| bradburry 2 ☾ break inside at night |
| | (#)Ven 9 Avr 2021 - 18:38 | |
| “pretend during the day, break inside at night” feat @mason bradford & birdie cadburry T’es celle qui garde les murs ce soir. T’as pas voulu bouger, t’as ignoré royalement ton téléphone, tu l’as même laissé dans ta chambre alors que t’as passé la soirée sur le canapé, à te gaver de mini burgers, de guimauve et de pop corns, saupoudré de langue de chat et de tim tam. Une pause, un simple tête-à-tête avec toi-même alors qu’aucun muscle n’a eu la force de s’ambiancer pour bouger. La bague paraît lourde sur toi, te rappelant à chaque fois qui dort dans le lit de Will en ce moment. Tes prunelles tombent sur l’invitation sur la table basse qu’Asher t’a donné et ça aussi, ça te rappelle avant que tu n’ailles jeter la feuille à la poubelle. Pas besoin que ça traine, t’as déjà les invitations, la date, le jour, l’heure. T’en as gros sur le cœur, énormément sur tes phalanges qui se serrent pour mieux s’étirer, tant que tu essaies d’évacuer la mauvaise énergie de ton système nerveux. T’es pas de ceux qui sont tendus mais là, tu ne peux pas t’en empêcher. Le mois de mars symbolise tellement, beaucoup trop, et t’attends avec impatience de te tirer avec Rudy à Elimbah, lui faire découvrir les joies de la campagne et de son calme qu’ils vont sûrement s’amuser à bousculer.
La villa de Mason est incroyablement silencieuse, malgré les bruits de la ville trépidante et ceux de la télévision, Mean Girls qui affiche toutes ses couleurs roses et ses plastiques pas si refaites que ça. T’as le temps d’avoir les mains qui collent, qui se tâchent, tu joues avec tes coudes sur la télécommande quand c’est fini et clairement, on ne pourrait pas voir la miss météo que t’es d’habitude, la grande enfant que tu t’entêtes à être, la chieuse hors paire qui trouve toujours moyen de se prendre la tête avec l’univers tout entier. Ce soir, c’est juste toi, en chemise de nuit et chaussons licorne qui bougent ta carcasse du canapé au lavabo jusqu’à ton lit pour jeter un coup d'œil à d’éventuels messages. Tu le refermes aussitôt, tu t’enroules dans ta couette et c’est Morphée qui t’accueilles alors qu’il n’est à peine vingt-trois heures - autant dire, relativement tôt pour toi. Mais t’as bonne conscience parce que tu sais que c’est toi qui commence le matin donc pour une fois, tu fais preuve d’un minimum de responsabilité et tu vas prouver à cette mégère de Warren que t’es capable d’arriver fraîche et pimpante - pour de vrai.
Enfin, ça, c’est sans compter sur un réveil en plein milieu de la nuit d’une masse sur toi. T’entends vaguement ton prénom - enfin, tu penses que c’est ton prénom parce que t’es pas vraiment sûre vu que t’es dans les vapes et que la voix n’est pas très nette. Tu te retournes, à moitié parce qu’y a un bras autour de ta taille et définitivement un corps collé dans ton dos. Autant t’es jamais contre des câlins improvisées sous les draps, autant 1/ t’aimes bien être prévenue à l’avance, 2/ tu veux savoir qui c’est avant d’hurler et taper et 3/ t’es vraiment pas d’humeur de toute façon. Le troisième point suffisant à t’aider à te retourner complètement pour éviter que le deuxième point n’arrive. “Mason ?” Fringant Mason, charmant Mason, fier Mason, il a l’air d’avoir mis toute sa superbe au placard pour ne donner l’impression que de se faire minuscule dans ton lit. “Qu’est-ce que tu fiches ici ?” Non pas que cela soit si inhabituel que ça mais là, tu sens que quelque chose de différent alors que tu finis enfin par te tourner vers lui et tenter de capter son regard malgré la luminosité précaire de ta chambre. “T’étais où ?”
|
| | | | (#)Mar 11 Mai 2021 - 7:48 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Il ne sait pas ce qui le pousse à partir, à fuir. De cet immeuble alors qu’il était venu probablement ouvrir son cœur – il ne sait pas lui-même en réalité. La journaliste lui rappelle cet ancien lui, ce qu’il était auparavant, et ça lui réchauffe le cœur. Il aurait voulu qu’elle sache qu’aujourd’hui il est prêt, qu’il se sent prêt et qu’il saurait quoi répondre à présent. Qu’elle était importante pour lui – bien plus qu’il ne l’avait prétendu à l’époque devant son silence piquant. Mais tout ça, elle ne le saura pas, jamais. Parce qu’il n’a jamais pu trouver les mots devant elle, se cachant derrière son indifférence, ses mystères, ses sourires ravageurs, mais qui ne l’auront pas mené à la victoire. Juste sa perte. Pas même la conversation avec sa cadette ne l’aura calmé, alors même que celle-ci a découvert à l’instant que Mia et lui-même ont eu une aventure par le passé. Lui, l’aurait qualifié de sérieuse cette relation. Mais visiblement, elle beaucoup moins. Mia attendait plus du basketteur, bien plus qu’il ne saura probablement jamais donner, jamais il ne laisserait quiconque entrer dans sa vie, s’y accrocher. Jamais, il n’aura confiance en quelqu’un d’autre que lui-même. C’est pas ça qu’il recherche. C’est pas ça, qu’il souhaite… Alors cette rue est déserte, il n’y fait pas gaffe, il avance dans la nuit, en plein milieu de la rue sans même faire attention à ses lumières qui lui foncent dessus et qui l’épargne à la dernière seconde, manquant certainement de se faire renverser. Il se fiche de tout ça, Mason. En arrivant dans son quartier et dans sa rue, il ne fait pas attention autour de lui non plus, il connaît visiblement le chemin par cœur, assez pour se retrouver devant sa porte d’entrée, clef à main, fronçant les yeux, s’abaissant au niveau de la serrure pour voir le trou. Il n’y voit rien et tatillonne légèrement. Le couloir qui s’offre à lui est pas large et il pourrait très bien dire qu’il s’est trompé de chambre, en se retrouvant le cul assis au bord du lit de sa coloc. Ses mains la cherchent, son regard fixe cette ombre qui lui tourne le dos, un sourire idiot au coin des lèvres, alors que ses bras la serrent contre lui. Il la relève légèrement vers lui, tel un pantin – pas sûr qu’elle tolère cet élan d’amour soudain. Le silence est d’or alors qu’il empeste l’alcool, seulement son souffle saccadé coupe le silence de la vaste chambre. « Mason ? » Sortant de Morphée, elle réalise que trop vite dans quel état son coloc se trouve. Rien de surprenant, si on n’oublie ce qu’il est en train de faire, et le fait que bientôt elle sera morte étouffée entre ses propres mains, lui qui a tant d’amour à donner… « Qu’est-ce que tu fiches ici ? » Il est chez lui non ? Certes, dans la chambre de Birdie, mais avant qu’elle n’embarque dans sa jolie vie misérable, cette chambre été sienne… Elle finit par se retourner vers lui, la Cadburry. « T’étais où ? » Partout et nulle part en même temps, Mason avait passé les pires moments de sa vie, en se confrontant à Mia et à son crétin d’ami. Il n’avait quasiment échangé aucun mot tous les deux, et pour dire vrai, pas certain que Mason veuille en apprendre plus sur lui. « J’ai tourné la page… » Rien de plus, pas même la prétention d’un prénom, d’un visage, d’un trait de caractère. Mieux vaut pour lui, que Birdie ne sache rien. « Ce lit est bien trop grand pour toi, seule… » Cela ne lui avait jamais posé souci autrefois. Aujourd’hui il se préoccupe d’elle. Pas pour les bonnes raisons, mais c’est bien connu, que Mason ne se préoccupe jamais des autres… « J’ai besoin d’un câlin… » Elle ne saura pas résister à sa moue visible malgré l’obscurité. Un grand enfant, un petit bébé qui a besoin d’une présence familière, et féminine… |
| | | | (#)Jeu 13 Mai 2021 - 6:29 | |
| Il met tout son poids sur le côté du lit et tu n’as pas le sommeil assez profond pour ne pas sentir sa présence. Il est là, il est costaud, il prend de la place, c’est un basketteur - à la dérive, au plus bas, en pleine perte de vitesse mais l’apparence reste la même. T’es surprise qu’il soit rentré, lui qui passe les trois quart de ses nuits en dehors de la villa, ailleurs, quasiment jamais ici, à croire que c’est sa colocataire qui le fait fuir. Mais non, tu sais ce qu’il fait, il brasse de l’air pour essayer d’exister quelque part. Malgré tout, il est chiant à te manipuler comme une poupée parce que si t’en as l’apparence, t’en as pas le comportement et il semble clairement l’oublier - il est clair qu’il a bu, bien trop, à la vue de ses prunelles dilatées, son sourire idiot et ses épaules complètement voutées. Il n’y a pas besoin d’être diplômée d’Harvard pour le comprendre. « J’ai tourné la page… » La page, quelle page, de quoi il parle ? Certainement pas d’un livre, ça aussi, c’est plutôt une assurance. Mason n’est pas connu pour être un grand lecteur, la bibliothèque n’est là que pour épater la galerie et faire office de décoration - enfin, avant que tu te mettes à les lire, même ceux qui évoquent le basket comme sujet principal. Il y a foule de documentations à apprendre absolument partout, il ne faut rien négliger et ta curiosité cadburienne qui coule dans tes veines n’a véritablement aucune limite. « Ce lit est bien trop grand pour toi seule… » Il est très bien pour toi toute seule. A vrai dire, le seul qui y ait accès est bien ton foutu colocataire qui commence dangereusement à se pencher vers toi. Tu n’es vraiment pas dans le mood et, même si Mason pense l’être, il ne l’est pas non plus. « J’ai besoin d’un câlin… » Oui mais non, mon grand. Il se penche un peu plus mais tu bouges sur le côté, le laissant atterrir à plat ventre à côté de toi. Tu viens de lui foutre un joli vent, une petite bourrasque pour lui faire comprendre que non, il n’aurait pas ce genre de câlins, pas avec toi et pas cette nuit en tout cas. “T’es visiblement pas dans ton état normal, c’est hors de question. Et j’ai pas envie.” Oui, cela arrive parce que tu n’es qu’humaine. Et aussi parce que t’as eu Jordan qui t’as déjà pleinement satisfaite il y a quelques jours et que lui, au moins, il n’est ni bourré et ne l’utilise pas à des fins égoïstes d’un mal bien plus profond. Et puis, tu n’as pas à te justifier ; non, c’est non. Tu te redresses dans ton lit pour finir par t’asseoir, les jambes croisées, tout en regardant Mason. “Qu’est-ce qui s’est passé ?” Parce qu’il ne peut pas parler de “tourner la page” sans piquer ta curiosité. Et si tu ne lui concèdes pas ton corps, tu peux bien lui donner tes oreilles, tes épaules et ton attention.
|
| | | | (#)Mar 1 Juin 2021 - 5:01 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Il est bien loin d’être le Mason qu’elle a connu, autrefois. Celui-là même qui lui a ouvert la porte d’entrée, un brin réticent et qu’elle a su apaiser pour installer ses valises ici. Elle n’était pas censé prendre beaucoup de place Birdie, elle l’avait promis. Jusqu’à ce qu’elle trouve cette chambre à son goût, et Mason y jette un vulgaire regard sans même prendre la peine de détailler son environnement. Il voit pas assez clair pour ça, et il n’est pas rentré en allumant la lumière. Parce qu’il veut se coucher lui aussi, il veut se coucher dans ses bras, contre elle, sur ce grand lit. Il sait même pas pourquoi il se comporte ainsi, il sait même pas pourquoi il est allé voir Mia ce soir. Il a croisé pourtant sa sœur, Dylane, la-bas, et le nouveau petit ami de Mia. Celui qui, apparemment lui a piqué sa place. Un bourrin costaud silencieux. C’est étrange cette sensation de tout posséder et de tout perdre une seconde après. Il n’en a pas l’habitude le basketteur, parce que tout lui a réussi jusque-là. Il force pas, il a toujours vécu au jour le jour sans même se soucier des sentiments des autres. Sans même considérer le mal qu’il peut faire autour de lui. Le mal qu’il a fait à Mia, comme aujourd’hui, elle a voulu lui rendre la pareille. Il a fait ce qu’il sait faire de mieux : jouer les indifférents devant elle, la provoquer. Être mauvais avec elle, avec Dylane, l’intouchable basketteur qu’on a finalement heurté en plein cœur. C’est douloureux, ce sentiment dont il fait face. Il n’a aucun pouvoir de maîtrise, mais elle, elle est là. En petite culotte dans ce lit, et il l’observe une seconde, une seconde de trop avant de se glisser dans les draps. L’air de rien, alors qu’elle se renfrogne, elle semblait dormir, il s’en était même pas soucier avant qu’elle le repousse. Elle se plaint. Tout mais pas elle, pas ça. Il s’impose à elle, la pousse pour qu’elle lui fasse place. Et lorsqu’il se penche sur elle, voulant entourer ses bras le corps de sa coloc, elle se retire à peine. Assez pour qu’il tombe de son entier sur le lit, le visage en pleine face, il gueule, comme un putois, rigole la seconde d’après. Et se met à geindre finalement. Un gosse, en doutait-elle ? « T’es visiblement pas dans ton état normal, c’est hors de question. Et j’ai pas envie. » Il arque un sourcil, relève juste la tête alors que son corps reste inerte plaqué sur le lit de Birdie. Il la déteste, elle autant que les autres. « J’ai bu un verre ou deux c’est touuuuuuut, » qu’il chantonne à tue-tête, peut-être même qu’il crie un peu trop fort, et ses yeux n’arrivent pas à fixer Birdie bien longtemps sans qu’ils clignent. Il a pas beaucoup bu, du moins il s’est arrêté de compter assez rapidement, trop rapidement. Il n’sait même pas comment il est rentré. A pied, en voiture, en taxi, en uber. Ou sur le dos d’un oiseau. « Tu sais pas ce que tu perds… » Et ça le fait rire, il caresse son torse par-dessus son tee shirt, alors qu’elle lève les yeux au ciel, elle n’est même pas drôle ! Sorcière ! « Qu’est-ce qui s’est passé ? » Est-ce qu’il a une tête à vouloir parler de quoi que ce soit ? Sa tête tombe face au lit, ignorant sa question, et franchement si c’est pour qu’elle se foute de sa gueule pendant trente-six ans autant qu’il tourne sa langue dans sa poche avant de parler. Il doit savoir faire ça. « Rien… » Il est là, le problème. Il s’est rien passé … « Elle a déjà trouvé un remplaçant… » Et Mason sait rien de lui, mais il le déteste tellement qu’il a envie de le hurler au monde entier. « Si encore il avait un truc… » Qu'il dit en grimaçant. Oui parce que c’est bien connu que Mason est tout à fait apte à juger ça sans prendre de partie. Il n’est pas impartial pour un sous et s’en fiche éperdument à l’heure actuelle. Il relève son visage et observe un instant Birdie assise à côté de lui, « toi tu veux bien de moi hein ? » Hein hein hein ? Qu’il demande, un regard étincelant, et brillant. |
| | | | (#)Jeu 3 Juin 2021 - 1:59 | |
| « J’ai bu un verre ou deux c’est touuuuuuut. » Voilà la raison qui t’as poussé à venir habiter chez lui. Au-delà du fait que tu n’as pas de loyer à payer parce que Mason a la bonté d’accepter ta présence sans rien demander en retour - alors qu’il pourrait pour au moins compenser le fait qu’il doit te supporter - t’es aussi (surtout) là pour le lien psychologique. Tu le regardes geindre comme un enfant, tu l’observes rester contre le lit comme si une masse le bloque de tout mouvement et il a l’air assez pitoyable pour que ça accentue ton envie de le stopper dans ses désirs tout en souhaitant qu’il se laisse finalement aller contre toi pour alléger ce poids qui visiblement le coince de toute part. “Un ou deux verres, bien sûr. Et je suis la Sainte Vierge, n’est-ce pas.” Ce n’est pas une question mais clairement une affirmation ; non, tu n’es pas une sainte, pas plus que lui ayant bu “un verre ou deux c’est tout”. Non, Mason, tu as dû confondre le verre avec la bouteille et là, ça aurait tout de suite beaucoup plus de sens. « Tu sais pas ce que tu perds… » Tu soupires ; s’il essaie de t’amadouer ou, pire, te charmer, c’est raté sur toute la ligne. Certes ta libido est rapide pour s’allumer mais elle aussi a ses limites ; se taper un basketteur complètement à côté de ses pompes bourré fait partie des limites. “Je sais ce que je gagne, en tout cas.” De ne pas avoir de poids mort sur toi, de ne pas te sentir obligée - le pire sentiment du monde qui te braquera toujours à l’inverse - et surtout, ne pas avoir l’impression de perdre ton temps. Tu préfères encore le soutenir comme tu peux de tes bras, il peut se poser sur ses épaules s’il veut, mais le reste sera hors de portée tant qu’il ne sera pas sorti de sa gueule enfarinée.
« Rien… » T’as attendu, patiemment, pour qu’il sorte son méfait ; rien ? Vraiment, Mason ? Tu croises les bras parce qu’il n’y a rien de plus stupide que d’entendre rien quand il y a tout ; t’en sais quelque chose. « Elle a déjà trouvé un remplaçant… » Là, tu fronces les sourcils. Elle ? C’est qui, elle ? Elle a un prénom, une identité, une tête ? « Si encore il avait un truc… » Une ex. Tu as entendu parler qu’il a eu des histoires qu’il a pu avoir. T’ignorais qu’il y en avais une qui aurait pu compter plus que les autres. « Toi tu veux bien de moi hein ? » Il te regarde avec un tel air de chien battu que t’en soupires légèrement tout en passant une main dans ses cheveux en désordre. “Mason, t’es complètement ivre. Tu peux dormir avec moi mais il ne se passera rien tant que t’es dans cet état. Surtout si c’est pour en oublier une autre.” Tu n’es pas une remplaçante, ni un pansement, tu vaux mieux que ça. Ta main se dirige vers son visage pour y caresser sa joue avec une affection certaine dans les yeux - c’est bien toi, Birdie, à mordre, à mettre les points sur les i mais toujours avec cette partie de tendresse en toi. “On va un peu te déshabiller et tu peux me raconter ce qu’il ne sait rien passé, deal ? Te fais pas d’illusions, je ne veux juste pas de tes chaussettes sales ni de tes pompes dans mon lit.” Tu souris légèrement tout en embrassant son front avant de l’aider à ôter sa veste puis ses chaussures. Autant dire que t’as un sacré chic pour t’entourer de gars toujours trop grands.
|
| | | | (#)Ven 18 Juin 2021 - 11:38 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Rien ne le touche Mason, rien ne doit l’atteindre normalement. Il est renfermé, il prend soin de ne jamais s’attacher à quiconque, il n’est jamais tombé réellement amoureux par le passé. Lorsqu’il commence à avoir plus que de la séduction, il a pris l’habitude de fuir ; de prendre ses jambes à son cou et sa réputation n’est plus à définir. Il n’comprend même pas pourquoi il est encore couché sur ce lit, avec sa coloc à côté de lui. Il est pitoyable Mason, mais il a Mia bien plus dans la peau qu’il ne le voudrait. Faut que jamais elle sache, que jamais Birdie sache aussi. Personne. Mais il a bu, trop pour rester silencieux, trop pour rejoindre sa chambre où il sera seul. Et surtout il veut pas être seul, quand il sait qu’elle est avec lui. Qu’il a réussi là, où le basketteur a échoué lamentablement. Pourtant jamais, ça devrait le toucher, jamais il n’aurait dû s’attacher à elle, encore moins coucher avec elle. Jamais ! Il rejoint Dylane sur ce point. Il ne peut lui rester à présent que ses regrets désormais. Des milliers de regrets, des tonnes de regrets. « Un ou deux verres, bien sûr. Et je suis la Sainte Vierge, n’est-ce pas. » Il fronce les sourcils, il n’comprend pas, tout s’embrouille en lui, alors qu’en principe il tient assez bien l’alcool, il en a fait plusieurs fois le teste avec Mina, avec Birdie. « Pourquoi tu parles de la Sainte Vierge ? » Il n’cherche pas à comprendre en fait, juste en englober de ses bras le corps de son amie pour pas qu’elle parte de sa propre chambre, qu’elle s’échappe de son emprise. Juste à l’amadouer, juste pour une fois, rapidement. A la va-vite, il s’en fiche lui. « Je sais ce que je gagne, en tout cas. » Pffff ! Il est pas assez bourré pour pas râler c’est certain alors qu’il grimace en sa direction, « tu pourrais faire un effort franchement. » Qu’elle dise pas le contraire, il la connaît et elle a autant envie que lui ! Même si ils sont colocs et que c’était pas prévu de base, faut bien qu’elle lui serve à quelque chose de temps en temps. « Mason, t’es complètement ivre. Tu peux dormir avec moi mais il ne se passera rien tant que t’es dans cet état. Surtout si c’est pour en oublier une autre. » Hein ?! Qu’est-ce qu’elle raconte encore, il met sa tête entre ses mains en grimaçant, tout se mélange à l’intérieur. Il se laisse tomber en arrière alors qu’elle ébouriffe ses cheveux, il déteste ça même avec quelques bouteilles dans son estomac. « J’suis pas ivre, j’ai juste pas toute ma tête là… » Et si c’était que ça, il est toujours positif Mason. Il la regarde dans le blanc des yeux et malgré la pénombre, il pourrait bien voir comment elle le fixe à l’instant. Il allait arriver à l’amadouer, il en était sûr ! « On va un peu te déshabiller et tu peux me raconter ce qu’il ne sait rien passé, deal ? Te fais pas d’illusions, je ne veux juste pas de tes chaussettes sales ni de tes pompes dans mon lit. » Sérieux, elle n’allait pas le lâcher avec Mia ?! Quelle idée qu’il a eu de lui avoir implanté dans sa cervelle cette idée. Il ouvre les bras comme si il comptait se laisser faire à présent, « retire tous les vêtements que tu veux… » Il est lourd Mason quand il est bourré. Mais surtout il comptait sur ça pour s’épargner à devoir parler de Mia. Il veut juste oublier, oublier dans les bras d’une autre femme. C’est tombé sur Birdie parce qu’il n’avait eu personne d’autre sous la main, rien de plus affreux que ça. Puis elle pourrait le comprendre elle. Elle pourrait l'aider et lui épargner les détails hein. Elle est pas cool ! |
| | | | (#)Ven 18 Juin 2021 - 13:53 | |
| « Pourquoi tu parles de la Sainte Vierge ? » okay, s’il en arrive à ce stade, c’est qu’il est plus torché que t’aurais pensé qu’il l’était déjà. Il t'engloutit de ses bras et tu râles, tu le laisses cinq minutes pour profiter dieu seul sait quoi avant de finir par le laisser à l’abandon et vidé de ton emprise parce que t’as juste envie de dormir et qu’il vient t’emmerder au plus haut point. okay, la vérité est que t’aurais bien besoin de quelqu’un pour t’aider à dormir, les angoisses n’étant jamais très loin au moment où les paupières se renferment sur le néant et cela, malgré les lumières de tes guirlandes qui restent toujours allumées. Foutues lumières qui ont sûrement guidé ton foutu colocataire à venir s’échouer comme une baleine à l’agonie sur ton lit. « Tu pourrais faire un effort franchement. » mes jonctures contre tes dents, ça, ça serait un effort. Comptabiliser le nombre de coups qu’il faudrait pour l’assommer pleinement, ça, c’est un effort. Mais coucher avec lui alors qu’il a bu bien trop - et qu’il risque de pas s’en rappeler - ça, c’est un principe. Tu ne te tapes pas quelqu’un qui n’a pas la demi-moitié de sa conscience ; c’est en général dégueulasse, ça va trop vite car ça monte trop vite et ça redescend aussitôt. C’est hors de question de te faire subir ça.
Pourtant, tes doigts vont quand même batailler contre ses mèches, comme le gamin con qu’il est présentement, la tête entre les mains dans une scène qui pourrait être boulversante si elle n’était pas aussi ridicule. Mason aurait gagné tes faveurs s’il n’était pas ivre ; franchement, qui de nos jours boit encore pour oublier ses problèmes, sérieux ? Un peu d’originalité, s’il vous plaît. « J’suis pas ivre, j’ai juste pas toute ma tête là… » ouais, depuis quand t’en as une de toute façon. La seule chose que tu pourrais tirer de la situation, ce sont les vers de son nez pour noyer le poisson et coincer le vrai fin du problème. Parce qu’y en a un, il l’a avoué, il l’a dit, il l’a évoqué et pour ça, le voir rond d’éthanol ne peut être que bénéfique pour tenter d’assouvir ta soif de curiosité. « Retire tous les vêtements que tu veux… »
Une tape sur la tête est la première chose qu’il récolte. “Y a un prix à payer pour dormir ici, c’est la raison de ton état.” Puis tu vas sur le bord du lit pour choper ses pompes et les enlever avec un air dégoûté plaqué au visage. “La prochaine fois que tu les fourres sur mon lit, je te vide de ton sang.” T’es sérieuse en disant ça ; t’as déjà vu des animaux à la ferme devenir viande, après tout. Même si entre regarder et faire, y a un monde, t’es à peu près sûre que tu pourrais t’en sortir. Surtout si tu réussis à le faire boire avant. “Qui a trouvé un remplaçant ? Une ex ?” Après tout, t’es peut-être pas douée en affaire de coeurs mais au moins ça, tu peux le comprendre ; il a mal au coeur, elle l’a remplacé, y a plus rien entre eux, bouhouhou, pauvre petit basketteur - t’as envie de lui mettre une tarte ou dix, sérieusement. “Me dis pas que tu t’es foutu comme ça pour quelqu’un.” Limite la déchéance de sa carrière est une cause bien plus noble que quelqu’un ; aucun humain ne devrait avoir une emprise pareille sur une autre. Mais qu’est-ce que t’en sais, toi, alors que t’as aimé qu’une fois dans ta vie et que ça s’est mal fini ?
|
| | | | (#)Lun 28 Juin 2021 - 9:13 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Il n’comprend pas pourquoi les nanas sont chiantes, pourquoi elles posent toujours pleins de questions, pourquoi elles ont des principes qui datent à des années-lumière d’aujourd’hui. Il n’a pas besoin d’une psychologue, il n’a pas besoin de parler de ses problèmes, il a juste besoin d’oublier, d’effacer Mia de sa mémoire, et rien de mieux que d’aller voir ailleurs pour cela. Qu’est-ce qu’elle ne comprend pas la Cadburn. Elle est chiante, sa coloc. Il soupire plusieurs fois alors que clairement elle ne semble pas décidé à aller dans son sens, c’est bien plus facile pour elle comme ça, elle s’épargne ainsi. Un Mason pas très marrant et surtout un peu alcoolique. Juste assez pour pas qu’il se souvienne de tout. Mais suffisamment pour qu’il arrive à avoir une conversation, enfin jusqu’au petit matin sans aucun doute…! « Y a un prix à payer pour dormir ici, c’est la raison de ton état. » Hey ! Mais c’est quand même sa maison c’est pas sympa ! Elle pourrait être un minima reconnaissance d’être logée gratuitement sans contrepartie. Est-ce que dans ce sens-là, ça pourrait fonctionner ? Bon c’était pas le deal, le deal justement c’est pas voir défilé un tas de mec dans sa propre villa. « T’es pas drôle ! » C’est même pire que ça. Elle est même nulle dans cet état, elle ne veut pas rigoler, elle ne veut pas écouter, elle ne veut pas aider. Elle est dans ses moments clean tout ce qu’il aime pas. « J’t’ai connue plus amusante… » C’était évident quand ça n’allait pas dans son sens, ça ne lui convenait pas à Mason. Elle récupère ses chaussures qu’elle retire. « La prochaine fois que tu les fourres sur mon lit, je te vide de ton sang. » Ca le fait rire, il fait une mine outrée. « J’attire pourtant la sympathie d’habitude, » oui enfin pas toujours, mais on va le laisser le croire, « qu’est-ce que t’es vieille fille ! » Dit-il en grimaçant. Il cligne des yeux un instant alors qu’elle cherche à connaître la raison de sa venue dans cette chambre, de le voir dans cet état. « Qui a trouvé un remplaçant ? Une ex ? » Qu’est-ce qu’elle est chiante avec ses questions, elle est obligé de remuer le couteau dans la plaie sérieux ? « Non mes fesses ! » Il lève les yeux au ciel, ironique. Sérieux Birdie, mets-y du tiens sinon on pourra rien faire. « Me dis pas que tu t’es foutu comme ça pour quelqu’un. » Et qu’est-ce que ça pouvait lui faire ? C’était pas parce qu’il avait volé dans un magasin ou parce qu’on avait vu ses fesses en tout cas, c’est évident. « Laisse-moi, fous moi la paix ! » Il la repousse alors que clairement elle comptait se foutre de sa gueule, « tu peux pas comprendre, t’es pas un exemple ! » Oh noooooon loin de là même ! « Entre celui que tu as épousé, l’autre à qui tu voles ses caleçons, l’autre que tu ne peux plus te blairer et tes sorties nocturnes… » Ouais il la voyait bien sortir davantage et parfois même ne pas passer la nuit chez lui. Il s’en fiche Mason, mais fallait pas lui donner de leçon de moral quand on fait pire ! On sait tous que Mason ne changera de toute évidence pas de sitôt et il n’avait besoin de personne pour lui faire la morale ! Comme si ça lui était jamais arrivé de boire à cause d’un mec ou d’une nana qui l’aurait repoussé… Soit pas trop fière Birdie, on sait tous que ça t’es déjà arrivée ! |
| | | | (#)Lun 28 Juin 2021 - 13:59 | |
| « T’es pas drôle ! » comment ça, je suis pas drôle ? Il devrait faire attention, Mason, parce qu’il va finir étouffer ou la gorge dégoulinant de son sang vermillon en moins de temps qu’il ne faut pour le préparer s’il continue à avoir ce genre de propos aussi outrageants que complètement faux. T’es drôle, t’es hilarante, même, on s’amuse toujours avec toi mais là, ce n’est pas de ta faute si Mason a décidé de venir t’emmerder en pleine nuit et contrairement à l’adage propulaire, non, tu ne te réveilles pas en étant spontanément de bonne humeur. « J’t’ai connue plus amusante… » surtout que t’es en train de lui retirer ses chaussures donc t’as connu meilleur, comme réveil, y a pas à dire. “T’es plus amusant quand t’es pas ivre.” que tu répliques par timbre tranché, sans aucun scrupule pour ton colocataire qui grimace. « J’attire pourtant la sympathie d’habitude. » “D’habitude, c’est le mot clé. Je vois même pas comment on peut peut te trouver sympathique.” Au mieux, il est attirant, agaçant, chiant, séduisant, mais sympathique, avec sa gueule cassée, sa coupe rasée et- bon, okay, il a un minois de gamin, parce que c’est un gamin, Mason, et il agit comme tel et c’est encore pire avec de l’éthanol dans le sang.
« Qu’est-ce que t’es vieille fille ! » là, il se bouffe un oreiller car il est en train de te vexer sérieusement. “La ferme, ducon, si tu tiens à ta vie.” et t’es persuadée qu’il a beau clamé à quel point il est misère et enfer, il n’empêche qu’il doit l’aimer, sa vie, dans le fond, t’es garante pour ça et t’es garante aussi pour toutes les actions qu’il peut avoir car ta bonté t’a poussé à venir veillé sur lui et, forcer de constater que ce n’est pas une grande réussite, là. « Non mes fesses ! » deuxième coup d’oreiller dans la tronche. « Laisse-moi, fous-moi la paix ! » voilà qu’il ose te repousser, te rejeter, alors qu’il est dans ton lit. « Tu peux pas comprendre, t’es pas un exemple ! » là, tu t’arrêtes, assise au milieu de ton lit sur tes jambes docilement repliées sous toi, le sourcil relevé comme pour le défier de continuer ses propos. “Pardon ?” que tu dis quand même, avec ce ton menaçant. « Entre celui que tu as épousé, l’autre à qui tu voles ses caleçons, l’autre que tu ne peux plus te blairer et tes sorties nocturnes… » tu croises les bras, tu forces le regard et tu crispes ton visage. “Quoi, t’es jaloux ? Au moins, aucun ne me rend dans un état aussi déplorable que le tien en ce moment.” t’es pas un modèle mais au moins, tu ne les laisses pas t’atteindre. “Crois pas que j’ai pas connu de peines de coeur, bouffon. T’es pas unique en ton genre. T’es qu’un pauvre minable de plus, rien de plus, rien de moins.” ce n’est pas toi qui va être ébranlée parce qu’il est un basketteur cOnnU et qu’il a une villa et qu’il est bourré de fric ; il t’en faut plus pour t’impressionner. “Mets-toi à l’aise, je reviens avec de l’eau.” Tu le pousses, tu le fais tomber de ton lit avant de sortir de ta chambre. Quel enfer, vraiment. Qu'on ne vienne pas te dire que tu manques de générosité.
Dernière édition par Birdie Cadburry le Lun 12 Juil 2021 - 7:39, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 12 Juil 2021 - 3:57 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Qu’est-ce qu’elle pouvait être agaçante quand elle s’y mettait Birdie, toujours à parler pendant des heures au lieu d’avoir des actions. Qu’est-ce qu’elle pouvait le faire chier quand elle s’y mettait avec ses principes à la con. Pas de si dans sa chambre, pas de ça, mais elle ne paye aucun loyer, alors il estimait pouvoir avoir un peu de réconfort pour ce genre de soir. Ce genre de soir où il ne s’était pas totalement remis de sa séparation avec Mia. Il avait à l’époque, jouer le grand, le fort, il pensait ne pas être remplaçable aussi facilement, mais tout ça n’était que foutaise et il s’en rend compte maintenant, avec autant de liquide dans le sang. Qui l’aurait cru ? Qui aurait cru voir un jour le Bradford piégé à son propre jeu ? Pas la Cadburry en tout cas, elle n’y mets même pas du sien en plus ! Elle ne l’aide pas, elle le repousse, se foutant ouvertement de lui, et de cette vulnérabilité qu’on ne lui connaît pas, habituellement. « T’es plus amusant quand t’es pas ivre. » Il lève les yeux avec exagération. Tout est de sa faute. « T’as qu’à répondre à mes attentes, » il sur enchérit mais si elle lui demandait ses réelles intentions à l’instant même, il serait sûrement pas foutu de répondre. Parce qu’il est pas comme ça Bradford, il est pas quelqu’un qui attend quelque chose des autres. Il le sait qu’on obtient jamais rien comme ça, qu’il faut se servir par soi-même pour avoir quelque chose. « D’habitude, c’est le mot clé. Je vois même pas comment on peut peut te trouver sympathique. » Il hausse les épaules, elle n’y connaît rien elle. Et il compte bien lui faire comprendre. « Quand on est intelligent, on s’est reconnaître ses choses-là… » Il se vante, un peu trop, en rigolant, en la provoquant. Il empeste l’alcool mais il la connaissait pas aussi prude que ça d’ordinaire ! Et il aime pas cette Birdie d’aujourd’hui. « La ferme, ducon, si tu tiens à ta vie. » A l’heure actuelle ? Il s’en fout royalement ! Il aime jouer au con, avec le feu et embraser les flammes ; ça lui plait de tirer sur la corde sensible, surtout que Birdie reste rarement muette, à se laisser dompter facilement. « Pardon ? » Qu’elle n’fasse pas sa mijaurée, elle devine aisément ce qu’il veut dire par là. « T’es bien entendu ! » Il signe, persiste, et a ce sourire collé à son visage. Il joue avec les nerfs de la blonde. « Quoi, t’es jaloux ? Au moins, aucun ne me rend dans un état aussi déplorable que le tien en ce moment. » Il tourne le visage vers elle, « quel état ? » Il râle, peste à outrance, la repousse encore alors qu’elle vient de finir de lui enlever les chaussures, qu’elle jette par terre. « J’ai jamais été aussi bien qu’aujourd’hui. » Qu’il feinte, parce que lui, se sent bien, grâce à l’alcool dans son corps tout va pour le mieux, alors qu’il se marre tout seul comme un abruti. « Crois pas que j’ai pas connu de peines de coeur, bouffon. T’es pas unique en ton genre. T’es qu’un pauvre minable de plus, rien de plus, rien de moins.» Il fait une mine choquée, elle est pas très sympa la Cadburry, « j’t’ai connu plus sympa, comme quand tu as débarquée ici et que tu m’as fait des yeux doux avec ton sac à dos. » Un sac à dos, une valise et là voilà coloc d’un basketteur bourré de fric, il y a pire comme situation, qu’elle se plaigne pas, c’est bien la première fois qu’il vient la faire chier avec autant d’aplomb ! « Mets-toi à l’aise, je reviens avec de l’eau. » Elle le pousse, il tombe en arrière comme une masse sur le lit, où il était assis jusqu’ici. Il s’exécute, sans broncher, et il ne faut pas plus de quelques minutes pour qu’elle revienne, alors qu’il a les bras étendues sur le lit, de chacun des côtés, et qu’il ronfle tel un camion dans la chambre. [/quote] |
| | | | (#)Sam 17 Juil 2021 - 6:50 | |
| « T’as qu’à répondre à mes attentes. » “Oh, et sa Majesté des mouches aurait-elle d’autres attentes ? Elle sait où elle peut aller, sa Majesté ? Sur son trône pour aller chier ailleurs que sur ma patience limitée.” Birdie n’est pas un modèle de vertu, elle a tous les défauts du monde et plus encore mais il est certain qu’on ne peut pas lui reprocher son manque d’attention envers ses proches. Elle aurait pu répondre aux attentes de l’insupportable basketteur qui se fait roi dans sa chambre et qui pense pouvoir la gravir en grattant de la place dans son lit mais ce n’est pas comme ça que les règles se passent, Mason. La jolie brune n’approuve pas les relations sexuelles avec une moitié qui est complètement hagard et absolument inconscient de ses gestes et propos. C’est une question de principe et même Birdie Cadburry a des valeurs. Et celle-là, elle s’y tient et elle s’y campe furieusement car c’est le traumatisme de toute une vie qui guette au loin. De toute façon, il n’y a rien de trépidant de coucher avec quelqu’un de bourré. Et le feu follet refuse de perdre autant d’énergie dans une activité où elle est à moitié certaine d’avoir son propre plaisir. Donc le Bradford n’a pas de chance, il coche toutes les mauvaises cases ; et il a encore moins de chance que c’est normalement pour “veiller” sur lui qu’elle a fait son nid ici - bien sûr que les baies vitrées et l’impression de vivre dans un endroit digne d’un magasine n’y est pour rien, Birdie préfère le bordel, voyons - alors elle est d’autant plus sectaire avec son cadet qui n’en fait décidément qu’à sa tête. « Quand on est intelligent, on s’est reconnaître ses choses-là… » Birdie secoue la tête en soupirant mais elle ne pipe aucun mot ; vu l’état de Mason, cela revient presque à parler à un mur qui n’entendra que ce qu’il veut entendre, inutile de se prendre la tête avec ce genre de bêtises. Même elle sait reconnaître les causes perdues quand elle en voit un. « T’es bien entendu ! » Il juge et il liste ses fréquentations, que grand bien lui fasse, ce n’est pas demain que Birdie lui rendra un compte sur quoique ce soit dans sa vie. Au moins, elle ne finit pas bourré comme une épave dans la chambre de son colocataire en pensant pouvoir remplacer la tristesse du remplacement par le corps d’une autre.
« Quel état ? » « J’ai jamais été aussi bien qu’aujourd’hui. »
Il se débat comme un gamin alors Birdie lui tape la jambe alors qu’il tente de la repousser. Il rit comme un idiot, comme un idiot ivre et c’est désolant. Il était supposé briller, Mason. Il est supposé être avec les étoiles, lui aussi, pourquoi il se laisse échouer de la sorte ? La jolie blonde a la sensation d’avoir un flash de Malachi l’an derner qui lui revient à l’esprit et ça lui serre le coeur ; et en même temps, elle se félicite de ne pas avoir une passion qui est l’histoire de toute sa vie. Parce qu’une fois cette passion partie, qu’est-ce qu’on devient ? Misérable, apparemment. « J’t’ai connu plus sympa, comme quand tu as débarquée ici et que tu m’as fait des yeux doux avec ton sac à dos. » “J’ai pas fait 'les yeux doux'.” Elle n’a pas eu besoin. Son charme légendaire qui a fait le travail pour elle et voilà le résultat ; la jeune femme qui cède pour qu’il reste à dormir dans son lit, déguerpissant pour aller chercher un verre d’eau - et aussi une bouteille d’eau entière, il en aurait bien besoin pour éviter une trop lourde gueule de bois le lendemain - et soupirant en revenant car il prend la moitié du lit, en largeur, et qu’il ronfle et que vraiment, même si Birdie apprécie dormir avec autrui, c’est au-dessous de ses moyens, là. Donc elle lui laisse le verre sur la table de chevet, la bouteille près d’une de ses mains, elle prend sa peluche grenouille et elle traine les pieds vers la chambre de Mason. Un échange de bons procédés, en somme, voyez.
|
| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 9:21 | |
| « break inside at night » birdie cadburry & mason bradford
Mason n’en a que faire de ses principes, il n’allait pas être enterré dans un cercueil avec. Mais Birdie, si apparemment. Pitoyable, qu’il songe un instant alors que tout s’emmêle, tout s’embrouille. Il fait en sorte que les gens le lâche les uns après les autres, il fait tout pour provoquer, ruse de son charme pour n’être qu’un insolent misérable qu’on ne veut jamais bien longtemps dans notre vie. Mason sait détruire autour de lui, et il le paye à sa manière : il fuira ses problèmes, s’enterre dans des bouteilles d’alcool, parce que c’est toujours plus simple ainsi, que d’affronter ses propres regrets. Il lui en aura fallu du temps pour se rendre à l’évidence : seul il n’avance pas si vite qu’il le voudrait, et surtout son cœur se noircit à cette pensée, de la pire des façons. Birdie ruse, elle est chiante, elle a toute sa tête aussi, ça aide forcément. Lui c’est pas vraiment le cas, le basketteur a ses neurones qui ne fonctionnent pas toujours très bien, et il suffit pas de beaucoup pour que les gens s’en rendent compte. Il soupire, assis sur ce lit, ses mains jouent avec le drap. Son regard ne quitte pas celui de Birdie, qui se demande sûrement combien de temps ça va durer, et surtout qui aimerait connaître l’identité de la personne et ce qu’il s’est passé. Mais Bradford ne dira rien, rien qui puisse le heurter, pour le lendemain quand il sera sobre. Il a encore un peu sa tête, faut croire, pour tenir en tout cas un discours plus ou moins cohérent, et surtout il ne lâchera pas le morceau aussi facilement, quand elle, fait tout pour le contraint. « Oh, et sa Majesté des mouches aurait-elle d’autres attentes ? Elle sait où elle peut aller, sa Majesté ? Sur son trône pour aller chier ailleurs que sur ma patience limitée. » Il fronce les sourcils, croise les bras tel un enfant qui n’obtient pas ce qu’il souhaite, il serait même prêt à bouder pendant des jours entiers pour la voir revenir vers lui. « Tu veux vraiment que je te dise ce que je souhaite de plus ? » Il demande, les yeux brillants, mais la liste est longue et il était prêt à faire le listing si besoin. Fallait surtout pas qu’elle doute de lui. « J’ai pas fait 'les yeux doux’, » Il lève les yeux au ciel pour montrer combien il désapprouve ce qu’elle dit, mais en réalité, il tombe rapidement dos au lit, et profite de sa courte absence pour rejoindre Morphée. Il n’imagine pas qu’elle est juste partie dans la chambre en face : la sienne. Lui qui avait besoin de quelqu’un ce soir, il n’a même pas la peluche grenouille (qu’il aurait emprunté juste pour l’entendre râler, évidemment). |
| | | | | | | | bradburry 2 ☾ break inside at night |
|
| |