| rivers that flow through you (ginauden #104) |
| | (#)Dim 21 Fév 2021 - 23:22 | |
| On ouvre demain, officieusement. La date officielle est bloquée à plus tard, un peu parce qu’avec les travaux on a jamais vraiment été sûrs de ce qui serait en retard et de ce qui ne le serait pas, mais surtout parce qu’on devait avoir envie de pouvoir profiter de l’endroit un peu pour nous, pour de vrai. À nous, c’est à nous tout ça. Les grandes baies vitrées pour lesquelles on s’est battus bec et ongle parce que le contracteur ne croyait pas à la solidité des murs où on les voulait. Le plancher de lattes de bois travaillé, bien mieux que celui aseptisé au linoléum fade qui ornait la galerie avant qu’on l’achète. L’atelier à l’arrière est immense, on pourra y travailler sans que jamais je ne l’embête à force d’évoluer autour de lui, de confisquer ses pinceaux à chaque fois qu’il menacera de me tuer d’une nouvelle façon plus imagée et originale que la précédente. Rien n’est exposé, pas encore. Les toiles de tissus placées sur le maigre mobilier glissent sous mes doigts, alors que j’égare mes pas dans la grande salle de montre, sans jamais les retirer. Pas encore, on est que la veille, c’est demain que l’endroit devient sérieux, c’est demain qu’on ajoute propriétaires d’une galerie à Spring Hill à notre long CV en commun. Le sien le garde occupé pour encore une poignée de minutes, il avait à passer au QAGOMA aujourd’hui pour un atelier pendant que je m’assurais de déposer Noah et Sloan chez Matt et Lily. Juste assez de temps pour mettre en place le plan, juste assez de temps pour changer quinze fois et quinze autres d’avis et finir par être prise la main dans le sac quand il passe le pas de la porte.
« Non ferme tes yeux, c’est pas juste, tu triches t’es mille heures en avance! » qu’elle s’extasie, ma voix aussi désespérée qu’hilare à l’autre bout de la galerie. Auden qui ne fermera pas ses yeux et Auden qui n’en a rien à faire de tricher ou pas, Auden qui arrivera sur les lieux du crime là où j’avais commencé à installer mon carnage mais où ni lui ni moi ne sera surpris de voir que c’en est un, bordel. J’ai fait à manger, quel enfer. J’ai pris le temps de tout mettre dans des plats identifiés, les identifications se sont perdues au fond des sacs de transport et j’ai oublié qu’il n’y avait même pas de micro-ondes ici, ou rien qui puisse me permettre de chauffer ce qui devait l’être, et de garder froid ce qui le demande. Si la cuisine à la maison est toute aussi synonyme d’Apocalypse, la nappe à pique-nique que j’ai installée par terre est pour son cas le summum de l’inconfort. J’ai essayé, on dira. Et j’ai aussi dans les mains le menu de la pizzeria qu’il préfère en ville, celle qui sert des pizzas pas aussi bonnes qu’en Italie mais moins dégueulasses que celles des autres ici. La seule partie du scénario qui me plaît, réside dans les projections qui défilent au mur, là où j’ai fait ma petite sélection de tous les commentaires de rageurs qu’il a pu recevoir sur Instagram concernant ses dernières œuvres, et à qui il s’est amusé comme un petit fou à répondre avec autant de violence que d’humour un soir comme un autre. À travers, y’a des photos de Sloan aussi, pour faire baisser la tension – et l’empêcher de partir en croisade vers ses nouveaux ennemis du web, ceux d’aujourd’hui du moins. Demain ils seront différents sans que personne ne s’en étonne.
Auden sans yeux fermés avec mille heures d’avance qui arrive donc. Je sais plus depuis combien de temps on a pas juste été tous les deux. Quand avant on finissait toujours par errer l’un autour de l’autre même si on clamait à qui voulait l’entendre que c’était pas le cas, maintenant on a enfin toutes les raisons pour ne pas avoir à justifier quoi que ce soit. « Tue personne mais ils ont choisi la mauvaise teinte pour les murs de la deuxième salle d'exposition. » si mes lèvres volent les siennes après, c'est juste pour éviter à quelqu'un de mourir de ses mains. Du moins, pas ce soir. Je l'ai réservé en inscrivant "réunion hyper sérieuse des propriétaires ne pas déranger sous peine d'affreuses souffrances" de marqué à l'agenda. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 24 Fév 2021 - 9:34 | |
| (spring hill > galerie d'art) On vous prévoit une surprise, on vous prévoit de belles choses et blah blah blah, j’ai pas exactement écouté tout ce qu’elle m’a dit mais je sais que j’étais supposé en être heureux - ce qui me rend bien plus sceptique qu’autre chose, je dois bien l’avouer. Le fait est qu’à peine sur place, son plan semble vraiment très bancal. « Non ferme tes yeux, c’est pas juste, tu triches t’es mille heures en avance! » Ginny hurle depuis l’autre bout de la galerie et j’hausse donc un sourcil très largement étonné de toute cette situation. Vous voyez, ce n’est typiquement pas le genre de bienvenue que j’attends lorsqu’on parle de “surprise” et de “j’ai tout prévu, t’en fais pas, tu vas aimer”. Bizarrement, me faire réprimander est certes une chose que je trouve amusante, mais certainement pas une que je cherche à atteindre, surtout pas dans notre couple - mariage. “Oh salut Auden mon mari préféré et surtout le seul, j’espère que tu as passé une bonne journée Auden. Oh Ginny, comment tu vas ? Je t’avais presque pas vue, là, en train d’hurler et de gesticuler.” J’ai la voix d’un adolescent, laquelle suinte de toute l’ironie du monde alors qu’aucun de ces mots ne me ressemble et que je ne risque pas de les prononcer dans cet ordre un jour dans ma vie. Je fais les questions et les réponses puisque je sais très bien qu’on est jamais mieux servis que par soi-même. C’est aussi la raison pour laquelle j’omets son ordre de fermer les yeux parce que oh mince : je l’ai déjà oublié.
La galerie sent la nourriture et ça, déjà, ça attire mon attention. C’est louche, c’est pas normal. Le fait que ça induise que Ginny soit la cuisinière me donne déjà des sueurs froides à propos de l’état dans lequel je risque de retrouver la cuisine ou même ce qu’on risque de devoir goûter. Les yeux de Barracuda de ROA n’ont qu’à bien se tenir, c’est moi qui vous le dit. Les informations sont nombreuses et se succèdent, sur les murs sont projetés des messages, entre ses mains se tient un dépliant, derrière des petites boîtes empilées telle une parfaite Tour de Pise. Et oh, Sloan. Ginny la traîtresse qui me dérobe un sourire qui n’était absolument pas prévu alors que je continue de gommer l’espace entre nous, prenant au passage grand soin de vérifier chaque recoin de la galerie pour savoir ce qu’elle a bien pu prévoir de plus. « Tue personne mais ils ont choisi la mauvaise teinte pour les murs de la deuxième salle d'exposition. » Des ordres, des ordres, toujours des ordres. Les restes de mon sourire sont étouffés alors que, déjà, je prospecte de me rendre compte de moi-même de toute l’étendue des dégâts d’une foutue équipe qui ne sait même pas respecter mes ordres et peindre les pièces au pigment prêt, comme demandé. Il n’y avait rien de sorcier là dedans, pourtant, j’avais simplement été précis.
Son baiser m’en empêche et me fait oublier mon objectif pendant une seconde quand, naturellement, mes doigts remontent dans sa nuque pour venir en décoller ses cheveux emmêlés et ébouriffés. J’ai encore l’habitude de vouloir poser mes mains sur son ventre pour m’assurer qu’elle se porte bien et que le bébé avec. Il est déjà né, pourtant. Et ils se portent bien, vraiment bien, malgré tout ce que les médecins ont un jour pu nous dire et moi de les détester plus encore dans la seconde. “Si je tue un seul des employés personne fera le lien.” Un incident isolé, un simple accident, un fou dans la nature. Il y aurait des centaines d’explications possibles à cela et aucune qui impliquerait un propriétaire un peu trop à cheval sur la précision de ses demandes. “Est ce que tu me dis ça pour ensuite m’annoncer que t’as fait brûler toute la maison ?” Parce qu’elle a cuisiné et que je n’ai pas confiance en elle à ce propos, parce qu’on est ici et pas là-bas, quand bien même je sais que cela a fortement à voir avec la fin des travaux imminente et qu’après ça, on ne pourra plus réellement agir comme si on était seuls au monde et que la galerie n’était finalement qu’une continuité de notre propre maison. “Il est chez ton frère ? S’il a encore un nouveau bleu, je le tue.” Et après cette question j’arrêterai de râler, c’est promis, et je me préoccuperai enfin de tous ses efforts pour qu’on ait enfin une soirée à deux, calme, pour la première fois depuis longtemps - et sûrement que y’a la Saint Valentin par là, aussi. |
| | | | (#)Ven 26 Fév 2021 - 21:15 | |
| Sa voix porte autant qu’il grogne, mes rires risquent de le faire soupirer encore plus. “Oh salut Auden mon mari préféré et surtout le seul, j’espère que tu as passé une bonne journée Auden.” la seule catastrophe pire que celle qui s’étale à mes pieds sous forme de plats aux couleurs aussi douteuses que leur concoction reste l’état de la cuisine qui a hébergé la préparation de ce qui était une bonne idée promis – sur papier. « Oh salut Auden mon mari préféré et surtout le seul et j’ai oublié le reste pardon c’était quoi après? » je pouffe un peu plus au fil des pas qu’il émiette avant d’arriver à ma hauteur, perroquet approximatif qui finit par échouer à ma tentative de jouer aux marionnettes quand mes doigts font la course avec eux-mêmes jusqu’à ce qu’ils se retrouvent les uns les autres à l’arrière de sa nuque. Une de ses mains se charge de gérer mes nœuds, l’autre constate que Sloan est pas juste une merveille mais qu’il est aussi véritablement né. Ce n’est que pour jouer les gamines insolentes qui n’en ont même pas l’étouffe que je laisse mes dents mordiller son épaule par-dessus son t-shirt en guise de rébellion pour je sais même pas quoi. Il sent les livres, il sent l’encre, il sent le musée, il sent lui, et tout ça forme la composition de mon parfum préféré.
“Si je tue un seul des employés personne fera le lien.” « Surtout si t’utilises les preuves pour repeindre le mur. » “Est ce que tu me dis ça pour ensuite m’annoncer que t’as fait brûler toute la maison ?” « Quand est-ce que l’usine est prête déjà? » “Il est chez ton frère ? S’il a encore un nouveau bleu, je le tue.” « Ça fait beaucoup de meurtre en si peu de temps. »
Et il sourit Auden. Pas son sourire qui vient avec une menace de peine de mort, pas son sourire qui vient avant qu’il devienne impossible à vivre. Impossible pour les autres, on s’entend. Non il sourit juste, et autant il m’haïrait de le constater, autant c’est un énième baiser qui cache au reste du monde la petite miette de bonheur pour laquelle il crèverait les yeux de qui que ce soit lui signalerait. On est bien, on est heureux, on a le droit. « Je voulais que ça goûte bon, je te jure. » l’hécatombe d’un menu déjà maudit est bien vite rejoint par le feuillet de la pizzeria qui vole de mes doigts l’ayant oublié pour finir au sol. « Apparemment, tant que tu m’apprendras pas à éviter de brûler mes casseroles d’eau j’arriverai jamais à survivre sans toi dans ce monde cruel. » c’est dit comme un secret, comme une blague, comme une raillerie à son oreille, mais c’est surtout le juste résumé des choses. Je veux jamais qu’il m’apprenne à ne pas brûler mes casseroles d’eau.
Au mur, Sloan ouvre un œil et cligne de l’autre. Ses doigts sont minuscules aussi, et d’ici quelques semaines ils auront l’air de géants si on les compare à sa photo de bébé naissant qui vient de prendre le pas sur une insulte criarde en italien sous une énième toile controversée. Je sais insulter avec violence quelqu'un dans la langue d'Auden et commander à manger. « T’as envie qu’on fasse le tour? » c’est con, mais on l’a jamais fait pour de vrai. On connaît la galerie par cœur dans ses moindres recoins, on a tout analysé et tout aménagé des dizaines de fois d’un sens pour faire la même et tout modifier de l’autre. Mais de jouer les visiteurs, d'apprécier l'ici avec l’intérêt de quelqu’un qui l’apprécie pour ce que c’est et non pour ses poutres porteuses ou sa plomberie récemment rénovée c’est autre chose totalement. « Pour vrai, pas juste pour critiquer les moulures ou faire changer de place quatre fois de suite les tables à dessin. » même s'il est incroyable à prendre le projet autant à coeur. Notre projet. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 10 Mar 2021 - 12:21 | |
| Elle est nulle, quand elle reprend faussement mon intonation de voix. « Oh salut Auden mon mari préféré et surtout le seul et j’ai oublié le reste pardon c’était quoi après? » Dire que tous les professeurs de l’Académie pensaient qu’elle était la plus parfaite des élèves angéliques à qui ils n’avaient jamais eu à enseigner. Connerie. Elle est Lucifer lui-même, il s’est contenté de prendre l’enveloppe charnelle d’une gamine qui ne l’a jamais été. Je souffle et ses dents s’attaquent à mon épaule. Mes doigts, eux, ne cherchent même pas à se venger au milieu de ses interminables nœuds dans les cheveux - pas pour le moment. La curiosité l’emporte sur tout le reste et même certaines envies de meurtre. Vous voyez que c’est utile aussi, l’amour. “Oh non, rien, c’est pas grave. Juste deux-trois papiers de divorce à signer, ils sont dans la voiture.” Je sais qu’il n’y a même pas besoin de préciser toute l’ironie derrière ces mots. Tout le monde a déjà compris mais personne n’a intérêt à me faire remarquer que je deviens ce genre de mari éperdument amoureux et tout aussi prévisible.
Ma femme en profite pour argumenter sur ses plats loupés, lesquels j’aurais presque pu ne pas remarquer si leurs éclats ne jonchaient pas le sol. Je sais qu’elle a voulu faire au mieux, bien sûr. C’est bien la dernière chose que je risque vouloir remettre en cause. « Apparemment, tant que tu m’apprendras pas à éviter de brûler mes casseroles d’eau j’arriverai jamais à survivre sans toi dans ce monde cruel. » J’ai mis dix ans avant de ne serait-ce la laisser toucher la même peinture que moi, j’en aurais besoin du double pour daigner lui apprendre quelques plats pour qu’on s’échappe une bonne fois pour toutes du risque d’empoisonnement dès qu’elle est dans la cuisine. Pour autant, elle n’a jamais eu besoin de moi pour survivre à quoi que ce soit, et c’est ce que mon roulement d’yeux tente de lui faire comprendre, bien à sa manière. Elle n’a pas besoin de moi pour quoi que ce soit, si ce n’est peut être statuer qu’elle vit avec le meilleur peintre d’Australie, bien sûr.
Notre fils est le premier à venir tapisser les murs de la galerie et je pourrais dire des centaines de trucs dégoulinants d’amour et de bonnes intentions à ce sujet, c’est chiant. Ginny sait déjà tout ce que j’en pense et mes envies de meurtre reléguées à plus tard en sont une preuve de plus. « T’as envie qu’on fasse le tour? » Pour la première fois, j’hoche simplement de la tête sans chercher à piéger personne ou trouver une raison futile pour crier sur les rénovateurs. Cette sensation me manque déjà. Je pourrai crier sur Bennett pendant un temps lorsqu’il travaillera à l’usine mais ce ne sera que de courte durée. J’imagine qu’après ça il faudra penser à un nouveau projet ; tant pis. “C’est le moment où je précise toutes les cachettes secrètes pour cacher des corps ?” C’est une idée que j’ai trop tard. J’aurais aimé placer des emplacements secrets.
On fait le tour, donc. On passe sous les miroirs du hall principal, on entre dans une pièce qui donne sur trois autres, on vérifie que les murs sont au moins peints comme ils devraient l’être, on check si les trompe l’oeil trompent assez. Il y a de l’espace, encore. Personne n’a rien exposé, les murs sont libres, le centre des pièces que je vais bien sûr remplir l’est tout autant. J’explique mes plans, mes projets. Chaque pièce demande des dizaines de minutes tant j’ai encore des rêves à réaliser. Les encablements des portes accueilleront des œuvres, les murs seront d’autres projets. Tout sera rempli, tout sera réservé à l’art. Il n’y aura plus Sloan, bientôt, et même si aucune oeuvre ne sera à sa hauteur, cela ne m’empêche pas de déjà savoir que cette galerie sera bien plus parfaite que la dernière ne l’a jamais été. Celle-ci sera la nôtre. “Je pensais recruter quelqu’un. Pour répondre poliment aux clients et visiteurs, tu sais.” Mais elle sait que je ne veux pas d’un secrétaire et d’un assistant, que ce ne sera qu’une chance comme une autre pour un artiste de toucher à ce monde. A croire que j’aime recommencer les mêmes erreurs. |
| | | | (#)Mer 17 Mar 2021 - 23:29 | |
| “Oh non, rien, c’est pas grave. Juste deux-trois papiers de divorce à signer, ils sont dans la voiture.” « Dommage que je trouve aucun stylo. » dommage, comme dans mes doigts farfouillant dans la poche de sa veste et dans celles de son jeans, ressortant bredouilles entre un faux soupir et un autre. Dommage, comme dans mes lèvres qui ont dérivé des siennes rien que pour voir s’il allait rager que je sache encore par coeur quels endroits embrasser sur sa nuque pour éternellement toujours finir par le chatouiller.
Il roule des yeux, Auden, sur ma tirade de casseroles d’eau et de survie. La vérité c’est que survivre sans lui, ça serait beaucoup moins distrayant, beaucoup moins fun, beaucoup moins parfait. J’aurais pu lui dire des dizaines de fois encore. Mais j’ai véritablement peur pour l’état de sa tête et de ses chevilles, ce pourquoi ma seule et unique réponse sera constituée du pire sourire de gamine crasseuse que je suis capable de lui donner entre un baiser et un autre. Et si on visitait? Et si on se donnait l’impression d’être tout sauf ceux qui ont décidé de moindre clou, de la moindre vis? “C’est le moment où je précise toutes les cachettes secrètes pour cacher des corps ?” « Je te montrerai où j’ai caché les tunnels pour aller jusqu’au marchand de glaces en échange. » les passages secrets dont on aurait eu besoin pendant quinz ans et des poussières me semblent bien obsolètes aujourd’hui, alors que ni lui ni moi ne sursauterait au moindre bruit suspect dès lors qu’il glisse son bras autour de mes épaules et que mes doigts se marient aux siens. Avant, le simple fait de partager un regard un peu trop soutenu même l’un l’autre aux extrémités d’une pièce aurait été passible de panique en différents angles et degrés. Désormais, je ne le lâche pas des yeux dès qu’il s’arrête de salle en salle rien que pour s’emporter sur ses idées à lui, et sur la manière dont on a si facilement et naturellement su y associer mes idées à moi. On est différents à dix milliards de niveaux. On se ressemble sur des trucs mais on est aux opposés sur tellement d’autres. À tous ceux et à toutes celles qui auraient cru que ce projet serait notre arrêt de mort par contre, ce n’est qu’une preuve de plus qu’on arrive à quelque chose d’incroyable à deux depuis qu’on travaille dans la même équipe, depuis qu’on avance dans la même direction.
C’est Auden l’artiste qui parle, c’est mon Auden préféré. “Je pensais recruter quelqu’un. Pour répondre poliment aux clients et visiteurs, tu sais.” l’épisode Lola encore en travers de la gorge, le simple fait qu’il propose d’enterrer la hache de guerre et de recommencer en faisant les choses bien suffit à ce que je sois encore plus fière de lui que je ne le suis déjà. « Est-ce qu’on va pouvoir faire des rondes d’entrevues? » mais évidemment, ça tournera en jeu. Ça sera un véritable casting d’auditions, ça sera terrorisant pour ceux et celles face à nous, ça sera une bonne manière de plus de nous assurer que qui que ce soit entrant ici a le sceau d’approbation de la famille pour la vie. « J’ai jamais embauché quelqu’un, on pose quoi comme questions? » oh Ginny, l’étudiante parfaite, le profil si érudit, toujours à tenter de savoir par cœur quand, quoi et comment fonctionne la procédure des choses et sa liste d’étapes. « Je veux être le bad cop, s’il-te-plaît, laisse-moi rien dire et fixer avec mon pire regard noir. » et ça, ça serait drôle. Je tiendrais deux minutes et probablement bien moins dans son rôle à lui et lui dans le mien, mais ça vaut la peine de démander, ça vaut la peine d’éclater de rire à travers.
À un moment, on a fini par se poser au sol, dos appuyé sur l’un des immenses murs de ma salle d’exposition préférée, pas la plus grande mais la plus ensoleillée. « Et aussi... » petite voix, doigts qui se triturent, tête qui se cale contre son épaule. J’inspire doucement, je sais même pas pourquoi ça me stresse d’aborder le sujet quand c’est à peine sur la glace encore. Probablement que j'ai peur de le décevoir, probablement que j'ai peur de ne pas l'avoir. Un projet de couloir, une discussion de quelques minutes à peine, tellement de trucs à prévoir avant d'y mettre mon grain de sel. « Y’a un cursus pour lequel l’Académie voudrait me référer. » c'est un workshop, c’est un programme d’études complètement génial qui ne recrute que peu de gens à travers le pays. Les inscriptions sont contingentées et ils ne trient que sur le volet. Je sais même pas si j’ai des chances, probablement jamais. « C’est pas encore fait, et ça me prend des lettres de recommandations et tout un dossier impeccable, et plein de papiers que j’ai pas encore compris... » dont un diplôme, chose qu’il m’a permise d’avoir et pour laquelle je lui serai à jamais reconnaissante. Je sais pas s’il sait à quel point. « C’est deux mois, à Sydney. Ils enseignent avec les meilleurs, tout ce qu’il y a à connaître sur le street art. Banksy va y être. Après, je pourrais l’enseigner ici et - » et quoi Ginny? « - et c’est pas encore fait. Pas du tout. » et avant de même songer à seulement m’inscrire, je veux en parler avec lui. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 27 Mar 2021 - 0:03 | |
| Entre deux visites il est question de logistique alors que j’ajoute mon envie d’être entouré d’un peu de personnel. Ma phrase est ponctuée par une question mais chacun aura compris que si l’idée est déjà implantée dans mon esprit alors ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne réalité. L’avis de Ginny importe, bien sûr, mais faire des concessions n’est pas dans mes habitudes. Je sais par avance qu’on sera sur la même longueur d’ondes et ne craint absolument pas que son avis diverge du mien. Ça aurait pu être le cas du temps de l’Académie mais il est loin et révolu désormais. « Est-ce qu’on va pouvoir faire des rondes d’entrevues? » Elle sera le good cop et je jouerai le méchant, il n’y a même pas à négocier cette partie là du jeu. Peut être que j’essayerai de jouer le gentil pour une fois en pensant sincèrement avoir l’empathie et la patiente adéquat mais on reviendra bien rapidement à l’ordre naturel des choses, c’est à dire moi tyrannisant la moindre personne qui passera le pas de la porte. Certes, je veux recruter, mais il est hors de question que n’importe qui nous rejoigne dans un tel projet. « J’ai jamais embauché quelqu’un, on pose quoi comme questions? » - “Vraiment? Ça ne se fait plus de choisir à la tête, de nos jours?” Je m’en moque déjà de leur cv, de leurs recommandations, de leurs diplômes et de tout le bordel. S’ils veulent travailler à l’atelier, ils devront me prouver qu’ils sont méritants et savent faire quelque chose de leurs deux mains et dix doigts - et pas un de moins. « Je veux être le bad cop, s’il-te-plaît, laisse-moi rien dire et fixer avec mon pire regard noir. » Ma main ébouriffe les cheveux. C’est un oui amusé qui ne demande qu’à voir combien de temps elle sera capable de tenir avant de leur proposer un café et un muffin, pour se faire pardonner.
Le sol est froid, je suis certain qu’il le sera bien moins après l’effervescence de la foule, après qu’on aura marché par dessus des centaines et des centaines de fois simplement pour mieux y ancrer ses pieds au moment d’admirer les œuvres et les contourner. Il y en aura sur les murs, il y en aura au centre, il y en aura au plafond et il y en aura partout, absolument partout, parce qu’on sait déjà qu’ici rien ne sera fait comme chez nos collègues ou dans les musées habituels. On se démarquera de toutes les façons possibles. Bientôt, très bientôt. D’ici là, je soupçonne encore et toujours Ginny de me baver sur l’épaule lorsqu’elle dépose sa tête dessus mais je râle déjà lorsqu’elle préfère finalement ouvrir la bouche, surtout après s’être triturée les doigts et avoir soufflé. Je déteste la voir comme ça, parce que dans ces instants je reste incapable de deviner ce qu’elle peut bien dire. « Et aussi... » Et aussi quoi, Ginny? « Y’a un cursus pour lequel l’Académie voudrait me référer. » C’est quoi le problème, alors? Pourquoi est-ce que tu anticipes déjà le pire? « C’est pas encore fait, et ça me prend des lettres de recommandations et tout un dossier impeccable, et plein de papiers que j’ai pas encore compris... » Et? La suite? La chute? C’est à quel moment que je suis supposé m’énerver? « C’est deux mois, à Sydney. Ils enseignent avec les meilleurs, tout ce qu’il y a à connaître sur le street art. Banksy va y être. Après, je pourrais l’enseigner ici et - » Cette fois-ci, je ne demande pas à avoir de nouvelles informations. Celles que j’ai déjà sont suffisantes. Mon épaule se décale de sa tête, elle est trop lourde et elle m’ennuie déjà. Ginny saura déjà que mon avis n’est effectivement pas celui qu’elle aurait pu espérer et au lieu de faire semblant d’être compréhensif, je ne sais que m’agacer. Je me relève pour avoir un peu plus d’air ou, au moins, faire quelque chose de mes mains au lieu de stupidement rester immobile. Mon regard, lui, n’accorde que peu de répit à ma femme. « - et c’est pas encore fait. Pas du tout. » - “Mais tu t’es déjà renseignée sur toutes les démarches.” Donc elle veut vraiment le faire et elle veut vraiment aller à Sydney pendant deux mois, comme si sa vie n’avait pas changé et qu’elle pouvait encore s’envoler où elle le désire sans que cela n’ait aucune importance. Oh, sûrement que Noah ira à la découverte de la ville lui aussi, oui. Mais ce ne sera pas le cas de Sloan, pas le mien non plus. “Donc c’est le moment où je suis supposé dire “d’accord, on en reparlera” et faire semblant de l’accepter sans sourciller?” Je demande, puisque toutes mes réactions naturelles ne sont pas politiquement correctes et elle n’aimerait sûrement pas faire face à aucune d’elles. “On a fait le tour. On devrait rentrer.” Pour ma part, c’est ce que je compte faire, qu’elle me suive ou non. Je ne lui dirai jamais de ne pas y aller mais cela ne m’empêche pas de lui faire part de mon avis. A ma façon. |
| | | | (#)Sam 27 Mar 2021 - 15:28 | |
| Quand on aura rempli la galerie d’art et de visages et d’étal à dessins et d’autres choses que d’une machine à café et des vestiges d’un repas que j’ai cuisiné à la sueur de mon front mais que je suis entièrement soulagée d’avoir oublié, probablement que les échos de ses vannes et de mes rires seront un peu moins forts, ici. C’est dommage. J’aime lorsqu’on on entend Auden soupirer à travers les salles, j’aime lorsqu’il me reproche de bâiller trop fort. J’aime lorsque c’est seulement des miettes de lui que j’entends dans les parages, comme si c’était une confirmation de plus qu’on a réussi. Quoi? Tout. “Vraiment? Ça ne se fait plus de choisir à la tête, de nos jours?” à la tête et ses doigts me font la guerre, ébouriffant les mèches sur leur passage au même titre que je fronce du nez et plisse les yeux. « Une chance sinon tu m’aurais jamais choisie à la mienne. » je pense que j’ai porté une robe, me suis brossé les cheveux et ai eu l’air de quelque chose d’autre qu’une silhouette tachée de peinture à l’air éternellement absent au moins autant de fois que j’ai de phalanges épargnées par les brûlures de mon atelier culinaire du jour. C’est-à-dire peu.
Y’a des choses qui ne changent pas. Y’a des choses que j’aurais dû garder ancrées, des habitudes enregistrées comme des réflexes mémorisés. Il souffle quand mes pieds froids trouvent ses mollets bouillants, il part toujours du postulat que les lasagnes cuisinées par un autre que lui sont infectes. Il passe d’un état à un autre en un claquement de doigts aussi, Auden. Satisfait, en colère, inspiré, furieux, concentré, agressif, mari à la tâche connexe de supporter mon épaule, silhouette aussitôt relevée à la tâche ingrate de supporter mes paroles. “Mais tu t’es déjà renseignée sur toutes les démarches.” il m’a pas écoutée? Il a écouté, ça c’est vrai. Mais je me suis pas renseignée, j’ai rien fait qui pointe comme tel. « On m’en a à peine parlé, j’ai rien demandé de plus que ce qu'ils ont dit. » alors pourquoi est-ce que j’ai l’impression de faire gaffe par-dessus gaffe, pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’une simple mention d’un projet incroyable pour lequel je n’aurais jamais pensé qu’on puisse même songer à moi me place expéditivement au centre d’un crime qui laisse des traces brûlantes de sang séché sur mes paumes. (?) “Donc c’est le moment où je suis supposé dire “d’accord, on en reparlera” et faire semblant de l’accepter sans sourciller?” c’est le moment de parler des cachettes secrètes pour planquer des corps Auden, tu te souviens pas? Et c’est aussi le moment pour que je te montre les passages souterrains qui mènent vers les marchands de glace. Tout va trop vite sans que je comprenne d’où ça a bien pu partir, vers où ça risque de finir. « C’était juste une idée, je veux pas que tu fasses semblant d’accepter quoi que ce soit. On en discute là, tous les deux et - » “On a fait le tour. On devrait rentrer.” par automatisme, mes lèvres se referment, se scellent, paroles qui cessent et salive que je ravale. Par automatisme, pas parce qu’il m’a Pavlovée ainsi, mais parce que c’était ce que papa disait, toujours et tout le temps. Discussion close, c’est terminé Ginny, merci de ton partage, j’en prends bonne note même si je n’ai aucun crayon et aucun carnet et aucune mémoire. Jamais j’oserais comparer Auden à Isaïah, jamais je ne croirai même me rendre jusque-là. C’est bien la raison pour laquelle je secoue la tête de la négative une fois une seule, mes couettes emmêlées qui paradoxalement se replacent doucement derrière mes oreilles. « Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça? » je comprends pas, rien. Parce qu’il n’est pas mon père et parce qu’il ne le sera jamais et parce qu’il a toujours été celui qui a tout donné à sa carrière et parce qu’il comprend mon besoin de me dépasser mieux que quiconque et parce que ce n’est que deux mois, deux petits mois, à une poignée d’heures de distance dans le même pays avec l’assurance que je peux facilement revenir tous les weekends, qu’il peut même venir s’il le veut. On ouvre la galerie dans deux mois quand je reviens et ça laisse le temps aux autres passages secrets et cachettes incognitos d’être construits, non? T’es même pas sûre de vouloir y aller, Ginny. Ni même de pouvoir. Des formulaires, des lettres de recommandations, des délais ; pourquoi est-ce que tu penses à ça quand lui réagit ainsi?
C’est pas moi, c’est pas lui, c’est pas nous. « C’est vraiment ce que tu veux? » drôle d’ironie, quand lui veut partir mais que je dois rester. Il a jamais dit ça, il forcera jamais. Il a le droit de dire ce qu’il veut – et moi aussi. « Y’a du tiramipommes au frigo. » comme au temps où les choses allaient bien. Comme au temps où on dormait à des horaires impossibles parce qu’on savait pas faire les choses bien juste niveau rythme de sommeil, qu’il cuisinait avec les dizaines d’ingrédients que je lui mettais sous les yeux et qu’à travers Pizza se faisait une joie de se faufiler entre mes jambes et les siennes. Auden qui s’avance vers la porte ou du moins je l’anticipe, c’est pas son genre de dire qu’il s’en va et de ne pas le faire, il a toujours été bien plus porté sur les actions que sur les paroles. Mais y’a ma main qui n’en fait qu’à sa tête, essayant d’attraper son poignet au vol. Comme un goût amer de mauvaise prévision qui se targue de dire que si on sort dehors là de suite, y’a un compteur infini qui s’enclenchera, un décompte vers je sais même pas quoi. « Auden s’il-te-plaît. » j'ai tout gâché, encore. Y’a des choses qui ne changent pas. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 29 Mar 2021 - 0:12 | |
| Parfois, Ginny n’a pas tort. « Une chance sinon tu m’aurais jamais choisie à la mienne. » Et effectivement, si on s’en tient à la version officielle de l’histoire (notre histoire), alors je n’aurais jamais remarqué sa présence et ne me serais jamais intéressé à elle. Dans les faits, elle est celle que j’ai choisi dès le premier jour ; j’ai simplement eu besoin de quelques années pour rendre les choses plus claires entre nous. Aujourd’hui, je la sais assez douée pour réussir tout ce qu’elle a envie d’entreprendre, sans aucune exception.
L’instant d’après, c’est justement ce détail qui me rend fou. Je la connais assez pour anticiper des réactions qu’elle même continue de nier, à commencer par son envie d’aller à Sydney pour y étudier je ne sais quoi. Depuis quand est ce que les études comptent? Depuis quand est ce qu’on ne se contente plus de rêver grand et de réaliser chacune de nos idées, à la force de nos mains? Depuis quand notre vie ne lui suffit plus? Déjà plus. A peine un an qu’on a notre train de vie et voilà qu’elle veut déjà tout changer, repartir à zéro. Et si à Sydney tout était mieux encore qu’à Brisbane? « On m’en a à peine parlé, j’ai rien demandé de plus que ce qu'ils ont dit. » Ouais, ouais. J’aurais préféré qu’elle défende son projet bec et ongles plutôt qu’elle en profite déjà pour le dénigrer. Quitte à être en colère, elle m’aurait au moins donné une raison qui en vaut la peine. Je n’ai rien à me mettre sous la dent si ce ne sont des reproches grandissant envers ma femme qui s’est apparemment contentée d’écouter la Vie lui faire part d’une pseudo-formation pseudo-féérique dans un autre Etat. « C’était juste une idée, je veux pas que tu fasses semblant d’accepter quoi que ce soit. On en discute là, tous les deux et - » La discussion semble venir tout droit du temps de l’Académie. Elle et moi qui nous disputons sur des sujets qui ne font pas de sens, simplement pour exister, simplement pour se prouver qu’il n’y a rien et que ce ne sera jamais le cas. Maintenant il y a tout et c’et justement la possibilité de voir notre Nouveau Monde remis en question que je suis incapable de supporter et encore moins d’accepter. Peu importe toutes les mimiques qu’elle ajoutera à la scène pathétique : mon avis ne changera pas.
« Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça? » La question que je me pose, surtout, c’est à quel moment elle aurait pu croire que j’allais prendre la nouvelle autrement. A quel moment elle a cru que j’avais réellement changé et que j’allais être le mari bienveillant qui fait partie du foutu rêve de toutes les gamines, hein? J’ai courbé l’échine, j’ai fait des efforts, j’ai - beaucoup - donné de moi, je me suis ouvert, mais cela ne veut pas dire que tout ceci est irréversible. Le retour à le case départ est bien plus facile pour moi que de continuer à jouer ce rôle du parfait personnage principal que tout le monde admire justement parce qu’il est parfait. « C’est vraiment ce que tu veux? » - “Est ce que j’ai l’air de douter ?” La réponse est non, absolument pas. Je ne lui donnerai aucun commandement mais elle connait déjà mes recommandations sur la question. Qu’elle les écoute ou non n’est en rien mon problème mais qu’elle ne vienne pas me dire qu’elle ne comprend pas et qu’elle ose encore moins me demander pourquoi je réagis comme ça. Elle était supposée être celle qui me connaît le plus en ce monde. « Y’a du tiramipommes au frigo. » - “Arrête de me prendre pour un putain de gamin.” J’ai passé l’âge où on pouvait régler tous mes problèmes avec un peu de nourriture. Manger est bien la dernière chose dont j’ai envie, peu importe tous les efforts qu’elle met dans ses mots et son intonation. Il en faudra bien plus pour que je puisse ne serait-ce commencer à moins lui en vouloir. Pour le moment encore, je n’ai plus envie de la voir et encore moins de lui parler. Elle s’est apparemment déjà fait son avis sur la question et moi, j’ai le mien.
Cela ne l’empêche pas de toujours essayer de se battre pour les causes, perdues, elle qui tente d’attraper mon poignet, comme toutes ses fois où sentir sa peau contre la mienne avait suffit à m’apaiser. « Auden s’il-te-plaît. » Ça fonctionnait quand ma rage était tournée vers les autres ; ce n’est pas le cas en cet instant. Mon poignet se déloge de ses doigts trop fins, ceux-là même qui n’avaient même pas osé resserrer leur étreinte autour de ma peau. “S’il te plaît quoi, Ginny?” Tout ce qu’elle récole est un volte face et un regard noir allant de pair avec mon ton qui monte. “Tu veux prouver que t’es une adulte? Très bien. Mais sur ce coup là, ne compte pas sur moi.” Elle n’aura pas mon soutien, ni quoi que ce soit dans le genre. Elle a toujours les lèvres pincées ; j’ai la mâchoire serrée. Je ne me souviens pas de la dernière fois où on a réagi ainsi l’un face à l’autre. “T’as pensé à Sloan?” A mes yeux il est là, tout le coeur du problème. Je refuserai qu’elle l’emmène avec elle et je refuserai de le priver de sa mère pendant deux mois. En parallèle, je refuserai aussi de la suivre. Ce problème ne contient aucune solution. |
| | | | (#)Mar 30 Mar 2021 - 1:29 | |
| “Est ce que j’ai l’air de douter ?” “Arrête de me prendre pour un putain de gamin.” “S’il te plaît quoi, Ginny?” “Tu veux prouver que t’es une adulte? Très bien. Mais sur ce coup là, ne compte pas sur moi.”
Il répond à ses propres questions, il décide quand il avance, quand il arrête, quand il se tourne. Quand il parle et quand il fait pire, avec ses silences. Il menace, il nargue, il pique, il pointe, il attaque, il délègue. À chaque nouveau mot qui claque sur ses lèvres les miennes se serrent, à chaque coup d’œil qu’il relève avec dédain le mien se fait violence pour ne pas fuir de là alors qu’il en est encore temps. Je n’ai jamais autant appris à connaître Auden que lorsqu’il s’emporte, contre les autres, contre moi. C’est là où il est le plus vrai possible, lui qui de toute façon déteste les filtres. Il dit tout même lorsqu’il ne dit rien, il aligne chacune des raisons quand bien même jamais il ne les dira à voix haute. Il dénigre l’idée avant même qu’elle n’ait été la mienne. C’est celle de professeurs, c’est celle de collègues, c’est celle de gens que j’estime, c’est celle qui pendant cinq minutes à peine a été intriguante, pour moi. Et j’ai été idiote. Je ne veux pas prouver que je suis une adulte : je veux lui prouver que j’en suis une. Je veux lui prouver que je peux être une artiste et une mère et une femme et une propriétaire et une amie et la sienne. Celle qu’il pointe du menton en disant qu’elle est talentueuse, celle qu’il souligne de plus qu’un haussement d’épaules parce qu’elle a fait deux trois photos sympa, parce que les ateliers qu’elle donne quelques fois le mois à l’Académie le sont eux aussi. Sydney c’est rien et c’est tout à la fois. Sydney c’est une excuse et un alibi, c’est une possibilité comme des milliers d’autres, c’est un projet pour tout le monde sauf pour moi. Il a pas changé, mais il n’est pas le même. Jamais il n’aurait refusé l’idée d’aller ailleurs, avant. Limpide, évident : c’est moi, le grain de sable dans l’engrenage. C’est moi, le problème.
“T’as pensé à Sloan?” la claque la plus forte d’entre toutes. Il a bien fait de dégager son poignet de mes doigts, ceux-là même qui ont un mouvement de recul à la seconde où il joue assez bas pour me forcer un pas vers l’arrière, à moi aussi. Auden est intransigeant, Auden est vif. Auden n’a pas de temps à perdre et Auden est acide. Ça je sais, je l'ai appris par cœur, à la dure, durant plus de la moitié de ma vie. Et jamais ça ne m’a donné la moindre impulsion de partir. Jamais ça ne m’a même traversé l’esprit, d’abandonner. Si je l’aime, c’est autant lorsqu’il est ainsi que lorsqu’il est son opposé. Pourtant mon regard se ferme, bien plus encore que je ne le réalise. J’aurais dû m’y attendre, j’aurais dû anticiper – anticiper quoi? Quand la seule chose à laquelle j’avais pensé, c’était à nos promesses de gamins, à la limousine à Las Vegas, à l’envie de vivre partout et de faire du monde notre terrain de jeu. On prévoyait retourner au Japon et ensuite faire tourner des globes sous la pulpe de nos doigts pour choisir la prochaine destination. J’ai pensé à tout ce qu’on pourrait développer là-bas, à tout ce qu’on pourrait créer comme souvenirs pour Sloan, pour Noah, pour nous. Le projet et les classes et le workshop n’étaient même pas dans l’équation tant j’ai pensé qu’à eux. Mais non, bien sûr que non. Ginny la tête en l’air et Ginny l’impulsive, Ginny la fillette qui agit inconsciemment, qui met des enfants au monde et qu’on enferme ensuite à la maison sous peine de lui remettre sous le nez à quel point elle est une mère indigne, à quel point elle n’a l’étoffe de rien et encore moins pour porter un rôle comme celui-là. S’il pense qu’il est le premier à le souligner même aussi sournoisement que ça, il se trompe. Je doute à chaque jour d’aimer assez mes enfants, d’être meilleure pour eux, de les mériter. Il n’y a pas un seul matin où je ne me fais pas la promesse de montrer à mes fils à quel point la vie est belle et à quel point ils y ont leur place. Une place. La mienne n’est pas à Sydney, et la mienne n’est pas ici non plus. Arrête de me traiter comme un putain de gamin. Pareillement Auden.
« Je vais téléphoner à Matt pour lui dire qu'on passe le récupérer. » j’ai pensé à Sloan, j’ai pensé à Noah, j’ai pensé à toi. Ironiquement, je n’ai jamais pensé à moi. Et ma gorge se serre, et je manque d’air. Ce n’est pas que de cachettes secrètes qu’elle aurait besoin, la galerie. Mais de dizaines de milliers d’issues de secours. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 5 Avr 2021 - 3:17 | |
| Je sais quand je fais mal et je sais quelle est le dosage, tout comme je sais à quel point le sujet de ses enfants est pointilleux, qu'il s'agisse de Noah ou Sloan. Leur histoire est difficile et leur naissance à une décennie d'écart le prouve bien. Ce qu'elle a un jour vécu avec le premier ne se répétera jamais avec le second mais je ne peux pas m'empêcher de lui demander si elle a pensé à lui, à notre fils, à la prunelle de mes yeux et la seule personne en ce monde qui pourrait rivaliser avec Ginny à propos de l'amour que je lui porte. Pourtant, elle serait encore et toujours la gagnante, peu importe les closes exactes du duel. Il n'y a pas à y en avoir, de toute façon - parce qu'elle ne partira pas à Sydney maintenant qu'elle sait ce que j'en pense, n'est-ce pas? Je me moque qu'elle fasse un pas en arrière, je me moque qu'elle me regarde comme jamais elle ne m'a regardé au cours des quinze dernières années. Elle me rappelle ce temps où rien n'allait et, justement, les prémices semblent se ressembler. Cette fois-ci, pourtant, on tombera de bien plus haut.
La vie est belle et parfaite comme elle l'est en ce moment, pourquoi est-ce qu'elle voudrait y changer quoi que ce soit? On n'a plus à fuir, on n'a plus à courir. On a une vie à construire, et sur le papier ça devait être claire, limpide, facile. En témoigne l'usine, en témoigne la galerie. N'en témoigne pas son soudain et égoïste besoin d'aller ailleurs alors que tout se concrétise enfin juste ici. « Je vais téléphoner à Matt pour lui dire qu'on passe le récupérer. » - "En voilà une bonne idée." Tu vois quand tu veux est la suite que je ne prononcerai pas parce qu'elle est celle que j'aime. C'est aussi la suite qu'elle comprendra aisément elle-même, au fond de mes iris noirs. |
| | | | | | | | rivers that flow through you (ginauden #104) |
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