L'annonce des fiançailles et retrouvaille fraternelle
Nous sommes vendredi soir. Je suis dans l'une des chambres du domaine familiale. Je suis face à ma coiffeuse, en train d'envoyer un message à mon amoureux. Je lui explique que c'est ce soir qu'il y a encore une soirée mondaine organisée par ma famille. Et que mes textos vont être espacés. À ses réponses je sens qu'il est frustré. Alors, je lui envoie un je t'aime accompagner d'un petit cœur. J'espère que cela lui détendra. Je pose mon téléphone, regarde mes cheveux puis mon visage. Aucun défaut, tout est parfait comme le veut mon père. Ce soir c'est une soirée des plus importantes, car oui en effet, c'est le moment de rencontrer mon fiancé. Celui que mon père a choisi pour moi. Car même si j'aime ma famille, mon cœur appartient à un autre, à mon rockeur. Parfois je me demande comment il fait pour rester avec moi. C'est sans doute parce que j'arrive à trouver les bons mots. Mes yeux descendent jusqu'à ce tissu : une robe de haute couture, qui met en valeur ma poitrine généreuse, mais aussi ma taille fine. Je me suis battue pour rester ainsi. Et ma mère en est toujours ravie. Qui dit présentation, dit famille. Je tremble légèrement, car je ne veux pas décevoir personne ce soir. Mais ce que je sais, c'est que Wim sera là et mon dieu sait que lui et moi nous ne sommes jamais d'accord. Mais comme je le sais, j'aime ma famille et même si Wim et moi avons eu des différents par le passé, lui aussi m'est cher. Je souffle encore quelques minutes avant de me lever et quitter cette chambre pour me diriger dans la fosse aux lions. Oui je vais enfin voir ce à quoi ressemble cet homme qui fera partie de ma vie. À qui je devrais respecter et être l'épouse parfaite. Tout cela au beau vouloir de mon père. Oui, car c'est pour lui et notre famille que je le fais. Durant toute ma jeunesse j'ai stressé, mais ce soir c'est plus qu'un stress. J'ai peur que tout s'arrête et que ce jeune homme me trouve trop.... Superficiel, parfaite. Mais non, tout va bien aller. De toute manière nous ne sommes pas obligés de nous aimer. Je souffle et m'avance aux côtés de mon père. Celui-ci discute avec d'autres personnes, qui me remarque et me sourie. Mon père se retourne et dit. «- Ah voilà ma magnifique et merveilleuse fille. N'est-elle pas resplendissante ?» Je souris et le laisse continuer mon éloge. À ce moment-là, je n'ose rien dire de plus et le laisser parler. Il est doué et lorsqu'il commence, personne ne peut l'arrêter. Mon regard se porte sur ce jeune homme, grand, il est beau pas autant que mon rockeur, mais il dégage quelque chose de nouveau ? Nos regards se croisent et il me sourit. Il s'apprête à venir vers moi, mais une cloche retentit qui annonce le début du repas. Je marche en direction de la salle et voit Wim. Mon regard s'ancre au sien et j'essaie de lire en lui. Mais rien. Est-il toujours fâché par notre dispute passé où est-ce le contraire? J'accélère donc le pas et fait en sorte que lui et moi sommes assis à côté. Je devrais m'asseoir près de mon futur fiancé, mais pour une fois j'ai fait le contraire. Mon père fronce les sourcils et laisse la place à ma droite libre, pour ce jeune homme. Je me mords la lèvre, car pour une fois j'ai fait une erreur. Lorsque nous nous asseyons, je regarde Wim et tente de parler, mais seulement un sourire s'affiche. Que je suis lâche, mais j'ai tellement envie de lui montrer que tout ceci n'est pas qu'une mascarade, que mon avenir est tracée et que malgré tout je veux bien faire pour tout le monde. Puis mon regard se porte sur mon futur fiancé, qui est à ma droite et lui aussi me sourit. Je le lui rends, mais mon cerveau sonne une tirette d' alarme. Me disant que je trompe mon rockeur. Je me tape intérieurement et racle la gorge. Pour la première fois de ma vie je me retrouve entre deux mondes. Mon père commence un discours, remerciant chaleureusement nos invités, pour cet événement. Celui qui pour lui est une bénédiction. Il évoque quelques anecdotes du passé et c'est là que je profite pour chuchoter à Wim. «- Tu es très beau.» Puis je me redresse légèrement, sans que personne ne le remarque et je souris. Mon père lui raconte ma naissance, ou malgré la présence de ses fils j'ai été sa petite perle qui a embellit sa vie. Après cette tirade, il aborde le sujet de cette fête. Mes fiançailles. Sous la table je devrais tirer sur ma robe pour montrer mon refus, mais non. Je suis très calme et je suis bien consciente de ce qui m'arrive. Je vais épouser un homme sans l'aimer et je sais qu'au fond de moi, ça n'évoluera pas. Car j'aime un autre. @Wim Coster
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Dernière édition par Maighread Coster le Sam 13 Fév 2021 - 2:49, édité 2 fois
ϟ Un dîner, un f*cking dîner pompeux à supporter avec ta famille et des personnes cotées. Ces dîners ennuyants que tu fuis comme la peste parce qu’ils imposent trop de règles et que tu détestes ça. Cette vie-là, ta vie de gosse de riche bien élevé tu l’as rangée au placard depuis des années. Tu pensais que tes parents avaient enfin compris depuis leur retour qu’ils pouvaient te nexter dans tous leurs plans qui se rapportent à leur milieu, mais non. Ta mère a décidé l’inverse, mais tu le sais que c’est qu’une question d’intérêt. Elle veut juste faire des Coster une famille unie alors que ça fait longtemps que vous ne l’êtes pas, ou plus. T’as pas envie de rentrer dans sa combine foireuse pour l’aider à être à la tête de la mairie de Brisbane. Mais force à constater que t’as juste pas le choix parce qu’elle est vicieuse maintenant et qu’elle serait capable de tout, même de fouiller dans ton passé pour mettre à mal ensuite ta réputation. Tu penses à l’accident d’Alana notamment dont tu as fabulé dessus. Personne quasiment ne connaît la vérité et si c’est le cas… t’es sûr de perdre l’estime des gens de ton monde. T’as fait aucun effort, ni sur ton heure d’arrivée ni sur ta tenue vestimentaire. Venir ici en est déjà un énorme alors faut pas trop t’en demander non plus ! Dès que tu rentres, t’as l’impression qu’un froid s’abat sur tout le domaine. « Bonsoir » lances-tu sans enthousiasme. Ton père ne te calcule même pas mais tu t’en fiches à vrai dire et ta mère est sans doute en train de s’assurer que tout est parfait pour ce dîner. Y’a que Maig, ta petite sœur qui semble t’accorder un peu d’intérêt. Vos regards se croisent et tu sens qu’elle essaie de lire en toi, chose que t’aimes pas du tout. La cloche vient vous interrompre et t’es heureux qu’elle ait retenti à ce moment-là. T’essaies de repérer un peu les autres personnes engoncées dans leurs belles tenues autour de toi, que des gens que tu ne connais pas. Tu t’assoies, ta petite-sœur se met à tes côtés. Même si vous avez des différends, tu préfères que ça soit elle à côté de toi plutôt que des avocats et compagnie. T’es pas fou, t’as bien remarqué le regard complice qu’elle a porté au gars à sa droite après le sourire qu’elle t’a fait. Tu hausses un sourcil mais tu dis rien, tu soupires juste. « Merci Maig ! T’es très belle toi aussi. » ajoutes-tu avec un sourire. Ensuite c’est le moment ennuyant du discours par ton père, une longue tirade à mourir qui te donne presque envie de dormir avant l’heure. Sauf que tu peux pas t’empêcher de t’exclamer d’un grand « Quoi ? » qui attire l’attention sur toi lorsque tu entends le mot fiançaille associé au prénom de ta petite sœur. « Attendez, c’est quoi cette blague avec ce vieux principe à la c*n ? » continues-tu. « C’est le costumé à ta droite ton futur fiancé ? » demandes-tu à Maighread. « Qui a eu cette p*tain d’idée de me faire venir pour entendre cette idée pourrie ? » enchaînes-tu aussitôt. Les hostilités sont lancées…
L'annonce des fiançailles et retrouvaille fraternelle
Je n'entends pas son soupir mais je suis la plus heureuse car il m'a répondu. Oui il a dit que j'étais belle. Mon frère ne m'en veut plus alors ? Ce sentiment qu'est la plénitude m'envahit. Même si la bataille n'est pas gagné, je sais que nous avançons sur une bonne base. - Merci Wim. Mon sourire ne m'a pas quitté et la voix de mon père ainsi que son discours me paraît loin. Je sens un souffle chaud dans mon oreille et je sursaute. - Je confirme vous êtes resplendissante ma chère ! Je fronce légèrement les sourcils car une seule personne est autorisée à faire ce genre de chose. Je me tourne vers mon interlocuteur pour lui dire sur un ton assez formel pour lui montrer que s'il se donne ce droit ça sera après que nous sommes mariés. Mais la voix, plutôt l'élévation de la voix de Wim me fait changer de direction et mon regard se porte sur mon frère. Et c'est ainsi que ça recommence. Mon frère ne comprend pas que je puisse accepter ce genre de coutume. Pour lui c'est contre la règle et que ça ne se fait plus. L'attention de toute la salle se pose sur lui et je n'ai même pas la peine de lancer un regard à mon père, qui doit froncer les sourcils. Je chuchote entre mes dents. - Wim, s'il te plaît, tout le monde te regarde. On parlera plus. - Oh que nous avons un petit farceur, qui n'est autre que mon fils cadet. C'est un homme qui n'apprécie guère nos valeurs depuis un bon moment. Dommage, il était promis à une belle femme et il a refusé. Mais il nous a fait l'honneur de sa présence ce soir. J'en suis plus que ravie. Les mots de mon père sonnent faux et ses paroles accompagnées d'un rire, ne présage rien de bon. Je n'aime pas la tournure que cela prend. Il me faut vite une idée pour éviter un scandale. Je réfléchis très vite, je ne veux pas qu'il y est une dispute ce soir. Alors je tente le tout pour le tout. Je me lève d'un bond et dit. - Je crois que je ne me sens pas très bien.- Alors fils es tu venu enfin pour me dire que tu es prêt à t'engager ? - J'insiste, je ne me sens… Et je simule un évanouissement. Mon corps tombe au sol dans un bruit sourd et j'entends juste des " oh " de surprise. Oui c'est déplacer de ma part. Mais il le fallait. J'entends qu'on me porte et m'emmène au bureau de mon père. Tout ce que j'espère c'est que c'est Wim qui m'emmène, car lui et moi nous devons discuter. C'était trop grave et les différents aller reprendre le dessus. @Wim Coster
ϟ Ta sœur et toi avez souvent des divergences d’opinions, tout le temps même. Mais Maig reste ta petite-sœur alors tu tiens à elle, beaucoup même malgré que tu lui montres pas forcément. Tes sentiments tu préfères les garder pour toi, tu sais très bien que dans le milieu dans lequel vous évoluez tout peut être utilisé contre vous. Ton père surtout, qui n’a jamais digéré la trajectoire de vie que tu as prise, il serait capable de ça. Toujours le premier à t’ignorer mais jamais le dernier pour te piquer. T’écoutes absolument rien de ce que dit ton paternel, de toute façon il dit que des trucs inintéressants à ton goût. Tu préfères zieuter du coin de l’œil le gars qui s’approche un peu trop de ta petite sœur. T’observes et t’attends le moment propice pour réagir. Mais pourquoi tu veux faire le grand-frère protecteur alors que tu ne l’as jamais été ? « Il est pas là Don ? Il a pas voulu venir, Monsieur l’avocat était encore overbooké ?» questionnes-tu à l’attention de Maighread. On sent presque de la moquerie dans ta voix, sa vie trop parfaite qui est digne d’un ministre ça te donne juste envie de rire. Mais c’est presque un moyen détourné pour avoir un peu de ses nouvelles, tu sais que Maig et lui sont proches. Toi, il te parle plus depuis que t’es parti en Colombie, même avant en fait. Y’a des pilules qui ne peuvent pas passer et celle des vieux principes de la haute-société, tu peux définitivement plus l’avaler. Tu peux pas garder tes commentaires pour toi parce que ça te révolte à un point. « Non Maighread y’a pas de plus tard mince ! C’est maintenant qu’il faut en parler. » Pas quand l’union sera prononcée et que son destin sera scellé. Tu comprends pas comment on peut vouloir se résigner à une telle chose. T’as senti le coup venir, ton père évidemment en manque pas une pour te descendre. Il profite de surfer sur cette vague de ragots qui circulent déjà au sein de vos invités. Tu pourrais lui répondre, tu pourrais déguiser une pique comme lui mais tu le fais pas parce que ça serait se rabaisser à son niveau et tu vaux mieux que lui. « Laisse-moi rire. Le mariage c’est tellement un goal dans ma vie. » Ironie. « Je vis plus coincé au Moyen-Âge moi ! » T’entends les cris outrés puis paniqués et ta mère qui crie dans tous les sens parce que sa petite poupée a fait un malaise. Elle te reproche que c’est ta faute, ton père aussi. Tu roules des yeux, saoulé. « Je peux avoir de l’aide ou c’est trop vous demander ? Elle a besoin d’un endroit calme et aéré. » T’es pas méchant, tu vas pas laisser quelqu’un en ‘’détresse’’.
Maig allongée sur le siège du bureau, toi en face d’elle sur ta chaise. T’attends qu’elle ouvre les yeux, bras croisés. « Mais quelle actrice ! Félicitations, j’y ai presque cru. » lances-tu ironiquement. Tu prends une longue inspiration parce que cette discussion risque d’être longue. « Tu te rends compte de ce que tu vas faire au moins ? T’es consciente de ce que c’est le mariage ? » T’as pas l’impression qu’elle saisit vraiment ce qu’elle va accepter et tu recommences à lui parler comme si c'était une enfant.
L'annonce des fiançailles et retrouvaille fraternelle
Lorsqu'il évoque Don, je blêmis. Mon autre frère et moi nous sommes en perpétuel concurrence. On s'aime mais je ne peux jamais le décevoir. Alors heureusement qu'il n'a pas pu être là car ça aurait un carnage.
Une fois que je constate que je suis dans le bureau, et que j'entends mon frère, je décide d'ouvrir les yeux, je constate qu'il n'est pas content. Oui je peux comprendre que mon jeu d'actrice n'a pas été grandiose mais il fallait que je fasse quelque chose car entre lui et mon père ça commençait à être tendu. Et je n'aime pas la tournure que ça prenait. Oui je peux comprendre qu'il n'est pas d'accord avec la question. Mais c'est mon avenir et si mon père a décidé que ça serait ainsi, je le ferai. Car tout ce que je veux c'est qu'il soit content.
- Wim ça suffit. C'est le seul moyen que j'ai pu trouvé pour que toi et papa n'aillent plus loin et que ça créer une polémique.
Je déteste qu'il s'adresse à moi comme si j'étais une gamine. Lui, sa vie est différente de la mienne et il devrait être content pour moi. Car je fais ça c'est pour la famille et pour lui ainsi que pour Don.
- Oui je sais parfaitement bien ce que je fais. Et c'est pour le bien être de la famille. Chose que tu oublies! Tu sais Wim, tu es mon frère, je pensais que tu serais content que je fasses ça. Mais comme d'habitude pour toi je fais tout à l'envers. Oui je sais ce qu'est le mariage. Et j'aurai pu avoir pire comme mari. Mais c'est un jeune homme et je ne suis pas obligée de l'aimer.
Je fronce légèrement les sourcils car oui j'ai dit des paroles dures, mais je le pense vraiment. Ma famille est tout pour moi. Car seule elle m'aide et j'avance sur une bonne voie.
- Ce jeune homme que papa a choisi est intelligent, il est beau, même s'il n'est pas mon type. Mais je serai bien traitée et je pourrai négocier avec lui. Vois ceci comme un contrat. Tu vois je ne vis pas au Moyen ge !
Je me lève de la chaise et le regarde avec ce regard de défi et croise mes bras sous ma poitrine. Oui je resterai sur mes positions même si une personne déteste cette idée. Enfin maintenant deux avec mon frère. C'est à ce moment là qu'une domestique frappe, je m'asseois rapidement et fait une pose comme si je suis épuisée.
Elle s'excuse et dit que mon téléphone n'arrête pas de sonner. Elle s'est permise de me le ramener. Je la remercie et lorsqu'elle s'approche de moi pour me le tendre, il se met à sonner et c'est Wim qui le prend. Et là j'écarquille les yeux et dit d'un ton ferme.
- Rends le moi Wim immédiatement !
Il pouvait voir apparaître un nom, qu'il n'a jamais entendu parler, accompagné d'un cœur. Cet inconnu m'a appelée plus de 10 fois. Et laisser des messages en disant " t'es où ?" "Je ne veux pas que tu te marie" "répond bébé !" Je tente de le récupérer mais Wim est bien trop fort, avec une seule main. Et là encore je comprends que je suis dans une situation complexe et que je vais avoir du mal à m'en sortir.
ϟ T’insistes pas quand Maig te donne pas de réponse au sujet de ton frère aîné, de toute façon t’es pas censé lui accorder de l’importance vu qu’il est comme le reste de ta famille. Dans le fond de toi-même tu peux pas t’en empêcher parce que tu sais qu’on ne renie pas totalement sa famille, même quand on le voudrait. Si ça se trouve ils ont un différend eux aussi maintenant, ça t’étonnerait pas d’un côté et ça te plairait en plus. La famille si parfaite comme aime le dire ta mère qui serait en train de partir en vrille de tous les côtés. Au moins, tu pourrais lui rire au nez en lui montrant que t’avais raison sur tout. En mettant la pression sur tout le monde, c’est tout ce qu’elle aura gagné et sans doute pourra-t-elle dire adieu à la mairie de Brisbane (ce qui serait ton rêve sans se mentir). Enfin, après ton petit scandale, tu te retrouves face à ta petite sœur. Quand ça commençait à monter en pression, tu l’avais senti venir ce faux malaise. C’est pas la première fois qu’elle faisait une chose pareille pour éviter que ça parte totalement en live. « C’est ce que tu dis à chaque fois et c’est typiquement une pensée de riche de ne pas vouloir créer un scandale. » Toi, t'aimes plutôt ça à vrai dire, c’est distrayant à voir et faire. « Oh Maighread la petite princesse est en train de s’énerver ! » t’exclames-tu moqueur parce qu’elle vient de t’appeler par ton surnom. Normalement c’est par ton nom de naissance, Wilhem, qu’elle t’appelle comme le reste de ta famille. Quand c’est Wim qui sort de sa bouche c’est qu’elle est se met doucement en colère. Là toi aussi tu commences à voir du rouge. « Epargnes moi ce discours s’il te plaît c’est robotique ! » Ça sent encore la phrase répétée en boucle par vos parents pour lui faire croire que c’est une bonne chose. « Je sais plus quoi faire pour te faire réagir ! Faut que je te passe les doigts dans une multiprise pour que tu comprennes que tu te fais manipuler ? » T’as l’impression quand même que c’est peine perdue, tu ne réussiras jamais à lui prouver, même par A plus B que t’as raison. C’est certes pour l’intérêt de la famille mais pas pour le sien, juste celui de vos parents. « Je trouve déjà qu’en temps normal le mariage c’est dépassé. » parce que tu comprends pas qu’on puisse rester avec une personne pour la vie. « Alors tu croyais sérieusement que j’allais être content de cette nouvelle ? Mais dans quel monde on vit ?! » Tu roules des yeux avant de rire, cette mascarade est d’une absurdité totale. « Si tu le dis. » T’es ironique évidemment. « Tu vas surtout te faire manipuler par lui aussi, pas l’inverse. »
« Voyons voir ce qu’il y a d’intéressant là dedans. » T’as envie de t’amuser un peu, tu trouves drôle de la voir galérer à récupérer son précieux objet. « Mais dit donc, tu m’as caché que tu faisais des sales coups en douce. » lâches-tu après avoir rapidement vu les messages. « Là on va s’entendre ! C’est que la petite Maighread se rebelle. » Tu ris et tu lui rends son téléphone. « C’est qui lui encore ? » demandes-tu.
L'annonce des fiançailles et retrouvaille fraternelle
Bien sûr qu'il a raison, parfois j'aime jouer la princesse. Mais comme on est riche et qu'on me voit comme la petite perle alors autant en profiter. Mais notre échange devient très tendu. Oui lui et moi ne sommes pas d'accord sur les points que notre famille quémande. Il m'énerve quand il dit que c'est un discours robotique. Je sais que si je l'énerve plus ça va mal tourner. C'est en soupirant et me massant les tempes que je lui réponds.
- Wilhem… ce n'est pas un discours robotique. Pour moi c'est un moyen de pouvoir faire ce que je veux !
Je suis étonnée qu'il me dise ça. Mais je n'ai pas besoin qu'il m'électrise pour que je vois ce qu'il voit. Mais il n'est pas bien où quoi ! Je n'ai peut être pas sa capacité de voir les choses telles qu'il les voit, mais je sais ce que je fais.
- je ne me fais pas manipuler. C'est juste aller dans un sens pour faire plaisir et avoir la paix. Pour une fois dans ta vie pourrai tu me croire ?
Je croise mes bras après ces mots. Je suis épuisée moralement car nous tournons en rond. Il est mon frère mais tout ce que je veux c'est que pour une fois on ne se dispute pas. Surtout que c'est pour une broutille. J'ajoute lentement.
- non je maîtrise déjà la situation. Après cette soirée nous devions nous voir pour discuter de notre mariage. Et il m'a dit qu'il n'est pas difficile. Bien au contraire.
Après cette épisode du téléphone qui malgré ma petite taille, mon frère me l'a redonné. Je regarde quelques secondes puis je le garde dans ma main. Et là le moment tant attendu est arrivé. Je ne peux plus reculer et voir le sourire et mon frère ne me dit rien qui vaille. Je déglutis lentement puis avale ma salive bruyamment. Oui car lorsqu'il me dit que je peux faire des coups en douce, je secoue la, tête de droite à gauche. C'est vrai que j'ai toujours montré la jeune fille prude qui ne ferait rien pour énerver son père. Mais là je suis démasquée. Alors, baissant la, tête je réponds
- C'est un homme qui… enfin j'ai rencontré et il n'y a rien de très transcendant. Notre relation est hermétique et ne regarde personne.
Et là je suis dans la merde car j'ai dit relation. Je rougis fortement et ma conscience me traite de tous les noms d'oiseaux possible et inimaginable qui puissent exister, suite à ma faute. Je me rasseois et sert mon téléphone dans ma main comme s'il pouvait m'aider. Mais c'est peine perdue.
ϟ Ça recommence à monter en pression entre vous deux parce que vous restez chacun sur vos positions. C’est bien reparti pour qu’une nouvelle dispute éclate entre vous, de toute façon ce n’est ni la première ni la dernière vu que vous n’avez pas la même vision des choses. Tu t’attendais à ce que ça parte comme ça puisque ça se passe quasiment à chaque fois ainsi entre vous deux. T’as l’habitude mais c’est triste à dire ça quand même parce que ça ne devrait pas l’être. « Je suis pas sûr que t’aurais de telles pensées si t’étais pas dopée aux paroles de nos parents. » ajoutes-tu. « Pardon je suis trop sarcastique, désolé de me moquer de ton plan infaillible. » Tu ne la vois pas être autant calculatrice, ce n’est pas son style. Dans le milieu où vous évoluez, y’a des gens influents et qui prévoient les plans et d’autres qui suivent. Maighread fait partie de cette dernière catégorie. Mais tu sais parfaitement qu’on peut changer rapidement et tu es le parfait exemple. Votre conversation tourne en rond, comme à chaque fois aussi. Tu soupires, tu commences à en avoir marre, c’est fatiguant de se disputer ! « Je pense que je te croirais le jour où je verrais de vrais résultats ! Je suis scientifique je te rappelle. » Comme tout bon scientifique qui se respecte tu crois ce que tu vois… enfin t’as juste cette philosophie quand ça t’arrange et plutôt rarement. « Le jour où tu ne la maitriseras plus la situation justement compte pas sur moi pour venir t’aider. » C’est pas comme si tu l’avais assez prévenue de ce qui pourrait potentiellement se passer. « C’est typique ça de faire le gars qui accepte tout ou alors il est vraiment faible. » Nouveau rire de ta part, est-ce que tes parents auraient pu être sadiques au point de marier leur fille avec un gars qui se fait lui-même driver par ses paternels ? Ça pourrait être drôle comme mariage. T’as pas vraiment envie d’en savoir plus sur lui mais t’aimerais bien savoir s’il a ses neurones de connectés là-haut totalement… ou pas. « Il fait quoi ton gars-là comme métier ? » demandes-tu avant que la servante n’arrive apporter le téléphone.
T’es content d’avoir fait cette découverte qui change les choses. Tu ne savais pas que ta sœur pouvait être comme ça et ça te ravit presque. Maintenant, t’as envie de concentrer votre conversation et toute ton attention sur ce sujet. « Désolé de te le dire mais maintenant si, ça me regarde. » Tu comptes pas du tout faire comme si ça n’avait jamais existé. « Je parie qu’il n’a rien d’un gars de bonne famille que papa et maman accepteraient comme beau-fils ? » questionnes-tu ironiquement, un sourire mesquin au coin des lèvres. « Je pensais être le pire mais visiblement t’en tiens une bonne couche aussi. » Ceci dit t’aurais sûrement fait la même chose qu’elle ; aller ailleurs si on te fiançait de force. « Maintenant que je le sais, tu peux considérer que tu es dans la m*rde. » Tu fais comme si t’allait retourner ça contre elle alors que ça ne sera probablement pas le cas. T’irais pas jusqu’à dire que tu t’en fous de l’avoir appris mais un peu quand même. « Ce genre d’histoire c’est voué à l’échec, saches-le. » T’enchaînes maintenant avec ta casquette de dramaturge mais t’as raison dans un sens parce que tu sais très bien que celle que tu avais avec Alana ne se serait pas poursuivie si tu ne t’étais pas détaché de ta famille.
L'annonce des fiançailles et retrouvaille fraternelle
« Je suis pas sûr que t’aurais de telles pensées si t’étais pas dopée aux paroles de nos parents. » puis il ajoute « Pardon je suis trop sarcastique, désolé de me moquer de ton plan infaillible. » Mon dieu que mon frère devient sacarstique et si… arrogant. Je me masse les tempes de fatigue mais aussi d'exarcebation. - Wilhem…tu sais quoi oui tu as raison je suis la c**ne qui suit ses parents, qui fait tout ce que père me demande de faire. Voilà tu es content ? Désolé de ne pas avoir ta ténacité et ton répondant ! Je suis épuisée, car Wilhem est mon frère, et malgré ça je l'aime. Pas autant que mon autre frère mais j'ai toujours admiré son "je m'en foutisme". Mais je relève mes yeux lorsqu'il ajoute. « Je pense que je te croirais le jour où je verrais de vrais résultats ! Je suis scientifique je te rappelle. » Je rigole ironiquement mais au moment de lui répondre il ajoute « Le jour où tu ne la maitriseras plus la situation justement compte pas sur moi pour venir t’aider. » Et là c'est un coup de grâce. Mes yeux s'humidifient légèrement mais je ne pleure pas. Et c'est avec rage que je réponds. - Message reçu, et je te rappelle que je me suis toujours sortie toute seule. Comment des retrouvailles pouvaient tourner au cauchemar. Je m'en veux d'avoir fait ce malaise, j'aurai dû les laisser se disputer peut être que j'aurai moins pris pour mon grade. Wilhem me demande des choses sur le fiancé choisit par mon père. «C’est typique ça de faire le gars qui accepte tout ou alors il est vraiment faible.». « Il fait quoi ton gars-là comme métier ?» - Et pourquoi dire ça. Qui sait peut être qu'avec lui j'aurai moins de remontrances. Laisse le il est gentil, et en quoi ça t'apporte son métier ? Je suis assise, le téléphone en main et entend sa phrase « Je parie qu’il n’a rien d’un gars de bonne famille que papa et maman accepteraient comme beau-fils ? » oh bon sang il l'a deviné et effectivement je suis dans une situation les plus… délicates. Je me mords la lèvre et lorsqu'il ajoute « Je pensais être le pire mais visiblement t’en tiens une bonne couche aussi. » Là je vois rouge et je réponds. - ça suffit ! Celui qui me texte est un chanteur dans un groupe de rock. Au moins lui m'apprécie à ma juste valeur . Il ne me juge pas et cherche à savoir qui est la vraie Maig. Contrairement à toi et à notre frère. Vous êtes tous toujours à vouloir me dire ce que je dois faire. Désolé de ne pas avoir les cojones comme toi. Pour une fois je me suis énervée, sans hausser le ton mais j'ai été sèche. Je n'en peux plus d'entendre Maig fait ci, Maig fait ça…. Je veux juste qu'on me laisse tranquille. Je me dirige vers la fenêtre et regarde dehors pour me calmer. Mais mon frère en décide autrement. « Ce genre d’histoire c’est voué à l’échec, saches-le. » Je souffle en retenant mes larmes et je me retourne. - pour toi peut être, mais pour moi non. Ça fait un an qu'on est ensemble alors tu vois tout va bien. Tu sais quoi… tu veux le dire à tout le monde fait le ! Mais sache que tu n'aura plus jamais de sœur et que tu vas détruire la vie d'un homme qui n'a rien demandé !
ϟ Le cadet Coster se demande vraiment pourquoi il fait des pieds et des mains pour faire entendre raison à sa petite sœur alors qu’encore une fois il a la preuve que c’est peine perdu. L’espoir fait vivre dit-on non ? Wim en a encore un petit, mais un très faible qui luit comme une bougie en fin de vie prête à s’éteindre à tout moment. « Quand t’es comme ça, je me demande vraiment pourquoi on continue de discuter alors qu’on sait pertinemment tous les deux que ça ne mènera à rien du tout. Enfin si, à se déchirer un peu plus. » lâcha-t-il. Wim la répète souvent cette phrase mais c’est une réalité, plutôt triste. Qu’il en soit ainsi vu que la vie a décidé ceci. Peut-être que s’ils étaient nés dans une autre famille, dans un autre univers, s’ils avaient choisi d’autres choix de vie peut-être qu’il en aurait été autrement. On refait pas un monde avec des si et des peut-être malheureusement, ça aussi c’est triste. « Pour savoir, j’ai le droit de m’intéresser quand même. » En réalité il s’en fiche totalement et ça va pas changer le cours de sa vie d’avoir l’information. Juste, ça lui fera constater encore plus que ses parents font ça pour leur intérêt personnel, pour leur argent plus que pour leur fille. « Ca, c’est moins sûr. » Ce n’est pas lui en tout cas qu’il lui fera moins de remontrances. Il a vu le gars à peine quelques minutes mais sa tête ne lui revient déjà pas. L’ambiance entre beau-frère promet… Enfin ce n’est pas non plus tous les quatre matins qu’ils se verront ceci dit. Wim provoque à nouveau sa sœur, comme il sait bien le faire et c’est une Maighread toute colère qu’il a face à lui maintenant. Il a su piquer au bon endroit, il est fier, il en rit. « Ah ouhais, le métier plairait vachement à nos parents. » lance-t-il ironiquement. Le cadet Coster manque d’ajouter qu’elle devrait être comme ça plus souvent, face à leurs géniteurs notamment mais pour une fois il se retient autrement ça risquerait à nouveau de repartir en live. Enfin ceci dit, il faut être réaliste ça mènera à rien dans des conditions comme ça. Par contre, il avait peut-être sous-estimé le fait qu’elle allait rebondir sur son propos et inclure son histoire avec Alana dedans. « Ça n’a pas été un échec, à partir du moment où j’ai compris que je devais m’extirper d’ici. » Ça restera sans aucun doute sa plus belle histoire. Sur ce il se lève. « T’en fait pas, ça fera pas la une de tous les journaux du pays. Je suis pas si méchant et égoïste que ça pour faire une chose comme ça. » Même si ça pourrait lui éprouver un certain plaisir dans le fond parce que ça atteindrait indirectement leurs parents contre qui il a vraiment quelque chose. « Bref maintenant que t’es rétablie, on peut descendre en bas. On nous attend sans doute. » Il est temps de mettre fin à cette énième dispute entre eux et d’affronter ce repas plus qu’ennuyant pour les prochaines heures qui arrivent.