui faire comprendre qu’ils pouvaient se mettre à marcher. Laisse-nous marcher un peu, c’était ce que voulait dire ce signe de tête. Il était prouvé qu’en marchant, on se libérait pas mal de ses pensées. Il y avait même pas mal de labyrinthes qui pouvaient être utilisés pour trouver des solutions à des problèmes aigus. Apparemment, marcher aidait … les êtres humains avaient tendance à faire du place, à se cloitrer chez eux quand ils avaient des problèmes. Mauvaise idée.
Commençant à marcher l’un à côté de l’autre, elle s’arrêta quelques secondes pour ôter ses chaussures en moins de deux secondes et les coinçant sous son bras, elle se remit à marcher ses côtés, appréciant le contact du sable frais.
« Ne sois pas idiot, si tu as besoin ou simplement envie d’en parler, je suis là. » Il n'en doutait pas une seule seconde, c'était peut-être pour cela qu'il lui avait parler aussi facilement aussi spontanément. Et la réponse était oui, oui il avait besoin d'en parler, de lui en parler à elle mais pour l'instant, c'était trop tôt. Il avait vidé une partie de son sac, une sorte de bombe qui l'avait surpris, il l'avait vu dans ses yeux. En même temps, elle ne devait pas s'attendre à cela. C'était quand même une information essentielle sur sa vie alors que jusqu'à présent, ils ignoraient beaucoup de choses l'un sur l'autre. Il savait qu'elle aimait la boxe, les dinosaures ou encore les marvel. Il ignorait son nom de famille, où elle habitait ou encore sa date de naissance. Mais il avait envie de passer un cap avec la demoiselle et lui parler de ce qui le troublait actuellement était un pas de géant montrant qu'il avait confiance en elle. Mais il avait parlé d'un ton calme, posé comme à son habitude. Il la regarda avec le sourire. « C’est un sacré tremblement de terre qui est en train de t’arriver … je comprendrais si tu me dis que tu préfères parler d’autre chose pour ne pas y penser … je trouverai bien quelque chose à te raconter pour te changer les idées. Mais si tu as besoin de te libérer d’un poids, vas-y. » Il haussa les épaules. En fait, il ne savait pas ce qu'il voulait. Il commença à marcher à ses côtés, gardant quelques instants le silence. Il regardait l'eau, le sable. Elle s'arrêta pour retirer ses chaussures. « Pour l'instant, je préfère penser à autre chose. » Il s'arrêta et prit la main de la demoiselle dans la sienne avant de la porter à ses lèvres. « J'ai juste envie de profiter de ce moment avec toi et je compte sur toi pour me changer les idées. »
« Pour l'instant, je préfère penser à autre chose. » Ses paroles avaient été entendues. S’il ne souhaitait pas en parler, elle ne s’aventurerait pas sur ce terrain. Elle y ferait attention. Niamh était une bonne amie pour cette raison. Elle savait respecter le jardin secret ou simplement la vitesse à laquelle ses amis et proches marchaient. La confiance, ce n’est pas une chose due, qu’on obtient en un claquement de doigts. Ça se prépare. Ça se travaille. Ça se mérite. Elle hocha d’un oui de la tête avant de sourire en posant son regard sur ce géant au cœur tendre qui venait de déposer un baiser sur sa main. « J'ai juste envie de profiter de ce moment avec toi et je compte sur toi pour me changer les idées. » Elle laissa échapper un rire, se demandant quelques secondes si elle n’avait pas non plus auprès de lui le titre de petit clown. Un pitre. Tel père, telle fille. Elle garda sa main dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens. Un geste qui malgré la proximité qu’il sous-entendait leur semblait naturel. Elle se rapprocha alors légèrement de lui comme si c’était possible, tout en continuant à marcher les pieds dans le sable.
« Alors pour revenir à ta question… » lança-t-elle tout en tournant la tête dans sa direction de cette voix enthousiaste, respirant à plein poumons. « Non. » lâcha-t-elle dans un soupir malgré une voix rieuse. Parce qu’il lui en fallait plus pour lui bousiller le moral, lui voler son sourire à la Niamh. [color=indianred] « Quelques visiteurs mais ça n’a pas eu l’effet escompté. On s’y était préparé. Ce n’est pas un thème super intéressant pour le grand public, c’était une petite tentative … rien de bien méchant. » Elle ne s’y était pas vraiment intéressée aux résultats de l’exposition, elle se concentrait sur son boulot de chercheuse mais une de ses collègues était venue la voir en prenant cette excuse pour lui adresser la parole … et finalement lui demander si c’était vrai, si elle était venue accompagnée. Elle, l’éternelle célibataire. Il faut dire que sa vie amoureuse était un mystère. Engagée dans la communauté LGBT*, certains se demandaient même si elle n’était pas lesbienne, ou asexuelle ou transsexuelle ou qu’importe … les légendes allaient bon train tout comme les rumeurs. On ne lui connaissait pas d’ex-petit ami. Rien. Le désert. Elle savait prendre soin de sa vie privée ou alors sa vie privée était un désert parsemé de quelques rencards ou de quelques relations de quelques semaines. Des ébauches de relations. Elle leva son index, comme pour intensifier le fait qu’elle allait dire quelque chose d’essentiel. « Par contre, toi tu as eu du succès. » qu’elle finit par lâcher avec amusement. En voyant sa réaction, elle comprit que des explications étaient nécessaires. « J’étais au labo, genre depuis dix minutes, que j’avais déjà le droit à la visite de la collègue curieuse, qui voulait en savoir plus sur le géant qui m’avait accompagné. »
Elle reposa son regard sur le sable, droit devant elle. « Disons que je suis plutôt discrète sur ma vie privée … Normalement. »
Codage par Libella sur Graphiorum
Dernière édition par Niamh Reed le Lun 1 Fév 2021 - 18:03, édité 1 fois
Elle n'insista pas et il ne pouvait que la remercier de sa discrétion. Il n'aimait pas vraiment qu'on le pousse à se confier lorsqu'il n'en avait pas envie et elle semblait avoir déjà compris cela. Elle était vraiment parfaite. Et elle en profita alors pour revenir à sa première question, sa tentative de changer de sujet. « Alors pour revenir à ta question… Non. Quelques visiteurs mais ça n’a pas eu l’effet escompté. On s’y était préparé. Ce n’est pas un thème super intéressant pour le grand public, c’était une petite tentative … rien de bien méchant. » C'est vrai que lui n'y serait certainement pas aller si ce n'était pour un rendez vous avec la demoiselle. Et d'ailleurs, heureusement qu'elle avait été là pour égayé sa soirée, ils avaient même pas vu l'heure passé. « Après en soit, faire des nocturne, c'est une bonne idée mais c'est vrai que pour ce genre de musée, c'est pas évident. »
Elle leva son doigt et il était tout ouïe par rapport à ce qu'elle allait dire mais il ne s'attendait pas à cela. « Par contre, toi tu as eu du succès. » Il ne pu s'empêcher de froncer les sourcils en entendant sa remarque. « Comment ça ? » Il n'avait pas fait de vague durant l'exposition. Il avait juste regardé un peu, profité des connaissances de Niamh avant que les deux ne s'éclipsent. Il ne comprenait pas trop où elle voulait en venir et elle s'empressa de lui expliquer. « J’étais au labo, genre depuis dix minutes, que j’avais déjà le droit à la visite de la collègue curieuse, qui voulait en savoir plus sur le géant qui m’avait accompagné. » Il ne pu s'empêcher d'être gêné. Jax n'était pas le genre de mec très à l'aise avec cela. Pourtant, il était beau gosse mais il était loin d'en avoir conscience. Mais là ce qui l'intéressait, c'était de savoir ce que Niamh avait pu dire sur lui. « Et alors, qu'est ce que tu lui a répondu ? » Il espérait ne pas l'avoir mit mal à l'aise avec ce rendez vous sur son lieu de travail et encore plus avec ce qu'elle ajouta. « Disons que je suis plutôt discrète sur ma vie privée … Normalement. » Il ne pu s'empêcher de rigoler légèrement. « Oh ben zut alors, j'espère que je t'ai pas mis dans l'embarras. »
« Après en soit, faire des nocturne, c'est une bonne idée mais c'est vrai que pour ce genre de musée, c'est pas évident. » Elle haussa les épaules. « Je crois qu’on reçoit plus la visite d’écoles que de curieux ou d’intéressés … ou alors des touristes qui veulent se donner bonne conscience entre deux leçons de surf. » dit-elle avec ironie bien qu’elle soit convaincue qu’il y ait un peu de vrai dans son discours. Elle bossait au laboratoire et non comme guide ou restaurateur mais elle les entendait les guides, se plaindre parfois des cris des gamins.
« Et alors, qu'est-ce que tu lui a répondu ? Oh ben zut alors, j'espère que je t'ai pas mis dans l'embarras.» Elle plissa les yeux, prenant des airs de fausse détective. Son sourire la trahissait évidemment. « Alors déjà, je dois dire que ça m’a carrément chamboulé ma journée car je ne suis pas du genre à être l’attraction du labo mais bon. Après quoi … je leur ai dit qu’on s’était retombé dessus par hasard. J’ai évidemment évité le passage de mon KO pathétique et du fait que tu m’as vu me faire laminer en une seconde. J’étais pas au meilleur de ma forme … et j’avais pas franchement envie d’ajouter de nouvelles anecdotes ridicules à mon actif … crois-moi, ils connaissent suffisamment ma maladresse au boulot. » Elle roula des yeux pour finalement feindre d’être gênée, comme s’il s’agissait d’un secret. Alors qu’il s’était sans doute rendu compte qu’elle était loin de se laisser abattre la Niamh. « Et il se peut que j’ai avoué te trouver … pas si mal. » conclut-elle d’une voix rieuse, lui donnant un coup de hanche plus amusé et amusant que séducteur, alors qu’il marchait tous les deux. Disons que c’était une bousculade enfantine.
« Et, il faut que tu le saches ; pour me mettre dans l’embarras, il en faut vraiment plus. Genre, vraiment plus. Vraiment.. » dit-elle presque pensive, levant les yeux au ciel comme si elle essayait de se souvenir de quelques situations où elle avait été dans l’embarras.
« Mais en fait, je ne sais pas grand-chose de toi. Tu t’appelles Jax. Tu es cascadeur. Tu as un fils de trois ans et demi. Virgil. » Elle lui avait lâché la main pour montrer sur ses doigts ce qu’elle savait de lui. « Tu as une peluche, un t-rex. » Elle se mit à marcher devant lui, à reculons pour lui faire face. « Une phobie ? Une anecdote à me raconter où tu aurais été ridicule et que tu souhaiterais partager … avec une personne de confiance comme moi ? » dit-elle d’une voix rieuse.
« Alors déjà, je dois dire que ça m’a carrément chamboulé ma journée car je ne suis pas du genre à être l’attraction du labo mais bon. Après quoi … je leur ai dit qu’on s’était retombé dessus par hasard. J’ai évidemment évité le passage de mon KO pathétique et du fait que tu m’as vu me faire laminer en une seconde. J’étais pas au meilleur de ma forme … et j’avais pas franchement envie d’ajouter de nouvelles anecdotes ridicules à mon actif … crois-moi, ils connaissent suffisamment ma maladresse au boulot. » Il ne savait pas si elle était sérieuse ou si elle se foutait juste de sa tronche. Elle tenta de se justifier sur sa dernière séance de boxe et elle fit alors mine de jouer du violon. Elle avait juste ramasser mais au final, c'était une bonne chose, cela leur avait permis de se retrouver. « Et il se peut que j’ai avoué te trouver … pas si mal. » Il ne s'attendait pas à autant de franchise de la part de la jeune femme et il ne pu s'empêcher de rougir légèrement. Elle lui bouscula alors et il ne savait plus s'il devait prendre cela au sérieux. Il décida de continuer sur le ton de la plaisanterie. « Juste pas mal ? Sérieusement ? Regarde ce magnifique spécimen que t'as devant les yeux. Tes collègues devaient être vertes de jalousie de te voir avec un homme aussi beau » Il en rajoutait tellement qu'il ne pu garder son sérieux et explosa de rire.
« Et, il faut que tu le saches ; pour me mettre dans l’embarras, il en faut vraiment plus. Genre, vraiment plus. Vraiment.. » Elle était assez différente de lui. Il avait tendance à être un peu coincé, à un peu trop donner de l'importance à ce que pouvaient penser les autres. On lui avait demandé, suggéré de se lâcher un peu plus et il avait l'intuition qu'il pourrait le faire aux côtés de la jeune femme. « Beaucoup comme ? » Il voulait des exemple, voir à quel point elle était folle.
« Mais en fait, je ne sais pas grand-chose de toi. Tu t’appelles Jax. Tu es cascadeur. Tu as un fils de trois ans et demi. Virgil. » Il la regarda tandis qu'elle se mit face à lui. « Tu as une peluche, un t-rex. » D'ailleurs, le lendemain de leur sortie au musée, il s'était empressé de lui envoyé une photo de lui et de son fils avec la peluche avec un sourire aux lèvres. D'ailleurs, ce n'était pas le seul message qu'ils s'étaient envoyé ces derniers temps. Ils ne passaient pas leur temps à s'écrire mais juste de temps en temps, quelques fois dans la journée et Jax avait toujours autant le sourire lorsqu'il voyait le nom de Niamh s'afficher. En tout cas, c'est vrai qu'ils n'en savait pas vraiment l'un sur l'autre et cela lui plaisait d'apprendre à connaître d'avantage la demoiselle. « Une phobie ? Une anecdote à me raconter où tu aurais été ridicule et que tu souhaiterais partager … avec une personne de confiance comme moi ? » Il ne pu s'empêcher de rigoler. « Un personne de confiance ? J'ai un sacré doute là dessus quand même ! » Il la bouscula légèrement pour la taquiner. « C'est pas vraiment une phobie mais je suis pas spécialement rassurer dans l'eau » Ok, c'était peut-être pas très malin de le lui dire alors que l'eau était à quelques centimètre d'eux. Peut-être qu'il l'avait fait exprès. « Et pour le ridicule, je crois que dès que j'ai le malheur d'aller sur une piste de danse, je suis ridicule » Certainement comme la dernière fois en boîte avec Mia et Erin mais il avait tellement bu qu'il ne s'en souvenait même pas.
« Juste pas mal ? Sérieusement ? Regarde ce magnifique spécimen que t'as devant les yeux. Tes collègues devaient être vertes de jalousie de te voir avec un homme aussi beau » S'il riait, elle rougissait. Elle se souvenait encore de la voix de ses collègues qui semblaient presque choquées de la voir avec un type dans son genre. Ouais, elle les comprenait. Il y a quelques semaines, elle s'imaginait la jeune femme avec une toute autre vie, d'autres possibles. Elle-même, elle le trouvait un peu trop beau. Un peu trop charismatique pour être à ses côtés. La version alpha de Niamh se serait fait du souci. Celle d'aujourd'hui se contentait de sourire, profitant de cet instant. L'instant où il posait son regard sur elle. Elle plissa le nez avant de lui dire sur le ton de la confidence : « Possible qu'elles le soient vraiment. » dit-elle alors qu'il éclatait de rire.
« Beaucoup comme ? » Elle arqua un sourcil, presque amusée par sa curiosité. « Beaucoup comme … tu veux vraiment savoir ? J'ai pas envie de te faire fuir. » dit-elle d'une voix amusée avant d'ajouter. « Sérieux ? Tu veux savoir. Alors il y a la fois où … je porte des lentilles, en gros je ne vois rien sans … et je suis allée dans un sauna avec une amie. Je laisse mes lunettes au vestiaire, me plante naturellement de sauna et me retrouve sans vraiment distinguer ceux qui sont autour de moi … Il m'a fallu du temps Jax pour comprendre que c'était des bonhommes autour de moi. Il y a eu cette fois là. Il y a eu aussi cette fois où je me suis ridiculisée au karaoké devant l'amour de mes quatorze ans. Ca a été le début de la fin, je crois, ce moment là. Je me suis déjà coupée le doigt en coupant des oignons, en larmes, me frottant les yeux alors que j'avais également coupé du chili quelques minutes plus tôt … une catastrophe, je suis juste une catastrophe. » dit-elle en parlant vite comme toujours. Elle revivait les anecdotes à chaque fois qu'Elle les racontait. Et, elle en avait hélas un paquet.
« Un personne de confiance ? J'ai un sacré doute là dessus quand même ! » Elle prit un faux air choqué. « C'est pas vraiment une phobie mais je suis pas spécialement rassurer dans l'eau. Et pour le ridicule, je crois que dès que j'ai le malheur d'aller sur une piste de danse, je suis ridicule » Elle esquissa un sourire, tout en continuant à marcher à reculons pour lui faire face. « J'ai du mal à y croire. » dit-elle en faisant quelques pas de danse. Ridicules ces pas de danse car elle non plus n'était pas douée pour la danse. C'était plus des bras et des hanches qui s'agitaient de manière désordonnée. « Je suis en train de t'imaginer. » Elle s'était arrêtée de marcher, l'obligeant lui-aussi du coup à s'arrêter puisqu'elle lui faisait face. « Et je crois que je trouverai ça craquant. Ouais, possible. Paraît que j'ai des goûts particuliers. » qu'elle renchérit, taquine.
« Possible qu'elles le soient vraiment. » Il hocha la tête. « N'importe quoi ! » Il n'imaginait pas que quelqu'un puisse être jaloux de lui. Il n'avait rien d'exceptionnel, rien de particulier. Pourtant Erin et Mia lui avait dit qu'il était un gars bien et que c'était rare mais même ça, il y croyait à peine. Il s'approcha d'elle pour lui murmurer quelque chose à l'oreille. « Tes collègues voulaient certainement être avec toi à ma place » Oui parce que pour lui, c'était lui qui avait de la chance qu'elle lui accorde un peu d'attention surtout après avoir été ridicule lors du premier rendez vous. Celui-ci, il n'arrivait pas à se l'enlever de la tête même si aujourd'hui, entre eux, c'était vraiment différent.
« Beaucoup comme … tu veux vraiment savoir ? J'ai pas envie de te faire fuir. » « Oh, tu sais, il m'en faut certainement plus pour me faire fuir. » Pour l'heure, il n'avait absolument pas envie d'être ailleurs qu'avec la demoiselle. Il appréciait sa compagnie, cette complicité entre eux. Rien de sérieux, juste des plaisanterie, toujours à rire de l'un ou de l'autre. C'était agréable. « Sérieux ? Tu veux savoir. Alors il y a la fois où … je porte des lentilles, en gros je ne vois rien sans … et je suis allée dans un sauna avec une amie. Je laisse mes lunettes au vestiaire, me plante naturellement de sauna et me retrouve sans vraiment distinguer ceux qui sont autour de moi … Il m'a fallu du temps Jax pour comprendre que c'était des bonhommes autour de moi. Il y a eu cette fois là. Il y a eu aussi cette fois où je me suis ridiculisée au karaoké devant l'amour de mes quatorze ans. Ca a été le début de la fin, je crois, ce moment là. Je me suis déjà coupée le doigt en coupant des oignons, en larmes, me frottant les yeux alors que j'avais également coupé du chili quelques minutes plus tôt … une catastrophe, je suis juste une catastrophe. » Il ne pu s'empêcher de rire à pleins poumons, il ne se moquait pas juste il imaginait les différentes scènes. « Ah oui, tu fais pas semblant. »
« J'ai du mal à y croire. » « Et pourtant, c'est la vérité, je n'ai absolument pas le rythme dans la peau » Et c'était peu dire, il était même incapable de mettre un pied devant l'autre, il était incapable de danser un slow sans marcher sur les pied de sa partenaire. « Je suis en train de t'imaginer. » Elle s'arrêta de marcher et il dut faire de même. « Et je crois que je trouverai ça craquant. Ouais, possible. Paraît que j'ai des goûts particuliers. » « Si tu essaye de me brosser dans le sens du poil pour que je te fasse une démonstration, je t'annonce, c'est mort » Il était catégorique et croisa même les bras sur sa poitrine. Sérieusement, la danse, c'était presque une phobie pour lui.
« N'importe quoi ! Tes collègues voulaient certainement être avec toi à ma place » Elle lui jeta un regard du genre 'non pas vraiment, je crois que tu es cinglé' avant de détourner le regard. Elle était une fille drôle et beaucoup étaient ceux qui appréciaient sa compagnie mais il y avait des limites. Et il finit par éclater de rire, la laissant là, bras ballant, affichant néanmoins un sourire amusé avant de hausser les épaules d'un air innocent quand il lui dit : « Ah oui, tu fais pas semblant. » Non, elle était réellement une gaffeuse. Si au début, elle avait été gênée par ses maladresses. Elle en avait fait son atout. L'humour était son arme. Elle était le rayon de soleil, cette bouffée d'oxygène, cette boule d'énergie qui ne s'arrête jamais. La joie de vivre. Simplement. « Tu vois. Quand je te dis que je suis une catastrophe ambulante. Mais, au moins, je fais rire. C'est le point positif, du moins on va dire que je me focalise là-dessus. » dit-elle en le désignant d'un signe de la main alors qu'il venait d'exploser de rire. Surement en imaginant la jeune femme dans ce genre de situation. Le traumatisme avait été le sauna … surtout que sa pote l'avait attendu quelques longues minutes … désormais, elle s'y rendait avec ses lentilles de contact. Une erreur qu'elle ne commettrait pas plus de deux fois
« Et pourtant, c'est la vérité, je n'ai absolument pas le rythme dans la peau » Elle esquissa un sourire amusé, se demandant s'il était aussi pitoyable qu'elle sur une piste de danse. Niamh avait la tendance à s'accouder au bar tout en laissant ses amies danser. Peut-être était-ce une des raisons pour lesquelles elle prenait rapidement le rôle de la bonne pote et pas de la séduisante charmeuse qui sait rouler des hanches, et battre des cils. Pas vraiment non. « Si tu essaye de me brosser dans le sens du poil pour que je te fasse une démonstration, je t'annonce, c'est mort » En le voyant croiser les bras tel un enfant capricieux, elle ne put s'empêcher de sourire en faisant un pas vers lui, posant les mains sur ses avant-bras, plantant son regard dans le sien. « J'y parviendrais. Tôt ou tard. Pour l'heure, je te laisse tranquille. Toi et tes skills de groover. » lui dit-elle avec cet éternel sourire aux lèvres. Et, elle reprit finalement place à ses côtés pour continuer leur marche. « Et elle vient d'où cette peur de l'eau ?» demanda-t-elle avec curiosité.
« Tu vois. Quand je te dis que je suis une catastrophe ambulante. Mais, au moins, je fais rire. C'est le point positif, du moins on va dire que je me focalise là-dessus. » « Moi je trouve cela très charmant » Il lui adressa un clin d'oeil tout en souriant de façon un peu niaise. « En tout cas, je tâcherai de m'en souvenir pour éviter de te proposer d'aller à un cours de cuisine ou de faire du saut en parachute. » Il l'imaginait avec des couteaux super aiguisés. Il pourrait finir avec une blessure au thorax ou alors elle finirait avec un doigt en moins. L'horreur.
« J'y parviendrais. Tôt ou tard. Pour l'heure, je te laisse tranquille. Toi et tes skills de groover. » Il sourit. « Ah oui ? Tu penses avoir la capacité à me voir un jour danser ? A ta place, je ne serais aussi sûr de moi ! » Pourtant, il n'y avait pas de doutes, il se laisserait entraîner sans opposer la moindre résistance, dès lors qu'elle insisterait un peu ou lui ferait une petite moue. Oui Jax est un garçon gentil mais aussi terriblement faible surtout face à une femme. Faut dire qu'il avait vécu entouré de quatre sœurs et de sa mère et chacune savait comme obtenir ce qu'elle voulait de ce grand garçon impressionnant physiquement mais tellement gentil. D'ailleurs, elles en avaient toutes bien abusé dans leur enfance.
« Et elle vient d'où cette peur de l'eau ? » Il haussa les épaules. « C'est pas vraiment une peur. Je peux me baigner, je sais nager aussi mais mettre la tête ou l'eau ou monter dans un bateau, très peu pour moi. » Il avait tenter enfant de faire du surf mais sans succès, il avait été paniqué. « Je suis beaucoup plus à l'aise dans les airs » L'escalade ou sauter d'immeuble en immeuble pour les besoins d'un film, c'était ça qui le faisait vibrer. « Et toi alors, si t'as pas peur du ridicule, de quoi as-tu peur ? »
« Moi je trouve cela très charmant » Il lui adressa un clin d’œil tout en souriant de façon un peu niaise, et ses joues prirent une teinte un peu plus rosée. « En tout cas, je tâcherai de m'en souvenir pour éviter de te proposer d'aller à un cours de cuisine ou de faire du saut en parachute.» « Excellente idée. Quoique ! Je suis une excellente cuisinière. Et je dis pas ça pour me la raconter, c'est vraiment le cas. La cuisine, c'est peut-être même le seul endroit sûr. » avait-elle dit avec cette petite fierté au fond de ses prunelles. Après tout, la cuisine était presque une passion pour la jeune femme. Une passion qu'elle partageait avec son père. Alors oui, un cours de cuisine, c'était plutôt elle qui le donnerait le cours de cuisine. « Ah oui ? Tu penses avoir la capacité à me voir un jour danser ? A ta place, je ne serais aussi sûr de moi ! » Elle bombait la poitrine comme s'il s'agissait d'un défi, qu'elle s'apprêtait à relever. S'il le fallait, elle le relèverait. Il attisait sa curiosité en plus. Elle n'allait pas arrêter d'y penser et trouverait un moyen tôt ou tard. Elle en était persuadée. « Ne te fais pas de souci pour moi. Je sais exactement ce dont je suis capable. Tôt ou tard, Jax. » Et elle ajouta presque d'un ton mystérieux et amusé : « Tôt ou tard, Jax. »
« C'est pas vraiment une peur. Je peux me baigner, je sais nager aussi mais mettre la tête ou l'eau ou monter dans un bateau, très peu pour moi. Je suis beaucoup plus à l'aise dans les airs » «Une chance que tu n'aies pas eu à doubler Aquaman. » dit-elle avec amusement tout en lui donnant un léger coup de coude provocateur et amusé. « Et toi alors, si t'as pas peur du ridicule, de quoi as-tu peur ? » « Moi ? » Elle posa une main sur sa poitrine, prenant un faux air rêveur et pensif. De quoi avait-elle peur ? Pas mal de choses. Plus ou moins ridicules. Elle avait peur de tout après un film d'horreur. Elle avait peur du vide, le vertige mon pote. Elle détestait les grenouilles même si en réalité, elle en avait peur. « Il y a le vertige. Le vertige et les grenouilles. C'est con mais ces petites bêtes qui peuvent te sauter dessus, ça me fait paniquer. » dit-elle en se frottant les bras comme si un frisson de dégoût venait de la traverser.
« On se pose? » Qu'elle finit par lui demander en se laissant finalement tomber sur le sable. Les pieds enfouis dans le sable, elle laissa ses mains se glisser sous le sable, le regard rivé vers l'étendue bleutée. Il avait pris place à ses côtés, et elle laissa tomber sa tête sur son épaule tout en gardant les yeux rivés vers l'océan, enroulant son bras autour de celui du géant. « Tu sais que je suis en train de me demander si ce KO n'était pas finalement une bonne chose. » Elle tourna la tête vers lui, posant son menton sur son bras. « Tu me fais vraiment du bien. »
« Excellente idée. Quoique ! Je suis une excellente cuisinière. Et je dis pas ça pour me la raconter, c'est vraiment le cas. La cuisine, c'est peut-être même le seul endroit sûr. » « Cool, la prochaine fois, c'est toi qui m'invite à dîner » L'occasion de lui proposer un nouveau rencard ? Exactement et il ne s'en cacherait pas. Ils parlèrent de tout et de rien en continuant de marcher jusqu'à ce que la demoiselle s'arrête. « On se pose? » « Avec plaisir » Il s'installa sur le sol à ses côtés tandis qu'elle déposait la tête sur son épaule. «Tu sais que je suis en train de me demander si ce KO n'était pas finalement une bonne chose. » Il s'était posé la même question. Il ne croyait en général pas au destin mais cette rencontre lui faisait avoir un avis différent. Si cela n'avait pas collé la première fois, c'est certainement que ce n'était pas le bon moment, qu'ils n'étaient pas prêt et aujourd'hui, c'était différent. Il posa sa tête contre celle de la demoiselle. « Tu me fais vraiment du bien. » Il se redressa et posa un baiser sur son front. « C'est vraiment une chance pour moi de t'avoir à mes côtés. » Et pourtant, cela ne faisait que quelques semaines qu'ils s'étaient trouvé. Comme quoi tout peut arrivé très vite. Il se laissa glisser pour s'allonger dans le sable, posant sa tête sur les genoux de la demoiselle. Il regardait le ciel dans un silence apaisant avant qu'il ne vienne le rompre. « Je suis né sous x et j'ai vécu huit ans en orphelinat avant d'être adopté par les Collins » Elle avait raison, il avait besoin de parler. « Il y a six mois environ, je me suis fait interviewé par une journaliste. Tout le monde m'a fait remarqué que je lui ressemblait beaucoup » Il sourit en repensant à cette rencontre, en repensant à Mia. « En novembre, j'ai par hasard fait la rencontre de son père et c'était mon portrait craché. Je ne lui ai pas dit qui j'étais parce que je ne voulais rien à faire avec lui. » Il marqua une petite pause, avalant sa salive. « Il a appris notre possible lien de parenté il y a quelques jours et il est venu me voir pour me parler. » Il ne pouvait continuer. Il avait besoin d'une pause, besoin qu'elle dise quelque chose.
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