«  between vodka and toast  »    mina farrell & mason bradford

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Une chose est sûre, Mason est prêt à tout pour voir disparaître ses tâches de son corps, et plus encore sans avoir l’air d’avoir frotté comme un fou furieux dessus, et Birdie pourrait parfaitement comprendre non ? Non, probablement pas, mais c’était le prix à payer pour être la coloc du basketteur. Après tout, elle avait tout fait pour obtenir grâce devant ses yeux, et mener la vie de rêve qu’elle a toujours voulu (ou pas). Parce qu’il dénote avec singularité, ses nouvelles absences, Mason savait que Birdie avait quelqu’un dans sa vie. C’était une évidence, désormais. Mina tentait vraiment d’apaiser la situation, mais elle ne parvenait qu’à une chose : faire regretter la veille à Mason. «  Non mais ne doute pas de mes talents s'il te plait tu m'vexe déjà assez, » ah parce qu’en plus c’est de sa faute ! Qu’est-ce qu’il fallait pas entendre. «  Woaw... Mas' ton dos...  Du coup ça c'est du café, du miel et de l'huile, tu peux aussi le faire avec du sucre si tu veux, les grains vont bien pénétrer la première couche de ta peau. » En réalité, il ne comprenait pas bien ce que ça allait lui faire, mais il était prêt presque à tout, tant que ça fonctionne. « Tu as l’air de bien t’y connaître. » Dans les produits de beauté, lui c’est franchement pas son souci. De mélanger des trucs ensembles pour s’en étaler sur le visage ou autre part d’ailleurs. «  Restes sous l'eau chaude un peu, ça va ouvrir tes pores ça devrait aider. » Elle parle pas la même langue, mais il s’en fiche, les pores et tout le baratin des nanas, c’est pas son délire. Heureusement que c’était pas le genre de sa cadette, il se serait foutu d’elle, ouvertement, petit. « Ca peut même ouvrir autre chose… » Qu’il plaisante même avec son sourire idiot au coin des lèvres, alors que Mina, le retourne vers l’eau, pour que ça vienne sur son dos. Ca l’ennuie quand même. Il n’sait pas quoi faire de ses mains. «  Hey ça part ! Ouais j'suis trop forte, » Forcément ça le rassure un peu quand même, il n’aura pas fait tout ça pour rien, et c’est déjà un bon signe quand même. « J'crois que c'est bon, » qu’elle lâche, soudainement quand il s’y entendait le moins. C’était finis, pour de vrai ? « Tu crois ? » Ou t’en es sûre, qu’il ne dit pas, mais pense si fort qu’elle peut le lire dans son regard, Mina. Il cherche à voir son dos, sans même se diriger vers le miroir, mais ça le chatouille, ça lui fait même un peu mal quand il bouge le dos. « Tu as vraiment le dos défoncé par contre, j'crois que tu vas devoir bien l'hydrater un moment, » hydrater quoi ? « J’vais pas me jouer comme une nana ! » Au moins Birdie pourrait lui prêter ses crèmes. « Bon, j'te laisse te doucher, j'ai b'soin de m'asseoir un peu là. » Qu’elle dit, alors qu’il en profite rapidement pour prendre une douche, la chaleur lui fait mal, alors il cherche à mettre légèrement plus frais. Et sans même entendre son amie qui est déjà dans le salon ou dans la cuisine attenante, il sort de la salle de bain, la serviette autour de la taille, rentrant dans la chambre de Birdie, prenant le premier tube qui lui vient en main. « T’es la meilleure ! » Qu’il dit en arrivant derrière Mina, tout en lui déposant ses lèvres baveuses sur sa joue, sa façon à lui de la remercier, elle allait sûrement râler, il dépose le tube sur la table et la regarde avec un air battu. Avec un peu de chance, elle aura compris, mais il sait même pas si c’est le bon tube ou si c’est pas son après-shampoing.

Mason pouvait parfois se montrer dur et exigeant, comme à l'instant. Il n'avait pas prit en considération l'état second de Mina, ni même le fait qu'elle n'y était pour rien à tout ce bordel et c'était à elle de l'aider, point barre. Parce qu'entre eux, ça avait toujours fonctionné comme ceci, depuis leur enfance. Quand l'un, ou l'autre, avait besoin de l'un ; l'autre répondait présent. Sans poser de question, sans chercher les détails, sans essayer de ménager son égo. Non. Par le passé, Mason avait souvent été là pour Mina, elle se souvient l'avoir appelé un nombre incalculable de fois pour qu'il la sorte de situation pourrie, ou bien parce qu'elle se faisait peur toute seule. Alors non, elle ne lui en voudrait jamais qu'il la prenne pour acquise, parce que s'il y avait bien une seule et unique personne au monde qui avait le droit de le faire, c'était bien lui. Il ne l'avait jamais abandonné, et il ne le ferait jamais. Mina en était persuadée et ça lui apportait une sérénité éclatante d'avoir un tel ami dans sa vie. Le rire de la jeune maman se fit entendre, à la remarque tendancieuse de son ami. Elle lui jeta le gant de toilette dans le dos, dans un bruit fort sexy avant de lui répondre « en tous cas chez moi, ça ne m'ouvrira ni les cuisses, ni les chakras » le laissant alors prendre sa douche seul.
Elle soupira, bien contente que l'encre soit parti de la peau du basketteur, parce que sans ça, elle y serait encore sous la douche, à lui arracher la peau. Sa main se posa sur son front, légèrement moite. On ne pouvait pas dire qu'elle se sentait au mieux de sa forme, mais le café allait lui faire du bien. Elle retourna donc à la cuisine pour boire sa tasse, laissée sur le comptoir un peu plus tôt. Un peu de silence, ça faisait du bien.
Finalement, elle le vit débouler dans la cuisine, la remerciant alors. Mina sourit, se laissant bécotée par son meilleur ami avant de lui dire en cherchant à le pousser un peu « oui je sais » rigolant au passage en remettant une mèche de cheveux. Mais c'est aussi à ce moment-là qu'elle vit le tube posé devant elle et le regard de Mason « non mais tu t'fous d'moi ? » sourit-elle alors. « J'aurai donc jamais la paix ? Tu oublies que j'ai la gueule de bois ? » se plaigna t-elle alors. Elle prit le tube, regarda ce que c'était et sourit en voyant qu'il s'agissait d'une crème pour les pieds. Elle sourit, sans rien dire, est-ce qu'il allait s'en rendre compte ? Peut-être, mais probablement que non. Et puis c'était de la crème, il n'en mettait même pas à la base alors qu'est-ce que ça allait lui faire ? « Tu m'soules, t'es un gosse, un vrai gamin » lui lança t-elle en ouvrant le tube pour étaler la crème entre ses mains, avant de l'étaler sur la peau brûlée de son ami. Mina essaya d'être douce et de faire attention quand même, avant de dire une fois fini « bon, c'est de la crème pour les pieds, mais ça marchera pareil » retenant un léger rire.

 «  between vodka and toast  »    mina farrell & mason bradford

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La vie auprès de Mina est si simple, que le basketteur tient à cette amitié. Faite de taquinerie, mais il sait qu’elle sera toujours là pour lui, même dans les pires moments. Mêmes quand il agit comme un con avec les autres, ne voulant d’aide finalement que d’elle, quand il le demande. Comme à présent, parce qu’il peut avoir confiance en elle, parce qu’elle profitera pas plus de la situation que lui. Parce qu’elle est sans doute son alter égo. A vouloir se foutre tout le temps dans la merde, avec lui. Elle n’hésite jamais. Elle tente de faire partir l’encre de sa peau, parce qu’elle est sa dernière chance, et elle l’est. D’une certaine façon, mais les traces rouges persistent, et ça commence à être douloureux, désormais. A le gratter un peu partout et à former des plaques rouges ; bon la blague de Mason Bradford, tel un goujat, il semblerait que son amie n’apprécie que moyennement. « En tous cas chez moi, ça ne m'ouvrira ni les cuisses, ni les chakras » il lève les yeux au ciel, avant de rire légèrement. Quoi qu’il en soit, ce n’était pas bien méchant, puis elle avait l’habitude avec le basketteur. Elle n’était pas toujours la dernière pour rire de ses blagues douteuses. « C’est parce que tu as trop bu la veille… » Qu’il crie à travers la porte de la salle de bain alors qu’elle s’empresse de sortir, telle une mère qui laisserait son enfant jouer seul dans sa chambre. Il finit par se doucher, et se rince avant de sortir de la salle de bain, pour venir la retrouver aussitôt dans le salon. Elle est devant sa table, devant son café comme une âme en peine, cherchant à réaliser sans doute ce qu’il se passe. Il ne lui laisse pas un répit, le chieur. « Oui je sais, » qu’elle se vante, arrachant un sourire à ses lèvres, « n’en profite pas, parce que je te le dis pas assez souvent, » qu’il note, toutefois. Lui tirant la langue avant d’apparaître devant elle avec un tube en main. « non mais tu t'fous d'moi ? J'aurai donc jamais la paix ? Tu oublies que j'ai la gueule de bois ? » Elle a ce sourire bien trop satisfait au coin des lèvres, et ça intrigue le basketteur, aurait-elle décidé de lui faire un massage ? Est-ce qu’elle se doute qu’elle est allée trop fort avec lui, et qu’elle fait marche arrière ? Qui sait… « Tu m'soules, t'es un gosse, un vrai gamin, » lui ?! Mais non, jamais il n’oserait ! Il lui sourit avec son plus beau sourire colgate, qui sonne sans doute un brin intéressé, c’est certain. Il se pavane devant elle avec son tube de crème… pour pied, visiblement, même si il ne le remarque pas vraiment. Il a chopé le premier tube sans avoir réellement lu le détail. Visiblement, le tube a attiré son œil. Mina récupère le tube un court instant et avant de fondre dans un fou rire, elle ajoute, « bon, c'est de la crème pour les pieds, mais ça marchera pareil, » hein quoi ?! Il récupère aussitôt le tube de ses mains, avant de poser son regard sur le détail de la crème, « ça va pas ! » Il constate ce qu’il craignait : elle dit vrai. Ca le fait rager, surtout quand elle se lève d’un bond, récupérant le tube des mains de Mason et qu’elle décide de le poursuivre avec ce dernier dans toute la villa. Il suffirait juste qu’il lui retire des mains pour qu’il le replace dans la chambre de sa coloc, mais, faire ça, c’est pas du Mason Bradford ! « Fait gaffe Mina, moi aussi je peux te menacer avec un tube de crème… » Ouais parce qu’elle a vraiment l’air très menaçante !

Le tube de crème (pour les pieds) en main, Mina se mit à courir à travers toute la maison à la suite de son meilleur ami. Son rire commença par danser à travers les murs de cette villa, avant que son foie ne la rappelle à l'ordre. Sous une énième menace de la part du basketteur, la jeune femme commença à ralentir, posant une main sur son cœur, essoufflée et à bout de souffle. Elle se laissa dramatiquement tomber lentement sur le canapé du joueur de basket. « Mason... » lança t-elle, soudainement actrice d'une pièce de théâtre tragique. Son regard, rempli de désarroi, une main tendue vers la silhouette de son ami « oh mon dieu » souffla t-elle avant de laisser sa tête venir rebondir sur le dossier sur canapé. Elle siffla un léger rire, amusée par sa propre attitude, avant de fermer les yeux en grimaçant « non mais c'est pas possible, on a mis du ghb dans mon verre hier là » grogna t-elle. Ca ne serait malheureusement pas la première fois que cela se produirait, aussi malheureux soit-il. Depuis quelques mois, certaines femmes avouaient péniblement sur les réseaux avoir subi ce genre d'attaque. Mais non, il ne s'agissait pas de cela, Carmina n'avait pas de vomissements en continu, elle n'avait pas de trou noir comme Mason pouvait en avoir un par exemple. La jeune femme replia ses jambes près d'elle, sur le canapé, attrapant une couverture que son ami avait toujours sur son sofa, s'enroulant dedans. « Mas' j'veux mon café » demanda t-elle avec sa voix d'enfant, les yeux clos. La couverture repliée jusqu'à son menton, elle avait envie de dormir. Elle se sentait fatiguée. La jeune femme fini par dire, les yeux toujours clos « ça te dit on r'garde un film et on se rendort ? » toujours avec les yeux fermés. Mais peut-être que son meilleur ami avait des choses à faire, qu'il avait besoin qu'elle dégage de chez lui vite ? Carmina posait la question à tout hasard, pas très courageuse à l'idée de traverser toute la ville pour rentrer jusqu'à son lit.