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 jump on my shoulders (kene#6)

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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyJeu 10 Déc 2020 - 21:08

Les semaines s’étaient écoulées. La fatalité s’était dessinée. Le temps était venu pour elle de revenir travailler à la caserne. La décision n’avait pas été facile. On l’avait mise en garde et même si elle n’avait pas voulu le croire, la malédiction avait suivie : Lene est devenue une maman poule, incapble de quitter trente seconde le sillage de sa merveilleuse progéniture au risque de voir sa vie directement aspiré hors de son corps par des cris et des pleurs venant polluer les douces pupilles couleurs noisette du fruit de ses entrailles. Et surtout, Lene n’avait pas eu envie de faire autre chose que de s’occuper de son bébé, surtout si l’autre option, c’était d’aller recroiser tous les trou de cul qui peuplaient son quotidien à la caserne. Mais soit, c’était le devoir et après tout, c’est pas parce que maintenant, elle faisait partie de cette partie de la population qui ne peut se déplacer sans un paquet de mouchoir ou sans un téléphone pour montrer sa merveille à n’importe quel être humain qu’elle se laisserait faire à la moindre remarque qu’elle subirait. C’était parti pour revenir au boulot et si elle termine tout juste une phase de non-envie, l’idée de reprendre ses papotages au café avec Talia entre deux interventions et l’opportunité de racheter son karma après avoir ajouté un être humain sur la planète et participé à approcher quelques sept milliard de personne d’une mort certaine sont des choses qui la mette de bonne humeur. Son retour s’accompagne de quelques formalités : visite médicale, réunion de mise à jour, entretien individuel et prise de rendez-vous formation. Ceci fait, elle récupère l’uniforme et le loisir d’attendre qu’on appelle à elle. Ce qui l’amène à vagabonder et peut-être bien à longer les murs afin de ne pas croiser trop de monde. Non pas qu’elle ait peur mais elle ne tient pas particulièrement à faire le détail de sa vie privée. Surtout ici. Regrettant de ne pas croiser de visage amicaux (parce que quand même, il y’a des gens ici que Lene apprécie) elle se décide à lier l’obligation à l’utile (parce que l’agréable, c’est pas non plus ça) et à se diriger vers la salle de sport pour au moins reprendre du souffle et surtout commencer à gommer ce petit ventre disgracieux qui s’était installé et qui lui donne envie de briser chaque miroir devant lequel elle passe. L’endroit ne parait pas si bondé, étrangement. Toutefois, son manque de joie de vivre à l’idée d’être là en prend un coup dans la gueule dès qu’une masse de cheveux blond apparait dans son champs de vision : Kane. Elle ne l’avait pas vu depuis des mois, ce qu’elle se prenait à regretter mais ça avait été pour qu’il réalise son plus grand souhait. S’il n’avait pas été habillé, elle aurait été tentée de croire qu’elle rêve sa présence. Seulement, la présence d’habit montre bien que ce n’est pas possible, qu’ils sont dans le monde réel. “MAIS !” dit-elle en l’apercevant, bouche bée, très enjouée et en même temps assez surprise. “Jolicoeur, qu’est ce que tu fou là?” Ne devait-il pas, aux dernières nouvelles, s’exercer au levé de petit doigt tout en grignotant des scones sur fond de Rolling Stone. “Je te pensais à dix fuseau horaire d’ici, tu es revenu depuis quand?” Comment avait-elle fait pour rater l’info ? Combien de temps va t-elle tenir avant de faire comme toute bonne mère, l’envahir de photo de sa môme?

@Kane Williamson
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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyDim 13 Déc 2020 - 11:39


Une journée passé à Ikea pour choisir mes futurs meubles. La cuisine sur mesure en fonction de mes murs à moi, la chambre, pareil, tout. Je suis en train de tout essayer de calculer pour que tout soit parfait mais j’ai réussi à me décider sur pas grand chose. Je devrais arrêter de penser que tout sera à la bonne place tout de suite. Ca va être entre deux pendant un moment. Je suis rentré chez moi avec juste un lit pour commencer. Ca a été plus une charge mentale qu’autre chose cette journée à Ikea pour terminer avec juste ça. Il me faut un matelas maintenant. Pourquoi y’a autant de choix ? Quand je commence à lire sur internet les reviews des gens, y’en a toujours pour qui ça a été le pire choix de leur vie et comment je suis sensé prendre la décision de dormir sur un matelas qui coûte une blinde et qui sera peut être mon pire cauchemar ?? Il faut que j’aille faire un tour en boutique cet aprem mais ce qu’il me faut surtout, c’est une session de sport. Je ne l’ai pas fait hier, ça a des effets sur ma mental health considérable. J’ai besoin de couper tout ce nouveau stress que je n’avais pas avant. J’avais le stresse de l’achat de l’appart’, d’être enfin choisi comme futur propriétaire par les vendeurs. Le stresse ne s’arrête jamais. Je reprends le boulot dans une semaine, ça le ferait vraiment pas de demander quelques semaines supplémentaires alors que ça fait 12 mois que je ne travaille pas. Il faut que je prenne une nouvelle routine pour l’emménagement de mon chez moi.

Je sors des vestiaires où j’ai simplement posé mon sac de sport. Je suis déjà en tenu. Short noir, débardeur noir, casquette à l’envers sur ma tête. J’ai bien sûr ma musique à mes oreilles. Besoin de m’immerger totalement dans un environnement qui me fait du bien. J’arrive dans la salle de sport. “MAIS !” Je ne l’entends pas mais je la vois. Elle est là devant moi. Sous mes yeux. Encore plus jolie que dans mes souvenirs. Le glow up de la maternité sûrement. J’enlève bien vite mes écouteurs de mes oreilles. “Jolicoeur, qu’est ce que tu fou là?” Jolicoeur. Je ne suis plus du tout habitué à tous ses surnoms qu’elle peut m’affubler. « Lene… » Oui j’en perds pas mal mes mots. Ca fait si longtemps qu’on s’est pas vu. Je n’ai même pas pris de ses nouvelles parce que mon cerveau était bien assez rempli comme ça de ma propre vie. C’est dur d’être égoïste mais il le faut parfois pour aller mieux. La preuve, je suis encore bien loin du bout de mon chemin malgré tout les changements que j’ai fait dans ma vie.

Je te pensais à dix fuseau horaire d’ici, tu es revenu depuis quand?” Ses questions m’aident à trouver une phrase à prononcer plutôt que de rester bouche bée comme ça devant elle. « Ca fait… Quelques mois. Je reprends la semaine prochaine ici. » Je cligne quelques fois des yeux en la regardant toujours. Comme si ça allait faire monter les informations plus rapidement à mon cerveau. Un sourire se forme sur mes lèvres parce que son visage est synonymes que de bonnes choses qui me sont arrivés dans ma vie. C’est pas donné à tout le monde. « Je m’attendais pas à te voir déjà. » Pour ne pas dire que j’avais complètement oublié qu’au bout d’un moment, elle allait revenir au boulot. Son bébé a dû grandir depuis et il est peut être pas encore indépendant mais la vie va reprendre un cours plus normal pour elle, avec le boulot au milieu. « Ca me fait trop plaisir que tu sois là je… » J’arrête avec mes mots pour passer aux actions. Je comble les mètres entre nous pour lui faire une longue étreinte. Je suis réellement ému de la voir là, j’en ai presque les larmes aux yeux. Je me rends compte qu’elle m’a réellement manqué alors que je n’avais pas pensé à elle depuis des mois. Pourquoi j’ai l’impression qu’elle arrive pile au bon moment ? Au bon moment de quoi ? Je sais pas encore.

It don’t make much sens right now but it will all come together when the lights go out.
- Something Bigger Than This, Trophy Eyes



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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptySam 2 Jan 2021 - 21:43

Elle avait toujours affublé Kane des surnoms les plus mignons qu’elle connaissait. Cela lui avait toujours été et juste en sortant le mot d’entre ses lèvres, il y’a comme une nostalgie qui l’habite et un plaisir de retrouver un passé qu’elle avait pensé révolu. Les mois avaient passé depuis le départ du garçon et tout deux étant ce qu’ils sont, les nouvelles n’avaient pas fusées. Lene reste toujours incapable à garder le contact avec ceux qui ne sont pas sous son nez. Pour autant, elle n’oublie pas et le plaisir de se revoir gomme rapidement le temps qui est passé sous le pont. « Lene… » Le sourire se dessine lentement à l’entente de son prénom. Elle n’avait pas réalisé avant cette rencontre que Kane lui manquait et que son absence était l’une des raisons qui lui faisait autant traîner la patte jusqu’à la caserne. Ça lui tombe comme l’écaille de l’oeil et sa première question est la plus logique à pouvoir être posée. « Ca fait… Quelques mois. Je reprends la semaine prochaine ici. » Une personne qui croit au Destin penserait que celui-ci est en train d’intervenir. La vie de Lene avait tellement changé en quelques mois. Beaucoup de monde l’avait quittée et voilà qu’une personne revenait. On peut apercevoir une légère pointe d’émotion cligner dans son regard à l’instant où il lui dit qu’il sera de retour dans une semaine. Cela reste sept jours à attendre mais la confirmation qu’ils arriveront suffit. « Je m’attendais pas à te voir déjà. » Pourtant, s’il y’avait un endroit où il risquait de tomber sur elle, ce serait bien ici. Elle n’avait pas eu l’occasion de lui annoncer sa grossesse, ni même la naissance d’Alma. Elle en conclu cependant que quelqu’un lui a appris la nouvelle. “Et pourtant, cela fait plus de six mois. J’ai beaucoup trainé la patte.” confie t-elle en souriant et se demandant si ça y’est, elle peut le bombarder de photo de sa merveille ou s’il faut qu’elle fasse encore un peu illusion. “C’est dommage, j’aurais voulu voir ta tête en apprenant que j’étais maman.” Cela aurait été l’une des images pour laquelle il faut vivre. Elle aurait pu le taquiner, prendre une photo, l’imiter et en faire un running gag qui aurait duré pendant les décennies qui suivraient. « Ca me fait trop plaisir que tu sois là je… » Néanmoins, l’occasion manqué n’entache pas la joie et celle-ci prend un coup d’envol quand il se décide à la prendre dans ses bras. Elle ne pleure pas par soucis d’image et parce que ce serait lui donner l’occasion à lui de se moquer mais elle heureuse. Tout le monde était parti, lui seul était revenu. “Moi aussi Jolicoeur, tes aventures me manquaient trop et ma fille est trop jeune pour que je lui explique comment le monde tourne. Tu as bien fait de revenir!” assure t-elle en passant une main dans son dos puis de désserer l’étreinte. “Maintenant, je dois savoir.” dit-elle en prenant un air sérieux “Tu as beaucoup tiré en Angleterre?” A savoir si l’éducation serait à reprendre du début, ou s’il avait mis en pratique les enseignements de la jeune femme.
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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyMer 6 Jan 2021 - 22:14


“Et pourtant, cela fait plus de six mois. J’ai beaucoup trainé la patte.” Les sourires qu’elle me donne me font vraiment beaucoup de bien. Comment je n’avais pas réalisé plus tôt que Lene serait déjà là quand je reprendrais le boulot ? Je sais pas mais en tout cas, j’ai encore plus hâte qu’avant si possible. Toutes les idées qui m’étaient venues pour éventuellement demander quelques semaines supplémentaires de congés sont envolées. Reprendre le boulot avec Lene en plus, y’a absolument rien de mieux.

C’est dommage, j’aurais voulu voir ta tête en apprenant que j’étais maman.”
« Oh ça… »

Je me mords la lèvre pour pas rire trop fort. Mais le rose qui me vient aux joues donne toutes les preuves. Je n’assume pas ma réaction d’autrefois contrairement à celle ici présente. Elle répond à mon étreinte de manière plus posée que moi. “Moi aussi Jolicoeur, tes aventures me manquaient trop et ma fille est trop jeune pour que je lui explique comment le monde tourne. Tu as bien fait de revenir!” Ca me fait du bien de l’entendre dire cette dernière phrase sans qu’elle soit prononcé par ma mère. “Maintenant, je dois savoir.” Ma main toujours posé sur son bras quelques instants alors que notre étreinte est terminée. Je m’en rends compte et l’ôte aussitôt. “Tu as beaucoup tiré en Angleterre?” J’ouvre de grands yeux en l’entendant et je ris en même temps. Il va me falloir de nouveau un temps d’adaptation à ses remarques déplacée.

« Je… Oui. » Les roses toujours. « Je me souviens plus de tes standards mais… C’était bien et… je suis pas tombé amoureux. Je crois. » Quelle crédibilité… Mais c’est la vérité vraie que je lui dis là. « Mais je suis en train d’essayer de redevenir vierge. Internet dit qu’il faut 7 ans mais j’ai planifié sur un an pour l’instant. » Je sais qu’elle va se moquer de moi. « Je plaisante pas. Ca fait presque six mois déjà ! » La moitié en somme. J’ai pas envie d’entrer dans les détails, j’ose espérer qu’elle va comprendre que ma vie amoureuse est toujours aussi chaotique qu’avant. « J’ai besoin d’être seul avec moi même. » Avec moi même mais je passe énormément de temps avec Isaac qui est dans la même optique. Je sais que j’ai réellement besoin d’un lien plus fort avec quelqu’un parce que je l’ai renommé comme boyfriend dans mon téléphone. Ca me fait du bien quand je vois un nouveau message de mon boyfriend platonique bien sûr. « Comment ça se passe toi avec ton bébé ? Comment elle s’appelle déjà ? » Je me demande si elle a pas envie de la rendre mais j’ose pas. Un enfant n’est pas un vulgaire DVD qu’on loue pour un temps. Je n’ai pas envie qu’elle prenne mal ma vanne alors je la garde pour moi. Il va me falloir un peu plus de temps avant de me lâcher de nouveau mais dear god ça me fait trop plaisir qu’elle soit là. C’est pas du tout parce que je suis en manque de cuddles que j’ai envie de la prendre contre moi de nouveau. Je sais me tenir. Un sourire assez large se forme sur mes lèvres ‘pour rien’. Juste parce que je suis en train de me répéter que quand je vais reprendre le travail dans quelques jours, elle sera là. Mon partenaire de travail préféré. La personne avec qui le travail est plus fun quand elle est là. Je vais reprendre de caser 100% mes jours off en même temps que les siens par hasard. C’est beaucoup de stratégie parfois.

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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyJeu 11 Fév 2021 - 21:20

Trève de blabla. Si Lene compte sur quelque chose, c’est que les aventures de Kane au pays des rosbifs compensent son manque de vie social à elle. C’est ti pas dieu d’avoir un si beau faciès et de pas avoir profité d’être dans un pays lointain pour ne pas jouer de l’accent et tourner dans les jupons. Avant son départ, elle l’avait préparé à ça, être un serial noceur et là maintenant tout de suite, ce qu’elle veut entendre, c’est le récit de ses aventures, le compte rendu de stage après avoir étudié auprès d’elle tout ce qui fait frémir les filles. Allez Kane, on veut du sale. C’est ce qu’elle demande et à apercevoir le rose de ses joues, le blondinet n’a pas perdu de ses réactions gênées face au franc parler de la jeune femme. Ou alors, il en a fait des choses pour se gêner lui même. Elle jugera. « Je… Oui. » Yes. Un tableau mental rajoute un point au pompier pour cette bonne réponse.  « Je me souviens plus de tes standards mais… C’était bien et… je suis pas tombé amoureux. Je crois. » Là, en revanche, les bras lui en tombent. Parce que si elle n’attendait de lui qu’il se répande au vent tel le grain de riz qui forme les rizières, elle n’est pas dupe au point de penser qu’il n’a pas réussi à tomber amoureux. Elle connait Kane, suffit d’être une minette un peu social justice warrior sur les bords qui est soit végan, soit musicienne pour faire battre son p’tit coeur. “Je te crois pas!!” dit-elle alors qu’il enchaine sur une révélation qui sonne comme un coup de grace aux idées folles qu’elle se faisaient.  « Mais je suis en train d’essayer de redevenir vierge. Internet dit qu’il faut 7 ans mais j’ai planifié sur un an pour l’instant. » “Quoi…” Il avait déjà fait il y’a quelques années de redevenir puceau avant qu’elle ne débarque, pourquoi le revivre encore ? « Je plaisante pas. Ça fait presque six mois déjà ! » “What!” Parce qu’elle n’en croit pas ses yeux. L’idée paraît saugrenue. “Tu ne comptes pas baiser pendant sept ans!” Et elle insiste sur la fin, un spectateur pourrait presque entendre et comprendre la conversation. “Mais Kane, tes jours sont comptés avant que la prostate déconne et que tu puisses plus …” Elle mime les gestes afin de ne pas choquer d’âme sensible avec son langage. “C’est maintenant qu’il faut vivre les plus belles années, tu redeviendras puceau quand tu seras vieux et que tu pourras rien soulever d’autre que ta télécommande.” Ses bras bougent et résument l’incompréhension. « J’ai besoin d’être seul avec moi même. » conclue t-il, ce qui pourrait passer pour une parfaite excuse mais quand même. Puis, elle se tait, comme si elle venait de capter. “Ah je vois, te retrouver “seul avec toi même” plutôt que de rencontrer des meufs, tu préfères te pignoler. T’inquiète, je comprend, tu prêches une convaincue, on est jamais mieux servi que par soi même.” dit-elle en levant les bras, comme un mea culpa. « Comment ça se passe toi avec ton bébé ? Comment elle s’appelle déjà ? » Sait-il qu’il vient de lâcher le monstre ? De donner à Lene l’autorisation de l’inonder de photo de sa merveille entre le moment où elle est sortie de son trou à aujourd’hui. Six mois en photo, ça peut être trèèèès long. “Elle s’appelle Alma.” dit-elle en cherchant déjà des photos dans son portable. “Et ça se passe super bien, chaque jour, elle pulvérise les pronostics d’espérance de vie qu’on lui a donné quand on a appris qu’elle allait naître.” Maintenant qu’elle parle d’espérance de vie, elle se dit qu’un double sens à sa phrase peut être donner. “T’inquiète, elle a pas le cancer. C’est juste mon entourage qui pensait qu’elle passerait pas deux semaines avec moi comme maman. Pourtant, je gère, j’ai eu deux chiens avant elle.” dit-elle comme si c’était comparable. “Tiens regarde, c’est elle!” ajoute t-elle en montrant une photo assez récente de sa précieuse chose.
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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyMer 17 Fév 2021 - 20:50


“Je te crois pas!!” Et à juste titre. Je suis toujours en contact avec Tobi et Addison. Je sais qu’ils ont une vie bien remplie mais ça me fait du bien de pouvoir envoyer quelques textes pour flirter. Peut être que je retournerai en Angleterre un jour. Peut être qu’ils seront encore célibataire. Peut être qu’un d’entre eux voudra de nouveau de moi. Je donnerai mon père et ma mère pour que Addison vienne s’installer à Brisbane mais non. Elle commence sa carrière à Londres et je sais qu’elle ne lâcherait jamais un rêve qu’elle poursuit elle. Et si mon rêve c’était de redevenir vierge après tout? “Quoi…” Oui bon je comprends que ça puisse surprendre. “What!” Et vraiment, je me sens stupide de la voir réagir de la sorte. Lene a toujours été quelqu’un dont l’opinion compte beaucoup pour moi.

“Tu ne comptes pas baiser pendant sept ans!”
« Non ! Juste un an ! »

Je suis déjà en souffrance même si je dis à qui veut l’entendre que je gère. Non. Mais dès que je me souviens de tous les fiasco que j’ai vécu ça me calme bien vite. “Mais Kane, tes jours sont comptés avant que la prostate déconne et que tu puisses plus …” Je me mordille la lèvre en l’entendant. Je sais bien qu’elle doit avoir un milliers de bonnes raisons pour que je me remette en scelle au plus vite. Et je l’écoute. “C’est maintenant qu’il faut vivre les plus belles années, tu redeviendras puceau quand tu seras vieux et que tu pourras rien soulever d’autre que ta télécommande.” Je l’écoute attentivement malgré mes faibles tentatives de contre arguments. “Ah je vois, te retrouver “seul avec toi même” plutôt que de rencontrer des meufs, tu préfères te pignoler. T’inquiète, je comprend, tu prêches une convaincue, on est jamais mieux servi que par soi même.” Ça me fait plaisir qu’elle soit d’accord avec moi au final. Je reviendrais sur le sujet quand le moment viendra, parce que je sais que mon problème principal. Je ne sais pas coucher sans m’attacher aux gens. Je ne sais pas non plus séduire mais je sais qu’avec Tinder il n’y a pas besoin de ça. C’est simple pour connecter. J’essaie quand même assez fort de ne pas imaginer Lene en train de se faire du bien seule car c’est une image qui me plaît bien trop et je n’ai pas besoin de me tenter plus que nécessaire mais… Mon esprit vagabonde bien plus que d’habitude de part le manque.

“Elle s’appelle Alma.” Parler de sa progéniture est parfait pour me changer les idées. En plus elle est totalement enthousiaste à me partager très prochainement photos et informations. “Et ça se passe super bien, chaque jour, elle pulvérise les pronostics d’espérance de vie qu’on lui a donné quand on a appris qu’elle allait naître.” J’éclate de rire en l’entendant. Damn cette gosse va avoir la meilleure mère du monde. “T’inquiète, elle a pas le cancer. C’est juste mon entourage qui pensait qu’elle passerait pas deux semaines avec moi comme maman. Pourtant, je gère, j’ai eu deux chiens avant elle.” Un immense sourire se forme sur mes lèvres parce que je le répète tout le temps que les chiens c’est autant de responsabilité qu’un enfant. Souvent on me prend pour un idiot de faire cette comparaison mais non. Je le pense profondément et Lene aussi. « Les chiens c’est exactement comme des enfants je suis avec toi là dessus. » J’insiste sûrement bien trop car ce n’est pas 100% pareil mais c’est très similaire. “Tiens regarde, c’est elle!”

Je me penche vers elle pour regarder sa photo. « Elle est cute. » Mon sourire se fait tendre de voir cette petite chose qui lui appartient. Qu’elle a créé dans son ventre pendant près de neuf mois. Ce genre de chose que j’aspire depuis longtemps mais qui est totalement impossible à imaginer concrètement vu l’état de ma vie amoureuse. Si je veux un enfant, je veux aussi une moitié, une famille avec une maison ou un grand appart et tout ce qui est le plus cliché possible. « Mais genre vraiment cute. Je dis pas ça pour faire plaisir. Mais c’est normal en même temps avec une mère comme la sienne. » J’ai conscience que je dois donner l’impression d’être un gros lèche cul mais Lene n’est pas sans savoir qu’elle est magnifique. Je ne mentionne pas sa paire de boobs mais elle doit très bien savoir que je les visualise régulièrement dans mon esprit. Je regarde Lene un moment, j’ai une absence parce que boobs.« J’en reviens pas que tu aies eu un bébé… » Je laisse passer un bref silence avant de reprendre mes esprits et de lui demander avec sincérité:« Comment tu vas? » Parce qu’on est pas sans ignorer que ce n’est pas toujours le monde des bisounours de mettre un enfant au monde et d’avoir cette personne à protéger à tous les instants ou presque. Toute sa vie a changé.


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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyDim 21 Mar 2021 - 14:59

Une part d’elle avait envie de se moquer en pointant à Kane que s’il pouvait redevenir vierge après un an d’abstinence, il n’en était donc pas à son coup d’essai maaais elle avait plus envie d’en apprendre sur son idée farfelue que de se moquer de lui et même si elle prônait le libertinage parce qu’on a qu’une seule vie, elle ne pouvait de un, pas nier qu’à un moment, trop de baise tue la baise, de deux, pas juger parce que depuis son accouchement, elle ne pouvait se vanter d’une reprise d’activité et n’en avait aujourd’hui, pas le projet. Elle avait donc conclu le sujet sans jugement que les petites blagues pas très sérieuses qu’elle aime semer au vent et en pointant que dans le fond, il n’avait pas si tort que ça quand on voulait se concentrer sur l’essentiel. Elle s’était rendu compte avec les années qu’elle avait souvent donner son corps pour éviter de penser à la coquille vide qu’elle était (et qu’elle peut-être encore un peu) et que si c’est le processus par lequel il passe, ça lui fera une personne avec qui avoir une conversation décomplexée et ça, c’est ce qu’elle avait toujours aimé chez lui : le fait de pouvoir tout confier sans recevoir la moindre pointe de jugement derrière.

Alors qu’elle tenait le coup, il finit par poser la question à un million. Elle ne doute pas que Kane demande après Alma par simple politesse parce que c’est ce qu’on fait quand quelqu’un a eu un bébé et ce n’est pas parce qu’il fait de la politesse qu’elle va s'empêcher de lui servir comme aux autres un complet d’amour sur son bébé. Lene reste cependant très fidèle à elle-même. Elle sait qu’elle choquerait du monde si on l’entendait blaguer sur le cancer des enfants ou l’éducation canine qui est, à vrai dire, bien plus chiante que d’élever un enfant. Une opinion qui ne fait pas l’unaminité.  « Les chiens c’est exactement comme des enfants je suis avec toi là dessus. » “Aaah, merci de le reconnaitre, j’ai l’impression de dire voldemort à chaque fois que je fais la comparaison!” Parce que le commun des mortels - et surtout les autres parents en fait, c’est auprès d’eux que l’opinion est peu populaire - ne semble pas apprécié qu’on compare leur huitième merveille à un cabot baveux qui chiera sur la moquette si on a oublié de le sortir.  « Elle est cute. » “Que cute?” ajoute Lene, du tac au tac. “J’ai eu trois points de suture pour exterminer cette chose de mon vagin donc fais des efforts!” Parce que maintenant qu’elle était dans l’omerta, elle allait le dire : si les mamans font chier avec des photos de leur môme, c’est pas pour se contenter d’un cute. Ces trucs, ça vous arrache tout en sortant donc ce qu’on attend c’est belle prouesse, beau swing, un peu comme au golf quoi. « Mais genre vraiment cute. Je dis pas ça pour faire plaisir. Mais c’est normal en même temps avec une mère comme la sienne. » Elle acquiesce en se retenant de lâcher un beau rattrapage. Elle préfère s’enorgueillir sur le moment en observant elle même la photo de son bébé pour se dire qu’elle est tellement belle. “Merci” finit t-elle par dire, arborant un visage parfaitement satisfait par le compliment. « J’en reviens pas que tu aies eu un bébé… » ajoute t-il, coupant Lene dans la comtenplation de la photo pour poser son regard sur lui. S’il savait, plus d’une personne sont surprise et très peu dans le bon sens. “Des fois, moi aussi. Je repense à tout ce que je disais et je pense à ce que je dirais si je me voyais.” Certainement qu’elle s’allumerait. Ou alors, elle se comprendrait parce que la elle d’aujourd’hui n’aurait aucun mal à foutre son ancienne elle face à ses contradiction. « Comment tu vas? » finit-il par demander, la surprenant parce qu’à vrai dire, peu de personne lui demandait et dans ces personnes, avec aucune elle ne sentait aussi à l’aise pour répondre honnêtement. “J’ai l’impression d’être devenue bipolaire.” répond t-elle très clairement. “Sans faire de comparaison ou d’amalgame mais j’enchaine les jours où je suis heureuse avec ceux où je suis au fond du trou. Je découvre le monde de l’angoisse et en même temps d’avoir donné la vie ça m’apporte une pronfde sagesse. Je suis en transition sur quelque chose et c’est pire que des montagnes russes.” explique t-elle d’un bloc avant de nuancer “Mais c’est cool, c’est peut-être la meilleure chose qui me soit arriver. Tout a changé.” Et là, elle se sent niaise.
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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptySam 27 Mar 2021 - 21:58


“Aaah, merci de le reconnaitre, j’ai l’impression de dire voldemort à chaque fois que je fais la comparaison!” Immense sourire sur mes lèvres qu’elle insiste aussi de son côté sur ce point là qui nous tient bizarrement très à coeur à elle et moi. Je me retiens à présent de faire une telle comparaison à cause des regards qu’on m’a lancé suite à ma reflexion. Sa comparaison avec Voldemort c’est exactement ça. “Que cute? J’ai eu trois points de suture pour exterminer cette chose de mon vagin donc fais des efforts!” Elle cherche les compliments et je les lui donne mais pas parce qu’elle les a demandé. Pas non plus parce que j’imagine sa douleur avec ses points de suture, parce que je le pense réellement. Je ne sais pas mentir de toute façon. Elle le sait très bien. Elle me connait. “Merci” Je pose une main sur mon coeur en lui faisant un petit salue pour lui dire : Y’a vraiment pas de quoi, tout le plaisir est pour moi. Avec un sourire sincère sur mon visage.

“Des fois, moi aussi. Je repense à tout ce que je disais et je pense à ce que je dirais si je me voyais.” Je comprends bien que la vie l’a prise par surprise. Je ne sais pas comment elle est au niveau de la situation avec le paternel de Alma mais quelque chose me dit que ça n’est pas très simple. Je ne l’ai jamais connu en couple. Peut être que ma santé mentale n’a jamais pris la peine de s’en rappeler ? Je ne sais pas. Je sais juste que y’a quelques années je n’étais pas dans une bonne place mentalement, s’en est suivit une année off. J’ai certainement un vide de deux ans dans ses histoires de coeur. Elle a malgré tout l’air de bien gérer et je me demande si ce n’est qu’un air justement. Alors je lui pose la question directement pour voir ce qu’il en est de son moral. “J’ai l’impression d’être devenue bipolaire.” Je la regarde, attendant qu’elle entre un peu plus dans les détails car ça sonne pas vraiment top comme sentiment à première vue. Des grand haut mais aussi des gros bas… “Sans faire de comparaison ou d’amalgame mais j’enchaine les jours où je suis heureuse avec ceux où je suis au fond du trou. Je découvre le monde de l’angoisse et en même temps d’avoir donné la vie ça m’apporte une pronfde sagesse. Je suis en transition sur quelque chose et c’est pire que des montagnes russes.” J’hoche la tête, je ne peux clairement pas m’identifier à ce qu’elle vient de dire car je n’ai jamais eu que moi même à gérer dans ma vie. Cela dit je comprends profondément que ce soit aussi compliqué pour elle. C’est loin d’être rien d’avoir un gosse et ça me brise un peu le coeur de savoir qu’elle a des jours où ça ne va pas du tout… “Mais c’est cool, c’est peut-être la meilleure chose qui me soit arriver. Tout a changé.

Appelez moi trop sentimental si vous voulez mais je ne peux pas m’empêcher d’aller lui faire une nouvelle étreinte sans préavis parce que même moi je ne l’ai pas vu venir. Je la serre peut être un poil trop fort, un poil trop longtemps. Je m’en rends compte. Je devrais peut être dire quelque chose avant que ça devienne bizarre. « On va dire que j’ai fait ça juste pour sentir tes boobs contre moi. » Je me détache doucement d’elle alors que je serai bien resté comme ça un peu plus longtemps. « Je viens de m’installer dans un nouvel appartement juste pour moi. Si jamais t’as besoin d’un refuge ou quoi, t’hésites pas. Même si c’est juste pour vider mon frigo et crier fort sans déranger tes voisins. Je peux faire office de baby sitter en cas d’extrême urgence aussi. Le temps que tu cries toutes tes tripes. En plus j’ai une super vue, je suis au 9e étage. C’est super agréable d’avoir l’impression d’hurler sur toute la ville impunément. » Que je dis d’une traite. J’ai beau avoir défait l’étreinte, je me suis même pas rendu compte que ma main tient la sienne. Je pense absolument tous les mots qui viennent de sortir de ma bouche. Je fais clairement rien de ma vie, si je peux au moins aider un petit peu dans la sienne qui est tout sauf facile. Je ne sais pas si elle a tout le soutient qu’elle désire, mais en tout cas, je lui offre le mien avec grand plaisir et le plus naturellement du monde en plus. C’est juste normal. C’est Lene.


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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyDim 11 Avr 2021 - 10:16

On lui demandait très souvent comment elle allait mais jamais elle ne répondait par l’entière vérité. Les discussions entre maman sur la maternité étaient toujours d’un passif-agressif qu’on ne soupçonnait jamais et si Lene osait se plaindre du post-partum qui l’avait pris de plein fouet, elle se risquait à entendre que c’était normal, que ça faisait parti de toute l’aventure quand bien même jamais aucune maman ou médecin ne l’ait mise en garde, et puis, elle pouvait s’estimer tellement heureuse d’avoir un enfant qu’elle ne pouvait pas se plaindre alors Lene ne parlait jamais vraiment de toutes les émotions qui l’habitait et faisait juste un survol quand on lui demandait. Elle était autorisée à dire que ça allait moyen mais devait toujours ponctuer le fait que le bébé rendait les choses merveilleuses. A Kane, elle s’autorisait à être plus profonde et à offrir une réponse qui interprétait mieux son état d’esprit. Elle avait peu d’amis. Voir pas du tout en fait. Elle n'avait pas envie de tout déballer à peine le retrouvait-t’elle mais là, elle ressent le sentiment de soulagement d’avoir lâché une vérité. Sa réaction à lui est de l’étreindre comme s’il venait à nouveau de la revoir après des mois d’absence. C’est un geste rassurant. Elle sent l’émotion qui monte. Quand elle parle des émotions qui fluctuent à chaque moment de la journée, on verrait la démonstration si elle ne se retenait pas de lâcher une larme. Ce n’est pas le moment. L’heure est aux retrouvailles. “« On va dire que j’ai fait ça juste pour sentir tes boobs contre moi. » dit-il, la faisant rire alors qu’elle profite encore un peu avant de se détacher. S’il savait l’état de sa poitrine aujourd’hui, il éviterait tout stratagème pour s’en rapprocher et cette pensée, elle la tait, préférant qu’il garde en mémoire les deux beaux seins de la gamine qu’elle était quand elle l’a rencontré. « Je viens de m’installer dans un nouvel appartement juste pour moi. Si jamais t’as besoin d’un refuge ou quoi, t’hésites pas. Même si c’est juste pour vider mon frigo et crier fort sans déranger tes voisins. Je peux faire office de baby sitter en cas d’extrême urgence aussi. Le temps que tu cries toutes tes tripes. En plus j’ai une super vue, je suis au 9e étage. C’est super agréable d’avoir l’impression d’hurler sur toute la ville impunément. » dit-il à toute vitesse alors qu’elle chasse encore ses émotions pour ne pas fondre en larme. Un grand sourire se dessine sur son visage. “Tu sais que tu prends un risque énorme?” Alma n’était plus un poupon mais plus un bambin qui pouvait tout détruire sur son passage. “Alma va avoir un an. Maintenant, elle peut saisir, salir et casser tout ce qu’elle trouve.” explique t-elle en riant avant de reprendre son sérieux. “Mais je te remercie sincèrement. On viendra te rendre visite c’est sûr! Je vais vouloir voir ta garçonnière.” Bon, même s’il a dit qu’il voulait revenir puceau, Lene ne pouvait se priver du sous entendu. “Donc tu restes pour de bon maintenant? Il faudra qu'on parle de tout ça, à tête reposée”
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Message(#)jump on my shoulders (kene#6) EmptyVen 16 Avr 2021 - 20:09

Elle rit de ma remarque et ça me fait plaisir car c’était exactement l’effet recherché. En plus si je peux caser quelque part que sa paire de sein est toujours une image plus ou moins récurrente dans mes pensées, c’est flatteur non ? Oui. C’est aussi la vérité. Je ne sais pas s’il me sera donné un jour l’occasion de les revoir de nouveau. Je ne pense pas. Mais ils seront toujours dans mon coeur comme une des merveilles de ce monde. Et puis je lui fais une joli tirade qui a pour résultat de la voir toujours autant sourire. Ca me fait chaud au coeur. “Tu sais que tu prends un risque énorme?” Je sais que ce n’est pas rien ce que je viens de proposer mais je le ferai avec plaisir pour elle. “Alma va avoir un an. Maintenant, elle peut saisir, salir et casser tout ce qu’elle trouve.” Je fais une légère grimace mais je suis quand même amusé au fond, d’imaginer la gosse briser des affaires précieuses à moi. « Je saurai gérer. J’ai confiance en mes capacités. » J’ai déjà gardé ma nièce en cas d’extrêmes urgences aussi et ça s’est toujours très bien passé. Je n’étais cette pas dans cet appartement là, mais je ne me fais pas de soucis. Je saurai bien occupé le petit bout de chou si ce jour vient dans un futur plus ou moins proche. “Mais je te remercie sincèrement. On viendra te rendre visite c’est sûr! Je vais vouloir voir ta garçonnière.” Ma garçonnière. Elle ne sait pas si bien dire. Isaac est déjà beaucoup dans le coin et quelque chose me dit que ça n’est pas prêt de s’arrêter. On passe de trop bon moments entre nous. Il est le seul sur la même longueur d’onde que moi en cette période de ma vie. « J’y compte bien. Faut vraiment que tu vois la vue. » Sûrement la chose dont je suis le plus fier dans cet appartement. Tous ceux qui sont venus le voir en ont fait que des éloges. Vivre à un étage si élevé a des avantages. Avant j’étais dans un petit immeuble de trois étages. Ça change tout.

“Donc tu restes pour de bon maintenant? Il faudra qu'on parle de tout ça, à tête reposée” J’hoche la tête, lâchant doucement sa main de la mienne. « Oui, je suis même propriétaire de cet appartement. » Elle sait combien mon père m’a toujours tanner à acheter quelque chose depuis longtemps. C’est un accomplissement pour moi mais surtout pour lui je pense. Je crois que c’était un de ses buts en tant que père. Que ses enfants soient propriétaire. On sait tous que Kate est marié avec un enfant, c’est le carton plein avec sa maison. Moi je suis pas au même rythme qu’elle mais je trouve que c’est pas trop mal… Je sais bien que mon père pense souvent à Kevin. On a toujours aucune nouvelles de mon frère. Parfois je me demande si je préfèrerai pas qu’il soit mort plutôt que d’être toujours dans l’ignorance. Je suis propriétaire, au moins mon père sera fier de moi, même si ça n’atténuera certainement jamais la perte de Kevin. « Je te donnerai mon adresse et on se boira un verre de champagne ou deux pour fêter les retrouvailles avec ma work wife. » Bien sûr que j’ai un immense sourire sur mes lèvres en lui disant ces mots. Oui parce que j’ai besoin de me sentir spécial dans les yeux des gens et ce terme m’a toujours trop plut. On est le power couple de la caserne et rien ne pourra changer ça.

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