| | | (#)Dim 7 Mar - 7:30 | |
| chad & hassan right in the wayAll of my friends they are scattered random patterns, random moments, bring us close, bring us close. And as for me I'm by the sea with strangers who think they really know me the most, but it's not even close. I need some answers, answers for why do we have to lead different lives ? Me and my friends are losing touch and all we share in common is that we don't talk enough. ☆☆☆ Rarement depuis qu’il en possédait un Hassan avait-il aussi fréquemment scruté l’écran de son téléphone portable que lors de ces trois derniers jours. Et ils étaient au vingt-et-unième siècle, cela n’était pas peu dire pour quelqu’un qui, au bas mot, possédait un mobile depuis une décennie et demi, peut-être même deux. L'avant-veille, la mort dans l'âme, le brun avait placardé des affichettes avec ses coordonnées et une photo de Spike, son berger allemand, introuvable depuis leur balade du soir un jour encore avant. Effrayé par les pétards qu’une bande de garnements avaient fait claquer près de la voie ferrée, l’animal avait tiré si fort sur sa laisse que pris par surprise son maître n’était pas parvenu à le retenir – et le temps qu’il ne reprenne ses esprits, le chien avait filé. La main fermement resserrée sur la laisse de Bandit, son autre chien, Hassan avait appelé, cherché, arpenté le quartier en long et en large à pieds, puis en voiture après être retourné déposer Bandit à la maison … Mais sans succès. Aux premières heures du matin il avait fini par renoncer, gageant que Spike avait dû trouver refuge dans un coin pour la nuit et qu’il le retrouverait une fois le jour levé. Une partie de lui s’attendait même à voir son animal revenir gratter à la porte lui-même, mais il n’en avait rien été et lorsqu'Hassan avait téléphone au vétérinaire à l’ouverture en espérant que quelqu’un y aurait ramené l'animal il avait fait chou blanc également. Son inquiétude après cela n’avait pas cessé de croître, les scénarios catastrophe se bousculant dans son esprit aussi vite que l’impression d’être le pire maître de l’univers – au moins. Il s’imaginait tour à tour Spike blessé dans un buisson, revendu par Dieu savait qui et Dieu savait où, renversé par une voiture … De quoi l’empêcher de fermer l’œil et se sentir à peine consolé par le fait qu'au moins, Bandit était toujours là, lui. Outre les affichettes le brun avait bien entendu bombardé les groupes Facebook et autres pages Instagram de photos de son berger allemand, dans l’espoir que quelqu’un lui mette la main dessus et le ramène à bon port, et dès lors la moindre vibration de son téléphone portable l’avait fait se jeter dessus presque comme un mort de faim. Cela pouvait sembler un peu excessif, mais c’était sous-estimer l’attachement qu'avait développé Hassan pour ses animaux, lui qui pourtant n’en avait jamais eu avant d’adopter Spike lorsque celui-ci n’était encore qu’un chiot. Ce chien ce n’était pas simplement son animal de compagnie, il avait été son rempart contre la solitude durant sa convalescence, il l’avait aidé à se relever cahin-caha de sa dépression, l’avait forcé à mettre le nez dehors dans ses mauvais jours et l’avait accueilli en aboyant joyeusement dans ses jours meilleurs. Spike était une constante de son quotidien depuis presque six ans désormais, et d’en être soudainement privé le faisait se sentir plus démuni que ne serait capable de le comprendre quiconque ne possédait pas d’animal lui-même. Pour cette raison, il avait littéralement sauté au plafond lorsqu’en fin d’après-midi un SMS émanant d’un numéro inconnu lui avait annoncé avoir retrouvé l’animal errant à la sortie de Logan City, photo à l’appui afin qu'Hassan puisse confirmer que le chien retrouvé était bel et bien le sien. Et la surprise, finalement, était venue du fait que celui qui avait mis la main sur Spike ne vivait qu’à quelques numéros seulement de chez lui … Mais aussi du fait qu’il ne s’agissait pas d’un inconnu. Coincé à l’université pour encore deux heures de cours, Hassan avait eu toute la peine du monde à tenir en place avant que ne sonne enfin le moment de rentrer chez lui. Slalomant entre les voitures, il avait rarement effectué le trajet entre l’université et chez lui en si peu de temps, et prenant tout juste le temps de garer sa moto dans l’allée et de déposer ses affaires, il avait adressé une rapide caresse à Bandit et pris à pieds le chemin jusqu’à chez Chad – car c’était bien chez son ancien camarade d’université que son fugueur à quatre pattes attendait d’être récupéré. À peine avait-il d’ailleurs sonné que les aboiements de Spike de l’autre côté de la porte avaient donné le ton, et la porte à peine ouverte Hassan avait tout juste eu le temps de poser un genou à terre pour éviter à l’animal et son enthousiasme de le faire tomber à la renverse. « Ne me refais jamais jamais ça, espèce d’idiot. » Il n’avait ni la tête ni le cœur à être fâché, trop heureux et soulagé qu’il était de retrouver son colocataire à quatre pattes, et ignorant son poil emmêlé et la vague odeur de poubelle qui s’en dégageait et trahissait les trois jours qu’il venait de passer à jouer les chiens des rues, Hassan avait serré son fidèle compagnon dans ses bras encore quelques instants avant de reprendre ses esprits. « Merci beaucoup. Je l’ai vraiment cherché partout, je ne sais pas comment te remercier. » Se remettant debout, Spike remuant frénétiquement la queue avec la visible intention de ne plus le lâcher d’une semelle, le brun avait tendu une main vers Chad pour serrer la sienne. « J’espère qu’il ne t’a pas fait tourner en bourrique en attendant que j’arrive. »
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| | | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny
Harper#1 • Mo#1 • Jayden#2 • Tony#2 • Ezra#2 • James#1 • Harper & Judy
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- Spoiler:
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TAYLOR BROTHERS
CHASEY - If our love is wrong, then I don't ever want to be right.
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AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Mar 16 Mar - 19:49 | |
| La vie envoyait parfois des signaux qu’on décidait d’interpréter comme bon semblait. Quand le berger allemand qui avait entretenu toutes les discussions du quartier avait croisé sa route, Chad avait d’abord cru à un mirage. À chaque foulée depuis 2 jours le regard implorant du chien, placardé à tous les coins de rue, sur chaque surface hospitalière ou non, avait attiré son regard compatissant, jusqu’à s’imprimer sur sa rétine. A bonne distance, Chad avait dévissé les écouteurs de ses oreilles, secoué la tête, puis ralenti le rythme de son jogging pour s’approcher sans effaroucher l’animal, qu’une nuit d’errance avait certainement déboussolé. L’idée d’adopter un chien avait fait son chemin depuis plusieurs semaines déjà, au moment précis où sa réconciliation avec Kelly avait permis à Tobey le beagle, l’unique être qui leur avait donné un aperçu d’une vie de parents, de revenir tout guilleret dans la sienne. Avec précaution, Chad s’était avancé, laissant plusieurs mètres de sécurité et de courtoisie entre lui et le chien, avant de s’accroupir un peu fébrilement, craignant que sa carrure et son odeur étrangers aux yeux et à la truffe de l’animal ne l’effraie. La laisse traînait au sol, amochée par sa fuite accidentelle, témoin de vicissitudes qu’il ne pourrait jamais conter avec certitude. Chad ne pouvait qu’imaginer l’état d’inquiétude dans lequel son maître avait été plongé depuis deux jours. Une fois assez proche, il empoigna délicatement la laisse d’une main et tendit l’autre d’un geste bienveillant mais prudent. Le regard hagard du chien sembla s’apaiser aussitôt, et en se figeant il consentit à une caresse de consolation. La course attendrait. Extirpant son téléphone de sa poche, Chad avait averti Hassan de son heureuse trouvaille, s’efforçant de rassurer son voisin du mieux qu’il pouvait malgré la fatalité d’une distance qui les séparait encore. Au rythme de Spike, d’abord craintif, puis de plus en plus hardi à mesure que le quartier lui redevenait familier, Chad avait regagné sa maison, et peut-être bien annulé un cours qu’il devait dispenser au passage, afin de s’assurer d’être présent au retour d’Hassan, dont l’impatience n’était plus secrète. Le temps fila à toute vitesse. Spike s’était déridé, et avait exploré et flairé les moindres recoins de la maison sous l’œil toujours attentif de Chad. La sonnerie avait achevé de l’exciter, et il accourut en galopant jusqu’à la porte, battant l’air frénétiquement de sa queue. La présence de son maître de l’autre côté de la porte n’était pas plus un mystère pour lui que pour Chad. Ce dernier s’empressa d’ouvrir, cédant rapidement sa place à l’agitation envahissante de Spike, que les bras rassérénés de son maître avaient déjà accueilli. Un peu en retrait, Chad assista en silence aux retrouvailles, à la fois penaud et attendri par l’attachement manifeste des deux protagonistes. Hassan se releva après un instant privilégié avec son chien, la main tendue après quelques remerciements de convenance. « C’est tout naturel, t’as pas à me remercier. J’ose même pas imaginer l’état dans lequel j’aurais été à ta place. Tu veux rentrer cinq minutes ? C’est tout ce que tu me dois. » dit-il avec un sourire affable. Hassan lui devait d’autant moins qu’il avait appris son implication dans la garde de Tobey, à une période où il n’était pas dans les bons papiers de Kelly pour avoir ce privilège. « Il a été adorable compte tenu des circonstances. Tellement bien élevé qu’il n’a même pas piétiné les bougainvilliers du jardin. » En parfait hôte, Chad s’avança naturellement vers l’îlot central. « Je te sers un truc ? Kelly m’a dit que tu avais gardé Tobey pendant sa participation à Race of Australia. Entre nous c’est plutôt moi qui devrais être reconnaissant. » Si Kelly avait préféré hériter du chien que de la maison, il n’en demeurait pas moins leur bébé à tous les deux. |
| | | | (#)Ven 23 Avr - 20:41 | |
| La seule trace qui subsistait de la fugue de son berger allemand était la marque de brûlure qu’Hassan possédait à l’intérieur de la main droite, et que lui avait laissé la laisse de Spike lorsqu’il n’avait pas su la retenir. Un brin désagréable, mais rien de comparable avec la sensation d’être le pire des propriétaires de chiens pour avoir laissé le sien s’échapper aussi bêtement. L’animal n’était pourtant pas particulièrement fuyard, habitué durant la première année de sa vie à vivre en appartement et sortir principalement tenu en laisse, Spike était plutôt du genre à toujours traîner dans les pattes de son maître et avait une confiance aveugle en l’être humain … Tout le contraire de l’autre chien d’Hassan, peureux comme tout et méfiant de tout ce dont il ne connaissait ni le son ni l’odeur, indéniablement marqué par les négligences de ses précédents propriétaires. Bandit aurait bien pu se cacher dans un buisson et y rester des jours à attendre d’être moins effrayé de tout, mais Spike, Spike, il se serait jeté sur le premier humain un peu engageant qui aurait croisé sa route et tout le monde dans le quartier avait forcément vu les affiches indiquant qu’il était recherché … Alors trois jours c’était une éternité quand on s’attendait au pire, et le soulagement d’Hassan lorsque son fugueur de chien avait déboulé du pas de la porte pour venir lui sauter dessus et lui faire la fête était à la hauteur de l’inquiétude qu’il avait nourri à son sujet durant les presque soixante-douze heures de leur séparation. L’émotion des retrouvailles passée néanmoins, il convenait de rendre à César ce qui était à César et les lauriers de cette réunion à celui qui l’avait rendue possible, et Hassan avait chaleureusement remercié Chad pour avoir à la fois mis la main sur Spike et pris la peine de s’inquiéter de le rendre à son propriétaire. « C’est tout naturel, t’as pas à me remercier. J’ose même pas imaginer l’état dans lequel j’aurais été à ta place. Tu veux rentrer cinq minutes ? C’est tout ce que tu me dois. » Il avait d’abord eu le goût de refuser, estimant que Chad en avait déjà suffisamment fait et ne souhaitant pas l’importuner plus que de raison, mais gageant aussi que le blond n’aurait pas proposé si tel avait été le cas il avait accepté d’un hochement de tête, se notant mentalement de ne pas dépasser les cinq minutes évoquées pour ne pas abuser du temps et de l’hospitalité de son ancien camarade. « Il a été adorable compte tenu des circonstances. » lui avait en tout cas assuré Chad lorsqu’Hassan s’était inquiété du possible cirque qu’aurait pu causer Spike en son absence. « Tellement bien élevé qu’il n’a même pas piétiné les bougainvilliers du jardin. » Laissant échapper un léger rire tout en suivant le sportif à l’intérieur, le berger allemand dans son sillage, Hassan avait plaisanté « Tu n’imagines pas le temps qu’il a fallu pour lui apprendre à ne pas manger les plates-bandes. » Plus qu’il n’en avait fallu pour lui apprendre à ne pas lever la patte dessus, ironiquement. Suivant son hôte jusqu’à la cuisine, l’amateur de décoration qui sommeillait en lui n’avait pas su s’empêcher une inspection furtive des lieux, se demandant quelle part des choix en la matière revenait à Kelly et quelle part était l’unique fait du blond. L’ex-femme de ce dernier n’avait d’ailleurs pas manqué de se frayer un chemin jusque dans la conversation tandis qu’il reprenait « Je te sers un truc ? Kelly m’a dit que tu avais gardé Tobey pendant sa participation à Race of Australia. Entre nous c’est plutôt moi qui devrais être reconnaissant. » et les lèvres pincées par une pointe de malaise le brun avait bafouillé un « Ouais, je … Elle a dû penser que ce serait plus pratique. Comme j’étais juste à côté … » Ce qui bien sûr n’avait aucun sens, l’ancienne maison de ses maîtres ayant force d’environnement connu dans lequel le Beagle aurait été d’autant plus à son aise, mais ne souhaitant pas que Chad s’imagine que son ex-épouse avait divulgué leur fâcherie aux quatre vents il ne savait pas par quelle autre excuse justifier le choix de Kelly concernant la garde de Tobey. « Je veux bien un thé, si tu en as. Sinon un verre d’eau ça sera très bien. » Saisir l’autre perche pour changer de sujet, c’était finalement tout ce qu’Hassan avait trouvé. A ses pieds Spike ne cessait de faire des allers retours impatients, il allait finir par leur donner le tournis, et d’une main le brun tentait de focaliser son attention pour le forcer à revenir au calme. « Attends que les mamies du quartier apprennent que c’est toi qui l’a retrouvé, tu vas être leur nouveau héros. » s’était-il amusé en relevant les yeux vers Chad. Et parlant de héros « Tu es toujours chez les pompiers ? » Le bruit avait couru dans le voisinage que les forts incendies de l’été précédent lui avaient valu une grosse frayeur, dont il semblait visiblement s’être remis depuis.
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AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Mar 4 Mai - 15:21 | |
| Décliner son invitation n'était de toute façon pas une option, comme en témoignait la porte qu'il avait laissée grande ouverte derrière lui. Connaissant Kelly, Hassan avait déjà enduré une hospitalité plus résolue et engageante que la sienne. Il avait donc accepté par politesse, et peut-être aussi par obligeance, de le suivre jusqu'à l'îlot de la cuisine, Spike traînant toujours fébrilement dans ses pattes. Le crépitement nerveux des griffes sur le carrelage était un son familier, agréable à ses oreilles habituées au silence, et lui rappelait inévitablement les souvenirs heureux de la famille qu'ils avaient autrefois formée avec Kelly. Le petit Tobey resterait jusqu'à la fin le vestige d'un mariage qu'ils avaient chéri du mieux qu'ils pouvaient. « Oh crois-moi j'imagine très bien. Tobey a l'air d'un ange, mais c'est surtout qu'il a eu des maîtres psychorigides. » plaisanta-t-il, laissant à Hassan la liberté d'analyser par lui-même le soin qu'il accordait à la propreté et aux choses organisées. Si on pouvait emménager à Logan City sans aucune propension au commérage, on finissait par la force des choses par porter, même inconsciemment, un œil curieux aux petits détails de la vie des autres. Discret, Hassan n'échappait pas à la règle, et essayait très certainement de faire la part entre l'héritage de son mariage et les quelques ajustements de sa vie de divorcé. « Je pense justement à adopter un chien en ce moment, mais j'ai peur de manquer de temps. Je sais pas comment tu fais avec deux. » avait-il confié, sans savoir véritablement s'il l'avait fait pour s'en dissuader, ou au contraire s'il l'entendait comme une lointaine promesse. Après réflexion, c'était un projet qu'il n'avait jamais formulé tout haut, et le fait de l'exprimer semblait soudain lui donner toute sa consistance. Chad n'avait pas voulu paraître jaloux, pourtant la gêne d'Hassan – qui était d'ordinaire son lot – l'obligea à repenser à la manière dont il avait invoqué le nom de Kelly. Non, décidément il avait eu l'air très courtois, et la réaction de son invité était moins prévisible que suspecte. « Pas de rancune. » avait-il jugé bon de préciser. « Pour être honnête, on n'était pas vraiment en bons termes Kelly et moi avant son départ pour l'aventure. Toutes les raisons de se parler étaient bonnes à éviter, donc je suis pas étonné de ne pas avoir été son premier choix pour la garde du chien.. même si ça m'aurait évidemment fait plaisir. » Voilà qui aurait de quoi dissiper le malaise qu'il avait senti poindre pour une raison obscure. Hassan n'avait certainement pas à se justifier d'avoir été le voisin favori de Kelly à une époque où lui-même avait méticuleusement orchestré ses sorties, dans l'unique but de la croiser le moins possible. « Bien-sûr que j'ai du thé, tu sais à qui tu as affaire ? » avait-il charrié. Comme le vin, le thé était une institution pour l'ancien couple. Une boisson qu'on réservait aux moments intimes et chaleureux, et qui accompagnait souvent les plus délicieux desserts de Kelly. D'une main il attrapa la bouilloire, et de l'autre dénicha la théière en fonte qui s'égouttait encore près de l'évier. « J'ai hâte. Tu sais, je soupçonne la voisine du 35 d'avoir délibérément fait grimper son chat à l'arbre pour avoir une bonne raison de taper à ma porte. » avoua-t-il modestement. Chad aurait beau se défendre de toujours vouloir faire l'unanimité, que ce soit dans sa famille, dans le cadre professionnel ou même dans une pièce remplie d'étrangers, une grande partie de lui adorait les attentions vaniteuses qui flattaient son ego. « Oui toujours, et autant te dire que j'ai eu ma dose d'héroïsme l'an dernier. Mais on connaît tous les risques, et ça m'empêche pas d'adorer ce que je fais. » Il remplit la bouilloire d'eau et s'adossa au plan de travail pendant qu'elle s'activait bruyamment. « Mais toi alors quoi de nouveau ? J'ai entendu dire que tu avais eu une promotion. Me demande pas comment je l'ai su ni par qui, tu sais comme les gens aiment parler dans le quartier. » |
| | | | (#)Mar 29 Juin - 22:09 | |
| « Oh crois-moi j'imagine très bien. Tobey a l'air d'un ange, mais c'est surtout qu'il a eu des maîtres psychorigides. » À bien y réfléchir, Hassan ne se souvenait en effet pas d’avoir déjà entendu Kelly élever la voix contre son Beagle, tant devant témoin que depuis l’autre côté de la clôture qui séparait leurs jardins … Mais en réalité il n’avait pas non plus souvenir d’avoir déjà entendu Kelly élever la voix tout court, alors cela voulait tout et rien dire. « Je pense justement à adopter un chien en ce moment, mais j'ai peur de manquer de temps. Je sais pas comment tu fais avec deux. » avait en tout cas repris l’ancien époux de la brune, et dodelinant la tête comme pour nuancer la difficulté que cela représentait – à ses yeux – l’enseignant avait répondu « Spike s’ennuie moins en mon absence depuis qu’ils sont deux, justement. Mais en dehors du boulot je suis presque toujours chez moi ou en balade avec eux, et y’a pas meilleurs partenaires de randonnée. » Même Bandit, juché sur ses trois pattes, se révélait d’une rapidité qu’Hassan n’aurait jamais soupçonné lorsqu’il avait, d’abord provisoirement, accueilli l’animal convalescent chez lui. « Le tout c’est de trouver le chien qui te correspond et qui correspond à tes habitudes. » Et cela venait de quelqu’un qui, avant Spike, n’avait jamais eu le moindre animal de compagnie autre qu’un poisson rouge de fête foraine, et ne se serait jamais imaginé que l’on puisse autant s’attacher à une boule de poils. Rien de surprenant donc à ce qu’il ait également accepté avec plaisir lorsque Kelly avait souhaité lui confier la garde de son Beagle durant sa participation à Race of Australia, bien qu’en d’autres circonstances la charge serait probablement revenue à Chad, dont le brun ne souhaitait surtout pas donner l’impression d’empiéter sur les plates-bandes. « Pas de rancune. » lui avait pourtant assuré le concerné, « Pour être honnête, on n'était pas vraiment en bons termes Kelly et moi avant son départ pour l'aventure. Toutes les raisons de se parler étaient bonnes à éviter, donc je suis pas étonné de ne pas avoir été son premier choix pour la garde du chien ... même si ça m'aurait évidemment fait plaisir. » Offrant à cela un sourire compatissant Hassan s’était accoudé à l’îlot de la cuisine, son berger allemand s’asseyant à moitié sur ses pieds comme pour s’assurer de ne plus reperdre son maitre de vue. « J’en conclus que vous vous êtes réconciliés depuis ? C’est le principal. » Il posait la question en connaissant déjà la réponse, puisque la sommelière elle-même lui avait confirmé que sa brouille avec son ex-époux était désormais de l’histoire ancienne … À quel point cela faisait-il vaciller le « ex » dans leur relation, ça en revanche le brun n’en savait rien, et bien que la perspective ait amené un brin de déception que lui-même ne s’expliquait pas (et assumait encore moins) il avait jugé préférable de ne pas s’appesantir sur la question. La boutade visant en tout cas à rappeler qu’il avait vécu suffisamment longtemps avec la brune pour avoir bien évidemment du thé dans ses placards, le pompier avait entrepris de leur en préparer tandis qu’Hassan en profitait justement pour poser le doigt sur le chemin de carrière de son hôte et sur le statut de héros qui allait inlassablement de pair avec l’uniforme. « J'ai hâte. Tu sais, je soupçonne la voisine du 35 d'avoir délibérément fait grimper son chat à l'arbre pour avoir une bonne raison de taper à ma porte. » s’en était amusé le concerné, reprenant ensuite avec un peu plus de sérieux « Oui toujours, et autant te dire que j'ai eu ma dose d'héroïsme l'an dernier. Mais on connaît tous les risques, et ça m'empêche pas d'adorer ce que je fais. » Le brun doutait de toute façon que l’on puisse exercer ce type de métier autrement que par passion et par réelle envie de se mettre au service des autres … C’était tout à l’honneur du blond, mais force était de constater que cela ne convenait pas à tout le monde. « C’est ce que j’ai entendu dire, oui. Heureusement que tu en es sorti. » avait-il en tout cas confirmé concernant les événements de l’année précédente. « Et heureusement que les choses ne se sont pas reproduites cette année. » De repenser à l’odeur de brûlé et à l’atmosphère enfumée qui avaient enveloppé Logan City durant des semaines l’été précédent, l’enseignant avait presque des frissons. « Même si je suis à peu près sûr que ça a suscité certaines vocations … Mon neveu a abandonné la carrière d'astronaute pour celle de pompier en tout cas. Bon, il a neuf ans, mais … » Mais pour l’heure son nouveau projet « quand il serait grand » tenait donc dans le fait d’éteindre les incendies et sauver les koalas, et cela durerait le temps que cela durerait. « Mais toi alors quoi de nouveau ? J'ai entendu dire que tu avais eu une promotion. Me demande pas comment je l'ai su ni par qui, tu sais comme les gens aiment parler dans le quartier. » La grimace indiquait qu’il savait, oui, et à vrai dire c’était l’un des rares reproches qu’il avait à faire à ce quartier : tout était toujours matière à alimenter les conversations. « Le doyen de ma filière a été débauché par l’université d’Auckland, on m’a proposé de prendre sa place. Maintenant on peut vraiment dire que je n’ai jamais véritablement quitté les bancs de l’école. » avait-il alors répondu d’un ton amusé. « Pour le moment je tâtonne encore un peu, je n’avais pas réalisé la montagne de paperasse qui allait de pair avec le poste … Mais je suppose que c’est une question d’organisation. » Et s’il s’avérait qu’il se retrouvait débordé, ce serait de toute façon ABC qui en ferait les frais et non pas sa carrière universitaire … La télévision était une opportunité intéressante, mais Hassan n’avait jamais considéré cela comme une carrière à part entière au même titre que son statut d’enseignant.
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AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Ven 6 Aoû - 12:34 | |
| Évidemment qu'il prêchait un convaincu, et évidemment qu'en révélant son idée – soi-disant à peine mûri – d'adopter lui aussi un chien, Chad avait seulement cherché un peu d'approbation. S'il appréciait Hassan, son avis était loin d'être décisif dans ses choix de vie. A des yeux étrangers, cela ressemblait seulement à une tentative hypocrite d'auto-persuasion. « Est-ce que t'es en train de me dire que je devrais en adopter deux ? Je te pensais pas si maléfique... t'as raison cela dit, puis en vérité j'ai déjà planifié les heures de balade dans mon emploi du temps. Je suis foutu. En plus je doute que ça dérange qui que ce soit d'avoir une mascotte à la caserne, si jamais je devais l'amener. » avait-il avoué avec une assurance qui trahissait toute la réflexion qu'il avait consacrée à ce projet. Chad se surprenait à faire preuve d'un peu de spontanéité depuis que sa sexualité avait cessé d'être un secret honteusement gardé, mais ce genre d'entreprise n'entrait pas dans la catégorie des lubies auxquelles on cédait impulsivement. Il suffisait de voir le nombre d'animaux laissés sur le bord de la route, une fois leurs maîtres rattrapés par la réalité de leurs engagements, une fois le caprice retombé, et tous les sacrifices auxquels ils avaient consenti mis sous leurs nez insensibles. Pour un amour inconditionnel, c'était pourtant bien peu cher payer. « T'as des bons plans de refuges ou d'associations dans le coin ? » avait-il fini par demander, jetant un œil attendri au berger qui ne quittait plus son maître d'une semelle. Tobey resterait leur chien à tous les deux, mais la vie avait déjà démontré que les promesses n'engageaient que ceux qui y croyaient, notamment Chad. Il avait assuré avec autant de détermination à Kelly que cette maison resterait la sienne, qu'elle pourrait continuer à y entrer comme elle le voulait, puis la réalité avait tranché. On ne pouvait pas s'accrocher obstinément au passé.
« Oui c'est derrière nous. On s'était promis de rester amis après le divorce... on a juste eu un petit passage à vide. J'imagine qu'elle t'en a parlé si vous êtes proches. » Cette réconciliation lui avait bien plus tenu à cœur qu'il n'avait voulu le faire croire. Sans Kelly il était incomplet. Et quoique ce n'était pas un sujet qu'il avait envie d'évoquer avec Hassan, celle de sa proximité à lui avec son amie attisait sa curiosité. Kelly était une femme charmante, il était difficile de résister à ses sourires et ses manières obligeantes. De tous les voisins, que son choix se porte sur Hassan n'était pas surprenant, pourtant Chad s'obstinait à penser qu'il y avait davantage que du pragmatisme derrière cette confiance qu'elle lui avait accordée. Ses devoirs d'hôte apparurent soudain comme une bénédiction, car il craignait que le moindre reproche puisse transparaître dans ses yeux. Au contraire, Chad serait bien le premier à se réjouir du renouveau amoureux de son ex-femme. Parce qu'il tenait à son bonheur, et aussi égoïstement pour moins culpabiliser d'être retombé dans les bras de Casey. « C'est clair que les nuits blanches à répétition et le stress post-traumatique auraient été difficiles à assumer deux années de suite. Mais s'il avait fallu j'y serais bien évidemment retourné. » Pendant que la bouilloire chauffait, il dénicha deux tasses dans un placard qu'il disposa sur le plan de travail. « L'un comme l'autre c'est une super vocation. T'auras qu'à passer à la caserne avec lui un de ces jours. » Il avait dit ça sans conviction, du moins sans la conviction qu'Hassan se retrouve un jour en promenade près de la caserne, et se souvienne par hasard de la discussion cordiale qu'ils avaient eue ce jour-là. Et si c'était le cas, au-delà d'avoir été mauvaise langue, il serait surtout ravi. Jamais très las de parler de lui, Chad s'était tout de même intéressé aux nouvelles qui concernaient son invité. Ce poste à l'université semblait tenir de la providence, et peut-être après tout qu'il y avait du bon dans le destin lorsqu'il évitait certains dilemmes. « C'est toujours un peu le flou artistique quand on débute dans un nouveau poste. Je doute pas que tu prendras tes marques rapidement. » avait-il assuré en versant méticuleusement le mélange de thé dans l'infuseur avant d'y ajouter l'eau fumante. Il s'y dégageait déjà des notes fruitées de melon et de menthe. « Tu démérites pas non plus. Faut être sacrément passionné pour consacrer sa vie d'adulte à l'université... Et dans tout ça on doit aussi trouver du temps pour la romance. Je te le dis, 24h c'est pas assez dans une journée. » De toute évidence Chad avait tiré un trait sur la subtilité. |
| | | | (#)Sam 2 Oct - 16:15 | |
| Il n'avait suffi que de quelques années pour que d'amateur qui n'y connaissait rien, Hassan se soit transformé en véritable avocat de la cause canine, au point que seuls le manque de temps et la taille de son jardin – raisonnable sans être immense – l'empêchaient de céder à l'envie d'un troisième compagnon à quatre pattes. Mais en cela Tobey avait été un bon retour à la réalité : ce qui avait été tenable quelques semaines pour dépanner ne le serait pas autant de façon plus installée, et le brun ne souhaitait pas qu'adopter un chien supplémentaire se fasse au détriment du bien-être des deux premiers. Si le Beagle de Kelly était devenu au fil des années une frimousse familière, le brun en oubliait presque qu'il avait, fut un temps, aussi été le Beagle de Chad ; Lequel semblait avoir déjà commencé le cheminement intérieur qui précédait l'adoption de son propre colocataire à pattes. « Est-ce que t'es en train de me dire que je devrais en adopter deux ? Je te pensais pas si maléfique ... t'as raison cela dit, puis en vérité j'ai déjà planifié les heures de balade dans mon emploi du temps. Je suis foutu. En plus je doute que ça dérange qui que ce soit d'avoir une mascotte à la caserne, si jamais je devais l'amener. » Laissant échapper un rire, le brun avait levé les mains en signe de bonne foi mais indiqué aussitôt avec une résignation assumée : « Ça commence comme ça, et un beau jour ils prennent la moitié de la place dans le lit mais tu n'as pas le cœur à les renvoyer au panier. » Prendre un animal au fond c’était un peu comme devenir parent : avant Hassan avait des principes, maintenant il avait deux chiens. « T'as des bons plans de refuges ou d'associations dans le coin ? » avait finalement questionné Chad, trahissant s’il le fallait encore le fait qu’au fond, sa décision à ce sujet était probablement déjà prise. « Spike et Bandit viennent tous les deux du même refuge, c’est à Redcliffe, je t’enverrai leurs coordonnées si tu veux. » Bref, à ce sujet le brun se révélait être tout sauf la voix de la raison. Et puis Chad n’était pas un néophyte, et s’il ne vivait plus avec Tobey désormais il en avait tout de même été le propriétaire plusieurs années – et l’était même toujours, dans un sens, d’où le léger malaise de l’enseignant à confirmer qu’il avait effectivement servi de dog-sitter au Beagle quand il aurait probablement été bien mieux avec son ancien maître, dans son ancienne maison. A ce sujet Hassan ne savait pas vraiment sur quel pied danser, ayant appris de la bouche de Kelly la fâcherie qui les avaient un temps séparés Chad et elle, mais sans savoir s’il était de bon ton que le principal intéressé apprenne qu’elle s’était épanchée à ce sujet avec son voisin. « Oui c'est derrière nous. » avait en tout cas confirmé le pompier quant au fait que la hache de guerre était désormais enterrée. « On s'était promis de rester amis après le divorce ... on a juste eu un petit passage à vide. J'imagine qu'elle t'en a parlé si vous êtes proches. » Un peu pris au dépourvu par la fin de la phrase, le brun avait bafouillé un « Non … Enfin si, oui. Elle m’en a un peu parlé, j’veux dire, mais on n’est pas … » Proches ? Il n’en avait pas vraiment l’impression en tout cas – Kelly ne se livrait pas beaucoup, mais sans qu’il ne sache bien s’il en allait de même avec tout le monde. « Parler de son divorce c’est toujours un peu délicat, de toute façon. Peu importe comment ça s’est terminé. » Et si Hassan n’avait jamais trop insisté à ce sujet, probablement était-ce aussi pour ne pas risquer d’avoir à s’épancher sur le sien en retour … Les choses avaient beau s’être apaisées avec Joanne, leur divorce restait une cicatrice un peu douloureuse et qu’il n’aimait pas raviver. « Mais c’est chouette. Que vous soyez amis, j’entends ... » Était-ce ce qu’ils étaient ? Était-ce tout ce qu’ils étaient ? La question lui avait déjà traversé l’esprit quelques semaines plus tôt lorsque la sommelière avait évoqué son ancien époux, mais sans qu’il ne trouve le courage de la poser, préférant se cacher derrière la certitude qu’il aurait été malvenu de se montrer aussi curieux. Et pourquoi aurait-il besoin de le savoir, surtout ?Laissant la conversation dériver vers quelque chose de moins périlleux – encore que le second métier de Chad était justement tout sauf non-périlleux – le brun taquinait gentiment sur l’aura de héros que les incendies de l’année précédente avait dû lui apporter auprès d’une partie des habitants du quartier, tout en admettant avoir accueilli avec un soulagement certain le fait que les feux n’aient pas fait parler d’eux avec la même intensité cette année encore. « C'est clair que les nuits blanches à répétition et le stress post-traumatique auraient été difficiles à assumer deux années de suite. Mais s'il avait fallu j'y serais bien évidemment retourné. » Hassan n’en doutait pas, bien que souhaitant à Chad et aux autres que cela ne soit jamais nécessaire, et quand bien même cela avait permis de mettre un peu plus de lumière sur le rôle des pompiers et de susciter l’admiration de tous âges. « L'un comme l'autre c'est une super vocation. T'auras qu'à passer à la caserne avec lui un de ces jours. » Acquiesçant tant à la remarque que pour remercier tandis que son hôte lui tendait l’une des deux tasses qu’il venait de sortir, il n’avait pas jugé utile de mentionner que si son neveu héritait de l’absence totale d’atomes crochus des Jaafari avec les chiffres, la carrière d’astronaute s’avérait plus compliquée que celle de pompier. Questionné à son tour sur les derniers rebondissements de sa vie professionnelle, Hassan avait expliqué en quelques mots où il se situait depuis la rentrée et admis à demi-mot avoir encore un peu de mal à savoir où donner de la tête. « C'est toujours un peu le flou artistique quand on débute dans un nouveau poste. Je doute pas que tu prendras tes marques rapidement. » lui avait alors assuré le coach sportif, et signe de tête positif à l’appui l’enseignant avait ajouté d’un ton résolu « Il faut, il faut. Mais ça me fait du bien, c’est stimulant, je commençais à me reposer un peu trop sur mes lauriers. » Et s’il y avait bien une chose dont il avait une sainte horreur lorsqu’il était question de son travail, c’était l’idée de céder à la facilité – elle rendait paresseux, et Hassan aurait tout le temps de l’être lorsqu’il serait vieux et retraité, pas avant. « Tu démérites pas non plus. Faut être sacrément passionné pour consacrer sa vie d'adulte à l'université ... Et dans tout ça on doit aussi trouver du temps pour la romance. Je te le dis, 24h c'est pas assez dans une journée. » La remarque lui avait arraché un rire nerveux, qu’il avait dissipé d’une grande inspiration destinée à s’abreuver des effluves de thé. « Ça en revanche c’était définitivement moins compliqué avant d’avoir les deux pieds dans la vie d’adulte. » Encore que tous ceux qui côtoyaient Hassan à l’époque où il était étudiant s’accorderaient sans doute à dire que le terme “romance” n’était pas forcément le plus adapté pour qualifier son attitude de coureur de jupons invétéré. « Mais ma tante ne rate jamais une occasion de me vanter les mérites de toutes les trentenaires célibataires du quartier, elle est plus redoutable qu’un algorithme de site de rencontres, alors si ça t’intéresse … » avait-il finalement ajouté en plaisantant, un sourire amusé aux lèvres et la tasse de thé fumant remontant enfin à ses narines pour qu’il profite un peu mieux de son parfum. Mais qui sait, Chad n’était peut-être pas aussi indécis que lui quant à la direction à donner à sa vie sentimentale.
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| | | ÂGE : 37 ans (08/04/87) SURNOM : Charlie est déjà un surnom mais si vous voulez l'énerver il suffit de l'appeler Charles STATUT : depuis que le destin l'a mis sur sa route, il n'arrête plus de penser à Jayden MÉTIER : ancien journaliste sportif, propriétaire de la salle de sport inclusive EveryBody et défenseur des droits LGBTQ+ LOGEMENT : une maison au #32 latimer road (logan city) POSTS : 3582 POINTS : 500 TW IN RP : homophobie, divorce, décès et deuil d'un proche GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : heureusement qu'il ne boit pas souvent, parce que Charlie tient vraiment pas l'alcool DISPONIBILITÉ RP : Je ne suis pas disponible CODE COULEUR : dodgerblue RPs EN COURS : (7/5)
CHAYDEN - Thinking it can change the beat of my heart when he touches me and counteract the chemistry and undo the destiny
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RPs EN ATTENTE : Aaron • Joshua RPs TERMINÉS : Jayden (event Brisbuddies) • Ezra#1 • Evie#7 • Katherine#1 • Shaun#1 • Izan#1 • Anthony#1
Past lives
- Spoiler:
CHELLY - After all that we've been through, I know we're cool.
TAYLOR BROTHERS
CHASEY - If our love is wrong, then I don't ever want to be right.
CHEVIE - All I can say is it was enchanting to meet you
AVATAR : Jonathan Bailey CRÉDITS : (c) fassylover (avatar), skeyde (gif signature) & loonywaltz (UB) DC : Micah Tomlinson PSEUDO : TiPiT INSCRIT LE : 03/12/2017 | (#)Sam 20 Nov - 19:22 | |
| Il y avait quelque chose de libérateur dans le fait d'énoncer à voix haute des projets élaborés dans un recoin de son esprit. Quelque chose de solennel également, comme une promesse formulée à soi-même qu'on s'efforcerait de respecter. Une fois que les mots franchissaient le seuil des lèvres, ils commençaient à endosser tout le poids de leur sens. En quelques minutes, la banalité avec laquelle Chad avait d'abord parlé d'adoption avait évolué en certitude. Il se projetait déjà, et d'autant plus qu'il n'était pas totalement novice en la matière. « C'est ça, les bonnes résolutions qui volent en éclat après deux couinements et des yeux implorants. Je me suis toujours dit qu'un chien c'était un premier pas vers la parentalité. » avait-il rétorqué avec la même complicité. Ce n'était pas une confidence déguisée, mais accueillir Tobey dans leur couple avait pourtant servi de substitut à leur désir inachevé d'agrandir la famille. Avec du recul, et sans doute une pointe d'égoïsme, Chad réalisait comme leur malheur avait finalement été une aubaine. Grandir dans le tourbillon d'un divorce était une épreuve traumatisante, et Chad aurait été bien trop lâche pour l'imposer à son enfant. Alors peut-être que son mariage aurait perduré, car cette impression totalement illégitime qui rongeait Kelly, celle d'avoir échoué en tant que femme, avait bien été l'élément déclencheur de leur prise de conscience. Ils n'en auraient pas été plus heureux pour autant. Peut-être même se seraient-ils détestés foncièrement, avec une aigreur sournoise, jusqu'à n'être plus que des colocataires, les fantômes vagabonds de leurs ambitions de conformisme. Tout ça parce que, comme la plupart des couples, ils auraient eu la conviction hypocrite qu'un enfant pouvait les préserver d'un amour à la dérive. Ce sombre avenir rendait Tobey encore plus précieux aux yeux de Chad, car il symbolisait tout l'inverse. Et s'il n'en montrait rien, s'il ne regrettait pas leur répartition totalement disproportionnée de leurs biens, Chad était attristé de ne pas avoir l'opportunité de lui rendre visite tous les jours. Ce n'était pas qu'une question de politesse vis-à-vis de leurs nouvelles habitudes de divorcés, mais surtout de temps. « Ah oui avec plaisir, merci ! » s'était-il exclamé, convaincu que le coup de pouce d'Hassan était tout ce qui lui avait manqué pour franchir le cap.
Si Chad avait remarqué cette manie qu'avait Hassan de bafouiller à l'évocation de Kelly, il considérait sa gêne plutôt comme un gage de pudeur qu'un béguin inavoué. Chad n'était pas aussi proche d'Hassan que son amie pouvait l'être, et le sujet de leur divorce lui paraissait sans doute plus intime de sa bouche. « J'ai oublié que tu es passé par là toi aussi. Quand on finit par pouvoir en parler librement, c'est qu'on a fait son deuil en quelque sorte. » Chad avait croisé Joanne à plusieurs reprises, et lui-même avait fait preuve de cette même retenue pour ne pas raviver de possibles blessures. « On en est là Kelly et moi. On peut parler de l'avenir de notre amitié sans que ce soit douloureux de repenser au passé. » Son sourire mesuré était davantage un moyen de rassurer Hassan sur sa légitimité à entendre cette histoire qu'une manifestation de joie. Heureusement, le thé arrivait à point nommé pour servir de bouclier à leurs émotions incontrôlées. Comme bifurquer sur la réussite professionnelle d'Hassan était un moyen de ne pas faire paraître la sienne trop prétentieuse. « Je te comprends, à la fois j'adore ma routine mais j'ai toujours besoin de stimulation. C'est pas bon de se contenter de sa situation par commodité. Je crois que c'est comme ça qu'on devient aigri. Je suis convaincu que tu as fait le meilleur choix. » Chad vivait à cent à l'heure, cumulait plusieurs emplois et passait le peu de temps libre qui lui restait sur les bras à s’entraîner ou à entretenir sa vie sociale et familiale. Autant dire qu'il lui restait très peu de marge pour faire preuve d'introspection sur sa vie de bientôt quarantenaire. La remarque d'Hassan sur sa tante lui arracha un rire franc. Les anciennes générations avaient du mal à croire qu'on pouvait finalement s'épanouir dans le célibat. Les codes avaient changé, mais Chad soupçonnait son voisin d'être lui aussi trop poli pour se lancer dans une leçon de modernité. « On en a tous une comme ça dans la famille. Moi c'est ma mère, et j'ai de la chance qu'elle ne connaisse pas trop le voisinage. » Jamais Chad n'avait contredit sa mère sur ce point, et son attentisme rendait d'ailleurs l'annonce de son homosexualité de plus en plus laborieuse. « Elle a pas tort cela dit, j'ai moi-même retrouvé l'amour au coin de la rue. Parfois c'est pas nécessaire d'aller très loin. Faut juste pas trop avoir peur des ragots. » Sur ce point, Chad avait relativement été épargné pour le moment. Ou peut-être n'était-il justement qu'une victime qui se faisait casser du sucre sur le dos, comme Casey l'était depuis son arrivée dans le quartier. |
| | | | (#)Jeu 27 Jan - 0:17 | |
| C’était probablement de n’avoir jamais rien vécu de nature à l’en dissuader, mais Hassan peinait à comprendre que l’on puisse un jour se mettre à détester la personne avec qui on avait d’abord décidé de faire une partie de sa vie. Il ne concevait pas que l’amour, ou simplement l’affection, puisse un jouer se muer en mépris ou en haine – mais c’était sans doute le privilège de ceux qui n’avaient jamais expérimenté le mensonge ou la trahison. Pour cette raison, le brun pouvait se vanter d’avoir conservé de bonnes relations avec la plupart de ses anciennes compagnes, à commencer par son ex-épouse … Les choses n’avaient pas été aisées, il y avait eu des bleus au coeur et de la difficulté d’un côté comme de l’autre, mais sans doute portés tous les deux par le fait que leur divorce n’avait jamais rien eu à voir avec le désamour, Joanne et lui étaient parvenus à retrouver une forme d'apaisement leur permettant aujourd'hui de tenter de construire une amitié, un jour après l'autre. « J'ai oublié que tu es passé par là toi aussi. Quand on finit par pouvoir en parler librement, c'est qu'on a fait son deuil en quelque sorte. » Acquiescant à cela, il lui semblait tout à coup que la situation était plus facile à comprendre pour quelqu'un qui avait vécu sensiblement la même chose, que pour certains de ses proches qui peinaient à comprendre cette volonté – ce besoin, presque – de réinventer sa relation avec son ex-femme. « On en est là Kelly et moi. On peut parler de l'avenir de notre amitié sans que ce soit douloureux de repenser au passé. » Et au sourire avec lequel Chad avait accompagné sa phrase, Hassan avait répondu d'un similaire, et d'un « Tant mieux. » bienveillant. Tant mieux pour eux, tant mieux pour lui … Difficile à dire. Sans doute un peu des deux. Au bout du compte le brun était de toute façon bien trop pris par sa vie professionnelle pour se donner vraiment les moyens de s’occuper de sa vie personnelle. Loin de lui l’idée de s’en plaindre cela dit, il l’avait choisi et avait la chance de travailler dans un domaine qui lui plaisait et qui lui donnait le sentiment de s’épanouir, au moins sur cet aspect-là ; Il s’estimait chanceux d’être là où il voulait être concernant son métier, et de ne pas vivre la frustration de ceux qui gardaient un emploi par nécessité pécuniaire mais sans la moindre flamme pour ce qu’ils faisaient au quotidien. Mais il peinait à se limiter. Il s’enthousiasmait pour tous les projets, acceptait toutes les opportunités, et refusait probablement de s’avouer qu’il comblait de cette façon un vide laissé par autre chose. « Je te comprends, à la fois j'adore ma routine mais j'ai toujours besoin de stimulation. » avait à ce sujet rebondi Chad « C'est pas bon de se contenter de sa situation par commodité. Je crois que c'est comme ça qu'on devient aigri. Je suis convaincu que tu as fait le meilleur choix. » D’autres dans l’entourage du brun n’avaient pas un avis aussi positif, mais sans grande surprise Hassan était bien plus disposé à croire ce qui le brossait dans le sens du poil, et portant la tasse de thé à ses lèvres il s’était fendu d’un « Et on n’est clairement pas encore assez vieux pour être aigris. » amusé avant d’en prendre une gorgée. Trop jeunes pour l’aigreur, mais assurément trop vieux pour que leurs aînés mettent encore leur nez dans leur vie amoureuse, n’en déplaise à Fatima dont les talents d’entremetteuse désespéraient de n’avoir plus personne sur qui les appliquer maintenant que sa fille était casée et qu’Hassan y mettait toute la mauvaise volonté du monde. « On en a tous une comme ça dans la famille. Moi c'est ma mère, et j'ai de la chance qu'elle ne connaisse pas trop le voisinage. » La grimace aussi amusée que compatissante, le brun avait questionné « Elle vit loin d’ici ? » en réalisant qu’il n’était même plus certain de là où était originaire Chad, seulement qu’il n’était pas un natif de Brisbane. « Elle a pas tort cela dit, j'ai moi-même retrouvé l'amour au coin de la rue. Parfois c'est pas nécessaire d'aller très loin. Faut juste pas trop avoir peur des ragots. » Nouvelle information en la possession d’Hassan, et bien qu’il se soit contenté de hocher la tête la chose n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Chad avait retrouvé l’amour auprès de quelqu’un, et ce quelqu’un n’était pas Kelly. Pas que l’information ne change grand-chose à la situation d’Hassan, au demeurant … Et en même temps. « C’est pas vraiment les ragots, le problème … C’est plutôt leurs conséquences. » Ceux qui l’avaient un temps associé (à tort) à Ginny avaient eu des conséquences désastreuses sur sa relation avec Yasmine, et brisé quelque chose qui ne se réparerait sans doute jamais totalement. « Mais je vois ce que tu veux dire. Et je suppose que quand on est bien avec quelqu’un, on se moque un peu de ce qui peut se dire autour de soi, de toute façon. » L’amour avait ce genre de pouvoirs, parait-il. Sa tasse de thé désormais vide, le brun l’avait reposée sur l’îlot de cuisine et automatiquement récupéré l’attention de Spike, dont la tête s’était relevée et les oreilles mises en alerte comme s’il avait compris que son maître s’apprêtait à prendre poliment congé. « Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Il faut encore que je donne un B-A-I-N à cet apprenti fugueur, et c’est toujours toute une épopée. » Mais ce jour-là plus encore que d’habitude le Berger Allemand n’y couperait pas – et qui sait, peut-être y réfléchirait-il à deux fois avant de décider à nouveau de se faire la belle. « Merci encore de l’avoir retrouvé en tout cas, vraiment. Et merci pour le thé. » La gratitude d’Hassan se lisait aisément sur son visage, mais malgré tout ce dernier envisageait déjà de se mettre en quête de quelque chose à offrir à Chad en remerciement. Car si le Taylor estimerait peut-être n’avoir pas fait grand-chose, l’enseignant lui devait d’avoir enfin retrouvé son meilleure ami, et sa reconnaissance à ce sujet n’avait d’égal que l’importance qu’avait son animal à ses yeux : inestimable.
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