| | | (#)Sam 17 Avr 2021 - 16:24 | |
| Ca fait une demi-heure que May Glitters l’observe. Une demi-heure qu’elle est crispée, qu’elle est tendue. Il y a certaines personnes qu’elle a en horreur, d’autres dont elle se fiche particulièrement, rare sont celles qu’elle porte vraiment dans son cœur. Mais concernant Lawrence, c’est un sentiment mélangé, qu’elle a du mal à décrire. Frustration, rancœur, jalousie, balancé par une attirance encore présente, par ce constat qu’il a l’air d’être mieux qu’avant. Comme si quelque chose avait changé en lui depuis leur séparation. Depuis que May avait compris que Lawrence n’était pas celui qu’il avait prétendu être ou plutôt, celui qu’elle avait cru qu’il était. Non Cabbott n’était pas cet homme d’influence aux revenus aisés qu’elle convoitait. Il était fauché, autant qu’elle sans doute, mais il ne s’agissait pas d’elle. Il s’agissait de l’image qu’elle aurait voulu avoir de son couple, l’image qu’elle attendait, le reflet qu’elle voulait au change. May, tout dans les apparences. Alors qu’elle devait quand même admettre une chose : c’était pas si pire. Elle s’entendait bien avec lui, elle se sentait même bien avec lui, mais il a fallu d’une fois où elle a mis les pieds chez lui pour tout comprendre. Elle a fui. Le menteur, c’était lui, pas elle. La mauvaise foi, c’était lui, pas elle. Le fautif, c’était lui, pas elle. Alors elle était là. Hésitante. Elle se demandait s’il l’avait vu, s’il savait qu’ils étaient dans la même pièce. Ce n’est pourtant pas si grand, le Canva mais leurs regards ne s’étaient pas croisés à un seul moment jusqu’à présent, mais peut être l’avait vu, entre deux verres, entre deux rires. Elle tâtonne et se lance sans comprendre ce qui la pousse à faire ces quelques pas vers lui. Subtile, elle frôle sa manche. Elle n’y va pas les pieds devant, elle prend des pincettes, juste se faire remarquer, ca lui suffit. « Excusez-moi. » elle fait mine, l’inconnue, la surprise. Est-ce qu’elle le tromperait à nouveau ? Pas sûre. Son regard se pose sur lui, leur yeux échangent une lueur, ca y est, plus de retour en arrière. « Oh, Lawrence. » faussement surprise, vraiment ? Le pire, elle joue si mal, elle joue la distance, elle joue l’ingrate. Un pas en arrière, pour instaurer une distance qu’elle avait elle-même chercher à réduire au maximum. « Ca fait longtemps. » elle le toise, de la tête au pied, le jugement dans son regard. Pourquoi elle est obligée d’en faire trop, la Glitters ?
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| | | | (#)Ven 7 Mai 2021 - 21:34 | |
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« Une dernière partie, come on! » Je les implore du regard en replaçant les boules de billard dans le triangle. Après avoir passé des semaines à ne pouvoir rien faire à cause de ma commotion cérébrale, j’ai tout sauf envie de retourner voir les quatre murs de mon appartement. J’ai besoin de me changer les idées, d’oublier un peu Danika et ses nombreux mensonges, mais ils semblent insensibles à ma cause. Sauf l’un d’entre eux. Un sourire triomphant apparaît sur mon visage lorsqu’il me répond « Je vais rester un peu. On va au bar? » Satisfait de sa réponse, je donne une tape dans le dos de mon ami et nous laissons la table de billard à d’autres personnes pour aller s’asseoir au bar où nous nous commandons chacun une bière. « C’était comment habiter chez ton ex pendant ta convalescence? » Je hausse les sourcils en ricanant, le regard fixé sur ma bière devant moi. « Fuck que c’était une mauvaise idée » réponds-je avant de prendre une longue gorgée de ma bière. Ces semaines de cohabitation m’avaient au moins permis de me rapprocher de mon fils, mais elles m’avaient aussi donné l’illusion que nous pourrions tous les trois former une vraie famille si Danika et moi nous redonnions une chance. Quelle mauvaise blague… Me mentir était si facile pour elle, comme une deuxième nature. « Je comprends mieux pourquoi on dit de ne pas retourner avec… » Quelqu’un m’accroche le bras. « Excusez-moi. » Machinalement, je me retourne pour regarder la coupable. Parlant d’ex… « Oh, Lawrence. » Je fronce les sourcils d’un air dubitatif. Elle fait comme si elle est surprise de me voir, mais elle est zéro crédible. L’intonation de sa voix est beaucoup trop monotone pour quelqu’un qui est vraiment surpris. « May. » Rien de plus. J’ai bien compris que je n’étais pas à la hauteur de ses attentes, dans le temps, elle ne mérite pas que je gaspille une goutte de plus de ma salive. « Ca fait longtemps. » Je ricane en tournant le haut de mon corps dans sa direction, un bras toujours appuyé contre le comptoir du bar. « En effet et ça aurait pu faire encore plus longtemps. » Je n’ai pas l’intention de faire semblant d’être content de la voir, de toute façon elle sait à quoi s’en tenir avec moi. May me regarde de la tête aux pieds, sans discrétion aucune. Je lève les yeux au ciel en voyant le jugement dans son regard. « Quoi? Ma chemise est mal boutonnée à ton goût? » Lorsque ses yeux remontent et croisent les miens, j’imite ce qu’elle vient de faire sans me cacher moi non plus. Je constate qu’elle est toujours aussi belle femme que dans le temps, dommage que son attitude l’enlaidit autant. « Qu’est-ce que tu veux, May? » Parce que je sais très bien qu’elle s’est approchée du bar en sachant que je m’y trouvais. Avec son esprit tordu, Dieu sait quelles sont ses intentions. |
| | | | (#)Mer 19 Mai 2021 - 12:06 | |
| May était un mystère pour beaucoup. Il était très compliqué de savoir qui elle était vraiment, ce qui se cachait derrière cette façade glaciale qu’elle laissait toujours voir. Rare étaient ceux qui avaient entendu rire de bon cœur, ceux qui la voyaient sourire sincèrement. Lawrence, alors qu’il avait partagé un bout de sa vie, n’avait jamais pu voir le vrai visage de la Glitters. Tout le monde était persuadé qu’elle était cette femme froide, distante, peu sociable et pourtant, il y a des années, elle était tout le contraire. May avait été drôle, chaleureuse, sociable. Elle avait été sensible, ouverte, qui n’avait pas peur qu’on la pense un peu faible. Mais ce n’était plus le cas. Elle avait toujours besoin d’être dans le contrôle, et préférait qu’on pense d’elle qu’elle n’avait pas de cœur plutôt qu’on pense qu’elle regorge de faiblesses. Car elle en avait des faiblesses. Et en ces derniers temps, si elle avait des bonnes nouvelles à annoncer, elle avait aussi des difficultés à surmonter. Elle avait vécu l’ascenseur émotionnel à son retour de ROA, la perte de tout ce qu’elle avait- de matériel – alors qu’elle avait enfin réussi à se faire la place qu’elle avait toujours voulu avoir. Devant la caméra, à la télévision. La présentatrice d’un jeu télévisé qui a fait le buzz, dont tout le monde a parlé pendant toutes les semaines de diffusion. Mais elle avait pris cher May. Trop coincée qu’on disait d’elle, pas assez souriante, trop froide, toujours les mêmes qualificatifs. Elle avait pris et prenait toujours des cours de théâtre pour lâcher prise. Mais c’était toujours aussi difficile. Elle n’y arrivait pas. « En effet et ça aurait pu faire encore plus longtemps. » prend toi ça May. Elle vira rouge, gênée alors qu’elle avait fait un pas vers lui. Mais pourtant son attitude ne montrait rien de son intention. Elle venait en paix, elle venait parce qu’elle s’était finalement rendu compte que croiser Lawrence ici lui faisait plaisir et qu’elle voulait renouer un contact avec lui. Pourtant, elle laisse penser tout le contraire. Cette distance qu’elle avait instaurée alors qu’elle avait cherché le contact, ce regard qu’elle lui avait lancé. Pourquoi ? « Quoi? Ma chemise est mal boutonnée à ton goût? » C’était surement une mauvaise idée, de venir vers lui. Une mauvaise idée, en tout cas de le faire ainsi. Reprend toi May. Fais quelques choses. Baisse les armes. « Qu’est-ce que tu veux, May? » Il est piquant, ses yeux tirent à balles réelles. « Ta chemise est très bien. » qu’elle lance, ravalant sa salive. Elle est mal à l’aise, tire sur les manches de sa blouse et est fuyante du regard. Elle regarde autour d’eux puis pose à nouveau ses yeux sur son ex. « J’suis désolée. Je te laisse, tu passais surement une bonne soirée jusqu’à présent. » il y a une sorte de fébrilité dans sa voix, comme une prise de conscience. Comme si elle savait qu’elle ne devait pas agir comme ça. Beaucoup de choses, ces derniers temps lui mettaient –enfin – la puce à l’oreille. Alors qu’elle a presque fait demi tour, elle se tourne de nouveau vers lui, mouvement incontrôlé. « Je t’ai vu depuis un moment, et j’suis venue parce que j’en avais envie, mais que je sais pas comment m’y prendre. » elle panique. « Laisse tomber. »
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| | | | (#)Jeu 3 Juin 2021 - 4:31 | |
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Je n’ai jamais été capable d’être ami avec mes ex et ce n’est visiblement pas aujourd’hui que ça va commencer. À peine est-elle entrée dans mon espace vitale que le jugement se voit sans aucune difficulté dans le regard de May. Je devine à son attitude qu’elle ne m’a pas accroché par accident, que son geste était calculé. Je ne comprends pas du tout pourquoi elle vient m’accoster si c’est pour être désagréable, peut-être ressent-elle le besoin de se prendre la tête avec quelqu’un et qu’elle sait qu’il ne me faut pas grand-chose pour me provoquer. Son simple regard suffit à me mettre sur la défensive et à se mériter quelques commentaires acerbes de ma part. À mon grand étonnement, elle rougit face à ma question, ce qui a pour effet de provoquer chez moi un sourire triomphant. « Ta chemise est très bien. » Le malaise de la blonde est palpable dans sa façon de se comporter, autant dans son regard fuyant que dans les manches de sa chemise qu’elle tire comme pour cacher le plus de peau que possible. Je penche légèrement mon corps vers elle, mon regard cherchant à entrer en contact avec le sien. « J’suis désolée. Je te laisse, tu passais surement une bonne soirée jusqu’à présent. » Je me redresse sur mon tabouret pour me faire plus imposant en hochant la tête. « Je passais en effet une belle soirée jusqu’à présent. » Je m’amuse à reprendre ses mots, à accroître davantage son malaise pour me venger de la façon dont elle a mis fin à notre relation il y a quelques années, tout ça parce que je n’avais pas assez d’argent à son goût. Oh, May, si tu avais été patiente… peut-être que tu aurais pu profiter de l’héritage de deux cent mille que je viens de recevoir. Tant pis pour toi. « Je t’ai vu depuis un moment, et j’suis venue parce que j’en avais envie, mais que je sais pas comment m’y prendre. Laisse tomber. » Sans même se défendre, elle baisse les armes et ce n’est pas du tout le souvenir que j’ai d’elle. Je m’attendais à ce qu’elle réplique, à ce qu’on se lance dans une énième joute verbale, mais il n’en est rien. Je fronce les sourcils en scrutant son visage et j’attrape son poignet pour l’empêcher de partir en soupirant. « Attends. » Je fais signe à mon ami de libérer le tabouret à côté de moi d’un geste de la main puis j’attire May lentement vers moi en lui faisant signe de s’asseoir. « Tu bois quoi? Je te paye un verre. » Visiblement, elle en a besoin même si je n’ai aucune idée pourquoi. Un feeling en la regardant aller. « Comme ça, t’avais envie de venir me parler? Tu t’ennuyais de ma belle gueule et de mon caractère de merde? » lui demandé-je en lui faisant un petit clin d’œil. Elle a fait un effort, c’est maintenant à moi d’en faire un. C’est déjà assez compliqué entre Danika et moi, je n’ai vraiment pas envie de me prendre la tête avec une autre de mes ex si ce n’est pas nécessaire. « T’as l’air… différente. » dis-je avant de prendre une gorgée de ma bière sans la quitter des yeux. Tellement différente que je ne sais pas trop comment agir avec elle, surtout considérant la façon dont les choses se sont terminées entre nous et le fait que nous ne nous sommes pas reparlés depuis. « Ça va? » osé-je finalement lui demander même si je suis conscient qu’il y a peu de chances qu’elle réponde honnêtement. Je lui ai tendu la perche, maintenant la balle est dans son camp. |
| | | | (#)Sam 19 Juin 2021 - 17:55 | |
| « Je passais en effet une belle soirée jusqu’à présent. » c’était mérité et elle le savait elle-même, elle avait tendu le bâton pour se faire battre et il n’y avait aucune raison pour que Lawrence lui ouvre les bras grands ouverts. Après tout, lors de leur rupture, la blonde n’avait pas mâché ses mots, elle n’avait pas été tendre avec lui et lui avait fait comprendre qu’il n’était qu’un moins que rien, et ça seulement parce qu’elle avait découvert qu’il n’était pas celui qu’elle pensait. Parce qu’il n’avait pas le niveau de vie auquel elle voulait prétendre, pourtant, elle-même n’y était pas. May avait gouté au luxe en fréquentant son ex Jeff pendant trois années et elle s’était habitué à cette vie dans l’opulence. Ce qu’elle cherchait à tout prix ensuite. Ce que Lawrence n’avait pas pu lui offrir et elle s’en était pris à lui directement, jugeant qui il était uniquement parce qu’il n’était pas celui qu’elle voulait. Pourquoi, elle avait apprécié ces moments passés avec lui, appréciés son humour, son côté bad boy aussi, ce qui semblait avoir un peu changé d’ailleurs. Enfin, une histoire qui aurait pu finir autrement ou qui sait, peut-être qu’elle pourrait être encore d’actualité, si elle lui avait laissé une chance. Peut-être que finalement, la Glitters se trouvait toujours des excuses pour saboter ses relations, des excuses pour esquiver les sentiments et toujours remettre la faute sur l’autre. Peut être qu’en voyant Lawrence, elle était capable de finalement faire un bond en arrière et se remettre un peu en question. Aucune raison de lui faire perdre son temps davantage et elle-même perdre son temps à essayer de lui courir après, mais il lui semblait important de lui dire le fond de sa pensée avant de tourner les talons une bonne fois pour toute. « Attends. » Elle accompagne du regard le geste de l’homme qui fait signe à son voisin de libérer le tabouret. Elle relève les yeux vers Cabbot, l’air incompris. « Tu bois quoi? Je te paye un verre. » Quelques courtes secondes d’hésitation, elle ne voulait pas être un poids et finalement, elle hocha la tête, se glissant sur le tabouret à ses côtés. « Comme ça, t’avais envie de venir me parler? Tu t’ennuyais de ma belle gueule et de mon caractère de merde? » par contre, s’il cherche les compliments là, il risque d’en demander un peu trop, même si la remarque fit sourire la jeune femme au final. « Une intuition. » une intuition de quoi ? Un sentiment bienveillant ? Ca arrive de temps en temps ? Visiblement. « T’as l’air… différente. » elle hausse les épaules, May. « Différente, je sais pas. » fit-elle en s’installant plus confortablement sur son tabouret, face au comptoir, glissant ses yeux vers la carte. « Ça va? » souvient toi, May, lâcher prise. Toujours les mêmes soucis. Elle gagne du temps en lisant la carte à nouveau, faisant son choix, s’adressant au serveur pour avoir sa boisson. « Ca va. » qu’elle finit par répondre, en se tournant à moitié vers son ex. « Plus ou moins. » aller May, qu’est ce qui t’empêche, pour une fois, de dire ce qu’il se passe ? D’être sincère ? Avec les autres et toi-même. Y a ce truc dans sa gorge qui coince, ce truc qu’elle a du mal à lâcher, une pudeur, cette fameuse retenu, cette fameuse carapace. Pourquoi ca bloque ? « Crois le ou non, en tout cas, je suis contente de te voir. » une bière vint se poser juste sous son nez, elle la saisi et la garde entre ses mains. « Qu’est ce que tu deviens ? » on verra plus tard si le sujet reviens vers elle, si elle se sentira suffisament en confiance pour en dévoiler davantage.
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| | | | (#)Sam 3 Juil 2021 - 20:19 | |
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« Une intuition. » Je fronce les sourcils en la fixant d’un air dubitatif. Elle doit se sentir pas mal seule pour ressentir le besoin de venir me parler, la Glitters. Ou est-ce de la culpabilité par rapport à la façon dont elle m’a traité à l’époque? Seule elle le sait et à vrai dire, ça m’importe peu. Ça la regarde et on ne peut rien faire pour changer ce qui s’est passé. En tout cas, je suis loin de m’y connaître ou de m’intéresser à tout ce qui est spirituel, mais May ne dégage pas la même vibe qu’à l’époque. J’espère pour les gens qu’elle côtoie qu’elle est moins centrée sur son nombril qu’à l’époque. « Différente, je sais pas. » Je hoche une épaule sans la quitter des yeux. « I guess que t’es mieux placée que moi pour le savoir. » Si elle n’a pas changé, ma deuxième hypothèse est que quelque chose la tracasse. Si elle agit avec ses proches de la même façon qu’elle a agi avec moi, peut-être qu’ils n’en pouvaient plus qu’elle profite d’eux. « Ca va. » répond-elle machinalement avant d’avouer « Plus ou moins. » ce qui renforce ma deuxième hypothèse. Mais elle ne rajoute rien et ce n’est certainement pas moi qui vais la harceler pour qu’elle me fasse part de ses états d’âme si elle n’en a pas envie. « Crois le ou non, en tout cas, je suis contente de te voir. » La surprise se lit sur mes traits, je suis sur le cul. « Really? Je ne pensais pas t’entendre me dire ça un jour. » Je ne pensais pas la revoir non plus d’ailleurs, mais il semble que cette année je suis dû pour croiser toutes mes ex. « Qu’est ce que tu deviens ? » Je prends une longue gorgée de ma bière pour gagner du temps, pour pouvoir réfléchir à ce que j’ai envie de lui dire ou non. Parce que ma vie a bien changé depuis que nos chemins se sont séparés, mais May n’est pas forcément la personne à qui j’ai envie de parler de tout ça considérant notre passé et notre relation actuelle (inexistante). Tandis que je fais tourner ma bière dans ma bouteille, je fixe May en silence, hésitant. Après un moment, je me râcle la gorge et je pose ma bouteille devant moi avant de croiser mes bras contre le comptoir du bar. « Un père. » Je prends une pause pour guetter sa réaction du coin de l’œil. « Imagine toi donc que j’ai un fils. » Même si j’ai toujours su que je voulais avoir un enfant, j’ai longtemps cru que je n’en aurais pas forcément puisque mes histoires amoureuses ne durent jamais très longtemps. Et même si au fond j’étais persuadé que j’arriverais à lever le défi, je me suis toujours demandé comment j’allais gérer un enfant avec ma patience qui est loin d’être inépuisable. Je ne sais pas si c’est parce que Maddox est un enfant relativement facile pour l’instant, mais penser à lui a tendance à m’apaiser lorsque je sens que je suis à deux doigts d’exploser. J’ai envie d’être quelqu’un de meilleur pour lui. « À part ça, pas grand-chose de nouveau. » À part la commotion cérébrale que j’ai eue à la suite d’un combat à la mi-février, mais je n’ai pas spécialement envie de mettre l’accent sur ma défaite, surtout pas avec elle. Et ça, c’est si elle n’est pas au courant puisque le combat a été médiatisé. « Et toi, tu deviens quoi? Ta fille va bien? » Je ne peux pas dire que j’avais un réel intérêt pour l’adolescente à l’époque où May et moi étions ensemble, mais le fait d’être père maintenant me faisait voir les choses différemment.
Dernière édition par Lawrence Cabbott le Lun 30 Aoû 2021 - 21:57, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 28 Juil 2021 - 19:49 | |
| May semblait pouvoir être pleine de surprise, inattendue par moment, elle-même se disait parfois être imprévisible, bien que quatre-vingt dix neuf pourcent du temps, elle était réglé comme un papier à musique. Sans cesse dans le contrôle et l’anticipation, que ce soit concernant son image, ses paroles, les gestes qu’elle pouvait bien avoir envers les autres. Elle réfléchissait tout le temps à ce qu’elle pouvait dire, à comment les situations pouvaient se dérouler, comment l’avenir allait pouvoir se passer, elle ne laissait que peu de place au hasard, jamais à l’aise avec l’improvisation et ce besoin de faire ressentir aux autres qu’elle maitrise tout. Alors que la réalité était tout autre, May Glitters ne contrôle rien, elle ne maitrise rien et en ce moment, elle avait l’impression de sortir de ce déni, de comprendre qu’elle ne pouvait pas être maitresse de tout ce qui lui arrivait. Elle sentait que les choses lui échappaient des mains et elle était loin d’être au bout de ses peines. L’avenir proche lui réservait encore des surprises et pas des meilleures. Elle observait la carte, n’ayant pas encore choisi alors qu’elle n’avait pas loupé la proposition de Lawrence de lui payer un verre. Son choix se portait finalement sur la même bière qu’il buvait lui-même et fi signe à la serveuse derrière le bar et lui servir la même chose alors qu’elle l’écoutait dire qu’il était père. Les yeux de la blondes devinrent tout ronds, surprise par cette nouvelle. « Imagine toi donc que j’ai un fils. » non, dur de l’imaginer à vrai dire. Elle ne voyait en lui que l’image qu’elle s’était laissé en souvenir, surement erronée : un homme menteur, profiteur et sans grande culture. En outre, il n’avait pas réellement les conditions requises pour être père, d’après elle. Et bien qu’elle savait que l’image qu’elle s’était façonnait de lui était honteusement fausse à cause des préjugés et de la déception qu’elle avait ressenti en sachant qu’il n’était pas l’homme qu’elle avait tant espéré. Elle savait surtout que celle qui n’avait finalement pas bien agit, c’était elle. « Félicitations ? » qu’elle demande quand même, ayant encore du mal à assimiler la nouvelle. « Depuis quand ? » s’interroge-t-elle, pour savoir s’il avait refait sa vie peu de temps après leur séparation, s’il s’était bien remis leur histoire. Sans doute, de toute façon. « À part ça, pas grand-chose de nouveau. » elle souffla du nez, doucement amusée. « C’est déjà pas mal… » Pour avoir une fille de plus de 20 ans, elle sait bien qu’un enfant vient chambouler toute une vie. « Et toi, tu deviens quoi? Ta fille va bien? » elle semblait être surprise qu’il se souvienne qu’elle ait une fille, car effectivement, même si Lawrence avait déjà rencontré Elia une fois, ce n’était pas un sujet de conversation qu’elle abordait souvent avec ses petits amis. May ne voulant pas que sa fille soit un obstacle à ses relations, elle préfère éviter ce sujet, sans pour autant le cacher. « Elia va bien, elle est apprentie dans un grand restaurant de cuisine française. » et c’est quelques chose dont aujourd’hui, May est très fière. Sa relation avec sa fille change au jour le jour et elle peut enfin apercevoir une once de complicité avec elle. Elle aurait d’ailleurs été incapable de donner le nom du restaurant en question il y a encore un an. Elle ne s’y serait pas intéressée, alors qu’à présent, c’était tout le contraire. « Toujours pas de bague au doigt. » qu’elle lance en regardant les mains de son ex, alors que sa bière vient se poser sur le comptoir. Il y a une chose qui ne change pas, c'est bien la curiosité de la blonde et son franc parlé.
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| | | | (#)Mar 31 Aoû 2021 - 17:27 | |
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« Félicitations ? » La surprise est visible sur les traits de May lorsque je lui fais part de l’existence de mon fils. Sans même la questionner à ce sujet, je me doute qu’elle a du mal à m’imaginer avec un enfant. Elle n’est pas la seule et j’étais le premier à croire que je n’en aurais jamais avec mon tempérament qui fait fuir les femmes avec qui je partage ma vie. « Merci. » réponds-je en souriant fièrement tout en levant mon verre avant de le porter à mes lèvres pour prendre une gorgée. « Depuis quand ? » Répondre à sa question sans donner trop de détails n’est pas simple, mais je n’ai pas envie de lui raconter tout ce qui s’est passé avec Danika dans les moindres détails, surtout pas avec la carrière qu’elle a. May devra se contenter des quelques détails qu’elle a eues à l’époque que nous étions ensemble. « Il va avoir quatre ans en juin. » réponds-je simplement en l’observant avec attention pour voir sa réaction considérant que Maddox est né l’année avant la courte relation que nous eue May et moi. « J’ai appris son existence l’année passée. » expliqué-je histoire de ne pas paraître pour le trou de cul qui ne prend pas ses responsabilités. Pas que l’opinion que May de moi a énormément d’importance, mais ça me fait plaisir de lui prouver que je ne suis pas celui qu’elle croyait. « C’est déjà pas mal… » J’acquiesce d’un hochement de tête en soupirant. « En effet. » Une surprise à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Malgré ça, je n’ai pas hésité un instant à prendre ma place auprès de Maddox, même si ma relation avec sa mère est plus que compliquée. Histoire d’esquiver d’éventuelles questions, je détourne la conversation sur elle en la questionnant sur sa fille à son tour. Je ne connais pas beaucoup Elia mais elle n’est pas beaucoup plus âgée que Mila. « Elia va bien, elle est apprentie dans un grand restaurant de cuisine française. » Je pince les lèvres en hochant doucement la tête. « C’est cool. » Je me retiens de lui dire qu’elle doit être fière parce que, en réalité, j’en ai aucune idée. Si ça se trouve, ce n’est peut-être pas assez prestigieux pour la blonde. « Toujours pas de bague au doigt. » Je fronce les sourcils, le regard plein de dégoût. « Les mariages coûtent cher et j’ai pas une cenne, t’as oublié? » Elle était facile celle-là. « C’est tellement une perte de temps et d’argent, fuck le mariage. » À quoi bon quand ma relation la plus longue a duré un an et que ça remonte à quinze ans? Plus ça va et moins mes relations durent, il faut croire que je ne m’améliore pas du tout en vieillissant. « C’est pas fait pour moi. » dis-je en haussant une épaule avec nonchalance avant de prendre une nouvelle gorgée de ma bière. Mon regard se pose furtivement sur la main délicate de May, remontant ensuite vers son visage. « Toi non plus, à ce que je vois. T’as pas rencontré de célébrité qui peut soutenir ton rythme de vie à ton travail? » |
| | | | (#)Sam 18 Sep 2021 - 16:28 | |
| Elle se montre curieuse May, parce que c’est une nouvelle assez étonnante pour elle. Lawrence est papa, sans doute la dernière personne qu’elle aurait imaginé pouvoir avoir de telles responsabilités. Les responsabilités qu’elle-même avait toujours du mal à endosser, alors que sa fille avait plus de vingt ans. Toujours à se permettre de pouvoir juger les autres, toujours sans se remettre elle-même en question. Enfin, depuis qu’elle avait déménagé et qu’elle avait trouvé et lu cette lettre qu’Elia lui avait écrite il y a deux ans, la graine de la maturité avait peut-être été semé et commençait à germer en elle. On était encore loin du compte, mais, il est vrai que cette lettre mais aussi les difficultés que May avait rencontré ces derniers temps, avaient bousculé la quarantenaire et de temps en temps, elle se questionnait. Sur le sens qu’elle avait donné à sa vie, sur le sens de son rôle de mère, sur sa relation avec sa fille, sa relation avec Norman et plus largement toutes celles qu’elle a pu avoir après lui. Le même constat à chaque fois : May gâchait tout. Et si c’était vrai ? « Il va avoir quatre ans en juin. » « oh. » qu’elle laisse échappé spontanément, parce que le calcul était vite fait, elle savait qu’ils s’étaient connus depuis moins longtemps que ça. Lawrence avait donc déjà un fils lorsqu’ils se fréquentaient et visiblement, il n’en savait rien à ce moment-là. Ce qu’il confirmait, aussitôt. « J’ai appris son existence l’année passée. » elle hocha la tête, la blonde, comprenant pourquoi il n’avait jamais évoqué son rôle de père plus tôt. May pouvait avoir des flash de cette fameuse journée où elle avait appris qu’elle allait être maman, cette journée où elle avait attendu que Norman rentre de sa journée de cours, une après-midi entière à faire les cents pas et se demander comme il allait le prendre, s’il allait la soutenir, s’ils allaient garder le bébé. Cette annonce qui était arrivée au mauvais moment, à la mauvaise période pour eux, mais pour autant, ils avaient fait le choix de se soutenir et de poursuivre main dans la main, aller jusqu’au bout de cette grossesse et assumer leur enfant ensemble. Ils étaient si sûre l’un de l’autre : rien ne pourrait jamais briser le amour, rien. De quoi faire rire jaune la Glitters aujourd’hui. Elle imaginait qu’apprendre l’existence d’un enfant, alors que celui-ci a déjà trois ans, ne devait pas être évident, ça remet en question pas mal de choses aussi. Pas très à l’aise de poursuivre sur cette conversation, la Glitters profitait que Lawrence rebondisse sur Elia pour en terminer avec les enfants pour ensuite, trouver la merveilleuse idée d’aborder le mariage. Mais qui fait donc ça en présence d’un ex ? . « Les mariages coûtent cher et j’ai pas une cenne, t’as oublié? » elle aurait aimé dire qu’il n’y avait pas besoin d’argent pour faire un beau mariage, mais personne ne la trouverait crédible. « C’est tellement une perte de temps et d’argent, fuck le mariage. C’est pas fait pour moi. » « j’crois qu’on sait pas vraiment c’qui est fait pour soit, tant qu’on y est pas confronté. » qu’elle lâche aussi, spontanément que son oh, de tout à l’heure. Comme si May Glitters commençait à faire de la philosophie. Rétrospective de sa propre vie. « Toi non plus, à ce que je vois. T’as pas rencontré de célébrité qui peut soutenir ton rythme de vie à ton travail? » elle sent tout de même chacune de ses paroles comme des petites attaques personnelles, bien que le ton employé reste léger, elle y prend pour son grade, la blonde. « Mon sale caractère ne semble convenir à personne. Même les starlettes les plus capricieuses sont effrayées devant moi. » qu’elle lui donne, du grain à moudre, qu’il ait de quoi se mettre sous la dent aussi. « j’ai longtemps dit que je n’avais besoin de personne… » trop longtemps sans doute. Peut être que le temps se faisait long à présent. « Tu sais, genre… les relations, c’est pas fait pour moi. » qu’elle reprend mot pour mot. Elle hausse les épaules et se saisi de son verre pour terminer cette bière. « On sait jamais c’qui peut nous tomber dessus. » un mariage, ou un môme de quatre ans.
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| | | | (#)Dim 26 Sep 2021 - 21:32 | |
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Lawrence & May -- @"May Glitters" Mes relations amoureuses sont déjà bien assez compliquées sans que j’y rajoute en plus un mariage. Il faut dire que mes relations n’ont pas tendance à se terminer sur une très bonne note, je n’ai pas forcément envie d’être obligé de garder contact avec une ex le temps qu’on s’arrache des biens et que le divorce soit prononcé. Je préfère la liberté de juste pouvoir partir que ça dégénère et pouvoir passer à autre chose. De toute façon, encore faudrait-il que je sois capable de garder quelqu’un dans ma vie pour plus que quelques mois afin de pouvoir seulement envisager une demande en mariage. Entre l’avenir de Maddox que je veux assurer et Mila qui souhaite faire des études dispendieuses, je ne vais pas aller gaspiller une somme faramineuse pour un party qui dure une journée. No thanks. « j’crois qu’on sait pas vraiment c’qui est fait pour soit, tant qu’on y est pas confronté. » Je ne peux réprimer un rire en entendant ses propos comme si elle essayait de me convaincre que je devrais essayer de marier pour voir si c’était pour moi. « C’est quoi là, tu essaies de me faire changer d’avis? Qu’est-ce que tu y gagnerais? » Pas grand-chose parce que ce n’est pas avec elle que je me marierais. Tu ne toucheras pas à mon héritage Glitters. Elle n’a d’ailleurs pas de bagues au doigt elle non plus, ce qui me porte à croire qu’elle ne réussit toujours pas sur le plan amoureux elle aussi. Je fais mon curieux en lui retournant la question. « Mon sale caractère ne semble convenir à personne. Même les starlettes les plus capricieuses sont effrayées devant moi. » Je pince mes lèvres d’un air surpris. Il doit bien y avoir pire qu’elle dans le domaine, non? Et puis elle semble quand même moins pire que dans mes souvenirs ou peut-être qu’elle ne passe qu’une mauvaise journée. « T’as l’air de t’être calmée. Un peu. » Quoique si je me fie à la façon dont elle m’a approché, je n’ai pas de mal à croire que les potentiels prétendants ne se l’arrachent pas. Elle doit tous les faire fuir avant même d’avoir le temps de leur adresser un sourire charmeur. « j’ai longtemps dit que je n’avais besoin de personne… Tu sais, genre… les relations, c’est pas fait pour moi. » Un point que nous partageons d’ailleurs, c’est sans doute pour ça que notre relation n’a duré que quelques mois à peine, ayant tous les deux beaucoup trop de difficulté à s’ouvrir à quelqu’un. « Donc toi non plus le mariage n’est pas fait pour toi. » On n’est jamais mieux servi que par soi-même de toute façon, pourquoi perdre son temps à vouloir rencontrer quelqu’un qui veut nous changer à tout prix? Ou espérer que l’autre change pour répondre à nos critères? « On sait jamais c’qui peut nous tomber dessus. » La lettre d’un ancien beau-père qui t’apprend que tu as un fils de trois ans, une employée d’un bureau de notaire qui t’informe que ton père biologique dont tu ne connais même pas l’identité est mort et qu’il te lègue un bon montant, ou même une ex dans un bar de Fortitude Valley. En effet, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber et c’est peut-être là toute l’excitation de la vie même si ce ne sont pas toujours de bonnes surprises. « C’est vrai. » réponds-je en portant ma bière à mes lèvres pour la caler après avoir constaté qu’elle avait terminé la sienne. « Je devrais y aller. Tu vas être correcte? T’as besoin d’un lift? » Je ne sais pas pourquoi je lui propose de la ramener, probablement par politesse considérant qu’elle ne semble pas dans son assiette. |
| | | | (#)Lun 11 Oct 2021 - 17:47 | |
| May n’y gagnerait rien à ce que Lawrence change d’avis sur le mariage, bien sûre, elle n’avait pas répondu en ce sens et elle n’attendait pas non plus à ce qu’il se mette à genoux devant elle. D’ailleurs, un sourire nerveux se dessina lorsque cette image lui vint en tête. Quelle situation ridicule, il manquerait plus que ça. Lawrence la détestait, il était courtois aujourd’hui mais il la détestait quand même. Il avait sans doute raison. Elle s’était comporté comme la pire des pestes avec lui. Volontairement ou involontairement ? Sans doute un peu des deux, elle savait bien ce qu’elle faisait et pourtant, aujourd’hui, elle se trouvait immonde d’avoir pu agir ainsi avec lui. Changerait-elle si la situation venait à nouveau à se présenter ? Pour autant, surement pas. May avait besoin, selon elle, d’un certain niveau de vie. Un niveau qu’elle-même avait du mal à s’offrir et pourtant, elle avait ces exigences. La peur de manquer ? La peur du paraitre ? De donner une image d’une femme pauvre qui n’a pas réussi sa vie ? C’était peut-être ça le problème, elle accordait encore bien trop d’importance à ce qu’on pensait d’elle. « Rien… » elle effaça ce sourire sur son visage, plongeant son regard dans celui de Lawrence, cherchant quelques part une sorte de rédemption. « T’as l’air de t’être calmée. Un peu. » oui, non, pas forcément. Bonne question. De savoir si elle avait changé ou non n’était peut-être pas la question, mais au moins, elle était bien plus objective sur elle-même et savait là où elle agissait mal et là où elle pouvait avoir un pouvoir de changement. De là à savoir si elle était prête à aller jusque-là… joker. « Donc toi non plus le mariage n’est pas fait pour toi. » peut-être par fierté, c’est la réponse qu’elle donnerait aussi. Pourtant, May aurait tout donné pour avoir une bague au doigt même si, elle s’y était faite, à l’idée que ça n’arriverait pas. May préférait ne pas s’étendre sur son sujet, les questions, elle était toujours mieux placée pour les poser, y répondre était toujours plus compliqué. Alors quand Lawrence s’apprête à s’en aller, May y voit une issue pour sortir de cette impasse qui se referme un peu trop sur elle. « Je devrais y aller. Tu vas être correcte? T’as besoin d’un lift? » elle secoue la tête. « J’te remercie, j’vais rentrer tranquillement. » elle se redresse, se lève et reprend son sac. . « Prends soin de toi. » fit-elle avant de sortir du bar, finalement pas mécontente d’avoir recroisé la route de son ex-petit ami. Rencontre qui l’avait peut-être un peu plus bousculé que prévue. |
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