un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
L’excitation est à son comble. J’attendais ce week-end depuis beaucoup trop longtemps à mon goût. Participer à une telle émission était un rêve, la possibilité de me retrouver enfin sous le feu des projecteurs. La seule idée de caméras braquées sur moi me réjouissait. Rien ni personne ne pourrait m’enlever ça. Je pourrais très bien passer le week-end avec Quasimodo que je ne déchanterais pas pour autant. Mon heure de gloire était enfin venue.
Je traverse le hall de l’aéroport, ma valise en main, jusqu’à rejoindre l’équipe de production. C’est la tête haute et tout sourire que je les salue. Ce qui me semble être la directrice me briefe rapidement sur la suite des événements. Je ne rencontrerai mon date qu’une fois installée dans l’avion. Ensemble, nous ouvrirons l’enveloppe qui contient le nom, jusqu’alors tenu secret, de notre destination. Je ne peux m’empêcher de témoigner mon enthousiasme. Une retouche maquillage et on m’informe que les caméras se mettent à tourner. Ces dernières ne me perturbent pas, j’attendais cela depuis trop longtemps.
On me fait signe de me diriger vers la porte d’embarquement. Je m’exécute derechef. Après les formalités d’usage, présentation de mon billet et passeport, je déambule dans les dédales de l’aéroport pour accéder à l’avion. Mon esprit vagabonde au gré de ma course, mes pensées se bousculent. J’espère secrètement remporter ces cinquante mille dollars, mais pourquoi pas aussi tomber sur l’élu de mon cœur. Le hasard aura, peut-être, pour une fois bien fait les choses et m’accordera de rencontrer un homme qui remplit tous mes critères. Je croise mentalement les doigts.
Arrivée devant le long couloir qui mène à l’avion, je prends une profonde inspiration, les caméras toujours braquées sur moi. Je m’avance d’un pas décidé. Je tends mon billet à l'hôtesse qui m’indique alors mon siège. Le 17A. Vers l’avant de l’appareil. Je jette alors des coups d'œil, espérant y voir la personne avec qui je partagerais ces deux jours. Personne. Je place ma valise dans le porte-bagages et je m'installe à côté du hublot. Je ne tiens plus en place à l’idée de rencontrer cet homme. Mon excitation est à son comble lorsque je vois un brun entrer dans l’avion, suivi tout comme moi il y a quelques minutes, de caméras. Je souris en découvrant donc l’heureux élu.
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
Une fois qu’il est arrivé à ma hauteur, je ne peux m’empêcher de le détailler. Je dois avouer qu’il est plutôt pas mal même si il n’est pas forcément mon style au premier abord. Néanmoins je ne suis pas là pour me fier à mes aprioris. Il se présente et me fait la bise. Je sursaute d'étonnement, plus habituée aux hugs ou aux poignées de main plus formelles. « De même. Moi c’est Jade » je lui réponds en souriant. Il me met tout de suite à l’aise, il a l’air d’être gentil et drôle. Tant mieux. Si l’amour ne vient pas durant ce week-end, je suis presque sûre que la bonne humeur et la rigolade seront, elles, de la partie.
« Prête pour LE week-end de ta vie ? » me dit-il en s’installant à côté de moi. Je ne peux me retenir de rire. Il ne peut se douter à quel point j’ai attendu ces deux jours. « Je suis plus que prête oui! J’ai tellement hâte de savoir vers où on s’envole ! » Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, qu’une hôtesse nous apporte une grande enveloppe scellée. Wim, gentleman, me laisse l’honneur de l’ouvrir. Je sautille sur mon siège en la prenant dans mes mains. « A ton avis on part où ? J’attends ton pronostic ! » Je lui laisse un instant pour me répondre mais mon impatience lui laisse peu de répit. Je décachète l'enveloppe et la lis à haute voix.
« Tiens toi prêt ! Nous partons… À Surges Bay, dans la vallée de Huon… En Tasmanie ! » En plus du nom de notre destination se trouve la photo d’un magnifique chalet avec un jacuzzi au bord d’une rivière. Je la tends à Wim. Cet endroit m’a l’air fabuleux. Et pleins de promesses. De plus, poser le pied sur le sol tasmanien sera une première pour moi. « Ça à l’air dingue ! Tu ne trouves pas ? » Je ne peux pas m'empêcher d’arborer un sourire béat.
Les hôtesses nous font signe que l’avion est prêt à décoller. Nous devons attacher nos ceintures. J’en profite pour consulter notre plan de vol qui m’indique que nous atterrirons à destination dans quatre heures. De quoi commencer à faire un peu connaissance avec celui qui partagera ce week-end avec moi. Je me tourne alors vers Wim. « Qu’est ce qui t'amène ici ? Tu es à la recherche du grand amour ? Ou c’est plutôt l'appât du gain qui t’as donné envie de t’inscrire ? » Je suis tellement excitée que je n’arrive pas à maîtriser mon flot de paroles et le bombarde donc de question. Je me mords la lèvre, toujours le sourire aux lèvres.
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
L’étape du décollage est enfin passée, je me détends. Je n’étais pas une grande habituée de l’avion, je ne l’avais pris qu’une fois dans ma vie pour un voyage scolaire en Nouvelle-Zélande. Le moment où l’engin quittait enfin le tarmac pour défier la loi de la gravité me faisait à chaque fois frémir. Une fois notre destination révélée, Wim m’informe qu’il connait un peu la Tasmanie et il semble déjà penser à quelques activités que nous pourrions faire. « Oh génial ! Dis moi en plus ?! Qu’as tu en tête ? » je lui demande, excitée.
Quand je pose la question fatidique, savoir pourquoi il est ici, il esquisse un sourire un peu gêné. « Un peu… des deux. Disons que je commence à prendre de l’âge et qu’il serait temps que je me pose un peu et j’ai aussi des projets à côté. Et toi, pourquoi t’es ici ? Tu vas pas me dire qu’une jolie blonde comme toi n’arrive pas à trouver l’amour. » Je rougis légèrement à ce compliment. Mon regard se perd dans les nuages qui se dessinent au travers du hublot. Je lui réponds enfin. « Trouver quelqu’un avec qui faire un bout de chemin n’a rien de compliqué, en effet… L’amour c’est tout autre chose. Je ne sais pas si j’ai vraiment envie de le trouver. » J’avais beau être une éternelle romantique, une amoureuse de l’amour, mes sentiments étaient, pour le moment, comme gelés. Peut-être attendaient-ils, comme les fleurs après l’hiver, d’être réchauffés pour se révéler à nouveau.
« Pour être honnête, gagner cette somme est ce qui m’intéresse le plus. » je m’empresse d’ajouter, consciente que cette révélation venait de jeter un certain blanc entre nous. Je lui jette un regard en coin, l’air rieur. « Mais cela dit, je ne suis pas fermée aux nouvelles rencontres. » Je ris doucement et me sens rassurée de voir Wim se détendre et sourire à nouveau.
Il change d’ailleurs de sujet, ce dont je le remercie intérieurement, et me demande si c’est la première fois que je quitte mon Brisbane natal. « Hormis un voyage scolaire au lycée, je n’ai jamais réellement eu les moyens de parcourir le monde… » J’avoue ceci le feu aux joues, honteuse de dévoiler cette facette de ma vie à un inconnu et une armée de caméras. Je m’étais fait néanmoins la promesse d’être honnête et de ne pas jouer la comédie. « Et toi, tu es plutôt aventurier ou casanier ? » je lui demande en lui donnant une petite accolade du coude.
Une petite turbulence, qui me fait me cramponner aux accoudoirs de mon siège, m’enlève le sourire de mes lèvres pour le remplacer par une expression un peu effrayée. « Il se passe quoi là ? » Peu habituée à un autre moyen de locomotion que ma voiture, je suis loin de me douter que les turbulences sont monnaie-courante lors des voyages en avion, je sens l’angoisse me monter. Je tourne donc mes yeux vers Wim, à la recherche d’un peu de réconfort.
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
« C’est un week-end pour les amoureux de nature. » Jusque là tout va bien, bien qu’étant une vraie citadine j’ai toujours apprécié me balader à la plage ou au parc, me retrouver au calme de temps en temps m’était plaisant. Mais lorsque Wim me fait part de son attrait tout particulier pour les longues randonnées, je grimace. Si il y a bien une chose que je déteste sur cette terre, c’est bien le sport. J'ai eu la chance d’être gâtée par la nature et d’avoir un excellent métabolisme, j’ai toujours eu en horreur de faire le moindre effort physique. « C’est une blague, hein ? Parce que si ce n’est pas le cas, ne compte pas sur moi, j’attendrais tranquillement dans le jacuzzi que tu rentres de ta rando ! » Je ne peux m’empêcher de rire.
Wim continue de me faire l’étalage de tout ce que nous pourrions faire durant ce week-end, hormis cette histoire de randonnée, le programme me parait sympathique. « Ça tombe bien, j’adore les surprises ! » J’espère aussi secrètement que la production aura pensé à remplir le frigo de champagne. Après tout, il n’y a pas de vrai week-end romantique sans bulles dorées. Nous discutons ensuite de voyage. Wim me conseille quelques pays que je devrais visiter, le jour ou je pourrais me permettre de voyager. J’en prends note dans un coin de ma tête. Je suis impressionnée par ses connaissances, j’ai l’impression qu’il a vu du pays, un vrai baroudeur.
Il finit par me demander mon âge, non sans gêne. En l’examinant un peu, je devine qu’une dizaine d’années nous sépare. Il ne s’en doute pas mais la plupart du temps, je ne fréquente que des hommes de sa trempe, plus âgés que moi. La vie m’a permis d’être assez mature pour ne pas les faire fuir en courant, c’est donc sereinement que je lui avoue. « J’ai 21 ans. Ne prends pas peur, ce n’est qu’un chiffre. Et toi ? » Je ne peux me retenir de rire face à son expression lorsqu’il entend ma réponse. « Je te parie que tu serais surpris en apprenant à me connaître. » Je n’ai pas le temps de m’épancher sur le sujet, qu'une turbulence me coupe la parole.
Le stress m’envahit et Wim me rassure immédiatement en me prenant la main. Je le remercie d’un sourire. « Concentre toi sur ce que tu aimes bien, sur ma main et respire doucement. Promis, on finira pas comme dans la série Manifest. Tu regardes des séries d'ailleurs ?» Je m'exécute. J’inspire et expire lentement. « J’espère simplement qu’on n'atterrira pas avec cinq ans de retard ! » La turbulence passe enfin et je peux me concentrer à nouveau sur Wim et notre discussion. « Je suis plus film, je t’avouerais. J’aime beaucoup les comédies musicales »
Une hôtesse passe et nous fait signe de boucler nos ceintures. C’est avec soulagement que je comprends que l’avion amorce sa descente. Je n’ai pas vu le temps passé, j’imagine que c’est parce que je me trouve en bonne compagnie. Nous venons de passer seulement quelques heures ensemble mais j’apprécie déjà beaucoup Wim. Il me tarde de le découvrir encore plus, tout comme il me tarde de poser enfin nos valises dans ce châlet. « Je suis tellement excitée ! Ce week-end s’annonce bien ! »
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
Quand nous abordons la question de nos âges respectifs, Wim se rembrunit un peu en m'avouant avoir passé la trentaine. « Je vais sur mes trente-deux ans en fin d'année. Oui si tu te demandes, j'ai un complexe sur mon âge. » Je ne peux m’empêcher de pouffer à ces paroles. « Sérieusement ? Ce ne sont que des chiffres après tout. L’important c’est la dedans. » je lui dis en posant mon index sur sa tempe. Je n’hésite pas à le taquiner : « Et puis, t’es encore pas mal pour un vieux. » Il grimace en m’entendant prononcer ce dernier mot et j’éclate de rire. « Allez, ça va, je plaisante ! » Les turbulences arrêtent mon fou rire immédiatement.
Wim tente de me changer les idées en me parlant de films et de séries. Il fait mine d’être dégoûté face à mon amour pour les comédies musicales. J’hausse les épaules, il ne sait pas ce qu’il rate. « Promis, on n’en regardera pas ce week-end. Et hors de question aussi de mettre un film d’horreur… J’aurais bien trop peur et je serais obligé d'aller dormir avec toi. » Je lui jette un coup d'œil en coin, me doutant bien qu’il saisira cette perche avant même que j’ai fini de lui tendre. Les turbulences s’arrêtent enfin, et le personnel de bord nous indique que nous amorçons notre descente. Je colle alors mon nez au hublot pour entrevoir la beauté de l'île qui nous attend.
Après un atterrissage sans encombre, la production nous fait signe de les suivre pour aller récupérer nos bagages. Wim joue les gentlemen et se charge de ma valise. « Tu t'es équipée pour un mois ? » Je ris doucement et lui lance un clin d'œil. « Non juste pour deux semaines » J’avais sûrement pris trop de vêtements et de chaussures pour un simple week-end, mais je souhaitais être parée face à toute occasion. A la sortie de l'aéroport, une luxueuse limousine nous attend. Nous prenons place à l’intérieur, toujours dans le viseur des caméras.
Le trajet est rapide, mais nous en profitons tout de même pour échanger un petit peu et s’extasier sur le paysage. En un petit quart d’heure nous voilà arrivés au fameux chalet. La photo n’était pas menteuse, l’endroit est magnifique. Je reste silencieuse en admirant la vue, surplombant le lac, et la verdure qui nous entoure. « Encore mieux qu’en photo ! » s’exclame Wim. Ce à quoi j'acquiesce. « C’est vraiment canon, on a de la chance. » Je me demande un bref instant si tous les couples de candidats profitent d’endroits aussi idylliques que le nôtre.
La production nous indique qu’ils font une pause. Ils coupent les caméras le temps que l’on installe et que l’on prenne nos marques. « Il était temps. » souffle Wim. « Les caméras t’intimident ? Pour ma part je les aurais presque oubliées ! » Avoir des caméras braquées sur moi et être le centre de l’attention était une sorte de rêve, que je réalisais enfin. « T’as déjà fait de la télé-réalité ? » Je secoue la tête. « C’est la première fois, mais je trouve ça amusant ! Et toi ? » Pendant que Wim s’affale dans le canapé, je m'éclipse en cuisine pour inspecter le frigo.
Un sourire se fend sur mon visage lorsque j’y trouve plusieurs bouteilles de Ruinart. J’en attrape une, ainsi que deux coupes, et retourne auprès de Wim, un air espiègle au visage. « CHAMPAGNE ! » je crie en levant en l’air la bouteille. En faisant sauter le bouchon, une mousse effervescente jaillit et me dégouline sur le bras. Je ris à gorge déployée. « A notre week-end ! » Nos deux coupes s’entrechoquent dans un tintement délicat et j’ajoute « A nous aussi, parce qu’on le mérite quand même. »
Win : Ils trouvent un escalier qui mène directement de l’étage à l’extérieur et y’a personne de la production en bas. So-Close : Ils trouvent l’escalier mais y’avait des personnes de la production dehors qui les rattrapent bien vite pour les suivre. Fail : Rien du tout, vous allez devoir sortir par l’entrée principale avec les caméras sur vos talons.
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
Je ne peux m’empêcher de penser que la production n’a vraiment pas lésiné sur les moyens concernant notre destination. Si l’extérieur est sublime et dépaysant, l’intérieur du chalet n’est pas non plus en reste. Nous sommes tous les deux, Wim et moi, admiratifs de l’endroit et du luxe auquel nous pouvons allègrement goûter pendant ces deux jours. Notre discussion tourne autour des caméras et de la télé-réalité en général, je taquine un peu Wim en lui demandant s' il ne serait pas un peu mal à l’aise devant les caméras. « God no ! Mais disons qu’il y a des choses qu'on ne peut pas faire ou dire quand elles sont là. » Il joint un petit clin d'œil à cette phrase. J’hausse un sourcil, un sourire en coin. « Hmm… Des choses du genre ? » je lui demande.
Je pars explorer la cuisine et notamment le réfrigérateur, où j’y trouve plusieurs bouteilles d’un excellent champagne. J’entends mon coéquipier me crier au loin « Va pas les chercher hein ? Un peu de tranquillité ça fait du bien. » Je ne peux m’empêcher de rire. « On a signé pour ça en même temps. Mais c’est vrai, qu’un petit moment juste entre nous peut être cool. » Nous trinquons à ce week-end, à nous et Wim ajoute également : « A l’amour aussi. » Cela sonne un peu faux dans sa bouche, mais cela me fait rire. Je lève les yeux au ciel dans une expression amusée. Avant d’être venue à bout de notre coupe, il me propose quelque chose, l’air soudain malicieux. « Ça te dit qu’on profite un peu de l’extérieur sans caméras ? » Je me mord les lèvres, tentées par sa proposition. Je termine mon verre d’un trait. « T’aimes bien l’interdit ? » Il ne m’en fallait pas plus pour me lever d’un bond. « Evidemment que oui! Qu’est ce que tu me réserves ? »
Nous filons en douce tous les deux, Wim m’entraine alors dans un escalier qui mène à l’étage. Dans la précipitation, il m’attrape la main, comme pour être bien sûr que je le suive jusqu’en haut. Arrivés à l’extérieur, nous sommes un peu essouflés et rions de cette folle cavalcade. « Alors, c’est quoi le programme ? » je lui demande, ne sachant pas pourquoi il a tant tenu à fuir les caméras.
un week end dans un chalet avec vue sur la rivière et une plage de galets, à surges bay, dans la vallée de huon. un endroit parfait pour les amoureux de la nature.
« Ça fait quoi ? Cinq heures à tout casser qu’on se connait mais tu me plais bien déjà. » A ces mots, je souris et me mets à battre des cils de manière un peu exagérée. J’ai toujours aimé plaire, c’était une sensation toujours agréable. « Je te retourne ce compliment. » C’est vrai que Wim avait beau ne pas être spécialement mon style, il dégageait quelque chose de très attirant, qui ne me laissait pas indifférente. Il me propose alors de se défoncer, je fronce les sourcils et mon expression charmeuse se transforme en expression de dégoût. « Désolée, mais ce sera sans moi. Ça ne me pose pas de soucis si tu souhaites te droguer, mais je me contenterais d’être spectatrice. » Je soulève ma coupe de champagne dans sa direction. « Voici la seule drogue que je m’autorise à consommer. » J’en profite d’ailleurs pour la descendre d’une traite. Il hausse les épaules et change alors de sujet. « Quels sont selon toi les critères pour gagner le gain ? » me demande t-il. Je fais mine de réfléchir et je le taquine : « Déjà, de ne pas trop esquiver les caméras ! Et puis je pense que les gens ont envie de voir des gens qui ont une belle complicité, peu importe s' il y a vraiment de l’amour derrière tout ça. »
Au fur et à mesure que la bouteille de champagne se vide, je le sens se rapprocher physiquement de moi. Ce n’est encore pas pour me déplaire. Je lui souris et lui demande ce qu’il me réserve, il semble plein de ressources et un éclair de malice traverse ses yeux. Il m’entraine dans une course folle qui nous mène jusqu’au dehors du chalet. Il s’allume une cigarette et m’en propose une, ce que je refuse poliment. « Je ne fume pas non plus. Tu vas penser que je suis chiante à force » je plaisante. Je lui demande quelle est la suite du programme. Il me fait quelques propositions. « Si t’as une suggestion meilleure, je dis pas non. Aller dans le village en bas aussi ça peut être cool. » Mon regard parcourt les alentours et s’arrête sur le lac, à quelques mètres de notre chalet. Une idée me vient à l’esprit. « Ça pourrait être sympa en effet, mais… » je fais exprès de laisser un peu traîner le suspens, histoire d’éveiller sa curiosité. « Que dirais- tu d’un petit bain de minuit avant minuit ? » je lui demande d’un air malicieux. Après tout, l’air est assez chaud et le crépuscule bien avancé nous offrira assez d’intimité pour être à l’aise. Je m’imagine déjà m’immerger entièrement dans l’eau tiède.
Win : Il est fier de son corps d’athlète (lol) et il va à l'eau carrément tout nu. So-Close : Il reste soft et il va à l'eau avec son boxer uniquement. Fail : Petit soucis avec la braguette de son pantalon, bon bah il va devoir se baigner avec visiblement…