ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
@"DYLANE BRADFORD" & KIERAN HALSTEAD ⊹⊹⊹ Pleased to meet you, Hope you guess my name But what's puzzling you Is the nature of my game.
(SPRING HILL, ABC STUDIOS). C’est au bout de la troisième tentative de la part du serveur de lui changer son cocktail devenu chaud entre ses mains que Kieran finit par s’écarter de la foule pour se confondre avec l’une des baies vitrées de la salle de réception (ou pour sauter à travers celle-ci, qui sait). Mal à l’aise, si d’ordinaire il use de l’alcool pour permettre une certaine inhibition qui l’aide grandement dans ce genre de situations, aujourd’hui il est bien incapable de céder à l’appel de l’ivresse (et je le félicite, croyez-moi qu’il n’est pas toujours évident de réussir à le gérer quand il s’enivre) ; ce cocktail à lui tout seul doit valoir l’équivalent de la dernière funko qu’il s’est offerte et il ne peut que le siroter pour le savourer (lentement, trop lentement). Et on ne parle pas du verre auquel ses doigts s’accrochent jusqu’à en blanchir par peur de laisser glisser celui-ci par terre et d’avoir à sortir un mois de salaire de sa poche pour le rembourser. D’ailleurs, il s’en fiche complètement de mes avertissements qui mettent en avant que contraction musculaire = transpiration = verre qui glisse = débris par dizaines, mais soit, il fera moins le malin quand il devra expliquer à son proprio que son argent est passé dans un verre en cristal parce que les gens veulent préserver la planète et ne pas opter pour le plastique – c’est très bien guys, continuez comme ça, qu’on se le dise. J’essaie de le convaincre de se lâcher, pour une fois, de profiter du fait qu’il ne sera ici probablement qu’une fois dans sa vie, mais la réserve habituelle de Kieran met à mal ma volonté : il n’arrive tout simplement pas à être à l’aise dans un environnement où il n’a pas l’impression d’avoir sa place.
Alors il a fait ce qu’il sait faire de mieux : il s’est écarté de la foule et se contente de les observer, au loin, vivant par procuration cette soirée en se satisfaisant de la façon dont d’autres ont l’air d’apprécier les heures qui défilent à défaut d’en profiter lui-même. Parfois, il glisse un regard sur Ivy qui lui serre le cœur alors que ce voyage qui était supposé les rapprocher les a éloignés plus que de raison. Il pose ensuite ses yeux admiratifs sur un Elias toujours aussi à l’aise, aussi sûr de lui, aussi imposant en se demandant si un jour où il osera s’imaginer à sa place. À d’autres moments, il plisse les yeux lorsqu’il croise la silhouette de Kelly ou de Loan, la jalousie et la rancœur prenant possession de lui un court instant avant qu’il ne s’en veuille aussitôt de leur en vouloir pour leur victoire ; et pourtant, Kieran, ce genre de sentiments est totalement normal même si on te persuade du contraire. Il remarque l’absence de Sienna, seule personne auprès de laquelle il s’était autorisé quelques confessions au cours du jeu et dont le manque de nouvelles lui pèse plus qu’il ne veut bien l’admettre. Il reconnaît aussi la présentatrice, May et c’est à nouveau la rancœur qui dicte sa conduite quand il dépose à la hâte son verre sur une table à côté de lui ; c’en est trop et malgré la promesse faite à Fiona de profiter de cette soirée, la joie de passer du temps avec Elias, tout autour de lui ne cesse de lui marteler que les choses ont bien changé depuis l’émission – et ce n’est pas pour le meilleur, bien au contraire.
Et là aussi, il fait ce qu’il sait faire de mieux quand seule la fuite lui semble une perspective envisageable. Persuadé que personne ne remarquera l’absence d’un type aussi insignifiant que lui, il ne prend pas la peine de saluer qui que ce soit alors qu’il fait quelques pas – et cette fois-ci, le regard qu'il croise et qui vient en sa direction n’est pas de ceux qu’il a connu dans le cadre de ce jeu. Ce n’est pas non plus un de ceux qu’il espérait recroiser un jour ; et assurément, ce n’est pas un de ceux qu’il se sent capable de soutenir à cet instant. Oh, loin de là, d’ailleurs, alors que je sens tout son corps qui s’active et son esprit qui me supplie d’intervenir, de le raisonner comme je sais si bien le faire : mais je crois qu’à cet instant, il n’y a pas grand-chose qui puisse dépendre de nous en vue du regard affirmé que Dylane pose sur lui. Désormais à ses côtés, silencieuse, il espère un instant qu’elle ait simplement l’impression de l’avoir croisé quelque part – ce qui lui laisserait de précieuses secondes pour quitter la pièce et c’est très exactement ce qu’il tente de faire avant qu’elle ne l’interpelle lorsqu’il passe devant elle. « Tiens voilà le fameux biologiste » Et merde. Son ton, bien que neutre, ne permet pas le moindre doute : il est cerné, c’est certain. « Hé, salut ! » Il joue la surprise, un large sourire qu’il dessine sur ses lèvres alors qu’il tente, maladroitement, de soutenir son regard. Les gens qui mentent ne soutiennent jamais le regard, alors il est forcément honnête, pas vrai ? « C'est quand même dommage que Race of Australia t'ai dit de mentir sur ton métier, tu ne trouves pas ? » Elle sait. Bien sûr qu’elle sait, Kieran et si tu avais encore des doutes quelques minutes auparavant, ceux-ci sont désormais inexistants. Un rire nerveux s’échappe d’entre ses lèvres, cette fois-ci, je ne suis pas certain que les mensonges puissent réellement l’aider à sortir de cette situation et même s’il s’agit de la stratégie vers laquelle il envisage de se tourner dans un premier temps, je suis là pour le raisonner ; est-ce que tu veux vraiment continuer sur cette voie-là alors que tu t’apprêtes à faire face aux conséquences de cette façon de faire ? « Ah ça, oh, tu sais... » C’est un mensonge, c’est pas grave, on peut l’oublier, s’il te plait (la supplication est essentielle). « Du moins, je trouve que c'est déplacé de leur part et que tu devrais rétablir la vérité. Regarde il y a un journaliste juste là. » Son regard suit son doigt alors qu’il aperçoit la silhouette en question et qu’elle poursuit. « Tu veux que je l'appelle et qu'on dise ce qu'ils font en coulisses, je suis certaine que les fans seraient ravies de savoir la vérité, tu ne penses pas Kieran ? » Alors, qu’est-ce que tu en penses, Kieran ? C’est la question piège, à chaque fois, alors qu’il ne pense rien, Kieran, jamais. Il ne dit pas plus la vérité qu’il ne fait usage de mensonge, à cet instant. « Je pense qu’il a d’autres choses à faire. » Bien. On repassera pour l’assurance, mais je reconnais une certaine maîtrise de la situation (c’est-à-dire qu’il ne s’est pas évanoui et qu’il n’est pas parti en courant quitte à se taper l’affiche, le progrès je vous dis). « Comment tu vas, Dylane ? » Il se retourne vers elle avec un fin sourire, question superficielle qu’il risque de regretter, mais comme à chaque fois avec le jeune homme, c’est calculé. « C’est bien le dernier endroit où je pensais te croiser. » Cette fois-ci, il imite un rire presque naturel pour tenter de montrer qu’il n’est pas mal à l’aise et qu’elle n’aura pas l’avantage, autant qu’il ne veut pas entrer dans son jeu (qu’il est pourtant le premier à avoir lancé). « Tu contribues à l’envers du décor ou tu es juste accompagnatrice ? » Il poursuit, véritablement intéressé, ses yeux qui ne la lâchent pas ; jamais il n’a autant soutenu le regard de quelqu’un, mais puisque les menteurs ne baissent pas les yeux.
:
Dernière édition par Kieran Halstead le Mar 17 Oct 2023 - 16:40, édité 1 fois
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Je lui ai répété, encore et encore, que ses mensonges finiraient par payer. Et comme trop souvent, Kieran n’a pas voulu m’écouter, ne songeant que très rarement aux conséquences de ses actes pour se focaliser sur la nécessité de se sortir d’une situation indélicate à l'instant t, sans jamais réfléchir à tous les efforts qu’il devra déployer par la suite quand ses manigances lui reviendront en plein visage. Et si vous voulez tout savoir, je ne sais toujours pas comment me positionner par rapport à cette habitude qu’il a pris, avec le temps, de mentir comme il respire. Les souvenirs qui me sont accessibles quant à son enfance me laissent présager la simple naïveté d’un enfant trop rêveur, mais désormais adulte, il est plus difficile de justifier de tels comportements, surtout vis-à-vis d’une société qui n’a jamais accepté les menteurs. Oh, bien sûr, il n’est pas de ceux qui mériteraient de se faire flageller sur la place publique – c’est ce qu’il se dit – justifiant cela par le fait qu’il ne mène pas de double vie au sens strict du terme, il se contente d’en imaginer d’autres pour fuir celle qu’il est obligée de supporter, est-ce que c’est vraiment mal ? Il se pose parfois la question, Kieran, il me la pose également, et la réponse me semble évidente bien que peu valorisée socialement : non. Certains trouvent leur salut dans divers loisirs, de la médiation à la peinture, en passant par le sport ; le lui trouve dans la volonté de fuir la réalité. Ce n’est pas si surprenant quand on pense, c’est ce qui a dicté sa voie professionnelle, alors pourquoi ne pas l’étendre sur le chemin personnel ? Il ne devrait pas se sentir honteux de se préserver sous prétexte que d’autres n’approuvent pas la manière de le faire. Manière discutable, j’en conçois, mais est-ce qu’il blesse volontairement autrui, est-ce qu’il se joue d’eux pour les faire souffrir, leur mettant par plaisir sadique de les torturer ? Non, absolument pas et il ne devrait pas s’excuser pour cela, selon moi. Au contraire, je pense que cela en dit long sur la manière dont son psychisme s’est mis en place pour tenter de se protéger des attaques extérieures (si l’on oublie ma propre création). Alors bien sûr, en bonne voix de la raison, je n’ai pas eu d’autres choix que d’anticiper les conséquences que Kieran finirait par payer, mais pas dans une volonté d’accentuer sa honte (il arrive très bien à la ressentir tout seul à cet instant précis), simplement dans l’espoir qu’il se prépare si ce jour venait à arriver. Bien sûr, j’ai aussi été trop optimiste en considérant qu’il s’en sortirait tout seul, qu’il arriverait même à anticiper ; un an que je l’accompagne et j’arrive encore à avoir foi en lui pour outrepasser les défauts qui me font soupirer au quotidien.
Mais il n’est pas l’heure d’accentuer ceux-ci alors qu’il a besoin de mon aide ; une part de moi veut qu’il se débrouille seul pour prendre la pleine mesure de ses actes, l’autre n’a pas le cœur à le laisser se dépatouiller avec difficulté face à l’assurance de Dylane. Oh, il n’y a pas besoin d’être medium pour comprendre qu’elle saura avoir l’avantage quoi qu’il advienne et je crois que Kieran, trop honteux par sa faute, ne se donnera pas l’occasion de prendre l’avantage même s’il était en mesure de le faire. À défaut, il peut au moins ne pas paraître plus ridicule qu’il n’a déjà l’impression d’être en fuyant cette pièce avec la discrétion d’un éléphant, de quoi assurément gâcher le peu de confiance qu’il semble avoir retrouvé au cours des dernières semaines. Cette confiance qui s’évapore en une fraction de secondes lorsqu’elle désigne un journaliste et qu’il ne peut s’empêcher de se sentir pris à son propre jeu (ça tombe bien, c’est le cas). « Tu sais, ils sont là pour des trouver des scoops et la soirée est assez ennuyeuse donc tu pourrais mettre du piment à tout cela. » Un rire nerveux s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’il secoue légèrement la tête. « C’est gentil, mais ce n’est pas mon genre. » Le simple fait qu’il se tienne à l’écart est la preuve qu’il n’est pas à l’aise ; alors aborder quelqu’un pour mettre du piment n’est définitivement pas dans ses habitudes, encore moins pour raconter des inepties (même si l’admettre le compromettrait encore plus auprès de Dylane). Et c’est parce qu’il a conscience d’être au pied du mur que sa manière de changer de sujet se veut peu efficace ; lui demander comment elle se sent n’est définitivement pas l’idée du siècle pour être subtile, mais à cet instant, Kieran n’a guère toutes ses capacités de réflexion et ma volonté de rester en retrait pour voir comment il s’en sort n’est évidemment pas d’un grande aide. « Je vais toujours bien quand il y a du bon champagne. » Restant muet alors qu’il se contente de hocher la tête, il verbalise sa surprise – ce qu’il n’aurait pas dû fait en vue de la réponse de la jeune femme. « Ha bon, pourtant il me semblait t'avoir parler de ma famille et de sa notoriété. » Il hoche une nouvelle fois la tête, se sentant soudainement stupide – plus que d’ordinaire, s’entend – et essayant de se reprendre avec maladresse. « Je-oui, oui, je me souviens, c’est juste que... enfin, ici, là, dans ce contexte, je pensais pas te croiser. » Son père vient du milieu sportif et il ne voit pas vraiment le lien avec la télé-réalité, mais il a aussi conscience que bien des choses lui échappent dans le domaine médiatique. Enchaînant les questions dans une volonté de conserver une certaine maîtrise sur la conversation (bonne ou mauvaise idée, cela reste à déterminer), c’est finalement la seconde option qui se dessine face aux paroles de la jeune femme. « Je ne suis pas censée le dire. » Il se penche par réflexe, alors qu’elle poursuit : « Mais quand je t'ai parlé de mon père, je ne t'ai pas tout dit, il est le propriétaire des lieux. » S’il parvient souvent à conserver une certaine contenance quant à ses expressions (aidé par mes soins, rendons à César ce qui appartient à César), il est plus difficile de contrôler ses réactions physiques alors que son visage devient plus pâle. « C'est pour ça que je suis bien placée pour te dire qu'ils font mentir les candidats. » Toujours silencieux, il attend la suite, qu’il anticipe comme étant malheureuse. « Tu vois le garçon là ? » Son regard suit son doigt qui pointe... « Elias ?! » La confirmation obtenue, probablement qu’il blanchit encore un peu. « C'est mon petit ami et tu te doutes bien qu'il n'a pas gagné à cause de ça. » Est-elle sérieuse ? Il reste muet un instant alors que son regard ose soutenir le sien et sonde son visage ; oui, il semblerait. « Je comprends pas, Elias, il... il était célibataire quand on a tourné l’émission. » Est-ce qu’il doit vraiment insister quant au plaisir qu’il a pris avec ces femmes, ce soir-là, dans le jeu, au risque de mettre à mal la relation de son ami avec Dylane ? Hors de question. « Je ne savais pas, c’est... surprenant, mais euh, dans le bon sens, hein. C’est cool pour vous. » Il souligne avec un large sourire, alors que son regard finit par chercher une issue. « Écoute, Dylane, il y a sûrement eu un quiproquo. Il faudra qu’on puisse en parler à l’occasion, mais c’est juste pas vraiment... l’endroit ? » C’est une certitude, même. « Mais si tu sors avec Elias, on aura l’occasion de se revoir, de toute façon. » Et de discuter de tout ça, donc, dans un autre contexte, qu’il insiste à sa façon. Ou peut-être qu’il ne reverra pas Elias après ce soir, puisqu’après tout disparaître fait partie de ses attributions.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Kieran est mal à l’aise ; et plus les minutes passent, plus il a envie de disparaître. Il n’était déjà pas vraiment partant à l’idée de venir à cette soirée et sans l’insistance de sa meilleure amie, il n’aurait jamais mis les pieds ici. À cet instant précis, je peux vous assurer que les descriptifs à l’égard de celle-ci sont loin d’être valorisants. Oh, pourtant, tu n’es pas gêné, Halstead, de lui rejeter la faute parce que tu as toujours besoin d’un coupable à ta situation : si Fiona a effectivement usé de ses meilleurs arguments (même moi j’étais convaincu), les jambes qui t’ont mené jusqu’ici ne sont pas les siennes, pas vrai ? T’as été le seul décisionnaire au final ; alors évite de chercher des excuses et des coupables, tout comme il est évident que tu ne peux pas blâmer Dylane pour le numéro dont tu es devenu le pantin. Oui, bien sûr, mon existence m’impose d’être du côté de notre protagoniste, mais ça ne m’empêche pas d’avoir conscience des faits et de ne pas pouvoir donner entièrement raison à Kieran alors qu’il est évidemment en tort. Néanmoins, j’aimerais autant que la jeune femme cesse rapidement ses manigances, autant que j’aimerais que Kieran cède à la facilité d’accepter ses torts sans attendre qu’elle l’y confronte. Vous voyez, c’est le souci quand on a l’habitude de passer pour plus idiot qu’on ne l’est réellement, il a pris le pli de prétendre ne jamais rien comprendre et de jouer à l’innocent alors qu’il est très loin de l’être. Ce qui est une bonne tactique pour lui, peut-être, mais qui peut agacer, à juste titre, la brune alors qu’il préfère miser sur l’ignorance. Je dois lui concéder le fait qu’il n’a pas vraiment le choix : évidemment qu’il ne va pas aller en direction de ce journaliste pour lui parler de la situation et des mensonges que la production lui aurait imposés... puisqu’ils n’existent pas, rappelons-le. Et même s‘ils existaient réellement, cette fois-ci le dessinateur ne fait usage que d’un demi-mensonge : il est vrai que ce ne serait pas son genre d’aller s’en plaindre à quiconque et qu’il est bien trop passif pour vouloir rétablir la vérité. Et puis, on ne va pas se mentir, le fait est que Dylane le fait suer à cet instant précis avec son attitude et qu’il en transpire tellement qu’il doit probablement être collé à la chaise sur laquelle il est assis ; autant éviter d’enfoncer le clou en lui collant une humiliation supplémentaire (je vous assure que celle dont s’occupe la jeune femme est déjà bien suffisante).
Et s’il croyait être au bout de ses peines, Dylane est définitivement pleine de ressources lorsqu’elle met en avant sa relation avec Elias. Vous voyez, là, s’il pouvait se décrocher la mâchoire, il y arriverait probablement tant la surprise est grande : jamais il n’aurait envisagé Elias en couple et encore moins avec la jeune femme – le monde est vraiment petit, trop petit si vous voulez son avis (vous ne l’avez pas demandé ? Tant pis). S’il n’a aucune raison de douter des paroles de la jeune femme bien qu’il soit conscient que quelque chose est louche, il n’en va pas de même pour moi, inévitablement méfiant. Et j’énumère les dizaines de raisons pour lesquelles Dylane pourrait faire usage de telle mensonges – autre que le fait que l’arroseur arrosé, tout ça, oui, oui, bon. Malgré toute ma bonne volonté, je dois reconnaître être face à un mystère que je ne peux résoudre : pour quelle raison elle aurait cité le prénom d’Elias ? Oui, probablement qu’elle a remarqué qu’il était le binôme de Kieran durant Race of Australia, mais rien n’explique qu’elle fasse usage du jeune homme dans sa tactique : ce qui implique... une certaine sincérité ? Non, non, ce n’est pas prévu au programme parce que Kieran ne va que continuer à s’en vouloir de ses mensonges si, elle, de son côté, elle fait preuve d’une honnêteté qui lui manque. Il perd en contenance ; heureusement que je suis là pour tenter, péniblement, de la maintenir. Si le manque d’assurance n’est pas vraiment ce que j’aurais souhaité, je reconnais les efforts de Kieran pour tenter d’obtenir des précisions. « Hum oui, c'était mieux pour les apparences. Tu comprends, un beau mec comme lui devait se montrer accessible pour les fans et tout ce qui s'en suit » Je ne suis pas vraiment convaincu et lui non plus par extension, alors qu’Elias n’a absolument pas eu l‘attitude d’un individu célibataire durant le tournage de l’émission. « D’accord, je vois. Je te croyais plus jalouse que ça. » Il ose, avec un léger sourire, dans une vaine tentative de reprendre l’avantage. « Tu as tout de même l'air sceptique ... Il s'est passé quelque chose là-bas que je devrais savoir ? » Il pince les lèvres, l’impression d’avoir été pris au piège, mais il secoue rapidement la tête. « Pas que je sache. » Pas qu’il ait envie de lui dire, surtout, puisqu’il n’a aucunement l’intention de se montrer déloyal à l’égard d’Elias. Après tout, sa petite amie peut bien lui en vouloir qu’il reste l’ami du jeune homme et qu’il n’a pas l’intention de faire quoi que ce soit qui puisse lui nuire. Mais la télé-réalité est synonyme de bien de clichés et les coucheries entre candidats en fait partie, comme il a découvert avec scepticisme – de vrais lapins, si vous voulez son avis, mais là-aussi, il a conscience qu’on ne lui le demande pas vraiment. Ça l’arrange bien, il faut dire, puisqu’il désire faire l’économie de ses mots et qu’il n’a aucune envie de poursuivre la discussion comme il tente de le signifier à la jeune femme. Quelle surprise qu’elle ne partage pas son avis, évidemment. « Pourquoi pas maintenant ? Je suis toute ouie Kieran et personne ne fait attention à nous donc je t'écoute » Et à cet instant, il se mord les lèvres d’avoir choisi de se mettre à l’écart. « Je te l’ai dit, c’est pas vraiment le lieu et j’imagine que je vais être appelé à un moment ou à un autre pour rejoindre les autres participants. » Non, il n’en sait rien, mais je lui suggère l’idée qui, finalement, parait bien séduisante. Il serait capable de forcer le destin, lui, le timide qu’il est. C’est dire à quel point il a besoin de trouver une échappatoire. « C'est moins sur ça vu qu'il ne m'a encore présenté personne. Il ne sait même pas que je te connais et qu'on a eu un rencard » Le fameux rencard, elle en vient doucement et son rythme cardiaque s’accélère légèrement. Respire, Kieran, elle ne t’a pas (encore) mangé tout cru. Ça ne saurait tarder, si vous voulez mon avis. « Et si tu veux garder son amitié, autant qu'il ne le sache pas, c'est pas qu'il est jaloux mais c'est tout comme » Elle accentue ses propos et lui, il s’enfonce dans son malaise. « Jaloux du fait qu’on ait mangé un hamburger et fait un karaoké ensemble ? » Il réactive sa stratégie préférée, celle qui vise à jouer à l’idiot, au naïf, à l’ignorant ; utilisez le terme que vous préférez. « Elias me connaît suffisamment pour ne pas être jaloux, je peux te l’assurer. » Il l’a vu à l’œuvre avec les filles durant l’émission et il s’est suffisamment foutu de sa timidité pour ne pas croire un seul instant qu’il ait pu être une menace. « Vous êtes ensemble depuis combien de temps ? » Il interroge la jeune femme, avec un sourire avenant : même s’il n’a pas nécessairement l’envie d’avoir à la côtoyer compte tenu des circonstances, le fait est que si elle peut se vanter de connaître Elias, il peut en faire de même, un maigre avantage qu’il tente de reprendre. C’est bien, Kieran, finalement tu ne t’es pas décomposé sur le sol et tu n’es plus collé à ta chaise. Il y a du progrès.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Il est souvent en roue libre Kieran, mais là, là mes amis, je crois que nous avons dépassé toutes les attentes. Comprenez bien qu’il vient d’être pris au piège (oh, t’exagère, Halstead) par cette femme qui lui demande des comptes et que la réaction qui lui semble la plus logique consiste à poursuivre sur la voie du mensonge au lieu de lui offrir satisfaction. Après tout, les arguments quant à la vérité sont plus nombreux et peuvent même être résumés en un seul d’entre eux : il n’a pas vraiment de meilleures options. C’est l’idée, dans les faits ce serait mal connaître Kieran que de penser que cette évidence puisse l’arrêter. Oh, non, bien sûr que non, alors qu’il saute pieds joints dans la longue liste des arguments négatifs à l’idée de continuer sa façon de faire. Toutes les conséquences qui vont lui exploser à la figure ne semblent pas être suffisantes pour le convaincre de faire machine arrière (et je peux vous assurer que j’y mets du mien pour le dégoûter de poursuivre, mais ça ne fonctionne pas). Et puis, sans parler de cette énergie qu’il dépense à devoir réfléchir à vive allure afin de pondre des mensonges ou, à défaut, parvenir à changer de sujet pour garder un minimum de contrôle sur cette conversation. Vous voyez, ça, c’est l’argument qui devrait pourtant le faire changer d’avis : il est flemmard, Kieran et l’énergie que cet échange avec Dylane lui demande est bien plus que tout ce qu’il a l’habitude d’offrir à d’autres ; ça l’épuise déjà et il est loin (très loin) d’en avoir terminé. Non, toujours pas convaincu ? Je ne sais plus vraiment quoi faire de toi, alors bon, si ça te fait plaisir, continue comme ça, mais ne compte pas (trop) sur moi pour te sauver la mise. Il faut que t’acceptes les emmerdes dans lesquelles tu te fourres, hein.
Il souligne l’air de rien qu’il la pensait plus jalouse que ça et que ses explications concernant Elias lui semblent donc louches ; un moyen de tenter de la mettre elle-aussi dans le même malaise qu’il ressent à cet instant précis. « Il faut bien faire des concessions » Il se contente de pincer les lèvres et de secouer doucement la tête, signe qu’il approuve ces paroles alors que, dans le fond, il n’en sait rien. Pas par rapport aux concessions, mais par rapport à la nature du lien qui l’unit à Elias qui lui semble encore surprenant, trop pour qu’il arrive à intégrer l’information – mais assez pour qu’elle le fasse paniquer, où serait le plaisir sinon ? Et elle persiste alors qu’elle l’interroge par rapport à ce qu’il s’est passé durant ROA et qu’il ne peut que tenter de maintenir le sujet à distance. « D'accord » Elle a l’air convaincue, il l’est beaucoup moins alors qu’il espère avoir réussi à clore le sujet. Celui qu’il ne parvient pas à éviter, par contre, est celui qui concerne ses prétendus (ahah, prétendus, oui, oui bien sûr) mensonges qu’elle souligne sans pour autant les nommer. Il n’est pas très direct, Kieran, mais pour une fois, il croit qu’il aurait apprécié que ce soit le cas et qu’elle lui dise exactement ce qu’elle lui reproche. Ce n’est pas qu’il doute de ce qui pourrait être ses raisons de lui en vouloir, c’est surtout qu’il veut prendre la mesure de ce qu’elle lui reproche et de ce qu’elle semble savoir de lui pour mieux adapter ses réponses. « Je pense que tu as encore un peu de temps devant toi » Qu’elle rétorque à son excuse qui lui semblait être crédible – le problème est qu’entre ce qu’il croit et la réalité, il y a souvent un fossé. « J’en suis pas si sûr, les choses vont souvent vite dans ce genre de soirées. » Il prétend comme s’il était un fin connaisseur de celle-ci, alors qu’il ne trompe personne et que le simple fait qu’il se tienne à l’écart est le signe de son malaise. Qui s’accentue toujours plus quand elle déconstruit chacun des arguments qu’il tente de mettre en avant. « À partir du moment où la personne est de la gente masculine, ça lui suffit tu sais » Oh, voyez-vous ça. La réponse qui vient à l’esprit de Kieran consiste à mentir en soulignant que « je suis gay » dans une tentative de confirmer, une fois encore, qu’Elias n’a vraiment aucun souci à se faire et que tout ce qu’elle sous-entend n’a pas de sens. Pourtant, les mots ne franchissent pas ses lèvres et non par rapport à l’éthique discutable d’une telle excuse, mais parce qu’il n’est pas vraiment certain que c’en soit une, à vrai dire. Il balaie rapidement de telles pensées de son esprit, me réduit au silence sur le sujet avant de reprendre : « Très bien, je penserai à jouer dessus plus souvent. » Il rétorque, haussant les épaules. Attirer la jalousie d’Elias à l’aide de Dylane, mais pas que, de simplement jouer au prétendant idéal dans l’entourage du brun pour le titiller. Bien sûr qu’il ne le fera jamais et que cela ne vise qu’à trouver un moyen de répondre avec Dylane, même si sa répartie semble, elle-aussi, dans le placard (bon, elle n’est jamais vraiment sortie de celui-ci, hein, vu son manque de répondant de manière générale). « On verra cela en temps voulu » Non, non, on ne verra rien en temps voulu. Il n’est pas prévu qu’ils rencontrent tous les deux Elias pour une superbe sortie à trois (ce serait plutôt un superbe fiasco). « Je ne suis pas venue te parler de ma vie privée Kieran. J'attends tout autre chose de cette conversation » « Ah bon ? » Il affiche un air innocent sur le visage, celui-là même qui l’aide grandement à jouer au plus con quand il en a besoin, comme à cet instant. « Tu sais cette chose qu'on appelle la franchise, je ne sais pas si le mot te dit quelque chose » « C’est dans le dictionnaire, oui. » Dans le dictionnaire et non dans son vocabulaire, notez qu’il essaie de lui donner ce qu’elle veut sans le lui offrir sur un plateau d’argent. Il pourra se targuer de ne jamais avoir prétendu être franc, comme il peut se rassurer en ne s’étiquetant pas comme étant malhonnête. « Je pourrais même faire l'effort de clarifier certaines choses si cela devait arriver » Une part de lui songe au fait que ce n’est pas nécessaire, l’autre que ça l’est, puisqu’il aimerait, encore une fois, savoir dans quelle mesure il doit s’excuser ou trouver des justifications à son attitude. Il est même tenté d’inventer une sombre histoire de jumeaux et il se retient rapidement – là, ce serait vraiment signer son arrêt de mort. « Je suis pas sûr qu’on ait le temps pour ça. » Il laisse même échapper un petit rire nerveux pour tenter (vainement) de détendre la situation. Il a plutôt l’air d’un Joker en fin de vie, si vous voulez mon avis. « Et puis, j’ai été honnête. Je suis timide, j’aime la malbouffe et j’ai un intérêt pour les sciences. » Il ne dira pas que cet intérêt réside dans le fait que sa meilleure amie tient une chaîne de vulgarisation scientifique, mais soit. À la rigueur, il a édulcoré quelques traits, mais il n’a pas été si malhonnête... si ? « Et je n’aime pas mon prénom. » On pourrait croire qu’il s’agit d’une énième tentative pour se dédouaner, mais il est sincère ; son prénom représente trop de choses douloureuses, même si certains diront que ce n’est qu’un prénom, justement. « Je fais souvent des karaokés. » Et c’est à peu près tout. Il n’a donc pas été si terrible, hein ? Hein ? Pendu aux lèvres de la jeune femme, il attend désormais la prochaine attaque, à défaut d’avoir la confirmation de ce qu’il espère.
ÂGE : trente-cinq (14.07). aïe. SURNOM : « kiki » (couché, grrrrhhhh). STATUT : c’est bien aussi la solitude, on s’y habitue (non, pas du tout #help). MÉTIER : illustrateur (fauché) en freelance et prof (dépité) d’arts visuels. LOGEMENT : #18 james street, fortitude valley, avec cesar (le coloc) et waterproof (le corgi). POSTS : 4054 POINTS : 200
TW IN RP : dépression, pensées suicidaires, tentative de suicide, relation toxique, maltraitance, abus physiques et psychologiques, harcèlement scolaire, dépréciation, troubles anxieux, distorsion corporelle, mention d'agression physique (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : placé en foyer, très proche de la dernière famille qui s’est occupée de lui ≈ souffre néanmoins de cette absence d’identité propre ≈ réservé, maladroit, optimiste, vit dans un monde imaginaire ≈ a quitté sa fiancée il y a deux ans, soulagé malgré sa phobie de la solitude ≈ essaie de reprendre confiance en lui, de renouer avec ses proches, de retrouver sa place ≈ préfère la compagnie des pop et des jeux vidéo aux humains ≈ du talent au bout des doigts, aucune motivation d’en faire quelque chose ≈ trop mou, trop paresseux, trop paumé ≈ a fait une tentative de suicide fin novembre 2022. CODE COULEUR : kieran bafouille en rosybrown. RPs EN COURS : halstay #12, #13 & ua #3 (parents) ⊹ i hope your ghost will haunt me, i hope i hear you calling my name at 3am. 'cause honey, i love you dearly and i cannot bear you leaving again, not again. oh, i hope your ghost will haunt me 'til the end.
spencer #5 ⊹ i've been begging, hope you're listening. i've done my wrongs but i'm someone different.
ally ⊹ oh, if i can take something to make me feel better than i'm feeling now and everything else will work itself out.
(13/06 - vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais compte. moi, si je devais résumer le rp aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres) › ginny (fb) › cecilia › shiloh › wild › alfly #17 (ua) › danaë › olive #2 › greta #2 RPs EN ATTENTE : flora #3 RPs TERMINÉS :
kieyer ⊹ close your eyes and think of me and soon i will be there to brighten up even your darkest night. you just call out my name and you know wherever i am i'll come running, to see you again.
Vous voyez, certains peuvent se vanter d’avoir eu le droit à un facteur chance à la naissance, du côté de Kieran c’est la fée de la malchance qui s’est penchée sur son berceau et il en fait les frais aujourd’hui encore. Près de 2,5 millions d’habitants à Brisbane et il fallait que son chemin croise celui de Dylane ; joue au loto, gamin, si tu gagnes pas le jackpot, là, je ne comprends plus rien. Je me moque, lui se liquéfie sur place à mesure qu’il comprend qu’aucune échappatoire n’est envisageable. Je devrais probablement l’aider, donner l’impulsion nécessaire à son corps pour déguerpir d’ici sans demander son reste, trouver les meilleures excuses pour ne pas qu’il s’enfonce plus qu’il ne le fait déjà tout seul. Mais puisqu’il ne daigne pas m’écouter, la majeure partie du temps, j’estime que je n’ai pas à écouter ses appels à l’aide et à le laisser se débrouiller. Au mieux, Dylane le détestera et s’en ira sans se retourner. Au pire, il aura le droit à une scène et un verre de vin hors de prix balancé au visage, mais est-ce grave ? C’est terrifiant, qu’il pense en songeant à cette possible humiliation à laquelle il n’aspire pas. Tu sais très bien comment éviter celle-ci, Kieran, alors je ne vais pas t’aider plus ; il faut simplement faire preuve de franchise et (normalement) tu devrais t’éviter de boire de l’alcool par les narines. Pourtant, il persiste, notre protagoniste, à jouer au plus idiot alors qu’il se proclame expert de ce genre de soirées. « Je pense m'y connaître plus que toi dans ce genre de soirée » Le ton n’est pas moqueur, mais il le perçoit comme tel, alors qu’il pince les lèvres et baisse la tête. L’humiliation commence, le rose lui monte aux joues et il ne sait plus quoi dire, Kieran, alors c’est un simple rire nerveux qui s’échappe d’entre ses lèvres. Un instant, il est tenté de poursuivre et de la défier ; je me permets d’intervenir pour le retenir : ce serait stupide, vraiment stupide, que de continuer à vouloir maîtriser un sujet qui t’échappe, Kieran.
Celui qui est plus familier concerne Elias ; et évidemment que dans sa grande chance évoquée plus tôt, il était évident que tomber sur Dylane ne suffisait pas, il faut également qu’elle soit désormais en couple avec l’un de ses amis. Vous voyez, Kieran, c’est le 0,0001% de chaque drame, cette poussière de statistiques qu’on évoque « juste au cas où », juste pour anticiper le pire, ce risque zéro qui n’existe pas, mais qui, quand même n’a jamais été réel avant ça. Kieran, c’est le mec qui arrive à créer des risques là où ils n’existent pas, c’est le 0,0001% qui se prendra une cuvette de toilettes tombée d’une station spatiale sur la gueule, voyez. « T'es sur de vouloir jouer à ce jeu avec ton ami » Il se mord la lèvre, elle marque un nouveau point. Si on reprend la continuité, c’est le 0,0001% de risques où Elias ne croira pas en ses bonnes intentions et s’imaginera qu’il a tenté de draguer sa copine, sans prendre en compte les aspects chronologiques car évidemment que Kieran serait carrément capable, à l’aide de ses explications bien foireuses, de créer un nouvel espace-temps dans lequel Dylane était déjà en couple avec Elias au moment de leur « rencard ». Tu n’es pourtant pas dans un comics, Kieran et toutes ces idées n’ont pas vraiment de chance de se produire ; mais à vrai dire, plus rien ne l’étonne et moi non plus, alors bon. « Ne te rend pas plus stupide que tu ne l'es » Sa tête se baisse à nouveau, la honte le submerge alors qu’il ne sait plus vraiment quoi faire pour reprendre contenance. Je pense simplement que ce n’est plus possible à ce stade, Halstead et ça devrait plutôt te donner une bonne indication quant à la conduite à adopter... Non, toujours pas, alors qu’il continue de provoquer la jeune femme à jouer au plus stupide (et après il s’étonne qu’on le traite ainsi). « Excusez moi, est ce qu'il y a quelque chose de prévue dans la prochaine demi-heure » Il relève la tête pour apercevoir le serveur qu’elle a arrêté et il se pince les lèvres ; elle ne va vraiment pas te laisser t’en tirer, tu sais ? « Non mademoiselle, le président n'arrivera que dans 45 minutes » « Tu vois que le temps n'est pas un problème » Effectivement, là, il ne peut plus dire grand-chose. Bon... Kieran ? Toujours pas ? Ah, si. Un substitut d’effort alors qu’il met en avant la vérité au milieu de ses mensonges. Il y en a pas beaucoup, alors le tour est vite fait, hein, qu’on se le dise. Elle applaudit, elle se moque et lui il comprend que s’il était mal à l’aise jusqu’ici, ce n’est rien quant à la tornade qu’il vient de déclencher. « Tu n'as pas envie d'arrêter de te foutre de ma gueule pendant 5 minutes ? » Nous y voilà. « Tu sais, le pire est que je t'ai apprécié ce soir là » Il devrait être heureux d’une telle déclaration, de la révélation qu’il a été apprécié et qu’il n’est finalement pas l’horripilant gars qu’il supposait ; mais ça ne fonctionne pas et Kieran persiste à être mal à l’aise de par la situation dans laquelle il s’est fourré. De toute façon, Dylane dit ça seulement pour faire valoir son point, c’est évident. « Ecoute je te laisse le choix ! Soit tu assumes soit j'appelle maintenant un journaliste » Son regard glisse sur l’un des journalistes présents et son visage peu avenant. Il jette un coup d’œil autour de lui ; réalise à quel point il n’est vraiment pas dans son élément et qu’il serait encore plus humiliant d’avoir à donner sa version des faits face à un journaliste. Il perdrait évidemment en crédibilité (et il n’en possède déjà pas beaucoup). « NON ! » Il s’exclame en relevant les yeux un instant pour croiser son regard. « Très bien, très bien, je suis désolé, Dylane ! » Il admet, enfin, sous la précipitation bien qu’il n’en pense pas moins. Il pousse un soupir, passe une main sur son visage alors que ses yeux s’accrochent au sol ; tout, sauf le regard de Dylane même si ce simple geste de timidité pourrait donner l’impression qu’il ne fait preuve d’aucune franchise, alors qu’il s’apprête enfin à le faire. « Je sais pas trop ce qui m’a pris, d’accord ? » Il marmonne presque, mal à l’aise, la tête toujours baissée. « J’ai... je sais pas, comme ça semblait évident qu’on se reverrait pas, j’ai eu envie de te présenter quelqu’un d’intéressant et pas... moi. » Le type inutile, le type incapable, le type stupide, le type barbant, tous les adjectifs y passent quand Kieran considère sa personnalité, sans écouter tous les adjectifs opposés que j’essaie de lui apprendre à utiliser. Un jour, peut-être. « T’aurais passé une mauvaise soirée avec lui, je t’assure. » Il finit par avouer en relevant timidement le regard. Le Kieran qu’elle a devant elle n’a pas grand-chose pour lui et ne mérite pas qu’on s’arrête sur son cas. Celui qu’il lui a présenté, quelques mois plus tôt, était une version largement améliorée et susceptible de ne pas être trop pénible – même si, désormais, il constate qu’il a sûrement dû l’être en vue de ses mensonges. « T’avais l’air tellement à l’aise, tellement sympa, tellement drôle et... ouais, moi à côté, je... J’ai rien de tout ça à offrir, tu sais, alors ça m’a semblé... logique ? Nécessaire ? » Nécessaire est le mot. Ça lui a semblé ainsi parce qu’il ne peut supporter la version de lui-même qu’il est au quotidien ; mais ça, il ne le dira pas à Dylane. « C’est Elias qui t’a tout dit ? » Il finit par interroger, la moue figée ; il ne manquerait plus que son ami soit conscient de ses mensonges et des défauts qu’il essaie de cacher à ceux qui lui sont chers. Sa mythomanie, en premier lieu, même s’il a toujours amélioré sa vie auprès de ses amis.