| Drink to drown - Byron&Asher |
| | | | | | (#)Mer 10 Fév - 3:51 | |
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Drink to drown Assis dans un coin, je laisse voguer mon esprit, aidé par le vacarme environnant. Et les verres d’alcool qui s’accumulent dans mon gosier. Je ne les compte plus. Trois. Quatre. Cinq. Six. J’ai arrêté de compter au quatrième. Quatre. Excellent chiffre. Pour ne repartir ni manchot, ni boiteux de ce bar. La raison aurait souhaité que j’arrête là mon ivrognerie. Quatre verres de whisky suffisent pour me retourner le cerveau et oublier. Raisonnable Byron ? Pas encore. Pas ce soir. Le cinquième verre est arrivé. Et les autres. Et j’ai arrêté de compter. J’ai compartimenté les zones de mon cerveau, activé celle de l’enivrement. Tout en gardant un œil ouvert sur les alentours. Et les va-et-vient de la clientèle.
Parmi elle, un homme attire mon attention. Je l’observe depuis un moment. Seul, assis à sa table, il enchaîne les verres. Il passe. Il rentabilise ses déplacements au comptoir. Il boit. Il fait joujou avec son téléphone. Il est bien seul. Comme moi. Pensif. Quelque chose m’attire chez lui. Il n’est pas comme les autres. Son attitude. Sa prestance. Un petit quelque chose qui m’émoustille. Il passe une nouvelle fois devant moi. Je tente d’accrocher son regard. Sans succès. Obnubilé par son téléphone. Rivé sur l’écran. Il se faufile au milieu de la foule. Il s’approche du comptoir. Petit à petit. Je l’observe. De dos. Je le déshabille du regard. Je me délecte de son postérieur. Plaisant. Il avance. Il se fait une place. Malgré sa corpulence. Il arrive au comptoir.
Je finis mon verre. À sec. Je remarque les épaves des glaçons au fond. Je lève les yeux. Le jeune homme patiente. Devant lui, le barman sort quatre verres. Rien que cela ? À lui tout seul. Sérieusement ? Il me fascine. Comment un si petit gabarit peut-il avoir une telle descente ? Il pique ma curiosité. Regard à mon verre vide. Dépité. Nouveau regard vers le comptoir. Les verres se remplissent. Un à un. Mes pupilles s’illuminent. Je me jette à l’eau. Je saute de mon tabouret, je slalome entre les tables, entre les clients aux mouvements parfois brusques. J’arrive derrière ma proie. Il est aux aguets. Prêt à dégainer sa carte bleue. Une place se libère à ses côtés. Je m’accoude au comptoir. Le barman met un point final à sa commande. Je scrute son visage. Angélique. Je glisse une main dans ma poche. J’en sors ma carte bleue et la tend au serveur. « Laisse-moi t’offrir un verre ! » souffle-je à l’oreille de l’intéressé en affichant un large sourire sur les lèvres. « Ne restons pas là ! » Je regroupe les quatre verres. Je les maintiens serrés, collés ensemble. Assuré de mon emprise sur eux, je fais volte-face et retourne à ma table afin de les poser. |
| | | | (#)Jeu 11 Fév - 22:35 | |
| Ton nez dans ton téléphone, tes yeux passent de ton appareil au barman pour voir l’avancé de ta commande. Ton coeur qui fait des siennes dans ta cage thoracique alors que tu t’attardes sur certains messages que tu connais par coeur. Ca te fait juste du bien de les relire. Ca te fait du bien de te dire que t’es là, seul, et pas avec lui. Tu te prives. Tu sais même pas s’il est disponible car tu ne lui as pas demandé. Tu as presque l’impression que Levi répondrait présent à chacun de tes appels. Il l’a fait jusqu’à maintenant, même si tes appels sont peu nombreux. « Laisse-moi t’offrir un verre ! » Tu fronces les sourcils en voyant le gars à côté brandir sa carte bleu. « Okay… »
Mais tu ne réalises pas l’étendu de ce que tu viens de dire. Entre l’alcool et ta lecture, ton cerveau n’est pas du tout branché pour réfléchir plus loin que les premiers sens. Il va alléger ta facture et tu ne peux juste pas refuser cette aubaine. « Ne restons pas là ! » Sauf que le gars il prend tout tes verres et tu n’as pas d’autre choix que de le suivre jusqu’à sa table. Le but premier étant quand même de les boire ces verres. Une table est une table. Tes verres sont là alors tu t’installes sur cette nouvelle chaise. Tu prends un de tes verres pour reprendre à boire et tu réalises que tu n’es pas seul à cette table. En face y’a encore ce type qui te paie un verre avant de les prendre tous en otage. T’essaies de comprendre pourquoi il a fait ton service comme ça. Ca fait pas de sens avec le verre qu’il t’a payé. Tu bois encore une gorgée alors que tes pensées fusent et tes yeux se posent sur lui qui est bien trop devant toi. « Tu veux quoi ? » Il t’a offert un verre Asher. Qui offre des verres à des inconnus dans un bar ? Hmmm. Tu n’as pas réellement envie de soulever le ‘Pourquoi tu m’as payé un verre’. Ayant bien peur de ce qu’il pourrait dire car plus tu commences à avoir un cheminement de pensée qui tient la route… moins tu l’apprécies, cette route là. Non.
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| | | | (#)Ven 12 Fév - 18:52 | |
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Drink to drown Je ne lui laisse pas vraiment le choix. J’ai pris en otage les consommation qu’il avait préalablement commandées. Il me suit jusqu’à ma table. Coup de maître pour l’attirer dans mes filets. Je m’installe. Je pose les verres au centre de la table. Et j’observe l’homme devant moi. Son visage est fermé. Il s’est d’ores et déjà entiché d’un verre. Il ne perd pas une minute. Je ne suis pas là. Un hologramme. Il n’a de cesse de caresser son téléphone. J’attrape le premier verre. Je l’approche de moi. L’encerclant de mes doigts fins, je le tapote, comme si je jouais du piano. Et j’analyse avec minutie chaque parcelle du jeune homme.
Il semble à la ramasse. Les allers et retours incessants au comptoir font leurs effets. Il est mutique. Il est là. Sans réellement l’être vraiment. Comme un automate, il boit plusieurs gorgées. Avant de lâcher. Froidement. « Tu veux quoi ? » Vraisemblablement, il est nerveux. Il faut qu’il se détende le petit. Je ne le laisse pas prendre le dessus. Je reste digne. Je souris, toujours en tapotant les rebords de mon verre. Avant de le porter à mes lèvres, sans lâcher des yeux l’éphèbe. « Rien ! » Simplement profiter de l’instant. Plonger dans son regard. Et boire un verre. « J’avais envie d’un whisky. Tu en as commandé quatre. J’ai profité de la situation... » Trop de monde dans ce bar. Trop de monde près du comptoir. J’ai préféré joindre l’utile à l’agréable. Réquisitionner les commandes du blond. Je ne lui ai pas vraiment laissé le choix. Pour profiter de sa présence. Délicatement, le verre de whisky se dirige vers mes lèvres, d’abord pour les humecter, avant que le liquide soit irrémédiablement attiré, aspiré et glisse dans ma gorge. Pour rasséréner ma soif. Pour continuer d’assouvir mon désir d’enivrement. Je repose, un peu trop sèchement, le verre sur la table. J’écarquille les yeux, étonné par cet excès d’ardeur de ma part. « C’est quoi ton beau gosse prénom ? » demande-je, intéressé. Commençons doucement, histoire de s’apprivoiser. Le jeune homme me paraît sur la défensive. Je ne veux pas être trop brusque avec lui. Je tente une approche alcoolisée : « En tout cas, nous avons déjà un point commun ! Le whisky ! » Je lui fais une œillade, même si, personnellement, je préfère le whisky sec, au whisky coca. Quel gâchis de faire un tel mélange. Mais je respecte ses choix, ses goûts. Ses envies du moment. |
| | | | (#)Ven 12 Fév - 23:50 | |
| Le gars il sourit après ta question et t’as une tonne de signaux d’avertissements qui sont en train de s’allumer dans ta tête. « Rien ! » Mytho. Tu ne le crois pas. Ca se voit sur sa - trop belle - tronche qu’il a un truc derrière la tête. Il a ce sourire qui ne veut absolument rien dire de bon. Tu commences à te dire que tu vas devoir abandonner tes verres pour le fuir. Dans quel bordel tu t’es mis Asher ? « J’avais envie d’un whisky. Tu en as commandé quatre. J’ai profité de la situation... » Ca pue comme explication. Des signaux d’avertissement qui s’allument en plus devant tes yeux. Tu bois ton verre. Tu le finis même celui là. Déjà. Tu vas avoir besoin d’aller aux toilettes dans pas longtemps vu ton rythme depuis que t’es arrivé ici. « C’est quoi ton beau gosse prénom ? » Tes sourcils qui se froncent aussitôt de l’entendre dire ça à ton encontre ce fils de pute. Faut tu dégages de cette table Asher. « En tout cas, nous avons déjà un point commun ! Le whisky ! » Il ne s’arrête pas, tu fais ‘non’ de la tête de manière répétée, et rapide. Les sourcils toujours froncés parce que ça te casse carrément les couilles que le gars t’ait choisit toi parmi tout le monde de ce fucking bar. Pourquoi toi ????
« Tu m’appelles pas beau gosse. Tu… Tu te trompes à mon sujet. Tu peux aller payer un verre à quelqu’un d’autre tu perds ton temps. » Qu’il te laisse cette table à ta solitude ce sera un bien meilleur plan de soirée que celui qui est en train de se dérouler sous tes yeux. Ce gars là avec ses lunettes et ses yeux bleus. Tu voudrais lui faire s’enlever son sourire de ses lèvres là. Tu réalises doucement que t’es pas au boulot. Si tu lui mets une droite ça ne te fera pas virer de ton emploi même si à un certain niveau, tu préfères lui mettre une beigne que de garder ton boulot. Pour qui il se prend ce gars là ? Pourquoi toi ????? Franchement ça t’enrage. Ca existe vraiment ce fucking gaydar ou il a juste eu de la chance ? Non. C’est loin d’être de la chance parce que t’es déjà en train de réfléchir auquel de tes verres tu vas lui jeter à la gueule s’il ne se tire pas.
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| | | | (#)Sam 13 Fév - 5:02 | |
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Drink to drown Le whisky. Un point commun. Indéniable. Et pourtant. Il se bute. Dans son refus de l’admettre. Nous partageons un goût prononcé pour ce précieux. À n’en pas douter, il fait non avec la tête mais oui avec le cœur. Un non mécanique. Bien huilé. En opposition, mon sourire prend de l’ampleur, et j’acquiesce. Il ne peut le nier. Je l’ai vu. Depuis le début de la soirée, il s’est enfilé un nombre impressionnant de verres de whisky. Tant pis. Je le laisse croire ce qu’il veut. Puis-je réellement m’opposer à lui. Il est fermée comme une huître. Il faut s’ouvrir ‘P’tit gars’. Enfin, je ne peux y faire grand-chose, s’il n’y met pas un peu de la bonne volonté.
Tandis que j’ai tenté le compliment, le blond s’insurge et monte sur ses grands chevaux. Je l’écoute déblatérer. Fasciné par sa répartie. Un peu douteuse. Que je ne l’appelle pas ‘Beau gosse’ soit. Même s’il s’agit d’un élément véridique. Son visage a été sculpté à la perfection. La suite de ses élucubration est plus cocasse. Mon sourire s’élargit. Selon ses dires, je me trompe à son sujet. Déni. Il se passe quelque chose dans sa tête. Un blocage certain. Certes, il est attirant, mais je n’ai pas sauté sur lui, simplement essayer de développer un semblant de conversation. Le terme ‘Beau gosse’ est sans doute mal venu. Lapsus révélateur. Inconscient qui a tranché ou effet de l’alcool ? « Je n’aurais pas dû t’appeler beau gosse, je le concède, pourtant tu ne dois pas avoir honte d’affronter la vérité en face ! Tu n’es pas un laideron ! » Je ris, seul, tandis que j’amène à mes lèvres un nouvelle dose de whishy. « Moi c’est Byron ! » Dis-je pour tenter de rattraper un peu le coup. J’ai manqué de tact. J’aurais dû me présenter Hélas.
Je reste statique, à scruter la moindre de ses réactions. Là, il est dans le rejet. Tout son corps me dit non. Pourtant je ne suis pas un pestiféré. J’éprouve simplement un certain intérêt physique pour sa personne. Cela ne se contrôle pas. Ce soir, il sort du lot. Bien mal lui en a pris. C’est sûr lui que j’ai jeté mon dévolu. « Je ne crois pas ! » De mon regard, je transperce son front puis me plonge dans les prunelles de ses yeux. Je finis mon verre d’une traite avant de poursuivre. « Après tout, tu es libre de partir. Je ne te retiens pas ! » Souffle-je tandis que je repoussais le verre vide au centre de la table pour en prendre un deuxième. « Mais partager un verre n’engage à rien ! » Conclus-je pour tenter d'apaiser les choses. |
| | | | (#)Dim 14 Fév - 0:07 | |
| « Je n’aurais pas dû t’appeler beau gosse, je le concède, pourtant tu ne dois pas avoir honte d’affronter la vérité en face ! Tu n’es pas un laideron ! » Ca te dérange tellement qu’il répète les mots beau gosse à ton encontre même si ce n’est pas pour l’affirmer cette fois. Pourquoi il est obligé de pointer ça de nouveau ? Ca te dérange tellement qu’il te dise ça comme ça. Qu’il t’ait payé un verre. Qu’il ne te quitte pas des yeux et quand bien même il en a des beaux, ils te font absolument aucun effet. Ou du moins, c’est ce que tu préfères te répéter, car ce PD en face de toi a une trop belle gueule pour que tu le nies. Mais jamais tu ne diras ces mots à voix haute. Pas comm lui qui annonce ça comme si c’était la chose la plus naturelle. « Moi c’est Byron ! » Et il insiste. Il se présente. Il veut quoi ? Pourquoi il est encore à te parler alors que tu es clairement braqué et pas d’humeur. T’as pas l’alcool joyeux. T’as l’alcool violent. Il arrive en haut de la liste des cons que tu vas taper pour le plaisir de te défouler ce soir. « Je ne crois pas ! » Tu crois pas quoi? Que tu lui demandes au travers des yeux. Ca te fait chier qu’il te regarde pile à ce moment là. Le contact si direct de vos iris te dérange. Comme si tu venais de lui ouvrir un portail vers ton âme. Tes sourcils toujours froncés, tu détournes les yeux et tu continues de boire ton verre car peut être qu’une fois que tu seras endormi sur la table il va te lâcher. « Après tout, tu es libre de partir. Je ne te retiens pas ! » Il a raison. Tu es d’ailleurs en train de finir cul sec ton deuxième verre alors qu’il est encore en train de parler. « Mais partager un verre n’engage à rien ! » Tu détestes tout les mots qu’il vient de dire. Il a clairement un intérêt tout autre pour ta personne que juste partager un verre.
Tu prends tes deux verres restant, tu te lèves. « Bye Ron. » Parce que tu as retenu son prénom à ce gars. Sauf que tu as pas retenu ton équilibre parce que tu as trop bu et tu te fais surprendre par quelqu’un qui passe à côté de toi à ce moment là. Tu renverses la moitié de tes verres sur tes mains. « Fais chier… » Ca te saoule mais tu ne vas pas rester à ses côtés pour autant. Tu reprends de marcher mais tu ne tiens pas droit du tout. Ta tête tourne et t’as envie de pisser tu cherches les toilettes des yeux. T’es qu’un putain d’ivrogne Asher.
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| | | | (#)Dim 14 Fév - 10:02 | |
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Drink to drown J’ai la sensation de parler à un mur. Silencieux. Inerte. Il ne réagit pas. Il ne dit rien. Il tire une gueule de trois pans de long. Triste, quand on a une aussi belle gueule. Si c’est pour supporter ses sautes d’humeur alors que je ne cherche qu’à lui être agréable, à partagé un moment de convivialité, boire un verre, des verres de whisky, je préfère que le petit oiseau prenne ses responsabilités et s’envole, seul. Plutôt que de m’observer et rester de marbre. Je n’ignore pas son ressentiment. Il se lit dans ses yeux. Si j’étais une cible, elle serait transpercée de mille impacts de balle tellement son regard est glacial. Pas étonnant qu’il soit seul à s’enivrer. Qui voudrait rester avec un homme comme lui ? Trop avare de mots pour ambiancer la soirée. Trop asocial pour moi. Et pourtant, ce n’est pas faute de faire quelques efforts. Indéniables. Je peux être renfermé parfois. Mais lui ? Il n’a pas d’égal. Son âme est enfermée, protégée comme jamais. Impossible de fissurer la carapace qu’il s’est construit. Je suis dépité de le voir fermé à tout échange. Je lâche prise. Je préfère me concentrer sur mon verre de whisky. Sans pour autant le quitter des yeux. Obnubilé. Mais avec son silence maladif, autant qu’il s’en aille. Et qu’il noie son désespoir seul. Et le con ne se fait pas prier. À peine les vannes sont-elles ouvertes, qu’il se lève. Il n’a aucune volonté. C’est désespérant. « Bye Ron. » Ah ? Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Monsieur n’a aucune volonté, mais à la langue suffisamment fine pour faire de l’humour. « Alléluia! » Je joins mes deux mains, plaquées paume contre paume, dans un mouvement presque mystique, je relève le menton et le regarde le ciel, un peu bas de plafond. « Monsieur fait de l’humour ! Je dis ‘Champagne’ ! ». Ce n’est peut-être pas un cas aussi désespéré que je pourrais le croire. J’esquisse un sourire, tandis qu’il tente de fuir avec deux verres. Mais, percuté par une tierce personne, il perd l’équilibre et ses verres se renversent sur lui. Il jure. Je ris. Nerveusement. Il tient debout. Péniblement. Je le sens perdu. Ses yeux virevoltent. À droite. À gauche. Des va-et-vient inquiétants. Il fait un pas vers la gauche. Un second. Il vacille. Il tangue. Il manque de lâcher ses deux verres. Il va choir. Irrémédiablement. S’étaler au sol, si personne ne lui vient en aide. Il est instable. Il a beaucoup trop bu. Je termine mon verre. Afin de me donner de la force. Et je me lève. Je m’approche de lui. Ses jambes sont à deux doigts de lâcher. « Pow pow poooooow p’tit gars ! C’est pas l’moment d’flancher ! ». Je fléchis légèrement les genoux, j’attrape son bras, que je passe derrière mon épaule, tandis que je pose une main sur ses hanches. Pour le maintenir debout. Je recherche du regard la signalétique des toilettes. Je la vois. M’étant mis à la hauteur du jeune homme, nous avançons péniblement vers les lieux d’aisance. « Je pense que tu as besoin de te rafraîchir la gueule mon gars ! ». Nous vacillons, mais gardons le cap. |
| | | | (#)Lun 15 Fév - 23:14 | |
| « Alléluia! » Tu pensais pas qu’il kifferait autant ta punch line. Tu veux juste qu’il te lâche le gars mais ça a l’effet inverse. Bordel. « Monsieur fait de l’humour ! Je dis ‘Champagne’ ! ». Bien que tu ne dirais pas non à du champagne à l’oeil, tu ne veux clairement rien à voir avec lui. Tu lui as donné un millième de ton attention et il est tout émoustillé. Pathétique. Mais au fond, t’as une léger fierté de voir qu’il s’accroche autant. Ouais t’es beau gosse, ouais t’as de l’humour, mais tu ne veux partager rien de tout ça avec lui. C’est pour ça que t’es en train de filé de ton côté avec tes verres.
T’as besoin de te soulager. T’as trop bu et ta vessie et ton sang le savent que trop bien. Ton équilibre se perd et bien sûr l’autre bg de Byron est déjà à tes côtés pour te soutenir avant que tu tombes. « Pow pow poooooow p’tit gars ! C’est pas l’moment d’flancher ! ». Tu détestes qu’il ait trouvé un moyen de créer un contact physique entre vous. Il t’articule comme un pantin et tu le laisses faire - pour l’instant. « Je pense que tu as besoin de te rafraîchir la gueule mon gars ! ». Après avoir fait quelques pas tu reprends tes esprits surtout quand tu réalises que t’as perdu un verre entier dans la manoeuvre. Le truc impardonnable. Tu réalises ses mains sur toi, autour de ta taille, ton bras autour de ses épaules et tu vrilles. Tu lâches même ton deuxième verre qui n’avait plus beaucoup de contenu. Deuxième chose impardonnable. Et c’est comme ça que tu pousses violemment Byron n’en ayant rien à foutre s’il se fait mal, s’il tombe sur quelqu’un si quoi que ce soit. Tu en as rien à foutre de sa life. Sauf que tu perds aussi l’équilibre à ce moment là car t’es totalement rond et son soutient n’était pas inutile. Juste son contact à lui.
Win : Asher tombe mais est dans un coin assez retiré du bar alors n’est pas remarqué par le staff de celui ci. De plus il ne tombe sur personne, il se viande tout seul comme un grand.
So close : Asher tombe sur une meuf qui est plus grande que lui et qui le pousse dans le sens inverse et c’est à dire, sur Byron.
Fail : Asher tombe sur un serveur qui passait avec un plateau rempli de consommation pour une grande table. Y’en a au moins pour 200$ et y’a tout qui est tombé sur ta gueule en plus. Certainement que la sécurité des lieux vont pas tarder à venir pour te virer après t’avoir créditer ta carte bleu.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 15 Fév - 23:14 | |
| Le membre ' Asher Buckley' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Mar 23 Fév - 7:07 | |
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Drink to drown Afin qu’il reprenne ses esprits, une seule solution n’est envisagée. Un détour par la case ‘toilettes’ pour se débarbouiller un peu le visage, se rafraîchir et reprendre ses esprits. Le jeune homme n’est apte à rien. Il s’est fait submerger par l’alcool. Il ne peut se déplacer seul. Sans un point d’appui. Sans lui demander son avis, je suis devenu cette béquille, afin qu’il puisse se mouvoir le plus convenablement possible. Je ne lui ai pas laissé le choix. J’ai profité de la situation, pour me rapprocher. Il pue l’alcool. J’ignore depuis combien de temps, il marine dans les effluves alcooliques. Sauf qu’un petit corps comme le sien ne résiste pas à une vague dévastatrice. À un moment donné, il est embarqué comme un fétu de paille.
Je lève les yeux. Je vois une flèche : ‘Toilettes’. Avec lenteur, nous nous dirigeons vers elles. Le dos courbé, les genoux fléchis, nous avançons doucement. Par moments, je suis à deux doigts de basculer, de choir, de perdre l’équilibre. Je me ressaisis. Pour que nous ne soyons pas deux à choir lourdement au sol. Malgré tous mes efforts, le jeune homme complexifie les choses. Sans crier gare, sans la moindre once de gratitude, il me repousse. Avec une violence inouïe. Puisée au plus profond de lui. Un hargne indescriptible. Je me retrouve projeté sur la gauche. Je ne réalise pas encore ce qu’il se passe. Je vois simplement un tabouret, une table. Le mur. Ils se rapprochent de moi. Au ralenti. Comme dans un mauvais film américain de série B. Je heurte en premier le tabouret. De plein fouet. Il bascule et tombe au sol. Puis s’est autour de la table d’entrer en contact avec mon corps. J’ai l’affreuse sensation que mes côtes épousent parfaitement ses contours. J’en ai le souffle coupé. Je manque d’air. Je ferme les yeux. Un douleur vive se diffuse et monte jusqu’à mon cerveau. Je ne peux réfréner un cri de douleur. Finalement, je vais droit dans le mur. J’évite la collision en étendant mes mains. Et tenter de me raccrocher à quelques choses. Je tangue. Dangereusement. Mes jambes flageolantes se stabilisent. Je ferme les yeux. Je respire. Je reprends mes esprits. Je ne suis pas tombé. Il s’en ai fallu de peu. Je pose une main sur mes côtes douloureuses. Une fêlure ? Peut-être. Je palpe. Une douleur lancinante se diffuse. Sûrement.
Je me retourne. Le combat n’est pas terminé. La seconde vague. Sans même y être préparé, plaqué au mur, je vois le blondinet atterrir sur moi. Comme un ultime coup du sort. Je n’ai rien le temps de faire. Je sens déjà son être heurter mon corps. M’écraser plus encore contre le mur. Je tente par tous les moyens de limiter l’impact. J’écarte les bras, pour tenter de le réceptionner au mieux. Sa tête bute sur mon thorax. J’encaisse le choc. Avant de m’écrouler. Comme un vulgaire château de cartes. Emportant avec moi, le gringalet, comme s’il s’agissait d’une simple poupée de chiffon.
Une fois au sol, je le libère mon étreinte forcée, je le jette à côté de moi. J’ai mal aux côtes quand je respire. Je ferme les yeux. Je les ouvre. Je regarde mon compagnon d’infortune… « Putain ! Qu’est ce qu’il ne tourne pas rond chez toi sérieux ? » Beaucoup de choses, je pense. Je tente avec toutes les difficultés du monde de me relever. |
| | | | (#)Jeu 25 Fév - 20:28 | |
| Tu savais que t’allais manger le sol ou le mur ou même quelqu’un et c’est cette dernière option qui s’est avéré exacte. Sauf que la personne t’a juste traité comme un vulgaire ballon qu’il faut renvoyer de l’autre côté. Ta tête tourne, tout ton corps est dans tous les sens, tu vas finir par vomir en plus de te pisser dessus si jamais ça ne s’arrête pas. Nouvelle très bonne surprise (non), c’est sur Byron que tu t’étales en retour. Vraiment t’as la pire chance du monde ce soir. T’aurais pu au moins tomber et te fracasser sur une table ou une chaise ou un mur mais non. Faut que tu te retrouves bien trop près de non pas une, mais deux personnes, en moins d’une minute. Vous êtes tous les deux par terre, t’es trempé de tes verres qui se sont renversés au fur et à mesure de ton show et acrobaties involontaire. T’es de nouveau bousculé par Byron qui ne veut plus de toi sur lui maintenant. Good. « Putain ! Qu’est ce qu’il ne tourne pas rond chez toi sérieux ? » Tu prends même pas la peine de lui répondre car pour toi, c’est lui qui tourne pas rond. Lui qui te colle au cul depuis tout à l’heure. Il n’a qu’à s’en vouloir à lui même. Tu as été très clair dès les premiers soupçons, tes premières questions et ses réponses qui ne t’ont pas du tout plut.
Tu galères à te mettre debout après tout ces vas et viens. Tu détestes tellement ce gars qui t’a dérangé dans ta soirée cuite en solitaire. Tu n’aimes pas qu’il t’ait percé si facilement ou qu’il ait été si facilement à te choisir toi parmi tout le monde présent. Ca veut dire quoi ? Il a pu le lire sur ton visage ? Dans ton langage corporel ? C’est vraiment vrai ces trucs de gaydar ? Faudra que tu demandes à Levi. Tu prends la porte sans écouté les gens autour de toi, t’es sûr que y’en a d’autres que Byron qui sont mécontents de ta présence mais c’est pas de ta faute. C’est Byron qui est responsable. C’est lui le pot de colle bg qui a trop facilement vu que tu étais une cible potentielle. Tu quittes l’endroit à pied, tu n’habites pas si loin, t’es resté dans ton quartier. Tu vas certainement te perdre une ou deux fois avant d’arriver chez toi mais tu t’en fous. T’as rien à faire d’autre que t’apitoyer sur ton sort de toute façon.
- Spoiler:
The end
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