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 Spotlight on a writer (Rosalie #1)

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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyJeu 15 Avr 2021 - 23:49

♛ Spotlight on a writer

Septembre 2020. La veille, c’est par un message que je l’ai prévenu. Cette auteure à succès que j’apprécie beaucoup, dont je suis son travail depuis ses débuts et que j’ai eu la chance de rencontrer durant un salon de littérature. Le genre d’événements pompeux que beaucoup n’apprécie pas et que j’adore. Passionnée depuis ma plus tendre enfance par ce merveilleux objet qu’est le livre, et surtout les histoires qui peuvent y être conter dedans, un événement pareil est un moyen pour moi de m’émerveiller encore plus. Car la rencontre avec les écrivains est enrichissante, surtout pour quelqu’un comme moi, qui souhaite devenir auteur en publiant mes propres romans. Alors ce jour-là, ce jour où Rosalie Craine et moi nous sommes rencontrés, ce n’était pas parce que je faisais la queue pour lui demander un autographe sur un de ses livres et lui avouer mon admiration. Non, si nous nous sommes connues c’est tout simplement parce qu’elle faisait aussi la queue pour un autre auteur à succès présent à ce même salon et obtenir une dédicace de sa part. L’auteur en question, qui n’était franchement pas désagréable à regarder en plus, nous a amené à glousser ensemble plus nous approchions de lui. Après ça, nous avons partagé un café ensemble et je reconnais avoir joué les groupies en lui posant des milliers de questions et en prenant un selfie avec elle. Une agréable surprise en tout cas en la rencontrant et c’est d’ailleurs pour cela que nous avons gardé contact.

Journaliste que je suis et au vu de la sortie de son nouveau roman, je soumets l’idée à mon rédacteur en chef d’écrire un article sur Rosalie, que je connais très bien. Il accepte et c’est donc pour cela que nous nous retrouvons aujourd’hui toutes les deux autour d’un café à South Bank. L’air est encore frais en ce mois de septembre, nous nous installons alors à l’intérieur, non sans avoir droit à la vue sur la plage artificielle. « Comment tu vas ? » je lui demande alors que je prends place sur une des chaises « Bon, mon rédacteur en chef m’a demandé d’être objective et de laisser notre amitié de côté le temps que je t’interview. Donc, dans quelques minutes, tu auras devant toi la désagréable journaliste Mia McKullan, que tu vas haïr toute ta vie car elle va te poser des questions auxquelles tu vas détester répondre ». J’ai cet air un peu sadique qui s’affiche sur mon visage avant de laisser échapper un petit rire. Il n’en est rien évidemment, le but de mon article n’étant pas de faire vendre du papier mais de mettre en avant les talents de Rosalie et surtout de lui permettre de faire connaitre son remarquable travail d’écriture. Parce que j’admire la manière dont travaille Rosalie et cet interview va aussi être l’occasion pour moi d’en savoir plus sur sa manière de procéder pour écrire chacun de ses nouveaux romans. Le mien est paru en juillet et quand je vois le lancement qui a été plutôt bon, il est vrai que je songe déjà l’écriture du deuxième. Mais chaque chose en son temps, pour le moment, le serveur vient prendre nos commandes « Un chaï latte s’il vous plait ». Il est très rare que je consomme autre chose, le thé étant une religion chez moi, le chaï latte étant mon péché mignon. Un petit réconfort aussi, sûrement même, que je n’avouerais pas cependant. « Ma manière de procéder en fait est assez simple. Je ne vais pas t’assassiner de questions auxquelles tu devras te contenter de répondre. Disons que j’aime bien rendre ça moins formelle, pour permettre à la personne que j’interview de se sentir à l’aise. L’avantage entre nous deux, c’est que ça ne changera pas de nos rencontres habituelles. On va papoter comme d’habitude, même si évidemment, je vais centrer un peu plus la discussion sur ton roman ». Je lui souris alors que je dépose mon téléphone sur la table pour pouvoir activer l’enregistreur et que je sors aussi mon carnet et mon crayon. « Comment tu te sens avec la sortie de ton roman ? ».


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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyJeu 22 Avr 2021 - 12:47


@mia mckullan
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Jamais tu ne pourrais te tenter de cette sensation. Celle de tenir ton nouveau roman entre tes doigts. La couverture encore rigide, l’odeur de livre fraîchement imprimé qui te monte à la tête, il n’y a rien de comparable. Ça a beau être ton quatrième roman publié, la sensation est toujours aussi bonne, toujours aussi satisfaisante. C’est des centaines d’heures passées dans cette bibliothèque paumée dans le fond de la ville, une autre centaine passée à la maison d’éditions, dans les différents locaux, à repasser chacune des phrases, chacune des intrigues, chacun des personnages pour que tout soit absolument parfait, sans aucune lacune, aucun accrochage au niveau de la ligne du temps, aucune faute de frappe et surtout s’assurer qu’il y ait de quoi tenir les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page. Ça avait été une nouvelle expérience complètement de travailler auprès de Boyd et tu étais convaincue que ce roman que tu tenais enfin entre tes doigts étaient le meilleur que tu avais écrit (jusqu’à maintenant, du moins.) Tu étais terriblement fière de toi et tu étais impatiente à l’idée de commencer la promotion. Aujourd’hui, c’est Mia qui devait te passer en entrevue et si tu es préparée comme tu l’es toujours, tu dois admettre que tu n’es pas aussi nerveuse qu’à l’habitude puisque tu te sens en confiance auprès de la McKullan. Ça fait un moment déjà que tu côtoies la blonde que tu considères comme une bonne amie. Vous n’avez pas passé beaucoup de temps ensemble dans les derniers mois, tout ton temps libre ayant été consacré à ton roman. C’est avec un sourire aux lèvres que tu accueilles la nouvelle qu’elle va faire un article sur toi pour le Brisbane Times.

Elle te donne rendez-vous à un café de South Bank et c’est avec quelques minutes de retard que tu arrives au lieu de rencontre, mais Mia semble arrivé en même temps que toi ou presque et c’est d’un sourire et d’un geste de la main que tu l’accueilles. « Comment tu vas? » Tu hoches la tête doucement. « Encore fébrile je t’avoue. » Tu ne le laisses pas paraître le moindrement toutefois, les cheveux parfaitement remontés en un chignon serré, la robe lisse qui colle au corps et veston qui te donne pratiquement un look de femme d’affaire. Pas question de négligé les apparences. Tu t’assois face à elle et dépose ton téléphone sur la table, attrapant le menu du café pour le feuilleter distraitement alors que Mia t’explique ce qu’elle a en tête. « Bon, mon rédacteur en chef m’a demandé d’être objective et de laisser notre amitié de côté le temps que je t’interview. Donc, dans quelques minutes, tu auras devant toi la désagréable journaliste Mia McKullan, que tu vas haïr toute ta vie car elle va te poser des questions auxquelles tu vas détester répondre. » Tu échappes un léger rire. Elle est loin de savoir la blonde, que les questions auxquelles tu détesterais répondre n’ont rien à voir avec ta vie professionnelle, mais plutôt des aspects très secrets de ta vie personnelles. Tu n’as aucun secret en ce qui concerne ton écriture et tu te sens prête à répondre à absolument tout. « Je tremble. » que tu rétorques pourtant entre deux rires, parce que tu sais trop bien qu’elle va te ménager malgré tout Mia. La serveuse passe prendre vos commandes et tu lui demandes un café noir. « Tu veux quelque chose à grignoter? » que tu demandes à Mia et prend la décision de commander quelque chose peu importe sa réponse. « Je vais te prendre des croissants s’il-te-plaît. » Tu tends le menu à la serveuse avant de retourner ton attention à la jeune journaliste. « Ma manière de procéder en fait est assez simple. Je ne vais pas t’assassiner de questions auxquelles tu devras te contenter de répondre. Disons que j’aime bien rendre ça moins formelle, pour permettre à la personne que j’interview de se sentir à l’aise. L’avantage entre nous deux, c’est que ça ne changera pas de nos rencontres habituelles. On va papoter comme d’habitude, même si évidemment, je vais centrer un peu plus la discussion sur ton roman. » « C’est parfait. Tant que tu me permets de te renvoyer la pareille à la fin de l’entrevue. » que tu lui lances avec un sourire taquin sur le visage. « Comment tu te sens avec la sortie de ton roman? » « Incroyablement fière. » Tu n’es pas le genre à downplay comment tu te sens, pas le genre à te sous-vendre quand tu sais que tu tiens de l’or entre tes doigts. « J’ai travaillé auprès d’une nouvelle maison d’éditions pour ce roman et je suis vraiment contente d’avoir fait le changement. D’un côté j’ai eu beaucoup de liberté dans tout le processus, mais je savais aussi que je pouvais avoir une confiance aveugle envers mon éditeur ce qui a permis de créer ce que je crois être mon meilleur roman. » Il est grand et confiant, le sourire qui habite tes traits.
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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyDim 25 Avr 2021 - 8:53

♛ Spotlight on a writer

Septembre 2020. J’admire la prestance que peut avoir Rosalie, tout comme j’admire son travail. Admirative je le suis quand j’ai moi-même publié mon premier roman il y a à peine deux mois et que je rêve d’avoir une telle assurance comme la sienne. Ce n’est que le début de ma carrière dans le domaine quand Rosalie a déjà quatre romans au compteur. Alors, je sais qu’il faut être patient pour en arriver à cette fierté, à cette excitation du succès remporté par son écriture. Mais la jolie brune est comme un modèle pour moi, et j’espère parvenir un jour à atteindre une telle reconnaissance vis-à-vis de mon travail. Je m’estime en tout cas chanceuse d’avoir pu nouer une amitié avec la jeune femme, qui s’est avérée être aussi de bons conseils avant la publication de mon roman. De plus, nous sommes toutes les deux éditées par la même maison d’édition, ce qui ne peut que nous rapprocher encore davantage. Pas de concurrence cependant quand nous écrivons toutes les deux dans des genres totalement opposés.

En attendant, aujourd’hui, je la rencontre autour d’un café en portant principalement ma casquette de journaliste. Le but étant de mettre en avant le quatrième roman sorti par l’auteur il y a de ça quelques jours. « Encore fébrile je t’avoue ». Je ne peux qu’imaginer, ce qui me fait hocher la tête. Nous prenons place alors à table et je prépare mon matériel, mon carnet face à moi et mon téléphone qui servira d’enregistreur sur le côté. En même temps, je lui explique que je vais devoir me montrer objective pour cet article, la menaçant même de me montrer cruelle avec elle, lui révélant ainsi mon véritable visage quand elle n’a pu connaitre qu’une version gentille de ma personne « Je tremble ». Un rire commun s’échappe alors que nous savons pertinemment toutes les deux que je ne ferai rien de tel. Il est temps de commander et parce que je ne change pas mes bonnes vieilles habitudes, sûrement le fait d’être désormais dans la trentaine, je commande après Rosalie un chaï tea latte, ma boisson favorite. « Tu veux quelque chose à grignoter ? ». Un sourire amusé se dessine alors sur mes lèvres « Je vais te prendre des croissants s’il-te-plait » « Tu sais mon amour inconditionnel pour la bouffe, jamais je ne refuserai quelque chose à me mettre sous la dent ». Et ça, tous mes proches le savent et il n’y a pas de doute que Rosalie ait pu déjà assister à un épisode de ma gourmandise légendaire.

J’explique alors à Rosalie ma manière de procéder, lui disant que cela ne serait pas vraiment un échange formel avec de simples questions/réponses, mais plutôt un échange telle que nous pourrions avoir en parlant de tout autre chose, comme deux amies qui se retrouvent autour d’un café en temps normal. « C’est parfait. Tant que tu me permets de te renvoyer la pareille à la fin de l’entrevue ». A ça un sourire apparait sur mes lèvres « Deal ! » je laisse échapper alors que j’ouvre mon carnet et actionne l’enregistreur de mon téléphone. La première question concerne son état d’esprit suite à la sortie de son roman « Incroyablement fière […] J’ai travaillé auprès d’une nouvelle maison d’éditions pour ce roman et je suis vraiment contente d’avoir fait le changement. D’un côté j’ai eu beaucoup de liberté dans tout le processus, mais je savais aussi que je pouvais avoir une confiance aveugle envers mon éditeur ce qui a permis de créer ce que je crois être mon meilleur roman ». Ma tête acquiesce à chacun de ses mots alors que je prends quelques notes en même temps sur le papier, notant quelques mots par-ci par là « Je ne peux qu’approuver. Boyd est vraiment formidable pour ça. J’ai eu le même ressenti, il n’a eu que des remarques bienveillantes et constructives à mon égard. Mon avis n’est peut-être pas objectif car je ne connais finalement que lui, mais je reste persuadée qu’on a fait le bon choix toutes les deux en choisissant de travailler avec lui ». Je marque une pause alors que la serveuse vient nous apporter notre commande. Je la remercie et lorsqu’elle quitte la table, je pose une nouvelle question à mon amie « En quoi justement c’est ton meilleur roman pour toi ? Est-ce que tu pourrais en faire un bref résumé ? ». Et après qu’elle ait répondu à ma question, je lui propose alors « Tiens, imagine-nous dans une librairie. Tu es vendeuse dans celle-ci et tu dois me convaincre d’acheter le roman de cette brillante auteure qu’est Rosalie Craine. Qu’est-ce que tu me dirais pour m’en convaincre ? ». Au fur et à mesure de mes questions, je me les retourne pour moi-même, essayant d’imaginer les réponses que je pourrais donner à cette même interview si je me trouvais à la place de Rosalie.

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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyLun 26 Avr 2021 - 13:44


@mia mckullan
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Ce n’est pas que tu penses vraiment être meilleure que tout le monde, c’est surtout que l’on t’a appris à ne jamais baisser les bras devant quoi ou qui que ce soit et que si tu es pour te lancer dans un projet, aussi bien le faire de manière à finir première. C’est dans un tel environnement que tu as grandi, avec une pression parentale sans fin, avec la pression de toujours finir première pour valoir quelque chose. La haute société, les apparences parfaites, c’est ce qui meuble ton quotidien depuis toujours, c’est tout ce que tu connais, tout ce que t’est familier. Tu n’aurais jamais dû être écrivaine. Ce n’est pas ce que ton père voulait pour toi, mais c’est bien la seule chose que tu t’es permise de faire pour toi quand lui, il a détruit l’intérieur de votre famille sans toutefois le montrer au reste du monde. Aux yeux de tous, le clan Craine est parfait. Mais la pomme est pourrie de l’intérieur depuis tellement longtemps que tu ne saurais comment t’y prendre pour te débarrasser de tout le mauvais. Écrire, c’est devenu ta libération. Mais même là, les principes inculqués depuis toujours t’ont suivi, t’ont changé. En une auteure hautaine qui se croit si facilement mieux que tout le monde. C’est l’image que tu dégages aujourd’hui, devant une Mia qui te regarde avec une admiration qui flatte ton égo disproportionné. Tu ne le laisses pas paraître, mais tu es sincère quand tu dis être fébrile à ton amie. Tu es fébrile d’avoir ton nouveau roman entre les doigts. Fébrile de commencer la partie promotion. De savoir si comme tes romans précédents, celui-ci allait connaître le succès. Parce que même si tes mots et tes actions laissaient paraître que tu n’en doutais pas le moins du monde, les doutes demeuraient. Ta vulnérabilité et tes peurs se cachaient derrière des sourires parfaitement maîtrisés, n’existaient que dans l’ombre derrière des répliques déjà toutes prêtes. Avec Mia toutefois, tu n’avais pas réellement besoin de faire semblant, pas complètement du moins. Tu appréciais sincèrement la blonde, tu avais su te lier d’amitié avec elle au fil des mois et tu n’en étais que plus rassurée que ce soit elle qui fasse l’article sur toi, comme si c’était désormais impossible qu’elle te peigne sous une lumière trop froide et inatteignable comme ça avait déjà été le cas par le passé avec d’autres journalistes. « Tu sais mon amour inconditionnel pour la bouffe, jamais je ne refuserai quelque chose à me mettre sous la dent. » Tu échappes un petit rire à ça, c’est vrai qu’elle avait la gourmandise facile Mia et tu étais d’autant plus contente d’avoir commander ses croissants à partager.

« Deal! » Tu lui parlerais de toi d’abord et elle promettait maintenant de te rendre la pareille une fois l’entrevue terminée, ce qui te faisait drôlement plaisir. Tu avais envie de savoir ou elle en était dans son écriture quelques mois après la parution de son premier roman. Tu voulais savoir si elle avait commencé à travailler sur une suite quelconque ou sur un projet complètement différent, et même sur un plan plus personnel, tu voulais savoir si elle allait bien. Prendre le temps de se parler comme vous ne l’aviez pas fait depuis un moment déjà. Pour l’instant toutefois, tu profites que le spotlight soit sur toi, tu adores ça et ça s’entend si facilement. « Je ne peux qu’approuver. Boyd est vraiment formidable pour ça. J’ai eu le même ressenti, il n’a eu que des remarques bienveillantes et constructives à mon égard. Mon avis n’est peut-être pas objectif car je ne connais finalement que lui, mais je reste persuadée qu’on a fait le bon choix toutes les deux en choisissant de travailler avec lui. » « Crois-moi, tu as énormément de chance d’être tombée sur lui pour ton premier roman. » Quatre roman, trois éditeurs différents, tu savais désormais exactement ce que tu voulais et ce que tu ne voulais pas. Boyd, c’était celui qui te challengeait le plus tout en t’offrant exactement la liberté et l’espace dont tu avais besoin. « En quoi justement c’est ton meilleur roman pour toi? Est-ce que tu pourrais en faire un bref résumé? » La serveuse revient avec vos breuvages et dépose l’assiette de croissants devant vous, tu en profites pour prendre une gorgée de ton café et t’acheter quelques secondes pour bien penser à ta réponse. Tu n’as pas envie de tout vendre d’un coup, tout comme le genre que tu as choisi, tu aimes laisser planer les mystères. « Je pense que c’est mon meilleur roman parce que dès le départ, le lecteur ne sait pas à quoi s’attendre. Le mystère plane dès les premières pages à savoir qui est le héros, qui est le vilain et surtout, qui tu veux voir réussir au fil que l’histoire défile. » Elles ont été penser et repenser, toutes tes intrigues. Tes personnages ni bon, ni mauvais, prisonniers quelque part dans toutes les teintes de gris, d’une complexité rare qui donne envie d’en apprendre davantage, de comprendre avec chaque page tournée. « Tiens, imagine-nous dans une librairie. Tu es vendeuse dans celle-ci et tu dois me convaincre d’acheter le roman de cette brillante auteure qu’est Rosalie Craine. Qu’est-ce que tu me dirais pour m’en convaincre? » La question de la journaliste étire un large sourire sur tes lèvres, non seulement elle flatte ton égo, mais elle te donne ensuite le micro pour to booster encore davantage. Que demander de plus? «  Je te parlerais sans aucun doute de cet univers sombre qu’elle a mis en place dès le premier roman. C’est l’attrait principal des romans et même s’il ne s’agit pas d’une série, les histoires vivent dans le même univers. Donc peu importe que le lecteur commence par le premier roman ou par le dernier, l’univers restele même et il est longuement construit, complet et d’une complexité qui donne envie de s’arracher les cheveux de la tête, ce qui est exactement ce que tu veux d’un bon thriller. Mais la chronologie n’a pas d’importance. Ce sont des histoires qui vivent en parallèle, jamais loin les unes des autres, mais jamais elles ne se croisent. » Tu pourrais continuer encore longtemps, cet univers étant sans aucun doute l’une de tes plus grandes fiertés. « Je pense que n’importe qui qui me lit depuis le début va reconnaître les mêmes éléments puissants de mes romans, mais remarquer que cette fois-ci, il n’y a vraiment aucune limite. Que tout est poussé à l’extrême, sans jamais tomber dans le dérisoire. » Une parfaite balance qui aura été à l’origine de centaines d’heures de conversation entre Boyd et toi, si ce n’est plus.
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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyDim 2 Mai 2021 - 21:17

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Septembre 2020. L’écriture a toujours été une passion. Une passion transmise par mon père qui m’a fait découvrir très tôt l’objet livre et surtout les belles histoires que cet objet unique pouvait enfermer. Des histoires qui me transportaient, alimentant mon imagination et ma créativité. Un petit carnet pour commencer et plusieurs par la suite, ce fut à mon tour de créer mes propres histoires. J’ai toujours su que c’est ce que je voulais faire de ma vie, pouvoir transporter par les mots les gens pendant quelques instants dans un autre monde, les transporter en dehors de ce quotidien face auquel il n’est pas toujours évident de faire face. Mais c’est aussi l’échappatoire que j’ai trouvée quand des obstacles se sont mis au travers de mon chemin. L’écriture est le refuge dans lequel je me jette corps et âme quand j’ai besoin d’écrire ce que j’ai sur le cœur, d’évacuer ce stress, cette tension, cette colère ou encore cette tristesse. Et si pour le moment, je débute tout juste dans le milieu, j’aspire à finir par en vivre. Alors, forcément, quand je vois Rosalie Craine devant moi, cette auteure à succès et aussi cette amie, il y a de l’admiration et le souhait d’atteindre un jour son niveau. Aujourd’hui, je suis la journaliste et non l’auteure qui vient de publier son premier roman il y a de ça à peine deux mois. Pourtant, je compte m’alimenter aussi de ses réponses, de ses connaissances et de ses conseils lors de cet interview que je m’apprête à mener avec elle pour m’enrichir personnellement.  

L’interview débute et nous venons à parler de son partenariat avec la maison d’édition de Boyd Amaranth. Tout comme moi, elle a décidé de faire confiance à l’éditeur pour la sortie de son quatrième roman. « Crois-moi, tu as énormément de chance d’être tombée sur lui pour ton premier roman ». Rosalie parle en connaissance de cause et je le sais. S’il y a bien quelqu’un qui peut être bien placé pour avoir un avis plus objectif à ce sujet que moi, c’est elle. « Tu as déjà eu des mauvaises expériences à ce sujet ? ». La question reste délicate dans le sens où cela peut l’amener à devoir révéler les coulisses de ses anciens partenariats, cela pouvant lui porter préjudice et ce n’est pas ce que je cherche à faire. « Tu n’es pas obligée de répondre si tu ne le souhaites pas » j’ajoute alors pour la rassurer. J’essaye de comprendre ensuite en quoi sa dernière parution est, selon elle, la meilleure. Elle prend un peu de temps pour répondre, alors que la serveuse nous apporte notre commande. J’en profite aussi pour touiller un peu mon chai latte et en prendre une gorgée « Je pense que c’est mon meilleur roman parce que dès le départ, le lecteur ne sait pas à quoi s’attendre. Le mystère plane dès les premières pages à savoir qui est le héros, qui est le vilain et surtout, qui tu veux voir réussir au fil que l’histoire défile ». J’acquiesce alors doucement, ayant eu le privilège de lire son roman est, de ce fait, étant d’accord avec ce qu’elle avance. Je n’enrichirai pas par-dessus son argumentaire quand cela l’obligerait à en révéler davantage sur l’histoire. En revanche, je lui demande de s’imaginer à la place d’une libraire et de devoir me convaincre à acheter le roman de cette talentueuse écrivaine qu’elle est. « Je te parlerais sans aucun doute de cet univers sombre qu’elle a mis en place dès le premier roman. C’est l’attrait principal des romans et même s’il ne s’agit pas d’une série, les histoires vivent dans le même univers. Donc peu importe que le lecteur commence par le premier roman ou par le dernier, l’univers reste le même et il est longuement construit, complet et d’une complexité qui donne envie de s’arracher les cheveux de la tête, ce qui est exactement ce que tu veux d’un bon thriller. Mais la chronologie n’a pas d’importance. Ce sont des histoires qui vivent en parallèle, jamais loin les unes des autres, mais jamais elles ne se croisent. ». Au fil des mots qu’elle prononce, j’hoche la tête ou note certaines choses dans mon carnet. « Je pense que n’importe qui qui me lit depuis le début va reconnaitre les mêmes éléments puissants de mes romans, mais remarquer que cette fois-ci, il n’y a vraiment aucune limite. Que tout est poussé à l’extrême, sans jamais tomber dans le dérisoire ». Elle maitrise son sujet sur le bout des ongles, elle se montre convaincante et à ça, je suis admirative encore une fois. Je lui souris alors « Tu m’as convaincue, tu es vraiment douée dans ce domaine Mademoiselle Craine. Si jamais tu souhaites te reconvertir un jour, tu seras excellente dans ce domaine », fais-je accompagné d’un clin d’œil. Je fais parcourir mon crayon le long de la feuille de papier pour chercher ma prochaine question que j’ai préparé en amont « Est-ce que tu peux nous dire comment ça se passe le après ? Je veux dire, est-ce que tu vas partir en tournée pour faire la promotion de ton livre ? Uniquement en Australie ou tu comptes élargir ton horizon ? ». Je marque une pause avant qu’un sourire malicieux étire mes lèvres « Et auquel cas, acceptes-tu de me prendre avec toi ? ». Je ris doucement mais en réalité, depuis quelques jours, ma vie personnelle me donne envie de quitter la ville. Un besoin de fuite même si cela n’est que provisoire. « D’ailleurs, quand tu écris, est-ce que tu as ton lieu de prédilection pour le faire ? Un environnement bien particulier qui aide énormément ton imagination ? Je sais que moi, par exemple, j’aime tout simplement le calme de mon appartement, face à la vue imprenable que je peux avoir sur la ville, assisse dans mon canapé avec mon bon vieux carnet. Ou en plein air, dans un parc ou sur la plage ».


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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyMer 12 Mai 2021 - 10:39


@mia mckullan
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Tu es souvent perçue comme une femme froide et dure à atteindre, particulièrement dans le monde de la littérature dans lequel tu gravites depuis une bonne dizaine d’années maintenant. Il faut dire qu’après ce qui s’est passé avec les Parker au tout début de ta carrière, tu n’as jamais cherché à être proche d’autres écrivains de cette manière. Et si tu continues d’agir comme si tu étais au dessus de ce que tu as fait à Wyatt, des préjudices que tu lui as causé, la vérité c’est que tu ressens encore beaucoup de culpabilité vis à vis de tes actions. Certes, tu étais jeune et prête à tout pour obtenir cette publication. Tu étais aussi dans un état de vulnérabilité et de mal-être dont il ignore encore aujourd’hui l’étendu, même si ça non plus, tu n’irais jamais jusqu’à l’avouer à voix haute. De repenser à tes premières expériences de publication, ça te force à retourner à une époque douloureuse. À un temps ou tu t’es plongée corps et âme dans l’écriture pour oublier Wyatt. Avec Mia, tu n’as pas ce passé. Votre amitié est nouvelle et sans tâche. Et si tu demeures tout aussi compétitive que tu pouvais l’être dix ans plus tôt, tu ne vois pas la blonde comme une potentielle menace sur ton trajet. Tu as même su t’en faire une alliée, une amie au fil du temps et tu sais que cela va teinter l’article qu’elle va écrire sur toi et ton nouveau roman, quand bien même qu’elle dit devoir rester impartiale et cela ne peut que t’être bénéfique. « Tu as déjà eu des mauvaises expériences à ce sujet? » Tu te pinces légèrement les lèvres, cherchant la meilleure manière de répondre à la question sans rentrer dans un sujet encore trop épineux. « Tu n’es pas obligée de répondre si tu ne le souhaites pas. » Tu lui offres un sourire et puis tu secoues doucement la tête. « Je ne dirais pas que j’ai eu de mauvaises expériences à proprement parlé, j’ai eu la chance d’être accompagnée et épaulée à chacune de mes publications, mais parfois, le courant passe mieux avec certaines personnes que d’autres. » Et sans aucun doute que les contextes dans lesquels les publications se déroulent aussi, mais ça, tu préfères ne pas l’évoquer de peur que Mia s’y attarde plus longuement et te pose des questions auxquelles tu n’aurais vraiment pas envie de répondre.

Tu t’emballes légèrement lorsqu’elle te demande de vendre ton dernier roman, d’expliquer pourquoi tu crois que c’est ton meilleur en date. La réponse semble la satisfaire, ce qui te fait sourire davantage. La fierté se lit facilement sur ton visage. « Tu m’as convaincue, tu es vraiment douée dans ce domaine Mademoiselle Craine. Si jamais tu souhaites te reconvertir un jour, tu seras excellente dans ce domaine. » Tu échappes un petit rire, bien que tu t’empresses de nier toute envie de te reconvertir un jour. Tu es née pour écrire, tu le sais depuis longtemps maintenant. « Loin de moi l’idée d’arrêter d’écrire. Je ne me vois pas faire autre chose pour être bien honnête. » Quand bien même c’était loin du métier garanti et lucratif que ton père avait longuement imaginé pour toi, tu ne regrettais pas une seule seconde d’avoir suivi un autre chemin, du moins professionnellement parlant. « Est-ce que tu peux nous dire comment ça se passe le après? Je veux dire, est-ce que tu vas partir en tournée pour faire la promotion de ton livre? Uniquement en Australie ou est-ce que tu comptes élargir ton horizon? » « Les dates australiennes sont déjà organisées et je vais faire le tour du pays dans les deux prochains mois. » Deux mois sur les routes que tu attends avec impatience d’ailleurs, une chance de sortir un peu de cette routine dans laquelle tu te sens de plus en plus prisonnière. « Et auquel cas, acceptes-tu de me prendre avec toi? » Ton rire fait écho au sien pendant quelques secondes. « Il y a des discussions pour une mini-tournée en Europe avant Noël, je te ferais signe si jamais ça se réalise et que ma valise n’est pas trop pleine. » que tu réponds avec tout autant d’humour dans la voix. « Même si la meilleure façon pour toi de me suivre serait de te mettre à l’écriture de ton deuxième roman, tu ne penses pas? » Tu l’agaces la blonde, tu sais qu’elle vient à peine de se faire publier une première fois et qu’elle a aussi son travail de journaliste à côté qui lui prend beaucoup de temps, mais tu espères seulement qu’elle ne passera pas à côté de sa chance de devenir une auteure populaire. « D’ailleurs, quand tu écris, est-ce que tu as ton lieu de prédilection pour le faire? Un endroit particulier qui aide énormément à ton imagination? Je sais que moi, par exemple, j’aime tout simplement le calme de mon appartement, face à la vue imprenable que je peux avoir sur la ville, assise dans mon canapé avec mon bon vieux carnet. Ou en plein air, dans un parc ou sur la plage. » « Tu utilises encore beaucoup des carnets? » que tu demandes, curieuse. La mention du carnet te fait automatiquement penser à Wyatt, bien que tu tentes de le chasser automatiquement de tes pensées. « J’ai un endroit parfaitement emménagé dans ma maison à Bayside, avec une vue sur l’eau qui est complètement hallucinante mais je dois admettre que ce n’est pas mon endroit préféré pour écrire. » Tu as beau faire tous les arrangements nécessaires pour ne pas avoir besoin de quitter ta maison, tu finis toujours par te retrouver dans cet endroit spécial que tu as découvert quand tu étais encore à l’université. « Il y a une petite bibliothèque à l’extrémité de la ville, un endroit toujours pratiquement désert sur lequel je suis tombée quand j’étais encore étudiante. Je ne pourrais pleinement expliquer pourquoi, mais c’est mon endroit préféré pour écrire. C’est là que j’ai du écrire le trois-quart de mon dernier roman. » Même s’il n’y a pas de vue époustouflante, même si la vieille bibliothécaire te déteste et ce depuis douze ans maintenant, même si l’endroit te rappelle toujours un peu trop Ariane et vos centaines de sessions d’écriture dans l’endroit trop renfermé, trop vide, trop petit. « J’avoue que je suis aussi quelqu’un qui travaille mieux dans un silence presque complet, on fait difficilement plus silencieux qu’une bibliothèque vide. » Même si encore une fois, ton bureau dans ta maison offre la même chose, ce n’est pas exactement ce que tu recherches.
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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyMer 19 Mai 2021 - 13:47

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Septembre 2020. Si le monde du journalisme commence à ne plus avoir de secrets pour moi, dans le sens où j’en connais les bons et les mauvais côtés, les fréquentations à avoir et celles qui sont à éviter, je ne peux pas en dire autant du monde littéraire. Alors, cela explique peut-être la question que je viens à poser à Rosalie. Non pas pour faire dans un éventuel scandale où elle me révèlerait le nom d’un éditeur affreux, qui lui a fait vivre un enfer, ou le nom d’un collègue écrivain qui l’est tout autant, mais pour savoir moi-même de quoi il en retourne dans ce milieu. Une curiosité bien placée et non mal placée, où je ne cherche en aucun cas à mettre en porte à faux mon amie, ce que je ne manque pas à lui signaler en lui précisant qu’il n’y a pas d’obligations à répondre à cette question au sujet de mauvaises expériences qu’elle aurait pu avoir « Je ne dirais pas que j’ai eu de mauvaises expériences à proprement parlé, j’ai eu la chance d’être accompagnée et épaulée à chacune de mes publications, mais parfois, le courant passe mieux avec certaines personnes que d’autres ». Je me doute que certains partenariats fonctionnent mieux que d’autres et peut-être serais-je amenée moi aussi à faire des bonnes rencontres, comme celle avec Boyd ou encore Rosalie, comme des mauvaises.

« Loin de moi l’idée d’arrêter d’écrire. Je ne me vois pas faire autre chose pour être bien honnête ». A ça, je souris « Et tous tes admirateurs et fidèles lecteurs regretteraient que tu finisses par ne plus écrire. Moi la première ». Je marque une pause avant d’enchainer « Tiens, à ce propos. Quand tu étais enfant, est-ce que tu as toujours voulu être écrivain ou tu avais d’autres envies ? ». Je marque une seconde pause alors qu’une seconde question me vient, ne laissant pas le temps à Rosalie de répondre « Et justement, si du jour au lendemain, tout s’arrête ou que tu viens à ne plus avoir cette passion pour l’écriture, que tu estimes en avoir fait le tour, quelle autre carrière pourrais-tu envisager ? ». Mon enthousiasme face à cet interview est assez voyant, Rosalie m’inspirant des questions au fil de ses réponses, le genre d’échanges que j’aime avoir et qui fait que j’aime ce métier de journalisme. « Désolé, je tiens pas vraiment ma promesse, je te harcèle de questions mais tu auras bien le droit ensuite de me poser toutes les questions que tu veux, promis », j’ajoute alors en lui faisant un clin d’œil. Je lui demande ensuite ce qu’il en sera du après la publication de son roman « Les dates australiennes sont déjà organisées et je vais faire le tour du pays dans les deux prochains mois ». Je l’envie, et espère avoir l’opportunité d’en faire de même avec mon premier roman ou les suivants. Pour plaisanter, je lui demande si elle serait d’accord de me prendre avec elle « Il y a des discussions pour une mini-tournée en Europe avant Noël, je te ferais signe si jamais ça se réaliser et que ma valise n’est pas trop pleine » « Marché conclu » je lance aussitôt non sans ce sourire amusé toujours présent au coin des lèvres « Même si la meilleure façon pour toi de me suivre serait de te mettre à l’écriture de ton deuxième roman, tu ne penses pas ? ». Je viens à grimacer, la fixant un petit moment avant de répondre « Je te signalerai, mademoiselle Craine, que j’ai déjà quelques bribes d’idées pour mon second roman. Maintenant, me lancer totalement dans l’écriture d’un second alors que je viens juste de publier le premier… Je pense que tu sais très bien que c’est peut-être trop tôt. A moins que tu écrives les suivants tout de suite après le dernier paru ?  Et auquel cas, j’ai encore beaucoup à apprendre et je vais vraiment avoir besoin que tu m’aides » je finis sur un air dépité mais non sans avoir toujours ce sourire en coin.

Je demande ensuite à Rosalie son endroit idéal pour écrire. Je lui partage le mien, ou plutôt les miens « Tu utilises encore beaucoup des carnets ? ». « Disons que j’ai toujours eu cette habitude depuis petite. Evidemment, quand je passe à l’écriture à proprement parlé, je suis sur ordinateur. Mais il m’arrive d’écrire de long passage dans mes carnets oui, et puis évidemment quelques idées qui me viennent à tout moment de la journée. Parce que, comme tu peux le voir… » je lui montre alors le carnet qui se trouve sous mes yeux « mes carnets me suivent partout ». Et s’avèrent aussi être de vrais fouillis quand autant mes notes pour mes interviews ou reportages que mes idées pour mon prochain roman se trouvent dans ce même carnet. Mais l’idée d’en avoir deux me pousserait sûrement à me mélanger les pinceaux, préférant en avoir un seul fidèle pour quelques semaines. Car ces derniers ne restent pas vides bien longtemps. « J’ai un endroit parfaitement emménagé dans ma maison à Bayside, avec une vue sur l’eau qui est complètement hallucinante mais je dois admettre que ce n’est pas mon endroit préféré pour écrire. (…) Il y a une bibliothèque à l’extrémité de la ville, un endroit toujours pratiquement désert sur lequel je suis tombée quand j’étais encore étudiante. Je ne pourrais pleinement expliquer pourquoi, mais c’est mon endroit préféré pour écrire. C’est là que j’ai dû écrire le trois-quarts de mon dernier roman ». Un endroit auquel je n’ai jamais vraiment pensé mais qui me fait penser à un autre « Il m’arrive de me rendre à State Liberty, cette librairie à Toowong. Je suis ami avec le propriétaire des lieux et il a pu m’arriver de me caler dans une des allées pour écrire. Le fait d’être entouré de livres m’inspire, sûrement dû à cette ambiance particulière qu’il y a dans ce genre d’endroits aussi ». Un endroit aussi marqué de plusieurs souvenirs d’enfance et qui explique aussi que le lieu puisse être une source d’inspiration pour moi « J’avoue que je suis aussi quelqu’un qui travaille mieux dans un silence complet, on fait difficilement plus silencieux qu’une bibliothèque vide ». J’acquiesce, un sourire s’affichant au coin de mes lèvres « Ca me fait penser à mon meilleur ami qui ne comprend pas pourquoi, lorsqu’il rentre et vient s’installer à côté de moi et commence à parler ou allumer la télé, je puisse devenir ronchon ou quitter l’appartement. Le silence est essentiel, je suis d’accord ». Je viens à porter la tasse de mon chaï latte aux lèvres que je repose ensuite délicatement sur la table « Tu partages tes écrits avec quelqu’un en particulier pendant la phase d’écriture ? Excepté ton éditeur, bien sûr ».  


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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyMar 25 Mai 2021 - 16:12


@mia mckullan
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La conversation coulait avec aisance, comme elle le faisait toujours avec Mia, et tu n’avais pas particulièrement l’impression d’être en plein milieu d’une entrevue tant les questions de la jeune McKullan donnaient plutôt le sentiment de se retrouver dans une simple conversation entre deux auteures qui se partagent leurs expériences et leurs vécues. Tu restes vague quand c’est nécessaire, précise certains points quand tu en ressens le besoin, mais à voir les sourires qui habitent le visage de la blonde, tu sais que tout se passe bien en ce moment et tu es déjà impatiente de voir l’article complet prendre forme dans le journal. « Et tous tes admirateurs et fidèles lecteurs regretteraient que tu finisses par ne plus écrire. Moi la première. Tiens à ce propos. Quand tu étais enfant, est-ce que tu as toujours voulu être écrivain ou tu avais d’autres envies? » Tu échappes un léger rire et secoues doucement la tête. Devenir auteure n’était pas le plan de base, et ce n’était pas un plan que ton père approuvait dans le début. Une carrière trop instable, une mentalité qui lui échappait complètement, un domaine apparemment pas assez prestigieux pour le nom des Craine. Au fil du temps et devant ta popularité croissante, ton père n’avait eu d’autres choix que de capituler et accepter ta vocation, mais tu savais que s’il avait été en contrôle, tu n’en serais pas là aujourd’hui. « J’étais assez vieille quand je me suis découvert une passion pour les mots. C’est sur un coup de tête que je me suis inscrite en littérature à l’université et ça été comme une révélation. » Et le mot était faible. Dès les premiers cours de création, tu as su que tu ne ferais rien d’autre de ta vie. « Mes parents aspiraient plutôt à des métiers considérés plus prestigieux, comme avocate ou médecin, mais j’ai jamais cru que ma place était dans de tel domaine. » Longtemps, tu n’avais pas su. Tu t’étais ouverte toutes les portes, tu avais touché à tout jusqu’au moment ou tu avais finalement trouvé ta place. « Et justement, si du jour au lendemain, tout s’arrête ou que tu viens à ne plus avoir cette passion pour l’écriture, que tu estimes en avoir fait le tour, quelle autre carrière pourrais-tu envisager? » « J’espère que ça n’arrivera jamais. » que tu réponds rapidement avec un léger rire. « La vérité, c’est que je n’ai pas de plan B et pas la moindre idée de ce que je pourrais faire si je ne trouvais plus plaisir à créer des univers ou des personnages. » Tu secoues doucement la tête, tu as beau chercher, rien ne te vient spontanément à l’esprit. « Désolé, je tiens pas vraiment ma promesse, je te harcèle de questions mais tu auras bien le droit ensuite de me poser toutes les questions que tu veux, promis. » Elle te fait un clin d’oeil et tu ris encore un peu. « Tu saurais quoi faire toi? Si demain matin, pour une raison ou une autre, le journal et l’écriture, ça ne t’allait plus? »

Elle pose des questions sur la suite pour le roman qui vient tout juste d’être paru et elle semble presque plus enchantée que toi à l’idée d’une tournée de promotion ce qui te fait sourire. « Marché conclu. » Tu enchaînes en lui disant que la meilleure façon de se retrouver au coeur d’une tournée, c’est de publier elle-même son prochain roman, même si tu sais très bien qu’elle vient tout juste de publier son premier qui connaît un bon succès. « Je te signalerai, mademoiselle Craine, que j’ai déjà quelques bribes d’idées pour mon second roman. Maintenant, me lancer totalement dans l’écriture d’un second alors que je viens juste de publier le premier… Je pense que tu sais très bien que c’est peut-être trop tôt. À moins que tu écrives les suivants tout de suite après le dernier paru? Et auquel cas, j’ai encore beaucoup à apprendre et je vais vraiment avoir besoin que tu m’aides. » Elle fait la moue et tu secoues la tête, l’air sévère avant de laisser un sourire reprendre place sur tes lèvres. « Je pense que tout le monde a un style différent quand vient le temps de parler timeline entre deux projets. Je suis de ceux qui ne sont pas capable de s’arrêter. Sans nécessairement dire que je travaille directement sur la suite de ma série, j’ai toujours un projet sur le feu, petit ou grand. » Publier des nouvelles, écrire des éditoriales, travailler sur des projets délaissés avec des potentiels de, rares sont les journées ou tu n’écris rien du tout même si les résultats finaux ne sont que peu nombreux et espacés. Et puis viens les fameuses questions sur le comment, les habitudes de chaque écrivain et tu es surprise lorsqu’elle t’avoue utiliser les carnets de manière fréquente. « Disons que j’ai toujours eu cette habitude depuis petite. Évidemment, quand je passe à l’écriture à proprement parlé, je suis sur un ordinateur. Mais il m’arrive d’écrire de long passage dans mes carnets oui, et puis évidemment quelques idées qui me viennent à tout moment de la journée. Parce que, comme tu peux voir.. mes carnets me suivent partout. » Elle pointe le carnet dans lequel elle a inscrit quelques notes depuis le début de votre échange et tu souris. Tu te penches légèrement et sort un carnet de ton sac. « Je pense que je ne connais pas un auteur qui ne se promène pas avec un carnet en tout temps, juste au cas. » que tu avoues dans un rire. « Je ne l’utilise pas beaucoup par contre, j’ai pris l’habitude de me faire des notes dans mon téléphone plutôt que de passer à l’écriture à la main, mais parfois, je trouve que certaines choses valent la peine d’être écrite sur du papier. »

Tu lui parles de cet endroit parfaitement emménagé dans ta maison, ce bureau aux allures plus qu’esthétiquement parfaites, mais qui souvent ne correspond pas à ton besoin de voir du monde, de te retrouver dans du vrai. « Il m’arrive de me rendre à State Liberty, cette librairie à Toowong. Je suis ami avec le propriétaire des lieux et il a pu m’arriver de me caler dans une des allées pour écrire. Le fait d’être entouré de livres m’inspire, sûrement dû à cette ambiance particulière qu’il y a dans ce genre d’endroits aussi. » Tu hoches doucement la tête en approbation. Tu connais la librairie dont elle te fait mention et tu peux facilement l’imaginer se perdre dans les allées pour écrire, bien que ce ne soit pas quelque chose que toi tu ferais. Tu as besoin d’un certain confort pour être productive et efficace. « Ça me fait penser à mon meilleur ami qui ne comprend pas pourquoi, lorsqu’il rentre et vient s’installer à côté de moi et commence à parler ou allumer la télé, je puisse devenir ronchon ou quitter l’appartement. Le silence est essentiel, je suis d’accord. » « Mon amoureux fait pareil, encore heureux qu’il ne passe pas beaucoup de temps à la maison. » Lachlan qui même après cinq ans, ne comprenait pas à quel point tu avais besoin de couper le reste du monde quand tu écrivais. Wyatt comprenait, lui. Wyatt encore dans ta tête, putain. Et la prochaine question de Mia ne fait que l’enfoncer dans ton esprit un peu plus. « Tu partages tes écrits avec quelqu’un en particulier, pendant la période d’écriture? Excepté ton éditeur, bien sûr. » « Plus maintenant. » que tu avoues à demi-mots, prise d’une vague de nostalgique que tu aurais bien aimé éviter. « Je suis assez privée quand vient le temps de partager un travail en progression, je préfère tout garder secret jusqu’à la fin. Il fut un temps ou je pouvais écrire à deux, faire travailler les idées à deux têtes plutôt qu’une, mas je ne crois pas que j’en serai encore capable aujourd’hui. Sauf avec Boyd, évidemment. » Tu prends une gorgée de ton café. « Et toi alors? Plutôt team discrète ou team partage avec tes écrits en progression? »
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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyDim 30 Mai 2021 - 11:38

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Septembre 2020. Ma curiosité est alimentée un peu plus à chacune de ses réponses. Ainsi, d’autres questions me viennent naturellement, créant ainsi un échange vif mais aussi qui se veut aussi réciproques. Je demande à Rosalie si cette vocation pour l’écriture date depuis petite ou si elle avait eu d’autres envies. « J’étais assez vieille quand je me suis découvert une passion pour les mots. C’est sur un coup de tête que je me suis inscrite en littérature à l’université et ça été comme une révélation ». Un point intéressant à savoir sur elle, quand moi, cette passion pour l’écriture, a finalement toujours été présente depuis mon plus jeune âge, grâce à mon père « Mes parents aspiraient plutôt à des métiers considérés plus prestigieux, comme avocate ou médecin, mais j’ai jamais cru que ma place était dans de tel domaine ». Là aussi, je comprends qu’elle n’a pas obtenu l’aval de sa famille quant à son choix de carrière mais qu’elle a décidé de suivre ses propres envies, qu’importe leur opinion. « Et tu as parfaitement eu raison, le but n’est pas de vivre avec des regrets ». Car elle aurait pu en avoir si elle avait choisi d’écouter ses parents. Une réponse entraînant une autre question, je viens à enchaîner en lui demandant si elle avait un backup plan au cas où sa carrière d’écrivain venait à s’arrêter soudainement. « J’espère que ça n’arrivera jamais (…) La vérité, c’est que je n’ai pas de plan B et pas la moindre idée de ce que je pourrais faire si je ne trouvais plus plaisir à créer des univers ou des personnages ». Ma tête acquiesce vivement quand je comprends parfaitement son point de vue que je partage amplement. Je me rends compte que je l’assène de beaucoup de question et m’en excuse, lui promettant de répondre aux questions qu’elle pourrait avoir à me poser en retour « Tu saurais quoi faire toi ? Si demain matin, pour une raison ou une autre, le journal et l’écriture, ça ne t’allait plus ? ». Sa question me fait sourire et me prend quelque peu au dépourvu, car je me rends compte que je n’y ai jamais songé. « Je ne sais pas non plus à vrai dire. Je ne me vois pas non plus faire autre chose ». Je marque une pause et pose mes yeux sur mon calpin avant qu’un sourire ne finisse par s’afficher sur mes lèvres « Peut-être que, si cela venait à arriver, il serait peut-être temps pour moi de m’investir dans une éventuelle carrière d’illustratrice. J’ai toujours aimé le dessin, je prends quelques cours particuliers d’ailleurs, même si je ne suis pas très assidue. Mais je pense que ce serait mon plan B. Parce qu’autrement, je ne me vois dans aucun autre domaine ». Autre que le domaine artistique qui est finalement mien quand mes parents, eux, sont tous deux dans des domaines prestigieux, comme les a qualifiés Rosalie un peu plus tôt.

Les projets suite à la sortie de son livre est une tournée promotionnelle, qui l’entraînera sur les routes australiennes et, dans quelques mois, sur les routes européennes. Je l’envie bien sûr, n’ayant pas encore atteint ce stade et cette possibilité de voyager grâce à mes écrits. Nouvelle dans le domaine, Rosalie me conseille de me lancer sans attendre dans l’écriture de mon second roman pour en avoir l’occasion. Mais me plongeait dans l’écriture de mon roman suivant quand le premier m’a pris trois ans, et qu’il vient tout juste de paraitre, me semble pour le moment inenvisageable. « Je pense que tout le monde a un style différent quand vient le temps de parler timeline entre deux projets. Je suis de ceux qui ne sont pas capable de s’arrêter. Sans nécessairement dire que je travaille directement sur la suite de ma série, j’ai toujours un projet sur le feu, petit ou grand ». Je l’admire encore plus quand je vois à quel point elle est habitée par cette passion. Il en est de même pour moi finalement, car c’est au travers de mon métier de journaliste que j’écris en continu. « Est-ce que cela veut dire que je peux obtenir un scoop aujourd’hui sur ton futur projet ? Même un mini indice ? ». Il y a ce sourire amusé au bout des lèvres et surtout ce regard suppliant pour obtenir quelque chose de la part de mon amie. Je laisse échapper un rire avant que la conversation ne dévie sur les carnets que j’utilise à foison depuis enfant pour écrire ou même dessiner. Rosalie vient d’ailleurs à sortir le sien de son sac « Je pense que je ne connais pas un auteur qui ne se promène pas avec un carnet en tout temps, juste au cas (…) Je ne l’utilise pas beaucoup par contre, j’ai pris l’habitude de me faire des notes dans mon téléphone plutôt que de passer à l’écriture à la main, mais parfois, je trouve que certaines choses valent la peine d’être écrite sur du papier ». A cette dernière affirmation, j’approuve vivement d’un signe de tête, car c’est exactement ce que j’aime faire. La beauté de l’écriture, la beauté des pensées transcrites à la main, cette trace indélébile qui reste beaucoup plus facile que si elle se trouve sur un appareil électronique quelconque. Un léger rire s’échappe à nouveau de mes lèvres « Je suis d’une autre époque, c’est l’influence de mon père certainement ». L’évoquer me surprend moi-même alors que mon sourire s’estompe quelque peu quand je me rends compte que son absence, qui date d’une quinzaine d’années désormais, me pèse encore bien trop…

Nous échangeons sur le cadre idéal pour écrire. Même si nos lieux de prédilection ne sont pas similaires, nous nous accordons sur un point celui du silence qui est d’or. Une chose que notre entourage ne comprend pas toujours « Mon amoureux fait pareil, encore heureux qu’il ne passe pas beaucoup de temps à la maison ». A ça, je souris, m’estimant aussi heureuse de mon côté que Knox et moi vivons à horaire décalé, du fait de son travail de nuit en tant que DJ. Je demande ensuite à Rosalie si elle partage ses écrits avec quelqu’un pendant la phase d’écriture « Plus maintenant ». Sa réponse est spontanée et me surprend quelque peu. « Je suis assez privée quand vient le temps de partager un travail en progression, je préfère tout garder secret jusqu’à la fin. Il fut un temps où je pouvais écrire à deux, faire travailler les idées à deux têtes plutôt qu’une, mais je ne crois pas que j’en serai encore capable aujourd’hui. Sauf avec Boyd, évidemment ». Je la regarde boire une gorgée de son café, et par mimétisme, j’en fais de même avec mon chai latte « Et toi alors ? Plutôt team discrète ou team partage avec tes écrits en progression ? ». Je repose la tasse délicatement sur la table avant de poser mon regard sur elle pour répondre « Team discrète. Il m’a fallu trois ans pour écrire mon roman. Je manquais de confiance, je n’étais pas sûre de ce que je faisais, si j’allais réellement le publier. Je ne trouvais pas ça suffisamment bien alors je n’ai jamais laissé quelqu’un lire quoi que ce soit. Cependant, je me dis qu’avoir quelqu’un de confiance à tes côtés, comme j’ai eu les derniers mois avec Boyd, peut être vraiment bénéfique ». Je marque une légère pause, un sourire s’affichant sur mes lèvres « Et je me dis que demander l’avis surtout à quelqu’un qui s’y connait, une personne comme toi, pourrait être quelque chose que je pourrais envisager ». Je lui demande implicitement si elle serait d’accord pour m’épauler et me relire si je venais à en ressentir le besoin lors de l’écriture de mon prochain roman. « Je crois qu’en réalité, je supporte mal la critique. Enfin, je suis prête à l’entendre mais disons que, vu que j’aime avoir raison… Je peux me montrer très réticente parfois. Mon rédacteur en chef est bien placé pour le savoir d’ailleurs ». Je laisse échapper un petit rire à nouveau « Mais avec toi, ce ne sera pas pareil, promis. Enfin, si tu es d’accord ».


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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyMer 9 Juin 2021 - 1:42


@mia mckullan
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Mia te pose des questions sur ton parcours et si c’est d’abord et avant tout une pointe de fierté que tu ressens quand tu penses à tout le chemin parcouru depuis tes années universitaires, il y a derrière toute une panoplie d’émotions contradictoires qui t’assaillent. Cette défiance d’aller contre la volonté de tes parents pour la première fois de ta vie et ce sentiment de liberté qui s’en est suit. Et puis toutes les décisions que tu as pu prendre par la suite pour t’assurer d’être la meilleure. Les petites décisions anodines sans conséquences, et celles dont tu n’oses toujours pas parler aujourd’hui dont les regrets seraient grands si tu osais y penser plus que quelques secondes à la fois. Ça te ferait presque rire d’ailleurs que les prochains mots qui sortent des lèvres de la McKullan impliquent le mot regret. « Et tu as parfaitement eu raison, le but n’est pas de vivre avec des regrets. » Oh si elle savait, Mia. Tu ne le montres pas, tu ne les laisses pas prendre de la place, jamais, mais ils sont bien là, les regrets. Mais pas pour ce qu’elle dit, ça non. Parce que cette décision, la première de toute, tu ne pourras jamais la regretter. Parce qu’il n’y a rien d’autre que tu t’imagines faire, professionnellement parlant. Pas de plan B, pas d’autres envies, rien d’autre que ce qui te drive jour après jour depuis une bonne dizaine d’années déjà. « Je ne sais pas non plus à vrai dire. Je ne me vois pas non plus faire autre chose. » Ça te fait sourire de l’entendre. T’as cette perception peut-être un peu biaisé que les vrais auteurs, ceux qui ne vivent que de leurs mots, seraient bien incapable de faire autre chose. Que ceux qui n’y consacrent pas leur vie entière ne le veulent pas vraiment. « Peut-être que si cela venait à arriver, il serait peut-être temps pour moi de m’investir dans une éventuelle carrière d’illustratrice. J’ai toujours aimé le dessin, je prends quelques cours particuliers d’ailleurs, même si je ne suis pas très assidue. Mais je pense que ce serait mon plan B. Parce qu’autrement, je ne me vois dans aucun autre domaine. » « Il y aurait toujours moyen de jumeler les deux aussi, si tu décidais de te mettre au dessin sérieusement. » que tu offres avec un sourire. Ce serait bien différent du journalisme ou de l’écriture de roman telle qu’elle la connaît, mais tu imagines que ce serait une manière comme une autre de rester un pied dans ce monde que vous connaissez toutes les deux très bien. « J’peux te faire une confidence, off the record? » Ce que tu as envie de lui dire, là, tout de suite, tu ne l’as jamais partagé avec qui que ce soit. C’est ton jardin secret, ce plan B que tu n’assumes pas vraiment. Côté plus tendre, plus doux d’une Rosalie que tu refoules. « J’écris de la musique aussi. Si jamais j’arrivais plus à jouer avec les mots, ce serait peut-être ça, mon plan B. » Tu camoufles cet éclair de vulnérabilité soudain en prenant une longue gorgée de ton café, prête à passer à la prochaine question et prétendre que tu n’as rien dit de tout ça à Mia.

« Est-ce que cela veut dire que je peux obtenir un scoop aujourd’hui sur ton futur projet? Même un mini indice? » Tu ne peux t’empêcher de rire légèrement devant la curiosité de la journaliste. La vérité c’est qu’en ce moment, tu as majoritairement la tête dans la les préparations de la tournée plus que dans quelconque projet concret. Tu retouches à de vieux brouillons, tu couches sur papier toutes ces choses que tu n’oses jamais dire, mais rien que Mia puisse vraiment ce mettre sur la dent. Bien qu’il y ait peut-être un petit quelque chose qui se trame qui pourrait l’intéresser. « Il y a certaines discussions actuellement autour de la possibilité d’adapter mon premier roman, mais je ne peux t’en dire plus pour l’instant. » Tu laisses ça volontairement flou, sans préciser si c’est d’une adaptation au petit ou au grand écran dont il est question. Les discussions commencent à peine de toute façon et rien n’est moins sûre, même si tu adorerais avoir la chance de voir ton roman prendre vie d’une nouvelle manière. Tu lui montres ton propre carnet, le même depuis longtemps maintenant que tu y penses, prenant bien plus de notes de manière digitale que tu ne peux le faire à l’ancienne. Tu te demandes d’ailleurs ce que tu trouverais dans les premières pages, si tu décidais d’y rejeter un coup d’oeil. « Je suis d’une autre époque, c’est l’influence de mon père certainement. » « Il est écrivain aussi? » que tu lui demandes innocemment, curieuse de savoir comment ça peut être que de partager quelque chose d’aussi vital à sa vie avec sa famille. Tes parents ne comprennent pas ta passion, ton grand frère non plus. Il y a Rory qui s’y accroche plus que le reste de ta famille, la fibre créative et artistique étant quelque chose que vous partagez tous les deux.

Tu as l’esprit temporairement ailleurs alors que ses questions te ramènent à lui sans que tu ne puisses arrêter les pensées qui divaguent un peu trop à ton goût. Tu réussis toutefois à renvoyer la question à la blonde et tu te concentres sur sa réponse pour ne pas te perdre trop loin dans tes propres souvenirs. « Team discrète. Il m’a fallu trois ans pour écrire mon roman. Je manquais de confiance, je n’étais pas sûre de ce que je faisais, si j’allais réellement le publier. Je ne trouvais pas ça suffisamment bien alors je n’ai jamais laissé quelqu’un lire quoi que ce soit. Cependant, je me dis qu’avoir quelqu’un de confiance à tes côtés, comme j’ai eu les derniers mois avec Boyd, peut être vraiment bénéfique. » Tu hoches doucement la tête en approbation. « Parfois, c’est le coup de pied nécessaire pour bien avancer. » Si tu n’aimais pas le laisser paraître, il n’était pas rare que toi aussi, tu vivais des moments de doutes, d’hésitation et d’incertitude face à tes écrits. « Et je me dis que demander l’avis surtout à quelqu’un qui s’y connaît, une personne comme toi, pourrait être quelque chose que je pourrais envisager. » L’attention te fait sourire. Tu avais déjà pris un rôle de mentor par le passé auprès d’Ariane et si ta relation avec cette dernière avait pris un tout autre tournant depuis, tu savais que la partie écriture n’avait jamais été un problème. Tu laisses toutefois Mia terminer sa pensée avant de dire quoique ce soit. « Je crois qu’en réalité, je supporte mal la critique. Enfin, je suis prête à l’entendre mais disons que, vu que j’aime avoir raison… Je peux me montrer très réticente parfois. Mon rédacteur en chef est très bien placé pour le savoir d’ailleurs. » Ton rire se joint au sien à cette remarque. « Mais avec toi, ce ne sera pas pareil, promis. Enfin, si tu es d’accord. » « Tu dois déjà savoir que je ne suis pas très douée pour mettre des gants blancs. » Tu n’essayes pas de lui faire peur, au contraire. L’idée qu’elle puisse te faire confiance assez pour partager ses écrits te fait plaisir, et si tu peux l’aider d’une quelconque façon, tu adorerais pouvoir le faire. Mais elle doit savoir que tu ne seras pas le genre à y aller avec des pincettes. « Je n’ai pas ma langue dans ma poche et j’aime dire les choses telles qu’elles sont. Si tu penses que tu peux accepter un peu de tough love, ça me ferait plaisir de pouvoir t’aider. » Tu ne sais pas si c’est exactement la réponse que la jeune journaliste espérait, mais tu préfères jouer franc jeu.
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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyMer 16 Juin 2021 - 17:52

♛ Spotlight on a writer

Septembre 2020. « Il y aurait toujours moyen de jumeler les deux aussi, si tu décidais de te mettre au dessin sérieusement ». Et c’est ce que j’aimerai pouvoir faire à terme, en me spécialisant dans la littérature de jeunesse. Ce côté fleur bleue que je camoufle tant bien que mal, cette âme d’enfant que je cache un peu moins en présence de mes proches. Peut-être aussi l’envie secrète de me rapprocher du monde enfantin, et peut-être même à un moment de ma vie où j’aurai enfin mes propres enfants. C’est un but ultime que j’aimerai atteindre mais pas dans l’immédiat « Je ne veux pas m’orienter dans ce domaine dans l’immédiat, je pense que je ferai ça dans quelques années. Mais c’est en effet ce vers quoi je tends dans le futur ». Un futur incertain pour l’instant, qu’il soit professionnel car j’ignore si les ventes de mon livre vont me permettre de continuer dans cette voix, même si, pour le moment, celles-ci sont plutôt bonnes ou qu’il soit personnel, ma vie sentimentale étant un vrai désastre… Je m’enlève cette pensée négative de la tête alors que Rosalie reprend la parole « J’peux te faire une confidence, off the record ? ».  J’acquiesce alors vivement, posant mon stylo pour lui montrer que ce qu’elle s’apprête à me dire restera entre nous « J’écris de la musique aussi. Si jamais j’arrivais plus à jouer avec les mots, ce serait peut-être ça, mon plan B ». Un large sourire étire mes lèvres alors qu’elle me fait cette confidence. Je suis ravie qu’elle m’en fasse part d’ailleurs, me sentant même privilégiée « C’est un très bon plan B. Même, je ne comprends pas que tu ne te sois pas encore lancée là-dedans, même en parallèle de l’écriture de romans. Je suis persuadée que tu rencontreras un succès fou ». Mes paroles sont sincères et pensées, admirative de la manière avec laquelle Rosalie manie les mots.

Je tente de creuser un peu dans l’actualité de Rosalie qui ne manque pas de me dire qu’en tant qu’auteur, même après la sortie d’un nouveau livre, on ne cesse de penser au suivant et surtout, on ne cesse pour autant d’écrire. Si pour ma part c’est dans le journalisme que je poursuis mes écrits, j’essaye de voir si pour Miss Craine, il y a déjà quelques idées pour le futur prochain roman ou tout autre projet « Il y a certaines discussions actuellement autour de la possibilité d’adapter mon premier roman, mais je ne peux t’en dire plus pour l’instant ». Je suis plutôt fière d’avoir obtenu un tel scoop autant sur la forme que sur le fond. D’ailleurs, le fait qu’elle puisse avoir cette possibilité d’adapter son roman à l’écran est juste génial « Ce serait vraiment super pour toi, j’espère que ce projet aboutira. Et tu sais quoi ? Je n’en parlerai pas non plus dans mon article, on va attendre que ce soit sûr ». Je préfère la mettre à l’abri en faisant ça, ne voulant pas trop ébruiter la chose, surtout si cela venait à ne pas se concrétiser. Une manière pour elle aussi de mener son projet en silence pour que la surprise n’en soit que plus belle lorsque tout cela serait concret. « Mais promets-moi de me tenir informée et de me laisser l’exclusivité de l’information quand tout se concrétisera ? » fais-je alors en pointant mon stylo vers elle, non sans sourire. La discussion vient à se tourner vers nos supports d’écriture. J’avoue mon amour pour les carnets qui me suivent partout et que je préfère à mon ordinateur ou à mon téléphone portable. J’avoue que cela est dû à mon père qui m’a toujours offert des carnets « Il est écrivain aussi ? ». Mon regard s’éteint un peu lorsqu’elle m’interroge au sujet de mon père. Ce père absent que je n’ai pas revu depuis l’aube de mes quinze ans, ce père qui est parti lâchement et à qui je ne pourrais jamais pardonner. Je ne souhaite pas en parler longuement, alors je reste assez brève dans ma réponse. « Non, il est médecin » ce qui n’est plus le cas, mais je préfère le mensonge à la vérité aujourd’hui « mais il m’a offert mon premier carnet et les suivants… » jusqu’à son départ, je n’ajoute pas. Elle le remarquera sûrement mon changement d’attitude, espérant au fond qu’elle n’insistera pas.

« Parfois, c’est le coup de pied nécessaire pour bien avancer ». Boyd avait été ce coup de pied nécessaire. Celui qui m’a convaincu d’aller jusqu’au bout de mon projet, celui qui m’a convaincu de publier mon roman parce qu’il en valait la peine. Il a cru en moi et pour ça, je ne le remercierai jamais assez, quelque soit le résultat de cette première publication. Je ne regrette pas donc de lui avoir dévoilé mon projet et surtout, de lui avoir fait découvrir mes écrits pour ce premier roman. C’est une chose que je n’ai partagé avec personne, même avec mes meilleurs amis. Peut-être parce que j’ai peur de trop me dévoiler quand dans ces mêmes écrits c’est une partie de moi qui s’y trouve. Une grande partie même, l’histoire de Millie reprenant de nombreux événements marquants de ma vie. Alors peut-être est-ce pour ça que, même mes proches, n’ont pas eu la chance de lire avant la publication. Et c’est peut-être aussi pour cela que je recherche quelqu’un de neutre pour mes futurs écrits et que Rosalie me semble être le choix parfait « Tu dois déjà savoir que je ne suis pas très douée pour mettre des gants blancs ». A ça, je ne manque pas d’arquer un sourcil et d’acquiescer doucement, « Je n’ai pas la langue dans ma poche et j’aime dire les choses telles qu’elles sont. Si tu penses que tu peux accepter un peu de tough love, ça me ferait plaisir de pouvoir t’aider ». Je souris et même si j’ai dit que j’aimais avoir raison, le point de vue et surtout la manière de faire de Rosie me convient parfaitement « Et même si je chercherai sûrement à défendre mon point de vue et qu’il y aura peut-être des éclats de voix entre nous, c’est exactement ce dont j’ai besoin. Quelqu’un qui ne prenne pas de pincettes avec moi et qui ne me brosse pas dans le sens du poil ». Je viens à tendre ma main en sa direction « Deal, i guess ? », je lance alors avec un sourire amusé au bout des lèvres.  



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Message(#)Spotlight on a writer (Rosalie #1) EmptyLun 21 Juin 2021 - 9:21


@mia mckullan
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« Je ne veux pas m’orienter dans ce domaine dans l’immédiat, je pense que je ferai ça dans quelques années.  Mais c’est en effet ce vers quoi je tends dans le futur. » Tu ne peux que sourire devant ce plan. Elle a tout son temps après tout, elle ne fait que commencer dans le domaine en tant qu’auteure et tu sais qu’elle a encore beaucoup a apprendre et beaucoup à expérimenter. Les opportunités sont multiples et tu es bien curieuse de voir comment elle se débrouille en dessin, mais tu te dis que tu auras bien la chance de voir ce dont elle est capable dans les mois à venir, que rien ne presse après tout. Et puis tu te surprends encore plus lorsque tu viens lui faire une confidence sur un côté de toi que tu ne partages normalement avec personne, de part une honte que tu peines parfois à t’expliquer à toi-même. Pourtant, c’est bien là que repose toute possibilité d’un plan B, si jamais. Tu te perds plus souvent que tu n’oses l’admettre dans les mélodies et dans tes carnets vivent les paroles de chansons que tu n’oses que trop rarement chanter à haute voix. La réaction de la blonde te fait chaud au coeur bien que tu tentes de le camoufler. « C’est un très bon plan B. Même, je ne comprends pas que tu ne te sois pas encore lancée là-dedans, même en parallèle de l’écriture de romans. Je suis persuadée que tu rencontreras un succès fou. » Tu ne saurais expliquer réellement ce qui te retient, peut-être la vulnérabilité que tu devrais exposer si jamais tu venais à exposer tes textes. Tes chansons, autant les mélodies que les paroles, sont bien plus transparentes de ta vie et de ce que tu tiens à garder cacher, ces secrets qui meublent ton quotidien depuis plusieurs années maintenant. « Un jour, peut-être. » que tu te contentes de souffler à Mia entre deux gorgées de café, tout de même un peu plus légère d’avoir partager ce secret avec quelqu’un.

« Ce serait vraiment super pour toi, j’espère que ce projet aboutira. Et tu sais quoi? Je n’en parlera pas non plus dans mon article, on va attendre que ce soit sûr. » Tu hoches la tête. C’est sans doute plus prudent ainsi, même si tu n’avais pu t’empêcher de partager la nouvelle avec ton amie. La simple idée de voir ton univers se transposer au grand écran est excitante et tu espères avoir la chance de prêter ta plume à l’adaptation, bien que tu ne connaisses pas grand-chose en scénarisation. Tu apprends vite après tout et puis qui d’autre serait en mesure de rendre justice à ton univers autre que toi? « Mais promets-moi de me tenir informée et de me laisser l’exclusivité de l’information quand tout se concrétisera? » « C’est promis. » que tu lui offres avec un sourire sincère. Elle est sans doute l’une des premières personnes avec qui tu aurais envie de partager l’information de toute façon, quand les contrats seront signés et que le projet sera entamé. Tu y crois très fort et tu espères aussi. Tu penses sincèrement que ça puisse être la prochaine étape pour ta carrière et tu sais que de voir ton roman au cinéma te donnerait aussi un énorme coup de publicité, te rendant sans aucun doute plus populaire outre-mer, un énième but à atteindre dans ta quête éternelle du succès. Le sujet diverge tranquillement sur vos manières de procédés lorsqu’il s’agit d’écriture et tu ris légèrement alors qu’elle t’avoue être un peu plus old school avec ses carnets et tu sens une légère tension s’installer lorsqu’il est question de son paternel. « Non, il est médecin. Mais il m’a offert mon premier carnet les suivants... » Elle ne semble pas vouloir s’aventurer plus longuement sur le sujet, un sentiment que tu connais trop bien vu ta propre relation difficile avec ton père alors tu te contentes une fois de plus de hocher de la tête et de lui offrir un sourire compatissant, une façon peut-être un brin trop simpliste de lui faire savoir que tu comprends et que tu compatis, ne serait-ce qu’un peu.

Tu sens la fin de l’entrevue venir quand la journaliste passe plutôt au côté personnel des choses et t’avoue qu’elle ressent parfois le besoin de demander un avis extérieur lorsqu’il est question de son écriture. Tu ne mets pas longtemps avant de comprendre qu’elle est indirectement en train de te demander si tu peux être cette personne, cette aide extérieure qui puisse venir la guider et tu es flattée de cette demande. Ce n’est pas la première fois que tu joues un rôle de mentor auprès de jeune écrivain et c’est quelque chose qui te plaît beaucoup, bien que tu sois loin d’être la plus délicate des critiques, ce que tu fais rapidement comprendre à la blonde, bien qu’elle connaisse déjà l’étendu de ta réputation. « Et même si je chercherai sûrement à défendre mon point de vue et qu’il y aura peut-être des éclats de voix entre nous, c’est exactement ce dont j’ai besoin. Quelqu’un qui ne prenne pas de pincettes avec moi et qui ne me brosse pas dans le sens du poil. » Tu ne peux que rire à cette dernière phrase, tu es clairement la bonne personne pour ce rôle donc. Elle te tend la main et un sourire s’élargit sur tes lèvres. « Deal, i guess? » Tu viens serrer sa main tout en hochant la tête. « Deal. » que tu confirmes alors, contente que le blonde t’estime et te fasse confiance à ce point. Tu as vraiment l’impression qu’ensemble, vous pourriez former une belle équipe et tu te sens particulièrement en confiance avec elle lorsque vos chemins se séparent, satisfaite de l’entrevue et impatiente de lire ce que Mia pourra bien écrire à ton sujet dans le journal.
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