| take my hands, my dear, and look me in my eyes (ft. rosalie) #1 |
| | (#)Jeu 11 Fév - 15:52 | |
|
☽ septembre 2006. Milo venait de faire vingt cinq ans le mois dernier. Le temps passait à une de ces vitesses, et il avait l'impression d'être déjà comblé. Il avait suivi les pas de son père, il était entré dans la Royal Navy et était aujourd'hui sous ses ordres. Le militaire prenait à coeur son travail, il avait toujours été passionné par les bateaux et par ce que faisait son père. Aujourd'hui, il pouvait dire qu'il avait accompli son rêve, il était satisfait. Il y avait juste un domaine où le militaire n'était pas comblé, c'était en amour. Il n'avait pas vraiment le temps de faire des rencontres et les seuls moments où il pouvait faire des rencontres, c'était comme ce soir. Ils étaient en permission trois jours sur Brisbane puisqu'ils avaient accosté pas très loin.
L'équipe voulait aller boire des verres en ville, notamment pour fêter l'anniversaire de Milo qui n'avait pas encore eu le temps de fêter dignement avec leur mission. Milo portait son bas de treillis, et un t-shirt noir en haut, ainsi que la plupart de toute l'équipe d'ailleurs. Ils n'eurent pas de mal à entrer dans ce bar et se firent plutôt remarquer. Milo suivait le mouvement derrière sa dizaine de collègues qui était révolté et déterminé à s'amuser. Une première tournée arriva très vite pour les garçons, ils burent un shot en l'honneur de Milo, puis chacun se prit un verre, certains de la bière, d'autres un cocktail mais Milo prit un verre de bon whiskey. Il avait envie de se faire plaisir. Certaines femmes vinrent les accoster, il y avait beaucoup de testostérones dans le coin, Milo en riait même s'il ne participait pas trop à la conversation. Il tenait son verre, et son regard s'arrêta sur elle. Il la fixa, elle était en train de parler, le regard rieur, le sourire espiègle, elle dégageait une prestance naturelle, une aura qui fit tiquer Milo. Il n'écoutait plus ce qu'on lui disait, il s'excusa, ça ne lui ressemblait pas et se retira du cercle. C'est là qu'il croisa son regard et il ne s'arrêta pas, il se faufilait entre les gens pour arriver jusqu'à elle. « Bonsoir. » dit-il d'une voix suave, comme s'il était hypnotisé; il ne quittait pas son regard.
|
| | | | (#)Mer 17 Fév - 6:53 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craineVingt-et-un ans. Le monde encore devant toi. Ça fait quelques années maintenant que vous êtes déménagés de Adélaïde jusqu’à Brisbane. Quelques années que tu réapprends tranquillement à te faire tes points de repères, à savoir à qui de ton entourage tu peux faire confiance. Tu t’es refermée sur toi-même beaucoup, quand la vérité sur l’adultère de ton père a éclaté, quand tes parents ont décidé de mettre ça sous silence et de vous changer de province pour ne pas avoir à faire face aux regards des autres. Parce que les Craine, ça ne laisse jamais voir les failles. Les Craine, ça paraît bien jusqu’au bout, peu importe le prix à payer. Peu importe que tu avais 18 ans et toute ta vie à Adélaïde, pareil pour Garrett et pour Rory qui en plus de gérer avec le début de son adolescence, se voit forcer de tout recommencer à zéro. Il n’y a vraiment que Wendy qui n’a rien vu, rien compris de son jeune âge et tu l’envies presque, de ne pas encore comprendre et connaître l’étendu des dégâts que peuvent causer Mark et Frances Craine. Même trois ans plus tard, ça te torture encore, toute cette histoire et tu tentes comme tu peux de t’accrocher aux choses qui te font du bien. Pour ce soir, ça veut dire sortir dans un bar avec Talia après une trop longue semaine de cours. T’as enchaîné une bière, et puis une autre alors que les fous rires s’accumulent et que tu profites de ne penser à rien pour quelques heures. Pas de pression pour les cours, pour les révisions de texte qui t’attendent pour le weekend. Aucune pensée pour tes parents qui vont sûrement se plaindre que tu rentres trop tard, que tu fais pas attention, que tu dois être un modèle pour ton petit frère et ta petite sœur. Tu te demandes ce que Garrett fait lui ce soir, s’il est dans un bar lui aussi, a essayé d’échapper à l’éternelle pression parentale.
Tu chasses tous les Craine de ton esprit, ce soir, la famille aux apparences parfaites mais aux défauts infinis n’existe plus. Il ne reste que Talia et toi et les nouvelles bières qui viennent d’être posées devant vous. Ça fait une dizaine de minutes déjà qu’un groupe de militaires est rentré dans le bar et ils semblent avoir attiré l’attention de toutes les filles dans la place. Tu ne peux t’empêcher de rire doucement devant toute l’excitation lorsque ton regard croise celui d’un des hommes. Ce n’est que quelques secondes à peine, le temps d’un sourire alors que tu retournes ton visage vers celui de la jeune Choudhry, bien que le bleu des yeux du garçon semble encore très clair dans ton esprit. Et elle le remarque, ton amie, son regard qui bouge rapidement entre tes yeux et derrière toi. « Y’a un mec, il vient par ici et il arrête pas de te regarder. » qu’elle souffle la brune avant de prendre une gorgée de sa bière et tu te sens rougir alors que tes doigts viennent se placer autour de ta propre bière, bien que tu n’en prennes pas de gorgée dans le moment. Tu feins la surprise quand il y a une voix qui s’élève à côté de toi, mais un sourire prend rapidement place sur ton visage alors que tu recroises les dits yeux bleus de l’inconnu. « Bonsoir. » « Bonsoir. » que tu réponds rapidement, tes yeux qui ne quittent pas les siens alors que vous restez là, à vous dévisager mutuellement à côté d’une Talia qui regarde d’un air amusé la scène. « Oh, y’a Mark là-bas, je vais vous laisser. » Tu mets une seconde à réaliser qu’elle te laisse en plan là, devant le garçon alors qu’elle se sauve, un sourire sur ses lèvres et tu n’as pas le temps de dire ou faire quoique ce soit que déjà, elle se mouve au travers des gens dans le bar et tu te retrouves seule avec cet inconnu avec qui tu n’as échangé que deux mots. « Permission de sortie? » que tu lui demandes, pointant son pantalon de l’armée du bout de ta bière. Tu ne connais vraiment rien à l’univers de l’armée, mais tu présumes que d’être habillé ainsi avec une quinzaine d’autres mecs vêtus de la même façon, ça en dit long sur son métier. « Tu viens du coin? » que tu demandes un peu spontanément, réalisant seulement après que tu ne t’es pas encore présentée, tes yeux toujours hypnotisés par le bleu des siens. « Moi c’est Rosalie. Mais tout le monde m’appelle Rosie. » Tu lui tends ta main libre, un sourire qui se place doucement sur ton visage.
|
| | | | (#)Jeu 18 Fév - 13:36 | |
|
☽ septembre 2006. C'était rare les moments où l'équipage pouvait décompresser, tous ensemble. Souvent, lorsqu'ils avaient des permissions, c'était à tour de rôle et tout le monde en profitait pour aller voir leur famille, rentrer chez eux. Cette fois-ci, ils avaient accosté à Brisbane et avaient trois jours de libre, tous ensemble. Certains avaient de la famille ici, et iraient donc en profiter pour les voir mais il était clair, qu'en cette première soirée, ils allaient boire un verre tous ensemble. Ses co-équipiers avaient insisté pour boire en l'honneur de l'anniversaire passé de Milo. Il n'était pas du genre à apprécier être le centre de l'attention mais avait accepté de trinquer à ces vingt-cinq ans. Le militaire était jeune, il devait apprendre à souffler un coup. Il avait tellement été sérieux toute sa vie qu'il en avait oublié de s'amuser. Il était en train de se mêler aux conversations de ses collègues quand son regard s'arrêta sur cette jeune femme, il lui sourit, le goulot de sa bière à la bouche. Au bout de quelques minutes, il finit par s'éclipser et se faufiler parmi la foule pour arriver à la hauteur de cette femme.
Il fallait toujours que l'on pousse Milo pour aller vers une femme mais cette fois-ci, son regard l'avait tellement captivé qu'il y était allé de lui-même. Il la saluait sans vraiment avoir prévu quoique ce soit d'autre, peut-être une phrase d'accroche ? Non, le brun lui sourit de son regard bleu et tentait de laisser opérer la magie. Elle le salua en retour et son amie s'éclipsa, comprenant peut-être que Milo ne s'était pas déplacé jusque-là pour faire une causette à trois. La jolie brune au sourire mi-timide mi-charmeur lui demanda s'il était en permission, facile à deviner quand on regardait sa tenue mais aussi sa compagnie. Milo n'était pas passé inaperçu quand il était entré, mélangé à ce troupeau de mecs excités. Il acquiesça, un sourire mutin au visage. « Not sure we can't go unnoticed when we're all out together. » dit-il en soupirant, amusé tout de même de la situation. C'était certain que lorsqu'ils étaient tous ensemble, tout le monde les remarquait. La brune lui demanda s'il était du coin et alors qu'il buvait une gorgée de sa bière il secoua la tête négativement. « No, I'm from Sydney. You? » demanda-t-il en retour, il faisait du small talk et ne savait pas vraiment où ça allait le mener mais il avait envie de lui parler. Elle lui tendit la main tout en se présentant et il vint prendre sa main délicatement pour se présenter à son tour. « Nice to meet you, Rosie. I'm Milo. » Son sourire remplissait son visage, et il fixait toujours de son regard perçant la jeune femme. Mi-gêné, mi-charmé, Milo venait de finir sa bière et se devait de continuer la conversation, il ne fallait pas qu'il paraisse ennuyeux. « What are you up to in Brisbane? » Question large, question vague, elle pourrait l'interpréter à sa préférence, est-ce qu'elle était ici pour ses études, pour travailler, ou même qu'est ce qu'elle faisait ici dans ce bar, présentement. Milo la regardait, et voulait juste apprendre à la connaître.
|
| | | | (#)Sam 20 Fév - 10:31 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craineTu n’avais pas l’habitude de sortir dans les bars. Ça n’avait jamais été ton trip, tu n’y avais jamais vraiment trouvé ton compte. Ça ne voulait pas dire que tu n’appréciais pas de sortir avec tes amies une fois de temps en temps, mais il aurait été faux de dire que tu es une habituée de la place. Alors de voir toutes ces filles complètement en transe devant le groupe de militaire, ça avait quelque chose de plutôt amusant pour toi alors que t’étais vraiment là que pour profiter de quelques bières avec ta meilleure amie. Mais la situation change rapidement alors que l’un des dits militaires s’approche de toi et elle s’éclipse très peu subtilement Talia alors que les échanges de regards se font très explicites malgré les mots qui eux, se font plus réservés. « Not sure we can’t go unnoticed when we’re all out together. » Tu ris doucement, il était évident que les hommes étaient tout sauf subtiles en ce moment, profitant allégrement de l’attention qu’ils recevaient et de cette liberté douce et tu imagines temporaire. « It must not happen often. That you guys are all out like that. » Tu ne peux vraiment t’imaginer ce que le rythme de vie qu’impose une carrière de militaire mais à les voir aller, les autres avec les dizaines de bières qui s’empilent sur la table, les rires qui éclatent tous plus forts les uns des autres, tu comprends facilement que l’heure est à la fête pour la soirée, peut-être pour les prochains jours même, jusqu’à la reprise d’une vie plus stricte, plus demandante et certainement plus dangereuse. « How long until you have to go back? » Combien de temps de liberté possèdes-tu devant toi? Et à quel point devrais-je être flattée que tu viennes utiliser certaines de tes précieuses minutes avec moi, que tu ne connais pas du tout?
« No, I’m from Sydney. You? » Tu secoues la tête à ton tour. Brisbane, même si tu commençais à t’y faire tranquillement au fil des années, ne serait jamais la maison. Tu n’imaginais pas le jour ou tu en connaîtrais tous les recoins comme c’était le cas d’Adélaïde, cette ville qui t’avait vu grandir. « I’m from Adelaide. Been living here for about three years now. » Tu lui offres sans doute plus de détails qu’il n’en a demandé, mais tu espères qu’il ne t’en tienne pas rigueur alors qu’il reste là debout devant toi, sa bière entre les mains. « You can sit down, you know. » que tu dis avec un léger rire dans la voix, curieuse de voir s’il était seulement de passage ou s’il a vraiment envie d’apprendre à te connaître un peu plus ce soir. Sa main vient trouver la sienne et il y a des frissons qui te parcourent l’échine à ce contact pourtant si banal de sa peau. « Nice to meet you, Rosie. I’m Milo. » Ton sourire s’étire davantage alors que tu hoches doucement la tête et tu ne le réalises pas que t’as les yeux qui brillent d’un petit quelque chose de nouveau alors qu’il vient finalement s’asseoir à tes côtés. « What are you up to in Brisbane? » « I’m studying litterature at the University of Queensland. » que tu annonces avec une fierté dans la voix. Si tu avais d’abord choisi cette voie pour faire criser ton père qui aurait sans aucun doute préféré te voir étudier en droit ou en médecine, tu étais tombée amoureuse des lettres et tu t’y étais trouvée un talent véritable. « I’m actually about to get published in a short stories novel. » Ce n’est pas que tu étais vantarde de nature, ou peut-être bien un petit peu, mais tu ne manquais jamais une occasion de partager tes plus grandes fiertés et ta publication prochaine était certainement au top de ta liste en ce moment. « What about you? What brought you to the army? » Ce n’était certainement pas le choix le plus ordinaire ni le plus sécuritaire et il te fallait l’avouer, tu étais bien curieuse d’en apprendre sur ce fameux Milo.
|
| | | | (#)Sam 20 Fév - 12:11 | |
|
☽ septembre 2006. Milo était continuellement chambré sur sa belle gueule que, selon ses collègues, il n'utilisait pas à bon escient. Le beau brun n'était pas un coureur de jupons, il avait toujours grandi avec cette passion pour les bateaux, une tête affûtée qui n'avait jamais cessé de garder son objectif dans le viseur. Le militaire était fier de pouvoir suivre les traces de son père, il travaillait même parfois sur les mêmes missions et il n'aurait jamais pu être plus heureux que cela. Ainsi, il n'avait jamais cherché à séduire, toujours sur un bateau, la tête dans les nuages, ou plus précisément, sur l'eau. Cette fois-ci, alors que tout le monde disait que c'était sa soirée, il se mit un coup de pieds aux fesses pour aller adresser un mot à cette fille. « It must not happen often. That you guys are all out like that. » Elle ne croyait pas si bien dire. « Rarely. We're used to go see our families. » dit-il, mais cette fois-ci c'était différent. Ils avaient amarré à Brisbane, et seulement quelques uns avaient de la famille ici. D'ailleurs, ils iraient profiter de la journée pour voir leur famille, ce soir ils avaient décidé de faire un tour en ville, comme des jeunes de leur âge faisaient probablement tous les soirs... « How long until you have to go back? » « In two days. We gotta hop onto our ship by 8pm.» expliqua-t-il à la demoiselle, ils avaient toute cette soirée de libre, ainsi que la journée de demain, et puis dans deux jours, la journée passerait très vite. Leur temps était toujours compté quand ils avaient le pied à terre.
« I’m from Adelaide. Been living here for about three years now. » Elle aussi connaissait le sentiment de ne pas se sentir à la maison. En réalité, Milo se sentait seulement chez lui quand il était sur son bateau. Sydney n'était même pas la maison même s'il y avait grandi et qu'il connaissait la ville par coeur. En réalité, depuis sa tendre enfance, il n'avait jamais cessé de voyager avec ses parents, et ne connaissait pas le sentiment d'être à la maison. Non, pour lui, la maison se trouvait quand il se retrouvait avec les gens qu'il aimait. Il n'avait aucun sentiment d'attache à sa ville natale. Il acquiesça à cette remarque alors qu'elle le fixait. « You can sit down, you know. » « I didn't want to impose on you. » fit-il remarquer à la demoiselle, alors il tira la chaise pour s'y asseoir et se retrouver face à Rosalie. Il n'avait pas envie de la forcer à quoique ce soit mais il semblait que le courant passait bien entre eux. Milo finit alors par lui demander ce qu'elle faisait à Brisbane, elle qui était d'Adelaïde. « I’m studying litterature at the University of Queensland. » et elle en semblait très fière. « Sounds interesting. » dit-il en souriant alors qu'elle rajouta une information qui avait l'air de lui tenir à cœur. « I’m actually about to get published in a short stories novel. » Il fit un "oh" de surprise alors qu'il portait le goulot de sa bière à sa bouche, puis il reposa son regard sur elle. « A woman of letters, right? » dit-il avec un sourire en coin. « Congrats! You must be proud! » ajouta-t-il finalement en levant sa bière vers elle. Il ne connaissait rien d'elle et pourtant, il se ravit pour sa réussite. « What about you? What brought you to the army? » La grande histoire de sa vie, il n'avait jamais cherché ce qu'il voulait faire dans la vie, cela s'était montré comme une évidence pour lui. « My dad, I guess. » dit-il d'abord en y pensant. « I've always seen him leave home. » expliqua-t-il en repensant au temps où ce n'était que lui, et sa mère, puis il y a eu sa soeur et son frère qui ont assisté au même rituel avant que son père ne parte en mission. « I've always been passionate about boats, and about him. I was proud. » dit-il alors que son frère était loin d'avoir partagé cette admiration pour leur père. Milo avait dû très vite jouer la figure masculine de la maison pour aider sa mère. Milo était loin d'imaginer que d'ici quelques années, il en voudrait à son père d'avoir sombré sans le dire, et qu'il devrait sacrifier beaucoup de choses juste pour avoir le droit de respirer.
|
| | | | (#)Mer 3 Mar - 22:34 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craine Tu n’avais pas d’attente en sortant dans ce bar, ce soir avec Talia. Tu n’avais jamais réellement d’attente lorsqu’il était question de la gente masculine pour être bien honnête. Peut-être que c’était le fait d’avoir grandi dans une maison où l’amour entre tes parents semblait inexistant, ou alors seulement une mise en scène qui était mise en place en public pour faire croire à la plus belle des histoires, à la plus belle des familles, mais tu avais longtemps mis de côté les histoires sentimentales, préférant te plonger d’office dans tes études en littérature qui te prenait tout ton temps. Mais elle te disait toujours de t’amuser Talia, que vous étiez jeunes, que c’était le moment d’en profiter. Et ce soir, alors que ton regard avait croisé celui de Milo, tu avais peut-être envie de finalement suivre les conseils de ton amie. De finalement mettre à bon escient une imprévisibilité qui ne te ressemblait pas particulièrement, toi qui faisait toujours tout de manière calculée, t’assurant ainsi de finir première, de réussir, de bien paraître. Il n’y avait pas de compétition dans le moment toutefois alors que c’est vers toi qu’il était venu, à toi qu’il avait décidé de faire la conversation malgré le troupeau de filles qui tournait autour de lui et des autres militaires. Et tu étais flattée, comme le témoignait le rouge sur tes joues. « Rarely. We’re used to go see our families. » Tu hoches la tête. Ça fait du sens après tout. Les permissions ne doivent pas être très longues, chaque heure compte et pour le coup, t’es d’autant plus touchée qu’il ait choisi de passer le moment avec toi. « In two days. We gotta hop onto our ship by 8pm. » « What’s one thing you really want to do while you’re on land? » Tu ne perds pas de temps Rosalie alors que tes yeux se perdent encore et encore dans le bleu des siens et un sourire qui se veut charmant mais tout aussi sincère se place sur tes lèvres. Chaque minute compte après tout. Qu’est-ce qu’on fait de notre temps quand il est si précieux? Tu veux vraiment savoir. Et surtout, tu veux savoir si tu peux aider, d’une quelconque façon, à rendre ce prochain 48h aussi précieux que possible.
« I didn’t want to impose on you. » Tu secoues doucement la tête. Il s’impose pas, au contraire. Ce soir, la compagnie est appréciée. Ce soir, tu te laisses porter par le courant, tu ne te poses pas trop de questions, tu laisses le petit buzz de l’alcool faire son effet sur toi, même si t’as jamais été une fille gênée. Il y a juste ce petit quelque chose de plus, en fond qui donne l’impression que le moment est un peu plus que ce qu’il est et ça t’intrigue. « Sounds interesting. » « It is if you love words and their meanings. » Les mots et leurs secrets surtout. Tu veux faire de la prose qui choque, qui surprend, qui tourmente et qui obsède. T’es déjà plutôt bien partie, ton inexpérience qui disparaît de part un talent brut et une volonté qui choque. « A woman of letters, right? » Tu hoches la tête, fière et tu ne le caches pas. « Congrats! You must be proud! » Un autre hochement de la tête. Il n’aurait pas cru si bien dire, le marin. Tu lui poses des questions sur lui, sur ses aspirations, sur ce qui l’a mené là où il est aujourd’hui. La réponse te fait sourire davantage, d’un sourire plus doux cette fois. « My dad, I guess. » « A family man, right? » que tu dis, reprenant ses mots d’une manière que tu espères joueuse et non condescendante. « I’ve always seen him leave home. » Ton sourire se dissipe légèrement alors tu n’imagines même pas à quel point ça a du être difficile pour lui, de vivre avec un père plus souvent absent que présent. Malgré tout ça, il a voulu suivre ses traces. C’est quelque chose que tu ne peux t’empêcher d’admirer. « I’ve always been passionate about boats, and about him. I was proud. » « I bet he’s proud of what you’re doing now. » Tu l’espères dans tous les cas, tu vois bien que c’est un sujet qui le touche particulièrement. « So who do you leave behind when you’re back on the boat? » Et voilà ta manière très peu subtile de lui demander si lui aussi, il laisse quelqu’un de trop important derrière chaque fois qu’il repart en mer.
|
| | | | (#)Sam 6 Mar - 20:11 | |
|
☽ septembre 2006. Le beau militaire avait tout arrêté pour voir cette jeune femme. Cela ne lui ressemblait pas de prendre de telles initiatives mais pour une fois, il avait envie de se jeter à l'eau. Pour un militaire de la marine, c'était un comble d'avoir peur de se jeter à l'eau... mais cette fois-ci, il prit son courage à deux mains pour briser la glace. Très vite, l'amie qui l'accompagnait les laissa tous les deux et il put engager la conversation sans aucune pression que les regards de quelques-uns de ces camarades qu'il pouvait ressentir sur lui. Dos à eux, il réussissait à faire abstraction et à se concentrer sur Rosalie, la femme de lettres face à lui. Il lui expliquait les conditions de leur venue ici, une venue qui se voudrait très expéditive étant donné que d'ici un jour et quelques heures, ils seraient déjà sur le départ. « What’s one thing you really want to do while you’re on land? » Il vit son sourire, et par mimétisme, ou parce que lui aussi il était amusé de cette question, il sourit à son tour. « Mmh- to enjoy life. » dit-il après un moment d'hésitation. Il n'était pas prétentieux, il n'était pas non plus un gros lourdaud avec les femmes, mais cette réponse lui permettait d'être subtil et sincère à la fois. Chacun avait sa manière de profiter de la vie, cela dépendait des goûts et des couleurs, et pour lui, le temps précieux qu'il avait ces prochaines heures, il avait envie d'apprendre à connaître cette jeune femme. Au premier regard, il avait ressenti une étrange connexion...
« It is if you love words and their meanings. » Il portait sa bière à sa bouche en l'écoutant dire ces quelques mots, la jeune femme paraissait passionnée. Par la suite, il la félicitait de cette nouvelle, elle devait être fière. La jeune femme avait ce petit air satisfaite qui le fit sourire modestement. Le militaire pouvait comprendre ce sentiment, lui aussi était fier de ce qu'il entreprenait. Venait son tour de raconter ce qu'il avait d'ailleurs amené à devenir un militaire, et la réponse était facile. « A family man, right? » Il sourit à cette remarque alors qu'elle cherchait probablement à le taquiner mais il hocha la tête pour approuver ses dires. « Yeah, that's right. I can't deny! » dit-il en baissant la tête, un sourire aux lèvres. Il était fier de son père, et de son propre parcours. Si lui et Giulia avaient plus ou moins bien vécu l'absence de leur père, leur petit frère l'avait moins accepté, rejetant même le peu que leur père tentait de lui donner... Tout n'avait pas été rose dans la vie des Wilson. « I bet he’s proud of what you’re doing now. » Sans aucun doute, Rosalie touchait un sujet important au coeur de Milo. Son père était un grand homme à ses yeux mais cette image s'éteindrait rapidement dans quelques années... « I hope so, even though it's not always easy to work with your father. » qu'il dit en se grattant la tête, un sourire presque gêné au visage. Ce n'était pas facile d'avoir son père en tant que supérieur, parfois cela avait aussi été mal vu par les autres recrues. Mais c'était le jeu, et Milo savait dans quoi il s'embarquait...
« So who do you leave behind when you’re back on the boat? » Ses sourcils se levèrent légèrement, surpris de la question qui se voulait probablement subtile par la demoiselle mais dont Milo en comprit tout le sens caché. « Barely no one. » assura-t-il avant de finir la dernière gorgée de sa bière. « Except my mother. Poor thing! » ajouta-t-il, d'un ton léger. Elle n'était pas à plaindre bien qu'elle était toujours inquiète de voir son mari ET son fils quitter la ville. Toutefois, le militaire ne laissait rien derrière lui à part sa moto... « Ohhh and Ducati. » finit-il par ajouter, remarquant qu'il venait de la perdre, elle ne comprenait pas. « My motorbike. » dit-il alors pour l'éclairer alors qu'elle devait se demander qui était Ducati, c'était juste la marque de sa moto, mais c'était aussi pour semer le doute chez Rosie, juste le temps de quelques secondes... « Can I offer you a drink? » dit-il faisant un signe de la tête vers son verre qui était presque vide. Le militaire avait bien envie de prolonger le moment...
|
| | | | (#)Mar 16 Mar - 3:40 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craineMême si tu ne connaissais pas le jeune homme qui te faisait face, tu avais l’impression de te retrouver devant quelqu’un de familier, quelqu’un qui te rendait confortable sans même avoir à essayer. Ça faisait longtemps que tu ne t’étais pas sentie ainsi, toi qui avait toujours l’habitude de jouer un rôle, celui imposé de toute part par des parents trop présents, trop envahissants, trop demandant. Mais pas ce soir. Pas avec lui, même si tu ne t’expliquais pas le comment du pourquoi. Tu restais la même fille honnête et directe toutefois, celle qui n’avait pas peur d’aller trop au but, qui n’hésitait pas à prendre les devants quand c’était nécessaire. « Mmh- to enjoy life. » Sa réponse te fait sourire parce qu’elle reste vague tout en étant explicite à sa façon. Mais ce soir, alors que le reste du monde semble se dissiper un peu plus après chaque mot échangé, après chaque regard qui se cherche, t’as pas besoin de pousser bien plus pour comprendre ce qui se cache derrière les mots. Il s’installe à ta table et pendant quelques secondes, tu cherches Talia des yeux. Elle s’est fait une place à la table des militaires et elle semble en grande conversation avec l’un d’eux, il semblerait que tout le monde y trouve son compte ce soir. « To enjoying life. » que tu lances finalement, levant ton verre et lui offrant un autre sourire qui disait cette fois-ci bien plus que n'importe quel mot.
C’est rapidement que tu rapportes ton attention sur Milo alors que tu lui parles de ta passion pour les lettres et lui t’explique ce qui l’a emmené dans l’armée. Il a suivi les traces de son père et tu trouves ça admirable. « Yeah, that’s right. I can’t deny! » Et il est plein de fierté le sourire qui habite ses lèvres en ce moment et tu dois l’admettre, tu le trouves incroyablement beau avec cette petite étincelle dans les yeux. « I hope so, even though it’s not always easy to work with your father. » À ça, tu échappes un petit rire tout en secouant la tête. Non, ça ne pouvait pas être de tout repos de devoir travailler avec son paternel, encore moins dans des conditions aussi extrêmes que celles de Milo et de tout militaire. Tu ne pourrais imaginer travailler pour ton père, non seulement parce que son domaine ne t’intéresse pas le moins du monde, mais surtout parce que tu peinerais à séparer le personnel du professionnel, surtout en ce moment alors que tu peines à éprouver le moindre respect pour cet homme que tu as si longuement admiré pourtant. « I don’t think that I could do it. I’ve got enough parental pressure at home without wanting to add some at work. » que tu rajoutes dans un rire. Tu n’as pas envie de rendre la conversation lourde ou quoique ce soit en parlant de ton père alors tu joues le tout sur une note que tu espères légère. « I hope you’re able to make it smooth sailing. » Et tu ris de ton propre jeu de mot, plutôt fière sur le coup. T’es une fille de mots après tout, pas vrai?
« Barely no one. » Presque? Tu ne peux t’empêcher de rester sur ton qui-vive jusqu’à ce qu’il confirme n’avoir personne dans sa vie. Tu n’as pas envie de mal-interpréter cette conversation ou les intentions qui peuvent venir de son côté comme du tien, mais surtout, tu n’as pas envie de t’engager sur ce terrain s’il a quelqu’un qui l’attend ailleurs au pays. « Except my mother, poor thing! » « It must be really hard for her, to see you both go like that. » Deux fois plus d’inquiétudes, deux fois plus d’appréhensions et surtout, deux fois plus de solitude. Mais pas de mention d’une autre, d’une copine qui s’arrache le coeur à chacun de ses départs. Personne qui n’espère son appel ce soir. « Ohhh and Ducati. » Tu lui offres un regard curieux. « My motorbike. » Tu échappes un autre rire alors que naturellement, ton corps semble vouloir se rapprocher du sien, juste un peu. Juste assez pour dire que ton bras vient frôler le sien, juste assez pour dire que la distance diminue un peu. « I bet she misses you too. » que tu rajoutes, toujours aussi taquine. « Can I offer you a drink? » « How about we dance instead? » Ce n’était pas vraiment une piste de danse qui existait entre quelques tables, mais certains des militaires s’y déhanchaient et tu pouvais voir ton amie au milieu qui semblait apprécier le moment. Tu challenges le jeune homme du regard avant de te lever de ton siège et tu attrapes sa main sans même attendre une réponse de sa part et puis l’attire vers la piste de danse improvisée.
|
| | | | (#)Mer 17 Mar - 14:31 | |
|
☽ septembre 2006. Ce n'était pas forcément dans les habitudes du militaire de se mettre en avant de la sorte, de faire le premier pas et de faire des allusions qui en disaient long sur ce qu'il pouvait penser. Pourtant, il l'avait fait, un élan l'avait envahi et jusqu'ici il ne s'en plaignait pas. Au contraire, le feeling semblait passer entre les deux, et son regard bleuté était totalement focalisé sur la brune face à lui. En réalité, plus le temps passait, plus le monde autour de lui s'effacer, plus le son ambiant disparaissait pour seulement entendre les doux mots qu'elle voulait bien lui dire. « To enjoying life. » Sa bière se leva en l'air pour la suivre, et partager, le temps d'une courte seconde, un sourire qui voulait tout dire...
Cette bulle autour d'eux était en train de se refermer doucement autour d'eux. Leur complicité s'agrandissait alors qu'ils se racontaient leur vie. Milo avouait suivre les traces de son père alors qu'il précisait tout de même qu'il n'était pas facile de travailler avec son paternel. Il comprit aux rires de la demoiselle qu'elle ne s'imaginait pas une seconde le faire avec le sien. « I don’t think that I could do it. I’ve got enough parental pressure at home without wanting to add some at work. » Il la fixait portant le goulot de sa bière à sa bouche, approuvant d'un geste de la tête ce qu'elle disait. « I hope you’re able to make it smooth sailing. » Un rire s'échappa des lèvres du militaire. « We're both trying to make it work. » assura-t-il en hochant doucement de la tête. « Not always easy though to receive orders from your old one. » Surtout quand tout l'équipage était au courant du lien qui les unissait, mais Milo s'y faisait, plus les années passés et plus il arrivait à prouver ce qu'il valait. Il avait tout à fait sa place parmi l'équipage, et ne se reposait jamais sur ses lauriers.
Une fois le sujet du père évincé, la mère de Milo venait sur le tapis et c'était certain qu'il n'était pas facile pour elle de voir son mari et son fils partir en mission, en même temps, ensemble. Même si l'Australie n'était pas officiellement en guerre, ils étaient sur l'eau pour prévenir de toutes attaques et rien était prévisible à l'avance... « It must be really hard for her, to see you both go like that. » « Yes, it is - that's why I always stop by to see her and give her as much time as I can. » Il posa sa bière finalement vide, il se dévoilait mais ne savait pas réellement s'il faisait bien, il n'avait pas envie de paraître ennuyeux. Alors il se permit de dévier un peu la conversation pour tenter une blague autour de sa moto qui elle-aussi l'attendait après chaque mission... Il réussit à lui arracher un sourire. « I bet she misses you too. » Il se mit à rire à sa remarque en hochant vivement de la tête. Milo voulut alors prolonger ce moment en buvant un autre verre mais Rosalie semblait avoir une autre idée en tête... « How about we dance instead? » Milo fronçait les sourcils, n'étant pas très convaincu par cette proposition. Pas qu'il ne savait pas danser, il savait un minimum suivre le rythme de la musique, mais moins convaincu de poursuivre ce moment avec la jeune femme sous les yeux de ses collègues... Mais elle ne lui laissa pas le choix, elle attrapa sa main pour venir l'attirer avec elle, et réduire encore plus la distance qui les séparait. Très bien, si elle voulait jouer à ça alors il en profiterait lui aussi pour y gagner son compte. Le militaire l'attira donc vers lui pour plaquer sa main dans son dos, la ressentant alors tout contre lui. Milo porta sa bouche à son oreille : « I don't know what's happening here, can you feel it too? » souffla-t-il alors à son oreille, laissant sa main se glisser dans la sienne, suivant le rythme de la musique, jambes entre jambes, il ne pensait pas se faire des idées sur elle, il avait l'impression qu'une connexion était en train de se créer entre eux, tout naturellement... C'était fort, c'était sensuel et pourtant, à la fois, si doux. Mais le ressentait-elle aussi ?
|
| | | | (#)Ven 26 Mar - 19:39 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craineDe rencontrer Milo ce soir était une surprise que tu n’aurais pas pu t’imaginer. Tout comme tu n’aurais pas pu t’imaginer ces petits papillons que tu ressens dans le fond de ton ventre chaque fois que ton regard trouve le sien pendant quelques secondes, entre deux répliques pleines de sous-entendues et deux gorgées de bières pour s’occuper les doigts et l’esprit. C’est naturel entre vous, ça coule d’une façon que tu te permets rarement avec quelqu’un que tu ne connais pas. C’est peut-être le contexte complètement dénué de compétition qui te permet de rester aussi vraie que possible, c’est peut-être un peu grâce à les consommations prises juste avant qu’il ne s’approche de toi, ou peut-être que c’est juste une chimie qui était meant to be qui rend la rencontre aussi agréable. Chaque question est posé avec l’intention d’apprendre à le connaître un peu mieux, savoir ce qui se trame dans ses pensées, si ce que tu ressens est partagé d’une quelconque façon. Il semble vivre une vie à l’opposée de la tienne et ça t’attire, ça t’intrigue. Mais même avec sa vie complètement différente, quelque chose te dit que lui aussi vit une certaine pression parentale, surtout de devoir travailler dans une proximité sans doute étouffante par moments avec son père. Tu ne pourrais t’imaginer devoir gérer avec ton père aussi souvent et d’aussi près. Tu ne possèdes plus grand respect pour l’homme depuis qu’il a forcé votre famille en entier a changé de ville suite à une affaire qui aurait facilement vous coûter cette réputation que tes parents entretiennent à la perfection depuis ta naissance et même avant. Mais ce n’est pas le genre de détails que tu offres à quelqu’un que tu viens de rencontrer, alors tu restes vague, et presque drôle dans tes jeux de mots ce qui fait rire Milo et te fait sentir plutôt bien avec toi-même. « We’re both trying to make it work. Not always easy to receive orders from your old one. » Tu échappes un léger rire. C’est définitivement pas quelque chose que tu pourrais gérer aisément, ou du tout même. « I’m not good at taking orders. » que tu admets toujours sur ce ton léger, le sourire collé sur les lèvres. C’est vrai après tout, t’es bien plus douée à donner des ordres que les recevoir, une leader née bien plus qu’une simple suiveuse.
Les long voyages, les absences à répétition, l’incertitude constante à savoir s’il allait revenir en un seul morceau, tu n’as pas besoin d’y penser longtemps pour réaliser que ce doit être un fardeau difficile à porter pour la mère de Milo, elle qui doit le vivre par deux fois alors qu’elle dit sans cesse au revoir à son mari et à son fils à la fois. « Yes it is – that’s why I always stop by to see her and give her as much time as I can. » Ça te fait sourire. Il n’a pas beaucoup de temps, ça se comprend facilement et il s’assure quand même d’en donner autant que possible à sa mère. Ça aussi, c’est quelque chose que tu trouves admirable. T’aimerais croire que tu ferais similaire dans une situation comme la sienne, mais tu le sais que ta relation avec ta mère est loin d’être au beau fixe depuis plusieurs mois maintenant et que tu pourrais bénéficier d’un peu de distance. Mais vous ne faites pas ça chez les Craine. Vous vous réunissez tous les dimanches soirs autour d’une table parfaitement montée et vous prétendez que tout va bien, encore et toujours. Even when everything is falling apart. « So what about this weekend? With you being here, you’re not gonna be able to see her. That sucks. » Tu te dis qu’elle doit être déçue que leur arrêt soit à Brisbane et non pas à Sydney, même si toi pour le coup, t’es pas déçue du tout que vos chemins aient été amené à se croiser sur le plus grand des hasards. Il t’offre un verre, mais c’est une autre idée qui te vient en tête alors que tu te lèves et attrape sa main pour le tirer vers toi, l’emmenant sans qu’il ne puisse protester vers cette piste de danse improvisée. Il semble surpris sur le coup ce qui te fait sourire davantage, et puis il prend le contrôle de ce petit jeu quand sa main vient se placer dans ton dos pour te ramener encore plus près de lui. Tu lèves légèrement la tête, tes yeux se perdant dans les siens alors que la distance entre vos deux visages est réduite considérablement. Tu frisonnes quand ses lèvres viennent trouver ton oreille, son souffle chaud contre ta peau. « I don’t know what’s happening here, can you feel it too? » Il recule son visage à nouveau et vos regards se trouvent encore quand sa main se joint à la tienne et que vos corps se cherchent et se trouvent dans cette danse qui n’en a vraiment que le nom, raison pour finalement sentir l’autre plus près comme une envie soudaine qui est impossible à nier. Tu hoches doucement la tête, lui offrant un énième sourire alors que tu sens ton coeur qui s’emballe dans ta poitrine. « I don’t usually do this. » que tu admets en un souffle alors que ton regard ne lâche pas le sien et puis tu brises toute distance existant encore entre vous pour venir poser tes lèvres sur les siennes. Peut-être que t’es trop entreprenante Rosie, mais si ton père t’a appris une chose dans la vie, it’s to always go for what you want.
|
| | | | (#)Sam 27 Mar - 13:41 | |
|
☽ septembre 2006. La conversation était fluide, naturelle même. Milo prenait rarement les devants, il faut dire que le militaire prenait à cœur de rester concentrer sur son travail. Pourtant, lorsque son regard s'était posté sur cette jeune femme, il n'avait pas réussi à tenir en place. Il s'était rendu tout droit devant elle, faisant mine d'avoir un courage qu'il n'avait sûrement probablement jamais eu devant une femme. Il pouvait être un beau garçon, Milo n'en avait jamais vraiment joué. Toutefois, ce soir, il tentait de lui faire comprendre qu'il était étrangement attiré par elle, une attirance qu'il ne saurait expliquer. « I’m not good at taking orders. » Milo baissa la tête en rigolant. « It depends on who's giving you the orders... » rétorqua-t-il, il se pinça la lèvre pour retenir un rire car Milo ne pouvait pas s'empêcher d'être taquin, et le voilà maintenant en train d'essayer de la charmer avec ses sous-entendus mais il n'était même pas sûr que ça marche.
La vie de Milo était depuis toujours tournée autour de la famille, du départ de son père en mission, de son désir de le rejoindre depuis son plus jeune âge. La passion des bateaux, la volonté de servir son pays, mais aussi de rendre fier son père, Milo n'avait jamais été un enfant à problèmes. Aujourd'hui, il estimait avoir réussi ses objectifs même s'il ne comptait pas s'en arrêter là... « So what about this weekend? With you being here, you’re not gonna be able to see her. That sucks. » Il haussa des épaules, même si le militaire était très proche de sa famille, il savait aussi très bien profiter de la vie sans eux. « Oh, geez. I can survive! » rétorqua-t-il en portant son verre à sa bouche. Il avait rigolé en disant ces propos car il espérait ne pas paraître niais en parlant de sa mère de la sorte. Il était presque gêné que Rosie puisse penser ça en réalité. Non, le militaire ne voyait pas sa mère tout le temps, mais quand il s'arrêtait sur Sydney il prenait toujours le temps de le faire. Ces jours-là, il était à Brisbane et il en profitait comme il pouvait, avec ses collègues, ses amis... et maintenant avec elle...
Leurs verres terminés, il pensait bien faire en voulant l'inviter à en boire un autre mais la jeune femme se montra entreprenante, plus qu'il ne l'aurait imaginé. Elle le prit par la main pour venir l'entraîner sur la piste de danse improvisée du bar. Il se laissa guider par la brune avant de l'attirer un peu plus vers lui, une main au creux de ses reins, le militaire se demandait s'il était le seul à ressentir cette étrange connexion. « I don’t usually do this. » Ce n'était pas quelque chose qui lui ressemblait non plus, et pourtant, ils étaient bel et bien là à retenir leur souffle. Leurs regards se croisèrent, le temps s'arrêta. Rosalie prit les devants venant s'approcher de lui pour venir briser la distance entre eux. Leurs lèvres se touchèrent, et son palpitant manqua un battement. Sa main dans son dos vint émettre une pression plus forte pour venir la coller tout contre lui, intensifiant ce baiser. « I don't either. » finit-il par chuchoter alors que ses lèvres étaient toujours sur les siennes, mais il vint se reculer pour la regarder dans les yeux. « is it bold to ask you if you're free tonight? » demanda-t-il alors, son visage encore tout près du sien il était partagé entre l'envie de bien faire, et l'envie terrible de profiter du peu de temps qu'il disposait devant lui pour apprendre à la connaître. Peu importait ce qu'elle voulait faire, il voulait juste la sentir près de lui pour les prochaines heures... Il avait envie de la prendre par la main et de quitter ce bar pour respirer dans cette bulle qui venait de créer autour d'eux.
|
| | | | (#)Mar 13 Avr - 8:48 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craineLa conversation coule, ça fait du bien. Tu aimes la manière qu’il a de te regarder, la manière qu’il a de s’intéresser à ce que tu lui dis et tu ressens bien que l’inverse est tout aussi vrai. Ce n’était pas dans tes plans, ici et ce soir et pourtant, tu aimes comment tu te sens, verre à la main, à vouloir en savoir plus sur le mystérieux et magnétique personnage qui se dessine devant toi. « It depends on who’s giving the orders. » Tu ne peux t’empêcher de rire de plus belle. Le double-sens de cette discussion t’amuse sans doute plus que de raison, mais ça fait du bien pour une fois, de ne pas te prendre trop au sérieux. Tes yeux viennent accrochés ceux de Milo une fois de plus, un sourire éloquent se plaçant sur ton visage. « I’m much better at giving orders than receiving them if I’m completely honest. » Et tu ris de plus belles, et si t’es complètement honnête en disant ça, tu sais aussi comment ça sonne et ça te gêne légèrement, venant teinté des joues d’une nouvelle teinte de rouge. Tant pis, tu assumes. Et puis ça ne semble pas complètement effrayée le jeune homme qui se fait une place près de toi, qui te parle de sa famille, de ce que tu devines être ses nombreuses missions et de l’impact que cela a sur son entourage. Tu ne peux qu’imaginer à quel point cela puisse être éprouvant pour ses proches. « Oh, geez. I can survive. » « I’m happy to hear, would be sad if you couldn’t make it through the weekend. » Tu le taquines un peu plus, ça vient tout simplement, naturellement.
Tu n’as pas envie de rester assise plus longuement et c’est sur une piste de danse improvisée que tu entraînes Milo. La proximité est encore plus agréable que la conversation qui se déroulait il y a quelques minutes, tu te plais à sentir son corps contre le tien alors que le reste des gens présents dans le bar semblent se fondre dans le décor, que la musique semble de moins en moins forte au moment ou tes lèvres viennent trouver les siennes dans un baiser qui est d’abord timide. Tu sens sa main qui presse contre ton dos, ce qui t’encourage à laisser la timidité derrière et être un peu plus entreprenante dans ton baiser pendant les quelques secondes qui suivent. Tu recules ton visage légèrement, ton regard qui vient trouver celui de Milo une fois de plus. « I don’t either. » Ça te rassure de le savoir. T’as le palpitant qui continue de s’emballer contre ta poitrine alors que tes yeux ne quittent pas les siens, en attente de tu-ne-sais-quoi, prise de ce moment. Tu ne réalises pas que derrière vous, certains regards se sont tournés vers vous, dont celui de ton amie. Tu ne vois rien, le reste du monde ne compte pas dans le moment présent. « Is it bold to ask you if you’re free tonight? » « It depends what you have in mind. » Tu pourrais prétendre, faire la dure à séduire, mais clairement, tu es déjà sous le charme et tu as envie de continuer cette soirée avec lui. « My schedule is pretty flexible. » Un autre sourire alors que tu résistes à l’envie de l’embrasser à nouveau. Tu ne sais pas ce qu’il a en tête, mais tu n’as qu’une envie dans le moment : sortir d’ici et profiter de cette soirée avec lui, des quelques heures qui s’offrent à vous.
|
| | | | (#)Mar 13 Avr - 18:30 | |
|
☽ septembre 2006. Depuis que son regard s’était posé sur cette femme, Milo ne l’avait pas lâché du regard une seule seconde. Il s’était naturellement dirigé vers elle pour engager la conversation, et bizarrement les deux adultes étaient en train d’échanger sur leur vie respective. Ils se découvraient, s’apprivoisaient et se confiaient aussi. Milo voulait se montrer charmeur même si ce n’était pas son trait de caractère le plus évident quand il était aussi envoûté qu’à l’instant, cela venait assez naturellement. Son rire le fit rire en retour car elle était réceptive à ses allusions et ça l’encourageait donc à poursuivre sur cette voie. « I’m much better at giving orders than receiving them if I’m completely honest. » Milo ne la lâchait pas du regard, les sourcils levés il était presque étonné par autant d’audace même s’il savait qu’elle parlait réellement au premier degré, il ne pouvait s’empêcher de l’interpréter à tous les autres degrés… « Noted. I can make an effort. » Ok, sur ce coup-là plus de doutes, Milo continuait au dix-huitième degré mais c’était plus fort que lui, son regard malicieux croisa celui de la brune et un sourire vint trahir son sérieux. Par la suite ils en vinrent en discuter de la famille et notamment du fait que Milo prenait toujours le temps de s’arrêter voir sa mère mais cette fois-ci l’arrêt était sur Brisbane donc il se concentrerait sur ses collègues et amis du coin. « I’m happy to hear, would be sad if you couldn’t make it through the weekend. » « I’m a big boy. » dit-il en se tapant sur le torse avec son poing, toujours dans la plaisanterie. Il aimait la voir rire.
Il ne savait pas si c’était l’alcool ou juste l’euphorie de sa compagnie mais en tout cas, Rosalie se décida à l’amener sur la piste pour improviser une danse. Ce n’était pas l’élément où le métisse se sentait le plus à l’aise mais il se prêta au jeu pour sa belle. Sans attendre plus longtemps, les corps se frôlèrent, s’entrechoquèrent, se trouvèrent pour venir s’unir dans un baiser qui se voulait presque naturel. Ce n’était pourtant pas le genre de Milo d’aller aussi vite en besogne mais clairement, l’alchimie était bien présente entre les deux inconnus. Son regard se plongea dans le sien alors qu’il la tenait encore dans ses bras en suivant doucement le rythme de la musique qu’il n’entendait même plus, trop concentré à se perdre dans les yeux de sa Belle. « It depends what you have in mind. » Ils ne se quittaient pas des yeux et en réalité, Milo n’avait rien en tête, il voulait juste prolonger ce moment… « My schedule is pretty flexible. » « I’ll take that for a yes. » dit-il doucement en s’abaissant pour lui murmurer ces quelques mots à l’oreille. Le jeune homme vint alors glisser sa main dans celle de l’étudiante pour l’entraîner hors du bar et se retrouver très vite sur le trottoir. L’air frais de la soirée vint alors lui faire un bien fou, lui qui avait les joues rougis par autant d’émotions, toujours sa main dans la sienne il la regarda : « I hope your friend won’t think I’m kidnapping you. » finit-il par dire, alors qu’il se rendait compte qu’il n’avait pas non plus tenu au courant ses collègues. Mais alors qu’il l’attira contre lui et qu’elle se heurta contre son torse, il plongea son regard dans le sien : « But I want this moment to last a little longer. » finit-il par dire en venant retrouver les lèvres de la jolie brune dans ses bras.
|
| | | | (#)Sam 24 Avr - 8:14 | |
| “oh, what a rush as you held me close, spinning slow we drank too much, let our bodies touch on the way back home and i got this feeling after you leave in the morning i'll still be drunk on you”@drunk on you / oh wonder @milo wilson & rosalie craine« Noted. I can make an effort. » Il n’y avait pas à dire, la conversation sonnait d’une certaine façon, mais les sous-entendus s’accumulaient entre vous avec une aisance qui t’était peu familière, mais qui ne te déplaisait pas, bien au contraire. Tu n’avais eu aucune attente pour cette soirée et voilà que tu te retrouvais en compagnie d’un homme non seulement charmant, mais qui semblait te comprendre, te compléter sans même que tu n’aies à chercher pourquoi ni comment, comme une évidence qui n’a pas besoin d’être questionnée tant elle est juste ce qu’elle est. Peut-être que c’est parce que tu savais que Milo ne serait pas dans le coin pour bien longtemps, peut-être que ton instinct te criait déjà que tout ça ne serait qu’éphémère, mais une partie de toi voulait quand même voir ce qui était possible, profiter de ce moment, même s’il ne devait être que le seul. « I’m a big boy. » Tu ris une énième fois tout en hochant la tête, tu n’en doutais pas une seule seconde. Tu étais seulement contente que pour une fois, son chemin l’ait mené jusqu’ici plutôt que de le ramener près de sa famille à Sydney. Ce n’était qu’un weekend, peut-être même que les chances qu’il repasse à Brisbane était mince, mais ça t’importait peu. Pour une fois, tu ne voulais te préoccuper de rien. Ne pas te faire des millions de scénarios. Ne pas t’inquiéter du passé ou du futur, comme si la simple présence de Milo te faisait comprendre que parfois, il faut savoir profiter de ce qui se place sur son chemin sans penser plus loin. Et c’est ce que tu faisais sans gêne aucune sur la piste de danse, corps collé contre le sien, tes lèvres qui vinrent trouver les siennes dans un premier baiser aussi électrisant que tout le reste. Ils parlent fort, les sourires qui habitent constamment vos lèvres depuis alors que Milo te demande ce que tu fais, là tout de suite. Tu fais mine d’y réfléchir, fais mine que tu n’as pas exactement la même envie que lui de partir et d’être seulement avec lui, loin du bruit et de la commotion de ce bar trop bondé. « I’ll take that for a yes. » Tu finis par lui offre un sourire éloquent tout en hochant doucement la tête, ton corps toujours pressé contre le sien, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde que de chercher un peu plus de ce contact nouveau. Sa main vint trouver la tienne et il te traîna en dehors du bar et ton regard quitta le sien pour chercher celui de Talia. Tu eus à peine le temps d’accrocher son regard, mais il n’en fallait pas plus pour comprendre. Elle ne t’attendrait pas, mais elle n’hésiterait pas une seule seconde à te demander tous les détails dès le lendemain, tu la connaissais assez bien pour savoir. « I hope your friend won’t think I’m kidpanapping you. » « I think she’ll be fine without me for tonight. » Tout comme ses collègues n’auraient certainement pas besoin de lui pour les heures à venir. « But I want this moment to last a little longer. » Et tu n’as même pas le temps de répliquer quoique ce soit que ses lèvres viennent s’emparer des tiennes à nouveau, avec un peu plus de passion et de fougue cette fois, comme si maintenant que les barrières de la première fois étaient tombées, vous pouviez laisser parler vos envies sans aucune gêne. « Wanna go back to my place? » C’était une question sans vraiment en être une, une qui fut reçu positivement de toute manière alors que bientôt, vos mots et vos corps se perdirent dans les petites heures de la nuit et que ton envie d’en apprendre plus sur lui ne faisait que décupler avec chaque découverte.
|
| | | | | | | | take my hands, my dear, and look me in my eyes (ft. rosalie) #1 |
|
| |