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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyMar 6 Avr - 16:30

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27 janvier 2021. La rédactrice en chef me convoque dans son bureau. A peine un regard adressé en pensant devant moi alors que je discutais avec Nick, elle m’indique qu’elle veut me voir dans une dizaine de minutes, à propos du dernier article que j’ai pu écrire. Elle me tend une feuille de papier avec des commentaires et des corrections apportés en rouge. Je lance un « ok… » à peine audible et porte mon regard sur l’article remis deux jours auparavant. Les annotations sont nombreuses, leurs contenus m’arrachant une grimace plus d’une fois. Je tends alors la feuille à Nick « Dis moi sincèrement si tu trouves ça justifié ! ». J’ai toujours entendu ce qu’on pouvait me dire sur mes articles, les conseils que l’on pouvait me prodiguer pour que ceux-ci soient meilleur. Mais là, je trouve que certains commentaires ne sont pas du tout justifiés. « Et bien… » « Comment ça « et bien ». T’es d’accord avec elle ? ». Je lui reprends le papier des mains et ne lui laisse pas le temps de me répondre, me dirigeant déjà vers le bureau de cette nouvelle rédactrice en chef arrivée il y a de ça un peu moins d’un mois. Sceptique déjà à ce changement soudain, son arrivée n’avait pas fait forcément l’unanimité au sein de l’équipe. Un peu moins auprès de moi car dès le départ, j’ai eu cette impression qu’elle m’avait prise en grippe. Pour je ne sais quelle raison, elle trouvait toujours quelque chose à redire sur mes articles ou me faire des remontrances en pleine réunion sur les idées que je pouvais proposer. Alors, cet article tout raturé de rouge est la goutte qui va faire déborder le vase.

« Hormis, l’article, je peux savoir ce qu’est réellement votre problème avec moi ? Je veux bien entendre qu’il y a des choses à revoir, à reformuler, qu’il y ait des erreurs. Mais à ce point ? », je viens à lancer, en prenant place sur la chaise en face de son bureau, sans attendre une quelconque invitation de sa part. Je laisse aussi glisser le papier remis deux minutes plus tôt sur son bureau, croisant mes jambes « Je ne suis pas contre qu’on remette en question mon travail, je ne suis pas contre en discuter. Mais là, visiblement, ce serait tout l’article qui serait à refaire ? ». La colère prend le dessus quand j’ai l’impression de subir une certaine injustice depuis quelques semaines avec elle aux commandes. Une colère qui se justifie peut-être aussi parce que, personnellement, je suis déjà à fleur de peau. Premièrement, à cause d’une dispute avec un proche ami d’enfance et deuxièmement, parce que la soirée du feu d’artifice de la veille a comme un goût amer. Un goût amer quand pourtant, Alec et moi avions devant nous l’évidence, celle de cette vie que nous aimerions avoir lui et moi, cette vie pourtant qui nous échappe car il semble résigner et se l’interdire… Dans une autre vie, encore une fois, cette phrase était ressortie. Ce sentiment d’injustice ne s’arrête pas à ce stupide article que j’ai pu écrire, je le ressens bien au-delà. Les pots cassés, ce sera Maxine Hamilton qui les payera aujourd’hui… injustement.  


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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyMar 6 Avr - 22:38

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@Mia McKullan & Maxine #1

27 janvier 2021.Son fusain balance de gauche à droite en venant taper sur la surface de son bureau. Pensive, Max’ fixe la photo de son fils, là sous ses yeux. Il sourit largement en tenant une BD de super-héros dans les mains. Un bouquin que lui avait offert Andrew du temps où il n’avait pas encore chier dans la colle. Mckullan avait taper dans le mille en lui offrant ce Marvel. Son hero, c’était lui. Kaden le considérait comme ce père qu’il n’aura jamais. Ça se passait bien. Ils avaient presque l’air d’une famille d’un point de vue extérieur. Ils rigolaient, ils se chambraient à longueur de temps. C’était leur manière de s’apprécier. Combien de fois il a ébouriffé les cheveux de son fils ? Combien de fois ils ont fait la guerre des chatouilles sur le canapé ? Et Wally qui se faisait un malin plaisir de lui dévorer les mollets. Un beau trio qui est redevenu duo depuis qu’il a épingler ce petit carré jaune de quelques centimètres sur le frigo … « J’espère qu’on se reverra. A. » Son regard ce porte sur le coupable qu’elle a soigneusement encadrée. Max’ reconnaîtrait cette écriture entre mille. En lisant ses quelques mots, elle entend presque sa voix rauque le lui souffler. Elle secoue la tête et le décale sur le côté pour ne plus l’avoir sous les yeux. Un mantra qu’elle lit chaque jour pour se rappeler que les hommes sont tous les mêmes. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Le père de son fils n’est pas beaucoup mieux. A croire qu’elle attire les boulets. Son crayon griffonne quelques traits sur une page blanche. On distingue facilement un adulte tenant la main d’un enfant. Les souvenirs d’une rencontre au parc qu’elle n’est pas prête d’oublier Bonnie avait probablement adoucie les rancoeurs d’Hamilton. Si la blondinette n’avait pas fait irruption avec son sourire d’ange, pour sûr que Max aurait envoyer bouler son ex. (Elle l’avait plus ou moins fait mais avec plus de « douceur ») Un sourire naît sur ses lèvres en repensant à la petite. D’ailleurs ça lui rappelle qu'une Mckullan est dans ses locaux. Ils sont partout ! Quand c’est pas le père c’est la fille. Mia est brillante dans son domaine. Elle l’a tout de suite remarquée. Max avait l’avantage de savoir qui elle était contrairement à la blonde. Ce détail n’a pas lieu d’être sur le lieu de travail selon elle. Qu’est-ce que ça apporterait si ce n’est des ragots ?

Hamilton a épluché tous ses articles. Ils sont tous très bien construits. Ses textes ont du sens. On sent bien que Mia met du coeur à l’ouvrage. Notamment sur celui concernant un certain cascadeur. Elle a dû s’acharner longtemps auprès de ce Jax ? Pour obtenir autant d’informations. Mais elle avait su maintenir la vie privée du brun malgré tout. Ça prouvait à quel point elle était non seulement talentueuse mais intelligente dans sa manière de procéder pour ne pas l’effrayer. Le respect, c’est une valeur qu’Hamilton défend corps et âme. Sur ce point elles sont sur la même longueur d’onde. Il serait bon qu’elle donne des cours à son père … Enfin, là n’est pas le sujet. Mia subissait les foudres de sa supérieure sans qu’elle ne sache pourquoi. Toujours mieux. Toujours plus haut, Maxine veut tirer le meilleur de la journaliste. Et pas seulement parce qu’elle porte le nom Mckullan. Mais parce qu’elle a un véritable potentiel. Un bâillement lui échappe. La trentenaire se lève de son fauteuil pour aller se chercher un café. La caféine semblait nécessaire pour tenir jusqu’à la fin de la journée. Elle ramasse l’article de son employée qu’elle a corriger de long, en large, en travers. Elle c’est même permise de remanier ses phrases. Chose qu’elle ne fait jamais en temps normal. Hamilton se dirige droit vers le bureau de la blonde. Elle est en pleine discussion avec Bradford. Mais ce n’est pas lui qui l’intéresse. La feuille termine sur le bureau. « Je vous attends dans mon bureau dans dix minutes. » « ok… » Un bref sourire au brun, elle décampe droit vers la machine à café. Elle sait que ça parle dans son dos. Elle sait qu’on lui tire dans le dos à peine les talons tournés. Ça lui passe au dessus. Maxine a fait ses preuves. Elle n’a pas de compte à rendre. Encore moins à ses employés. Ceux qui prennent la peine de creuser un peu savent ce qu’elle vaut et ça lui suffit.

Elle rejoint bien vite son bureau pour consommer son café au calme. Elle a d’ailleurs pris la peine d’en prendre un deuxième pour son invitée. Max a tout juste le temps de poser ses fesses sur son fauteuil en cuir que déjà la blonde débarque. « Hormis, l’article, je peux savoir ce qu’est réellement votre problème avec moi ? Je veux bien entendre qu’il y a des choses à revoir, à reformuler, qu’il y ait des erreurs. Mais à ce point ? » Un soupir sort d’entre ses lèvres. Mia a un putain de caractère. Comme son père ! Espérons qu’elle n’ait pas hérité de son humour douteux … « Asseyez-vous, je vous en prie » Elle ne l’avait pas attendu pour le faire. Son audace lui plaisait. Un léger rictus s’étire à la commissure de ses lèvres. Elle sentait son agacement dans le ton de sa voix. « Je ne suis pas contre qu’on remette en question mon travail, je ne suis pas contre en discuter. Mais là, visiblement, ce serait tout l’article qui serait à refaire ? » Maxine vient pousser le gobelet vers Mia pour qu’elle se saisisse de son café, gracieusement offert par sa supérieure. Ça l’aidera peut-être à calmer ses nerfs, ou pas … « Non, pas dans sa totalité. Ce que vous avez écrit est très bien. Ça manque juste un peu de structure, d'honnêteté ... » Elle porte son café à ses lèvres sans quitter la feuille des yeux. Son article parle d’amour, ce n’est clairement pas sa tasse de thé. Même pas du tout. Si l’amour existe, il est bien vache avec elle. « Mais rassurez moi, vous ne croyez pas à toutes ces conneries ? » L’amour véritable … l’âme soeur, le … Destin. Elle manque de s’étouffer avec son café. « Si l’amour véritable existait ça saurait, croyez moi » Mia est pourtant bien placé pour le savoir. Disons que ses parents ne sont pas LA référence à retenir.

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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyJeu 8 Avr - 17:16

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27 janvier 2021. « Je vous attends dans mon bureau dans dix minutes ». Elle m’accorde que très peu d’importance, me déposant la feuille de papier sur le bureau sans daigner m’adresser un regard ou un sourire comme elle peut le faire avec Nick. C’est là où ma main vient saisir cet article que j’ai déposé sur son bureau deux jours plus tôt. Un article que j’ai écrit après m’avoir fait la rencontre d’une artiste peintre qui exposée ses œuvres dans une galerie d’art peu connu à Fortitude Valley. Ses œuvres retranscrivaient l’amour parfait, celui qui fait rêver, qui donne envie à tout le monde. Par ses œuvres, elle voulait rétablir l’espoir, celui que beaucoup avait perdu du fait des déceptions amoureuses qui étaient devenus monnaie courante aujourd’hui dans notre monde actuel. Sa vision des choses étaient vraiment intéressantes et elle m’a elle-même presque convaincue à y croire à nouveau. Ses œuvres étaient inspirantes, emplies de joie et de couleurs, qui vous transporter totalement dans sa vision de l’amour. Un amour idéal, celui qu’elle avait trouvé depuis son plus jeune âge, qui ne l’avait jamais quitté. Y croire, ne jamais baisser les bras quand des obstacles viennent à se mettre en travers de votre chemin. Une vision un peu utopiste mais que j’ai partagé dans sa globalité dans mon article, cherchant peut-être à faire renaitre cette lueur d’espoir dans l’esprit de beaucoup.

Quand je reprends ce même article que je lui ai donné, tout raturer, ou même certains commentaires semblent remettre en cause la parole même de la personne que j’ai rencontrée, je vois tout aussi rouge que la couleur du stylo qu’elle a utilisé pour réviser mon article. Je file sans attendre les dix minutes demandées, me retrouvant rapidement assise face à elle « Asseyez-vous, je vous en prie ». Elle n’a pas le temps de prononcer les mots que je le suis déjà, tellement la colère m’habite. Parce que ce n’est pas la première fois que Maxine Hamilton, cette nouvelle rédactrice en chef débarquait depuis peu au sein du journal, se permet de remettre entièrement en cause mon travail. Je me suis toujours un peu rebellée, défendant mon point de vue. Mais cette fois, c’est trop. Alors, je cherche des explications, celles notamment où je comprendrais un peu plus son acharnement contre moi « Non, pas dans sa totalité. Ce que vous avez écrit est très bien. Ca manque juste un peu de structure, d’honnêteté… ». Mes yeux roulent quand elle ose dire que mon article est très bien alors qu’on ne peut y voir que la trace de ses corrections, partout. Pas une ligne n’est épargnée. Je ne prête même pas attention à ce café qu’elle me propose. « D’honnêteté ? Je n’ai fait que retranscrire la vision de l’artiste que j’ai mis en avant. Je ne suis pas là pour démolir sa vision des choses ». J’élève un peu la voix, ma main part en l’air en même temps avant de laisser échapper un soupire et reprendre place au fond de ma chaise « Mais rassurez-moi, vous ne croyez pas à toutes ces conneries ? ». Mes sourcils se froncent à sa question « Si l’amour véritable existait ça se saurait, croyez-moi ». « Si visiblement, vous êtes mieux placés, allez-y. Je vous en prie, vraiment, écrivez le vous-même cet article ! ». Puisqu’elle semble mieux savoir, mieux que quiconque. « Et pour votre gouverne, je suis autant sceptique face à sa vision des choses. Parce que oui, je suis d’accord avec vous, c’est que de la connerie ! Mais là n’est pas la question ». La colère se lit dans mon regard, dans le ton que j’emploie. Mes yeux se baladent alors sur son bureau et viennent alors se poser sur ce cadre qui a été décalé sur son bureau et que je peux facilement voir de mon côté. « J’espère qu’on se reverra. A ». Je me penche alors pour admirer un peu plus ce post-it qui semble être une forme d’adieu. Un sourire amusé se porte alors sur mes lèvres « Etonnant que vous n’ayez pas apporté des modifications à ce post-it. Vous n’avez pas cherché à inciter le mec qui vous a lâchement largué de la sorte à rester avec vous parce que vous n’étiez pas d’accord avec son point de vue ? ». Mon sourire est mauvais, et il y a un certain besoin de vengeance quand je n’accepte pas qu’elle s’acharne sur moi depuis son arrivée « Enfin, remarquer, son choix peut se comprendre si vous étiez autant sur son dos que vous ne l’êtes avec moi ».


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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyDim 11 Avr - 16:55

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27 janvier 2021.La jeune Mckullan est remontée à bloque. Elle n’a pas besoin de l’exprimer oralement. Hamilton reconnaît l’expression de son visage. Mia a les mêmes mimiques que son père. Ça l'a fait presque sourire. De suite, elle se remémore la première rencontre avec Andrew. Tout avait commencé par des mots plus hauts que l’autre. Avec son culot de journaliste, Maxine était venue l’interviewer sur un sujet sensible. Celui de l’abandon d’enfant. Forcement il avait tiqué. Elle avait eu le malheur de le juger un peu vite. Avec tout le tact qu’on lui connaît évidemment. Aucun des deux ne voulaient céder. Finalement ils ont tout reprit depuis le début et la discussion s’était apaiser. Les semaines ont suivi. Inévitablement, ils sont devenus plus proches. Au point d’éprouver quelque chose l’un pour l’autre. Pour mieux se quitter après…. Alors non, Max ne croit pas à ses histoires d’amour ridicules. Pas après avoir vécu deux déceptions amoureuses comme les siennes. « D’honnêteté ? Je n’ai fait que retranscrire la vision de l’artiste que j’ai mis en avant. Je ne suis pas là pour démolir sa vision des choses ». Elle roule des yeux. C’est facile. « Justement, vous pourriez donner plus de vie à vos articles si vous vous ne vous contentiez pas de faire un copier coller de ce qu’on dit. Tout le monde peut le faire ça. Ce que je vous demande c’est d’y mettre du votre. » A travers ses écrits Mckullan pouvaient laisser transparaître sa vision des choses sans pour autant entacher celle de l’artiste. C’est ce qu’on appelle le talent journalistique. Et elle l’avait ce talent. Il fallait juste qu’elle l’exploite. Ça part un peu en cacahuète. Pourquoi ça ne l’étonne pas ? Mckullan contre Hamilton, ce n’est pas possible autrement. On ne change pas les rouages d’une machine. « Si visiblement, vous êtes mieux placés, allez-y. Je vous en prie, vraiment, écrivez le vous-même cet article ! ». Maxine soupire. Zen, ne rentre pas dans son jeu. Elle reprend son café pour boire une gorgée. Mia n’a même pas pris la peine d’entamer le sien. Tête de cochon. « Des articles j’en ai écrit bien avant vous. Et c’est justement parce que mon supérieur était con comme un balai que je suis dans ce bureau aujourd’hui. » C’est pas gratuit tout ça. Si elle s’acharnait tant avec la blonde c’est justement car elle avait décelé son potentiel. Et non pas parce que c’est la fille de. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’a pas révélé ce sombre détail. Max ne veut pas que Mia s’imagine que c’est à cause de sa relation avec son père qu’elle s’acharne. Il n’en est rien. « Et pour votre gouverne, je suis autant sceptique face à sa vision des choses. Parce que oui, je suis d’accord avec vous, c’est que de la connerie ! Mais là n’est pas la question » Haaa ! La blonde se dévoile un peu. Non pas que sa vie privée l’intéresse. Mais au moins elle avait l’audace d’exprimer son point de vue. « Si justement. C’est important de pouvoir exprimer ce qu’on ressent. C’est notre métier Mia. Le droit d’expression. La liberté de parler. Ce sont nos règles et il faut qu’on les applique pour nous même. »

Mia se penche sur ce petit cadre qui orne son bureau. Fucking. Elle prie intérieurement pour ne pas que la blonde reconnaisse l’écriture si particulière de son paternel. Le sourire qu’elle affiche la fait grogner. « Étonnant que vous n’ayez pas apporté des modifications à ce post-it. Vous n’avez pas cherché à inciter le mec qui vous a lâchement largué de la sorte à rester avec vous parce que vous n’étiez pas d’accord avec son point de vue ? ». Lâchement larguer. Au moins, Max est d’accord sur ce point. Elle attrape le cadre pour le ramener vers elle et le regarder avec mépris. « Non, ce post-it doit rester tel qu’il est là. C’est un mantra pour me rappeler que la gente masculine est vraiment … » Pathétique ?Hamilton se retient … Ça reste le père de la blonde même si elle n’a pas fait le lien pour le moment. « Tristement maladroit … Dépourvu de bons sens. Il y a soit disant des exceptions à la règle. Je demande à voir. En tout cas celui-là est un beau spécimen » Dit-elle ironiquement. « Enfin, remarquer, son choix peut se comprendre si vous étiez autant sur son dos que vous ne l’êtes avec moi ». Le regard de Max vient se planter dans celui de Mia. Ça pique, ça fait mal. Et en même temps elle pourrait rire de la situation. Elle se mord la joue pour se retenir de tout balancer. « La différence entre lui est vous c’est que pour vous j’ai encore de l’espoir. Pour lui c’est fichu. Même si vous n’êtes pas si différent l’un de l’autre … » Max essaye de jouer sur les mots sans vendre la mèche. Pas simple quand ça vous démange la langue. « Le plus important c’est de savoir se remettre en question. Vous avez du potentiel. J’aimerai juste vous voir l’exploiter. Des journalistes j’en vois passer des tas. Mais il n’y a qu’une Mckullan en qui j’ai vraiment espoir. Un jour vous serez assise à ma place. Et j’aurai une petite part de fierté de croire que j’y suis pour quelque chose. Encore plus si c’est vous preniez possession de ce fauteuil. Par contre je récupère le post-it, ne m’en voulais pas. C’est bête à dire mais j’y tiens ». Un petit rire lui échappe. Maxine espère que ses belles paroles apaiseront la blonde. Et surtout qu’elles lui ouvriront les yeux sur ses véritables intentions à son égard.

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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyJeu 15 Avr - 22:35

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27 janvier 2021.« Justement, vous pourriez donner plus de vie à vos articles si vous vous ne vous contentiez pas de faire un copier-coller de ce qu’on dit. Tout le monde peut le faire ça. Ce que je vous demande c’est d’y mettre du votre ». Elle remet en question mon travail quand cela fait des années que je l’exerce. Je ne dis pas le faire à la perfection, je ne dis pas que je ne me trompe jamais. Mais cette fois, elle va trop loin. J’ai l’impression qu’elle me qualifie d’incompétente, estimant que beaucoup aurait pu faire cet article à ma place, une personne lambda en somme. Je vois rouge, et elle s’en apercevra vite car cela se lit très facilement sur mon visage « Parce que vous estimez que c’est uniquement ce que je me contente de faire ? Retranscrire et basta ? Merci pour la vision si gratifiante que vous avez de mon travail ». Qu’elle dénigre autant mon travail me met hors de moi, travaillant pour le journal depuis cinq ans maintenant. Et même si j’ai déjà essuyé des critiques de mon précédent rédacteur en chef, jamais cela n’a été aussi dénigrant. Elle alimente alors cette colère que j’ai en moi par ses mots et ce côté un peu hautain qui me dérange quand elle s’adresse à moi « Des articles j’en ai écrit bien avant vous. Et c’est justement parce que mon supérieur était con comme un balai que je suis dans ce bureau aujourd’hui ». A ça, je pouffe un peu de rire, me moquant de sa façon de diriger les choses « Donc, vous allez vous comporter comme votre rédacteur en chef qui était un con, parce que vous estimez que c’est grâce à son comportement que vous en êtes là aujourd’hui ? Uhm, intéressant, première fois que j’entends quelqu’un dire ce genre de choses. La bienveillance marche tout aussi bien je pense ». Je lève les yeux au ciel, sidérée par de telles aberrations sortant d’entre ses lèvres. En général, même si la dureté de certains pouvait vous poussez à vous surpasser, il fallait faire la différence entre un trou du cul et quelqu’un qui était sévère mais qui le faisait avec sympathie. Je reconnais être hostile à cette nouvelle rédactrice en chef que nous avons depuis quelques semaines et mon idée ne fait que se renforcer de jour en jour. J’ignore cette tasse de café fumante devant moi, celle-ci n’étant sûrement pas une bonne idée au vu de mon état de nerfs actuel « Si justement. C’est important de pouvoir exprimer ce qu’on ressent. C’est notre métier Mia. Le droit d’expression. La liberté de parler. Ce sont nos règles et il faut qu’on les applique pour nous-même ». Je crois rêver. La voilà en train de me donner un cours de journalisme de base, comme si je venais de débarquer hier « Vous ne m’apprenez rien ! », je laisse alors échapper sèchement.

Il y a ce cadre qui est déposé sur son bureau. Il n’abrite pas une ordinaire photo de famille ou de chien. Non, c’est un post-it. Un post-it sur lequel il semble y avoir un message d’adieu. Message d’adieu d’un dénommé A. Il m’en faut peu pour réagir sur celui-ci. « Non, ce post-it doit rester tel qu’il est là. C’est un mantra pour me rappeler que la gente masculine est vraiment… ». Elle marque un temps d’arrêt et mon regard ne la quitte pas, attendant la suite « tristement maladroit… dépourvu de bon sens. Il y a soi-disant des exceptions à la règle. Je demande à voir. En tout cas celui là est un beau spécimen ». Je ne réponds rien, restant silencieuse quand elle semble accorder beaucoup d’importance à ce petit bout de papier, écrit par un homme qui, en effet, semble être un beau specimen, larguant sa copine de la sorte. Je ne peux m’empêcher cependant de lui dire que le choix de ce dernier peut se comprendre quand elle est autant sur le dos des gens, comme elle peut l’être avec moi. « La différence entre lui et vous c’est que pour vous j’ai encore de l’espoir. Pour lui c’est fichu. Même si vous n’êtes pas si différent l’un de l’autre… ». Mes yeux s’écarquillent quand elle ose me comparer à cet homme qui doit faire partie, comme son rédacteur en chef, à la liste des cons. « Je peux savoir ce que vous sous-entendez par-là ? ». Car la comparaison n’est pas très flatteuse. « Le plus important c’est de savoir se remettre en question. Vous avez du potentiel. J’aimerai juste vous voir l’exploiter. Des journalistes j’en vois passer des tas. Mais il n’y a qu’une McKullan en qui j’ai vraiment espoir. Un jour vous serez assise à ma place. Et j’aurai une petite part de fierté de croire que j’y suis pour quelque chose. Encore plus si c’est vous qui preniez possession de ce fauteuil. Par contre je récupère le post-it, ne m’en voulais pas. C’est bête à dire mais j’y tiens ». Pathétique j’ai envie de lui répondre mais je me retiens, me mordant la langue. Parce que je n’oublie pas quand même que j’ai devant moi celle qui tient les rennes désormais et qui peut décider de mon sort à un claquement de doigts. La manière dont elle me parle m’agace tout de même car j’ai l’impression d’être à mes débuts, où je vais devoir faire mes preuves constamment, prouver que je mérite ma place, quand mon travail a toujours été félicité jusqu’à son arrivée. « Votre place ne m’intéresse pas. Diriger ne m’intéresse pas ». Je me contente alors de lui répondre, bien que je reconnaisse que ses mots sont flatteurs à mon égard, quand elle a de l’ambition pour moi à prendre sa place un jour.



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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyJeu 29 Avr - 12:33

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27 janvier 2021.« Parce que vous estimez que c’est uniquement ce que je me contente de faire ? Retranscrire et basta ? Merci pour la vision si gratifiante que vous avez de mon travail ». Mia se montre hostile. Plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Son jugement est mauvais. Du moins, elle interprète tout de travers. Agacé, Hamilton remue la tête tout en buvant son café. « Ce n’est pas ce que j’ai dis Mia. Si s'était le cas je ne perdrais pas mon temps avec vous. Vous avez du potentiel. J’aimerais juste vous voir l’exploiter d’avantage » Elle le voyait à travers ses articles. La blonde avait un réel talent. Et ce n’était pas du zèle de penser cela. Elle a beau être la fille de son ex, ça ne rentre pas dans ses critères de sélection. Max tente de lui expliquer que son ascension est due à un supérieur assez stricte. S’il ne l’avait pas motivé plus que ça après décès de son père, peut-être qu’elle aurait baisser les bras pour continuer de se morfondre toute seule dans son coin. Mais au lieu de ça, il l’avait tiré vers le haut. Si elle est rédactrice en chef aujourd’hui, c’est grâce à lui. « Donc, vous allez vous comporter comme votre rédacteur en chef qui était un con, parce que vous estimez que c’est grâce à son comportement que vous en êtes là aujourd’hui ? Uhm, intéressant, première fois que j’entends quelqu’un dire ce genre de choses. La bienveillance marche tout aussi bien je pense » Décidément, le courant passe très mal entre elles. Maxine se demande si ça vaut le coup de s’acharner ou bien la laisser croire ce qu’elle veut. « Vous insinuez que je suis con comme un balai ? » Elle la sonde du regard. C’est fort probable que oui. Aura t-elle seulement le culot de l’avouer. Elle teste et ça la fait sourire. « Je ne suis pas le genre à tourner autour du pot cent sept ans. Désolé de ne pas avoir utilisé des pincettes avec vous. Je n’ai pas dis que votre article était nul. Je dis juste qu’il pourrait être encore mieux. Ce n’est pas un reproche. » Il fallait qu’elle arrête de se vexer pour si peu. Les deux femmes s’échangent des arguments sans forcément trouver un terrain d’entente. Elles gardent toujours cette pointe d'hostilités qui menace d’imploser au premier mot de travers. « Vous ne m’apprenez rien ! » « Évidemment » . Elle sait tout, elle a tout vécu, tout vu. Quoi répondre d’autre ? Elle soupire un peu lasse.

Les yeux de Mia s’attardent sur LE post-il, le fameux. Maxine le garde précieusement encadrer pour ne pas oublier ce malheureux incident. Elle a le malheur de comparer Mia à l’auteur qui n’est autre que son père. Erreur. « Je peux savoir ce que vous sous-entendez par-là ? » Max récupère le cadre puis le regarde longuement en pensant à Andrew et à tout ce qu’ils ont vécu ensemble. Ça aurait vraiment pu être sympa s’il n’y avait pas eu cette histoire d’enfant perdu. Clairement, il a merdé à ce barrant comme un sauvage. Et ce post-it, sérieux. Encore son humour douteux, putain mais quel con. Le pire c’est qu’elle l’aime ce abrutis. « Vous vous ressemblez. Même caractère, même manière de penser … Sauf que lui persiste à faire le con. Enfin bref, c’est pas le sujet » Elle ne voudrait pas lui mettre la puce à l’oreille. D’autant plus qu’elle ne sait pas si Andrew à réussi à renouer avec sa fille de manière "concrète". Ça ne l’étonnerait pas qu’il ai merdé aussi de ce côté-là. Maxine à de réelles ambitions pour Mia. Elle veut la voir gravir les échelons. Peut-être même lui céder sa place car elle a les moyens de le faire si elle y met du sien. Mais la blonde reste froide, désagréable. « Votre place ne m’intéresse pas. Diriger ne m’intéresse pas » Le visage d’Hamilton se ferme. Un peu déçue d’un tel comportement. Elle repose le cadre sur la table puis se dirige vers sa grande baie vitrée pour observer Brisbane avec une pointe de nostalgie. Peut-être que sa place n’est plus ici. Entre Andrew et ses employés qui la regardent de travers. Les mains liées dans le dos, elle reste dos à la blonde en ravalant, énervée. « Je pense qu’on a plus rien à se dire. Laissez votre article comme il y est, gardez votre place de journaliste, faites comme bon vous semble si vous jugez que c’est le meilleur choix. » Elle est majeur et vacciné. Tant pis pour l'ascension. Elle restera planté au pied de la pyramide. Quel gâchis. Zéro ambition. Mais elle n'a pas envie de se prendre la tête d'avantage avec un Mckullan. Cette famille commence à lui sortir par les yeux. Un Mckullan reste un Mckullan…. Borné à souhait. C’est bien la fille de son père.


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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyDim 2 Mai - 21:31

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27 janvier 2021.« Ce n’est pas ce que j’ai dit Mia. Si c’était le cas je ne perdrais pas mon temps avec vous. Vous avez du potentiel. J’aimerai juste vous voir l’exploiter davantage ». Je sais au fond que toutes ses remarques ne sont pas malveillantes. Mais je campe sur mes positions. Je suis incapable à ce moment même de retrouver raison et d’écouter un peu plus ce qu’elle a à me dire. Depuis son arrivée, je n’arrive pas à trouver d’atomes crochus avec elle, à la différence de ceux que je pouvais avoir avec l’ancien rédacteur en chef. Elle ne cesse de remettre en question chacun de mes articles ce qui a le don, à force, de me mettre en colère. Il y a toujours le petit truc qui ne va pas. J’ai donc l’impression qu’elle s’acharne sur moi pour une raison qui m’échappe encore. Alors, oui, peut-être qu’elle le fait parce qu’elle me sait capable de mieux mais je préfère faire l’autruche et extérioriser la colère que je peux ressentir… du fait de ses remarques mais aussi de ma vie personnelle. A tort. « Vous insinuez que je suis con comme un balai ? ». A ça, je choisis le silence. Je préfère ne pas répondre, laissant ainsi planer le doute sur mon opinion à son sujet. Je ne réfute pas, comme je n’acquiesce pas. Je la laisse penser ce qu’elle veut, ça m’est égal à vrai dire. « Je ne suis pas le genre à tourner autour du pot cent sept ans. Désolé de ne pas avoir utilisé des pincettes avec vous. Je n’ai pas dit que votre article était nul. Je dis juste qu’il pourrait être mieux. Ce n’est pas un reproche ». « Sauf que vous faites constamment des remarques Madame Hamilton. Difficile de croire pour moi que vous puissiez apprécier mon travail tout de même ». Je ponctue alors. Et quand elle ose me donner des leçons concernant le métier de journalisme, je me montre à nouveau fermé à la discussion, lui signifiant qu’elle ne m’apprenait rien « Evidemment ».

Un post-it soigneusement conservé, au point qu’il se trouve encadré. Un post-it pourtant qui ne fait pas rêver, qui ne donne pas envie d’être gardé. Mais il semblerait qu’il est une valeur spéciale pour la rédactrice en chef. Elle ose cependant me comparer à l’auteur de ce post-it et cela n’arrange rien à mon humeur « Vous vous ressemblez. Même caractère, même manière de penser… Sauf que lui persiste à faire le con. Enfin bref, c’est pas le sujet ». Je me mords la langue de répliquer, parce qu’il y a évidemment matière à le faire. Mais je dois aussi prendre sur moi, me rendant compte qu’elle reste ma supérieure et même si je n’aspire pas à prendre sa place à l’avenir dans le journal, je tiens quand même à garder ma place de journaliste, en attendant. Parce que si elle pense que je suis une jeune femme sans ambition elle se trompe. Mais évidemment, comme pourrait-elle le savoir quand elle n’a pas pris la peine de me connaitre, de connaitre réellement les membres de son équipe et qu’elle est juste bonne à faire des remarques en tout genre ? « Je pense qu’on a plus rien à se dire. Laissez votre article comme il est, gardez votre place de journaliste, faites comme bon vous semble si vous jugez que c’est le meilleur choix ». Je pourrais argumenter, lui balancer en pleine figure toute l’ambition que j’ai mais je préfère quitter son bureau sans mot dire, claquant la porte derrière moi et quitter les locaux plus tôt que prévu aujourd’hui…

***

Fin février. Les échanges entre Maxine et moi depuis cette entrevue dans son bureau ont été strictement professionnel. Ce matin, alors que j’arrive dans les locaux du Brisbane Times, après avoir salué Nick, je me dirige vers le bureau de la rédactrice en chef. Il semblerait que ce mois-ci soit placé sous le signe de la rédemption. Bien sûr, je ne vais pas tout de suite m’excuser, prétextant avoir besoin d’un avis sur mon article, mais c’est ma amnière aussi de me montrer un peu moins hostile quand cela fait presque deux mois désormais qu’elle mène malgré tout l’équipe d’une main de fer. Je toque alors à la porte, elle me fait signe d’entrer et c’est ce que je fais. Je referme doucement la porte derrière moi et vient déposer sur son bureau l’article que je suis en train de rédiger, concernant une exposition qui s’est terminé. Mois de la Saint-Valentin oblige, le photographe avait pris toute sorte de cliché de couples semble-t-il heureux. La vue de l’artiste est encore idéalisée quand, de mon côté, je remets en question cette vision où l’image ne montre que ce qu’elle veut bien nous montrer, faisant un parallèle avec les réseaux sociaux. « J’ai terminé mon article et j’aimerai que vous le relisiez pour qu’on voit ensemble s’il y a des choses à corriger ». Un énorme pas de géant de ma part à son encontre, en espérant qu’elle ne sera pas celle qui sera fermée à la discussion cette fois. Je m’assois alors face à elle, attendant son acceptation mais aussi son verdict concernant l’article. Une fois qu’elle termine sa lecture et relève les yeux sur moi, j’ajoute alors avec un sourire amusé sur les lèvres « Ma vision de l’amour n’est pas si naïve que ça ? Avouez-le ? ». Je me tente avec humour de détendre l’atmosphère parce que je me sens soudainement un peu angoissée quand pourtant, la dernière fois, il n’y avait pas une once de stress en me trouvant face à elle.  Les regrets, certainement.
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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptySam 8 Mai - 20:15

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@Mia McKullan & Maxine #1

27 janvier 2021.Ça se chicane pour un oui, pour un non. Elles sont trop fières pour plier le genou. Elles campent sur leurs positions sans vouloir tendre l’oreille pour écouter l’autre. Un dialogue de sourds. Maxine tente de mettre de l’eau dans son vin en expliquant à Mia qu’elle ne doit pas prendre sa critique comme une mauvaise chose. C’est juste sa manière à elle de lui faire comprendre qu’elle admire ses talents de journaliste. Tout ce qu’elle souhaite c’est la hisser un peu plus haut sur l’échelle. Mia pourrait tellement monter les échelons si elle s’en donnait la peine. Mais elle semble se satisfaire de sa place. « Sauf que vous faites constamment des remarques Madame Hamilton. Difficile de croire pour moi que vous puissiez apprécier mon travail tout de même » Et pourtant … « Je ne vois pas l’intérêt de dire que votre travail est parfait. On a toujours des points à améliorer. » Certes, Max est plus tatillon avec Mckullan qu'avec les autres. Mais c’est pour la bonne cause. Elle le sentiment que la blonde pourrait prétendre mieux. Mais rien a faire. Le courant passe mal, voir pas du tout. Hamilton la laisse croire ce qu’elle veut. Elle est bien comme son père. Borné avec un putain de caractère. Heureusement, elle n’a pas son humour. Alors quand Mia remarque le post-it, Maxine se garde bien de préciser que l’auteur n’est autre que son paternel. Ça lui ferait trop plaisir de savoir que son père avait brisé sa cheffe. Elle ne s’attarde pas sur ce petit bout de papier jaune. La blonde en sait déjà bien assez à ce sujet. Blasée, Maxine l’invite plus ou moins à quitter son bureau avec son article soit disant parfait. A ce stade, y a plus rien dire.

********

Fin février -> Durant les semaines passées, Hamilton lâche un peu de lest avec Mckullan. Elle se contente de jeter à œil sur son travail sans pour autant jouer les rabat-joies sur des détails futiles. Ses articles restent plus que bons. Elle remarque même que leur dernier face à face n’a pas été si inutile que ça. Mia semble avoir pris ses remarques en considération même si elle prétendait le contraire. Trop fière. Max s’en réjouissait en silence. Une victoire personnelle. Seule dans son vaste bureau, elle enchaîne les dossiers, les uns après les autres en prenant tout juste le temps pour une pause déjeuner. Elle profite de ce laps de temps pour envoyer un petit message à son fils. Pas simple de conjuguer sa vie professionnelle et la vie de famille. Kaden à tendance à lui reprocher ses absences. Le retour de Noah n’arrange rien. A croire que le sort s’acharne. Tout juste le temps d’avaler sa salade, elle reprend ses activités de plus belle. Une petite demi-heure s’écoule. Quelqu’un frappe à sa porte. Machinalement elle invite la personne à entrer. Son regard se fige en reconnaissant la silhouette de Mia. Assez surprise de la voir là. Max l’invite à entrer sans se montrer hostile à son égard. Curieuse de voir ce qui l'amènes à revenir dans son bureau. Mia dépose son article sur son bureau. Hamilton plisse légèrement les yeux en essayant de comprendre sa démarche. Est-ce qu’elle venait vraiment lui demander son avis ? « J’ai terminé mon article et j’aimerai que vous le relisiez pour qu’on voit ensemble s’il y a des choses à corriger » Faut croire. Max lui offre un léger sourire. Agréablement surprise par sa démarche. Honoré qu’elle lui accorde un peu de crédit. « Avec plaisir » Elle se saisit de l’article puis elle commence à le lire avec grand intérêt. Plus les lignes défilent sous ses yeux, plus ses lèvres s’étirent en voyant la nature du sujet. L’amour … encore et toujours cette éternelle lassitude du verbe aimer. Qu’on le veuille ou non il revient toujours au galop. Les deux femmes s’échangent un sourire. Le premier peut-être depuis qu’elles travaillent ensemble. Un miracle. « La saint Valentin … est-ce que c’est moche si je dis que c’est purement commercial ? » Elle estime ne pas avoir besoin de cette fête ridicule pour prouver ses sentiments. C’est toute l’année qu’un couple est censé s’aimer, pas seulement le 14 février. Alors quand on lui amène une boite de chocolat à cette date, ça la fait doucement rire Hamilton. « Ma vision de l’amour n’est pas si naïve que ça ? Avouez-le ? » Un petit rire s’échappe d’entre ses lèvres. « J’avoue, il y a du progrès. On a tous notre vision de l’amour. A force d’être déçue je suis devenue un peu réfractaire sur le sujet. Disons que je m’emballe moins vite. Mais ça c’est mon point de vue. » Elle n’imposera pas ses propres choix. Elle se contente de les assumer haut et fort. Elle fait glisser l’article sur son bureau, en direction Mia en lui adressant un sourire sincère. Pas une rature. Pas de stylo rouge sur sa feuille. « Votre article est très bien Mia. » La blonde venait de faire un pas en avant, Maxine faisait le deuxième. Peut-être le début d’une réconciliation. « J’aime beaucoup ce tableau » Dit-elle en pointant une photo de l’article. Elle se penche sur le document pour prendre note de l’adresse. Surement une œuvre qui terminera sur son mur. A son tour elle lui présente l'éventuelle couverture du mois de février. « Je peux vous demander votre avis ? » Un homme portant une rose dans ses mains. Le sourire charmeur. Belle gueule. Tout pour plaire et pourtant. « Soyez sincère. Je vous autorise même à stabiloter si vous le souhaitez » Qu’elle rajoute avec un brin d’humour. Mia pouvait gentiment prendre sa revanche si elle le souhaiter. Elle avait matière à le faire.

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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyMer 19 Mai - 10:02

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Fin février. Mon caractère est loin d’être des plus faciles. Je m’emporte facilement, je peux avoir des mots blessants sur le coup de la colère. Le proverbe tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler ne s’applique pas vraiment pour moi. Et je sais pourtant que j’ai des progrès à faire sur ce sujet. Ma dernière entrevue avec ma boss le prouve. Je n’ai pas été tendre avec elle, ou disons que je n’ai pas eu un comportement exemplaire pour une journaliste face à sa rédactrice en chef. Le genre de comportement qui aurait pu d’ailleurs me mettre en porte à faux et me faire perdre mon travail. Même si ce n’est pas ce constat qui me pousse à passer le pas de sa porte aujourd’hui, il y a une certaine repentie dans ma démarche. L’article n’est peut-être finalement qu’une excuse pour lui prouver que je ne suis pas qu’une femme avec un mauvais tempérament. « Avec plaisir ». Elle accepte de relire mon article, traitant une nouvelle fois sur le thème de l’amour, sujet sur lequel il y a eu quelques discordances lors de notre dernier entretien « La saint Valentin… est-ce que c’est moche si je dis que c’est purement commercial ». Un sourire s’affiche sur mes lèvres alors que je réponds immédiatement « Je ne vous contredirais pas, puisque j’ai exactement la même opinion ». Pour preuve, le jour de la Saint Valentin, j’étais seule à l’appartement. Je n’ai eu droit à une déclaration d’amour que le lendemain de cette fête stupide. Peut-être devrais-je demander à Alec s’il ne l’a pas fait volontairement pour montrer son désaccord face à cette tradition commerciale. Cette pensée me fait sourire alors que je laisse Maxine finir sa lecture. Cette fois, ma vision est beaucoup plus critique. « J’avoue, il y a du progrès. On a tous notre vision de l’amour. A force d’être déçue, je suis devenue un peu réfractaire sur le sujet. Disons que je m’emballe moins vite. Mais ça c’est mon point de vue ». En l’écoutant, je me rends compte qu’elle et moi partageons bien plus que je ne pouvais le penser « Les déceptions, j’en connais aussi un rayon… J’essaye encore d’apprendre à moins m’emballer. C’est en progrès là aussi… » je lance alors, faisant ainsi un parallèle avec son commentaire sur mon article. « Votre article est très bien Mia ». Je souris un peu plus, regardant mon bout de papier qui, cette fois, ne comporte aucune marque rouge « Merci », je lance humblement. « J’aime beaucoup ce tableau ». J’acquiesce doucement pour lui montrer que je partage son avis alors qu’elle note l’adresse de l’exposition où je me suis rendue.

« Je peux vous demander votre avis ? ». Je suis un peu intriguée par la demande mais approuve à nouveau d’un signe de tête « Soyez sincère. Je vous autorise même à stabiloter si vous le souhaitez ». J’attrape la couverture qu’elle met en évidence, observant d’un peu plus près la photo. Un sourire moqueur apparait assez rapidement sur mes lèvres « Sérieusement ? Vous qui êtes réfractaire à l’amour vous allez mettre ça en avant ? Genre le mec parfait, ou du moins, qui parait l’être ? Vous me décevez » je dis alors non sans rire doucement. « Il faut quelque chose de plus honnête, qui montrerait réellement votre vision à vous de l’amour… » Je reporte mon regard sur le petit cadre toujours présent sur son bureau « Comme ce post-it par exemple. Bon c’est quelque chose de personnel et il ne mérite clairement pas une couverture. Mais peut-être quelque chose qui retranscrirait cette idée que l’amour, même le plus beau qu'il soit, peut n'être qu'éphémère… Que la déception peut être jamais bien loin ». Même si j’espérais ne pas la connaitre à nouveau dans ma relation actuelle… Je laisse un petit instant de silence s’installer avant d’ajouter « Je suis désolé pour mon comportement de l’autre fois. Je m’en suis prise injustement à vous alors que vous aviez raison. Je n’ai pas fait de mon mieux pour cet article ».

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Message(#)Everything hangs by a ... post-it (Maxine #1) EmptyVen 28 Mai - 14:25

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@Mia McKullan & Maxine #1

27 janvier 2021. Les histoires à l’eau de rose ce n’est pas trop sa tasse de thé. Même gamine, elle trouvait les dessins animés un peu niant niant. Et ce n’est pas en vieillissant que ça s’arrange. Alors cette histoire de saint Valentin ça l'a fait doucement sourire. C’est une fête purement commerciale à ses yeux. Aimer ça ne se résume pas seulement à une boite de chocolat. Ni au quatorze février. « Je ne vous contredirais pas, puisque j’ai exactement la même opinion » Rajoute Mia tout en lui adressant un sourire parfaitement assumé. Contre toutes attentes, les deux femmes s’accordent sur ce point. Maxine lui confie que ses expériences passé l’ont rendu plus méfiante envers les hommes. Son comportement n’est autre qu’une armure qu’elle se forge. « Les déceptions, j’en connais aussi un rayon… J’essaye encore d’apprendre à moins m’emballer. C’est en progrès là aussi… » Décidément, Hamilton s’étonne de voir autant de similitudes avec la blonde. Faut croire qu’elles ne sont pas si différentes. «  Le post-it est un très bon mantra » Dit-elle avec humour en l’accompagnant d’un clin d’oeil évocateur. Mia n’aura aucun mal à saisir la référence du petit bout de papier jaune. Cette malheureuse anecdote la fait plus sourire qu’autre chose. Aujourd’hui. Il valait mieux en rire plutôt que d’en pleurer. L’article de Mia est plus que correcte. Maxine n’a jamais douté de son talent de journaliste. Mckullan est juste trop modeste pour se l’avouer. C’est plutôt honorable de sa part. Beaucoup de ses collègues en profiteraient pour se faire mousser auprès de leur bosse. « Merci » réponds modestement la blonde.

À son tour, Hamilton tente une feinte avec son article qui respire la rose. Le parfait cliché qu’elle horrifie au plus haut point. Un test qu’elle exécute en douce. Mia avait deux possibilités. Le trouver nul à chier tout comme sa supérieure. Où faire genre qu’il est correct pour ne pas blesser Maxine. Elle a un bon feeling en voyant l’expression du visage de McKullan. « Sérieusement ? Vous qui êtes réfractaire à l’amour vous allez mettre ça en avant ? Genre le mec parfait, ou du moins, qui parait l’être ? Vous me décevez »De suite, Max se met à rire. Cette ‘petite’ lui plaisait de plus en plus. Elle n’avait pas la langue dans sa poche. Tel père telle fille. « Je n’en attendais pas moins de vous. » Mia vient de lui confirmer qu’elle est parfaitement franche avec elle. Pas de double jeu, ni de faux-semblant qui tienne. « Évidemment que je vais pas publier cette horreur. Ça manque cruellement de personnalité. C’est… fade. Un de vos collègues a eu l’audace de poser ça sur mon bureau. Comment voulez-vous que je reste zen avec ça. » Max récupère la mise en page et dégaine son stylo pour dessiner avec ironie des cornes de diable. C’est tout à fait ridicule. Mais foutu pour foutu, Hamilton préfère prendre cela avec humour. « Il faut quelque chose de plus honnête, qui montrerait réellement votre vision à vous de l’amour… » Maxine relève les yeux sur elle tout en réfléchissant à une manière de représenter sa vision des choses. « Comme ce post-it par exemple. Bon c’est quelque chose de personnel et il ne mérite clairement pas une couverture. Mais peut-être quelque chose qui retranscrirait cette idée que l’amour, même le plus beau qu'il soit, peut n'être qu'éphémère… Que la déception peut être jamais bien loin ». « Vous êtes un génie ! Vous le savez ça ? » Large sourire aux lèvres, elle se penche sur son ordinateur pour réaliser un brouillon de ce qu’elle a en tête. Pour l’illustration, Max choisit un célèbre dessin animé Disney. Et pour retranscrire la morale de l’histoire, c’est un post-it qui s’en charge. Elle fait jumeler les deux images puis tourne l’écran vers la journaliste. « C’est tout de suite plus fun vous ne trouvez pas ? » Il faudra réajuster ça correctement. Mais la base de l’idée était là. « Je suis désolé pour mon comportement de l’autre fois. Je m’en suis prise injustement à vous alors que vous aviez raison. Je n’ai pas fait de mon mieux pour cet article ». Maxine superpose ses deux mains sur le bureau en adressant un sourire sincère à Mia. « J’admets mes torts aussi. J’ai tendance à me montrer un peu froide au premier abord. Mais j’aime les personnes de caractère. Vous irez loin Mia. » Quelqu’un vient frapper à la porte de son bureau. Maxine lève les yeux avant d’inviter la personne à entrer. « Votre rendez-vous de 15H est arrivé » Elle hoche la tête. Grace prend congé. « Ce fut un plaisir de converser avec vous. Que diriez-vous de faire la prochaine expo ensemble ? » Aller sur le terrain avec Mia lui plairait bien. Pour dire vrai, ça lui manque de partir à l’aventure. Elle a besoin de sortir de son bureau et de prendre l’air. Et ça serait l’occasion d’apprendre à connaître un peu plus la blonde. Mckullan récupère son article. Les deux femmes finissent par se quitter. Mais sur une bonne note cette fois. Une belle progression quand on connaît leurs débuts chaotiques. Ce n’était pas pour déplaire à Maxine. À défaut d’avoir pu rester en bons termes avec le père, le courant passe bien avec la fille. Andrew serait sur le cul d’apprendre ça ! Il s’en rendra compte bien assez tôt.

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