| Don't try to change my mind |
| ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Lun 1 Fév 2021 - 22:56 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah La sonnerie de mon portable retentit, provoquant un agacement sans même que je ne sache qui en est l'auteur. Le monde extérieur semble s'emballer, comme si le fait que je veuille soudainement m'en détacher paraît impossible, hors de portée. Le souffle qui s'échappe de mes lèvres alors que j'observe l'écran lumineux sonne désormais comme un réflexe, et dans un soucis de pseudo conscience, je cherche à savoir qui cette fois cherche à me mettre la pression. Ce simple prénom fait naître instantanément un sentiment de culpabilité en moi. Plusieurs fois que l'ancien agent cherche à m'appeler, probablement tourmenté par mon manque de nouvelles depuis notre dernière soirée passée ensemble. Et cette fois, je ne me contente plus de laisser cette mélodie, devenue détestable à mes yeux, se poursuivre, je viens l'éteindre, avec un regard mi-soulagé mi-coupable qui se perd sur l'écran désormais noir. Et me voilà replongée dans un tourbillon de flashback qui prennent de plus en plus de place depuis ces derniers jours, et qui me déconnectent un peu plus à chaque fois de la réalité, cette triste réalité. Trois jours depuis notre sortie dans ce restaurant. La soirée s'était achevée de façon mitigée, entièrement par ma faute, il faut le reconnaître. Mais cet accident... lui, avait comme scellé mon destin, provoquant un rappel à l'ordre, celui d'être parvenue à oublier, d'avoir oser oublier! Comment peut-on parvenir à vivre si librement sans se soucier des erreurs commises par le passé? Le départ de Cade de chez moi avait sonné comme le début de la fin. En partant, sans réaliser un instant qu'il puisse s'agir d'un complot de ma part, il avait provoqué ma descente aux enfers de façon certaine. Je me revois allongée dans mon lit au beau milieu de la nuit quelques heures plus tard, les yeux pourtant bien ouverts face à ce décor figé. Je me souviens d'avoir tenter de résister à l'appel, celui qui ne ferait qu'aggraver les choses...
Et j'ai pourtant cédé, dans une détresse infinie. Mes mains qui s'affairent à retrouver cette boîte parmi les nombreux cartons qui encombrent l'appartement depuis un petit temps. Je ne me souviens pas de l'endroit où je l'aurais déposé, bien dissimilé aux yeux des autres, mais visiblement aussi des miens. Et je suis désemparée, comme si l'idée que je ne puisse jamais remettre la main dessus puisse mettre en péril ma vie toute entière. Comme si tout se jouait sur cette stupide boîte. Ce soulagement lorsque je la retrouve sur la partie supérieure de mon dressing ,derrière quelques albums photos, est immense. Cette boite aux allures si précieuses alors que le contenu en est pourtant que dramatique. Mes mains glissent doucement sur le rebord avant de l'ouvrir, comme si cela pouvait être dangereux. Et ça peut l'être,je le sais. Ce qui ressemble à une obsession présentement peut m'apporter une satisfaction sans nom sur le coup, mais peut surtout finir comme un supplice. Un peu comme une drogue, le besoin irrépressible de s'y soumettre, pour finalement regretter dès lors que ces bienfaits s'évaporent. Ces vieux papiers que je tiens fébrilement entre les doigts, des articles de différents journaux qui rapportent les informations concernant l'accident qui a eu lieu huit ans auparavant. Je les relis avec grande intention, comme s'il était primordial que je m'imprègne à nouveau de chaque petite chose. Cette petit récipient coloré mais transparent, sur lequel se trouve encore une étiquette portant mon nom en lettre capitale, et qui contient encore quelques antidépresseurs oubliés avec le temps. Leurs pouvoirs ne sont plus à prouver, et peut-être même qu'ils seraient le remède à mes maux du moment, mais me résoudre à cela marquerait sans aucun doute une rechute que je ne suis pas en mesure de reconnaître. Cette longue rémission n'aurai plus aucune valeur, comme si elle n'avait été qu'un leurre, et que ce mal-être serait alors mon destin, auquel il me serait impossible d'échapper. Mes doigts se resserrent intensément sur le flacon, alors que je ferme les paupières...
Les jours suivants m'ont semblaient pire. Chaque effort pour me ramener à la réalité se résument à des gestes de survie. L'obscurité a prit possession des murs, et le calme qui régne entre ces derniers n'est qu'un moyen de concentrer toutes ces pensées délicates et de leur laisser faire leur travail. Je ne suis pas triste, et peut-être que le problème vient de là, cette faculté à bloquer toutes les émotions m'empêchent de retrouver cette humanité, comme si plus rien ne pouvait m'atteindre. Pas même la perte de mon fils... Il aurait du se trouvait auprès de moi depuis dès la fin du week-end, après la semaine passée chez son père. Mais comment pourrais-je prendre soin d'un enfant dans mon état actuel? Je ne mérite pas de m'emparer de ce rôle, auquel je ne suis finalement peut être pas à la hauteur. Il mérite mieux, bien mieux. Et c'est le cœur tout de même serré que j'avais envoyé un message à James, lui demandant de prolonger la garde sans vraiment lui en avouer la raison. S'il savait ce que j'affrontais, nul doute qu'il chercherait à se saisir de l'opportunité pour l’emmener loin de moi et de me priver des éclats de rire du petit garçon, et il aurait toutes les raisons de le faire. Le temps m'est désormais conté, et si je ne me décide pas à sortir de ce tourbillon, je le perdrais à nouveau. Tout comme ce travail, pour lequel je suis aux abonnés absents depuis deux jours. L'appel d'Evan n'y aura rien changé lui aussi. Allongée sur le canapé, presque inerte, je sursaute par les quelques coups donnés sur la porte d'entrée. Mon regard se dirige instantanément vers le hall, et il me faudra plusieurs secondes avant de daigner me lever, le coeur battant. Je crains cette présence, et je ne suis pas sûre de vouloir savoir qui se trouve là. Je me pince les lèvres, remplissant mes poumons d'une bonne dose d'oxygène avant de saisir la poignée. Mon air faussement surpris n'aura peut être pas d'impact sur un Cade visiblement inquiet, et dont je fais mine de ne pas comprendre la visite. "Salut" lançais-je d'une voix douce mais incertaine. Plusieurs jours plongée dans le mutisme, j'en avais presque oublié cet effet. Il s'immisce à l'intérieur, sans même que je n'ai le temps d'y inviter, probablement certain que je trouverais une excuse pour le rembarre bien assez vite. Fort heureusement, j'ai tout de même fait le choix de m'habiller, une tenue bien loin de l'élégance dont je me dois de faire preuve au travail, et mes cheveux sont relevés dans un chignon décoiffé. Je referme la porte, et me dirige vers la cuisine, fuyant déjà presque sa silhouette. "J'm'attendais pas à ta visite, surtout à cette heure-ci". Il faut dire qu'être chez moi à 15h un jour de semaine relevait de l'impossible dans mon quotidien. J’espérais qu'il ne s'attarderait pas trop sur ce détail." Hmm...j'suis désolée, j'ai malheureusement plus grand chose à boire" mentionnais-je en regardant faussement le fond du frigo qui semble avoir été dévalisé. Un moyen de diversion pour ne pas avoir a affronter son regard, mais qui ne pourra pas durer bien longtemps malheureusement... "J'allais justement aller faire quelques courses"
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Lun 8 Fév 2021 - 14:29 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah Trois jours s’étaient écoulés depuis que Cade avait raccompagné Savannah chez elle après une sortie au restaurant à l’atmosphère plutôt mitigée. Et trois jours qu’il ne l’avait pas revu. Si son comportement lui avait semblé étrange l’autre soir, il se posait désormais pas mal de questions, alimentées par son absence, et surtout par son manque de nouvelles. La jolie blonde avait répondu à quelques-uns de ses messages et puis…plus rien. Silence radio. Plus un seul texto et elle semblait esquiver le moindre de ses appels. Il avait pourtant insisté en lui laissant plusieurs messages vocaux, dont le ton se faisait de plus en plus inquiet. Du simple et bref – S’il te plait… rappelles moi ! au plus explicatif quoique néanmoins hésitant – Je sais que tu traverse une période difficile… Tu n’dois pas rester seule. Sav… rappelles moi. J’peux venir quand tu veux… Ces jours là, Cade n’avait pas pu faire autrement que d’aller bosser, de manger et de dormir mais il guettait son portable avec fébrilité. Lorsqu’il se trouva seul chez lui à boire un verre, les yeux rivés sur l’écran, il ne pu s’empêcher de relier son silence à cette conversation qu’ils avaient eu sur le port. Lui en voulait-elle à ce point d’avoir été trouver Campbell pour lui dire ses quatre vérités ? Et cet accident qui l’avait cloué sur place ? Avait-il été si aussi choquant ? Quelle que soit la raison qui poussait Savannah à faire la morte, Grimes restait persuadé qu’elle flottait dans un moment de pessimisme, une période noire qu’il avait récemment connu. Outre le deuil qu’elle portait, il ne comprenait pas pourquoi elle ne lui répondait pas alors qu’il était ouvert pour l’aider et qu’il le lui avait déjà prouvé. D’un geste affirmé, il attrapa son téléphone et n’eut qu’à rappeler le dernier numéro composé… « C’est le portable de Savannah. Laissez un message. » Le BIP sonore qui suivait était devenu insupportable. Cade ferma les yeux et raccrocha en reportant son regard à travers la vitre de sa fenêtre. Il ne restait plus qu’une seule chose à faire…débarquer chez elle pour la secouer un peu.
Il était censé bosser cet après-midi là. Une autre mission l’attendait et ce petit fils à papa qu’il avait pour élève allait devoir patienter pour recevoir sa 4e leçon d’auto-défense, payée par sa gentille môman. – M’en veux pas mais j’ai un truc important à faire, j’peux te laisser reporter mes séances.. ? Pour ça, Elie était arrangeant et ne lui en tenait jamais rigueur. L’efficacité de Cade n’était plus à prouver dans ce boulot et il pouvait se permettre de prendre quelques heures de temps en temps sans être débordé à son retour. Il grimpa au volant de sa voiture qui vrombit en s’éloignant. Il devait être près de 15h quand il tambourina à la porte de l’appartement de Savannah presque certains de l’y trouver malgré le jour et l’heure. Si elle n’était pas chez elle, il n’hésiterait pas à se rendre à son bureau, peu lui importait qu’il lui faille attendre la fin d’une réunion, ou que Campbell se trouve dans les parages. Il ne tenait plus. Il fallait qu’il la voit pour comprendre ce qui se passait. Grimes ne patienta pas bien longtemps avant que la porte ne daigne s’ouvrir sur une Savannah à la mine blanchâtre. Il ne dit rien et ne faisait que constater qu’elle allait mal. Il n’y avait qu’à voir ce regard impénétrable et sa tenue pour réaliser qu’elle était sous l’eau. – Hey. Finit-il par lancer posément mais concrètement sans la lâcher des yeux. "Salut" Woaw, ça manquait grandement de l’enthousiasme flamboyant qu’une jeune femme ressentait quand elle voyait son Prince charmant ! Après l’avoir toisé pour ce piteux accueil et ces trop nombreux appels restés sans réponse, Cade jeta un œil à l’intérieur et décida de pousser légèrement la porte pour pénétrer à l’intérieur. L’état de son appartement lui donnerait d’autres indices et lentement, pas après pas, il scruta autour de lui comme s’il s’en donnait totalement le droit. "J'm'attendais pas à ta visite, surtout à cette heure-ci". Quand il se tourna vers Savannah, elle avait déjà pris la direction de la cuisine, comme si elle voulait éviter un face à face trop évident. – Et moi j’m’attendais pas à ce que tu sois chez toi. Surtout à cette heure-ci.
Ce petit jeu de non-dits et de qui-va-commencer ne l’amuserait pas bien longtemps. D’autant plus que la jolie blonde semblait être la dernière à vouloir parler. " Hmm...j'suis désolée, j'ai malheureusement plus grand chose à boire" Elle plaisantait ? Il n’était pas là pour boire ! Grimes fronça les sourcils et l’observa qui continuait son manège pour éviter le sujet. Elle avait pourtant parfaitement conscience qu’il était là pour elle et pour tenter de la raisonner. "J'allais justement aller faire quelques courses" Il s’approcha alors d’elle et posa ses deux mains sur ses bras comme pour lui interdire de se sauver, aussi bien physiquement que psychologiquement. – Oh je pense que les courses peuvent attendre. Sav… arêtes ça. Il capta son regard, ou du moins, il essayait de le faire. – Et dis moi c’que j’peux faire pour toi. Parce que visiblement, tu ne vas pas bien. Il n’y avait qu’à voir la pénombre dans cet appartement, son regard paumé et ses réactions complètement vides de sens. Il ne la reconnaissait pas. – Tu réponds plus au téléphone, tu n’vas pas travailler…même ton grand projet de déménagement te passe au-dessus de la tête. N’essaie pas de mentir.
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
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| Don't try to change my mind Cade & Savannah Je me laisse complètement submerger par le passé, réfutant cette vie que je menais aisément jusqu'à présent, comme si elle ne m'appartenait soudainement plus. Ma conscience me rattrape, et son pouvoir est incommensurable.Je ne cherche pas à y échapper, parce que c'est finalement tout ce que je mérite, d'où ce dont à quoi je peux prétendre et c'est probablement ce qui me pousse à foutre en l'air tout ce que j'étais parvenue à obtenir jusqu'alors. Une vie de famille, rythmée de rires et de délicates attentions avec Mathis, une carrière en éveil grâce au retour d'Evan dans ma vie, mais aussi une relation amoureuse auprès d'un homme qui n'avait jamais cherché à en être, mais qui prenait toujours plus de place dans ma vie. Je lâche prise, tournant le dos à ce qui constituait mon bonheur, espérant vainement que cela suffira à me mettre à dos toutes ces personnes qui attendent encore beaucoup de moi. Je comprends cependant que cela ne sera pas facile. La sonnerie de mon téléphone me le rappelle bien trop souvent dernièrement.Et ignorer la plupart des appels ne servira qu'à alimenter les différentes spéculations qui se forment dans leurs esprits. Les coups que subit ma porte d'entrée en sont bien la preuve alors que je l'observe avec attention, mais surtout une grande méfiance. Je pourrais très bien me contenter de rester silencieuse, attendant le départ de mon visiteur du moment, mais je devine déjà ce qu'il en est. Cade. Mon visage se baisse un instant face à cette porte close qui nous sépare. Ma main se relève avec fragilité, comme si je pouvais sentir sa présence malgré tout. Cet homme que je ne connais que trop bien pour son impulsivité et sa capacité à répondre à tout ce qui lui passe par la tête, se foutant bien des règles. Ne pas ouvrir cette porte maintenant pourrait très bien le pousser à la défoncer le soir-même, et je compte sur mes compétences de comédienne pour noyer le poisson, en espérant que cela suffira à lui faire oublier mes dernières frasques.
Pourtant, cette simple salutation que je suis capable de lui livrer est déjà peu convaincante face à un Cade qui m'observe sous tous les angles. Je n'ai pas le temps de l'arrêter que son corps a déjà effleuré le mien, ignorant presque ma présence sur le pas de la porte afin de s'assurer qu'il parvienne à pénétrer à l'intérieur. Je soupire, devinant déjà le terrible échange qui nous attend et face auquel je me dois de rester positive et stoïque. La porte refermée, je l'observe regarder avec une attention particulière la pièce, comme si cette dernière pourrait lui livrer une partie des réponses qu'il attend de moi. Elle n'a cependant pas subi de changement depuis l'autre soir. Aucun jouet qui traîne à l'horizon pour autant alors que Mathis aurait dû être de retour, ma boîte à "souvenirs" a retrouvé sa place initiale, rangée à l'abri des regard, seul le flacon d'anti-dépresseurs traîne sur un coin du plan de travail, oublié par inadvertance. Je tente d'interrompre sa mission d'inspection en lui faisant remarquer une visite que je n'attendais pas à un moment pareil de la journée, un reproche partiellement déguisé, comme si je cherchais juste à faire la discussion. Est ce que le jeune homme se sentirait pour autant toucher par une quelconque gêne? Bien sûr que non, il surenchérit "– Et moi j’m’attendais pas à ce que tu sois chez toi. Surtout à cette heure-ci. " Ma tête qui disparait derrière la porte du frigo, ignorant ce qui s'apparente pourtant à une pseudo question. Je n'aurais pas sa force pour un duel présentement, alors je me dois de rester le plus calme et indifférente possible, sachant tout de même que cela ne suffira jamais pour quelqu'un comme ce cher Grimes. Je sors les banalités d'usage, souhaitant éloigner la tension palpable entre nous. Dans un moment de lucidité, je comprends cependant que je ne parviendrais pas à jouer ce petit jeu plus longtemps, et je m'affaire à trouver là une petite excuse qui bien évidemment ne sera pas recevable pour le faire partir. Je me relève, remarquant sa silhouette déjà bien trop proche de la mienne, alors que ses mains sont venues se loger sur mes bras, dans une indifférence certaine. – Oh je pense que les courses peuvent attendre. Sav… arêtes ça. Je fronce les sourcils, feignant de ne pas comprendre le sens de sa phrase. "Arrêter quoi?" osais-je demander, comme s'il en rajoutait des tonnes. Comme si c'était lui qui perdait la tête– Et dis moi c’que j’peux faire pour toi. Parce que visiblement, tu ne vas pas bien. Et ces mots qui me percutent, à nouveau, ne devinant pas un seul instant combien ils peuvent être nocifs et capable d'éveiller le pire en moi. C'est exactement ces derniers que j'ai cherché à éviter en faisant taire ce secret, en refusant de le partager avec mes proches. Je ne veux pas pitié, je ne veux pas qu'on me traite comme la victime, alors que je suis celle qui a commit le meurtre. La colère me gagne petit à petit, par ma gestuelle et mes traits qui se soulignent d'avantage. Une partie de moi veut pouvoir se blottir contre lui, trouver le réconfort nécessaire pour surmonter tout ça, mais l'autre, elle...Elle se montre bien plus virulente et intrusive, refusant de laisser entrer une once d'émotion dans mon esprit. Je cherche à me défaire de son emprise soudainement, comme s'il se positionnait désormais comme l'ennemi en osant me parler ainsi." Je-vais-bien!"articulais-je avec exagération alors que l'émotion cherche déjà à s'emparer de moi par ce simple mensonge. – Tu réponds plus au téléphone, tu n’vas pas travailler…même ton grand projet de déménagement te passe au-dessus de la tête. N’essaie pas de mentir. Je me passe une main sur le front, piétinant face à l'agitation qui monte finalement en moi. Prétendre qu'il a tord sonnerait comme un mensonge supplémentaire, qui cette fois est rapportée par des faits bien trop concrets. "Et alors quoi? T'es venu ici pour m'faire la moral? Pour jouer ton foutu rôle de super-héros? Ou celui de mon père peut-être?" Je hausse les sourcils, cherchant probablement à le provoquer en espérant que cela puisse assez vite le blesser et précipiter son départ "J'te remercie pour ton dévouement, mais j'n'ai pas besoin de ton aide"lâchais-je avec une certaine différence alors que je me décide à pivoter légèrement pour attraper le verre d'eau que je mettais préalablement servi, trempant à peine mes lèvres dans ce dernier pour donner le change.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Mer 10 Fév 2021 - 15:48 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah Quand il avait refermé la porte de l’appartement de Savannah l’autre soir, Cade avait bien compris qu’elle avait besoin de rester seule. Ce qu’il n’avait pas prédis en revanche, c’était qu’elle veuille le rester si longtemps et qu’elle ne daigne même pas décrocher son téléphone pour lui donner des nouvelles. La période de deuil était compliquée, il le savait, et chacun la gérait à sa façon. Pour autant, il avait du mal à admettre qu’elle le laisse derrière pour s’enfermer dans des pensées macabres et des souvenirs nostalgiques. Au fond, l’ex agent fédéral avait bien du mal à se retenir de débarquer chez elle pour la serrer dans ses bras et lui faire sentir sa présence. Elle voulait du temps, il lui en donnait, mais l’impatience avait fait place à l’inquiétude. Depuis qu’il formait officiellement un couple, Grimes n’était jamais resté plus de deux jours sans un appel, un message, ou bien une visite surprise qu’il avait apprit à aimer. La jolie blonde faisait maintenant bien partie de son quotidien et ce dernier lui semblait complètement morne et vide de tout enthousiasme. Il jugeait à présent qu’elle passé assez de temps à se morfondre. Il était l’heure de passer à la phase suivante.
Quand elle ouvrit la porte, Savannah n’eut aucune émotion sur le visage. Pas un sourire, pas un soupir. Rien. Absolument rien qui indiquait ce qu’elle pensait de sa venue, en pleine après-midi, un jour de semaine. Cade planta pourtant le décor très rapidement. Ce manque d’entrain, cette coiffure peu soignée, cette tenue plus confortable qu’apprêtée… tout faisait état de sa décadence. Il l’observa quelques petites secondes avant de s’empresser de mettre un pied à l’intérieur, décidé. Il fallait qu’il entre avant qu’elle ne trouve une raison peu valable pour refermer cette porte et pour éviter de l’affronter, lui et la réalité. Ses yeux verts balayèrent la pièce à vivre où des cartons étaient encore empilés les uns sur les autres, témoins oubliés du projet de Savannah. Rien de plus ne trainaient. Peu de choses qui pouvaient l’alerter sur le comportement peu actif de la jolie blonde. Néanmoins, sa question et cette façon de contourner le sujet parlaient pour elle. – Et moi j’m’attendais pas à ce que tu sois chez toi. Surtout à cette heure-ci. Le boulot, même avec son patron-ex, aurait pu l’aider à se sortir quelques idées de la tête et si elle n’était pas déjà partie loin dans ce tunnel sombre, elle s’en serait rendu compte. Reprendre ses habitudes et apprécier le présent, le plus vite possible, est la meilleure façon de lutter contre la gifle que le passé peut administrer parfois ! Grimes se heurtait à de l’indifférence très pénible et il n’attendit pas pour mettre les pieds dans le plat. Lui ouvrir les yeux et l’aider. C’était le plus important et avec la volonté de ne plus la lâcher, il s’y confronta concrètement. "Arrêter quoi?" Le déni de sa condition était particulièrement redouté par un Cade qui, les mains sur ses bras, tentait par un regard de lui transmettre toute sa lumière. – Et dis moi c’que j’peux faire pour toi. Parce que visiblement, tu ne vas pas bien. Ca y’est. Il avait prononcé les mots fatals. Et ce truc qui naissait dans les yeux de Savannah lui montra qu’elle réagissait. Elle n’allait pas s’écroule. Elle ne pleurerait pas pendant des heures dans ses bras. Elle ne fléchirait pas, ou du moins, pas aujourd’hui. Il connaissait cette expression. Il l’avait déjà vu grandir et transformer son si joli regard en un vague de colère qui ne tarderait pas à agir pour elle. Elle se défit de son emprise là où il aurait aimé qu’elle s’y accroche. " Je-vais-bien!" Articula t-elle comme si elle voulait ancrer ça dans un crâne qui était déjà convaincu du contraire. Il ne se démonta pas. – Tu réponds plus au téléphone, tu n’vas pas travailler…même ton grand projet de déménagement te passe au-dessus de la tête. N’essaie pas de mentir. La mettre face à des vérités pourrait peut-être la faire percuter bien qu’il n’y compte pas vraiment. Il oublia volontairement d’ajouter le fait qu’elle lui manquait. Que la Savannah Williams joyeuse, sexy et percutante manquait à sa vie. "Et alors quoi? T'es venu ici pour m'faire la moral? Pour jouer ton foutu rôle de super-héros? Ou celui de mon père peut-être?" Cloué sur place, il la fixait en essayant d’interpréter ces derniers mots. Elle réagissait. C’était une bonne avancée. Seulement, ce n’était pas la direction qu’il pensait emprunter en engageant la conversation. La voir évoquer son père prouvait quand même qu’il avait raison de miser sur un deuil compliqué à vivre. Restait plus qu’à la laisser continuer en espérant qu’elle s’en rendrait compte. – Sav… commença t-il avant qu’elle ne lui coupe la chique. "J'te remercie pour ton dévouement, mais j'n'ai pas besoin de ton aide".
Il n’était pas là pour jouer au super-héros. Mais si elle le voyait comme ça alors il acceptait d’endosser le rôle, pourvu que ça l’aide à réaliser qu’elle était sur une pente glissante et qu’elle pouvait malgré tout se raccrocher à lui. Son agressivité poussa Grimes à prendre un peu de distance alors qu’il restait immobile et se passa la langue sur les lèvres… - T’oublies pas quelque chose ? En trois pas, il atteignit le meuble sur lequel était posé le flacon orangé. Il l’attrapa et le secoua entre son pouce et son index, toisant Savannah et reculant lentement mais sûrement vers l’évier de la cuisine. – Ca, ça prouve que tu as besoin de mon aide ! Sans doute le geste de trop mais celui qui soulignera sa détermination à lui redonner le sourire. Cade ouvrit l’eau, retira le couvercle de la boite et les cachetons tourbillonnèrent au fond du siphon. – Je m’fous complètement de ce que tu penses là tout d’suite ! On va faire en sorte que tout ça soit derrière toi, le plus vite possible ! J’refuse de te laisser pleurnicher toute la journée dans le noir comme une gamine au cœur brisé !
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Jeu 11 Fév 2021 - 9:20 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah En le laissant passer le pas de la porte, je devine que le pire reste à venir. Cet homme qui parvient généralement à faire ressortir le meilleur de moi détient également les armes pour me sortir de ma zone de confort. S'il y a bien une chose que j'ai appris auprès de lui, c'est que l'indifférence ne parviendra jamais à se fier un chemin entre nous. Mon visage fermé lui en donne pourtant l'impression, mais cette sensation que de le voir dans un moment pareil résonne comme un déchirement que je parviens à dissimuler sans mal. Je n'ai pas envie qu'il voit ça, je n'ai pas envie qu'il tente de s'immiscer dans mon sombre quotidien, je ne connais que trop bien ses moyens de persuasion, et je suis persuadée que cette fois cela ne sera pas suffisant, et que cela ne fera que nous éloigner considérablement. Sa réponse me perturbe déjà, sans que je n'y accorde une belle réplique à mon tour. Les secondes en sa compagnie me semblent presque insurmontables, comme s'il me tardait de pouvoir reprendre mon souffle à nouveau. Son délicieux parfum sonne comme un supplice auquel je me refuse de me plier, gardant à l'esprit quoiqu'il arrive, ces motivations qui me poussent à me montrer si impassible.
Le calme doit être le maître mot. Ne pas susciter d'avantage la curiosité et simuler un simple comportement de fatigue devrait suffire à le rassurer et le pousser à quitter cet endroit qui m'est si intimiste ces derniers jours et que je refuse de partager. Ce sentiment d’oppression est tel que je m'affaire à trouver un prétexte débile capable d'écourter nos tendres retrouvailles. Mais sans plus attendre, cela sonne comme le début de cette conversation à laquelle je m'étais promis d'échapper. Je fronce les sourcils, niant dans un premier temps ses accusations qui restent pourtant suggestives. – Et dis moi c’que j’peux faire pour toi. Parce que visiblement, tu ne vas pas bien. Ces quelques mots résonnent au plus profond de moi, me rappelant ce passage tragique durant lequel ils ont été si souvent répétés, me poussant à me renfermer sur moi-même un peu plus à chaque fois. Ils ne révèlent que bien trop cet état, que je tente de nier par tous les moyens. Et c'est avec une colère perceptible que je viens à le contredire, refusant de qualifier mon état comme tel, même si tous les éléments sont là pour lui donner raison. La discussion se poursuit, les exemples aussi, et je sais que cette dernière ne sera pas prête de s'arrêter si je m'enferme dans le silence. Alors ce côté rebelle prend le dessus, prête à heurter sa fierté pour espérer retrouver cette quiétude dans laquelle j'aime m'enfermer. "Et alors quoi? T'es venu ici pour m'faire la moral? Pour jouer ton foutu rôle de super-héros? Ou celui de mon père peut-être?" Ce comportement que j'aurais moi-même adopté dans un tel contexte mais que je dénonce pourtant, et ce simple surnom dans sa bouche qui rend l'approche déchirante me poussera à reprendre la parole sans lui donner l'occasion de poursuivre. "J'te remercie pour ton dévouement, mais j'n'ai pas besoin de ton aide". Conclus-je en m'éloignant pour satisfaire une soif qui ne se manifeste que rarement depuis plusieurs heures.
Mes lèvres se déposent à peine sur le verre alors que mon regard ne quitte pas sa silhouette qui se déplace un peu trop aisément dans cette pièce. "- T’oublies pas quelque chose ?" Une réplique que je saisis que lorsqu'il attrape ce flacon malencontreusement oublié. Mon coeur se soulève alors qu'il s'empare de ce dernier, faisant naître en moi un flot d'émotions bien différentes les unes des autres. – Ca, ça prouve que tu as besoin de mon aide ! Ce côté agressif laisse place à une attitude quelque peu honteuse, et faussement calme, alors que je me dois d'éclaircir les choses pour dissiper ses doutes. "C'est pas ce que tu crois." Mes sourcils se relèvent alors qu’inconsciemment, j'ai déjà relâché mon verre et que je l'approche lentement, tentant de l'endormir pour espérer pouvoir récupérer ce qui m’appartient. Mais dans un geste complètement fou et impensable, il vient à en vider le contenu dans le fond de l'évier, provoquant chez moi un réaction des plus vives. J'observe la bonde avec un désespoir sans fin, réalisant soudainement qu'il vient de se débarrasser de la seule chose capable de soulager mes maux lorsque je ne serais plus en mesure de supporter la douleur que m'inflige cette vie."MAIS PUTAIN, mais....T'es complètement fou!" fis-je remarquer en tournant finalement le visage vers lui, le regard rempli de haine et d'une agitation jusqu'à présent étouffée. Cet acte sonne comme une trahison que je ne parviens pas à accepter, mes mains venant se poser sur le haut de ma tête alors que je tente de canaliser ma colère en fermant mes paupières. "Je m’fous complètement de ce que tu penses là tout d’suite ! On va faire en sorte que tout ça soit derrière toi, le plus vite possible ! J’refuse de te laisser pleurnicher toute la journée dans le noir comme une gamine au cœur brisé ! " Dans un geste impulsif et violent, ma main vient percuter le verre d'eau précédemment délaissé, le faisant voler en éclat contre le mur, espérant qu'il incite à un silence de la part de l'ancien agent. Le verre brisé parvient à me ramener à la réalité chaotique dans lequel je l'embarque, démontrant un comportement qu'il n'a jamais perçu chez moi "Tu penses me connaître hein? Tu penses qu'il s'agit simplement d'une petite baisse de moral... Tu sais absolument pas ce qui se passe dans ma tête..."lui-fis je remarquer en déversant ma haine au travers de mâchoires qui parviennent à peine à se détacher l'une de l'autre. Mes lèvres, presque tremblantes, le regard chargé, je poursuis. "J'suis fatiguée de faire semblant, fatiguée de devoir me justifier, ou de sourire Cade...J'mérite pas tout ça. Et j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille" lâchais-je, fermant finalement les paupières.
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Ven 12 Fév 2021 - 13:15 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah Cade avait pu en voir des personnes dans un état de mal-être tel qu’elles s’enferment pour ne plus faire face à la réalité. Souvent, des drames les entourent. Et dans la majorité des cas, le temps et l’entourage parvient à panser toutes les blessures avant que de solutions plus dérangeantes ne soient prises. Il avait appris à s’armer contre toute émotion à l’égard de ces pauvres victimes. Son boulot le lui demandait et c’était bien l’une des rares règles qu’il exécutait sans broncher. La situation cette fois était bien plus délicate. Il ne menait aucune enquête pour savoir qui ou quoi était à l’origine d’un trépas. Et il n’était pas là pour poser de multiples questions qui se heurteraient à un vide sombre entourant péniblement l’atmosphère. Grimes était bien trop proche de Savannah pour rester de marbre et pour lui présenter un mur en guise soutien. Son état le touchait intérieurement, un manque et une inquiétude grandissante au fil des jours l’empêchaient de vivre son quotidien sans y penser. Cade admettait se sentir mal et ce sentiment l’avait conduit tout droit chez la jolie blonde. Un face à face ne pourrait que la secouer, peu importait ce qui se dirait ou ce qu’elle trouverait comme prétexte pour détourner le sujet. Car il avait bien comprit qu’elle sombrait petit à petit et qu’elle ne répondrait à aucun appel, ni à aucun message.
Ce visage, il ne le connaissait pas. Depuis qu’ils s’étaient retrouvés à Brisbane, il avait rencontré plusieurs facettes de Savannah Williams. La fière, la nerveuse, la joueuse, la Savannah sensible et la furieuse. Mais là, c’était de l’inédit. Et ce n’était pas pour lui plaire. Cette lueur dans ses yeux bleus avait complètement disparue et sa gaieté avait laissé place à une allure triste et morne. C’était pourtant bien elle qui amenait de la couleur d’habitude… Et que dire de ce ton de voix qui semblait si éloigné de ce qu’il connaissait, et qui raisonnait de façon si désagréable, le menant à penser que la discussion allait s’avérer compliquée. Ses premières tentatives, pourtant pleine de sens, furent vaines. L’approche tactile n’eut pas plus d’effet puisqu’elle s’en dégagea en lui affirmant qu’elle allait bien avec un air de lassitude énervé. "J'te remercie pour ton dévouement, mais j'n'ai pas besoin de ton aide" Grimes était néanmoins persuadé du contraire. Elle avait besoin de toute l’aide qu’on puisse lui accorder et il était prêt à se jeter dans ce rôle là bien qu’il n’en était pas adepte. Il ne s’agissait plus de pitié… il s’agissait de la sauver ! Cette boite négligemment posée sur le meuble était un indice de cette décadence que Cade ne pourrait laisser passer. Il était clairement hors de question qu’il la laisse s’enfoncer avec des médocs, peut-être prescris par un psy, qui la rendrait aveugle à toute autre option que celle de dormir pour soi-disant se sentir mieux. Il ne la laisserait pas s’empoisonner comme ça ! Il ne la laisserait pas faire. Comme il le faisait habituellement, Cade agit immédiatement, et sans réfléchir aux conséquences. Il attrapa la boite de cachetons et la vida dans l’évier en ouvrant l’eau pour s’assurer qu’elle ne puisse pas les récupérer dans le bac si elle pliait sous une rechute ou un manque. "C'est pas ce que tu crois." Avait-elle prononcé vaguement pour sa défense. Cade n’était pas dupe. Il ne sourcilla pas et balança le pot orangé vide sur le côté en relevant les yeux sur une Savannah hors d’elle et presque méconnaissable. "MAIS PUTAIN, mais....T'es complètement fou!" Il resta pourtant stoïque et ne s’emmêla pas les pinceaux entre la douleur que ça lui faisait de la voir dans cet état, et ce qu’il devait faire pour l’aider ! Il se montra impassible et déterminé. "Je m’fous complètement de ce que tu penses là tout d’suite ! On va faire en sorte que tout ça soit derrière toi, le plus vite possible ! J’refuse de te laisser pleurnicher toute la journée dans le noir comme une gamine au cœur brisé ! "
Sa réaction ne se fit pas attendre et le verre d’eau valsa à travers la pièce. Les sourcils froncés et quelque peu surprit par cet accès de colère qu’il ne lui connaissait pas si virulente, l’ex agent fédéral resta silencieux. Pourvu qu’elle se rende compte de ce geste et du niveau de désespoir qu’elle venait d’atteindre en voyant son remède « miracle » disparaitre au fond du siphon. "Tu penses me connaître hein? Tu penses qu'il s'agit simplement d'une petite baisse de moral... Tu sais absolument pas ce qui se passe dans ma tête..." Ses pupilles dilatées et ses lèvres presque tremblantes firent monter comme une pression supplémentaire dans le corps de Cade. Il réalisait que de simples mots ne parviendraient pas à la ramener à la surface et que le problème était bien plus profond que ce qu’il pouvait imaginer. – C’est bien ça le problème mais si tu m’éclairais un peu, j’pourrais faire quelque chose ! Cette fois, il haussa légèrement le ton et la toisa comme s’il voulait lui enfourner ça dans le crâne. "J'suis fatiguée de faire semblant, fatiguée de devoir me justifier, ou de sourire Cade...J'mérite pas tout ça. Et j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille" Mais de quoi parlait-elle ?! Il avait du mal à la suivre…S’agissait-il encore seulement du deuil de son père ? Ou de leur relation qui avait certes connu des rebondissements mais qui était stable depuis plusieurs semaines ? Elle faisait semblant ? Mais de quoi ? Il laissa flotter ce moment où il tentait de trouver les réponses qu’elle ne voulait pas lui donner, en l’observant. Il serra finalement les dents et hocha négativement de la tête. – J’peux pas faire ça… La laisser tranquille. Partir et l’abandonner dans cette détresse désormais bien visible. Mais que faire alors ? Il se tourna de nouveau contre l’évier et y appuya ses poings. Là, il baissa la tête, ferma les yeux et soupira pour se donner le temps de réfléchir et trouver un moyen de la convaincre qu’elle avait besoin de lui. – Prends quelques affaires. Il se tourna vers elle. – J’te poserai aucune question. Si tu veux pas parler, j’t’y obligerai pas. Mais j’te donne ma parole…j’ferai tout pour que ça aille mieux ! Il se décolla de ce meuble et fit quelque pas dans l’intention de l’aider à rassembler quelques vêtements dans un sac. Il l’emmènerait, loin s’il le fallait, il lui ferait oublier ce moment et, il se le promettait, tout ce qu’il y avait derrière aussi !
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| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
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| Don't try to change my mind Cade & Savannah La présence de Cade dans mon appartement est loin d'apaiser mes tourments, bien au contraire. Par un simple regard il parvient à alimenter le feu en moi, a intensifier cette souffrance que je m'impose, celle de devoir m'en éloigner sans plus attendre. Je savais pourtant que je devrais un jour confronter son inquiétude, et ma volonté de le rassurer est rapidement mise à mal face à ces mots qu'il m'imposent et qui ne font que rendre plus concret mon état actuel. Cet état passif que j'ai si souvent arboré ces dernières semaines n'est plus, et chaque remarque que me lance Cade est destinée à me bousculer, et à me faire réagir. Et il est parvient. Mon attitude est à craindre plus que jamais, s'apparentant à une sorte de tsunami, aspirant la vague, nourrissant celle-ci par tous les éléments qui se sont déroulés dernièrement, et que j'ai alors encaissé dans un mutisme absolu, pour finalement se retrouver à exploser le décor et soulager toute cette pression accumulée. Cette vague n'épargnera pas Cade, il sera au premier plan pour la subir, incapable de l'expliquer pour autant. Parviendra t-il à croire qu'elle résulte d'un deuil duquel je ne parviens pas à échapper? Ou d'une désillusion face à son altercation avec Evan qui me pousse à vouloir le faire sortir de ma vie? Les hypothèses sont nombreuses, mais aucune ne peut parvenir à justifier de telles conditions. Et si je pense avoir encore un semblant de contrôle sur la situation, la vision de Cade, agitant les anti-dépresseurs sans ménagement suffit à me détacher de cette insolence pour entrer dans une pseudo négociation, je suis prête à lui dire ce qu'il souhaite entendre afin qu'il la relâche. Il n'attendra pourtant aucune de mes explications de ma part pour en vider intégralement le contenu, me laissant littéralement anéanti par ce geste. Pas parce qu'une dépendance est venue alimenter mon quotidien, mais parce que ces cachets étaient la dernière solution pour me sortir de cette situation désastreuse. Et bien que jusqu'à présent je sois parvenue à me convaincre que je pouvais tomber encore plus bas, et donc les rendre encore plus utile, la simple idée de devoir faire des démarches à nouveau pour m'en procurer me semble impossible dans mon état actuel. Ma réaction ne se fait pas attendre, et Cade se dresse comme le coupable de mon malheur, ne mesurant pas un seul instant l'impact de son geste.
Mon regard chargé ne l'est que par cette colère soudaine qui me fait perdre toute raison, et je peine à relativiser, encore plus écoutant cette voix lointaine, celle de Cade. "Je m’fous complètement de ce que tu penses là tout d’suite ! On va faire en sorte que tout ça soit derrière toi, le plus vite possible ! J’refuse de te laisser pleurnicher toute la journée dans le noir comme une gamine au cœur brisé ! " Il est dans le déni complet. Comment peut-il penser pouvoir arranger les choses? Comment peut-il qualifier mon attitude d'un petit caprice passager? Il sous-estime l'étendu des dégâts, et mon geste désemparé parviendra à le mettre face à la réalité, celle dans laquelle la Savannah qu'il a connu n'est plus qu'un lointain souvenir. Je parviens enfin à lui ouvrir les yeux, à lui faire entendre combien je suis déjà trop loin. "Tu penses me connaître hein? Tu penses qu'il s'agit simplement d'une petite baisse de moral... Tu sais absolument pas ce qui se passe dans ma tête..." Ma gorge qui se noue à ces quelques mots, me rappelant immédiatement les raisons de de chaos, et que je n'ai pas l'intention de partager, que ce soit avec lui, ou avec d'autres. Mon regard n'a plus peur de croiser le sien, assumant sans plus attendre l'image de ce désastre que je suis devenue. – C’est bien ça le problème mais si tu m’éclairais un peu, j’pourrais faire quelque chose ! Je feigne un sourire faussement ironique, témoignant de l'anxiété du moment, avant de retrouver son regard et de relever les sourcils. "Mais tu n'peux pas!" Je sais que cette donne n'était pas recevable pour quelqu'un de si persévérant et bienveillant que lui, mais il devait pourtant s'y soumettre. Je ne suis pas l'une de ses victimes en attente de réponse, il n'y a rien qui puisse changer la donne de mon côté, mon destin est scellé depuis déjà bien trop longtemps. Il doit l'accepter, tout comme je l'ai fais. Je lâche un sourire en baissant le visage, reprenant un air plus calme pour poursuivre. "J'suis fatiguée de faire semblant, fatiguée de devoir me justifier, ou de sourire Cade...J'mérite pas tout ça. Et j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille" Mes propos restent vastes, et j'ai pourtant l'impression de déjà trop en dire. Cela ne fait que nourrir sa curiosité, et je m'échappe de cet échange en me tournant vers le plan de travail, repliant un torchon qui trainait là pour attendre patiemment qu'il se fasse une raison et qu'il cède à ma demande. "J’peux pas faire ça… " Son souffle désemparé me laisse un instant l'espoir que tout ça puisse finalement s'arrêter, comme s'il était rappelé à la raison, les quelques secondes de silence l'alimentent, faisant redescendre peu à peu la pression en moi alors que je sens sa silhouette s'éloigner sans relever pour autant le regard. – Prends quelques affaires. Mon air surpris s’évanouit dès lors que ses yeux se posent à nouveau sur moi. Une grande désillusion, pourtant si prévisible face à un homme si acharné. – J’te poserai aucune question. Si tu veux pas parler, j’t’y obligerai pas. Mais j’te donne ma parole…j’ferai tout pour que ça aille mieux ! Ces mots me crèvent le coeur, me rappelant les raisons pour lesquelles je me suis attachée à lui. Mon corps vient finalement lui couper la route en se plantant devant lui, ma main est venue se poser sur son torse, pour l'empêcher d'aller plus loin, et l'espace d'une seconde, je ressens tout, je m'imprègne de cette sensation de me sentir vivante par l'effet qu'il provoque en moi, un électrochoc que mon esprit s'affaire à oublier sans plus attendre. Je dois frapper plus fort. Et si je m'obstinais jusqu'alors à le protéger, je comprends que je vais devoir me montrer bien plus cruelle pour espérer le voir me tourner le dos. Je sais ce que j'y joue, et l'idée de le perdre suffit à me rappeler l'aspect définitif que je peux infliger, mais que je mérite sans plus attendre.
Mon regard se perd sur mes doigts dans un moment de flottement, nécessaire pour me donner le courage de me lancer à corps perdu dans cette bataille, un moment d'hésitation peut-être, avant mes iris ne retrouvent les siennes, rempli d'une fausse indifférence. "Et depuis quand tu t'intéresses à ce que je peux ressentir? Penser, ou même faire?" Ma main retombe le long de mon corps, et je mets l'énergie nécessaire pour peser mes mots, prête à poursuivre sans chercher à le ménager. "T'as été attrapé mon patron, te foutant bien de c'que j'pouvais en penser, de cette promesse que t'avais pu m'faire quand on était chez toi. Tu t'es pas soucié un seul instant que ça puisse ruiner ma carrière, que j'puisse me retrouver sans boulot, incapable de subvenir à ma famille....Que je puisse en perdre la garde de Mathis!"Les mots s’enchainent, sans que je n'ai à chercher bien loin. Des reproches que je lui avais plus ou moins soufflés, mais qui prenaient vie sous un air dramatique désormais. Je reprends mon souffle. "...Et cette maison aussi." Un sourire nerveux qui se loge sur mes lèvres alors que je reporte mon attention sur lui, claquant ma langue sur mon palais. "Évidemment, ca t'importe peu, puisque tu t'sens pas concerné un seul instant par ce projet. T'as même jamais cherché à nous imaginer un jour ensemble dans ce taudis." Je relève les sourcils en hochant doucement de la tête, me pinçant finalement les lèvres sans quitter ses yeux. "Mais comment pourrais-tu te projeter dans une maison avec moi alors que t'es incapable d'accepter la vie qu'je mène. Une semaine sur deux tu disparais de la circulation, comme si te retrouver avec nous était une sorte de torture "soulignais-je avec un air de dégoût. "Et tu débarques après, comme si de rien était. T'es là pour les moments qui t'arrangent... C'est pas comme ça que ça fonctionne. Quand on aime quelqu'un, chaque minute passée loin de l'autre doit être un supplice, et non un choix, surtout après autant de temps dans une relation.Mais peut-on seulement parler d'amour...?"Cette phrase me tord l'estomac. Je me sers de son manque de communication désormais, remettant en question tout ce que nous avions pu vivre par l'absence de déclaration de sa part. Et je me déteste de faire ça, mais je décèle qu'à cet instant, il perd pied, impacté par toutes ces pensées que je n'ai jamais pris le temps de partager avec lui, parce qu'à l'époque, ce n'était pas si important....Aujourd'hui, ca me sert d'arme, et je sais combien son égo va en être touché, puisqu'il sera probablement incapable d'y répondre, par simple fierté. Je finis alors par l’abattre d'un dernier coup "Tu veux être là pour moi ? C'était avant que j'avais besoin d'toi...Et t'étais pas là. J'ai accepté toutes tes requêtes depuis qu'on s'est retrouvé dans cette chambre luxueuse. Alors je t'en supplie, c'est à toi de faire la même chose cette fois. Laisse-moi."
Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
| | | | (#)Lun 22 Fév 2021 - 14:48 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah Un décès, surtout celui d’un parent, était quelque chose de difficile à accepter. Grimes le concevait et bien qu’il n’y avait pas fait face personnellement, il avait déjà été témoin de toute sorte de réaction quand lui-même devait se barricader, devant les pauvres familles de victimes. Ce manque instantané qui naissait en même temps que le choc dans leurs yeux… Il s’en rappellerait toute sa vie. Pour autant, Savannah paraissait sombrer d’une toute autre façon. Est-ce qu’il était trop proche d’elle pour analyser son comportement et se persuader qu’il était normal ? Ou bien sa détresse était une réalité qu’il percevait tout à coup comme un problème à résoudre rapidement ? A l’intérieur, ça le tuait de la voir comme ça…fade et dépressive, alors qu’elle était habituellement une personne sur laquelle il pouvait miser pour le sortir de son morne quotidien. "J'suis fatiguée de faire semblant, fatiguée de devoir me justifier, ou de sourire Cade...J'mérite pas tout ça. Et j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille" Il avait bien du mal à comprendre. Qu’est ce qu’elle ne méritait pas ? Le départ précipité de son père ? Cette famille un peu délurée qui ne lui ressemblait pas ? La petite enfance de son fils qu’elle avait loupé et qu’elle tentait de rattraper tant bien que mal ? Ou encore…ce boulot régit par un ex qui en jouait un peu trop ? Quoi qu’il en soit, Cade était trop impliqué sentimentalement pour sortir de cet appartement et la laisser se remettre seule, si tant était qu’elle pouvait y arriver. – Prends quelques affaires. Grimes ne savait pas. Il ignorait quoi faire et espérait que ça ne se voit pas. Alors sans lui demander son avis, il prit l’initiative de vouloir partir et l’emmener aussi loin que possible. – J’te poserai aucune question. Si tu veux pas parler, j’t’y obligerai pas. Mais j’te donne ma parole…j’ferai tout pour que ça aille mieux ! Cette promesse…celle là, il la tiendrait !
Où ils iraient ? Peu importait. Cade était prêt à faire des kilomètres et crécher dans l’un des pires hotels qu’il ait connu si ça pouvait arranger les choses. Sauf qu’elle n’était pas prête pour une petite virée…Elle posa sa main sur lui pour freiner son entrain et il la regarda, essayant d’abord de lire dans ce silence. Et puis… "Et depuis quand tu t'intéresses à ce que je peux ressentir? Penser, ou même faire?" Les yeux ronds, il ne pu même pas répondre à ces questions. Elles lui traversaient le corps, tout comme le ton qu’elle employait. "T'as été attrapé mon patron, te foutant bien de c'que j'pouvais en penser, de cette promesse que t'avais pu m'faire quand on était chez toi. Tu t'es pas soucié un seul instant que ça puisse ruiner ma carrière, que j'puisse me retrouver sans boulot, incapable de subvenir à ma famille....Que je puisse en perdre la garde de Mathis!" Non… ils n’en étaient pas encore à reparler de ça ?! Pourtant si. Cette entrevue avec Campbell l’avait bien plus touché qu’il ne l’aurait pensé mais ses reproches étaient fondés. Elle parvint à lui faire naitre une boule dans la gorge alors qu’il ne parvenait pas à la lâcher du regard. "...Et cette maison aussi. Évidemment, ca t'importe peu, puisque tu t'sens pas concerné un seul instant par ce projet. T'as même jamais cherché à nous imaginer un jour ensemble dans ce taudis." Bien sûr qu’il se l’était imaginé. Néanmoins, toutes ses craintes concernant une vie de famille bien rangée faisaient bien vite surface quand il repensait à l’échec inné qu’il avait dans le sang. Il serra les dents. Ses mots étaient des gifles qu’il recevaient en pleine figure et qui lui envoyait le doux message de la culpabilité. "Mais comment pourrais-tu te projeter dans une maison avec moi alors que t'es incapable d'accepter la vie qu'je mène. Une semaine sur deux tu disparais de la circulation, comme si te retrouver avec nous était une sorte de torture. » Il dévia le regard, incapable de répliquer pour une fois. Seul un – Arêtes… sortit de sa bouche dans un souffle d’agacement avant qu’elle ne reprenne avec une vérité insoutenable.. "Et tu débarques après, comme si de rien était. T'es là pour les moments qui t'arrangent... C'est pas comme ça que ça fonctionne. Quand on aime quelqu'un, chaque minute passée loin de l'autre doit être un supplice, et non un choix, surtout après autant de temps dans une relation.Mais peut-on seulement parler d'amour...?" Elle allait loin. Trop loin. Ne lui avait-il pas démontré combien il tenait à elle ? N’était-il pas là encore, à chercher à la comprendre, à la secouer parce qu’il ne pouvait pas la laisser couler ?! Un lueur de colère s’éveilla dans le regard de l’ex agent fédéral. – STOP ! J’t’interdis de dire ça ! Si j’tenais pas à toi, crois-moi que j’aurai profité de toutes ces occasions de m’éclater et d’en avoir rien à foutre le lendemain en débarquant ici !!! Un peu comme c’que j’faisais avant de m’engager à ce qu’il n’y ait que toi, un putain de soir, parce que c’était c’que je voulais !!! Le ton montait malgré lui. Il en oubliait l’état de Savannah et même le fait que celui-ci la poussait certainement à lui envoyer toutes ces claques. En la regardant, impassible, la pression redescendait peu à peu. Au fond, si tout ça sortait c’était qu’elle devait en penser un peu…Et cette pensée finit de l’achever et lui fendait l’âme. – J’suis là pour toi Savannah. Ça, ça veut dire quelque chose ! Ca voulait dire qu’il était atteint par cette maladie là… Celle où les sentiments prenaient le dessus sur tout autre chose. Ses yeux se perdirent dans les siens. "Tu veux être là pour moi ? C'était avant que j'avais besoin d'toi...Et t'étais pas là. J'ai accepté toutes tes requêtes depuis qu'on s'est retrouvé dans cette chambre luxueuse. Alors je t'en supplie, c'est à toi de faire la même chose cette fois. Laisse-moi."
Ce n’est pas elle qui parle. Ce n’est pas cette fille pétillante à qui il s’était ouvert plus qu’à personne. Ce n’était pas cette jeune femme qui, d’un geste sur sa joue, était capable de faire battre son palpitant comme s’il allait bondir hors de sa poitrine. Ce n’était pas Savannah. Du moins, c’était ce qu’il avait envie de se mettre dans le crâne…et ce qui ne rentrait pas en écoutant ses critiques qui sonnaient trop vraies et comme enfouies depuis longtemps. Cade prit ses dernières phrases comme une requête qu’il était désormais difficile de rejeter. Il se passa nerveusement une main sur la bouche en observant l’intérieur avec inertie. Il ne pouvait pas la laisser. Il ne pouvait pas. – Okay… Chuchota t-il sans oser la regarder de nouveau. Il la contourna de quelques pas avant de se retourner. – Ne fais pas de connerie. Ton fils a besoin de toi. « Et moi aussi » aurait-il du ajouter. Ca lui brûlait les lèvres et pourtant, il se retourna, déterminé mais au fond, avec peine, et ouvrit la porte pour la refermer derrière lui. Il n’allait pas lui dire, non. Il allait lui prouver. Il allait la sortir de là, peu importe ce que ça lui couterait ! |
| | | ÂGE : 34 ans SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement) STATUT : Quand elle pensait parvenir un semblant d'ordre dans sa vie sentimentale, elle s'est retrouvée à dire "je le veux" à son plus vieil ami devant Elvis à Vegas MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème LOGEMENT : #218, BaySide POSTS : 15020 POINTS : 120 TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard. RPs EN COURS :
RPs EN ATTENTE : Nieves RPs TERMINÉS : James #1 △ James #2 △ James #3 △ Cade △ Matteo △ Colin △ Thomas △ James #4 △ Cade#2 △ Amal △ Cade#3 △ Carlisle △ Cade#4 △ Leah △ Joseph △ Nicolas △ Colin △ Gabriel △ Cade#5 △ Cade#6 △ Auden △ Cade #7 △ Cade #8 △ Seth △ Carlisle#2 △ Cade #9 △ Evan#1 △ Cade#10 △ Auden#2 △ Saül#1 △ Evan#2 △ Cade#11 △ Evan#3 △ Ivy △ △ Cody △ Cade#12 △ Family&Cade △ Cade #13 △ Evan#4 △ Cade#14 △ Ana △ Cade #15 △ Famiglia △ Cade#16 △ Cade #17 △ Evan#6 △ Auden △ Cade #18 △ Cade #19 △ Cade#20 △ Carlisle#3 △ Caelan#1 △ Axel#1 △ Axel#2 △ Cade#21 △ Cade#22 △ Cade#23 △ Auden#6 △ Cade#24 △ Cade#25 △ Cade#26 & Jackson #1 △ Basilius#2 △ Edison#1 △ Malik#1 △ Elijah#1 △ Ugo#1 △ Nephtys#1 △ Malik#2 △ Cade#27 △ Ugo#2 △ Penelope#2 △ Auden#7 △ Malik#3 △ Milena#1 △ Anastasia#4 △ Ugo#3 △Cade#28 △ Evan#7 △ Malik#4 △ Ugo#4 △ Cade#29 & Milena#2
FLASHBACK
2011 • Basilius#1
2012• Harold#1 △ Harold#2
2017 • Cade △ Evan#5
2022 - Janvier • Connor#1
Abandonnés :
- Spoiler:
AVATAR : Margot Robbie CRÉDITS : ©️ alaska DC : RAS INSCRIT LE : 10/05/2018 | (#)Mer 24 Fév 2021 - 13:44 | |
| Don't try to change my mind Cade & Savannah Je sais que la vision que je lui offre doit être insupportable. Mon attitude est à l'opposée de ce que je suis habituellement. L'amusement,l'ironie et la douceur ont disparu depuis bien trop longtemps, et c'est désormais un air impassible et un regard complètement vide de toutes émotions, qui s'invitent dans mon quotidien, mais aussi dans mes échanges avec l'ancien agent, témoignant de la gravité de mon état actuel. J'aurais aimé pouvoir épargner cette phase à Cade, j'aurais aimé avoir la force de prétexter un recul nécessaire momentané pour parvenir à l'éloigner le temps que je me remette, supposé qu'un jour je décide à me sortir là, mais il m'a vu chuter petit à petit, soulevant une inquiétude à laquelle il m'est désormais impossible d'échapper. Cet état de subordination se voit rapidement rattrapé par les quelques répliques de Cade mais surtout ses actes. Il me fait quitter cette zone de quiétude dans laquelle je cherche à m'enfoncer, provoquant une réaction sans précédemment en vidant la boite d'anti-dépresseurs sous mes yeux. Si pour lui il s'agit d'un acte héroïque, capable de me faire réaliser avec le temps que je n'ai pas besoin de ça pour me relever, c'est surtout à mes yeux une forme d'irrespect face à un événement pour lequel je continue de me recueillir encore aujourd'hui et à laquelle il ne donne aucune importance, puisqu'il ignore tous les faits. Il vient de foutre en l'air l'équilibre, celui qui me rendait apaisée et en phase avec ce que je me dois de subir. Il ne comprend pas, ne mesure pas un instant ce qui peut se passer dans ma tête. Il ne s'agit pas là d'un simple caprice passager, et il doit comprendre que ses belles paroles et sa belle gueule n'auront pour le coup aucun pouvoir. La ténacité de Cade n'est plus à prouver, et il refuse de lâcher prise, de me laisser le recul que je lui demande, sachant très bien que ce dernier ne fera qu'alimenter les pensées sombres qui s'imposent à moi. Je le supplie du regard, attendant qu'il fléchisse une bonne fois pour toute, mais cela ne fera que lui donner un regain d'énergie pour m'imposer un refus. – Prends quelques affaires. J’te poserai aucune question. Si tu veux pas parler, j’t’y obligerai pas. Mais j’te donne ma parole…j’ferai tout pour que ça aille mieux ! Son dévouement résonne comme une torture. Pourquoi ne se plie t-il pas simplement à ma volonté? Pourquoi rend-il les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà? Je ne prends aucun plaisir à me dresser comme l'adversaire du moment, je n'ai ni la force ni l'envie de me battre avec lui. Mais je sais exactement comment parvenir à le faire fuir, et pour ça, il faudra que j'opte pour une méthode bien plus radicale et surtout bien plus injuste. Il va falloir qu'il soit touché lui même dans son orgueil.
Ma main posée contre son torse, je suis touchée par une once d'hésitation. Je m'apprête à foutre en l'air ce que j'ai pris le temps de construire avec lui depuis nos retrouvailles en ville, a briser l'une des celles choses qui a donné du sens à ma vie ces derniers temps. Mais si c'est le prix à payer pour le protéger de moi-même, je suis prête à le faire. "Et depuis quand tu t'intéresses à ce que je peux ressentir? Penser, ou même faire?" Mon regard se balade à travers le sien, guettant la moindre réaction de sa part. Et le ton de ma voix devient presque aussi insupportable, générant un sentiment de haine pour accompagner la douleur que je lui inflige par mes mots. Il est entrain de fléchir, je le décèle, et si ça me tord l'estomac d'une part, cela ne fait que me pousser à poursuivre, encore et encore... Les faits que j'énonce ne sont pas si anodins. Ils ne sont pas sortis tout droit de mon imagination, ils proviennent de toutes ces petites erreurs qu'il a pu laisser dans notre histoire, et qui me servent aujourd'hui d'arme pour contrattaquer. Si les premiers mots sont difficiles à balancer, les autres s'enchainent dans mon esprit pour finir cracher entre mes lèvres. "...Et cette maison aussi. Évidemment, ca t'importe peu, puisque tu t'sens pas concerné un seul instant par ce projet. T'as même jamais cherché à nous imaginer un jour ensemble dans ce taudis." Je l'avais pensé. Évidemment que j'y avais songé. Non pas parce que j'attendais de lui un engagement immédiat, mais parce que Cade n'était pas du genre à laisser entrevoir un possible avenir ensemble, et qu'il ne se montrait jamais rassurant de ce côté, rien qui ne puisse encourager à me battre pour nous à ce sujet. Est ce que les choses changeraient un jour? J'en étais incertaine. Il pouvait me reprocher à l'heure d'aujourd'hui de baisser les bras, mais à quel moment avait-il fait des efforts sur lui-même pour surpasser tout ça? Pour se montrer encourageant et optimiste?"Mais comment pourrais-tu te projeter dans une maison avec moi alors que t'es incapable d'accepter la vie qu'je mène. Une semaine sur deux tu disparais de la circulation, comme si te retrouver avec nous était une sorte de torture. " Cette vérité qui sonne comme une torture, et que je n'avais jamais prit le temps d'évoquer dans un échange plus léger et avec les formes nécessaires – Arrêtes… Je n'arrêterais pas, et cette simple demande se dessine comme une faille sur laquelle j'ai bien l'intention d'appuyer, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus supporter la douleur que je lui inflige. Je me sers de son incapacité à s'exprimer librement sur ses sentiments pour le blesser à son tour."Et tu débarques après, comme si de rien était. T'es là pour les moments qui t'arrangent... C'est pas comme ça que ça fonctionne. Quand on aime quelqu'un, chaque minute passée loin de l'autre doit être un supplice, et non un choix, surtout après autant de temps dans une relation.Mais peut-on seulement parler d'amour...?"Mes mots deviennent insoutenables, soulevant la solidité d'une relation qui avait pourtant fait ses preuves avec le temps, mais qui n'a jamais eu la considération que j’espérais de sa part. – STOP ! J’t’interdis de dire ça ! Si j’tenais pas à toi, crois-moi que j’aurai profité de toutes ces occasions de m’éclater et d’en avoir rien à foutre le lendemain en débarquant ici !!! Un peu comme c’que j’faisais avant de m’engager à ce qu’il n’y ait que toi, un putain de soir, parce que c’était c’que je voulais !!! Je hoche de la tête, niant chacun des arguments qui restent bien trop vastes et éphémères, et qui pour une fois, me satisfont pour ce que je souhaite en faire. "Ca n'sera jamais suffisant pour moi!" répliquais-je en haussant les sourcils. J'affronte son regard, et je me déteste tellement. Ca ne l'était peut-être pas, effectivement,parce qu'une partie de moi espérait pouvoir un jour m'épanouir dans une réelle vie de famille, et que nos attentent ne seraient peut être jamais les mêmes, mais c'était pourtant un sacrifice que j'étais prête à faire pour ne pas le perdre, prouvant l'importance qu'il pouvait avoir pou moi. C'était avant que je me retrouve bloquée dans cette pénombre qui me pousse à tourner le dos à toutes ces choses qui illuminaient chaque jour ma misérable vie. "– J’suis là pour toi Savannah. Ça, ça veut dire quelque chose ! " Je baisse les paupières un instant, refusant de donner un sens à cette phrase. Et je m'assure de l'achever pour de bon, la gorge complètement nouée face à la torture que ca m'inflige. "Tu veux être là pour moi ? C'était avant que j'avais besoin d'toi...Et t'étais pas là. J'ai accepté toutes tes requêtes depuis qu'on s'est retrouvé dans cette chambre luxueuse. Alors je t'en supplie, c'est à toi de faire la même chose cette fois. Laisse-moi." Mon regard vient se perdre sur le canapé, alors que je suis désormais incapable de croiser le sien et de ressentir la peine que j'ai pu causer en lui. "– Okay…" J'ai gagné. Alors pourquoi ce sentiment de victoire reste malgré tout amer? "– Ne fais pas de connerie. Ton fils a besoin de toi. "J'ai envie de m'effondrer. Mais pourquoi? Parce qu'il évoque ce fils que je refuse de retrouver depuis plusieurs jours? Ou parce que cela signe la fin d'une relation qui a eu une importance significative dans ma vie, de l'espoir et un attachement si fort pour cet homme que j'aurais été prête à faire n'importe quoi pour lui? Le bruit de la porte qui se referme me pousser à fermer les paupières, rendant cette scène plus pénible que cette souffrance ressentie dernièrement. Je recule d'un ou deux pas, me retrouvant adossé contre un mur, sur lequel je me laisse glisser faiblement pour me retrouver assise sur le sol, plus seule que jamais. Another love shit. And I wanna sing a song, that'd be just ours, but I sang 'em all to another heart. And I wanna cry, I wanna fall in love, but all my tears have been used up. And I wanna kiss you, make you feel alright, I'm just so tired to share my nights. I wanna cry and I wanna love, but all my tears have been used up |
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