| All the things we could have been (Amelyn UA Chapter #2) |
| | (#)Jeu 7 Oct 2021 - 21:35 | |
| ALL THE THINGS WE COULD HAVE BEEN Je l’ai déjà côtoyée en pleine crise de manque ou simplement soumise à l’impérieux besoin de s’évader de cette vie de mère tapissée par la désillusion. Certes, je distingue mal, entre ces deux émois, lequel j’ai fréquenté le plus souvent. Mais, en ce début de nuit, ça n’a pas la moindre importance. Je n’ai pas à me confronter à la difficulté à nommer ce qui l’étreint. Je doute qu’elle sache elle-même quel démon lui chatouille les pieds et, finalement, ça ne change pas grand-chose puisque je choisis l’indulgence. Ce soir, Rae a craint pour sa vie. Dépouillée de son intégrité physique et peut-être de son amour-propre, elle m’a appelé à l’aide. Moi, celui qui lui ai fait faux-bond pendant longtemps pour me protéger de l’impact qu’elle a parfois sur moi. Elle m’a téléphonée et, n’écoutant que ma loyauté, je l’ai trouvée tremblante de peur dans la salle de bain à l’idée que j’arrive trop tard et que le porc assoiffé de sexe violent ne la déloge de sa cachette pour qu’elle se transfigure en objet dévoué au plaisir puisé dans des actes malsains. Je suis convaincu qu’elle a redouté que ce sale type lui vole tout ce qu’il demeure : sa vie. Qu’importe qu’elle l’endure… en général, quand on respire, on est rempli d’espoir de renouveau. L’était-elle aussi ? Je me figure pas possible que cette femme de caractère ait abandonné tous ces rêves. Je suis certain que pour accepter son sort et ne pas se foutre en l’air - si tant est que ça soit son genre - elle a tricoté des écharpes d’ambition pour lui tenir chaud de jour comme de nuit. S’imaginait-elle néanmoins qu’un avenir meilleur et plus glorieux l’attendait ? Avait-elle compris qu’elle s’abreuvait d’illusion? J’en doute : elle aurait saisi l’occasion de partir dès ce soir. Elle aurait choisi la mort à cette déchéance sans retour possible. Son courage ne mérite-il pas que je ne la juge pas par rapport à ses besoins ? N’étaient-ils pas prévisibles ? N’est-ce pas amène de n’imposer aucune règle tant que la peau de son cou brûlera encore, faute aux hématomes qui réveillent de mauvais souvenirs ? Seule la bienveillance appellera la bienséance et, dans le meilleur des cas, de la docilité. Je prie pour qu’elle ne prenne pas la poudre d’escampette dès qu’elle comprendra que je ne courrai pas dans les coins malfamés de Kilcoy de quoi assouvir sa soif destructrice de se poudrer le nez. Je lui en glisse quelques mots d’ailleurs. Je souligne avec diplomatie que ce qu’elle aura emporté avec elle - je présume le paquet caché sous son oreiller - devra être consommé avec parcimonie parce qu’elle n’en aura plus. J’ai également sous-entendu que mon magnanime n’est pas celui de Sarah et que mes motivations ne se justifient que pour les bienfaits de Raelyn. En réalité, je n’ai pas envie d’être là lorsqu’elle s’enfilera un rail et qu’elle partira vers un ailleurs auquel je n’appartiens pas. Je n’ai pas envie d’être fasciné, encore, par le sourire radieux et naturel - il est dénué de son insolence - qui fendent ses traits tirées, arrondis ses joues creuses et allume son regard d’une couleur particulière d’un lueur de soulagement qu’on lui envierait tous. Je refuse d’être ensorcelé par ce tableau qui me renvoie à mes tendances les plus malsaines. Malheureusement, elle a été claire, la victime. Elle redoute une nuit en solitaire. Elle rêve de s’endormir - ce à quoi elle ne peut prétendre qu’avec un coup de pouce chimique - et si je l’invite à se reposer, je me lève pour reproduire un geste inverse au précédent : j’ai refermé la porte derrière moi. « Oui, ça doit rester entre nous. Je n’aime pas mentir à Sarah. Je ne l’ai pas fait souvent et rarement pour la blesser. C’était surtout des non-dits, mais elle a des réactions un peu excessives dans ce cas-là. En tout cas, elles le sont pour moi. » lui ai-je adressé, avec un clin d’oeil, mon but étant d’alléger d’un rien l’atmosphère un peu lourde. « Si tu peux, mais tu pourras pas le faire du jour au lendemain.» L’objet de mon crime envers Sarah est tombé du poing de Rae jusqu’à ses genoux et j’ai soupiré. Dieu ce qu’elle m’a fait mal au cœur lorsqu’elle a porté ses mains autour de son cou pour masser les zones douloureuses. Elle m’a chagriné aussi d’être persuadée que le produit est un morceau d’elle, une nécessité. « Mais, tu pourras si tu me fais confiance.» Je me suis levé de la causeuse pour approcher vers le lit. Je me suis assis au bout du matelas et j’ai avancé ma main vers la sienne sans y toucher. « Tu as sans doute mal partout parce que tu as été écrasée par un type qui devait peser plus de 100 kg. Ne l’oublie pas. Tout ne s’explique pas par ça.» J’ai levé mon menton vers sa drogue. «Tu en penses beaucoup, je suppose. Tu revois les images.» Je parle en connaissances de cause, bien que les circonstances de mon accident ne soient en rien comparables avec son agression. J’ai été surpris, déçu, blessé et traumatisé, mais il n’y a pas de coupable à blâmer. « Si ça peut t’aider à dormir aujourd’hui, je le répète, ça restera entre nous, et si tu as peur de ne pas être capable de doser, je m’en occuperai moi.» Je le tracerai moi-même le rail : elle m’a déjà montré. « Je peux ? » Prendre sa main ou effacer du pouce une larme qui roule sur sa joue ? « Je voudrais que tu ne t’inquiètes pas. Je resterai là jusqu’à ce que tu t’endormes et si tu veux que je sois là toute la nuit, je ne bougerai pas.» Je préviendrai mon épouse et garderai la porte outreouverte. « Aujourd’hui...» Demain, la situation sera un peu différente. « On fera les choses comme tu le sens pour t’aider à te sentir mieux. D’accord ? » Et j’ai respecté ma promesse, toutes mes promesses.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 9 Oct 2021 - 12:21 | |
| All the things we could have been - Chapter #2 Raelyn Blackwell & @Amos Taylor - Univers alternatif - 2007, 20 ans
Si je parviens à m’endormir sans être assaillie par les images du drame qui s’est joué dans mon appartement, il me rattrape rapidement en entraînant le manque dans sa course. En rêve, je revois l’agression, les mains de l’homme qui se referment autour de mon cou, moi qui me débat et, à chaque fois que je relève les yeux vers mon bourreau, il change de visage pour en prendre un nouveau. Ma liste de clients réguliers ou récents défile sous mes yeux et tous me veulent du mal. Dans mon cauchemar, je ne parviens pas à me dégager de l’emprise de ces hommes qui ne font plus qu’un et, alors que l’air quitte mes poumons et que je suffoque, je me réveille dans un sursaut, en sueur et en criant. Instinctivement, je porte mes mains à ma nuque que je masse, que je griffe avant de m’attaquer à mes bras et mes avants bras. Mon corps tout entier me brûle. Mon corps tout entier réclame sa drogue en me berçant de l’illusion que, lorsqu’elle aura pénétré dans mon organisme tout ira mieux. Que je serai libérée des cauchemars, libérée de ces souvenirs traumatisants, libérée de mon mal être physique autant que psychologique.
Je ne réalise qu’Amos est toujours à mon chevet que lorsqu’il m’interpelle pour me rassurer. Je l’observe avec mes grands yeux ronds injectés de sang, le cœur qui bat la chamade, tout mon corps entier qui tremble. Je serre dans mon poing mon pochon de cocaïne, perdue quelque part entre la honte d’en avoir besoin et l’empressement d’en prendre. « Oui, ça doit rester entre nous. Je n’aime pas mentir à Sarah. Je ne l’ai pas fait souvent et rarement pour la blesser. C’était surtout des non-dits, mais elle a des réactions un peu excessives dans ce cas-là. En tout cas, elles le sont pour moi. » Je n’assimile que la moitié de ses mots mais le sens de la phrase ne m’échappe pas : je peux céder à mes horribles pulsions, mais cela doit rester un secret voué à ne pas sortir de cette chambre. Je hoche la tête à toute vitesse et de toutes mes forces, comme pressée de passer cet accord avec lui puisque je suis douée pour les secrets d’une part, et prête à tout pour renouer avec les sensations que me procure la poudre blanche d’autre. « Si tu peux, mais tu pourras pas le faire du jour au lendemain. Mais, tu pourras si tu me fais confiance. » J’ai desserré mon poing et à présent, mon regard alterne entre Amos et le petit sac en plastique qui repose sur mes cuisses. Trop addict pour songer à me reprendre en mains, je me berce d’illusion : je me dit que je trouverai une solution pour me procurer mon poison ici, que je bernerai mon saveur de promesses de tout arrêter alors que, sur l’heure, je n’ai pas la moindre intention de le faire. Il ne s’agit pas de malveillance : je lui dois beaucoup - ma vie, me souffle une petite voix - mais de l’addiction qui parle et joue son rôle en faisant de moi sa marionnette.
« Tu as sans doute mal partout parce que tu as été écrasée par un type qui devait peser plus de 100 kg. Ne l’oublie pas. Tout ne s’explique pas par ça. Tu y penses beaucoup, je suppose. Tu revois les images. » Je ferme les yeux, la gorge nouée, et je tente de refouler les larmes qui menacent de couler sur mes joues. Je n’y parviens pas ou mal et, lorsque je les rouvre, je hoche la tête doucement pour confirmer qu’il voit juste. « Si ça peut t’aider à dormir aujourd’hui, je le répète, ça restera entre nous, et si tu as peur de ne pas être capable de doser, je m’en occuperai moi. » - « Je peux m’en occuper. » Mes mains tremblantes se referment autour du pochon en plastique, comme pour ne laisser personne, pas mal même lui, s’en emparer. « Ça reste entre nous. C’est promis. » Les phrases longues et complexes me sont inaccessibles mais j’ai compris ce qu’il me demande. Cette promesse là je peux la tenir, je suis habituée à mentir et aux faux semblants. Si j’arrive à ne pas devenir la marionnette de ma cocaïne, je suis persuadée que je peux pour lui et pour les siens interpréter le rôle de ma vie : celui de la jeune femme qui se reprend en main. Il ment certainement pour me protéger : bien sûr que j’arriverai à me fournir en secret. Cela me semble être une évidence ou un problème pour plus tard, je ne sais pas trop.
« Je peux ? » J’attrape moi même ses doigts, je les entrelace aux mieux alors qu’il essuie doucement la larme qui coule sur ma joue. La reconnaissance et la culpabilité m’étreignent tous les deux. Elles me dévorent et je ne sais laquelle gagne le combat. « Je voudrais que tu ne t’inquiètes pas. Je resterai là jusqu’à ce que tu t’endormes et si tu veux que je sois là toute la nuit, je ne bougerai pas. » Mes doigts se resserrent entre les siens et je me décale sur le lit pour être un peu plus près de lui. « Aujourd’hui… On fera les choses comme tu le sens pour t’aider à te sentir mieux. D’accord ? » - « Demain j’arrête. Promis. » Une promesse dans le vent. Une promesse que ma maladie pendant qu’il veut entendre, une promesse que j’aimerais pouvoir lui faire. La vérité est toute autre : je ne serai capable d’arrêter ni demain, ni après-demain, ni la semaine suivante. J’essaye de ne pas penser au manque. J’essaye de ne pas penser aux hommes de mains du Club et au type que j’ai fui en m’enfermant dans la salle de bain. Doucement, je lâche ses doigts pour m’affairer à étaler une ligne de poudre sur ma table nuit. Je vérifie que la porte est bien fermée - j’ai promis que cela resterait un secret - avant de ramener mes cheveux en arrière et de boucher l’une de mes narines. Je fais glisser l’autre au-dessus de la drogue en inspirant de toutes mes forces. Dès que c’est fait, je glisse mon index dans ma bouche pour le mouiller, et je récupère avec les quelques traces qu’il reste encore sur la table de nuit, pour frotter les restes de drogues contre mes gencives. L’euphorie et le soulagement viennent vite et, lorsque je m’endors, j’ai repris sans trop le réaliser la main d’Amos dans la mienne.
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