| Never give up on the things that makes you smile || Loan #10 |
| | (#)Sam 20 Fév - 17:18 | |
| C'était une merveilleuse soirée comme je les aime. Avec Loan, nous avons passé la journée au studio où nous avons accueillit les premières personnes que nous avons occupé pendant plusieurs heures. C'était incroyable, magique, merveilleux. Des moments plein d'humanités et d'échange. Et lorsque nous avons refermé la porte derrière les derniers à partir, je me suis rendu compte que c'était exactement comme cela que j'imaginais la chose. Lorsque nous sommes, nous-même, parti, j'ai tout de même eu un pincement au cœur car tout cela sera bientôt derrière moi. Ça ne fait même pas un mois que nous avons ouvert que déjà je suis sur le point de quitter le navire. Car oui j'ai pris ma décision de quitter Brisbane pour partir tenté ma chance à New-York. Je ne suis pas sûr d'y parvenir, mais c'est une chance bien trop immense pour ne pas la saisir.
Nous sommes ensuite rentré chez Loan où nous avons été accueillit par un magnifique repas cuisiné par son père. Depuis que j'ai passé noël avec eux, je suis officiellement adopté comme un membre à part entière de la famille Severide, ce qui m'enchante réellement et bien plus que de raison. C'est toujours un plaisir de revenir ici et passer la soirée avec mon copain et son père.
Après le repas, nous avons fini la soirée dans la partie de la maison qui appartient à Loan. Allongé sur le canapé, tête reposant sur les genoux de Loan, je suis sur le point de partir dans le monde du sommeil alors que le film est déjà fini depuis plusieurs minutes et que j'ai encore presque trente minutes de trajets devant moi pour rentrer. Alors, dans un lourd soupire, je fini par me relever et, me passant une main sur le visage pour chasser la fatigue, je cligne quelques fois des yeux et me redresse sur canapé «je vais y aller, avant que le sommeil ne m'attrape réellement » je laisse échapper un rire, me met debout et m'étire en baillant. « On se revoit demain ?» demandais-je en reportant mon attention sur Loan « Je serais au studio à 9h demain matin, mais j'ai une répétition avec la Northlight l'après midi à 14h.» je contourne le canapé pour me diriger vers la porte où je me baisse pour attraper mes chaussures. @Loan Severide |
| | | | (#)Mar 2 Mar - 2:11 | |
| L'ambiance bat son plein dans le studio, les premiers élèves semble ravis de l'expérience et tout le monde s'efforce à bien écouter les conseillers que Clément est en train de distribuer. De mon côté, j'ai pris à part un groupe de jeunes filles qui semblent déterminer à évoluer en groupe. Leur motivation ravive en moi une étincelle que je pensais avoir quelque peu perdue. Si j'ai toujours adoré me retrouver sur les planches, c'est lorsque je partage mon savoir, lorsque j'enseigne des pas que je me sens pleinement moi. C'est tout ce qui me ressemble, danser à en perdre le souffle et partager avec des jeunes réellement motivés à apprendre. Elles ont gagner mon attention les demoiselles et je sais d'avance qu'il me faudra leur proposer un planning un peu plus personnalisé pour rencontrer au mieux leur envie de s'éclater ensemble. Je leur suis totalement dévoué, mais régulièrement - peut-être un peu trop - mon regard fini par vagabonder du côté de Clément. Il est dans son élément lui aussi, il rayonne à chaque pas de danse effectué, mais c'est le même pincement qui me revient quand je l'imagine à l'autre bout du monde. Bien sûr que je suis fier de lui. Bien sûr qu'il doit s'en aller pour vivre son rêve s'il le faut, mais c'est difficile aussi de réaliser qu'il va s'en aller pour une durée probablement indéterminée. Il a du talent mon petit ami et ils vont le repérer là-bas, ils vont vouloir le garder pour eux. C'est quelque chose qui me travaille sans pourtant jamais venir entacher le sourire qui s'est coller à mes lèvres depuis que l'on passe nos journées dans le studio.
Heureusement, on passe tout notre temps libre ensemble avec Clément. Ne voulant pas m'imposer, je lui laisse toujours le choix de se joindre à nous pour dîner ou d'aller rejoindre sa colocataire. Ce soir, c'est le bon dîner de mon père qui a eu gain de cause. Il est heureux papa d'avoir un peu de monde à la maison, de me voir aussi heureux avec quelqu'un. Puis il adore Clément, c'est devenu son préféré, ils ont leurs petites conversations sans moi. Des fois, je pourrais disparaître pendant une heure que je suis persuadé qu'aucun des deux ne le remarquerait. Ce soir encore, je suis resté sans voix à les voir évoluer ensemble comme si cela faisait des années. À chaque fois, j'en ressors un peu plus amoureux du jeune comédien.
Je n'ai rien suivi du film, une main dans les cheveux bouclés de Clément, je n'ai cessé de penser à la suite. Notre suite à nous deux. On a fêté notre premier anniversaire de relation il y a quelques semaines de cela et j'ai envie de lui proposer de passer une étape. C'est une idée qui me trotte en tête depuis mon retour de ROA tant la séparation m'avait fait réaliser des choses. Plus les jours passent, plus notre complicité grandit, moins j'ai envie de le laisser repartir à chaque fois. Et ça ne loupe pas le moins du monde lorsqu'il baille à répétition et finit par se relever en préférant filer avant de s'endormir contre moi. J'ai le cœur qui commence à cogner beaucoup trop fort alors que je l'écoute à peine me donner son programme du lendemain. Piégé dans mes pensées, je le vois enfiler ses chaussures et me relève subitement. « Reste ! » Je fais le tour du canapé pour m'approcher de lui et venir l'arrêter dans ses gestes pour attraper ses mains et croiser son regard. « J'ai envie que tu restes cette nuit... » Et pourquoi je suis aussi nerveux pour dire la suite d'un seul coup ? « Puis les autres nuits aussi. » Je retiens mon souffle dès que le dernier mot s'échappe d'entre mes lèvres. |
| | | | (#)Mar 2 Mar - 9:42 | |
| «Tu ...je ... » bégayais-je, surpris par cette proposition. Est-il sincèrement en train de me demander de rester ? Genre, pour toujours ? «Est-ce que ...ça veut dire que ...» Je pince les lèvres et me redresse un peu « Tu veux que je reste genre ...tout le temps ?» Mais. Quel. Con. Bien sûr que c'est ce qu'il veut ! Évidemment qu'il est entrain de me proposer ce que je pense qu'il est entrain de me proposer « Je ...genre qu'on emménage ensemble … ?» Ma voix est douce, presque incertaine.
Une fois la surprise passée et à la confirmation de mon copain, c'est un sourire qui s'affiche sur mon visage «Je jouais avec la même idée » avouais-je doucement avant que mon regard ne se trouble et que mon sourire ne disparaisse, laissant place à une moue songeuse « Franchement, s'il n'y avait pas eu New-York et le casting j'aurais directement accepté. Mais là, je ... » je baisse le regard, soupire et grimace. « ça va être compliqué et ...» je relève brusquement le visage, plongeant mon regard dans celui de mon copain «Et si tu m'accompagnes à New-york ? » demandais-je «Je enfin ...pas pour toujours, non, mais genre pour 15 jours ? » je pince les lèvres, hésitant «Je sais que le timing n'est vraiment pas bon, avec le studio et tout ça ...mais j'ai vraiment envie de partager cette nouvelle aventure avec toi » je plonge mon regard dans l'émeraude de ses iris «Si ça ne fonctionne pas pour moi là-bas, si je rate le casting ou je ne sais quoi, on revient ici et on emménage ensemble. » et si ça fonctionne, je reste a l'autre bout du monde et on fera une relation longue distance, c'est ça ?
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| | | | (#)Mar 2 Mar - 16:46 | |
| J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure alors que je viens enfin d’énoncer à voix haute l’idée qui me trottait en tête depuis si longtemps maintenant. Il l’air d’une biche chopper en plein phare Clément, lorsqu’il me regarde complètement perdu sa chaussure à moitié enfilé. Soudainement, j’ai peur de sa réaction. Encore plus lorsqu’il se met à bégayer et que je vois bien que toute l’information ne semble pas complètement traiter. Je crois que mes mains deviennent moites, je crois surtout que j’ai incroyablement peur de la chute s’il venait à marmonner encore longtemps avant de sortir de chez moi sans se retourner. Je flippe et le fait qu’il mette autant de temps à trouver ses mots avant de formuler sa question me stresse encore plus. « Oui… Vivre ensemble. » que je murmure tout doucement. Je veux qu’il reste, j’en suis sûr depuis un moment, mais je n’ai jamais été aussi convaincue que ce soir. J’ai besoin qu’il soit là tout le temps, quand je me réveille, quand je vais me coucher. J’ai envie de partager plus que quelques moments volés avec lui, mais je la vois son hésitation. « Je… Enfin si tu trouves que c’est trop tôt ou à cause de la coloc, je… Je comprends. » Ça fera mal, mais je pourrais comprendre selon ce qu’il me dira. J’ai pas le temps de me justifier bien plus que subitement l’idée semble avoir fait son bout de chemin dans sa petite tête et voilà qu’il éclate de joie permettant à mon cœur de souffler un bon coup. Il m’a fait si peur, mais lorsque je vois son sourire, je comprends qu’il ne joue pas la comédie.
Et voilà que ma tempête préférée débarque à nouveau en plein milieu du salon. Tel des coups de feu, il balance une phrase à la seconde, m’embrouille dans toute ses annonces et lâche une bombe à sa façon. Il veut que je parte avec lui à New-York. Oh. Je m’y attendais pas à celle-là et voilà que c’est moi qui commence à bégayer. « Je… Je peux pas partir comme ça. » Parce qu’il y a le studio que l’on vient tout juste d’ouvrir, parce que j’ai des engagements ici et puis mon père est là. C’est beaucoup d’information d’un seul coup et surtout sa dernière phrase me laisse un goût amer. Si tout ne se passe pas comme il le souhaite à New-York on rentre et on pourra emménager ensemble, comme par dépit. Il annonce pas le reste, si tout se passe bien pour lui là-bas. « Et si tu es pris… ? » On en a encore jamais parler tous les deux. J’étais heureux pour lui lorsqu’il m’a annoncer vouloir aller tenter sa chance en Amérique, mais moi ça commence à me peser qu’il soit pris et que je ne le vois jamais revenir. « Viens t’asseoir s’il te plaît. » Il va falloir que l’on discute réellement, que l’on est une conversation posée pour ne pas faire des erreurs.
Alors, je l’entraîne avec moi et l’on retrouve nos places sur le canapé. Ma main ne quitte pas la sienne alors que je me tourne quelque peu pour lui faire face. « Tu sais que je suis réellement excité que tu partes tenter ta chance là-bas. » Je ne lui mentirais jamais à ce sujet. « Mais… Moi ça me fait peur… » Parce que ça réveille des souvenirs de relation avorter, parce que je pense forcément à Aidan qui m’as trop rapidement oublié lorsque le succès lui a ouvert les bras et ça je ne l’ai jamais évoqué avec Clément. |
| | | | (#)Mar 2 Mar - 18:29 | |
| Je secoue la tête lorsque Loan se reprend en me disant qu'on n'est pas obligé si je trouve que ça fait trop tôt ou si je risque d'être bloqué au niveau de ma colocation avec Sybille. « Non !» m'exclamais-je brusquement «Je ...enfin je veux dire ….non, ce...ça devrait le faire » reprenais-je plus doucement avant de prendre une profonde inspiration et me calmer pour réfléchir à la suite de mes paroles « ce n'est pas trop tôt. Ça fait un an qu'on est ensemble, l'emménagement ensemble c'est l'étape suivante et la suite logique» haussais-je les épaules « Je suis sûr que Sybille le comprendra» assurais-je en hochant la tête avant de baisser le regard et avouer ce qui me tracasse le plus dans toute cette situation.
Mon départ imminent pour New-york et mon besoin viscéral de tenter ma chance à Broadway. Baissant le regard, je fais part de cela à Loan avant d'être rattraper par les émotions et laisser mes pensées sortir de ma bouche sans pouvoir retenir leur flot. Fort heureusement, mon copain a apprit, avec le temps, à être attentif et à comprendre facilement ce que je veux dire. Dans un souffle, il me dit qu'il ne peut pas partir comme ça, ce qui me coupe dans mon élan, mon cœur se serrant subitement. Encore plus lorsqu'il me demande ce qui se passe si je réussi le casting. Pris de cours, je me retrouve dans l'incapacité de répondre quoique ce soit, et me laisse faire lorsqu'il attrape mes mains pour m'attirer à nouveau vers le canapé.
Nous nous y installons et enfin il me dit ce qu'il a sur le cœur depuis ce qui semble être une éternité. Il est sincèrement excité pour moi à l'idée que je puisse percer à Broadway, mais en même temps tout cela lui fait peur. « Mais pourquoi ?» demandais-je avec douceur avant de laisser échapper un petit soupire «Je sais bien que c'est un énorme changement autant pour moi que toi. Tu le sais, Broadway c'est mon rêve et le but ultime de ma vie. Je ...je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité. Mais je ... » je baisse le regard «J'ai envie de partager tout ça avec toi. » je déglutis et joue nerveusement avec mes doigts « J'ai besoin de vivre ça avec toi» me reprenais-je « S'il te plaît, accompagne moi à New-York» le suppliais-je, autant par la voix que par le regard que je relève sur lui «Si je suis pris je sais pas, on ...on avisera ! Et même si je reste là-bas et que toi tu reviens ici, ça ne veut pas dire que ce sera la fin de nous deux » ma voix est plus faible au fur et à mesure que mon cœur et mes entrailles se resserrent «Je t'aime Loan, énormément, mais je t'en supplie ne me retient pas ... » je pince les lèvres alors que je sens mon courage me perdre. |
| | | | (#)Mar 2 Mar - 19:15 | |
| Soudainement tout va trop vite. Ce n’est plus simplement Clément qui envisage de s’envoler pour New-York afin de tenter sa chance. C’est Clément qui, tout feu tout flamme, me demande de venir avec lui comme si en un claquement de doigt je pouvais tout abandonner derrière moi. Je comprends ces envies d’ailleurs, cette persévérance dans son rêve. Je percute un peu moins le timing qu’il impose à tout cela. On vient d’ouvrir notre studio, c’est encore tout frais, c’est un petit bébé a qui on doit apprendre à marcher. Je ne peux tout simplement pas partir sur un coup de tête pour l’emmener à des castings. Je voudrais partager cela avec lui, je me demande juste si c’est raisonnable. Tout a toujours été décider dans le feu de l’action entre nous, c’est sur un coup de tête, c’est instantané. Pour la première fois, réellement, une conversation posée s’impose dans notre couple. Pas de celle que l’on a entre deux portes. Alors, j’entraîne Clément à ma suite, lui demande de se poser un peu.
Avec toute la douceur du monde, je tente de lui expliquer que si je comprends ses envies, c’est quelque chose qui m’effraye également. Je n’ai pas le temps de lui expliquer le pourquoi du comment que déjà il s’enflamme à nouveau. Cela pourrait être vexant, mais a force j’ai compris que c’était sa façon a lui de gérer une situation stressante. Je crois que je lui ai fait peur en choisissant mes mots. Surtout, il avance bien plus rapidement que moi, saute sur des conclusions que je n’ai même pas prononcées. « Clément… » En quelques minutes seulement, on passe d’aménager ensemble à une fin potentielle de notre couple. Comme ça, en un claquement de doigt, dans une respiration. Il va trop vite mon danseur, beaucoup trop vite. « Eh eh j’ai jamais dit que ça allait se finir. » Ce n’est clairement pas ce que je veux, on est bien en accord sur ce sujet. « Est-ce que tu peux juste m’écouter ? » Je viens chercher ses mains des miennes pour les serrer avec force. Il est grand temps que je lui parle d’Aidan. « J’étais avec quelqu’un avant toi. Il était du milieu lui aussi. » Il était comme nous, il vivait pour la scène et il avait du talent. « On c’est connu pour West Side Story, on a fait la tournée ensemble, on a décollé ensemble. » C’était toute notre vie, pendant deux ans on a vécu que pour la scène, les soirées dans le bus de la tournée et la scène encore. C’était ce qui nous alimentait, ce qui nous entraînait chaque jour un peu plus à être le meilleur. « Puis il a eu une opportunité ailleurs, pour mieux encore. Au début, il m’a juré que ça ne changerait rien. Et il a eu de plus en plus de succès, il est parti à l’international et subitement j’étais plus assez intéressant… » Il a rencontré tellement d’artistes différents, des comédiens qui n’avait pas simplement exercer en Australie, des gens de renoms. « Je veux pas revivre ça Clément. » Je ne pourrais pas le supporter une deuxième fois quand après notre rupture j’ai passé des mois à me considérer comme un acteur de bas étage. « Notre relation est différente, mais je peux pas m’empêcher d’y penser, tu comprends ? » J’aime pas vraiment me montrer aussi vulnérable, mais il était nécessaire qu’il soit au courant. « Je te retiendrais pas, tu dois vivre ton rêve, c’est important. J’ai juste besoin que tu sois au courant de ça, de mes peurs qui sont probablement infondées, mais qui existe. » |
| | | | (#)Mar 2 Mar - 19:37 | |
| Quand une situation est stressante, je pars dans tous les sens à l'instar d'une situation excitante. Je n'arrive pas à canaliser mes émotions ni mes pensées et tout sort dans un tourbillons vertigineux pour celui qui ne me connaît pas. Loan, fort heureusement, commence à être un pro dans la matière et sait s'y prendre. Il attrape tout d'abord mes mains et les serrent fermement. La légère douleur qui se propage dans mes phalanges me fait revenir sur terre et je me tais subitement, mon regard se relevant sur mon copain. Celui-ci m'intime de l'écouter et, hochant doucement et silencieusement la tête, je fais comme demandé et tombe des nus à son aveux.
Je savais bien que Loan avait une vie avant moi et que celle-ci était bien remplie. Je sais qu'il a tourné à l'international avec West Side Story, mais je ne savais pas qu'il avait eu un copain. Du moins, une relation aussi sérieuse qu'avec ce fameux Aidan. Pinçant les lèvres je l'écoute me parler de sa plus grande peur : celle que je puisse faire la même connerie que son ex lorsque ce dernier à eu une opportunité d'évolution dans sa carrière et qu'il se soit lassé de Loan. Je pince les lèvres, baisse le regard, me doigts se relâchant dans les mains du danseur et ferme un instant les yeux. «Loan, je ... » soufflais-je d'une petite voix «Je savais pas. Je suis désolé ... » je déglutis, mes yeux se posant sur nos doigts liés « Je sais même pas quoi te dire» mon pouce commence à caresser les phalanges du jeune homme avec douceur.
«Je sais juste que ça n'arrivera pas avec moi » mon ton est subitement bien plus assuré lorsque je reprends la parole après quelques secondes de silence «Je ne vais jamais me lasser de toi. Je le sais. Je ... » je me tais, cherche mes mots «On dit toujours que quand on a trouvé le bon, on le sait» je prend une profonde inspiration et relève mon regard sur Loan «Et c'est le cas pour moi. » lui assurais-je alors que mes doigts reviennent entre lacer celles de mon copain «Peu importe ce qui se passe, le futur on l'écrira à deux» et je viens sceller cette promesse par un doux baiser, emplie d'amour, de sérénité et de bienveillance à l'égard des sentiments du jeune homme. |
| | | | (#)Mer 3 Mar - 18:16 | |
| J’ai beau vouloir rester positif, je ne peux m’empêcher de toujours en revenir à ce que j’ai pu vivre par le passé. Tout se déroulait bien dans ma relation, on était amoureux avec Aidan, on faisait des plans d’avenirs. Puis le succès lui a souris – plus qu’à moi – et tout est parti en vrille sans que l’on s’en rende pleinement compte. Il avait des opportunités et aujourd’hui, il est devenu un comédien reconnu par son travail. Et moi, je suis resté Loan, acteur de second rôle, coincé dans un quotidien qui parfois semblait l’étouffer. Il m’a fallu du temps pour remonter la pente, pour comprendre que ce que je faisais était suffisant, que j’aimais mes rôles, mes actions au jour le jour. Tout est différent avec Clément, mais il est bien plus jeune qu’Aidan et c’est ce qui entre dans l’équation de la peur. Il va avoir des opportunités, il y aura du monde pour le séduire là-bas, à l’autre bout du monde. « Il y a rien de particulier à dire, j’aurais dû t’en parler bien avant. » L’occasion ne c’était jamais réellement présenter avant tout cela. On vivait notre histoire sans que jamais une ressemblance vienne tout embrouiller dans mon esprit. Désormais, alors que je prends le temps de penser à notre futur, tout vient me tordre le ventre.
Il est déterminé, Clément, il est amoureux et il ne baisse pas les bras. Chacun de ses mots se veulent rassurant alors qu’il étale juste sous mes yeux tous ses sentiments. Il n’a pas peur de s’exprimer là-dessus le comédien. Il est affirmé, il est sûr de lui. Il m’aime et je devrais pouvoir me contenter de tout cela, n’est-ce pas ? Juste une seconde de plus, je viens prolonger son baiser, ma main glissant sur sa joue. « Je t’aime. » que je murmure mon regard plongé dans le sien. C’est un fait devenu indéniable. Je l’aime plus que j’ai pu aimer certains hommes dans ma vie. C’est quelque chose qui ne s’explique pas, c’est juste là, ça vibre entre nous. « Je veux juste pas que tu te prives à cause de ce que j’ai pu dire. » Parce que je ne le supporterais pas, parce que ça pourrait mener à notre perte. « J’ai juste envie de me poser Clément… J’ai trop souvent des relations qui foirent dès que les choses deviennent sérieuses, dès que j’ai envie de plus. J’ai été trop gay, j’ai été pas assez. Je veux plus de tout ça. » Et il était peut-être temps que je lui parle réellement de tout cela. Je n’ai pas eu énormément de relation dans ma vie d’adulte, juste deux. Ce fut assez pour briser beaucoup de choses. « Et j’ai envie de le faire avec toi. » |
| | | | (#)Mer 3 Mar - 20:15 | |
| Je l'aime Loan. C'est un fait indéniable. Oui, j'ai eu mes doutes, oui j'ai eu des moments où je me suis demandé si c'était une bonne idée que d'assumer cette relation et oui j'ai eu ce moment où je n'ai pas réussi à savoir si je pouvais me projeter ou non. Il y a eu des bas, des moment de flottement, mais tout cela n'a fait que me permettre d'être là où je suis maintenant : transit d'amour devant cet homme qui me fait vivre la plus belle de mes aventures. Je me sens niais et je le suis sans doute aussi, mais je l'aime sincèrement et purement, si bien que je n'ai pas envie de vivre l'aventure New Yorkaise sans lui. Celle-ci n'aurait pas la même saveur sans Loan !
Mais je comprend bien vite d'où lui viennent ses doutes et pourquoi il semble aussi paniqué à l'idée de me voir partir. Il a beau précisé que jamais il ne me retiendrait, j'ai tout de même l'impression qu'il préférerait me voir rester plutôt que de me laisser aller à New-york. Il veut se poser, ce qui est tout à fait normal vu son âge. Car il faut dire ce qu'il en est : Loan a 30 ans. A à cet âge là on devient plus sage, plus calme. On est toujours aussi jeune, mais moins prône à l'énergie. On est plus réfléchit, moins dans la spontanéité.
Et j'avoue que ça me fait un peu peur aussi. Si je me pose avec Loan, qu'est-ce que ça signifie pour moi ? Est-ce la fin de ma liberté ? Est-ce que je pourrais encore partir sur un coup de tête ou adopter un chien ? Est-ce que je pourrais encore faire tout ce que je fais ? Est-ce que je pourrais encore me coucher à pas d'heure et mangé de la pizza froide au petit déjeuné ou de la glace au dîné ? Ou est-ce que je vais devoir m'assagir et faire des truc d'adulte ? Est-ce que nous auront une routine ennuyeuse comme tout ces couples qui se sont installé ensemble ?
Plus les questions tournent dans ma tête, plus je sens la panique monter en moi. C'est totalement irrationnel, c'est même carrément idiot et incompréhensible, mais je sens l'angoisse me prendre aux tripes alors que je retire mes mains de celle de mon copain. «Je ….tu... » bégayais-je alors que ma respiration s'accélère brusquement.
Subitement, je me relève et m'avance vers la porte avant de me retourner, m'immobiliser, me pencher en avant et fermer les yeux. Serrant les dents, je répète trois mots en boucle dans ma tête afin de retrouver un encrage dans la réalité. Je m'efforce aussi de reprendre ma respiration en main avant que celle-ci ne devienne hors de contrôle et fini par reprendre mes esprits, ne me rendant compte de la présence de Loan seulement lorsque je rouvre les yeux. Me passant une main sur le visage pour chasser les derniers relents de cette très courte crise d'angoisse, je déglutis et secoue la tête «Désolé » soufflais-je «Ce ...c'est juste … mon esprit et mes pensées qui se sont emballés et je ... » je prends une profonde inspiration et reporte mon attention sur Loan «Parle moi de toi » reprenais-je «De ton passé, n'importe quoi » qui pourra m'aider à revenir dans la vraie réalité je pince les lèvres « genre...pourquoi t'as dit que tu étais parfois trop gay et parfois pas assez ?» demandais-je sans pourtant bouger, le regard figé sur mon copain. |
| | | | (#)Sam 6 Mar - 13:50 | |
| Ce n’est jamais chose aisée que de se lancer dans ce genre de conversation à cœur ouvert. On est ensemble depuis un tout petit peu plus d’un an, mais jusqu’à présent, on se contentait du quotidien. J’avais participé a cette aventure sur un coup de tête, mais ce n’était rien contre l’idée qu’il puisse partir faire carrière à l’autre bout du monde. Bien sûr que je veux le soutenir dans sa démarche, bien sûr que je suis fier de lui, mais je ne peux pas non plus complètement mettre en sourdine mes propres craintes. J’ai déjà expérimenté le fait de me taire pour ne rien gâcher et ça a toujours été pire par après. Je ne veux pas mentir à Clément, je ne veux pas le laisser partir alors que j’ai encore cette boule au ventre. Il veut tenter sa chance et je suis le premier à dire qu’il ne devrait pas laisser filer cette occasion, c’est trop important. Malgré tout, il faut également que l’on se pose la question de notre couple dans cette nouvelle aventure qui l’attend. Alors, je tente de lui expliquer, je marche sur la pointe des pieds, tente de choisir les mots les plus adaptés. Je ne veux pas l’inquiéter, je ne veux pas que tout soit mal interprété. Je tente de lui dire qu’à trente ans, je veux encore parcourir le monde, mais dans un rythme moins effréné et surtout… Je veux pouvoir avoir un chez moi dans lequel retourner. Un endroit à nous, fixe, qui ne change pas à tous les deux mois. Je m’emmêle un peu les pinceaux, je ne lui peins pas toutes les perspectives. Ce n’est pas aisé tant je sais à quel point parfois, il n’entend que le début et pas la fin.
Et en quelques secondes, tout semble prendre un autre tournant alors qu’il se lève dans un bond pour se diriger vers la porte d’entrée. Mon cœur loupe un battement alors que sa main se pose sur la poignée. Qu’est-ce qu’il fait ? Où est-ce qu’il va comme ça ? Puis le silence est brisé par le bruit affreux de sa respiration hachée. « Merde. » que je murmure avant de me relever précipitamment pour me diriger vers lui. Il est en train de faire une crise d’angoisse. Il ne m’a même pas parlé, mais je sais d’avance que tout s'est mélangée pour lui, que tout est allé trop vite et dans la mauvaise direction. Il va falloir que l’on en discute bien plus, mais pour le moment, ma main viens lentement caresser son dos. « Respire Clément. » Il faut qu’il se calme alors qu’il s’essouffle à m’expliquer que son cerveau est allé trop vite. « Je sais, c’est rien. » Je ne lui en veux pas, il est dans sa fougue habituelle même si cela semble nous porter préjudice parfois. Il me demande de lui parler alors que je l’aide à se redresser, ma main toujours dans son dos, toujours, a dessiner des cercles rassurants. Il veut que je lui parle pour se concentrer sur ma voix, mais sa question n’est pas simple. « Pour Sohan, j’étais trop gay. » que j’avoue lentement. « Il n’avait jamais fait son coming out à sa famille ou ses amis, j’étais son vilain petit secret, je devais faire attention à tout ce que je faisais quand on était à l’extérieur ensemble. » Il fallait pas être trop proche de lui, ne pas se montrer trop gay, ne pas trop aimé la danse et encore moins les comédies musicales. « Je l’aimais vraiment beaucoup, mais a un moment, j’ai plus supporté. » Et si j’ai encore beaucoup d’affections pour Sohan, notre relation m’avait énormément affecté. « Et pour Aidan… Je… Le théâtre était plus important pour lui, j’ai pas su être assez suffisant dans sa vie. » Et même si Clément me rassure, j’ai cette horrible sensation que l’histoire se répète. « Je veux que tu vives ton rêve Clément. » Plus que tout, parce qu’il le mérite, parce qu’il a tellement travaillé pour cela. « Je ne sais pas ce que tu as compris dans ce que j’ai dit, mais c’est pas une manière déguisée de te dire que je veux arrêter. » Jamais de la vie, pas maintenant, pas à cause de ça. « Je… J’aimerais juste que l’on parle de tout, tu comprends ? De ce qui m’angoisse, mais de ce qui t’angoisse toi aussi. C’est important. » que je souligne dans un léger sourire alors que mes lèvres viennent embrasser sa joue. « Tu veux bien ? » |
| | | | (#)Dim 7 Mar - 19:58 | |
| Pourquoi ? Juste, pourquoi ? Pourquoi est-ce que je pars toujours aussi loin ? Pourquoi est-ce que mes pensées s'emballent toujours aussi facilement et rapidement ? Pourquoi est-ce que je pars dans des idées qui n'ont rien à voir avec la situation actuelle ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à rester ancré dans la réalité plus facilement ? Et surtout pourquoi est-ce que je suis passé à deux doigts d'une crise d'angoisse ? Je n'en ai plus fait depuis presque deux ans, depuis que ma vie est à nouveau revenue sur le droit chemin. Et il faut que j'en fasse une maintenant, alors que nous parlons d'un sujet tellement important ? Putain de corps, putain de cerveau, putain de mental.
Fort heureusement, Loan ne semble pas m'en vouloir et vient même à ma rencontre pour me rassurer. Je le laisse faire, ses caresses m'aidant à revenir à la réalité. Et finalement la crise d'angoisse est coupée court alors que je me redresse et que je demande à Loan de me parler, me focalisant ainsi sur sa voix. J'apprends, en même temps, qu'il a eu deux relation avant moi. Lors de la première ils ont du vivre cacher, tant son copain ne s'assumait pas et demandait à Loan de réprimer ses passions. Je sers un instant les poings, le nom de Sohan se catégorisant directement dans la case 'connard de merde', alors que mon copain me donne quelques détails en plus sur ce fameux Aidan. Celui-ci a finalement trouvé plus intéressant d'avoir une carrière que d'affirmer sa relation avec Loan. Hochant doucement la tête, je soupire et me masse doucement les paupières « Je vois ...» ais-je tout juste le temps de dire avant que Loan ne reprenne la parole.
Encore une fois, il me répète qu'il veut que je puisse vivre mon rêve et qu'il veut juste qu'on puisse parler de ce qui l'angoisse lui et de ce qui m'angoisse moi. « Ok » affirmais-je en baissant le regard «Je comprends totalement que toute cette situation te fasse peur et je ne sais vraiment pas quoi te dire » avouais-je «Je ne peux que te promettre sincèrement que je ne souhaite pas que ça change quoique ce soit entre nous, mais est-ce que ces promesses sont suffisantes ? » je prend une profonde inspiration «A toi de me faire confiance » reprenais-je avec quelques secondes de silence «si y a pas de confiance, ça ne sert à rien et je me te promettre autant de truc que je veux, ça ne changera rien» je m'avance vers Loan et pose une main sur sa joue «Si on est d'accord sur le fait qu'on ne souhaite pas mettre fin à tout cela, alors il n'y a pas de raison que ça se finisse. » c'est tout ce que je peux dire et faire. Pour le reste, il incombe à Loan de me croire et d'avoir assez confiance en mes paroles pour me comprendre. @Loan Severide |
| | | | (#)Mar 9 Mar - 22:11 | |
| En moins de temps qu'il m'en faut pour terminer, ma phrase, Clément se lève et s'éloigne. Je n'ai pas le temps d'analyser complètement, pas le temps de prendre conscience de ce qui est en train de se dérouler sous mes yeux que déjà j'entends sa respiration devenir bien trop hachée pour que ce soit normal. Le temps que je lui expose mes craintes, il s'est monté tout un film, parce que je n'ai pas pensé, parce que je n'ai pas pris en compte le fait qu'il va toujours trop vite. Je ne sais pas ce qui a bien pu lui passer par la tête, mais c'est complètement en train de le faire paniquer. Je pourrais m'en exaspérer, je pourrais perdre patience, mais c'est bien tout le contraire qui se produit alors que je m'avance vers lui pour le rassurer. Ce n'est jamais évident de savoir comment agir dans ce genre de situation, je ne voudrais pas déclencher une nouvelle angoisse et pour autant, je ne me vois pas le laisser seul. Alors, on prend le temps, je respire aussi fort que possible pour qu'il se cale sur moi, je lui démontre par tous les moyens que je suis là, que je ne vais nulle part.
Il me demande de parler et je m'exécute. Petit à petit, au fur et à mesure que je distribue les souvenirs et les informations, je réalise à quel point nous n'avions jamais réellement osé aborder le passé. Je ne me suis jamais caché d'avoir eu des relations avant la nôtre, mais jamais je ne lui avais donné autant d'éléments sur ce qu'avait pu être mes histoires avant. Ce n'est rien de bien glorieux lorsque l'on réalise qu'elles m'auront toutes laissé des angoisses et des cicatrices qui ont du mal à guérir. Il se dit compréhensif, Clément et je le remercie dans un sourire alors que je vois par ses sourcils froncés qu'il réfléchit réellement a tout cela. Il veut tellement bien faire qu'il pourrait s'en faire du mal. Il me demande de lui faire confiance et c'est là que mon monde vacille malgré tout. Il n'a encore goûté en rien à l'excitation New-Yorkaise pourtant, c'est maintenant que je dois me surpasser, maintenant que je dois prendre cet engagement à ses côtés. « Tu sais, depuis le début de notre relation, j'ai ce sentiment qu'avec toi, ce sera différent. » Que ce ne sera pas comme avec les autres, que je ne finirais pas par souffrir d'avoir été relayés au deuxième plan. Alors, certes, Broadway n'avait jamais été amené sur la table. Certes tout n'est pas gravé dans le marbre, mais je veux faire confiance en mon instinct. « Je te fais confiance Clément. » que j'affirme doucement alors que mon front vient se coller au sien. « Je peux simplement pas promettre à 100% qu'il n'y aura pas des moments un peu stressants pour moi. » Parce que dans tout cela, c'est bien souvent en moi que je n'ai pas confiance. « Par contre, je te promets de toujours en parler si jamais ça devait arriver. » Cela se devra d'être la clé entre nous. Parler, communiquer, se dire les choses. Je lui offre un sourire timide alors que l'on se retrouve collé l'un à l'autre. « Je me sens bien avec toi. » et je veux que ce sentiment perdure encore longtemps.
Dans un geste en douceur, je viens lui voler un baiser. Puis deux, puis trois. Juste pour le plaisir de sentir un sourire grandir sur ses lèvres. Juste pour le rassurer autrement que par les mots. « Par contre, je plaisantais pas. Je te laisse pas repartir ce soir. » Et comme pour souligner mes paroles, je viens glisser mes doigts dans les passants de son jean, le forçant à rester près de moi. « T'es fatigué en plus, c'est idiot de pas profiter d'un lit confortable qui est juste à côté! » |
| | | | (#)Mer 10 Mar - 10:50 | |
| Je savais bien qu'un jour nous devrons avoir ce genre de conversation. Je savais que nous ne pourrions pas passé à côté de parler de choses sérieuse si nous voulons que notre couple évolue. Et pourtant je ne pensais pas que cette conversation aurait un tel effet sur moi. Je l'aime Loan, c'est un fait indéniable et je sais que je suis près à passer ma vie avec lui. Mais suis-je près à me poser totalement ? J'ai eu 26 ans l'année dernière, je vais sur mes 27, n'est-ce pas un âge trop jeune pour prendre ce genre de décisions ? Toutes ces questions et tous ces doutes font que je passe à deux doigts de la crise d'angoisse. Fort heureusement, Loan réagit parfaitement et s'ouvre enfin un peu plus à moi, m'expliquant pourquoi il est tellement angoissé à l'idée de me voir partir à New-York.
Ses raisons sont compréhensibles et totalement légitimes, je l'entend bien, mais s'il veut que ça continue de fonctionner aussi bien entre nous, il faut qu'il lâche prise et qu'il me fasse totalement confiance. Il me confirme rapidement qu'il me fait confiance à 100% mais qu'il ne peut toutefois pas promettre qu'il n'y aura jamais d'angoisse chez lui. Toutefois, il me confirme que si un jour ça devait arriver, il m'en parlera directement. « Pas de secrets entre nous» dis-je doucement en m'approchant de lui pour le prendre dans mes bras. Blottit contre lui, le visage enfouie dans le creux de son épaule, je souris lorsqu'il me dit qu'il se sent bien avec moi, avant de réaffirmer son étreinte et ajouter, avec malice, qu'il ne veut vraiment pas me laisser partir. «J'ai pas envie de partir en vrai » avouais-je et relève mon regard sur Loan «ça me brise à chaque fois le cœur quand je dois te quitter » j'hausse les épaules avec innocence puis vient lier nos lèvres dans un doux baiser.
Ce même baiser que nous emportons dans sa chambre et où nous passons la nuit ensemble, bien décidé que dès le lendemain nous commencerons à chercher un logement pour nous deux. |
| | | | | | | | Never give up on the things that makes you smile || Loan #10 |
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