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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyVen 9 Avr 2021 - 21:05

stereo hearts (ft. @Matthias Calloway :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Cette dernière est journaliste chez ABC depuis un an.

Jean court dans les couloirs de l’immense bâtiment de ABC, elle est presque en retard, ou plutôt elle n’est pas en avance et ça, elle n’aime pas. Il faut dire que c’est la faute de son patron, il l’a prévenue à la dernière minute qu’elle devait remplacer le chroniqueur cinéma de leur très écoutée émission radiophonique matinale. Celui qui fait cela habituellement est malade, Jean n’a aucune compétence spécifique en la matière, elle n’est qu’une cinéphile casual, fan de comédies romantiques niaises à souhait, mais elle se retrouve à devoir interviewer un le jeune assistant réalisateur d’un film qu’elle n’a bien entendu pas pu voir. Il faut croire que son patron considère que c’est un travail peu important et ne nécessitant aucune compétence s’il y envoie Jean, elle ne lui sert que de bouche-trou et son envie de faire bonne impression la pousse à accepter tout sans broncher. Elle s’est imprimé à la va vite quelques pages concernant le film et ce fameux Matthias Calloway qu’elle doit interviewer. Elle n’a pas le temps de réellement les potasser, elle a commencé à les compulser sur le chemin la menant au studio d’enregistrement, mais elle en a oublié de regarder par où elle allait et c’est pourquoi elle court à présent, pour essayer de compenser le temps perdu. Elle n’est vraiment pas en avance quand elle arrive derrière la vitre donnant sur le plateau, ses joues sont rouges d’avoir couru et du stress d’arriver en retard. Elle jette un dernier regard à ses fiches en panique, elle ne sait même pas quelles questions, elle va poser, ça risque d’être une vraie catastrophe, mais comme d’habitude, elle va tenter de faire de son mieux et de se montrer professionnelle. Un coup d’œil à l’horloge, sa chronique est planifié pour dans deux minutes, il faut qu’elle rentre rejoindre l’animateur, ses chroniqueur et l’invité qui est déjà là et dont elle be distingue que l’arrière du crâne d’où elle se trouve. Le panneau lumineux « ON AIR » est éteint, ce qui signifie que ce sont des pubs ou de la musique qui sont diffusés actuellement et elle fait signe au technicien planté derrière la vitre, qui lui autorise à entrer d’un hochement de tête.

Elle souffle un grand coup et abaisse la poignée pour se glisser silencieusement dans la pièce. Un nouveau coup d’œil au panneau éteint, les micros sont donc toujours coupés. « Bonjour ! » dit-elle en essayant d’attirer l’attention de l’assemblée d’hommes qui discutent entre eux pendant l’interlude. Le présentateur de cette émission est adoré des auditeurs, mais le peu de fois où Jean l’a croisé, elle a pu constater que ce que lui ont dit certains de ses collègues est vrai : c’est un sacré con dans la vraie vie. « Ben alors, ils sont où ces cafés ? » s’agace-t-il en regardant ses bras qui ne sont pas chargés de capuccinos mais de feuilles volantes dont il n’a que faire. A tous les coups, la stagiaire doit être blonde et vu qu’il a à peine levé le nez vers elle, il l’a confondue. Elle s’avance vers le siège qui lui est destiné : « Euh non, je suis là pour remplacer Mike. Jean Atwood. On vous a prévenu ? » demande-t-elle. « Je suis journaliste. » précise-t-elle aussitôt avant qu’on lui fasse une quelconque remarque sur son apparence juvénile et donc sa probable incompétence. « Ah ouais c’est vrai, bon ben vas-y, installe-toi vite, ça va reprendre ! » Elle s’assoit et croise enfin le regard de l’invité, elle lui adresse un sourire qui se veut professionnel. Elle a déjà oublié l’accueil chaotique reçu, elle y est malheureusement bien trop habituée depuis un an à travailler pour ABC, ce qui la préoccupe c’est qu’elle va devoir poser des questions au jeune homme face à elle et qu’elle ne sait pas par où commencer. Elle se penche sur la table et s’adresse au jeune réalisateur, il a l’air gentil c’est déjà ça : « Matthias Calloway, c’est ça ? Enchantée ! C’est moi qui vais vous faire passer sur le grill. » plaisante-t-elle avec une assurance presque convaincante. Elle a eu envie de s’excuser d’avance, de le prévenir qu’elle n’avait pas pu voir son film, mais ce n’est pas professionnel, ce genre de choses ne se disent pas, même si elles sont bien plus courantes que l’on croit. Si ça se fait, Mike qui devait faire cette chronique n’avait pas vu le film non plus. Ils n’ont pas le temps d’échanger beaucoup plus de mots que le technicien commence le décompte pour le retour au direct.

Le présentateur place quelques phrases avant de présenter l’invité et celle qui va l’interviewer en écorchant son prénom, bien entendu, il l’appelle Ginny. « Jean. » corrige-t-elle. « Bonjour tout le monde et bonjour à Matthias Calloway qui nous a rejoint pour nous parler du film Hidden Figures. » dit-elle en vérifiant le nom du film sur son papier sans pour autant marquer aucune pause ou hésitation dans sa voix. « Comment allez-vous Matthias ? » Elle commence de manière informelle, lui donne la parole, essaye de le mettre à l’aise. Si elle n’a pas l’habitude d’interviewer des gens en direct à la radio, encore moins pour un film, elle sait mener un entretien à la perfection. Elle enchaîne en parlant de lui : « Votre nom commence à se faire remarquer, on le voit fleurir sur les affiches de films engagés et qui traitent de sujets importants. Que pouvez-vous nous dire de Hidden Figures ? Est-ce un film important ? » Jean a lu le synopsis, elle ne doute pas que ce film l’est, mais elle envoie la balle dans le camps de l’assistant réalisateur, à lui de parler du film, il le fera mieux qu’elle et elle n’aura plus qu’à rebondir sur ses paroles.
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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptySam 17 Avr 2021 - 15:00

stereo hearts (ft. @Jean Atwood :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Matt était assistant réalisateur sur le film Hidden Figures.


Le cinéma, la production, la réalisation, ce sont des choses qui fascinent Matthias depuis l’enfance. Il a toujours aimé observer la manière dont les scènes sont filmées, celle dont elles sont montées. Il a toujours aimé tester des choses en filmant des minis films dès le jour où il a eu un appareil photo dans la main. C’est d’ailleurs ainsi qu’il a commencé, avec son premier appareil photo avant de pouvoir en apprendre plus et de prendre un petit boulot pour s’offrir sa première caméra. Cette caméra il l’a d’ailleurs encore aujourd’hui, dans un placard de son appartement et il lui arrive de la sortir pour s’en servir, pour revenir comme au premier jour. Depuis que le brun s’est pris de passion pour le cinéma les années ont bien passées et les choses ont bien changé. Cela fait maintenant presque six ans qu’il a reçu son diplôme d’université après avoir suivi des études de réalisation. Six ans qu’il se bat pour faire partie de projet un peu plus gros, un peu plus important chaque année. Il s’est promis de toujours choisir ses sujets par passion, par envie, par intérêt et non pas seulement pour l’argent que cela pouvait lui rapporter. Il a donc monté doucement l’échelle, en commençant avec de petits projets, en bossant comme assistant de direction et c’est comme cela qu’il en est arrivé à bosser sur le film ‘Hidden Figures’, un film qui parle de la vie des femmes de la NASA dans les années 1960. Matthias est un homme passionné, un homme qui se donne à fond dans les projets qu’il entreprend et se lancer dans cette histoire a été quelque chose de fantastiques pour lui. Il a passé plusieurs mois aux Etats Unis pour bosser sur le film et maintenant c’est de retour dans son pays d’origine, dans son Australie, qu’on lui a donné la mission de promouvoir le film. Ce n’est pas vraiment son fort de se retrouver sur un plateau télé ou dans une émission de radio, c’est quelque chose qui lui est arrivé seulement quelques fois et qui le rend extrêmement nerveux. Il ne cesse d’ailleurs souvent de dire que sa place est derrière une caméra, et non pas devant celle-ci ou devant un micro.

Mais aujourd’hui il a accepté de faire cette interview pour la radio d’ABC, il a accepté de se mettre un peu en avant. Vêtu d’une simple chemise bleu clair, d’un jean et de basket il est arrivé en avance devant les studios de la radio. Matt déteste être en retard, ça lui arrive souvent, mais il n’aime pas cela. Il attend donc devant le bâtiment avant de finir par faire le chemin vers celui qu’on lui a indiqué. Il n’y a pas grand monde dans les locaux, à part quelques journalistes qu’il salut avant qu’on ne lui dise de patienter dans un coin. C’est de longues minutes plus tard, qu’une petite blonde, essoufflée arrive vers lui. « Matthias Calloway, c’est ça ? Enchantée ! C’est moi qui vais vous faire passer sur le grill. » Il hoche la tête et vient serrer la main qu’elle lui tend. « C’est bien ca. J’espère que vous n’allez pas être trop difficile quand même ? » Répond-il en laissant échapper un rire un peu nerveux. Elle est jolie la blonde qui se place face à lui, le fait qu’elle ai l’air jeune mais surtout gentille le rassure un peu il faut bien l’avouer. Il s’apprête d’ailleurs à lui demander son prénom, mais il n’a pas le temps de prononce un mot de plus que le présentateur prend la parole, visiblement en ligne, alors il se tait le réalisateur, et il l’écoute faire, écorchant apparemment le prénom de la blonde. « Jean. » Qu’elle reprend ce qui ne manque de faire sourire Matthias qui lui adresse un sourire compatissant. Ce n’est pas rare qu’on l’appel Matthis lui aussi. « Bonjour tout le monde et bonjour à Matthias Calloway qui nous a rejoints pour nous parler du film Hidden Figures. Comment allez-vous Matthias ? » « Je vais bien, merci, et vous ? » Qu’il demande en retour, pas seulement par politesse mais aussi parce que cela l’intéresse. « Votre nom commence à se faire remarquer, on le voit fleurir sur les affiches de films engagés et qui traitent de sujets importants. Que pouvez-vous nous dire de Hidden Figures ? Est-ce un film important ? » Il lui adresse un sourire et s’éclaircit un peu la gorge avant de prendre la parole. « Je pense que c’est un film très important. Vous savez, lorsque je bosse sur un projet de film je prends toujours soin d’être sûr que c’est un sujet qui m’intéresse, un sujet qui me tient à cœur. » Il marque une légère pause avant de reprendre. « Hidden Figures est un film qui met en avant l’histoire de trois femmes afro américaines, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson qui étaient calculatrices au sein de la NASA. Elles ont toutes les trois eu une place très importantes au sein de certains des plus gros projets de la NASA, comme Apollo 11 ou le programme Mercury au cours des années 60, par exemple et parler de ses femmes et leur importance est quelque chose qui m’a tout de suite intéressé. »  
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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyMar 20 Avr 2021 - 0:17

stereo hearts (ft. @Matthias Calloway :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Cette dernière est journaliste chez ABC depuis un an.

Matthias Calloway lui sert la main et instantanément, Jean décide qu’elle aime bien ce type. Sa poignée de main est franche, son regard est doux et il n’a pas l’air de se la péter une seule seconde. « C’est bien ça. J’espère que vous n’allez pas être trop difficile quand même ? » lui demande-t-il avec un rire nerveux qui traduit son stress et le rend plutôt adorable. « Je vais essayer d’être gentille. » plaisante-t-elle en détournant son regard sur le technicien qui annonce la reprise du direct dans 3, 2, 1, antenne ! Elle n’est clairement pas sûre d’elle sur ce coup, elle n’aime pas se retrouver à mener une interview sans avoir potassé son sujet à fond, mais à vrai dire, elle ne mène aucune interview vu le peu de confiance que lui font ses supérieurs, alors ce n’est pas le moment de perdre pied et de foirer sa chance de montrer qu’elle est capable de faire le job. Alors, elle enfile son costume de journaliste sûre d’elle, se convainc qu’elle en sait bien assez pour mener à bien cet entretien et se lance en saluant les auditeurs, les autres journalistes et chroniqueurs autour de la table et bien entendu l’invité. « Je vais bien, merci, et vous ? » « Très bien, heureuse de pouvoir parler avec vous du nouveau film sur lequel vous avez travaillé et qui rencontre déjà un certain succès critique ! »

Elle enchaîne sur le film et lui pose une question peut-être bête mais qu’elle sait capable de lui permettre de rentrer directement dans le vif du sujet et de présenter le synopsis de l’œuvre, que Jean n’a pu parcourir en vitesse que quelques instants avant d’être sur les ondes.  « Je pense que c’est un film très important. Vous savez, lorsque je bosse sur un projet de film je prends toujours soin d’être sûr que c’est un sujet qui m’intéresse, un sujet qui me tient à cœur. » Jean croise son regard et acquiesce : « Ça reste toujours le meilleur choix, de suivre son cœur pour faire un film qui a du sens... Racontez-nous un peu de quoi parle le film... » Jean sait très bien ce qu’elle dit, elle prépare déjà la question qui viendra après son résumé de l’intrigue du film. Elle a menti, elle ne va pas essayer d’être gentille, elle va essayer d’être percutante et pertinente. Elle écoute le jeune réalisateur  avec attention et dès qu’il a terminé son exposé, elle le regarde dans les yeux et répond : « Je pense qu’il est effectivement très important de faire découvrir au  grand public les accomplissements de ces femmes noires qui ont été invisibilisées dans l’Histoire. Ce film est adapté du livre du même nom écrit par... » Coup d’œil à sa fiche. « ...Margot Lee Shetterly, autrice afro-américaine. Pouvez-vous me dire : en tant qu’homme blanc, en quoi vous sentez-vous concerné par ce sujet et la bonne personne pour raconter l’histoire de ces femmes ? » Elle sait qu’elle commence très fort avec sa question, mais Jean n’est pas une critique de cinéma et de toutes façons, elle n’a pas vu le film, alors elle ne va pas inventer de questions lèche-cul sur une éventuelle façon de cadrer révolutionnaire, des plans séquence dont elle ignore l’existence ou Dieu sait quelle autre technique cinématographique inconnue au bataillon. Jean s’intéresse à tant de sujets engagés, elle est investie dans les luttes féministes et anti-racistes et il est maintenant évident qu’elle n’approuve pas forcément qu’un homme blanc donne son point de vue (encore et toujours) sur l’histoire de femmes noires ayant subi l’oppression patriarcale et raciale. C’est un bon angle, peut-être pas ce qu’attendaient ses supérieurs, mais elle fait ce qu’elle sait faire, elle aurait seulement aimé avoir eu plus de temps pour potasser l’équipe ayant travaillé sur le film. Car si Calloway lui répond que la réalisatrice en chef du film est une femme noire, elle n’aura plus qu’à creuser un trou pour disparaître.
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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyMer 21 Avr 2021 - 14:30

stereo hearts (ft. @Jean Atwood :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Matt était assistant réalisateur sur le film Hidden Figures.

« Je vais essayer d’être gentille. » Il est un peu soulagé en découvrant la jeune femme qui doit l’interviewer Matthias. Il se dit qu’elle n’a pas l’air bien méchante, et qu’elle ne sera sûrement pas trop dur avec lui, surtout qu’il n’a pas vraiment l’habitude de se retrouver de ce côté-là du micro. Il se dit que ca va bien se passer, parce qu’elle lui annonce qu’elle ne sera pas trop dure avec lui, mais elle reste cependant une journaliste et ca, il n’y pense. Il ne pense pas qu’elle va surement vouloir creuser, le coincé sur certains sujets, qu’elle ne va peut-être pas être aussi sympa qu’elle lui a fait croire. Après tout, elle dit qu’elle allait essayé d’être gentille. Il s’installe donc face à elle, enfonce le casque qui se trouve devant lui sur les oreilles et se concentre sur son interview. Alors qu’elle le présente et qu’elle lui souhaite la bienvenue, il ne peut s’empêcher de se demander quel âge à la jeune femme face à lui, parce qu’elle a l’air jeune. Jeune et tellement pleine d’énergie. Il lui retourne la question quand elle lui demande comment il va. « Très bien, heureuse de pouvoir parler avec vous du nouveau film sur lequel vous avez travaillé et qui rencontre déjà un certain succès critique ! » Il lui adresse un sourire, mais il attend la suite Matthias.

A la première question, le réalisateur se lance alors sur une explique courte du film, pas besoin de s’étaler pendant des plombes, l’importance c’est de donner juste l’essentiel. « Ça reste toujours le meilleur choix, de suivre son cœur pour faire un film qui a du sens... Racontez-nous un peu de quoi parle le film... » Et c’est ce qu’il fait. « Le film aborde plusieurs sujets assez difficile et assez commun des années 1960. Ces années-là étaient des années compliquées pour les gens de couleurs, et encore plus pour les femmes, alors de pouvoir raconter la véritable histoire et implications de femmes afro-américaine est important et un véritable privilège. » Il lui adresse un sourire, mais la blonde semble prête à à nouveau attaqué, ses fiches posées sous son nez. Bien sur qu’il ne va pas s’en sortir comme ca le brun, ca serait trop facile. « Je pense qu’il est effectivement très important de faire découvrir au grand public les accomplissements de ces femmes noires qui ont été invisibilisées dans l’Histoire. Ce film est adapté du livre du même nom écrit par... Margot Lee Shetterly, autrice afro-américaine. Pouvez-vous me dire : en tant qu’homme blanc, en quoi vous sentez-vous concerné par ce sujet et la bonne personne pour raconter l’histoire de ces femmes ? » La voilà la question que beaucoup se posent, la question à laquelle il se doutait bien qu’il allai devoir répondre à un moment ou un autre. Il est un homme et, en plus de cela, il est blanc, alors qu’elle est vraiment sa place dans ce genre d’histoire ? « Je pense que ce sujet concerne tous le monde. Je ne dis pas que Theodore Melfi, qui est le réalisateur, ou moi-même, sommes les personnes parfaites pour raconter cette histoire, mais je pense que l’important c’est qu’elle soit dite. Lorsque nous avons accepté de faire partie ce projet, nous avons tout de suite voulu être certains que l’histoire soit reportée le plus justement possible. Je pense qu’effectivement, comme vous le dites si bien, en tant qu’homme blanc il est assez difficile de prendre ce genre de projet sans être critiqué, sans être passé au peigne fin, mais nous avons travaillé en grande collaboration avec les personnes qui ont écrit le scénario, mais surtout avec Margot et Katherine qui ont toutes les deux joués un rôle absolument primordial dans le montage du film. » Explique Matthias le plus sincèrement possible avant de reprendre la parole. « Je sais que certain dirons que je n’ai pas ma place dans le récit de ce genre d’histoire, mais au moins je suis prêt à les raconter et à leur rendre justice. Le racisme, tout autant que le sexisme d’ailleurs, évoquer dans le film sont des problèmes encore bien trop présent dans nos sociétés d’aujourd’hui, que ce soit aux Etats Unis ou bien ici même en Australie. Ils ne sont plus exercés de la même manière, mais ils sont bien encore présents et je pense que c’est en commençant par reconnaître le passé que l’on peut faire évoluer les choses dans le présent. »

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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyMer 5 Mai 2021 - 1:04

stereo hearts (ft. @Matthias Calloway :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Cette dernière est journaliste chez ABC depuis un an.

Jean est à l’antenne, elle a la parole pour une fois et elle sait très bien qu’elle devrait faire les choses simplement, s’en tenir au format habituel et à la ligne éditoriale de l’émission, mais elle n’y peut rien, son côté incisif et engagé ne veut pas coopérer. Alors quand elle pose la question qui fâche à Matthias Calloway, elle ignore le regard noir que lui lance le présentateur de la matinale. Elle a commencé fort, peut-être un peu dur comme entrée en matière, mais elle sait que sa chronique ne dure que quelques minutes et qu’on risque de l’écourter encore plus si elle pose des questions qui dérangent, alors elle est allée droit au but. Elle n’avait pas promis d’être gentille, seulement d’essayer de l’être. Elle scrute Calloway, qui n’est que très légèrement désarçonné par son attaque, il s’attendait à cette question mais, tout de même, probablement pas aussi tôt dans l’interview. Il se lance donc dans une grande explication que Jean écoute attentivement, décortiquant chacune de ses phrases, prête à rebondir sur la moindre erreur de sa part, mais il répond plutôt bien. Il reconnaît que lui et le réalisateur principal ne sont pas les mieux placés pour raconter cette histoire mais qu’ils se sont entourés de personnes concernées – et plus que concernées : l’autrice du roman et Katherine Johnson, une des mathématiciennes dont l’histoire est racontée – pour pallier à cela. Jean sourit au réalisateur, il a l’air sincère et bien qu’il semble évident qu’il ait déjà réfléchi à la question et donc à la réponse, il n’a pas non plus l’air de débiter une réponse toute prête apprise par cœur. Elle le laisse finir et conclure sur la nécessité de reconnaître les erreurs du passé pour continuer à combattre le racisme et le sexisme de nos jours. Jean reprend la parole dès que Matthias prend sa respiration, il ne doit pas y avoir de temps morts en radio, l’image n’est pas là pour combler les blancs. Son sourire est doux et son ton « Je suis tout à fait de votre avis, nous avons encore tant de progrès à faire sur ces combats ici et à travers le monde. Utiliser vos privilèges pour faire avancer ces causes est tout à votre honneur. » Elle ne fait une pause que d’une seconde pour déglutir mais elle sent le mouvement du présentateur pour reprendre la parole et elle ne lui en laisse pas l’occasion, elle enchaîne aussitôt sur une autre question à laquelle elle a pensé dans le couloir en lisant une des critiques du film, à défaut de l’avoir vu : « Bien que le sujet du film soit lourd, qu’y sont dépeints la ségrégation et le sexisme, il est aussi plein d’humour. Pourquoi ? Est-ce qu’en allégeant ainsi la tension par des rires, vous n’avez pas fait le choix de ménager le spectateur, de le brosser dans le sens du poil ? Et cela n’atténue-t-il pas l’impact du film ? » Le répit fut de courte durée pour Calloway et elle est presque désolée pour lui, car elle cherche vraiment la petite bête et ses questions sont clairement orientées et formulées comme des reproches. Mais, elle est ainsi, Jean et elle sait qu’elle n’aura pas tous les jours une occasion comme celle-ci de montrer à ses supérieurs ce qu’elle vaut et qu’elle a du cran. Tout ce qu’elle souhaite c’est qu’ils la prennent au sérieux, qu’ils lui fassent confiance pour autre chose que les voix off des reportages et la rubrique nécrologique, alors elle en fait peut-être un peu trop mais elle sait qu’il lui reste probablement seulement quelques secondes avant qu’on lui coupe la parole.

Elle l’a pressenti et la prophétie s’accomplit car une fois que le réalisateur a répondu à la question, le présentateur de la matinale lui donne à peine le temps de répondre qu’il enchaîne : « Eh bien merci pour cette perspective unique sur ce film qui sera à n’en pas douter un véritable succès au box office ! Les critiques sont dithyrambiques, rappelons le ! » dit-il en jetant un regard appuyé à Jean. Oui, c’était dans ses notes et elle aurait fini par y venir si on l’avait laissé mener cette interview à terme, elle ne comptait pas démolir le film, simplement donner l’occasion au réalisateur de répondre intelligemment à de vraies questions, et non pas  à une bouillie pré-mâchée et trop polie. « Merci Matthias Calloway d’être venu nous parler du film, il sort demain et croyez-moi je ne manquerais ça pour rien au monde ! » Il laisse le temps au réalisateur de répondre puis : « Merci à Ginny Artwood et nous passons tout de suite aux... » « Jean Atwood ! » tente-t-elle de corriger par dessus la voix du présentateur, mais elle réalise aussitôt que son micro a déjà été déconnecté et que personne n’entendra sa correction. Elle lève les yeux vers le jeune réalisateur qui s’est aussi fait couper la chique et le micro un peu tôt, tout ça par sa faute et elle lui adresse une grimace désolée tout en se levant. Les autres intervenants autour de la table sont en train d’enchaîner sur d’autres sujets, ils parlent dans leurs micros avec à peine un regard pour Jean et Matthias qui s’apprêtent à quitter le studio. Ils se dirigent en silence vers la porte pour quitter le studio et une fois dans le couloir, le silence entre eux se prolonge un peu. Jean finit par la briser : « J’avais d’autres questions moins… incisives… Je suis désolée que l’interview ait été écourtée... » C’est un peu de sa faute, mais c’est aussi et surtout la leur, ils ne lui ont pas laissé l’occasion de conclure avec quelques questions plus légères. Elle l’aurait recommandé ce film et essaye de se faire pardonner avec un sourire bienveillant : « Il a l’air vraiment bien ce film… Euh… je veux dire euh... » se met-elle à bégayer en réalisant qu’elle vient d’avouer qu’elle n’a pas vu le film que tout bon journaliste aurait dû voir avant de mener une interview à son sujet. « Euh je… on m’a prévenue que je devais faire cette interview, il y a à peine une heure. Vraiment je suis navrée pour tout ça... » Elle s’attend à ce qu’il s’énerve, l’interview sensée promouvoir son film a été écourtée et elle a eu une attitude plutôt hostile envers lui avec ses questions et en plus, elle lui avoue qu’elle n’était même pas préparée correctement à cette interview. Il va se plaindre à ses patrons c’est sûr et ils allaient lui passer un savon parce qu’elle avait été assez stupide pour lui avouer qu’elle n’avait pas vu son film.
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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptySam 12 Juin 2021 - 11:49

stereo hearts (ft. @Jean Atwood :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Matt était assistant réalisateur sur le film Hidden Figures.

Il sait que les journalistes ne sont jamais des personnes faciles à avoir en face. Il se doute que malgré le fait qu’elle lui ait promis d’essayer d’être gentille, elle va forcément creuser un peu, chercher à lui poser des questions un peu piège, ce genre de choses. Il se prépare à recevoir des questions sur sa place dans le film, surtout en tant qu’homme blanc dans un film qui parle de racisme, et de la vie de trois femmes noires aux Etats Unis dans les années 50. Il ne se trompe d’ailleurs pas, parce que Jean lui pose exactement cette question, elle essaye de creuser et il donne sa meilleure réponse. Matthias a toujours été quelqu’un d’ouvert d’esprit, quelqu’un qui ne comprend pas que le racisme, le sexisme ou l’homophobie puisse encore exister en 2016. Il sait que les choses ont évolué, qu’il y a eu du progrès, mais il sait également que ce n’est pas assez. Il voit bien que l’Australie, tout autant que les Etats Unis restant un pays raciste, un pays qui privilégie encore beaucoup trop la couleur de peau. Alors il explique, il tente de trouver les bons mots parce qu’il sait que c’est un sujet glissant, et que si il exprime mal sa pensée, cela peut prendre de grandes proportions. Mais il ne s’en sort pas trop mal, malgré sa nervosité. « Je suis tout à fait de votre avis, nous avons encore tant de progrès à faire sur ces combats ici et à travers le monde. Utiliser vos privilèges pour faire avancer ces causes est tout à votre honneur. » Il lui adresse un sourire à la jolie blonde assise en face de lui. Il lui ait reconnaissant de son soutient, et elle ne semble pas vouloir vraiment le piéger au final. « Bien que le sujet du film soit lourd, qu’y sont dépeints la ségrégation et le sexisme, il est aussi plein d’humour. Pourquoi ? Est-ce qu’en allégeant ainsi la tension par des rires, vous n’avez pas fait le choix de ménager le spectateur, de le brosser dans le sens du poil ? Et cela n’atténue-t-il pas l’impact du film ? » En fait, peut être qu’il n’en ai pas totalement encore sorti. Il lui adresse un nouveau sourire et cherche ses mots quelques secondes, les bons mots. « Je ne pense pas que la pointe d’humour qui y est ajouté soit quelque chose qui est fait pour alléger le sujet, je pense simplement que c’est ce qui fait que ce film touchera plus de monde. Vous savez, je pense clairement que quelqu’un de raciste, quelqu’un qui ne supporte pas de voir ce genre d’histoire dites et mises en avant n’ira de toute façon pas voir ce film. Le film est important, vraiment important pour continuer de faire avancer les choses, pour que l’on se rende compte des erreurs que l’on a fait dans le passé, et qui sont d’ailleurs encore aujourd’hui faites. L’humour est quelque chose que l’écrivain du script a choisi d’ajouter, et je respecte ce choix. » Explique-t-il avant de venir prendre une gorgée d’eau.

Quelques minutes plus tard, après quelques questions supplémentaires, après une discussion assez courte, Matthias et Jean sont coupés par le présentateur de l’émission. « Eh bien merci pour cette perspective unique sur ce film qui sera à n’en pas douter un véritable succès au box office ! Les critiques sont dithyrambiques, rappelons le ! Merci Matthias Calloway d’être venu nous parler du film, il sort demain et croyez-moi je ne manquerais ça pour rien au monde ! » « Merci à vous de m’avoir reçu. » Dit simplement le brun avec un nouveau sourire envers la blonde qui se trouve face à lui. « Merci à Ginny Artwood et nous passons tout de suite aux... » « Jean Atwood ! » « Jean. » Répond-il en même temps que la blonde. Ne peut-il pas se rappeler du simple prénom de la journaliste sérieusement ? Matthias secoue doucement la tête avant de remercier un nouvelle fois les gens autour de lui hors micro, puis de se lever pour se faire un chemin vers la sortie du studio. « J’avais d’autres questions moins… incisives… Je suis désolée que l’interview ait été écourtée... » Matthias lui adresse un sourire, tournant la tête vers lui. « C’est rien, ce n’est pas votre faute. Mais je n’ose pas imaginer les questions que vous posez aux personne avec qui vous ne souhaitez pas être gentille. » Dit-il en laissant échapper un petit rire. Elle est une journaliste douée, elle ne va pas le nier et si elle avait voulu elle aurait surement pu le coincer bien plus que cela. « Il a l’air vraiment bien ce film… Euh… je veux dire euh... Euh je… on m’a prévenue que je devais faire cette interview, il y a à peine une heure. Vraiment je suis navrée pour tout ça... » Il secoue doucement la tête et pose doucement sa main sur son avant-bras pour la rassurer. « Je vous assure, vous étiez parfaite. Vous êtes vraiment douée dans votre boulot en tout cas, surtout sans préparation. » Il lui adresse un sourire et hésite quelques secondes avant de reprendre la parole. « On pourrait continuer notre discussion si vous voulez, et si vous avez le temps bien sûr. Je vous invite à déjeuner ? » Demande-t-il avec un sourire. Il y a quelques choses qui lui plaît vraiment chez la blonde.

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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyMar 3 Aoû 2021 - 12:59

stereo hearts (ft. @Matthias Calloway :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Cette dernière est journaliste chez ABC depuis un an.

Jean est lancée dans son interview et elle tente de profiter de chaque seconde à l’antenne pour montrer à la fois ses valeurs et ce qu’elle a dans le ventre en tant que journaliste. Elle qu’on laisse toujours dans l’ombre depuis son embauche, qu’on utilise comme potiche à cause de ses mignonnes boucles blondes et de son sourire chaleureux, pour une fois elle a la parole. Mais elle voit dans les yeux du présentateur qu’elle ne va pas la garder longtemps et qu’il n’apprécie pas l’orientation qu’elle donne à ses questions. Pourtant, le réalisateur s’en sort bien, elle ne l’a pas coincé réellement et elle lui donne l’occasion de répondre sur des sujets qui seront forcément évoqués autour du film. Elle aborde le sujet de l’humour, demandant s’il ne s’agissait pas d’une simple complaisance envers le spectateur, d’une indulgence pour qu’il ne se sente pas trop mal en voyant la vérité en face. Un comique de confort, en soit. Mais n’ayant pas vu le film, elle ne sait pas ce qu’il en est réellement, elle s’est simplement appuyée sur les critiques qui disaient que le film était très drôle bien qu’il traite de sujets aussi dramatiques et révoltants. Matthias Calloway répond plutôt bien, à sa question, pas parfaitement, il aurait pu mieux faire à son avis, mais Jean n’est pas là pour juger. Puis elle commence à le trouver sympathique le réalisateur, il a l’air si calme et posé, à aucun moment il ne laisse transparaître un quelconque agacement face aux questions de Jean, ce qui serait pourtant naturel. Il est plutôt beau garçon en plus, se fait-elle la réflexion avant de s’exhorter à se concentrer sur les quelques instants de parole qu’il lui reste. L’interview se poursuit encore quelques instants, Jean réussit à placer encore deux petites questions tout en commençant à préparer sa conclusion qui sera d’inviter tous les auditeurs à aller voir le film. Mais elle se fait couper la parole, l’interview est écourtée brutalement, son micro coupé avant même qu’elle puisse corriger l’erreur sur son nom et prénom que fait à nouveau le présentateur. Le micro du réalisateur n’a pas été fermé encore cependant et sa voix à lui passe sur les ondes quand il prononce correctement son prénom : « Jean. » Elle relève les yeux vers lui, se sentant rougir, elle ne sait pas trop pourquoi et lui adresse un sourire reconnaissant. Lui, au moins, se souvient comment elle s’appelle.

Ils quittent la pièce et se retrouvent dans le couloir où Jean s’excuse aussitôt que l’interview ait tourné court et qu’elle n’ait pas pu poser les questions qui auraient mises son film plus en valeur. « C’est rien, ce n’est pas votre faute. Mais je n’ose pas imaginer les questions que vous posez aux personne avec qui vous ne souhaitez pas être gentille. » Le rire de Jean se joint au sien, celui de la journaliste est un peu gêné, elle doit vraiment passer pour une mégère avec ses questions incisives. « Effectivement, il ne vaut mieux pas se retrouver dans mon viseur. Je suis désolée si vous avez eu l’impression d’y être. Les interviews cinéma ce n’est pas vraiment mon domaine à la base... » Son domaine de prédilection c’est le journalisme d’investigation engagé, autant dire tout l’inverse de ce qu’elle fait chez ABC. Elle lui dit que le film a l’air bien, avec l’intention d’être à la fois honnête et plus agréable que lors de l’interview, mais réalise bien vite qu’elle vient d’avouer ne pas l’avoir vu et essaye de se justifier. Pendant qu’elle se confond en excuses et explications, Matthias Calloway pose sa main sur son bras pour la tranquilliser et la journaliste en est toute troublée. Est-ce que ça veut dire ce qu’elle imagine ? « Je vous assure, vous étiez parfaite. Vous êtes vraiment douée dans votre boulot en tout cas, surtout sans préparation. » Elle lui rend son sourire sans pouvoir cacher son trouble vis à vis de ce contact qu’elle n’a pas vu venir mais qui ne lui déplaît pas. « Merci. Je vous retournerais bien le compliment mais il faudrait que je vois votre film d’abord. » ricane-t-elle avec le rouge qui lui est monté aux joues. La lionne a quitté l’arène et soudain, elle a l’air d’un petit chaton impressionnable. « On pourrait continuer notre discussion si vous voulez, et si vous avez le temps bien sûr. Je vous invite à déjeuner ? » Ok, là il n’y a plus de doute permis, il l’invite à sortir. C’est fou qu’après l’acharnement dont elle a fait preuve pendant l’interview il n’ait pas envie de la fuir mais qu’il envisage carrément de passer minimum une heure en tête à tête avec elle. « Euh je… Oui pourquoi pas, mais il faut d’abord que j’aille terminer une chose... » La voix off qu’elle doit enregistrer pour un reportage, il paraît qu’elle a encore un travail à faire, même s’il l’ennuie à mourir. De plus, il n’est pas tout à fait l’heure de déjeuner encore. « Je pourrais être disponible dans une heure, je pense… Mais si vous avez autre chose à faire que d’attendre, ce n’est pas grave, je comprends... » Après tout, il n’a probablement pas que ça à faire de l’attendre jusqu’à midi et demi, il est en pleine promotion de son film mais Jean ne peut pas quitter son boulot une heure à l’avance. Peut-être que personne ne s’en rendrait compte et qu’elle pourrait enregistrer sa voix en revenant dans une heure, c’est même quasiment sûr. Mais Jean ne veut pas prendre le risque, elle attend beaucoup de ce job et des évolutions qu’il peut amener surtout et si elle n’en fait qu’à sa tête et choisit ses propres horaires, elle ne risque pas de faire bonne impression.
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Message(#)stereo hearts ▽ mattean#2 EmptyMer 18 Aoû 2021 - 15:13

stereo hearts (ft. @Jean Atwood :l: )

Ce RP a lieu en avril 2016 lors de la première rencontre entre Matthias et Jean. Matt était assistant réalisateur sur le film Hidden Figures.

Matthias ne peut pas en vouloir à Jean de vouloir creuser, de vouloir le piéger un peu et de vouloir trouver quelque chose de croustillant sous la dent. Ce n’est pas la première fois que Matt se retrouve face à une journaliste, et il sait à peu près à quoi s’attendre, alors il tente de rester aussi professionnel et surtout aussi clair et vrai que possible. Ce n’est pas son style, et cela ne le saura jamais, de faire semblant, de mentir simplement pour vendre un film. Et puis il prend soin de toujours faire partie de film qui l’attire, qui lui parle, qui lui semble important même si bien souvent cela l’attire vers des petits films plutôt que des gros. Il s’est toujours promis de rester fidèle à lui-même, fidèle à ses envies, à ses projets et surtout à ce qui lui parle. L’interview est cependant plutôt rapide et la belle petite blonde qui lui pose les questions se fait couper une fois de plus par le gérant de la radio, en profitant pour ne pas prononcer son prénom correctement et Matt ne peux s’empêcher de le reprendre. Si il y a bien quelque chose qu’il n’aime pas c’est ce genre de comportement, ce genre de chose ou il n’y a pas de respect. Matt rend alors son sourire à Jean avant de se concentrer sur les quelques dernières paroles puis de se tourner vers elle en lui avouant qu’il n’aimerait pas être à la place de quelqu’un sur qui Jean n’a pas décidé d’y aller doucement. « Effectivement, il ne vaut mieux pas se retrouver dans mon viseur. Je suis désolée si vous avez eu l’impression d’y être. Les interviews cinéma ce n’est pas vraiment mon domaine à la base... » Il secoue doucement la tête en lui adressant un sourire. Il a connu bien pire et il a surtout connu beaucoup moins professionnel. Au final, il est bien content que ce soit elle qui ai réalisé cette interview. Il ne peut d’ailleurs s’empêcher de lui dire qu’elle a l’air doué dans son boulot, surtout quand l’on sait qu’elle n’a pas vraiment eu le temps de préparer quoi que ce soit. « Merci. Je vous retournerais bien le compliment mais il faudrait que je voie votre film d’abord. » Il laisse échapper un rire. « Oui, ce n’est pas faux. » Dit-il avec un sourire beaucoup plus relax que quelques minutes plus tôt.

Sans prévenir, se surprenant un peu lui-même, il finit d’ailleurs par proposer à Jean de continuer leur conversation autour d’un repas. Il se rend compte qu’il y est peut-être allé fort, et qu’elle n’a sûrement pas envie de trainer avec lui. Il s’apprête à reprendre la parole, mais elle est plus rapide que lui. « Euh je… Oui pourquoi pas, mais il faut d’abord que j’aille terminer une chose... » « Oui, oui bien sur. » Répond-il avec un sourire, content dans le fond qu’elle est accepté. Il y a quelque chose qui l’intrigue chez la jeune femme et il est certain qu’ils pourraient s’entendre tous les deux, et surtout avoir des conversations très intéressantes. « Je pourrais être disponible dans une heure, je pense… Mais si vous avez autre chose à faire que d’attendre, ce n’est pas grave, je comprends... » Il secoue la tête et lui offre encore une fois un sourire. « Non, une heure c’est parfait. Ca me permettra de me préparer pour la deuxième partie de l’interrogatoire. » Dit-il avec une pointe d’humour avant de laissé échapper un rire. Il part alors s’occupe durant l’heure avant de rejoindre la belle blonde devant la radio. Il l’entraîne dans un petit restaurant tenu par un ami à lui et la soirée est plus que très agréable. Il apprend des tonnes de choses sur Jean, et plus il en apprend sur elle plus il faut avouer qu’elle lui plaît. Après un long moment et une heure tardive, il paye l’addition et la ramène chez elle avant de lui avouer passer une excellente soirée et lui avouer qu’il aimerait la revoir. Il note son numéro de téléphone dans son portable et la regarde rentrer chez elle avant de repartir. Pas une si mauvaise journée que cela au final.

FIN

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