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 If the world was ending x Maxine #2

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyMar 9 Fév - 19:54

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


Les lumières dansaient derrière la vitre du taxi. Andrew ne savait plus trop ce qu’il faisait, il devait bien l’avouer. La rencontre avec…Lawrence, c’était ça ? Avait été un peu floue. Il se souvenait à peine de ce qu’il lui avait raconté, peut-il qu’il aurait quelques regrets le lendemain matin. Il se rappelait qu’il avait refusé de rentrer avec lui. Qu’il lui avait dit qu’il rentrerait à pied, que ça lui ferait du bien de prendre l’air. Il se souvenait aussi, presque trop bien, du nombre incalculable de messages qu’il avait envoyé à Mary. Et puis le nombre de messages qu’il avait envoyé à Maxine, aussi. Il se souvenait aussi qu’il n’avait reçu aucune réponse. En même temps, quelle heure était-il ? Il avait perdu la notion du temps, à vrai dire. Maxine dormait sûrement. Alors il avait appelé un taxi. Il lui avait simplement donné le nom de Hamilton. Tout le monde connaissait la famille Hamilton, ici. Surtout parce que la plupart des habitants de la ville avaient déjà levé le coude avec une de leurs bières. Mais le chauffeur de taxi n’avait pas pu s’empêcher d’hausser le sourcil, étonné qu’un vieux chêne comme McKullan, qui sentait sûrement bien trop fort le whisky, veuille se rendre là-bas. « Vous êtes sûr ? », qu’il avait dit. Andrew n’avait rien répondu, alors le chauffeur avait simplement démarré. Après tout, c’était lui qui payait, il n’avait pas son mot à dire sur la destination de son client. Andrew ne réfléchissait même plus à pourquoi il se rendait là-bas. Il avait passé une semaine horrible, et encore, c’était resté possible. Il avait besoin…Il ne savait même plus de quoi il avait besoin, en fait. Mais il ne ressentait pas l’envie de voir sa fille. Pas l’envie de voir celle qui partageait sa vie. Toute la soirée son téléphone n’avait cessé de piailler, mais il n’avait répondu à personne. C’était d’ailleurs pour ça que Lawrence avait été débauché pour venir le chercher. Andrew n’en avait rien à foutre. Tout le monde pensait qu’il n’était qu’un gros con. Qu’une grosse merde. Tout tournait en boucle dans sa tête. Les mots de Pete, puis les mots de Mia. Le nom de Jax revenait régulièrement entre tout ça. Il aurait voulu se taper la tête contre un mur pour faire cesser toutes ses pensées qui polluaient son esprit.
Dehors, la pluie avait commencé à tomber. Andrew suivait les  gouttes de pluie scintillantes sous les lumières de la ville, qui faisaient la course sur la vitre. Comme l’aurait fait un enfant. Il comptait les secondes dans sa tête. Et puis, la voiture se stoppa. Le chauffeur se tourna vers Andrew, réitérant sa question. « Vous êtes sûr ? ». Pour toute réponse, Andrew lui glissa quelques billets au creux de la main et sortit du véhicule. Il claqua la portière, titubant, avant de s’avancer vers la grande grille qui protégeait l’immense villa de madame Hamilton. « Et ben, elle se fait pas chier, la petite ! », ne put-il s’empêcher de lâcher Andrew, se parlant à la fois à lui-même et aux fantômes qui hantaient sa tête ce soir là. La grille n’était visiblement pas fermée - grossière erreur, Hamilton, combien de fois je t’ai répété de fermer derrière toi ? - alors il entra dans la cour sans trop de difficultés. Il s’avança vers la porte d’entrée, qui elle, était bien verrouillée. Alors il tapa dessus, d’abord doucement, puis comme un forcené. « Maxine, c’est Andrew ! ». La voix éraillée, le ton suppliant, il essayait de parler plus ou moins calmement, mais avec l’alcool qui circulait dans ses veines, il avait probablement perdu toute crédibilité et ne tarderait pas à réveiller tout le quartier s’il continuait à gesticuler comme ça. « Maxine ! Ouvre, s’il te plaît ! ». Derrière la porte, il entendait le foutu chat de Maxine qui feulait. Peut-être qu’il suffirait à réveiller Max’ ? Andrew continua à tambouriner à la porte, appelant le nom de celle qui avait partagé sa vie pendant quelques temps. Une lumière s’alluma à l’étage. Andrew croisa intérieurement les doigts. Quelques instants après, la porte s’ouvrait sur une Maxine encore endormie. Andrew n’attendit même pas qu’elle dise quoi que ce soit, il savait de toute façon qu’il allait s’en manger une s’il la laissait parler. Alors, il la regarda droit dans les yeux. « Max’… ». Et c’est tout ce qu’il réussit à dire. Il fondit en larmes, s’écroulant dans l’encadrement de la porte. Le vieux chêne n’était plus aussi solide.

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyJeu 11 Fév - 17:57

♛ If the world was ending

▼▲▼

Lunettes de soleil sur le nez, Maxine repose paisiblement sur son matelas gonflable au beau milieu de sa piscine. Elle bouquine et profite des derniers rayons de soleil. Kaden s’amuse sur le tapis du salon avec ses figurines de super-héros sous le regard bien veillant de son félin. La grosse patte de Wally tente de chaparder les jouets de son jeune maître dés qu’il a le dos tourné. Mais le gamin a bien compris son petit manège. « Pshutttt » Kaden tente le faire fuir en tapant sa main sur le sol. Le chat s’éloigne en faisant le dos rond comme un crétin tout en poussant des miaulements ridicules. Le gamin se met à rire car la scène est beaucoup trop drôle. Ça dure encore longtemps comme ça. Jusqu’à ce que Kaden décide de lâcher ses jouets pour se rendre sur la terrasse. Il voit sa mère se dorer la pilule. L’envie d’aller l’embêter est trop forte. Un sourire malicieux vient fendre ses lèves alors qu’il se glisse dans la piscine à pas feutré. Maxine ne capte rien. Elle a des écouteurs dans les oreilles et sa lecture semble beaucoup trop la passionnée pour sentir la connerie arriver. Kaden s’approche. Il tente de ne pas glousser trop fort. Lorsqu’il arrive à son niveau il se met à l’éclabousser en riant. « KADENNNN » S’exclame sa mère en poussant un cris. « Arrêteeeee ! Tu va mouiller mon livre » Mais le gamin n’en a rien à faire. Il continue sans jamais cesser de rire. Hamilton tente de se venger en l’éclaboussant à son tour. Mais elle penche beaucoup trop sur la droite. Son corps se met à glisser dangereusement. Elle tombe avec son livre à la main. Sa tête refait surface. Elle vient essuyer son visage avec ses deux mains avant de chercher son fils du regard. Le petit chenapan tente de sortir du bassin en se dirigeant vers les marches. Mais elle lui attrape un pied et le tire vers elle sans aucune difficulté avec son poids plume. Leurs rires se mélangent. Mère et fils s’amusent à chahuter ensemble dans la bonne humeur. Un moment plein de complicité. Ça n’a pas de prix. Hamilton reprend peu à peu ses marques dans cette ville qui la vue grandir. Elle n’a pas était très originale en revenant s’installer à Bayside. Mais ce quartier lui beaucoup. Et puis il aurait été dommage de se priver de cette somptueuse villa. Bien trop grande pour seulement deux personnes et un chat.

Les rayons du soleil se font de moins en moins intense. De jolies couleurs rose/orange viennent embellir le ciel. Maxine et son fils partagent leur repas en terrasse. Ils sont plus souvent dehors que dedans en cette période estivale. Sauf quand les températures sont insupportable. Kaden revient de la cuisine avec deux glaces. Une pour lui, une autre qu’il donne à sa mère. « Merci mon coeur » Au fruit de la passion évidemment. Maxine commence à savourer son dessert. Son regard vient fixer un point sans importance alors qu’elle se perd dans des souvenirs. Elle repense à cette après-midi au parc avec Andrew et la petite Bonnie. Sa main attrape son portable pour afficher cette photo à quatre. Elle sourit en zoomant sur le visage du brun. Il était toujours séduisant malgré ses cheveux grisonnants. — La sagesse paraît-il — Max’ observe le cliché tout en savourant sa glace. Il avait peut-être réellement changé ? Elle s’autorise à le croire non sans rester ses gardes. Andrew est tellement imprévisible. De toute manière la page était tournée. Mais elle n’était pas contre revoir la petite Bonnie si l’occasion se présente.

Le ciel devient plus sombre, pour ne pas dire menaçant. Des éclairs viennent zébrer le ciel. La pluie ne tarde pas à s’inviter. Par chance ils disposent d’un préau et ne craignent pas d’être mouillés. Ils débarrassent la table pour ensuite rejoindre leur chambre respective. Wally s’installe confortablement sur les cuisses de sa maîtresse. Il ronronne comme une locative sous les caresses de la brune. A tel point que Max s’endort comme une masse en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle se laisse bercer par les ronronnements de son chat et de la pluie qui chante au travers de sa fenêtre entrouverte. Une légère brise vient gonfler son rideau de temps à autre. Il règne ici une ambiance sereine où il fait bon vivre. Enfin ça c'était jusqu’à ce que quelqu’un décide de tambouriner à la porte. « Maxine, c’est Andrew ! » Les oreilles du félin s’affolent. Il relèvent la tête encore endormie en cherchant d’où provient le bruit. * Silence * Il reprend son sommeil là où il l’avait arrêté. « Maxine ! Ouvre, s’il te plaît ! ». Cette fois il redresse et saute du lit en courant jusqu’à la porte d’entrée. Plus il approche, plus ses poils se hérissent en reconnaissant cette voix masculine. Ces deux-là n’ont jamais réussi à trouver un terrain d’entente. C’est simple, Wally est super possessif avec sa propriétaire. Il était hors de question qu’Andrew se re pointe. Il feule en baissant les oreilles, comme si ça allait changer quelque chose. Mckullant tambourine tellement qu’il finit par réveiller Maxine. Elle prend une position assise en se frottant les yeux. « C’est quoi ce bordel ? »Râle telle en tâtant sa table de chevet à la recherche de son portable. Elle se rend compte du nombre incalculable de messages qu’elle a reçu dans la nuit. L’auteur n’est autre qu'Andrew. Elle peine à lire, les yeux encore brouillés par son sommeil profond. Elle dormait bien. — MERDE — Elle se doute que c’est lui qui fait tout ce ramdam derrière la porte. S’il continue il va réveiller Kaden. Un soupir sort d’entre ses lèvres alors qu’elle s’enroule dans sa robe de chambre en soie. « C’est bon c’est bon j’arrive » Qu’elle rumine. Wally saute sur son arbre à chat comme s’il se préparer à bondir sur le brun. Hamilton ouvre la porte pour découvrir un Mckullan complètement bourré. « Max’… ». Elle a un mouvement de recul en sentent son haleine qui empeste l’alcool. « Putain Andrew qu’est ce que tu fou là. T’es bourré !! » Dit-elle sèchement en se faisant un question/réponse. Evidemment qu'il était bourré. Il croyait quoi en venant ici ? Le voilà qu’il s’effondre en larmes en se tenant à l’encadrement de la porte. Elle roule des yeux en le tirant à l’intérieur. Sa main empoigne son tee-shirt. Andrew manque de perdre l’équilibre et elle aussi. Par chance elle arrive à se maintenir debout avec lui. Elle le traîne jusqu’au salon pour ensuite le laisser tomber lourdement sur le canapé.« Franchement, t’as vu dans l’état que t’es ? T’as intérêt à avoir une raison valable pour te pointer ici » Surtout ivre comme il est, à une heure aussi tardive. Elle s’éloigne et revient vers une serviette qu’elle lui balance. « Sèche toi, tu va attraper la mort » Elle s’assoit sur le fauteuil en face de lui tout en le fixant. Il avait l’air au bout de vie. Elle se demandait bien qu'est-ce qui l’avait mit dans cet état. Wally prend place sur ses cuisses comme pour mettre en garde le brun de ne pas s’approcher. Machinalement elle lui grattouille la tête. Patiemment, Maxine attend des explications valables. Mais il commençait mal en se pointant imbiber d’alcool. Tout de suite, Andrew perdait de la crédibilité à ses yeux. Et aux yeux du chat aussi. Mais ça il s'en fichait pas mal.
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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptySam 13 Fév - 16:45

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


Debout sur le perron de la porte de chez Maxine, Andrew savait très bien qu’il n’avait rien à faire ici. Il avait certes l’esprit embrumé par les vapeurs d’alcool, et il ne comprenait plus forcément tout, mais il savait parfaitement qu’il n’aurait jamais dû venir ici. Il aurait dû rentrer chez lui. Il aurait dû rejoindre Tess’. Il aurait dû rejoindre Mia. Peu importe qui, mais il aurait dû finir chez quelqu’un d’autre que chez Maxine. Mais ça avait été beaucoup plus fort que lui. Il n’avait pas pu s’en empêcher, errant telle une âme en peine sur le trottoir, manquant de tomber sur la route au moindre pas de côté. Il avait hélé un taxi et il s’était retrouvé ici. Il appréhendait la réaction de Maxine, et il y avait de quoi. A peine la porte était ouverte qu’il s’écroulait, larmoyant, tandis que Maxine semblait complètement dépitée par sa présence chez elle. « Putain Andrew qu’est ce que tu fou là. T’es bourré !! ». Il ne trouva rien à répondre. Bien sûr qu’il était bourré. Il était même plus que bourré. Il était complètement torché. Et c’était pour ça qu’il était ici, d’ailleurs. Parce qu’il n’avait plus la lucidité d’esprit de convenir que c’était une très mauvaise idée d’être venu là. Il avait revu Maxine une seule fois depuis qu’elle était revenue dans le coin, et quant bien même la réaction avait commencé houleuse mais était restée sur un ton plus que cordial, voire sympathique, il savait très bien qu’il avait merdé et que la Hamilton ne pardonnait pas si facilement. Alors il n’était pas étonné de sa réaction. Il sentit à peine qu’elle le tirait à l’intérieur, fermant la porte derrière eux. Elle le traîne à l’intérieur, comme elle l’aurait fait avec un enfant…ou avec un chien, à vrai dire. Le vieux releva péniblement la tête, le visage noyé de larmes et de gouttes de pluie. Il observait la pièce dans laquelle il se tenait, penaud. Immaculée, il avait peur de tâcher quelque chose en faisant le moindre mouvement.  Il se sentait comme un enfant, le corps secoué de tremblements parce qu’il avait froid et qu’il sanglotait à moitié. « Franchement, t’as vu dans l’état que t’es ? T’as intérêt à avoir une raison valable pour te pointer ici. Sèche toi, tu va attraper la mort ». Il récupéra la serviette maladroitement, l’alcool n’aidant pas à avoir de bons réflexes. Il hésita à frotter la serviette contre son visage, beaucoup trop douce pour la personne qu’il était ce soir. Il releva la tête vers Maxine. « Je… ». Il ne savait pas par où commencer, quoi dire. Il enfouit sa tête dans la serviette, fermant les yeux très fort, essayant de réfléchir du mieux qu’il le pouvait. Il ne pouvait pas parler de Tessa. Pouvait-il parler de Pete ? Et surtout de Jax ? De Mia ? De tout ce qui s’était dit jusque là. Il avait soudainement envie de crier, de vider toute son âme dans ce morceau de coton. Mais il n’en fit rien. Il baissa le linge, le gardant à la main, pendouillant à ses côtés, en berne, comme son amour propre et sa crédibilité à cet instant présent. « Je suis qu’une merde, Max’ ». Il ne pouvait pas être plus concis, et plus véridique. « Personne ne me fait confiance. Personne. Même pas Mia. Ni… ». Son coeur s’arrêta, loupant un battement, conscient qu’il était incapable de prononcer ces quelques lettres, cette syllabe, qui avaient bouleversé sa semaine. Un silence s’installa pendant quelques instants, et ce n’était que plus lourd à porter. Il voyait le regard de Maxine, qui ne comprenait pas, qui attendait des explications plus claires. Wally, toujours aussi prêt à lui sauter à la gorge s’il faisait le moindre faux pas. Alors il en bougeait pas. « Je crois que j’ai retrouvé mon fils, Max ». Sa voix tremblait autant que ses mains en disant ça, c’était toujours aussi étrange de le verbaliser, d’autant plus qu’il vivait ce moment comme s’il était dans une bulle insonorisée. « Jax », qu’il dit simplement. Les lettres râlaient sa gorge, ne faisant que plus mal à mesure qu’il prenait conscience de tout ce que cela représentait. « J’ai l’impression d’être à la fin d’une journée, d’une quête..de…je sais pas, personne pense que je suis à la hauteur ». Son discours était hâché, presque incompréhensible, ses pensées emmêlées. Il pensait à ce que Pete lui avait dit, à ce que Mia lui avait dit. Personne ne lui faisait confiance. « Ils pensent tout que je vais partir. Et bordel, Max' ça me tue. Ça me tue de savoir que tout le monde préférerait que je ne sois jamais revenu plutôt que de vivre dans la crainte que je reparte un jour ». Une larme dévala de nouveau sa joue. Il n’attendait aucune pitié de la part de Maxine. Juste une oreille attentive.

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyJeu 18 Fév - 15:59

♛ If the world was ending

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Il y a des choses qui arrivent s’en prévenir. Ça vous tombe dessus sans que n’aillez rien demander. Les sentiments, les imprévus, ça vous claque à la figure comme un putain de boomerang qui revient sans cesse. Elle avait passé un an à se tenir éloigner. Mais le passé finit toujours pas revenir. Andrew faisait parti du passé. Mais il avait tendance à vouloir se glisser dans son présent. Et il le fait de manière très subtile ce soir en frappant à sa porte raide mort. Il est téméraire le brun ! Surtout quand on connaît le tempérament de feu de la jeune femme. Une véritable bombe à retardement. Surtout quand on la tire de son lit de cette façon. Elle n’est pas fine. Encore moins délicate. Agacée, Maxine s’en va ouvrir en devinant aisément qu’il s’agit de son ex derrière cette porte. Il n’y a qu’a voir le dos rond de son félin qui grogne plus qu’il ne respire. La première chose qu’elle constate en ouvrant la porte c’est le regard vitreux et l’haleine fétide du brun. C’est à peine s’il tient debout. Il vient s'avachir sur l’encadrement sa porte, en pleure. Elle roule des yeux Max’. Qu'est-ce qui pouvait bien le mettre dans un tel état ?! On se le demande. Elle l’agrippe pour le tirer à l’intérieur. Pas question ne le laisser dehors sous cette pluie, encore moins dans cet état. Tant bien que mal, elle l’amène dans son salon. Il doit presque faire deux fois son poids. Il titube beaucoup trop. Mais par chance ils arrivent à destination non sans mal. Andrew tombe lourdement sur le canapé. Elle lui balance une serviette pour qu’il se sèche. Et elle ne se prive pas pour dire le fond de sa pensée. Il a bien failli réveiller Kaden. Il n’avait pas besoin de le voir dans cet état. Hamilton veut que son fils garde une bonne image de lui. L’image d’un père qu’il n’aura probablement jamais. « Je… »Elle s’assoit face à lui en observant ses moindres gestes. Andrew a besoin de vider son sac. Elle est prête à tout entendre. Ils ont toujours procédé ainsi. Le confident l’un de l’autre. Du moins c’est ce qu’ils étaient avant … Il semblerait que les bonnes vieilles habitudes reprennent le dessus. « Je suis qu’une merde, Max’ » Un soupir sort d’entre ses lèvres. Si y a bien un truc qu’elle ne supporte pas c’est de l’entendre se descendre tout seul. « Arrête ! Je te défends de dire ça. T’es pas parfait, ça c’est véridique. Mais personne ne l’est Andrew » Même pas elle. Mais fallait avouer que McKullan était plutôt doué pour enchaîner les bourdes. « Personne ne me fait confiance. Personne. Même pas Mia. Ni… » Il ne termine pas sa phrase. Sa confiance à elle, il l’avait un peu piétiné avec cette histoire de post-it. Il est clair qu’elle n’avait pas apprécié sa façon de faire. Mais elle sait que c’est plus maladroit qu’autre chose de sa part. « Il ne tient qu’a toi de leur prouver qu’ils se trompent. » Andrew avait l’air complètement perdu. Il lui faisait plus de peine qu’autre chose. Elle regrette juste qu’il se soit réfugier dans l’alcool. Il n’avait pas besoin de se mettre minable pour se confier à elle. « Je crois que j’ai retrouvé mon fils, Max » Elle se fige. Sa main cesse de caresser son chat. Son regard est fixé sur le brun. C’est le choc. Depuis toutes ces années, le mystère est enfin révélé. Ce n’est pas son fils, mais Maxine se sentait autant concernée que lui par cette histoire. Elle n’a jamais cessé de chercher après lui. Elle voulait réunir se père et se fils coûte que coûte car elle estime qu’Andrew a été arracher à son enfant injustement. Elle remarque les tremblements de ses mains. Il est hésitant. Ça la tue de le voir comme ça. Les mots ne sortent pas. Max est comme figé dans son siège. « Jax » Le mot libérateur. Aussitôt elle se lève en laissant Wally retrouver la terre ferme. Pour ensuite s’asseoir près de lui. Son bras s’enroule à sa taille tandis que son autre main se pose sur la sienne. « Je suis tellement heureuse pour toi. » Elle lui offre une sourire sincère tout en caressant sa main avec son pouce. « J’ai l’impression d’être à la fin d’une journée, d’une quête..de…je sais pas, personne pense que je suis à la hauteur » Elle lui frictionne le dos pour le réconforter du mieux que possible. Oubliant bien vite sa rancœur. « Je crois en toi, moi. Alors ressaisit toi Mckullan ! On a pas chercher tout ce temps cet enfant pour baisser les bras maintenant » Maxine ne comptait pas lâcher l’affaire. Elle était prête à lui foutre un coup de pied au cul s’il le fallait. Hors de question qu’il fuit une unième fois. « Ils pensent tout que je vais partir. Et bordel, Max' ça me tue. Ça me tue de savoir que tout le monde préférerait que je ne sois jamais revenu plutôt que de vivre dans la crainte que je reparte un jour » Ses doigts s'entrelacent entre les siens. Une manière de lui montrer qu’elle est là pour lui. Malgré leurs différents, Max le soutiendra dans sa quête. C’est une promesse qu’elle lui avait fait du temps où ils étaient encore ensemble. Même si leur union n’est plus. Hamilton tient toujours ses promesses envers et contre tout. Sa main vient aussitôt essuyer la larme qui perle au coin de ses yeux. « Sois fort Andrew. Ce n’est pas le moment flanché. Jax a besoin d’avoir l’image d’un père qui se bat pour lui. Parce que dans le fond, c’est toujours ce que tu as fait pour lui. Ce n’est pas de ta faute s’il a été placé à l’époque. C’était pour son bien. Vous avez l'opportunité de vous retrouver, alors c’est le moment de saisir ta chance et lui la sienne. » Elle pensait chacun de ses mots. Ces retrouvailles étaient tellement attendues par Andrew, il fallait qu’il s’accroche. Max’ voulait bien être l’une de ses branches. « Sèche moi ses larmes de crocodile et souris moi » Ce sourire qui la faisait tant craquer. Elle le bouscule gentiment pour le provoquer. « Allez !!! Fait moi ton sourire ravageur là. C’est une bonne nouvelle d’avoir retrouvé ton fils. Je sais que tu ne fuiras pas cette fois. Parce qu'en plus d’avoir retrouvé Jax, tu as une petite étoile qui est venue illuminer ton quotidien. Non seulement tu vas te battre pour Jax, Mia mais aussi Bonnie. » Elle penche sa tête pour croiser son regard et lui sourire avec tendresse. « Tu seras un très bon papa. Saisis ta chance. Il n’est jamais trop tard pour se racheter. » Elle le fixe droit dans les yeux en soutenant son regard. « Bats-toi pour ce que toi tu crois » Dit-elle en posant une main sur son torse.
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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyMar 23 Fév - 21:54

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


Le vieux avait presque honte de se tenir ici, debout dans le salon de Maxine. Les mots tournaient en boucle dans sa tête. Tu ne devrais pas être ici, McKullan. Il aurait pu être à dix mille endroits différents, mais c’était ici qu’il avait choisi d’échouer ce soir-là. A quoi bon aller contre ces envies, après tout ? Il avait été attiré ici comme un aimant aurait été attiré par un bout de métal. Il n’aurait su dire pourquoi. Il n’avait pas toute sa tête, cette nuit là. Mais il avait eu envie d’être là. De retrouver les mots si doux de Maxine. Sa chaleur et sa fureur. C’était l’une des seules, peut-être avec sa fille, qui arrivait à le secouer. A souffler le chaud et le froid sur lui, en même temps. Et il sentait qu’il avait besoin de ça. De mots apaisants et durs à la fois. Pour ne pas qu’il perde pied totalement. Il ne savait pourtant pas par où commencer. Il devait lui parler de Jax. Mais il peinait à trouver les mots, ceux-ci se bousculaient dans sa tête, les uns passant par dessus les autres, l’empêchant de formuler quelque chose qui soit clair et compréhensible. Alors il dit simplement ce qui lui paraissait le plus judicieux. Mais Maxine n’avait pas l’air d’être de cet avis. « Arrête ! Je te défends de dire ça. T’es pas parfait, ça c’est véridique. Mais personne ne l’est Andrew ». Andrew haussa les épaules. Personne n’était parfait, certes, mais personne n’abandonnait ses enfants. Personne partait quinze ans parcourir la terre entière pour tenter de retrouver un gamin qui, visiblement, n’avait jamais quitté les lieux. Personne ne laissait tomber sa fille pour parcourir autant de kilomètres. Mais tout ça, Maxine le savait. Ils en avaient déjà discuté longuement. C’était aussi pour ça, qu’il était parti. Alors il ne dit rien. Il ne releva pas, mais préféra continuer dans sa litanie, sa longue plainte. Disant que personne ne lui faisait confiance, incapable de sortir le nom de son fils. « Il ne tient qu’a toi de leur prouver qu’ils se trompent. ». Cette phrase avait un goût amer. Quelques temps plus tôt, c’était Lawrence qui avait prononcé quelque chose de similaire. Il commençait à en avoir marre que tout le monde pense qu’il ne faisait pas assez, qu’il n’était pas assez, que son retour n’était pas déjà une preuve d’amour suffisante. Il releva la tête vers Maxine, l’air mauvais l’espace de quelques instants. Il n’haussa pas le ton, toutefois. Il avait trop peur que Wally lui saute à la gorge, alors il surveillait ce qu’il disait, il surveillait ses moindres faits et gestes. « Et j’aurais dû faire quoi, Max’ ? Rester là-bas ? Et je devrais faire quoi, maintenant ? ». Parce qu’il n’en savait rien, personne n’était capable de lui dire ce qu’il était censé, ce qu’ils attendaient de lui. Tout le monde voulait qu’il reste. Mais s’il était revenu, c’était pour rester, non ? Il était fatigué, usé jusqu’à la corde. Et l’alcool n’aidait pas.

Mais il se radoucit, continuant à expliquer à Maxine pourquoi il était venu ici. Réussissant enfin à lui dire qu’il avait réussi à retrouver son fils. Après tout ce temps, il était là. Du moins, c’est ce que tout le monde lui avait dit. Pete. Puis Mia. « Je suis tellement heureuse pour toi. ». Andrew eut un petit sourire triste, appréciant le contact de sa main sur la sienne, la chaleur de sa peau, la proximité qu’il avait avec elle. Trop de souvenirs commençaient à refaire surface et il ne savait plus trop comment les contenir. Lui-même ne savait pas s’il était heureux, à l’instant présent. Il ne savait pas comment il pouvait être heureux d’avoir retrouvé son fils alors même que sa propre fille n’osait même plus le regarder droit dans les yeux. Il commença à faire part de ses doutes à Maxine, parce qu’il savait qu’elle comprendrait. « Je crois en toi, moi. Alors ressaisit toi Mckullan ! On a pas chercher tout ce temps cet enfant pour baisser les bras maintenant ». Andrew baissa les yeux, fixant les brins du tapis comme s’il allait pouvoir trouver la réponse à ses questions. « Je sais pas, Max’, je sais plus si j’ai envie…J’ai peur de me le mettre à dos, de me mettre Mia à dos, déjà que c’est pas facile… ». Il lui expliqua que tout le monde pensait qu’il allait se barrer. Et que ça le tuait. C’était lent, insidieux, mais ça le brûlait de l’intérieur et il avait peur de se consumer en entier. Les doigts de Maxine s’entrelacèrent entre les siens, et il ne put s’empêcher, presque par réflexe, de les serrer dans les siens. Une larme dévale sa joue, presque sans qu’il s’en rende compte. Mais Max vient vite l’essuyer. En lui disant qu’il doit être fort, que ce n’est pas de sa faute si Jax a été placé. Il le savait bien que ce n’était pas de sa faute, et pourtant… « Pourquoi je me sens si coupable, alors ? Pourquoi j’ai ce trou béant au fond de moi qui refuse de se refermer, Max’ ? ». Il marqua une légère pause. « Et s’il ne veut pas de moi ? ». C’était sa crainte, celle qu’il redoutait le plus. Et c’était pourtant la plus probable, Mia avait été très claire sur ce sujet. Max’ lui demanda de sécher ses larmes, le bousculant pour le faire réagir. « Allez !!! Fait moi ton sourire ravageur là. C’est une bonne nouvelle d’avoir retrouvé ton fils. Je sais que tu ne fuiras pas cette fois. Parce qu'en plus d’avoir retrouvé Jax, tu as une petite étoile qui est venue illuminer ton quotidien. Non seulement tu vas te battre pour Jax, Mia mais aussi Bonnie. » Andrew ne put s’empêcher de sourire. Il tourna la tête vers Maxine, l’esprit encore embrumé, les yeux embués. Il lui sourit, glissant une main vers elle pour repousser l’une des mèches de cheveux de Max qui barrait son visage. « Là, c’est mieux ? ». Il appréciait ce qu’elle faisait pour lui. Elle aurait pu l’envoyer chier, mais elle avait choisi de l’aider. Il laissa retomber sa main, laissant cet instant de tendresse en suspens. « Je vais tout faire pour tenir, Max’. Pour être le meilleur père qui soit. Pour Mia et Bonnie. Et pour…Jax, s’il veut de moi. Mais je pourrais rien faire s’ils ne me laissent pas une place. S’ils refusent de me laisser entrer ». Il soupira légèrement. L’alcool commençait à taper dangereusement dans sa tête, il aurait dû laisser Maxine, appeler un taxi, rentrer à pied chez lui, retrouver son lit, et écraser jusqu’au matin. Mais la gravité semblait différente, ici. Il était comme cloué au canapé. « Tu seras un très bon papa. Saisis ta chance. Il n’est jamais trop tard pour se racheter. Bats-toi pour ce que toi tu crois ». Il sentit sa main, chaude et rassurante, glisser sur son torse. Maxine ne le remarquerait sûrement pas, mais un frisson parcourut son échine, du creux de son cou jusqu’à ses reins. Il essayait de ne pas y penser, tournant la tête vers elle malgré tout. « Tu seras là pour m’aider ? Tu seras là pour m’aider à me battre, à les récupérer, à les faire revenir ? Pour leur faire comprendre que je ne suis pas si monstrueux que j’en ai l’air ? ». Il détourna quelques instants le regard. « Je pourrais pas faire ça tout seul, Max’. J’ai besoin…besoin de toi ». Les mots étaient sortis difficilement de sa bouche. A cette heure si, difficile de savoir si c’était le vieux McKullan qui parlait ou si c’était l’alcool qui avait pris possession de ses lèvres. Mais il sentait au fond de lui qu’il avait besoin d’elle. Une jolie branche à relier au vieux chêne.

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyVen 26 Fév - 15:29

♛ If the world was ending

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Sa première impression ne fut pas la meilleure. Andrew tient à peine debout. Son haleine empeste l’alcool. Maxine avait tout sauf envie de le serrer dans ses bras. Elle a toujours en mémoire ce post-it. Ce petit bout de papier jaune qu’il avait épinglé sur son frigo. Mckullan avait laissé ses cojones au placard ce jour là. Max’ avait cru halluciner ce matin-là. Limite elle avait voulu aller se recoucher et penser que c’était un mauvais rêve. Après un an de « deuil » , le voilà sur le pas de sa porte. Son subconscient lui souffle de le renvoyer d’où il vient. C’est trop facile de considérer les gens comme de vulgaires Kleenex. Je te prends, je te jette, je te reprends… Un joyeux carrousel dont elle se passerait bien Hamilton. A trente-huit ans, elle a autre chose à faire que d’être traiter comme une marionnette. Les ficelles, c’est elle qui les tient, et personne d’autres. C’est une femme qui s’assume sans l’aide de personne. Elle a bien tenté d’aimer et d’être aimé. Mais à deux reprises on l’a piétinée. C’est donc dans une armure presque sans failles qu’elle c’est enfermer. La seule personne habilitée à recevoir son amour c’est bien son fils.

Malgré sa rancœur et ses regrets, Maxine ne peut s’empêcher de le faire rentrer. Sa colère a envie d’exploser. L’esprit de vengeance sommeil toujours en elle. Mais il suffit qu’elle pose les yeux sur lui pour battre en retraite. Andrew à l’air de porter tous les malheurs du monde sur ses épaules. Si bien qu’elle doit le soutenir jusqu’à son canapé. Il a besoin de vider son sac. Elle le laisse alors parler. C’était comme ça que ça se passait entre eux. Leur relation avait débuter de cette manière. D’abord ça a avait clashé. Le franc parlé d’Hamilton avec le culot de Mckullan ça donne forcément un bouquet d’étincelles. Ils s’étaient envoyé des beaux jurons dans la gueule. Ils s’étaient même amusés à se descendre mutuellement. Ça en devenait pathétique. Tellement qu’ils s’étaient mit à en rire. La colère avait fait place à une franche rigolade. Une belle amitié était née. Ils étaient devenus le confident l’un de l’autre. C’est ce qui faisait la force de leur lien. Plus ils se côtoyaient plus ils étaient proches. Les gestes amicaux sont devenus plus tendres … leurs regards plus intenses. Ce voir tous les jours étaient presque devenu vitale. Ils avaient leurs petites habitudes. Jusqu’à ce fameux jour où ses lèvres ont glissé sur les siennes. Il avait commencé par les poser sur sa joue. Pour finalement descendre jusqu’au coin de sa bouche. Max avait alors tourné légèrement la tête pour lui offrir ce baiser qui lui brûler les lèvres. Un baiser hésitant au premier abord. Comme si ils n’étaient pas très sûr de ce qu’ils faisaient. Mais ce fut vite balayé par la passion. Andrew avait répondu favorablement. C’est ce qu’il voulait dans le fond. Maxine n’a fait que lui offrir son approbation. Leur baiser devint rapidement langoureux. La suite … on la connait. Leurs corps en feu, ils n’avaient pas pu s’en empêcher. C’était deux adultes consentants. Jusque-là tout va bien. Au petit matin, les deux compères ont remis le couvert. Leurs ardeurs furent bien vite calmé en entendant la voix de Kaden appeler sa mère pour le petit-déjeuner. Ils s’étaient regardés avec de gros yeux : On fait quoi ?? Pour ensuite glousser comme deux gros bêtas en s’enroulant sous la couette comme deux ados. Une complicité sans failles qui donnerait presque envie. « Et j’aurais dû faire quoi, Max’ ? Rester là-bas ? Et je devrais faire quoi, maintenant ? » Maxine relève les yeux sur lui en se demandant comment ils ont pu en arriver là. Après autant de complicité … Elle fronce les sourcils en croisant son air mauvais. « Tu croyais quoi en Andrew ? Que tout allait se régler en un claquement doigts ?? Il ne suffit pas de se re pointer à Brisbane pour tout effacer. Il va falloir prendre sur toi et te montrer patient. » Max est bien consciente qu’il fait des efforts, mais elle peut aussi comprendre que c’est plus difficile à accepter pour la partie d’en face. Elle-même faisait partie de ce lot. Et elle prenait sur elle pour ne pas le rejeter. C’est pourtant ce qu’elle devrait faire pour se protéger d’une éventuelle « autre » déception. Mais une petite partie d’elle ne voulait pas le lâcher. Maxine est beaucoup trop attachée à lui, qu’elle le veuille ou non. Andrew n’ était pas qu’une petite amourette superficielle. Un lien les unissait encore malgré cette rupture prématurée. Une tension encore palpable. Mais elle est trop fière pour se l’avouer.

Le visage du brun se radoucit. Il lui confie avoir retrouvé son fils, Jax. Un nom qu’elle découvre que maintenant. Après toutes ses années recherches, elle peut enfin poser un nom sur cet enfant. Heureuse, elle pose sa main sur la sienne et partage cette bonne nouvelle avec lui. Mais Andrew semble être sur la réserve. Elle le voit baisser ses yeux. Son pouce caresse le dos de sa main. Elle le laisse se confier une nouvelle fois. « Je sais pas, Max’, je sais plus si j’ai envie…J’ai peur de me le mettre à dos, de me mettre Mia à dos, déjà que c’est pas facile… » Elle le sent hésitant perdue. « Heyy…. » murmure t-elle tout bas en se penchant légèrement pour croiser son regard. « Chaque chose en son temps. Mia ne peut pas te reprocher de vouloir retrouver son frère. Tu dois être là pour elle, pour lui. Il faut juste que tu trouves un juste-milieu. Mais ils sont autant l’un que l’autre la chair de ta chair. » Il devait apporter autant d’importance à Mia qu’a Jax. Leur passé était différent, mais leur lien familial restait le même. « Pourquoi je me sens si coupable, alors ? Pourquoi j’ai ce trou béant au fond de moi qui refuse de se refermer, Max’ ? » Ses phalanges viennent se glisser entre les siennes. Elle sèche ses larmes puis laisse sa tête reposer sur son épaule. « Shutttt….laisse le temps faire les choses. Ce trou viendra se combler. Sois patient. Ne précipite pas les choses. » Dit-elle dans une chuchotement tout en fixant leurs mains liées. Ça lui fait bizarre, mais sentir la chaleur d’Andrew irradier sur sa peau c'est agréable. « Et s’il ne veut pas de moi ? » Elle relève la tête. « On va penser positif. Si tu ne le brusque pas, il n’y pas de raison qu’il te rejette. Il est adulte et en âge de comprendre pourquoi il a été placé quand il était enfant. » Et même si cet acte a été difficile, c’était pour le bien de son fils et du sien. Voyant qu’il ne cesse de sombrer dans une profonde tristesse, Maxine le bouscule gentiment pour retourner la situation. Elle veut le voir se réjouir d’avoir retrouvé ce fils qu’il cherchait depuis toutes ces années. Andrew se retourne alors sur elle en lui souriant malgré tout. « Là, c’est mieux ? » Qu’il lui demande en chassant ses mèches. Max ne le rejette pas malgré qu’elle soit surprise. Avec ses deux pouces elle sèche ses yeux en lui offrant un sourire franc. « Là c’est mieux oui » Le regard planté dans le sien. Elle reste un moment figé sur lui. Cette proximité si soudaine lui rappelle énormément de souvenirs. « Je vais tout faire pour tenir, Max’. Pour être le meilleur père qui soit. Pour Mia et Bonnie. Et pour…Jax, s’il veut de moi. Mais je pourrais rien faire s’ils ne me laissent pas une place. S’ils refusent de me laisser entrer » Max’ souri de nouveau. Elle soulagée de voir qu’Andrew était prêt à s’accrocher. Il ne reste plus qu’a espérer que tout le monde y mette du sien. Hamilton est impuissante à ce niveau-là. Elle n’a jamais eu l’occasion de rencontrer Jax pour le moment. Et elle n’est pas certaine d’avoir son mot à dire. Cette famille n’est plus … n’a jamais était la sienne … Et elle ne sera sûrement jamais … Maxine reste malgré tout positive. Elle lui soumet de se battre pour ses convictions en portant sa main contre lui. « Tu seras là pour m’aider ? Tu seras là pour m’aider à me battre, à les récupérer, à les faire revenir ? Pour leur faire comprendre que je ne suis pas si monstrueux que j’en ai l’air ? » Ses lèvres se pincent. Est-ce vraiment sa place ?… Elle se sent un peu perdue dans cette histoire. « Je pourrais pas faire ça tout seul, Max’. J’ai besoin…besoin de toi ». Il la supplie presque d’accepter. Andrew l’a toujours soutenue quand elle avait ses périodes noires. Notamment à cause de la perte tragique de son père. Il lui arrivait parfois de vriller. Le brun l’a toujours empêcher de faire une connerie. Certes il a été con de la larguer de cette manière … Elle le regarde en analysant chaque traits de son visage. Puis sans un mot, elle enroule ses bras autour de son cou pour se caler contre lui. « Je serais là pour toi. Aujourd’hui, demain… » Elle essayera en tout cas. Il ne faut juste pas qu’il merde une seconde fois. Ils peuvent peut-être redevenir les amis qu’ils étaient à défaut de plus. « Je te demande juste un truc » Maxine se détache pour le regarder droit dans les yeux. « Plus de post-it. Ni de feuille à carreaux » Elle roule des yeux en repensant à ce qu’il avait dit la dernière fois au parc. L’humour de Mckullan est parfois douteux … « Si t’as un truc à me dire tu me le dis en face. Tu te volatilises pas comme un sauvage. Sinon c’est moi qui vais venir de chercher et ça va barder » Un rire s’échappe de ses lèvres. L’ambiance devient un peu plus légère. Elle se lève du canapé pour revenir avec deux tasses de café noir. « Bois ça, ça va te faire du bien » Ses vêtements sont encore humides. Ça ne peut que lui être bénéfique. Plus que son whisky …. Maxine se réinstalle à côté et tire un plaid sur eux. Comme au bon vieux temps. « Comment va Bonnie ? Tu sais que Kaden n’arrête pas de me parler d’elle ! » Elle tente d’aborder un sujet moins tendancieux pour lui remonter le moral.



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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyDim 28 Fév - 21:56

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


Qu’est-ce que tu fais là, McKullan ?, répétait en boucle la petite voix dans sa tête. Il ne savait pas vraiment, au fond, ce qu’il foutait là. Ou alors il n’avait pas envie de vraiment savoir pourquoi il était venu ici. Pourquoi il avait eu besoin des mots si doux de Maxine. Combien de fois s’était-il retrouvé dans cette situation, à revenir d’une nouvelle expédition toute aussi décevante que la précédente. A claquer la porte, à s’effondrer sur le paillasson, à la fois d’épuisement et de détresse. Combien de fois Maxine l’avait récupéré, l’avait aidé à se relever, à enlever ses vêtements, à lui mettre une tenue confortable, pour l’emmener se coucher, et lui caresser les cheveux pendant qu’il vidait son corps de mots et de larmes. Comme elle l’aurait fait avec un enfant. Andrew savait très bien pourquoi il était là. Parce qu’avec Maxine, il s’était toujours permis d’être vulnérable. D’arrêter de jouer au gros dur. D’arrêter de jouer au grand charmeur qui fait le bonheur de ces dames. Il s’était ouvert, comme rarement il l’avait fait auparavant. Et Maxine avait écouté. Elle avait toujours été là. La lumière au bout du tunnel, ça avait toujours été Maxine, pendant cette année passée à coté. Pourtant, il savait qu’il n’avait pas eu un comportement exemplaire et qu’il s’était comporté comme un parfait goujat - pour rester poli - en la laissant comme il l’avait fait. Fini, le vulnérable McKullan. Il était redevenu le gros dur froid et distant et avait simplement quitté les lieux.

Et pourtant, alors que Maxine aurait pu l’envoyer promener, le renvoyer chez lui, appeler la police pour le faire dégager s’il avait fallu, elle était encore là pour lui. Comme si rien n’avait changé, leurs deux corps si proches l’un de l’autre. Et pourtant si distants à la fois. C’était une sensation étrange, comme un feu qui brûlait à l’intérieur d’Andrew mais qui menaçait de s’éteindre. « Tu croyais quoi en Andrew ? Que tout allait se régler en un claquement doigts ?? Il ne suffit pas de se re pointer à Brisbane pour tout effacer. Il va falloir prendre sur toi et te montrer patient ». Andrew hocha la tête. Elle avait raison. Il s’attendait à quoi, au juste ? A ce que tout le monde lui saute au cou ? Alors qu’il avait été égoïste pendant quinze ans, au point d’abandonner sa propre fille et de ne donner des nouvelles que quand ça l’arrangeait. Il baissa la tête, comme un enfant qui aurait été pris en train de faire une bêtise. « Tu as raison…je vais essayer d’arrêter d’être centré sur moi-même. Et peut-être que je comprendrai ce qu’ils attendent de moi ». Sage décision pour quelqu’un qui avait autant d’alcool dans le sang, à une heure si tardive. Maxine eut les mots justes pour toute la suite. Lui expliquant qu’ils étaient la chair de sa chair, mais qu’il fallait laisser le temps, au temps. Elle se rapproche de lui, ses mains glissant dans les siennes, sa tête reposant dans son épaule. Andrew peut sentir l’arôme si particulier de son parfum. Celui qu’il aimait tant. Qui lui faisait tourner la tête. « J’imagine que certaines blessures guérissent moins vite que d’autres, et qu’un pansement ne suffira pas cette fois… ». Un maigre sourire s’était dessiné sur ses lèvres. Il aurait voulu rester là à tout jamais, la tête de Maxine sur son épaule. Comme un moment suspendu dans le temps. Il se sentait presque apaisé par le simple fait qu’elle était avec lui.

Alors Andrew lui demande si elle peut être là pour lui. Parce qu’il ne se sent pas de traverser cette nouvelle épreuve tout seul. Maxine, elle, comprendrait. Elle avait été là pendant un moment, l’accompagnant à chacune de ses déceptions, à chacune de ses nouvelles découvertes. Alors il voulait qu’elle soit là pour lui, pour ce nouveau moment de vie. Ce moment qu’il avait tant rêvé. Ce moment dont il lui avait parlé si souvent. Qu’ils avaient imaginé ensemble. Il sent les bras de Max’ s’enrouler autour de son cou, et instinctivement, il vient placer ses bras autour d’elle, ses mains venant reposer au creux de ses reins. Leurs fronts se touchent presque. L’odeur de sa peau, mélangée à son démaquillant et à sa crème de nuit hors de prix qu’Andrew ne connaissait trop bien. Celle de ses cheveux, encore. Tant d’effluves qui effleurent les narines et agitent son cerveau. Un cocktail explosif, que là encore, Andrew ne connaît que trop bien. Il n’ose plus bouger. « Je serais là pour toi. Aujourd’hui, demain… Je te demande juste un truc. Plus de post-it. Ni de feuille à carreaux ». Andrew ne peut s’empêcher d’éclater de rire, avant de redevenir sérieux quelques instants, parce qu’il sait que c’est important pour Max’. « Touché. Je te promets d’arrêter l’utilisation de quelconque support écrit pour parler aux gens de choses importantes ».
Et puis Max dessert son étreinte, laissant ce moment se volatiliser dans l’air. Elle revient quelques instants plus tard, quelques instants qui ont semblé terriblement longs pour le vieux McKullan, observé par Wally. « Bois ça, ça va te faire du bien ». Andrew récupère la tasse de café brûlante, qui lui réchauffe les mains. Il ose s’installer un petit peu plus confortablement dans le canapé, avant de boire une gorgée. La tête lui tourne toujours, mais il se sent un peu mieux qu’en arrivant. « Je penserai à toi quand je n’aurais pas besoin d’aspirine demain matin… ». Maxine lance alors le sujet de Bonnie. Un sourire s’étire de nouveau sur les lèvres du vieux. « Elle va très bien. C’est un phénomène, tu sais. Elle est si…je n’ai même pas les mots, tout le monde l’adore ». Il baissa doucement les yeux sur sa tasse de café. « Jax a un fils. Virgil. J’aimerais tellement les voir tous les deux, ils feraient sûrement plein de dessins, avec Bonnie ». Il fixa encore quelques instants sa tasse de café, en silence. Un long silence qui laissa tandis qu’il réfléchissait à ce qu’il allait dire. Quelque chose lui brûlait les lèvres, mais il n’était pas certain que Max’ soit du même avis. « Tu sais, Max’…Depuis que tu es revenue, je me suis souvent demandé ce que ça aurait donné si je t’avais emmené avec moi en revenant à Brisbane…Je pense que… ». Il ne termina pas sa phrase, relevant les yeux vers elle. « Je suis content que tu sois revenue ici ». Ils étaient là encore si proches. Le vieux savait qu’elle n’avait pas envie d’entendre ça, mais pourtant, il avait envie de parler d’eux. De ce qu’ils avaient été. De ce qu’ils auraient été. C’était sûrement l’alcool qui parlait. Ou les effluves de son parfum, qui, une nouvelle fois, lui faisaient tourner la tête.

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyMar 2 Mar - 15:27

♛ If the world was ending

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Plus les minutes passent plus le visage de Maxine s’adoucit. C’est comme si doucement, ils se replongeaient dans un passé agréable. Un temps où ils passaient leur temps à se chamailler en riant plus qu’autre chose. Elle l’écoute attentivement en essayant de se montrer juste est sincère. Andrew a besoin de se sentir soutenu. C’est ce qu’elle avait toujours fait, jusqu’à ce qu’il juge bon de s’éloigner d’elle. Un départ douloureux pour Max’. Elle est restée plusieurs jours à se poser sans cesse la même question … Pourquoi ?… Qu'est-ce que j’ai fait de travers ? … Le film repassait en boucle dans sa tête. Mais aucune séquence lui permettait de mettre une raison valable sur le départ du brun. Durant un an, elle s’est battue toute seule pour accepter cette rupture inattendue. La présence de son fils lui a permis de garder la tête haute. Ça faisait deux fois de suite qu’on lui piétinait le cœur. Le premier l’avait mis enceinte…. Le second l’avait largué à coup de post-it. C’est douloureux de se sentir si peu considéré. Surtout venant quelqu’un en qui vous avez un amour inestimable. Aujourd’hui il venait lui demander son aide malgré tout. Au lieu de le rejeter, Hamilton lui tend la main. Elle ravale sa rancœur et accepte qu’il s’accroche à elle. C’est comme si elle avait mit pause pendant un an et que ce soir ils remettaient lecture sur leur relation. C’est l’impression que ça donne en tout cas … « Tu as raison…je vais essayer d’arrêter d’être centré sur moi-même. Et peut-être que je comprendrai ce qu’ils attendent de moi » Elle hoche la tête. Andrew semblait partir sur la bonne voie. Ce n’est jamais simple d’accepter qu’on ait tort. Mais lui le faisait malgré sa fierté. Pour ses enfants il peut bien faire l’effort. « Il faut savoir s’oublier parfois. Sois là pour eux. Je … » Elle lève les yeux sur lui puis vient poser sa tête contre son épaule en joignant ses mains aux siennes « Moi je serais là pour toi … » Son cœur tambourine dans sa poitrine. Elle vient en quelque sorte d’accepter qu’il revienne dans sa vie. Ou  qu'elle revienne dans la sienne. Peut importe, le résultat est le même. Des vieux sentiments qui ont raison d’elle … Mais on parle juste d’une amitié n’est-ce pas. « J’imagine que certaines blessures guérissent moins vite que d’autres, et qu’un pansement ne suffira pas cette fois… » Max’ relève les yeux sur lui en gardant toujours sa tête contre son épaule. Le maigre sourire du brun reflète sur ses lèvres. « Les cicatrices nous permettent de ne pas oublier … Et les erreurs du passé de ne pas recommencer. » Il devra peut-être le changer plusieurs fois ce pansement. Parfois ses plaies seront sûrement à vif. Mais il devra se battre malgré cette douleur désagréable.

Andrew lui reformule son besoin que Max soit là pour lui. Alors elle vient carrément enrouler ses bras à son cou pour matérialiser sa promesse d’être à ses côtés. Les mains du brun prennent place sur ses hanches. La soie de sa robe de nuit se plisse légèrement sous la pression de ses doigts. Leurs fronts sont tous proches. Elle vient rompre les derniers petits centimètres puis ferme les yeux un instant. Pour ensuite lui souffler de nouveau qu’elle sera là. Il peut compter sur elle mais à la seule condition qu’il arrête avec ses post-it. Un détail qui fait sourire Andrew sur le moment. Aujourd'hui ils pouvaient en rire après tout. Elle ne manquera pas de lui remettre dans les dents quand l’occasion se présentera. Maxine se met à rire avec lui du coup. « Touché. Je te promets d’arrêter l’utilisation de quelconque support écrit pour parler aux gens de choses importantes ». Large sourire aux lèvres, elle le regarde avec des yeux pétillants. « T’as intérêt ! Sinon je te les fais manger. » Elle recule son visage pour lui tirer la langue malicieusement. « Tu sais que je l’ai toujours …! Alors méfie toi !! » Dit-elle en le regardant en biais. Elle se lève pour disparaître dans sa cuisine. Entre temps, Wally a reprit place sur le fauteuil qui se trouve en face. Assit sur l’accoudoir, il fixe inlassablement le brun en faisant taper sa queue sur le cuir. On pourrait presque penser qu’il le mettait en garde de ne pas jouer au con avec sa maîtresse. Les deux n’ont jamais pu accorder leurs violons. Wally se faisait un malin plaisir de lui en faire baver. Par chance Maxine revient avec deux tasses de café encore fumantes. Elle en tend une à Andrew puis elle reprend place à ses côtés en ramenant ses jambes sur le canapé. « Je penserai à toi quand je n’aurais pas besoin d’aspirine demain matin… » Elle porte sa tasse à ses lèvres tout en plantant ses yeux sur lui. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres quand il précise qu’il pensera à elle. « J'espère bien que tu penseras à moi ! J’aurai pu te laisser croupir dehors. » Mais elle n’a jamais réussi à lui résister. Il est clairement son talon d’Achille. « Ça t’arrive souvent de te balader sous la pluie comme ça ? J’ai une piscine si tu veux » Serait-il assez fou pour y aller ? Avec Andrew elle s’attend un peu à tout … Maxine enchaîne de suite sur Bonnie pour continuer de parler de choses qui le font sourire. « Elle va très bien. C’est un phénomène, tu sais. Elle est si…je n’ai même pas les mots, tout le monde l’adore » Voir le sourire d’Andrew lui réchauffe le cœur. Elle observe chacune de ses mimiques. Chaque traits de son visage. Et elle constate qui lui plaît toujours autant. « Ça me ferait très plaisir de la revoir. Kaden aussi d’ailleurs » Il lui avait parlé de ce centre. Elle songe de plus en plus à y aller. Ça l’intéresse de savoir ce qui occupe ses journées. Puis cette petite lui plaisait beaucoup faut l’avouer.  « Jax a un fils. Virgil. J’aimerais tellement les voir tous les deux, ils feraient sûrement plein de dessins, avec Bonnie » Mckullan se projette déjà dans un quotidien avec les enfants, elle trouve ça mignon. Il a tellement l’instinct paternel. Ça saute aux yeux. « Il a quel âge ? » Qu’elle demande avec curiosité. Elle ose espérer que la maman du petit ne les empêchera pas de se voir. Loin de se douter que celle-ci n’a jamais fait parti du lot. Un silence s’installe. Maxine fronce légèrement les sourcils en voyant son ex tout pensif. Qu'est-ce qui pouvait lui trotter dans la tête ? « Tu sais, Max’…Depuis que tu es revenue, je me suis souvent demandé ce que ça aurait donné si je t’avais emmené avec moi en revenant à Brisbane…Je pense que… » Elle se pince les lèvres en restant silencieuse. Dans le fond c’est ce qu’elle aurait voulu. Hamilton l’aurait suivi partout où il le voulait. Du moment qu’elle était avec lui ça lui convenait … « Je suis content que tu sois revenue ici »Elle vient poser sa main sur sa joue en plongeant ses yeux dans les siens. «  Je t’aurais suivi Andrew. Je t’aurais suivi et toujours soutenu dans tes recherches. Et nous serions probablement encore … Ensemble » Sa main s’en va glisser ses cheveux. Puis elle baisse les yeux en la laissant retomber sur le canapé en soupirant. « Ce qui est fait et fait. » Max vient tirer le plaid pour s’emmitoufler dessous avec Andrew. « Moi aussi je suis contente de te retrouver. Même si tu prends toute la place sur ce canapé » Elle fait mine de ronchonner en lui mettant un coup de fesse. Elle tape dans ses deux mains pour que la lumière baisse d’intensité. - C’est beau la technologie de nos jours - Son corps penche vers la table basse pour choper la télécommande de télé. « On se regarde les programmes de nuit comme au bon vieux temps ? » Elle rit avant de chercher la chaîne animal. A l’époque ils s’amusaient à faire des paris idiots sur qui du lion ou de la gazelle allait sortir vainqueur. Celui qui gagnait avait le droit de demander une faveur à l’autre. « Moi ! Je pari que la gazelle va courir plus vite que le lion » Le canapé fait dix kilomètres de long mais elle ne pouvait pas s’empêcher de venir se poser contre lui. Reste à savoir qui du lion ou de la gazelle gagnera …


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Dernière édition par Maxine Hamilton le Mar 2 Mar - 15:34, édité 1 fois
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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyMer 10 Mar - 22:23

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


Maxine & Andrew. Ils s’étaient côtoyés pendant si peu de temps, à l’échelle d’une vie, et pourtant cette année avait paru durer toute une éternité. Et pas dans le mauvais sens du terme, bien au contraire. Ils avaient été inséparables, ils s’étaient chamaillés, aimés, rassurés, consolés. Ils avaient beaucoup ri, parlé, mangé. Maxine avait été la pause, le moment de répit dont il avait eu besoin à un instant clé. Avant que ce ne soit plus assez, et qu’il ait besoin d’autre chose. La peur de l’engagement, la peur de, de nouveau, tout faire foirer. D’être incapable de tenir ses promesses, d’être incapable de rester. Tout ça avait fini par le faire partir, de la manière la moins glorieuse qui soit. Le grand chêne, pourtant si robuste, pourtant si fort, avait fini par flancher. Mais aujourd’hui, tout pouvait être différent. Aujourd’hui, il avait probablement retrouvé qui était son fils. Du moins, c’est ce que tout le monde semblait lui avoir raconté. Alors il n’avait plus besoin de fuir. Il avait comme cette envie de retrouver sa vie d’avant. De retrouver Maxine. Ses pensées naviguaient dans son esprit bien trop perturbé par les vapeurs d’alcool. Il ne pensait même plus à Tessa, à cette instant précis. Il était simplement heureux et apaisé d’être ici, avec Maxine, dans ses bras. « Il faut savoir s’oublier parfois. Sois là pour eux. Je …Moi je serais là pour toi … ». Leurs mains s’entremêlent, la chaleur de son corps toujours aussi proche de lui. Il ne dit rien, parce qu’il n’y a plus rien à dire. Parce qu’il est si bien ici. Il aurait voulu que ce moment ne s’arrête jamais. Qu’ils restent assis là, pour l’éternité. Que même la fin des temps ne viendrait pas les surprendre. Les souvenirs qu’il avait avec elle passaient en boucle dans sa tête, comme un caméscope qui passerait la même cassette des centaines et des centaines de fois. La fois où il l’avait emmenée en séjour surprise au fin fond du désert américain, la fois où ils s’étaient arrêtés pendre des glaces et que Kaden avait renversé l’entièreté de son cornet sur ses chaussures toutes neuves, la fois où ils avaient été à la piscine tous ensemble et qu’Andrew avait bien failli perdre son maillot de bain tout au fond du bassin. Et il y avait eu tous les autres moments, ceux où ils passaient un peu plus de temps que prévu le matin dans le lit ou dans la salle de bain. Il aurait voulu penser à autre chose, mais à cet instant présent, Andrew n’avait d’yeux que pour elle. « Les cicatrices nous permettent de ne pas oublier … Et les erreurs du passé de ne pas recommencer ». Cette phrase aurait dû le faire réagir. Il aurait dû comprendre, se méfier, se rendre compte que quelque chose n’allait pas dans son comportement. Qu’il n’aurait jamais dû venir ici et qu’il aurait mieux fait de rester au bar. Ou chez lui. Partout, sauf ici. Mais il n’avait pas été assez attentif pour voir tout ça, ou pire, il n’avait pas voulu comprendre.
 
Les deux ex-amoureux se rapprochent l’un de l’autre. Entrelacés et noués, comme les tiges d’une plante. Les deux n’avaient jamais été aussi éloignés, et pourtant, si proches. Il apprécie le contact si particulier de sa chemise en soie sur ses doigts, la pression de son front contre le sien, ses mèches de cheveux qui viennent lui chatouiller le creux des joues. « T’as intérêt ! Sinon je te les fais manger. Tu sais que je l’ai toujours …! Alors méfie toi !! ». Andrew ne peut s’empêcher de rire. Il apprécie qu’après tout ce qu’il a fait, elle arrive encore à le faire rire. Et ce qu’elle venait de dire ne l’étonnait guère. Maxine avait toujours un coup d’avance. Toujours prête à dégainer s’il y avait besoin. Pas étonnant qu’elle ait gardé ce fameux post-it, si jamais elle avait besoin de le ressortir un jour. « L’inverse m’aurait étonné…J’espère qu’au moins tu l’as mis dans un cadre ! ». Il n’imaginait que trop bien Maxine qui aurait affiché fièrement ce post-it, très probablement dans une cave avec des poupées vaudous à l’effigie d’Andrew tout autour. Elle l’aurait montré à chacun de ses invités, expliquant à quel point cet ex avec qui elle avait passé autant de temps avait été un parfait goujat. Et il n’aurait pu que leur donner raison, au final. « J'espère bien que tu penseras à moi ! J’aurai pu te laisser croupir dehors. Ça t’arrive souvent de te balader sous la pluie comme ça ? J’ai une piscine si tu veux ». Andrew sourit, mais il haussa les épaules malgré tout. Il n’avait pas envie de se souvenir de cette soirée passée au bar. De cette sortie sous la pluie. Il avait beaucoup trop ruminé. Et c’était beaucoup trop douloureux de manière générale. Il n’avait pas envie de reparler de Lawrence, qui était venue le chercher. Et il n’avait surtout pas envie de parler de Tessa. « Tu sais que j’aime toujours sortir au grand air quand j’ai besoin de m’aérer la tête ». Qu’il vente ou qu’il neige, que le soleil lui brûle la peau, s’il avait besoin de sortir, il y allait.
 
La discussion continua à dériver. Bonnie. Jax. Andrew ne savait plus trop où donner de la tête, il ne savait même plus si sa tête était capable de suivre, finalement. Et il ne put s’empêcher, une nouvelle fois, de revenir à ce temps d’avant. A ce que sa vie aurait été s’il était resté aux Etats-Unis. Ils auraient continué à acheter leurs glaces ensemble. A se promener dans le parc. A lire mille et un livres à tour de rôle et à en parler pendant des heures. A passer des heures à cuisiner, pour le plus grand bonheur de Kaden. Et puis ils auraient pu revenir ici, à Brisbane. Elle aurait rencontré Mia. Tout aurait été différent. Peut-être que de cette façon, son coeur et son âme se seraient reconstruits. Le puzzle aurait été complet. «  Je t’aurais suivi Andrew. Je t’aurais suivi et toujours soutenu dans tes recherches. Et nous serions probablement encore … Ensemble ». Les mots de Max’ eurent un écho particulier. Comme si cela l’avait touché au plus profond de lui-même, quelque part où il pensait que plus personne n’aurait accès. Une sorte de fourmillement au creux du ventre.  « Ce qui est fait et fait. Moi aussi je suis contente de te retrouver. Même si tu prends toute la place sur ce canapé ». Andrew sourit, emmitouflé sous le plaid avec Maxine. Elle propose alors de regarder les programmes de la nuit, comme ils avaient l’habitude de le faire quand l’un ou l’autre ne trouvait pas le sommeil. Elle parie sur la gazelle. Andrew secoue la tête, prenant une mine boudeuse. « N’importe quoi…Tu sais très bien que c’est le lion qui gagne à chaque fois… ». Il fixa l’écran, le regard flou, essayant de comprendre ce qu’il se passait malgré tout. La tête lui tournait légèrement, maintenant, il n’aurait su dire si c’était l’alcool ou tout ce que Maxine et lui avaient échangé jusque là. Peut-être les deux. « Je parie un restaurant que c’est le lion qui gagne ». Le deal était lancé, alors il scruta avec d’autant plus d’attention l’émission télévisée. Quelques instants plus tard, et la gazelle avait gagné.

Andrew cligna plusieurs fois des yeux, pour être certain d’avoir perdu. Il se tourna vers Maxine, là encore, la mine boudeuse. « T’as pas intérêt à choisir un restaurant qui coûte une fortune, Max’, je te préviens ! Je ne vis pas dans une villa, moi ! ». Il croisa les bras sur sa poitrine, fixant la télé avec un certain dégoût. « C’est toujours toi qui gagne, de toute façon, je suis sûre que tu es de mèche avec les programmes télé ». Il glissa une main sur son épaule pour lui donner une légère pichenette, s’attardant quelques instants pour savourer la chaleur de sa peau sur la sienne. Il la regarda longuement, sans rien dire. « Tu sais comment ça finissait, ces soirées là ? ». Il posait ça comme une question mais n’attendait pas vraiment la réponse. Elle savait très bien comment ça terminait. Ils se chamaillaient pendant de longues minutes, avant de se réconcilier. Soit devant un bon livre. Soit par des plaisirs un peu plus charnels qu’un simple amas de papiers. Les papillons qu’Andrew avait dans le ventre ne s’étaient pas tus, bien au contraire. Ils étaient eux aussi de mèche avec l’alcool, et semblaient prendre possession du corps et de l’esprit d’Andrew. Il approcha son visage un peu plus proche de celui de Maxine. Ses lèvres si proches de son cou. De sa bouche. Sans rien dire. Juste assez pour pouvoir respirer l’odeur de sa peau. Il attendait de voir sa réaction.

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyVen 12 Mar - 18:13

♛ If the world was ending

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C’était écrit quelque part … Si deux personnes sont faites pour être ensemble, elles se retrouvent. Peu importe les années et les tempêtes à traverser, elles se retrouvent envers et contre tous. Graver dans la roche, sur l’écorce d’un arbre, à l’encre de Chine ou bien dans nos mémoires, c’était écrit. Hamilton n’est pas le genre à croire à toutes ces conneries. Brute de pomme, elle croit que ce qu’elle voit. Et là c’est son ex complètement torché qui se pointe chez elle comme une fleur. Elle lui ouvre finalement la porte un peu par dépit mais pas par pitié. D’ailleurs elle n’hésite pas lui dire ce qu’elle pense de tout cela. Il a été nul et il le conçoit. Que se soit avec elle ou avec ses propres enfants. Andrew semble ouvert accepter ses erreurs et même à tenter de les réparer. Maxine accepte alors d’être là pour lui. Même si lui, il a fait le choix de ne plus l’être pour elle depuis un an déjà … « Il faut savoir s’oublier parfois… » C’est qu’elle s’applique à faire aussi pour lui. Ses mains viennent chercher les siennes. Leurs phalanges s’entremêlent naturellement. Des gestes qui reviennent, des souvenirs pleins la tête. Maxine se laisse aller contre lui pour retrouver un peu de cette enveloppe dans laquelle elle se sentait si bien. Elle prend une profonde aspiration. Elle voudrait se nicher des bras et qu’il la berce comme il le faisait avant. Les erreurs du passé ne doivent pas recommencer qu’elle lui souffle comme un avertissement. D’ailleurs, elle lui indique qu’elle a toujours ce petit bout de papier jaune qui l’a tend perturbée autrefois. Aujourd’hui elle arrive à en sourire.  « L’inverse m’aurait étonné…J’espère qu’au moins tu l’as mis dans un cadre ! ». Un sourire vient fendre ses lèvres. Andrew ne pensait pas si bien dire ! « Non seulement il est sous cadre, mais en plus il est sûr mon bureau au boulot. C’est genre de mantra pour me rappeler qu’il faut toujours s’accrocher. Parce que la vie peut-être chienne parfois. » C’est lui qui avait chien pour le coup. Elle s’interroge sur son escapade nocturne. Elle se doute bien que ce n’est pas juste un besoin de prendre l’air. Surtout sous cette pluie battante et avec tout cet alcool dans le sang. Mckullan avait déjà eu ses coups de blues du temps où ils étaient encore ensemble. Et en général il finissait toujours chez elle. À croire que les bonnes vieilles habitudes reviennent au galop. « Tu sais que j’aime toujours sortir au grand air quand j’ai besoin de m’aérer la tête » Elle glisse une main dans ses cheveux en souriant brièvement. « Je sais surtout flairer quand tu ne vas pas bien » Elle n’est pas dupe. Mais plutôt de le refaire sombrer en parlant de sujets sensibles, elle évoque Bonnie. Parce que Bonnie c’est son petit rayon de soleil. Et c’est son visage tout entier qui rayonne quand il parle de la petite. Maxine l’écoute attentivement. Elle répond favorablement à son invitation. C’était l’occasion pour eux de ce revoir tous les quatre. Ils pourraient partager une autre glace ou je ne sais quoi d’autres. L’important c’était d’être ensemble

Andrew se montre nostalgique en venant parler avec des si… des peut-être. Maxine est persuadée qu’ils seraient certainement encore ensemble à l’heure qu’il est. Il aurait aménagé avec eux dans cette villa. Et ils auraient formé une magnifique famille recomposée avec Bonnie. Car oui Bonnie avait sa place dans le foyer. Elle l’aurait élever comme sa fille. Au petit matin Kaden aurait embarqué la blondinette avec lui dans la chambre parentale et ça aurait fini en gros câlin collectif. Bonnie sauterait à pied joint sur le matelas en riant. Tout monde aurait ri aux éclats… Wally aurait même pu finir par l’apprécier ! Peut-être ... Avec des si tout est possible. Max vient s’emmitoufler sous le plaid avec lui. Elle propose qu’ils regardent leur super programme de nuit. Comme avant. Et elle mise tout sur la gazelle. « N’importe quoi…Tu sais très bien que c’est le lion qui gagne à chaque fois… ». Elle lève le menton pour croiser son regard et sourit d’un air amusé. Est-il toujours aussi mauvais perdant ? A l’époque, Andrew trouvait toujours le moyen de ne pas accepter sa défaite. Le lion était trop paresseux. La gazelle trop rapide. Un faux départ … « Je parie un restaurant que c’est le lion qui gagne » Elle tend la main pour conclure. « Deal »

Ils ont tous les deux les yeux rivés sur la télévision. La gazelle se prend un coup de patte sur la croupe. Max se crispe un peu. Le suspens est à son comble. Des restos, elle pouvait s’en payer des tas. Mais offert par Mckullan ça avait une saveur particulière. Un goût de victoire surtout. En parlant de victoire. La gazelle sautille fièrement dans les grandes herbes de la savane en laissant un lion tout essoufflé derrière elle. « YEESSSS » Qu’elle s’exclame en levant les deux poings en l’air. Max n’est pas du genre à cacher sa joie. « T’as pas intérêt à choisir un restaurant qui coûte une fortune, Max’, je te préviens ! Je ne vis pas dans une villa, moi ! » Elle se met à rire franchement. Au son de sa voix elle sentait sa déception. C’était encore plus jouissif. « Compte pas sur moi pour choisir un Macdo ! Je suis sympa je te laisse choisir. Surprends moi Mckullan » Il est doué pour les surprises. Et il n’a pas besoin de s’appeler Rothschild pour lui faire plaisir. Bien au contraire. Maxine s’est apprécié les choses simples. Comme une glace au parc par exemple. « C’est toujours toi qui gagnes, de toute façon, je suis sûre que tu es de mèche avec les programmes télé » Elle sent son bras s’enrouler à sa taille. Dans premier temps ça la surprend un peu. Puis elle apprécie ce petit rapprochement. D’ailleurs elle se cale un peu plus contre lui tout en ayant un large sourire sur ses lèvres. « Non, je suis juste une très bonne physionomiste. J’ai tout de suite vue que ton lion était à la ramasse. Alors que ma gazelle elle !!! » Maxine le regarde avec des yeux provocateurs histoire de le narguer. Le brun la bouscule alors pour la taquiner, de suite elle grimace en souriant davantage. « Tu sais comment ça finissait, ces soirées-là ? ». Ça, elle ne l’avait pas vu venir. Hamilton plisse légèrement les yeux pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Elle savait très bien comment ça se terminer ce genre de soirée. Ils se chamaillaient comme deux gamins et Max’ ne se privait pas pour le provoquer jusqu’à ce qu’il craque. Ou au contraire, c’est lui qui avait les mains baladeuses, et c’est elle qui ne résistait pas sous le poids de ses caresses. Ils étaient rarement sages ça c’est sûr. Le visage d’Andrew s’incline de plus en plus vers elle. Au lieu de fuir comme sa vaillante gazelle, Hamilton se fige totalement. Il est si proche que son souffle vient se mélanger au sien. Ses yeux se ferment sous cette vague de chaleur agréable. Maxine est clairement en train de flancher. Son odeur l’envoûte. Son palpitant s’accélère. Ses lèvres sont si proches qu’elle peut presque les sentir. Depuis son départ aucun homme n’a eu le privilège de l’embrasser. Pourtant elle semble prête à lui laisser sa chance une seconde fois. Sa main glisse sur la soie de sa nuisette pour aller rejoindre celle d’Andrew et entrelacer ses doigts aux siens. Une manière de lui dire qu’elle était consentante pour ce qui était sur le point d'arriver.


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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyMar 16 Mar - 19:56

IF THE WORLD WAS ENDING


Nuit du 30 au 31 janvier, beaucoup trop tard pour une visite surprise…

You weren't down for forever and it's fine, we weren't meant for each other and it's fine. But if the world was ending, you’d come over, right? You'd come over and you'd stay the night ? Would you love me for the hell of it? All our fears would be irrelevant. If the world was ending, you’d come over, right ? The sky'd be falling and I'd hold you tight. And there wouldn't be a reason why, we would even have to say goodbye. If the world was ending


« Non seulement il est sous cadre, mais en plus il est sûr mon bureau au boulot. C’est genre de mantra pour me rappeler qu’il faut toujours s’accrocher. Parce que la vie peut-être chienne parfois ». Andrew secoua doucement la tête en riant. C’était du Maxine tout craché, et il ne savait pas pourquoi, mais il aurait dû y penser quand il avait fait ce vulgaire post-it sur son frigo, le jour où il était parti. Il aurait dû savoir qu’elle allait l’afficher quelque part et que ça en ferait sa force. Parce qu’elle était comme ça, Max’. Elle s’arrangeait toujours s’emparer de la moindre contre-venue et en sortir grandie. Andrew aurait peut-être dû prendre exemple sur elle. Plutôt que de chercher à fuir, en permanence. A noyer son chagrin dans l’alcool ou dans les bras de quelqu’un, parce que c’était souvent ce qui lui permettait de se vider la tête. Les mots se mélangeaient dans son esprit, les souvenirs aussi. Ils se bousculaient les uns aux autres, comme une tempête qui aurait tout ravagé là-haut. Le contact de sa peau et le froissement si singulier de la soie de sa nuisette le ramènent loin, bien trop loin. Leur première vraie soirée ensemble, après avoir passé des heures à fouiller des boîtes à archives, des sites web, les yeux rouges à force d'avoir scruté autant de documents pendant de si longues heures. C’était la première fois qu’Andrew avait craqué devant Maxine. La première fois qu’elle l’avait pris dans ses bras pour le consoler. La première fois qu’il avait apprécié la serrer si fort contre lui, sentir les moindres aspérités du tissu des vêtements qu’elle portait ce jour, la senteur si particulière de sa peau, son parfum. Ils étaient restés longtemps enlacés, entrelacés, noués l’un à l’autre, comme si leurs destins avaient été scellés par ce moment. Il ne savait pas vraiment combien de temps il avait passé au creux de ses bras. Des minutes, des heures, peut-être. Il s’était senti bien. Apaisé. Et c’était encore le cas aujourd’hui. Max avait cet effet sur lui. Comme la caresse du vent, comme le bruit dans les arbres. Un effet presque thérapeutique. Il n’avait rien fait de particulier, après cette soirée là. Ils avaient commandé à manger - un restaurant chinois, si Andrew se souvenait bien - avant de s’installer devant la télé avec leurs repas. Ils s’étaient endormis l’un à côté de l’autre, épuisés par leur journée. Et ils ne s’étaient plus quittés par la suite.

Jusqu’à ce que ce soit lui qui parte. Parce que c’était toujours lui qui partait, au final. Toujours lui qui foutait tout en l’air. Qui brisait des vies, des coeurs. Alors il ne savait plus vraiment quoi penser de ses retrouvailles avec Maxine. Il était perdu quelque part entre les méandres de l’alcool et les vieux souvenirs d’un homme qui n’était plus si jeune et qui commençait à se poser de sérieuses questions sur sa vie, son futur. Son état perturbé ne va pas en s’améliorant quand Maxine lui propose leur activité favorite, quand ils n’arrivaient pas à dormir, quand ils étaient trop occupés à ruminer des milliards de pensées, à s’inquiéter pour d’autres qu’eux-même. Les fameux programmes de nuit.  Il savant pertinemment qu’il allait perdre, parce qu’il perdait tout le temps. C’était comme ça, c’était inscrit quelque part dans les astres ou sur une vieille table en pierre. Mais il eut quand même l’excellente bonne idée de proposer un restaurant si elle gagnait. Pour fêter leurs retrouvailles. A leurs anciennes histoires.

« Compte pas sur moi pour choisir un Macdo ! Je suis sympa je te laisse choisir. Surprends moi Mckullan ». Andrew secoue la tête, faisant mine d’être blasé par les exigences de Maxine. Elle a toujours aimé dîner dans des beaux endroits, même si elle ne disait jamais non à un fast-food de temps en temps. Andrew savait exactement où il allait l’emmener. Un de ses restaurants préférés à Brisbane. Ce n’était sûrement pas l’un des plus chics, mais il adorait l’ambiance qui y régnait et il était sûr que ça plairait à Max aussi. Une pensée fugace lui traversa l’esprit : tant qu’ils étaient tous les deux, à ce dîner, ça irait très bien. Ça aurait tout aussi bien pu se passer sur une serviette de plage, avec des vieux sandwichs triangles, que dans un restaurant quatre étoiles, qu’ils auraient tous les deux été satisfaits, il en était certain. Ils avaient toujours su se satisfaire de ce qui venait, capable de dormir dans un très bel hôtel comme dans une tente lors de leurs escapades. A cet instant, en regardant les yeux pétillants de Maxine, Andrew eut la dure réalisation que tous ces moments lui manquaient. Il était certain qu’il ne retrouverait jamais la connexion qu’il avait eue avec Maxine avec qui que ce soit d’autre. Leur relation avait été si particulière, elle l’avait touché au plus profond de lui-même. Max avait été là pour lui aux moments où il n’était plus que l’ombre de lui-même. Et elle avait su redonner des couleurs à sa vie lorsqu’elle celle-ci n’était plus qu’un vieux film muet en noir et blanc. Assis tout contre elle, il sait pertinemment comment cette soirée va finir. Et il sait que Maxine le sait aussi. Peut-être qu’il le savait déjà un peu en prenant le taxi jusque ici. Peut-être que c’était enfoui quelque part tout au fond de son coeur. Même s’il avait l’esprit légèrement embrumé par les vapeurs d’alcool, il avait pris volontairement le risque. L’espace d’un instant, les doigts glissant sur la chemise de soie de Maxine, il avait l’impression que tout avait conduit à ce moment là. Il s’approche un peu plus d’elle, glissant à la fois sa main et son corps contre elle. Il ne dit rien, il n’y a rien besoin de dire. En l’espace de quelques secondes, il vient déposer ses lèvres contre celle de Maxine. Explosion de souvenirs, de sensations, d’odeurs. Le goût de l’interdit. Sa main libre glisse le long de sa nuque, appréciant la douceur de sa peau, les frissons qui parcourent son cou et les cheveux qui viennent balayer ses doigts. Il accentue quelques instants son baiser, sa langue venant goûter au plaisir sucré - et légèrement caféiné - des lèvres de Maxine.

L’instant aurait sûrement pu durer des heures. Des jours. Des années. Peut-être qu’ils auraient pu rester ici, se terrer dans la villa, partir à l’autre bout du monde et que personne n’en aurait jamais rien su. Mais la vibration insistante du téléphone dans la poche du vieux McKullan le ramener durement à la réalité. Il s’écarta doucement de Maxine, marmonnant une vieille excuse dans sa barbe. Il glissa légèrement le téléphone dans sa poche, suffisamment pour qu’il puisse lire le nom de la personne qui l’appelait, mais pas assez pour que Maxine puisse voir qui c’était. Tess’. Fuck. Lire son nom lui fait presque l’effet d’un électrochoc. L’alcool semblait avoir disparu de ses veines, subitement. Il s’écarta un peu plus du canapé, frottant son visage de ses deux mains. Qu’est-ce qu’il foutait là ? Qu’est-ce qu’il avait fait, au juste ? A quoi il avait pensé ? Qu’est-ce qu’il était con, bordeL « Je dois y aller, Max’… ». Il aurait dû dire que ça avait été une mauvaise idée de venir ici, qu’il n’aurait jamais dû l’embrasser, que c’était l’alcool et les souvenirs qui avaient agi à sa place. Mentionner Tess’. Mais il ne dit rien de tout ça. « C’est Bonnie, elle est malade, elle me réclame depuis deux heures…». Il devait être trois ou quatre heures du matin, ça n’avait pas de sens. Mais encore une fois, c’était plus simple pour lui de fuir. Fuir, fuir, fuir, encore et toujours. Il se leva du canapé, vérifiant qu’il n’avait rien oublié, le pas encore un peu titubant. « Merci pour le café ». Il lui lâcha un petit sourire, glissant sa main contre la sienne une dernière fois. Il aurait dû dire autre chose, qu’ils n’auraient jamais dû se revoir, que ce n’était plus leur moment, que tout ça c’était du passé. « Garde ton téléphone pas loin, je te dois toujours un restaurant ». Et le vieux tourna les talons, essayant de retrouver la porte d’entrée. What have you done ?

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Message(#)If the world was ending x Maxine #2 EmptyLun 22 Mar - 0:51

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C’est fou comme les habitudes peuvent revenir au galop si vite. Max à l’impression qu’Andrew n’a jamais foutu le camp. Ils se comportent limite comme le couple qu’ils étaient à l’époque. Complices et intimes, ils s’autorisent un rapprochement tout juste assumé. Maxine n’avait pas d'arrières-pensées. Et même si tel était le cas, elle est adulte et responsable pour assumer ses actes. Parfaitement libre depuis leur rupture, s’il devait se passer quelque chose entre eux ce soir ça ne serait pas dramatique. Ce n’est un secret personne, Hamilton craque toujours pour le vieux Mckullan. Il est son talon d’Achille. Elle est forte mais face à lui elle devient vite fragile et naïve. La preuve, elle l’avait laissé entrer alors qu’il était imbibé d’alcool. Ils arrivent même à rire de ce post-it alors qu’elle lui aurait fait manger il y a un an de cela. Maxine avait eu l’audace de l’encadré pour ne jamais oublier. Pourtant c’est ce qu’elle avait l’air de faire magnifiquement bien ce soir. L’ardoise semblait s’effacer. Un nouveau départ ? En attendant ils sont l’un contre l’autre à savourer mutuellement se semblant d’étreinte sous le regard insistant du félin. Sa queue tape nerveusement contre le sofa dans lequel il a pris place. Tout cela ne semblait ne pas lui convenir. Mais la maîtresse des lieux était trop aborder par le charme du brun pour prendre en compte les signaux de son chat.

Ils reprennent leurs bonnes vieilles habitudes. Ce documentaire animal qu’ils prenaient plaisir à regarder. Ce soir ils réitèrent l’expérience avec amusement. Non pas qu’ils soient passionnés par la faune. Mais ce petit jeu sans sérieux les amusait. Elle parie sur la gazelle et lui sur le lion. En vérité ils avaient autant de chance de gagner l’un que l’autre. C’est ce qui rendait ce jeu plus attrayant. C’est Hamilton qui gagne au grand désespoir du brun. Il allait en entendre parler encore longtemps. Fière, elle se pavane presque sous ses yeux. Andrew doit lui payer un resto, c’est le deal. Elle est sympa, elle lui laisse la possibilité de choisir. Son but n’étant pas de le ruiner. Mais juste de passer un bon moment, ensemble … Ça n’avait pas de prix. Elle savait se contenter de peu du moment qu’elle était avec lui. La télévision vient combler ce silence qui s’installe. La main d’Andrew glisse sur sa soie. Max perd le fil. Incapable de le repousser, elle le laisse faire sans lâcher son regard. Sa main vient se joindre la sienne. Leurs phalanges s’entremêlent pour une meilleure connexion. C’est évident et pourtant, elle n’ose y croire jusqu’à ce qu’elle sente la chaleur de ses lèvres sur les siennes. Une sensation qu’elle avait presque oublié. De suite elle vient appuyer un peu plus sa bouche pour répondre à ce baiser qu’elle avait tant espérer. Sa langue s’enroule à la sienne pour une danse délicieuse. Ses doigts effleurent sa barbe pour une caresse. Maxine sent son palpitant s’emballer sous la chaleur de ses mains. Elle relève légèrement la tête pour un échange plus fougueux. C’est bon, infiniment agréable. Les souvenirs reviennent. Il aurait pu se passer tellement de choses sur ce canapé. Enfin ça s’était avant qu’Andrew y mette un terme. Il s’écarte pour jeter un oeil à son téléphone. Maxine le regarde d’un air suspicieux. « Je dois y aller, Max’… » Est-ce qu’il regrette ? Elle fronce légèrement les sourcils puis se redresse en se frottant la nuque « C’est Bonnie, elle est malade, elle me réclame depuis deux heures…» Elle le savait proche de la petite. Mais ce genre d’obligation de faisait par parti de ses fonctions. Admettons. « Rien de grave j'espère ? » Maxine a envie de lui accorder sa confiance. Il avait changé après tout. Pourquoi douter ? « Merci pour le café » Au contact de sa main elle sourit brièvement. Un peu perdu parce qu’il vient de se passer. Tout semble aller beaucoup trop vite. Déjà il pense à partir. Il donnerait presque la sensation de fuir. Encore. « T’es sûr que ça va ? » Elle commence à en douter. Mais Andrew se lève pour se diriger vers la porte par laquelle il est entré. « Garde ton téléphone pas loin, je te dois toujours un restaurant ». A son tour elle se lève pour l’accompagner. « Tu veux que je t’appel un taxi ? » Andrew semble déterminé à partir le plus vite possible d’ici. Quitte à rentrer à pied. Leur baiser semble bien loin. C’est tout juste s’ils osent se regarder. Elle le laisse braver la pluie, décontenancée. « Embrasse Bonnie pour moi … » souffle t-elle. Déçue par la tournure que ça prend. Elle retourne à l’intérieur. Elle se dirige dans le salon pour récupérer les deux tasses. La flemme de les mettre dans le lave-vaisselle, Elles finissent dans le fond de lévier. Max les regarde avec nostalgie. Puis elle retourne finir sa nuit. C’est ce qui lui rester de mieux à faire. Dormir et essayer de ne pas ruminer sur tout ça. Ils vont se revoir. Partager ce repas ensemble et qui sait, s’embrasser de nouveau ? La petite Bonnie ira mieux d’ici là. Qu'elle naïve tu fais Hamilton ! L’amour rend aveugle et bête.


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