| don't give up, glove up ▽ cian |
| | (#)Ven 19 Fév 2021 - 18:43 | |
| don’t give up, glove up (ft. @Cían Atwood )
Jean et Cian se retrouvent régulièrement au dojo pour boxer ensemble, c’est une de leurs activités communes et même s’ils ne parlent pas vraiment de leurs raisons, Jean sait que Cian a des choses à évacuer, tout comme elle. Les émotions de la journaliste ont beau avoir subi un gros coup de frein le jour où elle a envisagé de s’ôter la vie, elle n’en reste pas moins très sensible. Simplement, elle ne s’autorise plus à se laisser déborder par ses émotions, elle se met des barrières qui compartimentent tout cela et elle en est devenue incapable de pleurer, alors il faut bien qu’elle évacue régulièrement ses tensions internes d’une autre manière. Elle a découvert il y a une dizaine d’années que frapper dans un sac de sable était très efficace pour cela, tout comme boxer face à un adversaire quelconque. Ce sport a également le mérite de l’aider à forger sa confiance en elle qui est plus qu’aléatoire ces derniers temps. Elle est arrivée un peu en avance par rapport au rendez-vous qu’ils s’étaient donné avec son oncle, il faut dire qu’elle n’avait plus envie de rester une seconde de plus chez elle. Le statut de freelance avait d’énormes avantages mais le plus gros inconvénient était probablement qu’elle devait travailler de chez elle et donc passer plus de temps encore qu’avant entassée avec son mari. Son mariage n’étant pas franchement au beau fixe et les disputes étant de plus en plus quotidiennes, elle passait le plus clair de son temps enfermée dans son bureau et quand elle n’y était pas, elle sortait, fuyant la présence de Matthias. Elle sort donc du vestiaire dans sa tenue de boxe, short et crop top en lycra et se dirige directement vers un espace libre avec un sac pendu qui n’attend que ses poings. Elle enfile ses gants et commence à taper directement, tant pis pour l’échauffement, on va dire que le trajet en vélo aura fait l’affaire. Elle enchaîne les coups, droite, gauche, crochets, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Bientôt, les gouttes de sueur perlent sur son front et elle se sent déjà un peu plus calme. Elle attrape sa serviette pour s’essuyer le front et boit une gorgée d’eau dans sa gourde. C’est à cet instant qu’elle aperçoit Cian et lui adresse un geste de la main et un grand sourire. Elle est toujours contente de voir son oncle, finalement c’est de lui qu’elle est le plus proche dans la famille. Ils se rejoignent et elle lui met un très léger coup de poing dans l’épaule amortit par son gant : « J’ai pris un peu d’avance. » Puis elle ouvre les bras pour leur habituel « bonjour » tout en étreinte. « Tu n’as pas peur d’un peu de sueur ? » le taquine-t-elle en le prenant dans ses bras sans lui laisser vraiment le choix. « Ça fait plaisir de te voir, ça va toi ? Quoi de neuf ? » Puis elle affiche un sourire malicieux en finissant par relâcher son étreinte, elle lui demande avec un haussement de sourcil : « Comment va ta trèèès jeune amie ? » Il lui a parlé d’une fille et il a fini par avouer un peu confus qu’elle avait plus ou moins le même âge que Jean et depuis, elle le charrie à ce sujet dès qu’elle en a l’occasion. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Mar 2 Mar 2021 - 2:04 | |
| Le rendez-vous chez mon avocat ne s’est pas réellement déroulé comme j’avais pu l’imaginer pendant des jours durant. J’en avais longuement parlé avec Charlie, elle m’avait donné quelques détails qu’elle avait pu glaner au commissariat et surtout, elle m’avait mis en garde sur mes attentes pourtant, j’étais persuadé de ressortir du cabinet avec des bonnes nouvelles, voir même un droit de garde. J’aurais probablement dû écouter ma nièce et ne pas m’emballer trop rapidement à l’idée d’avoir trouvé un professionnel qui voudrait bien me venir en aide. Au moins, mon avocat n’a pas joué la carte des faux semblants. Il m’a rappelé que le papier que j’avais signé pour Ailis ne valait pas réellement grand-chose, que ce n’était qu’une première étape avant d’envisager une adoption plénière qui n’a jamais pu aboutir par faute de temps et suite au départ d’Eavan. Le fait que notre couple est volé en éclats ne devrait pas entrer en ligne de mire et surtout, le départ précipité de la jeune femme joue contre elle. Cependant, elle est revenue et depuis Noël elle semble bien s’occuper de sa fille sans que je ne sois avec elles. Alors, je ne compte pour rien, je ne suis pas son géniteur. La seule chose qui joue en ma faveur, ce sont les six mois de la disparition d’Eavan. Mon avocat a été clair, avec ça, je devrais pouvoir au moins obtenir un droit de visite légal, réglementé et me permettant d’avoir Ailis chez moi au moins une journée. Ce n’est pas beaucoup, mais j’ai fini par comprendre que cela restait mieux que la situation actuelle. Pour cela, mon avocat m’a demandé de recueillir des témoignages de mes proches et autres pour attester des mois où Ailis à vécu avec moi. Ce n’est pas une énorme avancé et on ne sera pas sûr du résultat avant quelques semaines encore. C’est là que naît ma frustration et ce sentiment de foncer dans le mur à chaque fois. Ma fille me manque, mais à chaque jour qui passe, on me rappelle que je ne suis pas son père et que je devrais m’estimer heureux d’avoir au moins un recours en ma faveur.
Heureusement, Jean m’a proposé de la rejoindre au dojo en cette fin de journée. Elle ne savait rien de mon rendez-vous un peu plus tôt, mais c’est comme si elle avait senti que le timing était parfait. C’est un peu notre rituel avec ma nièce, on se retrouve régulièrement autour d’un sac de frappe pour évacuer nos frustrations sans partir dans de longs discours. La plupart du temps, cela se termine autour d’une bière sans que l’on est forcément besoin d’étaler nos sentiments sur la table. Cela fait dix ans que l’on fonctionne ainsi tout les deux et je crois que ce n’est pas prêt de changer. On est présent l’un pour l’autre sans jamais s’imposer. Et lorsque j’arrive essouffler d’avoir parcouru le chemin entre mon appartement et la salle, en courant, je retrouve ma nièce déjà en train de cogner. « Salut kiddo. » Elle va probablement encore me haïr d’avoir utilisé ce surnom infantilisant au possible. « J’ai pris un peu d’avance. Tu n’as pas peur d’un peu de sueur ? » Un rire m’échappe alors que je pointe du doigt le haut de mon débardeur gris déjà rempli de sueur. « Je crois qu’on est pareil. » La seconde d’après mes bras s’enroule autour de ses épaules dans une étreinte solide. C’est toujours bon de se retrouver en famille après une journée pareille et Jean semble particulièrement en forme aujourd’hui.
« Ça fait plaisir de te voir, ça va toi ? Quoi de neuf ? » Je n’ai pas le temps de lui répondre ou même de faire un pas en arrière pour mieux la voir que déjà elle enchaîne. « Comment va ta trèèès jeune amie ? » Et voilà qu’elle recommence. « Oh ta gueule ! » que je souffle tout en fuyant son regard, mes joues virant probablement au rouge, et tapant son épaule du poing. J’ai eu le malheur de lui parler d’Oakley une seule fois, comme d'une amie parce que c'est ce qu'elle est. Faut croire que c’est le seul truc qu’elle a retenu dans toutes les histoires du moment. « Comment va ton cher mari ? » Elle connaît mon opinion sur tout ça. Elle sait que je suis pas fan de ce mariage qui semble aussi faux que les dents du gars qui tient cet endroit. Il est pas méchant, Matthias, mais trop crédule et pas vraiment tailler pour une femme comme ma nièce. Je souris à la jeune femme avant d’aller chercher des gants pour venir m’installer à ses côtés. « J’ai eu rendez-vous avec mon avocat. » C’est tout ce que je lâcherais, maintenant j’ai besoin de cogner. « On reste au sac ou direct sur le ring ? » |
| | | | (#)Dim 7 Mar 2021 - 1:39 | |
| don’t give up, glove up (ft. @Cían Atwood )
« Salut kiddo. » Jean adresse une grimace à son oncle, elle a beau avoir un visage poupin, elle n’est plus une enfant depuis bien longtemps maintenant. « Salut mon très vieil oncle. » répond-t-elle avec un sourire malicieux, s’il la rajeunit, elle le vieillit, il doit être habitué à force. Elle sait qu’il ne lui en tiendra pas rigueur, il lui adressera une grimace à son tour tout au plus, ils aiment bien se taquiner tous les deux. Elle propose une embrassade en s’excusant pour la sueur. « Je crois qu’on est pareil. » Effectivement, elle réalise que son débardeur n’est pas à motif mais également trempé, il a du venir en courant. Ils se prennent donc dans les bras, les mains de Jean enfermées dans les gants de boxe se posent contre son dos et elle profite de cette étreinte pendant les quelques secondes qu’elle dure. Jean lui demande comment il va et elle ne peut s’empêcher d’ajouter aussitôt une petite pique en référence à sa nouvelle « amie » qui est plus jeune que Jean. Et il a beau lui avoir dit que ce n’était qu’une relation amicale, Jean a senti qu’il y avait plus, même s’il ne veut pas l’avouer pour l’instant. « Oh ta gueule ! » Jean fait mine d’être vexée, courroucée même, haussant les sourcils et laissant tomber sa mâchoire de surprise. « Tu devrais parler mieux à ta nièce préférée... » qu’elle glisse en sachant très bien qu’il ne fera jamais de hiérarchie entre elle et Charlie, ses deux seules nièces encore de ce monde et s’il le faisait, pas sûr que ce serait Jean qui remporterait la première place en plus. Elles ont toujours été en compétitions ces deux, mais à une époque c'était une saine compétition, maintenant Jean se demande laquelle des deux Cian préfère et c'est tout sauf sain. « Comment va ton cher mari ? » Elle se renfrogne soudain, Cian n’approuve pas ce mariage et Jean s’est toujours demandé ce qu’il reprochait à Matthias en réalité, il est le gendre rêvé pour tous les parents, d’ailleurs le père et la mère de Jean l’adorent, ça devrait fonctionner avec les oncles aussi, non ? C’est peut-être parce qu’elle se confie trop à lui sur leurs petites disputes insignifiantes mais pourtant incessantes, est-ce que ce n’est pas juste normal dans un couple qu’il y ait des frictions. « Il va bien… Au cas où ça t’intéresse vraiment... » répond-t-elle un peu sur la défensive. Elle a beau se plaindre souvent de leur mariage, elle passe son temps à le défendre lui, son mari, cet homme parfait qu’elle n’arrive pas à apprécier à sa juste valeur, cet homme qu’elle ne mérite probablement pas. Cian finit par s’équiper de gants et il lâche finalement une info sur une question bien antérieure à tout ça. « J’ai eu rendez-vous avec mon avocat. » Aussitôt, Jean s’en veut d’avoir blagué sur sa jeune amie ou même d’avoir répondu un peu abruptement concernant son époux. Il tient tellement bien le coup dans toute cette histoire qu’elle en vient presque à oublier qu’il vit une période bien difficile à essayer de récupérer la garde de la petite Ailis. « Oh… Pourquoi tu ne m’as pas dit ? Ça s’est passé comment ? » dit-elle en essayant de capter son regard, pour l’encourager du sien à lui en dire plus. Elle est un peu peinée qu’il ne l’ait pas prévenue que le rendez-vous était aujourd’hui, mais au moins il lui dit maintenant, et elle a besoin d’en savoir un peu plus que ça. « On reste au sac ou direct sur le ring ? » Après tout, s’il ne veut pas encore en parler plus en détail que ça, ça peut toujours attendre qu’il ait évacué ce qui doit l’être en cognant. « Le ring se libère, si tu as pas peur de te faire botter les fesses devant tout le monde... » elle plaisante, bien entendu, pour le dérider un peu. Quand ils vont sur le ring, ils ne font pas de vrais combats, ce sont des entraînements et il n’y a pas de KO ou de coups vraiment portés au visage ou aux zones sensibles, ils portent des protections pour se faire la main (ou le poing). Jean défait ses gants de frappe et attrape l’équipement pour encaisser les attaques de son oncle, les gants qui absorbent les coups et le corset également rembourré. « Je pense que tu vas passer en premier. T’as l’air d’en avoir besoin... » Elle lui adresse un sourire compatissant, tout en agrafant le corset autour de son buste, protégeant ainsi son ventre, ses côtes et sa poitrine des futurs assauts. Puis, elle réalise qu’ainsi entravée dans ses mouvements, elle va avoir du mal à grimper sur le ring : « Un p’tit coup de main ? » lui demande-t-elle en retournant vers lui, constatant qu’elle n’arrive pas à s’y hisser tout seule. Une fois enfin sur le ring, elle enfile les gants de protection sur lesquels Cian va pouvoir frapper, en fonction des mouvements que fera sa nièce, laissant bien plus de place à la surprise et à l’adaptation que face à un sac de sable inerte. Elle lève les bras, présentant à son oncle ses cibles, fléchit ses genoux, elle est en position. « Je suis prête. Te retiens pas, je sais encaisser, tu le sais... » Elle se sent obligée de préciser parce qu’il a toujours tendance à vouloir la ménager, il voit encore en elle la fragile jeune fille qu’elle était, et qu’elle est finalement toujours un peu, mais ça elle n’acceptera jamais que son oncle le pense et continue de la surprotéger comme il le fait en permanence. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Dim 14 Mar 2021 - 23:34 | |
| « Salut mon très vieil oncle. » « Oh tu démarre si mal. »
Elle se la joue rebelle Jean quand elle ne supporte plus depuis bien longtemps que je l’affable de surnom la ramenant directement à son enfant. Pourtant, il n’y a rien de péjoratif là-dedans, qu’elle le veuille ou non elle sera à jamais plus jeune que moi, elle devrait se sentir avantager d’être ainsi complimenté dans sa jeunesse qu’importent les années. Mais c’est toujours comme cela que la joute verbale débute dans cette famille. En moins de temps qu’il m’en faut pour pleinement poser mes affaires et me préparer à la rejoindre, voilà que Jean attaque sur le plan sentimental. Enfin… Est-ce que je peux réellement parler de sentiment quand Oakley n’est qu’une amie. Ce n’est vraiment pas tout ce que ma nièce peut bien s’imaginer depuis quelque temps. La jeune femme a souvent été présente à mes côtés, mais il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire, tout du moins pas à ce point-là. Pourtant, elle essaye Jean, elle taquine et elle reçoit la pique en retour. « Tu devrais parler mieux à ta nièce préférée... » Je pourrais plaisanter sur le fait qu’elle n’est pas ma préférée, que de part sa question, c’est forcément Charlie qui remporte la première place – alors qu’elle serait probablement pire qu’elle en termes de remarques. Je voudrais pouvoir en plaisanter, mais me réfrène ne voulant surtout pas participer à creuser d’avantage le fossé qui les sépare. « Si tu te moquais pas constamment, je te parlerais bien ! » que je souligne, tirant la langue pour la forme et concluant le sujet du favoritisme dans la famille. Aucune des deux ne volera jamais la place de l’autre, elles sont mes nièces et cela m’attriste que leur lien soit si dégrader, mais je comprends ou tout du moins je fais de mon mieux pour ne pas trop m’en mêler. Ce sont leurs histoires et elles savent parfaitement l’une comme l’autre que je serais toujours présente pour elles, quoiqu’il arrive. J’en profite néanmoins pour faire distraction et interroger Jean sur son mari. Elle grimace la blondinette, témoignage de mon passé peu affectueux envers celui qu’elle a épousé. Non pas que je le déteste profondément, mais quelque chose ne colle pas pour moi. « Il va bien… Au cas où ça t’intéresse vraiment... » Immédiatement, elle se met sur la défensive. De suite, je comprends que je n’aurais probablement pas dû pousser autant. Alors, je lui offre un sourire tandis que mon regard croise le sien. « Ça va entre vous ? » Parce que c’est bien la seule chose qui m’intéresse réellement, non pas que je souhaite quelconque malheur à Matthias. C’est le bonheur de Jean qui prime avant tout, le reste n’est que secondaire.
Entre deux piques – notre spécialité – je finis tout de même par l’informer de mon rendez-vous du jour. J’ai encore bien du mal à tout assimilé, j’ai conscience que rien ne sera simple, qu’il va falloir prendre son mal en patience. C’est probablement le plus compliqué pour moi et aussi la raison de mon silence. En parler, c’est rendre tout cela encore bien plus concret, c’est réalisé à quel point Ailis me manque et c’est surtout réveiller cette peur qui me tiraille le bide à chaque jour. Qu’est-ce que je ferai si je ne peux jamais la récupérer ? « Oh… Pourquoi tu ne m’as pas dit ? Ça s’est passé comment ? » Elle s’inquiète réellement Jean, ce n’est pas une attention simulée. Elle sait que Charlie m’a également beaucoup aidé, je ne leur ai jamais rien caché. « Je voulais y aller avant d’en parler. » Et c’était peut-être la pire des idées lorsque j’ai eu tant de temps pour me faire des idées, seul dans mon coin. « Ça s’est pas vraiment déroulé comme je l’avais espéré. » que je souffle sans trop croiser son regard, ce n’est pas le moment de virer dans le sentimental. « J’aurais besoin de toi, mais… On pourra en parler après ? » Une fois que la colère sera un peu redescendue, une fois que j’aurais pu me décharger des émotions. Ce sera toujours mieux, sinon Jean pourrait se retrouver à essuyer les pots cassés quand elle n’a jamais été responsable de tout ce désastre. « Le ring se libère, si tu as pas peur de te faire botter les fesses devant tout le monde... » Un rire m’échappe alors que déjà, je la pousse en direction du ring. « Peur de toi ?! » Et déjà, je grimpe sur le ring pour ne plus lui laisser le choix. Lorsqu’elle sous-entend que je devrais commencer à frapper, je ne la reprends pas. Il est vrai que j’ai grandement besoin de me défouler et c’est dans cet état d’esprit que je me glisse petit à petit. « Un p’tit coup de main ? » « Ah on fait moins la maligne là ! » que je plaisante alors que je viens vers elle pour l’aider à se hisser sur l’estrade et passer les fils tendus.
Alors que Jean se prépare, je finis par ôter mes chaussures, préférant me retrouver pied nu au cas où me viendrait l’idée de lâcher un coup de pied. Je serre le scratch des gants autour de mes poignets, mon corps cherchant déjà la position idéale pour démarrer. « Je suis prête. Te retiens pas, je sais encaisser, tu le sais... » Je me retiens toujours et elle le sait parfaitement. À l’armée, je tape sur des mecs de plus de 100kgs qui ont l’habitude de prendre des coups, avec Jean, c’est différent. Elle a un très bon niveau et je sais qu’elle peut en encaisser, mais malgré tout, je retiens toujours un peu ma force ayant trop peur de la blesser. « Okay… On y va. » Si mes premiers coups restent simple, les enchaînements se poursuivent dans un rythme effréné. Un coup du droit, une esquive, un autre coup et on change de position. Tout s’accélère et je laisse la colère prendre le dessus. Pour la première fois, depuis bien longtemps, je ne retiens plus rien et frappe avec force. Je suis en sueur, le souffle court, mais je continue tandis que Jean encaisse sans jamais broncher. « On accélère ? » J’attends son hochement de tête pour enchaîner une série de plusieurs frappes laissant tout le torrent d’émotions s’y déverser. Jusqu’à ce que mon gant ripe sur le coussin de protection et que mon coup parte directement dans l’épaule de la jeune femme, provoquant son déséquilibre et sa chute. « Merde. » Je m’arrête immédiatement et m’approche d’elle pour l’aider à se relever. « Ça va ? » |
| | | | (#)Mar 16 Mar 2021 - 22:59 | |
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Les salutations entre l’oncle et la nièce sont pleines de taquineries, elle sait pourtant qu’il n’y a rien de méchant dans la façon dont il l’appelle « kiddo », que ce n’est que de la tendresse, mais il sait aussi qu’elle en a marre de faire toujours plus jeune que son âge et de ne jamais être prise au sérieux à cause de ça. Alors c’est elle qui attaque en retour. « Oh tu démarre si mal. » Et elle lui répond en lui tirant la langue d’un air amusé, ce qui n’est pas franchement le meilleur move pour mettre en avant sa maturité et faire oublier cette aura enfantine qui semble lui coller à la peau. Jean aimerait que son oncle se trouve quelqu’un, pour rebondir et travailler à son bonheur futur, mais il est assez secret sur ce sujet. Il a évoqué une jeune femme une fois et Jean n’a de cesse de le taquiner sur le sujet à présent, voulant en apprendre plus sur elle et la nature de leur relation. Mais il l’envoie bouler comme souvent : « Si tu te moquais pas constamment, je te parlerais bien ! » Et il lui tire la langue à son tour. Elle lui jette un regarde réprobateur : « Et si j’arrête de me moquer, tu me parleras tout court ? D’elle, je veux dire... » Mais il évoque l’époux de Jean, lui demandant comment il va cherchant seulement à détourner la conversation de ses propres relations sociales, soient-elles amicales ou amoureuses. Elle lui répond un peu abruptement, elle sait qu’ils ont des problèmes tous les deux mais elle n’accepte pas que tout le monde lui fasse comprendre en permanence qu’elle devrait le quitter. Elle ne pourrait jamais lui faire ça, elle n’est même pas sûre d’en avoir envie en plus, elle ne sait pas ce qu’elle veut Jean, elle ne comprend rien à ce qu’elle ressent. Le mieux ce serait probablement que ce soit lui qui la quitte, elle ne mérite pas mieux de toutes façons. « Ça va entre vous ? » la coupe-t-il dans ses réflexions. Leurs regards se croisent et elle détourne le sien instinctivement, faisant mine de réajuster ses gants de boxe : « Ça va… La routine... » et ce n’est pas vraiment un mensonge, parce que c’est leur routine les engueulades stupides et Jean fuyant la présence de son mari. « On a fêté la Saint-Valentin, c’était sympa... » Elle avait d’abord oublié la date du jour, puis l’avait fait attendre avant de daigner sortir de son bureau, elle n’avait rien prévu bien entendu contrairement à lui. Il avait totalement raté le repas vegan qui était immangeable mais au moins, il s’était donné la peine de le préparer, il s’était donné du mal pour elle. Ils avaient fini par commander à manger et regarder une rom-com bien cheesy comme Jean les adore. Ça avait été sympa au final, oui, mais ça avait commencé par une énième dispute parce qu’elle voulait terminer ce sur quoi elle travaillait. Le fameux « encore cinq minutes » qui dure finalement plus d’une heure. Finalement, Cian lui avoue qu’il revient de chez l’avocat et Jean oublie totalement ses disputes stupides avec son époux, son oncle vit quelque chose de bien plus dramatique avec sa quête pour obtenir la garde de la petite Ailis. Il ne lui avait pas dit qu’il avait rendes-vous aujourd’hui, pourtant ils se sont parlé pas plus tard que la veille pour se donner rendez-vous au dojo. « Je voulais y aller avant d’en parler. » Jean acquiesce lentement, elle n’a aucunement le droit de lui reprocher de ne rien lui avoir dit, déjà parce qu’il gère tout cela comme il l’entend, mais aussi parce qu’il n’a pas besoin qu’elle le blâme, il a l’air clairement soucieux et énervé. « Ça s’est pas vraiment déroulé comme je l’avais espéré. » C’est à son tour de fuir son regard à présent et Jean n’a qu’une envie, le prendre dans ses bras et lui promettre que tout ira bien, mais en réalité elle n’en sait rien, elle ne peut rien lui promettre et ça l’enrage de ne pas avoir les mots pour qu’il se sente instantanément mieux. Elle déteste le voir comme cela, lui comme toutes les personnes qui comptent pour elle, elle se plierait en deux ou en dix s’il le fallait pour remonter le moral de ceux qu’elle aime. Sa main se pose sur son bras, délicatement : « Je suis désolée… Si je peux faire quoique ce soit... » Elle le pense, quoique ce soit. « J’aurais besoin de toi, mais… On pourra en parler après ? » Elle approuve, de toutes façons il ne lui dira rien maintenant et il a visiblement besoin d’évacuer beaucoup d’émotions négatives. « Tu sais que tu peux compter sur moi, pour n’importe quoi... »Jean lui propose de lui botter les fesses sur le ring et il retrouve déjà un semblant de sourire en la poussant avec enthousiasme vers le ring qui vient de se libérer. « Peur de toi ?! » s’esclaffe-t-il en montant, bien entendu qu’à la boxe elle ne fera jamais le poids face à lui, ils ne jouent clairement dans la même catégorie. Mais Jean se console en se disant qu’elle peut terrasser quelqu’un faisant deux fois la taille de Cian grâce à ses compétences en Krav Maga, les règles n’étant clairement pas les mêmes et tous les coups étant permis notamment en visant les parties sensibles telles que les yeux, les tibias ou encore et surtout les parties génitales. Finalement emmitouflée dans les protections qui permettront à Cian de frapper dans son buste et dans ses bras, Jean réalise qu’elle va avoir du mal à se hisser seule sur le ring. « Ah on fait moins la maligne là ! » la taquine-t-il en venant l’aider. « Ouais, ouais, moque-toi donc du bibendum ! » Elle ressemble au bonhomme Michelin ainsi rembourrée. Ils se mettent tous deux en place et Jean lui ordonne de ne pas retenir ses coups, même si elle sait pertinemment qu’il le fera au moins un peu, elle reste un poids plume face à lui et quoiqu’elle voudrait croire, sur un ring de boxe, il pourrait la terrasser si facilement que ça en serait vexant. « Okay… On y va. » Jean se concentre, elle encaisse les coups de son oncle, son corps est tendu vers l’avant pour offrir la résistance nécessaire à l’exercice, ils changent de position, elle esquive quelques coups, bouge les coussins pour le forcer à taper plus haut, plus bas, en revers… Ses assauts s’accélèrent et elle sent qu’il est effectivement en train de suivre les indications de sa nièce, il lâche tout et les coups font reculer la journaliste qui se replace inlassablement, pieds ancrés dans le sol. La sueur commence à couler sur son front mais elle ne bronche pas, elle veut offrir cette opportunité à son oncle d’évacuer ce qu’il a à évacuer et elle est curieuse par la même occasion de voir combien de temps elle tiendra face à un ancien de la Navy qui ne retient plus (ou presque) ses coups. « On accélère ? » Encore plus qu’avant ? Jean profite de la seconde de répit pour prendre une profonde inspiration, puis elle acquiesce sans se laisser le temps d’y réfléchir : « Donne tout ce que t’as. » Elle va probablement le regretter mais elle ne recule pas devant ce genre de challenge et en plus, elle sent quelques regards curieux posés sur eux dans la salle. Jean a toujours l’impression de devoir prouver à tout le monde qu’elle est bien plus qu’une adorable petite blonde faible et candide… Cian repart à l’attaque, les coups pleuvent et Jean est obligée de se propulser en avant à chaque coup pour ne pas se laisser déséquilibrer, son corps est secoué comme poirier à chaque impact. Si elle n’était pas concentrée à cent pour cent sur l’affrontement et la façon dont elle reçoit les offensives, elle se demanderait ce que l’avocat avait bien pu lui dire pour qu’il soit si déchaîné ce soir. Est-ce que c’est une erreur d’inattention de sa part à elle ou à lui ? Peu importe, le coup atteint l’épaule de Jean et son positionnement défensif n’y fait rien, elle perd l’équilibre et atterrit sur le postérieur sur le ring, le souffle court. Elle se laisse tomber en arrière bras écartés, le visage rouge de l’effort et les poumons en feu. Elle entend son oncle jurer puis il apparaît au dessus d’elle en lui tendant la main : « Ça va ? » Elle lâche un rire asthmatique et souffle : « Super, j’ai fait exprès de... tomber pour te… laisser respirer un peu... » La blague, alors que c’est elle qui se retrouve avec un point de côté. Elle attrape son poignet pour qu’il la hisse en position debout à nouveau. Elle sent son épaule un peu endolorie, elle aura probablement hérité d’un bel hématome vu la force avec laquelle il l’a frappée et le fait que sa peau fine marque vite, mais rien de bien grave. Elle se débarrasse des protections sur ses bras que Cian a frappé avec rage et lui demande : « Je m’attendais pas à ce que tu prennes enfin mes demandes de pas retenir tes coups au pied de la lettre... » Elle s’inquiète de le voir aussi agressif dans ses coups, pas parce qu’elle le prend pour elle mais parce que ça signifie qu’il n’est vraiment pas dans son assiette. « Qu’est-ce qu’il se passe… ? » dit-elle d’une voix douce en s’approchant de lui. « Tu veux continuer à t’entraîner ? Ou qu’on aille boire un café ? » Parce que visiblement frapper sur sa frêle nièce ne sera pas suffisant, il va falloir qu’ils discutent, mais elle lui laisse le choix d’encore frapper sur des sacs de sable ou un autre partenaire de boxe, en ce qui la concerne, elle va prendre une petite pause de servir de punching-ball, le temps de reprendre son souffle au moins. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Dim 28 Mar 2021 - 22:14 | |
| « Et si j’arrête de me moquer, tu me parleras tout court ? D’elle, je veux dire... » Elle insiste comme elle peut, Jean, elle tente de me donner toutes les raisons du monde pour lâcher une information qui n’en a jamais été une. Je ne sais pourquoi elle aimerait tant que j’aie un scoop croustillant à lui raconter quand il ne sait jamais rien passer et que rien ne dépassera jamais l’amitié entre Oakley et moi. « Tu peux faire un effort. » que je taquine quelque peu sans pour autant lui donner une réponse franche. J’ai bien envie de la faire marcher la jeune femme tant elle est persuadée de louper quelque chose d’énorme. À son regard, je comprends qu’elle attend la suite, quelque chose n’importe quoi. « Il se passe rien Jean. » Absolument rien. Le néant total. Zéro. Niet. « Mais soit gentil avec ton oncle bordel ! » Le respect des aînés tout ça, vraiment faut tout leur apprendre à ces jeunes.
En lieu et en place de parler d’une histoire qui ne verra jamais le jour, je préfère bien me concentrer sur le couple de ma nièce. Elle déteste que je me mêle de tout cela, n’écoute jamais vraiment mon point de vue. Comment lui en vouloir alors qu’il semble tant biaisé par mon rôle à ses côtés. « Ça va… La routine... » Elle ne semble guère bien passionnée, mais je me contente de hocher la tête, ne voulant pas la brusquer. « On a fêté la Saint-Valentin, c’était sympa... » « D’accord. » Que dire de plus lorsqu’elle semble ne pas vouloir s’étaler sur le sujet. Tant qu’il est attentionné, tant qu’elle me dit être heureuse, je ne m’interposerais jamais. C’est ainsi, je l’avais juré.
On en arrive bien vite à oublier les conversations polies pour se lancer sur le ring. J’en ai cruellement besoin après le rendez-vous de la journée. « Tu sais que tu peux compter sur moi, pour n’importe quoi... » « Je sais. » On pourra entamer cette conversation plus tard, après, lorsque j’aurais un peu déchargé la pression. Elle l’a bien compris, Jean, lorsque à coup de quelques moqueries – malgré tout – elle s’installe sur le ring. Si l’échange est d’abord léger, pour se dérouiller un peu, petit à petit les coups s’enchaînent sans que je ne maintienne mon contrôle. Ce sont les propos de l’avocat qui résonne dans un coin de ma tête, c’est la colère que j’ai emmagasinée depuis des semaines qui découle dans chacun de mes coups. Je frappe sans m’arrêter, je m’essouffle, mais frappe encore plus fort. J’en oublie que c’est Jean qui tient les coussins de frappe, j’oublie où nous sommes. Ne reste que l’image d’Eavan qui arrache une Ailis en pleurs d’entre mes bras. Ne reste que le vide que provoque l’absence de la petite fille dans ma vie. Les coups s’accélèrent et frappent bien plus fort encore. Le cuir des gants vient claquer contre le petit matelas de mousse dans un coup sec. On change de position et j’attaque plus fort encore. Tout se déroule sans que je n’en aie pleinement conscience. Seul le besoin de tout laisser s’échapper, de vider mon sac prends le dessus.
Jusqu’au coup de trop, celui qui envoie Jean sur les fesses, celui qui me renvoie brutalement à la réalité. « Super, j’ai fait exprès de... tomber pour te… laisser respirer un peu... » Elle est à bout de souffle la jeune femme et c’est seulement maintenant que je remarque son visage rougi par l’effort. Une fois debout, je procède à une inspection du corps de ma nièce. Elle semble aller si ce n’est que sa main ne lâche plus son épaule. « Tu as mal ? » Bien joué Cian… Je me débarrasse de mes gants bien décidé à ne plus les toucher pour un moment. Elle connaît mes accès de colère, toute la famille sait que parfois, je suis bien incapable de me contrôler, mais jamais je n’avais autant donné contre elle. J’aurais dû me retenir à voir son regard inquiet désormais. « Je m’attendais pas à ce que tu prennes enfin mes demandes de pas retenir tes coups au pied de la lettre... » Je baisse la tête, pas réellement fier d’avoir autant ouvert les vannes. « Je suis désolé, Jean. » Ce n’est pas ce qui va lui suffire à la jeune femme. « Qu’est-ce qu’il se passe… ? » Je crois que je suis en train de perdre pied. « Tu veux continuer à t’entraîner ? Ou qu’on aille boire un café ? » « Je vais arrêter de frapper, je crois. » C’est bien mieux ainsi, je pourrais finir par me faire mal si je continue à ce rythme-là. Je sais que je ne pourrais m’arrêter jusqu’à en ressentir de la douleur si je reprends. Il vaut mieux que je m’abstienne pour aujourd’hui. « Je t’offre un café pour me faire pardonner ? » Je lui adresse un doux sourire avant de venir voir son épaule de plus près malgré tout. Rien ne semble avoir été déplacé, mais il se peut qu’elle se retrouve avec un beau bleu dès le lendemain. « Je vais juste aller me doucher. » que je marmonne avant de l’abandonner là.
Il me faudra plusieurs minutes immobiles sous le jet d’eau froide pour reprendre pleinement mes esprits, pour sentir la culpabilité montée et pour que la fatigue finisse par prendre le dessus. Je prends, légèrement, mon temps pour m’habiller avant de rejoindre la jeune blonde. « Arrête de me regarder comme si j’allais me casser en deux. » Je plaisante un peu même si je sens bien qu’elle ne va plus me lâcher avec ses questions désormais. Je lui dois bien des réponses après tout. « Tu peux attendre qu’on arrive au café ou tu veux déjà me bombarder ? » Elle n’est pas journaliste pour rien ma nièce, je me doute qu’elle a déjà construit son argumentaire, qu’elle a déjà procédé par étapes et que je ne pourrais pas m’en échapper. « Promis, je vais tout te dire. » Il faut que je parle à quelqu’un et si j’édulcore certains points, elle n’en saura rien. Il est temps que j’arrête de me cacher, je crois. |
| | | | (#)Mar 30 Mar 2021 - 1:34 | |
| don’t give up, glove up (ft. @Cían Atwood )
Le début de leur entrevue est placée sous le signe des taquineries. Taquineries qui n’empêchent que Jean essaye d’obtenir de vraies informations sur cette fille qu’il a mentionné quelques fois mais, il ne veut jamais s’étendre sur le sujet. Elle insiste mais il clôt le sujet d’un ton catégorique. « Il se passe rien Jean. » Elle lui adresse une moue peu convaincue : « Si tu l’dis... » « Mais soit gentil avec ton oncle bordel ! » « Comme toujours, tu sais que je suis adorable. » plaisante-t-elle en lui adressant un sourire angélique. Elle laisse tomber le sujet pour le moment, d’autant qu’il lui rend la monnaie de sa pièce avec ce ton passif agressif quand il évoque Matthias. Elle se vexe, lui répond abruptement et il essaye de se rattraper, Jean sait bien que tout ce qu’il l’intéresse en réalité c’est de savoir si elle est heureuse. Elle répond succinctement, sans grand enthousiasme, Jean n’a jamais aimé mentir et elle n’est crédible dans ses mensonges que lorsque l’enjeu est important. « D’accord. » acquiesce-t-il, acceptant tacitement de ne pas insister plus devant la réaction de sa nièce qui s’est refermée dès qu’il s’est aventuré sur le sujet de son mariage. Cian évoque sa visite chez l’avocat pour la garde d’Ailis mais il ne veut pas en dire plus pour l’instant, il a besoin d’évacuer sa colère, ce qui n’est pas bon signe sur le contenu de ce fameux rendez-vous. Elle lui rappelle qu’il peut compter sur elle pour n’importe quoi. « Je sais. » Y compris lui servir de punching ball. Et c’est ce qu’elle fait, montant sur le ring couverte de protection, elle encaisse coup après coup. Elle le sent déraper, son oncle, lâcher les chevaux, ne plus retenir sa force et enchaîner les coups de plus en plus rapprochés et puissants. Difficile de savoir si c’est elle qui n’a pas su tenir la distance et qui a mal accueilli son dernier coup ou si c’est lui qui l’a mal placé, mais celui-ci ripe et atterrit dans l’épaule de la journaliste, l’envoyant au tapis. De toutes façons, elle n’aurait pas tenu beaucoup plus longtemps à ce rythme, elle n’était pas loin d’atterrir dans les cordes. Elle est à bout de souffle et quand il l’aide à se relever elle sent son épaule douloureuse et y porte sa main inconsciemment. « Tu as mal ? » demande-t-il avec cette culpabilité dans le regard que Jean ne veut pas voir, il a déjà assez de souci. « Non, c’est bon. Je sens rien du tout. » ment-elle en lâchant son épaule comme pour renforcer la crédibilité de ses propos. C’est son regard à elle qui se pare d’inquiétude cependant, la rage avec laquelle il s’est acharné sur les coussins de frappe n’est pas inconnue à sa nièce, mais elle traduit un vrai mal-être. « Je suis désolé, Jean. » dit-il en baissant les yeux, honteux. Elle s’approche de lui et pose sa main tendrement sur son bras : « Je m’en fous de ça, Cian, je vais bien. » le rassure-t-elle, même l’hématome qui va se former à coup sûr sur son épaule n’est rien du tout, elle a connu pire. Un flash de son mois de convalescence après l’accident lui revient en mémoire mais elle l’évacue aussitôt, elle est devenue experte en la matière. Elle se concentre sur son oncle, lui demande ce qu’il se passe, puisque clairement il a des choses à lui dire. Puis elle lui demande s’il veut rester ici ou poser les gants et aller boire un café. « Je vais arrêter de frapper, je crois. » C’est probablement mieux, Jean approuve d’un hochement de tête et ils descendent du ring, laissant le champs libre à d’autres boxeurs. « Je t’offre un café pour me faire pardonner ? » Elle répond à son sourire et rétorque alors qu’il vient inspecter son épaule. « Tu n’as rien à te faire pardonner, tu vois. Mais je dis pas non pour le café. » Ils se séparent pour chacun aller se doucher dans leurs vestiaires respectifs. Jean être en sueur et ne rêver que d’un jet d’eau glacé, elle prend sa douche presque brûlante pour relaxer ses muscles mis à rude épreuve. Pour être tout à fait honnête, une partie d’elle est vexée de n’avoir même pas tenu dix minutes face à un Cian lancé à pleine puissante. Des années d’entraînement pour n’être finalement encore et toujours qu’une fragile petite chose d’un mètre 68 et demi (elle tient à son demi centimètre). Mais ces considérations puériles ne font pas le poids face à l’inquiétude qu’elle ressent envers son oncle. Sa quête pour la garde d’Ailis est juste et importante, mais elle a peur qu’elle soit vaine, vouée à l’échec et qu’elle brise le cœur de Cian. Et elle ne laissera pas cela arriver. Elle attend son oncle quelques minutes, assise sur le banc de l’entrée et quand elle le voit revenir, elle le couve du regard, cherchant à interpréter chacune de ses expressions. « Arrête de me regarder comme si j’allais me casser en deux. » Jean détourne donc le regard en se mettant debout, elle enfile l’anse de son sac de sport sur son épaule valide. « C’est pas toi qui va me reprocher de m’inquiéter… ce serait un comble. » Car c’est lui qui s’inquiète toujours pour elle, qui lui demande de ne pas faire ceci ou cela, d’éviter de se promener dans tel quartier à la tombée de la nuit, d’arrêter d’enquêter sur des sujets sensibles… Il lui avait même dit de ne pas se marier, à l’époque, avec une telle intensité qu’on aurait pu croire qu’elle s’apprêtait à sauter d’un avion sans parachute. « Tu peux attendre qu’on arrive au café ou tu veux déjà me bombarder ? » s’enquit-il en connaissant déjà la réponse. « D’après toi ? Dis-moi ce qu’il se passe... C’était ton premier rendez-vous avec l’avocat ou tu me fais des cachotteries depuis longtemps ? » Ils sont sortis du dojo et elle le laisse les guider jusqu’au café de son choix, mais elle ne compte pas attendre d’y être assise avec un expresso devant elle pour obtenir des réponses. « Promis, je vais tout te dire. » « Je t’écoute alors. Quoique ce soit, on va trouver une solution, d’accord ? » lui assure-t-elle avec un aplomb et une confiance destinées à lui redonner du courage. Ce n’est pas un mensonge, elle fera tout son possible pour l’aider, mais elle sait pourtant que son pouvoir est largement limité et que si la loi est catégoriquement contre eux, elle ne pourra pas faire grand-chose. Mais ça, elle ne le dira pas à Cian, ni aujourd’hui ni demain, tant qu’ils ne sont pas acculés elle cherchera des moyens de l’aider à faire d’Ailis sa fille. « C’est qui cet avocat ? Il t’a dit quoi exactement ? » Les avocats c’est comme les journalistes, il y en a des très bons et des moins bons, il y en a aussi qui n’ont pas une once d’empathie et d’humanité en eux et qui ne recherchent que l’efficacité. Ceux là ne se creuseront jamais la tête pour trouver une parade, un chemin alternatif, une solution imaginative et risquée mais qui aurait une chance de fonctionner et de rendre une fille et son père de cœur heureux. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Mar 6 Avr 2021 - 0:02 | |
| « Non, c’est bon. Je sens rien du tout. » Le mensonge pourrait presque être crédible s’il n’avait pas été accompagner d’une grimace aussi prononcée. Persuader de lui avoir réellement fait mal, je l’entraîne en dehors du ring pour la forcer à s’asseoir sur un blanc. Le haut de son épaule commence déjà à s’orner d’une belle marque rouge et comme si cela allait changer quoique ce soit, je viens y déposer ma serviette emplie de transpiration. « Je m’en fous de ça, Cian, je vais bien. » Bien sûr qu’elle ne va cesser de me répéter que tout va bien, elle qui déteste tant que je puisse m’inquiéter pour elle. Il faut croire que malgré les années, elle n’a pas encore enregistré que je serais toujours aussi protecteur envers elle. « Tu risques d’avoir un bleu. » que j’analyse comme si je m’étais soudainement transformé en médecin du sport. « Tu feras attention. » que je marmonne sans vraiment prêter attention aux regards qu’elle ne cesse de jeter en ma direction. Parce que sur ce coup-là, c’est bien elle qui s’inquiète. Je crois que je lui ai donné toutes les raisons du monde en m’acharnant ainsi sans jamais en donner une explication. « Tu n’as rien à te faire pardonner, tu vois. Mais je dis pas non pour le café. » On s’accorde au moins sur ce point.
J’ai tenté d’enterrer la moindre émotion le temps d’une douche, juste assez pour faire bonne figure. Il faut croire que cela ne prendra pas avec Jean, pas cette fois. Peut-être que je suis bien trop fatigué pour prétendre quand elle a déjà compris que le moral est assez bas ces derniers temps. Elle n’attendra pas une minute de plus ma nièce, je le sais parfaitement, pourtant je cherche à gagner du temps. « C’est pas toi qui vas me reprocher de m’inquiéter… ce serait un comble. » Je retiens un léger rire alors qu’elle s’offusque bruyamment. À croire que mes nièces vont passer le reste de leur vie à se plaindre de mon côté protecteur, comme si c’était un point si surprenant. Pour la peine, je lève les yeux au ciel, juste pour marquer mon mécontentement. « N’inverse pas les rôles. » C’est moi qui dois prendre soin d’elle et pas l’inverse, cela ne devrait pas fonctionner autrement. Elle ne veut rien entendre la blonde quand elle ne cesse de m’envoyer des regards bien trop inquiet au vu de la situation. Rien ne semble aller dans la direction que j’avais espérée, mais rien ne semble totalement désespéré. Tout de moins, je ne cesse de vouloir m’en convaincre. Je crois. « D’après toi ? Dis-moi ce qu’il se passe... C’était ton premier rendez-vous avec l’avocat ou tu me fais des cachotteries depuis longtemps ? » Et parfois, je déteste qu’elle soit journaliste. C’est comme si elle pouvait lire au travers des barrières que je n’avais cessé d’ériger au fur et à mesure des années. « C’était pas le premier. » Cela ne servira à rien de mentir, elle l’aura compris avant même que la phrase soit terminée. Je vois dans son regard qu’elle s’est mis en mode investigation, elle ne lâchera rien tant que je n’aurais pas donné le minimum des informations que j’ai en ma possession. « Je t’écoute alors. Quoique ce soit, on va trouver une solution, d’accord ? » Elle est déterminée la jeune femme et peut-être que son optimisme me serait essentiel.
Nos pas nous rapprochent du café que l’on fréquente bien trop régulièrement sans que Jean ne semble vouloir changer de conversation. J’aurais beau soupirer, je crois qu’il est temps que je parle de tout cela à quelqu’un de ma famille. Peut-être que Jean sera celle qui pourra le mieux rationaliser toute la situation. Peut-être qu’elle sera qui pourra m’aider à trouver une manière de faire pour enfin avancer dans mes démarches. « C’est qui cet avocat ? Il t’a dit quoi exactement ? » Elle se fait violence la jeune femme et je passe mon bras autour de ses épaules pour lui offrir une étreinte. « C’est l’avocat de Thomas. » Mon meilleur ami a divorcé deux fois et quand j’ai eu besoin d’une aide juridique, il m’a de suite recommandé cet avocat qui avait tout si bien gérer pour lui. « C’est juste compliqué, Jean. » En réalité, il n’a rien de bien complexe. « Je n’ai jamais pu adopter Ailis réellement… Son père a renoncé à ses droits, mais avec les lois de l’Etat… » Je soupire, n’ayant plus réellement envie de penser à tout cela. « J’ai juste signé un papier attestant du fait que je prenais soin d’elle, que je subvenais à ses besoins. » Autrement dit un bout de papier qui n’a aucune légitimité, qui ne vaut rien. « Je suis personne pour elle aux yeux de la loi. » Rien ne compte, pas même les mois que j’ai passés seul avec la petite fille. « Et tout le monde semble en avoir rien à foutre que sa mère l’es abandonner six mois. Elle est sa mère, tu vois… » Et moi, je deviens dingue. Main dans les poches, mon regard reste fixer sur le goudron quand bien même on arrive à notre destination. La conversation ne sera pas aisée, mais il était temps de tout laisser sortir, je crois. |
| | | | (#)Ven 9 Avr 2021 - 3:03 | |
| don’t give up, glove up (ft. @Cían Atwood )
Avant qu’il ne se séparent pour aller chacun prendre leur douche, l’oncle ausculte la nièce mais il n’est pas le seul avec un regard inquiet. Jean a littéralement senti la rage et la colère qui animent son oncle, elle l’a senti encore et encore à chaque coup plus violent qu’elle a encaissé et elle se moque bien de son épaule endolorie, c’est l’état psychique de Cian qui monopolise toute son attention. « Tu risques d’avoir un bleu. » « Autant dire, rien du tout. » « Tu feras attention. » Elle ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel avec un petit sourire mi-agacé mi-moqueur. A quoi doit-elle faire attention ? Ce ne sera qu’un bleu, voir même peut-être rien du tout, une simple rougeur due à l’impact qui disparaîtra d’ici quelques heures. Elle coupe court aux excuses et auto-flagellations de son oncle en acceptant cependant le café qu’il lui propose, car il a visiblement des choses à lui dire et elle ne le laissera pas s’en sortir sans lui tirer les vers du nez. Lorsqu’ils se rejoignent après la douche, il essaye de dédramatiser la situation mais Jean ne fait pas un mystère de son inquiétude grandissante. « N’inverse pas les rôles. » « Tu n’as pas le monopole des instincts protecteurs. Va falloir t’y faire. » répond-t-elle avec un léger rire, elle aussi elle aimerait que tout ceci ne paraisse pas aussi dramatique, elle commence à avoir peur de ce que va pouvoir lui avouer Cian concernant ce fameux rendez-vous. Ils se mettent en route et bien entendu, elle n’attend pas qu’ils soient rendus au café et se trouvent face à des tasses fumantes pour commencer à le questionner. Elle commence par lui demander s’il s’agissait du premier rendez-vous, parce qu’elle commence à le connaître Cian et ses cachotteries, mais aussi parce qu’elle est rompue à cet exercice, elle sait instinctivement quelles questions poser. Et dès qu’elle voit sa réaction à cette question, elle sait qu’elle a visé juste. « C’était pas le premier. » Elle lui jette un regard réprobateur et un poil vexé : « Cian ! Je sais que je suis toujours overbookée, mais je t’ai dit de me tenir au courant... » C’est vrai qu’elle ne l’a pas vraiment harcelé non plus pour savoir où ça en était, il faut dire qu’entre ses différentes enquêtes en cours, son job de serveuse et leurs tentative à elle et Matthias de sauver leur mariage, elle n’a pas beaucoup de temps, ni de temps de cerveau disponible. Et elle s’en veut de ne pas avoir relancé son oncle, de ne pas avoir pris de nouvelles de tout ce processus, elle avait supposé que c’était en attente d’un document ou d’un rendez-vous à date éloignée. La vérité, c’est qu’elle avait été préoccupée par beaucoup d’autres choses… Mais maintenant qu’elle sait qu’il y a des avancements et que si elle ne lui soutire pas les informations, Cian n’en parlera pas, elle ne va plus le lâcher. Et elle va l’aider bien entendu, ils trouveront une solution, elle essaye de le rassurer à ce sujet, avant de s’attaquer à cet avocat. Elle ne sait même pas ce qu’il a dit à Cian, qu’elle cherche déjà à le décrédibiliser, à prouver qu’il ne sait pas ce qu’il dit, qu’il n’est simplement pas assez impliqué. Son oncle doit sentir qu’elle est tendue et serait prête à sauter à la gorge de l’avocat s’il avait été face à elle, alors il passe son bras autour de ses épaules et l’étreint. Il a probablement déjà oublié le bleu, mais Jean n’a aucun mal à passer outre la petite douleur que l’étreinte provoque, car le ratio douleur/réconfort est tout à son avantage. « C’est l’avocat de Thomas. » Il dit ça comme si c’était un gage de qualité, comme si les deux divorces de Thomas avaient été si compliqués que ça à gérer, comme s’il en était sorti grand vainqueur, comme s’il fallait être un ténor du barreau pour gérer de simples divorces ! « Ok… Et il est sensé être si bon que ça ? » se tempère-t-elle, filtrant et pacifiant ses pensées pour les transmettre à l’oral de manière moins excessive. « C’est juste compliqué, Jean. Je n’ai jamais pu adopter Ailis réellement… Son père a renoncé à ses droits, mais avec les lois de l’Etat… » Ils sont presque arrivés devant le café et Jean interrompt leur avancée en retenant son oncle par la taille et le forçant à lui faire face. Elle sent dans sa voix, entend dans son soupir, voit dans son regard qu’il est sur le point de craquer. « J’ai juste signé un papier attestant du fait que je prenais soin d’elle, que je subvenais à ses besoins. » Jean accroche son regard dans le sien : « Oui, et il a bien une valeur légale ce papier, non ? » Elle le sent venir et elle ne veut pas se laisser gagner par la panique qui est en train de prendre le contrôle de son oncle. « Je suis personne pour elle aux yeux de la loi. » « Arrête, tu as été tout pour elle pendant plus de six mois, la justice ne pourra pas dire le contraire. » Il a été son père même quand sa mère était encore là, puis il a été la seule personne présente pour elle quand la génitrice s’est volatilisée pendant une demi-année. Ce serait vraiment horrible qu’il n’y ait aucun moyen de faire reconnaître cela, ce serait révoltant et profondément injuste. Mais malheureusement, Jean ne le sait que trop bien, la vie est injuste et révoltante, et il faut se battre pour chaque petite victoire. « Et tout le monde semble en avoir rien à foutre que sa mère l’es abandonner six mois. Elle est sa mère, tu vois… » Jean sent la colère monter et elle se demande si elle ne va pas devoir revenir taper dans un sac de sable après leur pause café. « C’est l’avocat qui t’a dit ça ? Que personne ne prendrait en compte que cette mère indigne a littéralement disparu pendant des mois sans se préoccuper de sa fille et que tu as été son seul parent pendant tout ce temps ? Il t’a dit ça cet idiot d’avocat ? » Elle sort de ses gonds Jean, comme à chaque fois que quelque chose lui tient vraiment à cœur, et si elle est indignée et engagée dans beaucoup de combats, il n’y a pas grand-chose qui puisse l’enflammer autant qu’un combo protection de l’enfance et membre de sa famille. Ils sont sur le trottoir que Cian fixe obstinément alors que Jean réfléchit déjà par quel moyen elle peut être mise en contact avec un avocat spécialisé dans ce genre de cas délicat, un de ces avocats qui ne perd jamais et ne s’avoue jamais vaincu. Elle a déjà en tête deux ou trois personnes qu’elle peut contacter pour leur demander des conseils, une faveur, un contact. « Ecoute Cian, cet avocat est un idiot. On va pas se laisser faire, on va en trouver un meilleur et on va se battre pour Ailis. On va prouver que sa mère n’est pas capable de s’en occuper correctement, ça je te l’assure ! Car c’est la vérité. » Peut-être que ça ne fonctionnera pas, mais elle refuse que son oncle s’avoue vaincu aussi facilement et se mette à déprimer en se croyant dans une impasse. Rien n’est jamais gagné dans un procès, il faut savoir sortir son épingle du jeu. Jean l’a déjà fait, mais elle ne va pas en parler à Cian parce qu’il est totalement aveuglé lorsqu’il s’agit de Charlie, il ne voit pas à quel point elle n’est pas prête pour s’occuper des jumeaux et qu’Enoch est bien plus équilibré pour les petits actuellement. Si son oncle savait qu’elle avait aidé Enoch à obtenir la garde des enfants en le poussant à sortir les dossiers sur Charlie, il ne lui pardonnerait probablement jamais. Au moins, cette fois-ci elle n’a aucun scrupule à avoir, la mère d’Ailis n’est rien pour elle, rien de plus qu’une femme qui a fait souffrir Cian et sa propre fille. La journaliste place ses mains de part et d’autre du coup de son oncle, le forçant à relever le visage vers elle. Elle plante son regard déterminé dans le sien : « Viens, on va s’asseoir, tu vas tout m’expliquer et surtout, tu vas me laisser t’aider. Mais tu laisses tes airs défaitistes dehors, amiral. » Ce n’est pas innocemment qu’elle l’appelle par son grade de la navy, elle cherche à faire appel à sa combativité, à sa fierté aussi. Puis ils rentrent dans le café, commandent au comptoir et vont trouver une place sur une petite table un peu isolée où ils pourront parler tranquillement. C’est à lui de parler à présent, elle l’encourage du regard. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8433 POINTS : 1950 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
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| « Tu n’as pas le monopole des instincts protecteurs. Va falloir t’y faire. » Elle s’amuse de la situation la blondinette, elle se croit maligne quand elle sait d’avance que je gagnerais toujours la place de l’oncle protecteur. « T’as pas à me protéger. » En réalité, mes nièces ont compris le subterfuge depuis des années, mais je me refuse encore de l’accepter. Elles savent, aussi bien l’une que l’autre, que si je n’ai besoin de personne pour me protéger des autres, j’étais bien incapable de me protéger de mes propres émotions. C’est que tout me bouffe de l’intérieur depuis des mois désormais. J’ai voulu faire croire que je pouvais m’en sortir seul quand depuis des semaines, la sensation de ne plus savoir sortir la tête hors de l’eau me poursuit à chaque coin de rue.
Elle va hurler Jean quand je vais enfin finir par tout lui raconter. J’avais promis, à demi-mot les doigts croisés dans le dos, que je lui ferais un état des lieux de l’avancement des choses. Au final, il m’avait semblé préférable de prendre quelques pas d’avances avant d’annoncer quoi que ce soit. Je pensais pouvoir amener de bonnes nouvelles à tout le monde. Je n’étais pas assez fou pour croire que tout serait simple, mais j’avais encore l’espoir d’un dénouement en ma faveur. Alors, je me suis laissé entraîner dans les rendez-vous sans la tenir informer. « Cian ! Je sais que je suis toujours overbookée, mais je t’ai dit de me tenir au courant... » Un soupire m’échappe alors que je vois cet éclair de douleur passer dans son regard. « Je voulais avoir une vue d’ensemble avant d’en parler. » Je pensais sincèrement que tout irait bien, que je n’allais pas tant galérer, mais c’est encore bien autre chose à avouer.
La conversation prend un tout autre tournant lorsque Jean se lance en mode investigation. Si c’est bel et bien ma nièce qui se tient face à moi, c’est la journaliste qui prend le dessus quand elle décide de m’assommer à coup de questions sur l’avocat, sur l’investigation, sur toute ma vie ces dernières semaines. Les informations sont jetées sans vraiment donner de sens à tout cela en particulier sur la justification du choix de l’avocat. « Ok… Et il est censé être si bon que ça ? » Qu’est-ce que je pourrais bien en savoir ? Ce n’est pas dans mes habitudes de dealer avec ce genre de profession, généralement, je préfère rester éloigné des magistrats. « J’en sais rien Jean. » C’est un homme bien qui semble connaître le domaine. Comment est-ce que je pourrais bien le juger ? « Il est spécialisé dans les affaires familiales. » que j’ajoute en haussant les épaules. Bien sûr que l’on pourrait probablement trouver mieux, plus expérimenté sur le domaine qui m’intéresse, mais c’était déjà un début. J’avais besoin d’avoir une vision d’ensemble et clairement cela ne sonne pas bon pour ma personne. Il semblerait qu’elle ne veuille pas le comprendre Jean quand elle s’entête à chercher, je ne sais quoi. Quand je voudrais continuer à avancer, à ne surtout pas croiser son regard, elle me force à m’arrêter. « Jean. » Forcément, qu’elle va notifier mon regard un brin trop brillant et cette vrille au fond de ma voix quand je tente de lui expliquer tant bien que mal que tout semble perdu d’avance. Je ne suis pas le père d’Ailis. On n’a cessé de me le répéter, en long, en large et en travers. Qu’importent les papiers, qu’importent les six premiers mois de sa vie. Aux yeux de la justice, je ne suis personne. Rien qui pourrait battre la filiation d’une mère et de sa fille. « Oui, et il a bien une valeur légale ce papier, non ? » « À peine. » Mais elle ne veut pas l’entendre ça, ma nièce. Elle s’entête, je le vois dans son regard. Elle réfléchit trop vite, s’emballe et s’amourache de la cause en quelques minutes seulement sans comprendre ce que je tente de lui expliquer depuis tout à l’heure. « Arrête, tu as été tout pour elle pendant plus de six mois, la justice ne pourra pas dire le contraire. » J’ai beau tout lui expliquer, c’est comme si elle n’entendait qu’à moitié. « C’est l’avocat qui t’a dit ça ? Que personne ne prendrait en compte que cette mère indigne a littéralement disparu pendant des mois sans se préoccuper de sa fille et que tu as été son seul parent pendant tout ce temps ? Il t’a dit ça cet idiot d’avocat ? » Et c’est plus fort que moi. C’est que tout explose à l’intérieur. « La justice en a RIEN A FOUTRE. » Je ne voulais pas hurler, je ne voulais pas m’énerver, mais elle tape dans le sensible Jean. Du regard, je m’excuse auprès de la vieille dame qui passait à côté de nous à ce moment-là. J’attrape le poignet de ma nièce pour l’attirer un peu plus loin. « Ils s’en foutent d’accord ? Les flics, l’avocat, ils s’en fichent bien d’un pauvre papier que j’ai signé sans même tout lire correctement. Elle est sa mère. Fin de l’histoire. Je suis que le pauvre type qui s’est fait tromper et qui a encore été trop con pour s’attacher à une gamine qui est pas la sienne. » Je ne colle pas dans l’image globale, personne ne cherche à me croire qu’importe les témoignages que je pourrais avancer. L’avocat m’a bien fait comprendre que la mère gagne toujours dans ce genre d’affaire.
Regarde visser sur le trottoir, j’aimerais pouvoir disparaître, n’étant réellement prêt à entamer ce genre de conversation combative avec ma nièce. Pourtant, je sais d’avance, qu’elle ne lâchera rien, Jean. « Ecoute Cian, cet avocat est un idiot. On va pas se laisser faire, on va en trouver un meilleur et on va se battre pour Ailis. On va prouver que sa mère n’est pas capable de s’en occuper correctement, ça je te l’assure ! Car c’est la vérité. » La vérité que je semble être seul à avoir vue depuis tout ce temps. Je n’oublierai jamais ce que le collègue de Charlie a pu me dire lorsque j’ai porté plainte. Tout semblait perdu d’avance tant, le lien entre une mère et son enfant semble imbattable. Une boule commence à former au fond de ma gorge, alors que je m’étais juré de ne plus craquer. C’est compliqué, Ailis me manque un peu plus chaque jour, je commence à douter de chacune de mes démarches et à force de jouer la carte du silence, j’avais oublié que mes proches pouvaient en réalité m’aider à sortir la tête de l’eau. Ainsi, je préfère continuer à fixer le bitume, espérant que Jean finira par lâcher l’affaire et embrayer sur le choix du muffin qu’elle fera une fois installer dans le café. Sentir ses mains vient se glisser le long de ma nuque m’indique tout l’inverse. La détermination dans son regard fulmine au point de me rappeler que cette rage de vaincre elle ne l’a pas voler nulle part. Une vraie Atwood dans le sang et l’attitude. « Viens, on va s’asseoir, tu vas tout m’expliquer et surtout, tu vas me laisser t’aider. Mais tu laisses tes airs défaitistes dehors, amiral. » Je hoche la tête lentement. « Excuse-moi d’avoir crié. » Elle n’en est probablement pas choqué pour un rien, mais c’est important pour moi.
Une fois installer face à une tasse brûlante de café, je prends le temps de souffler. « Ne t’énerve pas, laisse-moi juste parler. » Elle a voulu ouvrir les vannes, maintenant, il faut que je puisse vider mon sac. « J’ai peur que… » Et ce n’est jamais évident de laisser ses émotions sur la table. « Je sais pas… Qu’elle s’en prenne à Ailis pour se venger, qu’elle quitte le pays avec elle, qu’elle lui raconte des horreurs sur moi. » Elle est encore petite du haut de ses un an, mais on sait jamais ce qu’elle pourrait entendre et surtout comprendre. « Je veux la récupérer, mais je veux pas la traumatiser. » Parce que j’ai vu la guerre que c’était lancer Charlie et Enoch. Les jumeaux étaient bien trop jeunes pour s’en souvenir, mais Ailis commence à comprendre ce qui l’entoure, elle comprend à chaque fois que l’on se voit et que sa mère l’arrache à moi au bout de quelques minutes seulement. « Je suis même plus sûr de ce qui pourrait être bon pour elle, Jean. » Je soupire sans jamais croiser le regard de ma nièce. « C’est en train de me bouffer, je crois. » Le mot est faible, mais il ne faudrait pas trop lui donner accès aux faiblesses et autres… |
| | | | (#)Mar 3 Aoû 2021 - 13:01 | |
| don’t give up, glove up (ft. @Cían Atwood )
Sur le chemin qui les mène jusqu’au café, Jean est déjà partie dans l’excès, mitraillant son oncle de questions et anticipant déjà ses réponses devant la mine déconfite de celui-ci. Elle sent qu’il est désespéré et que la rage qu’il a mis dans ses coups n’est pas dû à un simple retard de paperasse. Alors elle se renseigne sur ce fameux avocat qui l’a mis dans cet état, elle n’est pas convaincue du tout qu’il soit compétent, pourquoi ? Simplement une intuition, ou alors elle ne veut juste pas accepter que quoiqu’il ait dit pour démoraliser son oncle, il ait raison. « J’en sais rien Jean. Il est spécialisé dans les affaires familiales. » Il hausse les épaules, il accepte son destin et que celui-ci soit entre les mains d’un avocat médiocre, ce qui a le don d’agacer Jean et de la pousser encore plus à creuser et à le faire parler pour le faire réagir. Mais elle a l’impression qu’il préférerait fuir cette discussion, en tous cas son regard la fuit mais elle les voit les larmes sur le point de s’échapper des yeux bleus de son oncle. La gestion des émotions c’est toute une histoire dans cette famille et Jean n’est pas épargnée, elle est une véritable boule d’émotions et d’empathie pourtant incapable de produire une seule larme comme si elle les avait déjà toutes versées après l’accident. Elle garde la plupart de ses émotions à l’intérieur, verrouillées, un véritable champs de bataille émotionnel permanent qui l’handicape au quotidien. Mais elle ne pense pas à elle, Jean, elle pense rarement à elle de toutes façons, ce qui l’importe pour l’instant c’est Cian et Ailis, personne d’autre et sûrement pas son cœur qui se serre quand elle ressent toute la peine et la frustration de son oncle comme si elles étaient siennes. Cian lui parle du fameux papier, il y a un document signé alors ça déjà c’est une preuve légale, non ? « À peine. » qu’il lâche, visiblement démoralisé et apparemment agacé par l’insistance de sa nièce. Ce qui ne l’incite pas à se calmer, elle s’indigne encore d’autant qu’il lui annonce que la disparition de la mère d’Ailis n’a visiblement aucun poids dans la balance, elle ne peut pas croire à cela et rejette la faute sur l’avocat, encore et encore, entêtée, obstinée, n’acceptant jamais que le combat est perdu d’avance. Et c’est là que Cian explose littéralement et se met à lui hurler dessus en pleine rue. « La justice en a RIEN A FOUTRE. » Jean s’arrête de parler, surprise par ses cris, elle ne s’attendait pas à ce qu’il hurle ainsi, bien qu’elle sentait la colère monter en lui au fur et à mesure qu’elle remuait les choses, posait les questions qui fâchent. Jean se laisse tirer par le poignet dans un recoin par un Cian soucieux de ne plus effrayer de passants du troisième âge. Son regard intense est accroché à celui de Cian, elle l’écoute, qu’il décharge ce qu’il a à décharger puisque visiblement, sur le ring ça n’a pas été suffisant. « Ils s’en foutent d’accord ? Les flics, l’avocat, ils s’en fichent bien d’un pauvre papier que j’ai signé sans même tout lire correctement. Elle est sa mère. Fin de l’histoire. Je suis que le pauvre type qui s’est fait tromper et qui a encore été trop con pour s’attacher à une gamine qui est pas la sienne. » Les mots de Cian sont durs et Jean commence un peu à comprendre son état d’esprit, il est vraiment convaincu que tout est perdu. Il est dos au mur ou en tous cas il en a l’impression. Jean pourrait accepter la fatalité et se contenter de le prendre dans les bras pour lui apporter son soutien dans ce moment difficile. Mais tant que la journaliste n’aura pas constaté d’elle-même que la voie est sans issue, elle ne s’avouera pas vaincue, c’est une sacrée acharnée, d’autant plus quand la cause la touche, encore quand une personne qu’elle aime est concernée. « T’as pas été con, Ci’. Tu as sauvé la petite du trauma des services sociaux et familles d’accueil à un âge où elle avait besoin de stabilité et d’amour. » Elle ne peut pas le laisser dire qu’il n’est que le dindon de la farce dans cette histoire et rester convaincu qu’il n’a aucun moyen de faire valoir ses droits sur la garde d’Ailis. Le regard de son oncle est rivé au trottoir et Jean continue à lui assurer qu’ils trouveront une solution, que la mère d’Ailis sera déclarée inapte car c’est la vérité. Mais il ne répond pas, garde le menton baissé et elle est forcée de lui redresser la tête pour qu’il affronte son regard empreint de détermination, elle essaye par tous les moyens de lui transférer sa force, ses certitudes et sa combativité. Il hoche la tête comme à regret à son ordre de la laisser l’aider et d’abandonner tout défaitisme. « Excuse-moi d’avoir crié. » « T’avais besoin que ça sorte. » balaye-t-elle d’un mouvement de la main. « Allez viens... » et elle l’embarque à l’intérieur. Une fois leur commande reçue et installés à leur table, elle patiente jusqu’à ce qu’il prenne enfin la parole. « Ne t’énerve pas, laisse-moi juste parler. » Elle hoche la tête, elle a peut-être été un peu trop brusque avec lui sur le trajet, elle l’a secoué avec son indignation et son refus d’accepter ce qu’il lui disait. Alors, elle lui adresse un sourire et un regard bienveillant et l’encourage : « Je t’écoute. Tu peux tout me dire, tu le sais... ». Il a l’air d’essayer de rassembler ses idées et se lance enfin : « J’ai peur que… Je sais pas… Qu’elle s’en prenne à Ailis pour se venger, qu’elle quitte le pays avec elle, qu’elle lui raconte des horreurs sur moi. » Ce serait affreux qu’elle puisse faire quoique ce soit de ce genre. Et pourtant, même si Jean ne la connaît pas vraiment, elle pense qu’elle pourrait être capable de véritables coups bas sans jamais se soucier des répercussions que ça pourrait avoir sur sa fille. Après tout, elle l’a bien abandonnée pendant six mois, alors le bien-être de sa fille, elle n’en a visiblement rien à faire. Ça met Jean hors d’elle, elle a envie de s’énerver oui, de dire à Cian qu’ils ne laisseront jamais quelque chose comme ça arriver, que s’il faut ils frôleront les limites de la morale, de l’éthique et même de la légalité pour prouver qu’elle est inapte à s’occuper d’Ailis. Mais il lui a demandé de juste l’écouter, il a besoin d’exprimer ses angoisses sans qu’elle ne lui sorte un plan en dix-huit étapes, Jean a bien compris. Alors elle se mord la lèvre et se contente de poser main sur celle de Cian en signe de soutien. « Je veux la récupérer, mais je veux pas la traumatiser. » Bien entendu, se battre c’est un bel idéal mais quand une si jeune enfant est au milieu du champs de bataille, il est difficile de savoir quand on arrête de placer l’intérêt de l’enfant au centre et que cela devient une guerre d’adulte qui laissera des séquelles à l’enfant. Rien n’est si simple que Jean voudrait que ce soit, bien évidemment. « Je suis même plus sûr de ce qui pourrait être bon pour elle, Jean. » Il fuit toujours son regard mais elle serre ses doigts autour des siens, pour lui signaler qu’elle est là, qu’elle l’écoute, qu’elle le comprend et qu’elle le soutiendra quoiqu’il arrive. « C’est normal que tu te poses des questions. Tu es une bonne personne, pas comme elle. » Elle ne peut pas cacher le mépris dans sa voix quand elle évoque la génitrice d’Ailis. Le soupir de Cian lui brise le cœur, il croit peut-être qu’il arrive à faire bonne figure, mais Jean n’a pas besoin de le voir fondre en larme ou qu’il lui dise à quel point il va mal pour qu’elle ressente qu’il est effondré, qu’elle le ressente jusque dans sa chair. « C’est en train de me bouffer, je crois. » Il croit ? Elle, elle en est sûre. « Regarde-moi. C’est normal d’avoir peur, d’être terrorisé même. Tu l’aimes Ailis, comme ta fille et elle t’a été arrachée. Tu te sens impuissant et tout porte à croire que c’est foutu. Alors oui bien sûr que ça te bouffe ! » Elle veut le déculpabiliser de ressentir ce qu’il ressent, qu’il comprenne que ses émotions sont valides et surtout qu’il n’a pas à se cacher avec elle. « Je comprend qu’ici tu ne veuilles pas, mais chez toi, chez moi, n’importe tout à l’abri des regards, tu sais que tu peux craquer en ma présence. Il faut pas que tu gardes tout ça pour toi, ça va te rendre malade... » C’est l’hôpital qui se fout de la charité, elle qui a décidé un jour de couper les vannes de ses émotions trop débordantes et se retrouve maintenant bloquée, incapable d’extérioriser tout ce qui la ronge par des larmes qui la soulageraient probablement, ayant trop peur de ne jamais s’arrêter de pleurer si elle commençait. « Je n’ai pas de solution miracle mais je vais commencer par regarder le papier que tu as signé et trouver un avocat spécialisé dans ce genre de cas particuliers. Et en ce qui concerne la génitrice là… Je me souviens plus, tu avais déposé une plainte ou quelque chose quand elle a abandonné sa fille ? Pour déclarer sa négligence ? » Ça sera déjà une première preuve de son inaptitude, il en faudra plus : des témoignages, des SMS, des journaux d’appel pour prouver qu’elle n’a pris aucune nouvelle etc. Mener une enquête c’est le domaine de Jean, elle sait déjà par où elle va commencer. Mais pour l’heure, elle veut surtout réussir à tranquilliser son oncle, même juste un peu. « Ailis ira bien, on ne la laissera pas lui faire du mal de manière directe ou indirecte. Tu ne la traumatiseras pas, parce qu’on va faire les choses bien, tu m’entends ? » Elle ne supporte pas de voir et de sentir l’abattement et la souffrance de son oncle, ça en est presque insupportable, elle qui absorbe toutes les émotions extérieures sans jamais arriver à les évacuer, elle est comme une cocotte minute prête à exploser. Ses sourcils sont froncés, elle lutte pour avoir l’air rassurante alors qu’elle est dévastée par les émotions de son oncle. « Bois ton café, tout ira bien je te le promet. » Elle prend des engagements et elle ne sait pas si elle pourra les tenir, mais elle fera tout pour. Peu importe si elle doit délaisser tout le reste, le bonheur de sa famille et de ses amis ça compte plus que tout. Elle porte son café à ses lèvres et la chaleur du liquide lui fait du bien, espérons que ce soit aussi le cas pour Cian.
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| | | | | | | | don't give up, glove up ▽ cian |
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